Update : le 12/11/03, remise en page, correction et modification Voici enfin le chapitre 11 !  je suis désolée d'avoir mis tant de temps mais entre les devoirs, la relaxation après les cours, les cours eux-mêmes... de plus, il faut accéder à l'ordinateur et pour ça, virer mon frère !

A propos, j'ai une autre fic qui est publiée sur ce site qui s'appelle Harry Potter et l'héritage. J'avais commencé une suite mais n'ayant eu que 3 reviews pour 'l'héritage', je ne sais pas si je vais la publier, ou même la continuer. Alors, si vous l'avez lue, dites-moi ce que vous en, pensez s'il vous plait.

Chapitre 11 : Premier jour

Un grand homme avec quelques cheveux roux éparses sur le crâne entra.

- « Ron ! s'écria Harry. Pourquoi ne m'as-tu pas dit que ton père changeait d'emploi ? »

Ron lui sourit et plaça un doigt sur ses lèvres pour lui dire de se taire.

- « Avis aux farceurs, continua le directeur d'un air amusé, ne vous risquez pas à tester vos inventions sur notre nouvel enseignant. Je crois qu'il est bien entraîné à les contrer chez lui... »

Il jeta un coup d'oeil aux jumeaux qui s'empourprèrent. Mr Weasley, lui, souriait aux élèves – en particulier aux Gryffondors qu'il connaissait.

- « C'est génial, Ron ! dit Hermione. Je suis sûre que ton père sait beaucoup de choses sur la défense contre les arts obscurs. »

Ron était bombé de fierté. Harry pensa – et il aurait été blâmé par son meilleur ami s'il l'avait entendu – qu'il ressemblait beaucoup à son frère Percy à ce moment-là.

- « Je n'ai pas fini, désolé, poursuivit Dumbledore. Je sais que vous avez faim mais cette information est primordiale. »

Un silence se fit à cette annonce.

- « Je dois vous avouer que le Ministère a sur le dos une énorme erreur justicière. Sirius Black n'est pas coupable du meurtre des moldus, de Peter Pettigrow et des Potter. »

Des murmures parcoururent la salle. Harry entendit des 'c'est du n'importe quoi !' , 'il est décidément cinglé' et 'J'ai toujours su qu'il était innocent'.

- « C'est Peter Pettigrow le coupable. Sa version jeune est actuellement isolée et emprisonnée ici même. »

Et il se lança dans l'explication complète.

***

James voyait que son meilleur ami se détendait. A la fin du récit, pourtant, il n'était toujours pas d'humeur joyeuse.

Harry présenta alors ses amis :

- « James, Lily, Sirius et Remus, je vous présente mes meilleurs amis Ronald Weasley et Hermione Granger. »

Ils échangèrent tous des grands sourires joyeux.

- « Ron ? demanda Remus. C'est bien ton père, Arthur ? »

- « En effet, répondit-il fièrement. »

- « Et le première année ? demanda Lily. Il est de ta famille aussi ? »

- « Oui, c'est mon cousin, Jeremy. »

- « A propos, Hermione, continua Lily, Richard Granger est ton père ? »

- « Tu le connais ? s'étonna la concernée. »

- « Bien sûr, c'était mon meilleur ami en primaire. Mais j'ai déménagé et on s'est perdu de vue. Avec qui s'est-il marié ? »

- « Ann Hallow. »

- « C'était l'ennemie de Petunia et par conséquent, mon amie ! »

James détourna son attention de cette conversation. Il avait remarqué que Sirius était trop silencieux.

- « Hé, les Maraudeurs ! les interpella un garçon que Harry avait appelé Seamus. Pourquoi le Choixpeau a-t-il mis autant de temps pour vous répartir ? Seul Harry l'avait fait autant réfléchir. »

Soudain, toute la table sembla captivée par la question. Sirius s'assombrit instantanément.

- « Il a voulu me mettre à Serdaigle, avoua Lily. »

- « Et moi à Poufsouffle ! Je ne sais vraiment pas où il a trouvé ça, s'exclama James. »

Sirius resta muet.

- « Je crois que je ne vous l'ai jamais dit, hésita Harry, mais le Choixpeau avait insisté pour me placer à Serpentard. »

Les Gryffondors poussèrent un cri étouffé. Imaginer Harry Potter à Serpentard ? Non !

Sirius, gêné, admit :

- « Moi aussi. Je ne comprends vraiment pas pourquoi..., soupira-t-il. »

***

Harry, pour sauver sa dignité, voulut préciser que c'était à cause de Voldemort et sa fichue transmission de pouvoirs. Mais, par respect et amitié pour Sirius, il se retint. Il ne tenait pas à le voir encore triste et gêné.

Mais il avait sa petite idée sur la raison qui avait poussé le Choixpeau à le placer à Serpentard ou du moins tenter de le faire.

1) il était réputé pour sa ruse, ce qui était la qualité essentielle requise pour accéder à cette maison

2) Harry ne se souvenait que trop bien de ses comportements agressifs et violents qu'il avait eu il y a deux ans –en particulier l'attaque de la Grosse Dame et son intense volonté de tuer Queudver.

Mais il savait que ça allait encore une fois le démoraliser.

***

Le lendemain, les Gryffondors de cinquième année se levèrent du bon pied. Le dortoir des garçons avait du être élargi par magie pour accueillir les nouveaux élèves. Et l'ambiance avait été très bonne cette nuit-là. Tous voulaient connaître les Maraudeurs, les connaissant des réputation. James avait été enthousiasmé à l'idée de partager sa chambre avec tous ces garçons à l'humeur joviale.

Bref, ils se dirigeaient vers leur premier cours de la journée, à savoir Soins aux Créatures Magiques. James se demandait si c'était toujours leur vieux professeur Gobe-Planche qui enseignait ce cours. Lorsqu'il posa la question à son fils, il ne lui répondit que par un grand sourire.

- « Bonjour, Hagrid, comment allez-vous ? demanda Remus qui s'était toujours très bien entendu avec le garde-chasse. Que faites-vous là ? »

- « Bonjour, vous sept ! Eh bien, je vous attendais, voyons, répondit-il en souriant. »

Harry s'approcha du demi-géant et l'étreignit. James s'étonna de cette amitié si forte. Et, à ce moment-là, Ron et Hermione vinrent imiter leur meilleur ami.

Ils devaient être réellement proches.

- « Vous ne leur avez pas dit, n'est-ce pas, chenapans ? les réprimanda Hagrid en s'essuyant les yeux. »

- « On a préféré vous laisser l'honneur de leur annoncer, répondit Hermione. »

- « Nous annoncer quoi ? demanda Sirius qui avait repris sa bonne humeur. »

- « Que je suis le professeur de Soins depuis trois ans maintenant, grâce à ces trois attire-problèmes, répondit fièrement Hagrid. »

James n'en croyait pas ses oreilles. Le garde-chasse avait été expulsé de l'école une vingtaine d'années avant leur scolarité. Tous ceux qui le connaissaient vraiment savait qu'il était innocent de ce dont on l'avait accusé, à savoir le meurtre d'une jeune Poufsouffle. Et désormais, il détenait un  poste de professeur !

- « Je suis vraiment ravie pour vous, Rubeus, dit franchement Lily avec l'un de ses sourires les plus charmeurs. »

Lily avait toujours refusé de l'appeler Hagrid comme tout le monde le faisait. Elle disait que c'était son ami, et en tant que tel, elle devait le nommer par son prénom. Hagrid en était à chaque fois ému.

D'ailleurs, il avait réprimé un sanglot en l'entendant l'appeler ainsi. Cela devait faire longtemps qu'il n'avait pas entendu son prénom prononcé par quelqu'un.

- « Félicitations, mon vieux, lui dit Sirius. »

- « Ils ont réussi à établir mon innocence en deuxième année, expliqua Hagrid, au bord des larmes. »

- « C'est pas vrai qu'il remet ça ! dit une voix traînante et désagréable. »

James se retourna et se trouva face à face avec un garçon aux cheveux platines et yeux couleur d'acier. Il ressemblait beaucoup à Lucius Malfoy, un imbécile de Serpentard qui était ami avec Rogue, en son temps. Il n'avait que le nez qui différait.

- « Draco ! s'exclama Harry avec de la joie dans la voix. Tu m'as tellement manqué pendant les vacances ! »

James écarquilla les yeux en regardant son fils et il remarqua à son plus grand soulagement qu'il était sarcastique.

- « Potter ! Quelle joie de remarquer que tu es maintenant en double exemplaire ! répliqua Draco Malfoy. »

- « Et tu as même la joie d'avoir quatre Gryffondors de plus à détester, répondit Ron avec un sourire. »

- « Weasley, je ne t'avais pas remarqué ! je croyais que ton père t'avais vendu en tant qu'elfe de maison pour se faire de l'argent. Remarque, il a trouvé un meilleur filon, il faut dire que professeur, ça paye mieux qu'un emploi inutile au ministère. »

Ron rougit de colère tandis qu'Hermione posait une main sur son bras pour le calmer. Quant à James, il se sentait bouillonner de fureur.

- « La ferme Malfoy ! »

Harry avait crié la même chose que lui. Ils se regardèrent et échangèrent un sourire. Il était vraiment comme James.

- « Bien, ça suffit comme ça, les insultes, intervint Hagrid d'une voix ferme. Malfoy, tais-toi et écoute le cours. »

Ils passèrent une heure à étudier les différences entre les animaux et les formes animales des animagi. Les Maraudeurs se promirent de les retenir.

***

Lily discutait avec Hermione. Elle s'était rendue compte qu'elles étaient de véritables jumelles. Elles aimaient les mêmes choses, parlaient des mêmes choses... bref, c'en était troublant. Et ça agaçait Sirius et Remus qui parlaient de clones (ils avaient décidé de s'intéresser à l'actualité, autant moldue que magique).

Ils entrèrent dans les cachots où se passait leur cours de Potions. Comme à l'habitude, les Serpentards partageaient la leçon. Cela devait être une coutume, se dit Lily.

Melle Glam, les yeux baissés sur les parchemins d'appel, leur fit signe de s'installer.

- « Bonjour à tous, je suis Sheryl Glam et je vais remplacer le professeur précédent jusqu'à nouvel ordre. Je vous préviens, que même si je ne suis pas vieille, je sais me faire obéir et vous ne resterez pas longtemps dans cette classe si vous pensez le contraire. Maintenant, entamons la leçon sur l'antidote du Polynectar mal utilisée. »

****

Harry se sentait mal à l'aise en présence de Melle Glam. Elle n'avait rien à voir avec Rogue mais elle avait un petit quelque chose dans le regard qui te pénétrait, comme si elle devinait tous tes secrets. Et cette façon de jeter un coup d'oeil à Hermione lorsqu'elle avait parlé des effets secondaires d'une potion de Polynectar mal préparée. Hermione s'était mise à rougir et s'était ratatinée sur sa chaise, ce qui ne lui arrivait que très rarement.

Harry, en groupe avec Remus, s'appliquait pour ne pas s'attirer les foudres de la Maîtresse des Potions. Il n'avait aucune envie de savoir si elle se mettait en colère facilement.

A la fin du cours, elle vérifia la substance qui coulait dans les chaudrons. Elle ne faisait aucune remarque gratuite aux Serpentards. Mais elle ne complimentait pas plus les Gryffondors. Lorsqu'elle s'arrêta à leur niveau, elle observa le liquide vert foncé visqueux qu'ils avaient préparé et leva les yeux vers eux. Lorsqu'elle regarda Harry, il sentit son intimité disparaître. Son regard semblait le sonder, l'évaluer de l'intérieur. Il se sentit très mal à l'aise et détourna les yeux.

Lorsqu'elle passa son chemin, Remus se pencha vers lui et lui dit :

- « Elle sait que je suis un loup-garou. Je l'ai senti se dégoûter à ma vue, j'ai senti qu'elle fouillait mon cerveau. »

- « Je ne comprends pas comment elle fait ça. Moi aussi, j'ai eu un haut-le corps quand elle me regardait, comme si elle avait découvert quelque chose en moi de répugnant, d'obscur... »

Lily et Hermione, assises devant eux, se retournèrent, gênées.

- « C'est une vraie torture, cette fouille, dit Lily. »

- « Elle ne me dit rien qui vaille, avoua Hermione. »

La cloche sonna et ils ramassèrent leurs affaires. Harry soupira à l'adresse de Hermione :

- « Ca ne peut pas être pire que Rogue... »

***

James se sentait vidé de l'intérieur après cet affreux cours de Potions. Sirius lui avait avoué que la prof avait ouvert grand les yeux en découvrant ce qu'il avait en lui. Et cela trottait dans la tête de James. Il fut donc content de se distraire un peu en allant déjeuner.

Il commençait à se servir lorsque deux jumeaux roux absolument identiques s'assirent à côté de lui.

- « Salut, lui dit l'un des deux. Moi, c'est George et voici mon frère Fred Weasley. »

- « Vous êtes les frères de Ron ? demanda Sirius. »

- « Ouais, c'est notre frangin, cet estomac à pattes, dit Fred en regardant Ron s'empiffrer de poulet. »

- « C'est vrai, alors ? demanda George, surexcité. »

- « Quoi ? intervint Remus. »

- « Que vous êtes les créateurs de la carte du Maraudeur, voyons ! s'exclamèrent-t-ils en choeur. »

- « Il paraît, oui, répondit James. Harry nous l'a raconté mais on ne l'a pas encore créé à notre époque. »

- « Harry le savait ? s'étonna George. Et il ne nous a rien dit ? »

- « Ron devait probablement le savoir aussi, remarqua Fred. »

Et ils s'écrièrent : 'Frère indigne !' en direction de Ron qui s'arrêta de manger en les regardant, étonné.

- « J'arrive pas à croire que c'est bien vous ! soupira Fred. Vous savez que nous sommes vos concurrents directs ? »

- « Comment ça ? s'interrogea Remus. »

- « Nous sommes bien plus farceurs que vous, répondirent-ils. »

- « Ca reste à prouver ! s'exclama Sirius, apparemment offensé d'une telle insulte à leur réputation. »

- « On parie ? proposa George avec un sourire. »

***

Les Maraudeurs et le trio infernal, appelés désormais 'le clan des sept' en référence à une série de livres moldus, entrèrent dans la classe de Défense Contre les Forces du Mal. Arthur Weasley les attendait. Il salua son fils, Harry et Hermione et adressa un grand sourire aux Maraudeurs.

- « Je suis vraiment content de vous revoir, leur dit-il. »

- « Bonjour, Arthur, dit Remus. A propos, comment doit-on t'appeler ? »

- « Arthur en dehors des cours, mais professeur pendant. »

- « Et moi ? intervint Ron. Je dois t'appeler professeur aussi ? »

Il eut un regard horrifié, comme si le fait de nommer son père ainsi lui faisait peur.

- « On verra, Rony, lui répondit Arthur. Allez-vous asseoir, maintenant, le cours va bientôt commencer. »

Ils s'installèrent sur deux rangs, étant trop nombreux pour un seul. Harry réprimait un fou-rire. Hermione, elle, souriait jusqu'aux oreilles et Ron rougissait de façon inquiétante.

- « Rony ? parvint à articuler Harry. »

Ron ne répondit pas mais se leva, murmura quelque chose à l'oreille de son père, qui parut embarrassé, et retourna à sa place, toujours aussi rouge.

- « Tout le monde est là ? demanda Mr. Weasley. Alors nous pouvons commencer la leçon. Tout d'abord, je me présente, je suis Arthur Weasley, et je suis bien le père de Ronald ici-présent et des autres Weasley que vous devez connaître. En Juin, j'ai appris par le Directeur que Vous-Savez-Qui était revenu et j'ai décidé de quitter mon poste au Service des Détournements de l'Artisanat moldu pour enseigner à Poudlard et vous préparer au pire. »

Il s'interrompit un moment. Lily observa son fils qui s'était assombrit.

- « J'espère que je serai à la hauteur. Maintenant, commençons sans attendre la leçon d'aujourd'hui qui porte sur les patronus. »

***

- « Dernier cours de la journée ? s'horrifia Sirius. Ils veulent qu'on s'endorme sur nos boules de cristal ou quoi ? »

- « On ferait bien d'y aller, la tour n'est pas tout près, fit remarquer Harry. »

Lily, Hermione et Remus partirent pour leur cours d'Arithmancie tandis que Harry, Ron, James et Sirius se dirigeaient en traînant les pieds vers la tour où se déroulait la Divination.

Lorsqu'ils arrivèrent à destination, la fumée étouffante des encens leur empêcha de voir leurs places et ils trébuchèrent plusieurs fois avant d'atteindre la fenêtre. Ron l'ouvrit en grand pour laisser passer de l'air et évacuer le brouillard artificiel. Ils se rendirent ainsi compte que Neville était allongé à côté de l'armoire, entre des tasses brisées. Harry se précipita vers lui et prit son pouls. Il était vivant, c'était déjà ça. Mais il ne semblait pas respirer.

Fin du chapitre ! Merci pour les reviews !

Luna : je suis désolée de ne pas avoir fait vite, j'essaierai de faire un chapitre par semaine au moins.

Gene : le voilà !

Fleur : merci, c'est gentil !

Le@ky-ChiefT@!N : waah ! me comparer à Alohomora ! Je crois pas franchement que je sois à son niveau ! c'est la meilleure auteur française, je trouve. Alo, si tu lis ça, je suis désolée de me répéter… merci beaucoup, je prends ça pour un merveilleux compliment ! et, tu as raison, la vie c'est comme une friandise mais moi je dirais plutôt comme les dragées surprises de Bertie Crochue. Elle peut parfois être très amère…et pour le pendentif, ne t'inquiète pas je ne l'ai pas oublié !