Upload : 12/11/03, correction (et remise en page) et vague amélioration du chapitre.

Voilà le chapitre 6 très long ! Je vous avais dit que j'essayais de faire mieux qu'avant, j'espère que j'y arrive !

A propos, quelqu'un m'a fait remarquer que la mise en page n'était pas terrible, que les dialogues n'étaient pas séparés. J'avoue que je n'ai pas vérifié comment ça s'est affiché mais je vous promets qu'en le tapant, j'ai bien fait attention à ça. J'essaierai de plus séparer dorénavant mais si ça se reproduit, n'hésitez pas à me le faire remarquer.

Chapitre 6 : 1ère journée avec les Maraudeurs

James sortit de la pièce avec les autres. Il avait les pensées toutes dirigées vers les réactions de son fils. Quelle haine il avait mis dans ses paroles en parlant de Peter et Voldemort !!

Côte à côte avec Sirius et Remus, ils marchaient en silence, suivant Harry et Lily à travers les couloirs de Poudlard.

Il avait été convenu que Peter serait isolé dans les cachots jusqu'à leur rentrée à leur époque. Sirius avait bien proposé de le renvoyer sans attendre en 1975 mais ils ne possédaient qu'un seul Temporel.

Ils arrivaient à la salle commune de Gryffondor.

Harry s'installa dans un fauteuil près du feu. James, toujours perdu dans ses pensées, s'assit sans un mot.

- « Je comprends maintenant ce que tu voulais dire, Remus, dit Sirius, rompant le silence. C'est une occasion unique de rencontrer la génération future mais elle aussi très douloureuse… »

- « A ce propos, Sirius, je sais que tu te sens coupable de notre future mort, dit Lily, mais je t'assure que je ne t'en veux pas. »

James approuva : il n'était pas question que son meilleur ami culpabilise pour quelque chose qu'il n'avait pas encore fait et qui ne signifiait rien pour James !

Il y eut de nouveau en silence. Chacun ruminait ses pensées.

- « Tu as eu une vie bien malheureuse, Harry », dit Remus un peu plus tard.

- « Oui, sourit-il, mais maintenant que je peux vous connaître pendant une année, elle sera plus lumineuse ! D'ailleurs, j'ai une idée, puisque nous allons être un mois tout seuls ici, autant que vous me racontiez votre vie ! De plus, j'ai quelque chose qui pourrait bien vous faire plaisir ! »

- « Qu'est-ce que c'est ? demanda Sirius, tout à coup excité. »

- « Je vais le chercher. »

James vit son fils disparaître dans les escaliers qui menaient au dortoir pour réapparaître quelques minutes après avec un gros livre en cuir. Il le posa sur la table basse et l'ouvrit à la première page.

- « C'est Hagrid qui me l'a offert. Il a récupéré tout un tas de photos de vous et les a stocké sur cet album. »

James se rapprocha de l'album photos et observa la première image : son mariage !

- « Oh, James ! s'écria Lily. Tu as vu le monde qu'il y avait ? »

- « Et on était témoins ! s'exclamèrent en chœur Sirius et Remus. »

James s'émerveilla tellement pendant cette soirée, qu'il en oublia presque les horreurs qu'il avait apprises concernant leur avenir.

Mais lorsqu'il se coucha dans le lit voisin de Harry, il lui chuchota :

- « Je suis bien décidé à ne pas gâcher mon année en ruminant de sombres pensées ! Et je te conseille d'en faire autant... »

***

Harry se réveilla de bonne humeur ce matin-là. Ce que lui avait dit son père lui avait fait prendre conscience qu'il ne devait pas se morfondre parce que son pire ennemi avait fait un retour en force et pouvait le tuer n'importe quand (Harry pensa que, formulé comme ça, il avait l'air sarcastique). Après tout, ce n'était pas tous les jours que ses parents et leurs amis à l'âge de 15 ans venaient lui rendre visite pendant toute une année ! Même si, d'après ce qu'il avait compris, ils n'auraient aucun souvenir de leur escapade dans le futur en revenant à leur époque.

Il se leva et rejoint la Salle Commune où Remus était déjà.

- « Bonjour, Harry, dit-il. »

- « Bonjour, Remus, comment ça va ? »

- « Je ne sais pas trop en réalité. Ce matin, je me suis demandé si je n'avais pas rêvé ou cauchemardé, selon le point de vue. Je n'arrive pas à me remettre des révélations d'hier. »

Harry hocha la tête.

- « Dis-moi, reprit Remus, est-ce que je vais vraiment devenir professeur ? »

- « Oui, tu vas devenir professeur de Défense contre les forces du Mal pendant une année. Tu veux vraiment que je te dise ce que je sais de ton avenir ? »

- « Oui, je préfère savoir. »

- « Très bien. Tout ce que je sais est qu'après tes études, tu t'es toujours fait rejeté de tes postes parce que tu étais un loup-garou. Tu n'as jamais réussi à gagner ta vie et quand je t'ai connu il y a deux ans, tu avais des robes élimées. Mais tout le monde t'aimait – à part les Serpentards – et tu as été notre meilleur professeur de Défense. Tu m'as aidé à me défendre contre les détraqueurs et c'est donc toi qui nous as sauvé la vie à Sirius, mon amie Hermione et moi. »

Remus, à son tour, hocha la tête, pensif.

- « Harry Potter, j'espère te connaître mieux durant l'année parce que je pense que tu vaux au moins autant que James, ce qui est beaucoup. »

Harry sourit de toutes ses dents.

- « C'est un magnifique compliment, merci infiniment Remus. »

****

James ouvrait lentement les yeux, conscient qu'il était en l'an 2000 et qu'à l'heure actuelle, il était censé être mort.

Sirius s'assit sur son lit.

- « Tu y crois-toi ? demanda-t-il »

- « Quoi ? »

- « Pour ton fils, pour notre avenir. »

- « Non, avoua-t-il, ou plutôt si mais j'ai du mal à digérer. »

- « Moi aussi. Tu crois que j'ai eu le temps d'avoir une fiancée, un enfant, avant d'être enfermé ? »

- « Je ne sais pas, Sirius, Dumbledore n'y a pas fait allusion. »

Lily entra dans le dortoir des garçons.

- « Salut, Lilette, bien dormi ? demanda Sirius. »

- « Pas vraiment, avoua-t-elle, j'ai du dormir au total deux heures. J'ai passé le reste de la nuit à méditer sur notre futur. »

- « Comme moi, alors, dit James. Sauf que moi, j'ai passé une nuit totalement blanche, j'ai juste somnolé. »

- « Eh, les tourtereaux, je sais que vous avez un triste sort, moi aussi, mais on est là pour s'éclater ! Pas la peine de démoraliser, on ne peut de toute façon rien y faire ! »

James pensa que Sirius avait un don pour remonter le moral de ses amis.

- « Tu as raison, Sirius, dit-il. Et dire que j'ai tenu le même genre de discours à Harry… »

- « A propos d'Harry, si on allait le rejoindre ? proposa Sirius. J'ai quelques questions à lui poser... »

Arrivés dans la salle commune, ils trouvèrent Harry et Remus pris dans un fou-rire.

- « Salut les gars ! les interpella Sirius. Qu'est-ce qui se passe ? On a lesté de la fumée hilarante de la mère Annabelle ? »

- « J'étais en train de lui raconter nos meilleures blagues, expliqua Remus, entre deux éclats de rire. »

- « Promettez-moi qu'on en fera une dans le genre de la peau noire de Malefoy ! dit Harry en s'essuyant les yeux. »

- « Seulement si tu nous promets de nous dire en quoi on a réussi à se transformer ! répliqua Sirius. »

- « Marché conclu ! »

James s'enthousiasma :

- « Alors, dis-nous ! »

- « J'ai mieux que ça, vous allez le deviner tout seul ! »

- « Mais, tu avais dit..., s'écria Sirius. »

- « Du calme ! répondit Harry. Vous allez le deviner à partir de ceci ! »

James vit son fils sortir de sa poche un vieux bout de parchemin rapiécé qu'il étala sur la table basse.

- « Tu te moques de nous ? demanda James. »

Harry éclata de rire et dit :

- « C'est ce que j'ai dit la première fois que je l'ai vu. »

Il pointa alors sa baguette usée sur le parchemin et dit 'je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises'

Des traits d'encre se croisèrent et formèrent des mots :

Messieurs Lunard, Queudver, Patmol et Cornedrue, Spécialistes en assistance Aux Maniganceurs de Mauvais coups Sont fiers de vous présenter LA CARTE DU MARAUDEUR

- « Du Maraudeur ? demanda Sirius. »

- « Les créateurs de cette carte avaient le même surnom que nous ? ajouta James. »

- « Je vous donne un indice, dit Harry. Lorsque que je l'ai eue, Remus, qui était mon professeur de Défense, m'a dit qu'ils auraient aimé m'entraîner hors de l'école. »

- « Oh ! dit tout à coup Remus. Lunard, Queudver, Patmol et Cornedrue sont nos surnoms ! »

Harry approuva d'un signe de tête.

James analysa avec une vitesse impressionnante cette nouvelle information.

- « C'est tout simple pour les deux premiers, dit Sirius. Lunard, c'est toi, Remus, en référence à la lune qui te fais devenir un loup-garou. Et Queudver, ça serait la queue d'un rat donc le rat doit être la forme animagus de l'un d'entre nous. Et je ne vois que Peter pour se transformer en un rongeur aussi répugnant. »

- « J'en étais venu à la même conclusion, dit James. »

- « Pour Patmol, je ne sais pas trop..., reprit Sirius. »

- « Moi, j'ai trouvé ! s'exclama Lily. J'ai fait le chemin inverse, j'ai d'abord cherché l'animal qui vous correspondraient et j'en ai déduit les surnoms. »

- « Alors, dis-nous, dit Sirius, impatient. »

- « Patmol pour la douceur des pattes, ça peut être n'importe quel bipède mais je verrais bien un chien, surtout pour toi, Sirius. »

- « Tout à fait, dit Harry. Tu te transformes en un gros chien noir. Je t'avais même confondu avec un Sinistros. »

Sirius semblait très content de sa forme.

- « Cette fichue théorie du Sinistros, soupira Remus. C'est en le voyant que les sorciers décèdent mais si quelqu'un s'était penché sur leurs corps, la communauté magique se serait aperçue qu'ils meurent tous de peur ! »

- « Je sens que tu vas bien t'entendre avec Hermione, sourit Harry. »

- « Et moi, alors ? protesta James. Qu'est-ce que ça signifie, Cornedrue ? Que je me suis transformé en licorne ? »

- « Non, je ne te vois pas en licorne, dit Lily. Seuls les êtres dénudés de toute pensée mauvaise, des êtres complètement purs, peuvent se transformer en licorne. Sans vouloir te vexer, James, ajouta-t-elle. »

- « Moi je vois bien un cerf, dit Remus. »

- « Et le prix revient à... Remus Lupin, le sage ! s'écria Harry. »

Il y eut un éclat de rire général.

- « Je vais vous montrer comment il était : Spero Patronum ! »

James vit une forme argentée sortir de la baguette usée de Harry. C'était un cerf !

James était abasourdi. Abasourdi parce que son fils savait réellement faire un patronus et parce que ce qui représentait son espérance était lui-même, son père !

***

Lily montait les escaliers en compagnie de son fils. Ils allaient à la Volière.

- « Dis-moi, maman, dit tout à coup Harry. Euh..., comment je dois t'appeler au fait ? »

Lily réfléchit.

- « Eh bien... je crois qu'il vaut mieux que tu m'appelles Lily. Je ne suis pas vraiment habituée à être interpellée 'maman'. »

- « Ok, Lily. Ca me faisait bizarre à moi aussi. Après tout, on a le même âge ! Alors, dis-moi, tu étais au courant que les Maraudeurs essayaient de devenir des animagi ? »

- « Oui, ils me le cachaient au départ mais je l'ai découvert en les espionnant un jour ou deux. »

- « Un jour ou deux ? s'exclama Harry. »

- « Bon, ça va, j'avoue…deux semaines. Ils savaient que je les suivais et donc faisaient attention de ne rien dévoiler. Mais cet…cette ordure de Peter a fait une gaffe…comme toujours. »

Elle fit une pause. Rien que le fait de penser à Peter l'envahissait de rancune. Elle faisait donc tout pour se distraire. Lily inspira profondément et continua :

- « Au début, j'ai essayé de les en empêcher. Ils m'ont répondu que c'était justement pour ça qu'ils n'en avaient parlé à personne, particulièrement à moi. A l'époque, je n'avais pas beaucoup d'amis, à vrai dire, je n'en avais qu'une. J'étais tout le temps entrain de lire et ma popularité était très basse parce que je n'étais pas…disons, très ouverte. J'ai passé toute une année avec ma seule amie, Nippy. J'allais très souvent la voir dans les cuisines – c'était une elfe de maison. Et puis elle a eu une fille, Winky. Et Dumbledore lui a donné un chapeau pour qu'elle aille rejoindre la famille Croupton et élever sa fille dans un vrai foyer, là où toute sa famille avait travaillé. Ensuite, en deuxième année, après avoir surmonté son départ, il s'est passé quelque chose qui a lié les Maraudeurs et moi. »

- « Quelque chose de dangereux ? demanda Harry, à la fois captivé et inquiet. »

- « Plutôt, oui. Voldemort prenait beaucoup de pouvoirs et a voulu tester les protections de l'école. Dumbledore l'avait sous-estimé et les barrières magiques de Poudlard étaient très faibles et Voldemort et ses mangemorts ont pu rentrer sans problème. Ils savaient qui venait de famille moldue et son opération avait pour but de les tuer. Il nous réunit donc dans la Grande Salle. Dumbledore arriva et il y eut un duel entre lui et le Seigneur des Ténèbres pendant que les mangemorts se battaient avec les professeurs. »

- « Que s'est-il passé ensuite ? l'interrogea Harry, assis sur le sol de la Volière. »

- « Eh bien, comme les Maraudeurs étaient tous des sang-purs, ils n'étaient pas dans la salle mais ils ont décidé de nous aider. Ils sont donc arrivés sous la cape d'invisibilité de James et sont tombés sur moi en premier. Sirius m'expliqua son plan : ils devaient prendre les élèves deux par deux sous la cape et les emmener par un passage secret qui menait directement aux cuisines. Un devait monter la garde devant la trappe, deux créaient une distraction, un guidait les élèves sous le manteau et un attendait dans les cuisines pour organiser notre entrée. Mais ils n'étaient que quatre et cette stratégie nécessitait cinq personnes. »

- « Alors tu les as aidé ? »

- « Effectivement, James et Sirius lançaient des sortilèges un peu partout pour attirer l'attention des mangemorts sur eux pendant que je guidais les élèves jusqu'à l'entrée du passage. Peter se tenait là. Quand j'y pense, ça me donne des frissons. Il avait une sorte de fascination morbide sur le visage en regardant les mangemorts faire souffrir leurs adversaires. Je me demande comment j'ai fait pour ne pas me rendre compte de…de ce qu'il était déjà à cette époque : un déchet de l'humanité, une chose abjecte qui allait provoquer la douleur de ses amis, qui… »

Lily souffla. Elle se sentait bouillonner de haine, de répugnance, de mépris. Toute la nuit, elle s'était promise de se contrôler mais cela ne servait à rien : ses sentiments les plus forts ressurgissaient. Elle ferma les yeux et respira doucement.

Elle sentit une main sur son épaule. Lily ouvrit les yeux et vit son fils, à genoux devant elle, les yeux brouillés de larmes.

- « Je suis désolé, dit-il. »

- « Tu ne devrais pas, Harry. J'ai été très égoïste, tu dois bien plus souffrir que moi des conséquences. C'est moi qui suis désolée. »

Harry sourit faiblement et dit :

- « Tu n'as pas le droit de dire ça, Lily. Allez, continue ton histoire, ça te distraira. »

Lily regarda son fils. Il était si gentil, si sage. Après tout ce qu'il avait vécu, il souffrait en silence.

- « Tu as raison, admit-elle. Donc, je menais les élèves d'origine moldue deux par deux vers la trappe et ils rejoignaient Remus aux cuisines. Tout s'est très bien passé. Les mangemorts et Voldemort lui-même s'apercevaient que les professeurs étaient au moins aussi doués qu'eux en matière de duel et ils perdaient du terrain. Ils étaient donc trop occupés pour voir que les élèves disparaissaient. Lorsque tout le monde fut passé, James, Sirius, Peter et moi sommes partis rejoindre tous les autres. En arrivant là-bas, on a réalisé que les centaines d'élèves serrés venaient d'échapper à la mort grâce à nous. Et en regardant tous ces jeunes paniqués dans ce lieu qui me rappelait tellement Nippy, j'ai craqué. Moi aussi, j'avais frôlé la mort ce soir-là, et ma seule amie n'était même pas là pour me soutenir ! James s'aperçut que je pleurais et il me prit dans ses bras sans rien dire. Remus se joignit à nous et me donna une étreinte à son tour tandis que Sirius avait posé la main sur mon genou et que Peter me tenait la main… En y repensant, c'est vrai que Peter était très doux dans ces moments-là. Après en tout cas, parce que pendant les moments dramatiques qu'on a vécu, il était mort de peur… Enfin, c'est après ça qu'on est devenus amis et j'ai changé du tout au tout. Puis j'ai accepté de les aider à devenir des animagi. Je l'aurais bien fait moi aussi mais ils avaient déjà trop d'avance sur moi. »

Harry sourit.

- « C'est une belle histoire. Elle ressemble vaguement à la mienne. En parlant de mes amis, on est là pour leur envoyer une lettre alors on s'y met ? »

- « Bien sûr ! Comment s'appellent-ils ? demanda-t-elle»

- « Ronald Weasley et Hermione Granger. »

- « Ils n'ont pas de lien de parenté avec Arthur Weasley et Richard Granger, par hasard ? »

- « Ron est bien le fils d'Arthur Weasley mais je ne connais pas les parents d'Hermione. Tu lui demanderas dans la lettre ! »

****

- « Mais où est-ce que tu m'emmènes ? cria encore une fois Lily. »

- « Je ne te le dirais pas. Mais ne t'en fais pas, on est presque arrivés, répondit Harry. »

Harry chatouilla la poire du tableau et ouvrit la porte des cuisines. Puis il guida sa mère dans la pièce et lui ôta le sort qu'il lui avait lancé pour cacher ses yeux.

Elle ouvrit les yeux et s'exclama :

- « Pourquoi tu m'as amenée ici ? Tu sais que ce lieu me rappelle trop Nippy ! »

Une voix frêle et aiguë s'éleva.

- « Nippy, Miss ? Vous connaissez Nippy ? »

Lily se retourna.

- « Maman..., euh, Lily, je te présente Winky, dit Harry. »

Lily la regarda, intriguée.

- « Winky, reprit-il, voici ma mère qui vient du passé et qui a connu ta mère. »

Winky écarquilla ses yeux énormes.

- « C'est vrai, Harry Potter, monsieur ? »

Dobby venait d'arriver. Il prit la main de Winly, tout naturellement.

- « Tu es la fille de Nippy ? demanda Lily. Je t'ai connu bébé, ta mère et moi étions amies. »

- « Amies ? Dit Winky. Une elfe de maison et une sorcière ne peuvent pas être amies ! »

Harry s'offusqua. Décidément, cette elfe avait des idées très arrêtées !

- « Bien sûr que si ! La preuve : Dobby est mon ami, n'est-ce pas, Dobby ? »

Les yeux de Dobby brillèrent de joie et il cria :

- « Oh oui, monsieur ! Harry Potter et Dobby sont très amis ! »

- « Tu vois, Winky, dit doucement Lily. Nippy a été ma seule amie fille et ma meilleure amie pendant deux ans. Je venais souvent la voir ici et j'ai été très triste quand elle a rejoint les Croupton. »

Winky s'indigna :

- « Ce n'est pas vrai, Miss ! Vous mentez ! La mère de Winky a toujours été au service des maîtres de Winky ! »

- « Tes maîtres ? s'étonna Lily. »

Harry se pencha vers sa mère et lui expliqua brièvement que même si elle avait été affranchie par Croupton une année auparavant, elle était toujours très attachée à cette famille.

Lily soupira.

- « Je suis très fatiguée, Harry. Je n'ai pas la force de m'acharner à convaincre la fille de Nippy. »

- « Très bien, on rentre à la Salle Commune. »

En sortant des cuisines, Dobby se précipita vers eux.

- « Harry Potter peut venir quand il veut, avec sa mère, voir Dobby et Winky. Et puisque Dobby est son ami, Dobby doit être là lorsque Harry Potter ne va pas bien ! »

- « Merci, Dobby, dit Harry, reconnaissant. »

Et ils sortirent.

Fin du chapitre ! J'espère que ça vous a plu ! C'était un peu long cette fois, vous ne trouvez pas ?