Chapitre 3 : Le départ, enfin !

Harry petit déjeuna rapidement (ce qui n'était pas difficile vu sa part : un toast beurré et un verre de jus de fruit) et remonta dans sa chambre pour passer le temps. Il avait écris aux Weasley après avoir reçu le mot du professeur Dumbledore et Ron venait finalement le chercher à 10H30. Il avait préparé ses valises la veille, sous le regard noir de son oncle : « Ne t'avise surtout pas d'ouvrir cette valise ici »l'avait-il prévenu. Harry avait obéit : ne voulait surtout pas d'une nouvelle crise comme celle qu'avait provoqué l'essai du cadeau des jumeaux sur tante Pétunia qui avait paniqué à la vue d'une innocente coccinelle en plastique. Il est vrai que celle-ci était dix fois plus grosse que la normale et semblait vouloir attaquer tout ce qui passait à proximité. Enfin, la vielle voiture verte des Weasley arriva dans un tintamarre assourdissant, mais au moins, cette fois, elle ne volait pas ! Harry ne prit même pas la peine de se retourner et monta vite à coté de Ron : - « J'ai vraiment cru que je ne m'en irai jamais », confia Harry à son meilleur ami. - Ne t'en fait pas, on ne t'aurait jamais laissé moisir avec ce gros cochon ! » répondit Fred, un des jumeaux. - « Au fait, merci pour les cadeaux ! » s'exclama soudain Harry qui partit d'un grand éclat de rire au souvenir de sa tante. Il raconta l'histoire aux Weasley et le fou rire devint général. Les trois heures de voyage semblèrent ne durer que quelques minutes avant l'arrivé au Terrier. Molly Weasley, la mère de Ron, l'accueillit chaleureusement, comme toujours et annonça immédiatement que le déjeuner était servi, et comme d'habitude, Harry se régala. Après le repas, Harry monta ranger ses affaires dans la chambre de son ami : - « As-tu eu des nouvelles d'Hermione ? » demanda Harry. Bizarrement, Ron paru soudain nettement moins joyeux. - « Oui, répondit-il d'un ton maussade, elle m'a écrit une lettre. Tu peux la lire si tu veux, dit-il en lui tendant la lettre. » Harry, intrigué, la prit :

Cher Ron, J'espère que tout se passe bien pour toi ? Je suis, comme prévu, allée chez Victor. Tu ne vas pas y croire, mais figures-toi que Dumstrang est sur une très haute montagne, tant et si bien que j'ai pu faire du ski en plein été ! Personnellement, je trouve qui fait plutôt froid, mais il paraît qu'en fait pour la saison, il fait plutôt bon. J'ai du mal à y croire ! Je n'enverrai pas de lettre à Harry, de peur de lui créer des problèmes avec son Oncle. Je te charge de lui transmettre mes amitiés.
Ton amie, Hermione.

A ce moment, les jumeaux entrèrent dans la chambre pour proposer une partie de Quidditch, le sport préféré des sorciers. A l'heure du dîner, ils aidèrent Mme Weasley à tout préparer et Harry mis la table grâce à un sortilège de préparetout que lui avait apprit Dobby, l'elfe de maison, l'année précédente. Il suffisait de se représenter précisément la disposition des couverts et de prononcer la formule : « Misenplace ». Harry bavarda joyeusement pendant tout le repas et regretta seulement que Dumbledore ne lui aie pas permis de venir plus tôt. De plus, ce dernier avait insisté pour que les Weasley accepte qu'Harry paye, et celui-ci était soulagé de ne plus être une charge pour cette famille de 7 enfants qui avait déjà des difficultés financières. Ce n'est qu'à la fin du repas que les Weasley apprirent à Harry une nouvelle qui ne lui fit pas vraiment plaisir : un bal était organisé et ils avaient prévu d'y aller pour se changer les idées avant la rentrée. Son premier bal l'année dernière n'ayan pas été formidable, Harry n'avait pas envie d'y aller, et visiblement Ron partageait son avis ; mais les parents de celui-ci avaient l'air tellement sûr de lui faire plaisir qu'il n'osa pas protester. - « C'est l'événement le plus attendu de toute l'année » leur assura Mrs Weasley, « C'est une chance que nous ayons réussi à avoir des places ! » Le thème de la soirée était : La légende des quatre pierres.