Chapitre 4 : le bal...
Le jour du bal arriva trop rapidement pour Harry. Cela ne faisait que deux semaines qu'il était chez les Weasleys. Les deux frères aînés de Ron, Bill et Charlie était arrivés la veille et le repas avait été particulièrement bouleversé : Percy avait trouvé un œil de dragon dans son assiette et avait immédiatement accusé les jumeaux, certainement avec raison. Mais Harry, Ron et Hermione soupçonnèrent Charlie d'avoir participé. Tout de suite après le déjeuner, Ginny et Hermione montèrent se préparer et interdirent aux garçons de venir les déranger. Ceux-ci firent d'abord une partie de Quidditch puis aidèrent encore une fois à dégnommer le jardin, jusqu'à ce que Mme Weasley les appelle pour qu'ils se préparent à leur tour. S'habiller ne leur pris pas longtemps mais la mère de Ron insista pour rafraîchir la coupe de tous ses fils et le proposa à Harry, qui accepta pour soutenir son meilleur ami, qui n'avait pas l'air ravi. Lorsque les filles descendirent, Harry et Ron eurent du mal à cacher leur étonnement : Hermione s'était faite une couronne de tresses et portait une robe longue et très simple qui lui allait à ravir. Cependant, la plus surprenante était sans doute Ginny, qui semblait gênée de tant d'attention. Elle portait une robe qui donner l'impression d'être faite de flammes et il y avait des fils d'or dans ses cheveux roux. Même les jumeaux ne purent que la complimenter. M. Weasley voulait prendre sa voiture volante pour aller au bal, mais il n'insista pas devant le regard de sa femme qui fronçait les sourcils. Ils appelèrent donc un taxi. Mme Weasley était paniquée à l'idée qu'il les voit en tenue de sorcier mais Harry proposa de faire croire qu'ils étaient déguisés pour aller à une soirée. Cela se passa à merveille et le chauffeur leur fit même des compliments sur leurs costumes qui étaient selon lui « drôlement originaux » Ils arrivèrent enfin au bal. Celui-ci avait été organisé dans une salle de fête moldue et avait été « traitée » au repousse-moldus. Dans la foule qui se pressait à l'entrée, Harry reconnu des camarades d'école. Inquiet, il demanda à Ron : - « Dis-moi que Malefoy ne viendra pas, s'il te plait ! » Comme pour lui répondre, il entendit une voix lancinante et hautaine derrière lui : - « Cette fête est pleine de Sang-de-Bourbe ! J'espère que Crabbe et Goyle seront là ! » C'était Drago Malefoy. Il portait une robe richement ornée qui lui donnait l'air d'un charmeur de serpent, ce qui était particulièrement adapté : le père de Drago était un mangemort et son fils était bien partit pour suivre ses traces. Il donnait le bras à Pansy Parkinson, une autre élève de Serpentard. Pour sa part, Harry donnait le bras à Ginny, qui semblait ravie, et Ron le donnait à Hermione. Tous les quatre s'empressèrent de s'éloigner des deux Serpentards : Harry ne souhaitait pas gâcher cette soirée, qui s'annonçait plus amusante que prévue. Ils discutaient ensemble depuis un bon moment, et Harry découvrit soudain que Ginny, quand elle était détendue, semblait être plus âgée qu'elle ne l'était, même si elle gardait cet air timide qui lui était habituel. Elle était en train de discuter avec Hermione des Elfes de maison, et elle ne semblait pas très éloignée de la convaincre de renoncer, ce que personne n'avait réussit à faire. Elles parlaient déjà depuis un bon de temps, et la conversation semblait tirer vers sa fin : - « Je comprends que tu veux leur bien, disait-elle, mais, à part Dobby, tu les rendrais tous malheureux. Par contre, tu pourrais lancer une campagne de sensibilisation pour que les maîtres les traitent avec un peu plus de respect ou de reconnaissance. Faire interdire les punitions physiques pourrait être ton premier pas. » - « Tu as peut-être raison. Je crois que ce qui m'a révoltée était le traitement infligé à Winky par Croupton. Mais les Elfes de Poudlard ont l'air heureux. Je pense quand même que ceux qui veulent être payés, comme Dobby, doivent pouvoir l'être. » - « Je suis prête à t'aider pour ça. » conclue Ginny en souriant.
Elles se serrèrent la main devant Harry et Ron, ébahis. A ce moment, Mme Weasley vint les chercher pour le repas. Tous les invités passèrent dans la salle d'à côté, qui rappelait un peu la grande salle de Poudlard. Là, ils eurent la surprise de retrouver Albus Dumbledore, le directeur de leur collège. Celui-ci fit un clin d'œil à Harry : - « Je suis content que tu sois là, Harry, la soirée promet d'être très intéressante. Sais-tu pourquoi ce bal a eu une telle renommée ? - « Non » répondit Harry, « Mrs Weasley n'a pas voulu me le dire ». - « C'est parce que la légende des quatre pierres est une légende très ancienne et il n'en reste que des bribes, seulement, la personne qui va venir ce soir connaît la véritable version. Tous attendent une histoire époustouflante, et ça m'étonnerait qu'ils soient déçus. A tout à l'heure, Harry. »
Bien que le directeur de Poudlard aie prit un ton aussi malicieux que de coutume, Harry lui trouva comme une ombre dans le regard.
La salle de bal était rectangulaire. Il y avait une estrade vers le fond, et des tables étaient disposées en U, autour d'un grand espace aménagé au centre pour pouvoir danser. Un orchestre jouait en permanence, ce qui permettait de danser entre deux plats. Entre le plat et le fromage, Ron, rouge jusqu'en haut des oreilles, invita Hermione à danser une valse avec lui. Elle accepta avec un plaisir évident sous le regard envieux de Ginny. Comme pour s'excuser, même s'il ne savait pas très bien de quoi, Harry bredouilla, mal à l'aise : - « Je suis désolé. Je n'aime pas trop danser, et les valses ne sont certainement pas mon point fort. - Ca n'a aucune importance, Harry. », répondit Ginny qui n'avait pas l'air beaucoup plus à l'aise que lui.
Ce n'est qu'au dessert que l'évènement tant attendu se produisit : les flambeaux accrochés aux murs s'éteignirent un moment puis se rallumèrent pour baigner la pièce d'une lumière diffuse et bleutée. Sur l'estrade se tenait à présent une femme, mais elle était sans doute la femme la plus vielle et la plus laide qu'Harry aie jamais vu : la regarder provoquait des frissons à Harry malgré lui. Elle était habillée d'un très long manteau, le plus ordinaire possible. - « Quel âge crois-tu qu'elle ait ? », lui demanda Ron, aussi impressionné que lui. - « Je ne sais pas », répondit Harry, « elle est tellement vieille que ça en devient difficile à deviner ».
Les quatre amis entendirent un bruit derrière eux. Ils se retournèrent et virent que c'était M. Weasley qui s'était glissé jusqu'à eux : - « C'est une Harpie, les enfants. », expliqua-t-il, « Je les croyais disparues ! Les Harpies sont des créatures mythiques de l'antiquité. A cause de leur laideur, on les croyait mauvaises et les moldus les ont presque toutes tuées. En réalité, elles sont très sages et de bon conseil. - Merci pour le cours papa », rétorqua Ron. - « Mais ça explique beaucoup de choses, Ron ! Comme le fait qu 'elle soit la seule personne à connaître la légende ! - Super ! Mais nous, c'est surtout l'écouter, cette légende, qui nous intéresse maintenant ! - OK, fils ! Si tu as besoin de tes vieux parents, nous sommes là-bas », conclut M. Weasley en montrant un point de la salle. Il ébouriffa les cheveux de son fils, et Ron mit bien 5 minutes à remettre ses cheveux à peu près correctement. - « Ecoutez ! », les rappela à l'ordre Hermione.
Harry cessa aussitôt de rire car la Harpie commençait à parler :
Le jour du bal arriva trop rapidement pour Harry. Cela ne faisait que deux semaines qu'il était chez les Weasleys. Les deux frères aînés de Ron, Bill et Charlie était arrivés la veille et le repas avait été particulièrement bouleversé : Percy avait trouvé un œil de dragon dans son assiette et avait immédiatement accusé les jumeaux, certainement avec raison. Mais Harry, Ron et Hermione soupçonnèrent Charlie d'avoir participé. Tout de suite après le déjeuner, Ginny et Hermione montèrent se préparer et interdirent aux garçons de venir les déranger. Ceux-ci firent d'abord une partie de Quidditch puis aidèrent encore une fois à dégnommer le jardin, jusqu'à ce que Mme Weasley les appelle pour qu'ils se préparent à leur tour. S'habiller ne leur pris pas longtemps mais la mère de Ron insista pour rafraîchir la coupe de tous ses fils et le proposa à Harry, qui accepta pour soutenir son meilleur ami, qui n'avait pas l'air ravi. Lorsque les filles descendirent, Harry et Ron eurent du mal à cacher leur étonnement : Hermione s'était faite une couronne de tresses et portait une robe longue et très simple qui lui allait à ravir. Cependant, la plus surprenante était sans doute Ginny, qui semblait gênée de tant d'attention. Elle portait une robe qui donner l'impression d'être faite de flammes et il y avait des fils d'or dans ses cheveux roux. Même les jumeaux ne purent que la complimenter. M. Weasley voulait prendre sa voiture volante pour aller au bal, mais il n'insista pas devant le regard de sa femme qui fronçait les sourcils. Ils appelèrent donc un taxi. Mme Weasley était paniquée à l'idée qu'il les voit en tenue de sorcier mais Harry proposa de faire croire qu'ils étaient déguisés pour aller à une soirée. Cela se passa à merveille et le chauffeur leur fit même des compliments sur leurs costumes qui étaient selon lui « drôlement originaux » Ils arrivèrent enfin au bal. Celui-ci avait été organisé dans une salle de fête moldue et avait été « traitée » au repousse-moldus. Dans la foule qui se pressait à l'entrée, Harry reconnu des camarades d'école. Inquiet, il demanda à Ron : - « Dis-moi que Malefoy ne viendra pas, s'il te plait ! » Comme pour lui répondre, il entendit une voix lancinante et hautaine derrière lui : - « Cette fête est pleine de Sang-de-Bourbe ! J'espère que Crabbe et Goyle seront là ! » C'était Drago Malefoy. Il portait une robe richement ornée qui lui donnait l'air d'un charmeur de serpent, ce qui était particulièrement adapté : le père de Drago était un mangemort et son fils était bien partit pour suivre ses traces. Il donnait le bras à Pansy Parkinson, une autre élève de Serpentard. Pour sa part, Harry donnait le bras à Ginny, qui semblait ravie, et Ron le donnait à Hermione. Tous les quatre s'empressèrent de s'éloigner des deux Serpentards : Harry ne souhaitait pas gâcher cette soirée, qui s'annonçait plus amusante que prévue. Ils discutaient ensemble depuis un bon moment, et Harry découvrit soudain que Ginny, quand elle était détendue, semblait être plus âgée qu'elle ne l'était, même si elle gardait cet air timide qui lui était habituel. Elle était en train de discuter avec Hermione des Elfes de maison, et elle ne semblait pas très éloignée de la convaincre de renoncer, ce que personne n'avait réussit à faire. Elles parlaient déjà depuis un bon de temps, et la conversation semblait tirer vers sa fin : - « Je comprends que tu veux leur bien, disait-elle, mais, à part Dobby, tu les rendrais tous malheureux. Par contre, tu pourrais lancer une campagne de sensibilisation pour que les maîtres les traitent avec un peu plus de respect ou de reconnaissance. Faire interdire les punitions physiques pourrait être ton premier pas. » - « Tu as peut-être raison. Je crois que ce qui m'a révoltée était le traitement infligé à Winky par Croupton. Mais les Elfes de Poudlard ont l'air heureux. Je pense quand même que ceux qui veulent être payés, comme Dobby, doivent pouvoir l'être. » - « Je suis prête à t'aider pour ça. » conclue Ginny en souriant.
Elles se serrèrent la main devant Harry et Ron, ébahis. A ce moment, Mme Weasley vint les chercher pour le repas. Tous les invités passèrent dans la salle d'à côté, qui rappelait un peu la grande salle de Poudlard. Là, ils eurent la surprise de retrouver Albus Dumbledore, le directeur de leur collège. Celui-ci fit un clin d'œil à Harry : - « Je suis content que tu sois là, Harry, la soirée promet d'être très intéressante. Sais-tu pourquoi ce bal a eu une telle renommée ? - « Non » répondit Harry, « Mrs Weasley n'a pas voulu me le dire ». - « C'est parce que la légende des quatre pierres est une légende très ancienne et il n'en reste que des bribes, seulement, la personne qui va venir ce soir connaît la véritable version. Tous attendent une histoire époustouflante, et ça m'étonnerait qu'ils soient déçus. A tout à l'heure, Harry. »
Bien que le directeur de Poudlard aie prit un ton aussi malicieux que de coutume, Harry lui trouva comme une ombre dans le regard.
La salle de bal était rectangulaire. Il y avait une estrade vers le fond, et des tables étaient disposées en U, autour d'un grand espace aménagé au centre pour pouvoir danser. Un orchestre jouait en permanence, ce qui permettait de danser entre deux plats. Entre le plat et le fromage, Ron, rouge jusqu'en haut des oreilles, invita Hermione à danser une valse avec lui. Elle accepta avec un plaisir évident sous le regard envieux de Ginny. Comme pour s'excuser, même s'il ne savait pas très bien de quoi, Harry bredouilla, mal à l'aise : - « Je suis désolé. Je n'aime pas trop danser, et les valses ne sont certainement pas mon point fort. - Ca n'a aucune importance, Harry. », répondit Ginny qui n'avait pas l'air beaucoup plus à l'aise que lui.
Ce n'est qu'au dessert que l'évènement tant attendu se produisit : les flambeaux accrochés aux murs s'éteignirent un moment puis se rallumèrent pour baigner la pièce d'une lumière diffuse et bleutée. Sur l'estrade se tenait à présent une femme, mais elle était sans doute la femme la plus vielle et la plus laide qu'Harry aie jamais vu : la regarder provoquait des frissons à Harry malgré lui. Elle était habillée d'un très long manteau, le plus ordinaire possible. - « Quel âge crois-tu qu'elle ait ? », lui demanda Ron, aussi impressionné que lui. - « Je ne sais pas », répondit Harry, « elle est tellement vieille que ça en devient difficile à deviner ».
Les quatre amis entendirent un bruit derrière eux. Ils se retournèrent et virent que c'était M. Weasley qui s'était glissé jusqu'à eux : - « C'est une Harpie, les enfants. », expliqua-t-il, « Je les croyais disparues ! Les Harpies sont des créatures mythiques de l'antiquité. A cause de leur laideur, on les croyait mauvaises et les moldus les ont presque toutes tuées. En réalité, elles sont très sages et de bon conseil. - Merci pour le cours papa », rétorqua Ron. - « Mais ça explique beaucoup de choses, Ron ! Comme le fait qu 'elle soit la seule personne à connaître la légende ! - Super ! Mais nous, c'est surtout l'écouter, cette légende, qui nous intéresse maintenant ! - OK, fils ! Si tu as besoin de tes vieux parents, nous sommes là-bas », conclut M. Weasley en montrant un point de la salle. Il ébouriffa les cheveux de son fils, et Ron mit bien 5 minutes à remettre ses cheveux à peu près correctement. - « Ecoutez ! », les rappela à l'ordre Hermione.
Harry cessa aussitôt de rire car la Harpie commençait à parler :
