Update : 12/11/03, correction et mise en page

A l'heure où j'ai fini le chapitre (Vendredi 13 septembre 2002, 22h40 heure française), mon ordinateur refuse de me connecter. Et ce, depuis samedi, juste après ma dernière mise à jour. Mon frère, spécialiste en informatique (pff...), a formaté le disque principal, réinstallé Windows, super, l'ordi est comme neuf (j'ai d'ailleurs perdu tous mes favoris, et heureusement pas mes docs word !) mais la connexion internet n'est toujours pas rétablie et ça m'agace ! donc, je ne sais vraiment pas quand je pourrais mettre ce chapitre et je m'excuse sincèrement du grand retard que ça a causé. Si ça se trouve, j'écris aussi pour rien parce que ma connexion n'a peut-être plus d'âme...

Bref, je suis vraiment désolée, et pour me faire consoler, j'essaie d'écrire le plus possible pour pouvoir mettre beaucoup de chapitres quand je reviendrais sur le monde du net (qui me manque par ailleurs !)

Chapitre 12 : Soirée entre amis

Harry observa avec attention son ami, réfléchit à toute allure sur la réaction à avoir et décida de ce qu'il fallait faire. Il se leva, prononça 'Bracardus' pour guider Neville plus facilement.

Puis, il regarda dans la pièce, vit son père, Sirius et Ron en état de choc, ne sachant pas quelle attitude adopter. Le brouillard épais régnait toujours et Harry se dit que les encens de la vieille folle étaient vraiment dangereux, finalement. Personne d'autre ne semblait être dans la salle. Il lança un sort de dissipation et l'air s'engouffra par la fenêtre dans un violent coup de vent. Soudain, il y eut un cri.

- « Harry ! La... Lavande est... »

Ron était épouvanté en regardant près du tableau. Un autre corps y était étendu. Sirius se précipita dans cette direction. Harry reconnut les cheveux bouclés de Lavande. Elle devait être dans le même état que Neville.

Sirius invoqua le même sort que Harry avait utilisé précédemment sur Neville et tous deux partirent en courant dans les couloirs, les victimes sur des brancards devant eux. Ron et James, paniqués, sortirent de la salle pour prévenir un professeur.

Ils étaient presque arrivés à l'infirmerie. Lorsqu'ils passèrent la porte en criant, Mme Pomfresh s'inquiéta immédiatement et les installa sur des lits.

- « On les a trouvés comme ça en Divination, expliqua Sirius, hors d'haleine. »

- « Mme Trelawney n'était pas là ? demanda l'infirmière »

- « Nous ne l'avons pas vu, répondit Sirius. »

- « Vous n'avez pas regardé dans son bureau ? »

- « Je..., je ne sais pas où il est, avoua Harry. »

L'infirmière continua d'observer ses patients, de prendre des notes. Au bout de quelques minutes, elle poussa un soupir.

- « Retournez en classe et prévenez Mme Trelawney que ces deux élèves ne viendront pas assister à son cours à cause d'allergie. »

- « Allergie ?  s'écrièrent Harry et Sirius en choeur. »

- « Eh bien, oui, Lavande est allergique au parfum artificiel d'ylang-ylang et Neville à celui de fleurs d'oranger. Et telle que je connais votre professeur, elle a du mélanger les deux. J'imagine que vous n'y voyiez rien quand vous êtes rentrés dans la salle ? »

Harry hocha la tête.

- « Elle ne sait pas que le mélange des deux crée un charme de brouillard, je suppose, soupira-t-elle à nouveau. »

- « Bon, on y va, alors, dit Sirius la mine déconfite. Mais si la prof n'est pas là ? »

- « Regardez dans son bureau, il se situe derrière le tableau. Frappez dessus, simplement. »

***

James parlait avec McGonagall. Elle leur avait expliqué que les encens que la prof de Divination utilisait ne devaient pas être mélangés car cela produisait un effet de brouillard. Et que les deux élèves retrouvés inconscients devaient avoir une mauvaise réaction à ces parfums tout simplement.

James en était soulagé mais l'idée que cette prof était incompétente s'était encore plus ancrée dans son cerveau. Maintenant, il fallait revenir en cours et affronter courageusement l'heure et demie qu'il restait.

Tous les élèves étaient maintenant installés. Ils n'avaient pas voulu pénétrer dans la pièce lorsqu'ils avaient vu le brouillard et s'étaient éloignés de la trappe. James et les autres étaient donc arrivés en retard et croyaient qu'ils étaient en avance en ne voyant personne.

- « J'avais prévu que Miss Brown et Mr Londubat ne suivraient pas mon cours, disait la chouette qui leur servait de professeur. »

Harry soupira d'énervement à côté de James.

- « Alors pourquoi n'êtes-vous pas rentré les aider ? lança Ron.»

- « Il ne faut jamais interférer avec le destin. C'était votre destin que d'amener Miss Brown à l'infirmerie, lui dit-elle en ouvrant ses grands yeux. »

- « Excusez-moi, mais c'est moi qui ai emmené la jeune fille à l'infirmerie, intervint Sirius »

- « Mr Black ! dit-elle pour détourner le sujet de la conversation. Je ne vous avais pas vu, ce que vous avez fait est très courageux. »

James sourit à son ami tandis que Harry et Ron se lançaient des regards interrogatifs.

- « Trelawney a toujours eu un faible pour Sirius, murmura James. Et c'est très pratique, dans les cours, vous allez voir. »

James lança un regard éloquent à Sirius. Celui-ci fit un sourire charmeur à la prof qui rougit.

- « Bien, s'embrouilla Trelawney, nous étions partis pour... tirer le tarot. Mes enfants, je vous prie de vous mettre par groupe de deux. »

Harry s'assit en face de Ron et James en face de Sirius. Et ils commencèrent leur interprétation.

***

- « Ron, tu as de la chance, tu recevras bientôt la visite d'un ami, dit Harry en tirant une carte où trônait un bateau. »

- « Harry, voyons, soupira Ron, nous lisons l'avenir pas le passé ! »

Les deux amis éclatèrent de rire sous le regard noir de Parvati qui faisait équipe avec une jeune fille inconnue.

- « Et toi James, tu vas faire un voyage, dit Sirius »

- « Encore ? s'écria James. Je commence à être lassé de toutes ces expéditions... »

- « C'est peut-être notre retour, suggéra Sirius. »

- « Oh, oh ! Tu vas connaître l'amour, chanceux, dit Harry à Ron »

Il avait découvert un cercle d'or sur la carte. Ron vérifia le dessin et s'empourpra tandis que James, Sirius et Harry riaient aux éclats.

- « Des ciseaux, continua Sirius. Je ne trouve pas la signification... »

James saisit son exemplaire de 'Lever le voile du futur niveau 3'. Harry suivit l'évolution de ses yeux sur la page. Il vit ainsi son père s'arrêter sur un passage et se figer.

- « Alors ? demanda Sirius, intéressé. »

James n'eut pas le temps de répondre, Trelawney demandait de changer la personne qui tirait les cartes.

Harry tendit le paquet à Ron en jetant un regard intrigué à James qui semblait plongé dans ses pensées.

- « Voyons..., commença Ron. Un dragon... des changements en vue. J'espère que ce n'est pas un changement de Maison ou quelque chose comme ça ! »

Il tira une autre carte et n'eut pas le temps d'annoncer le dessin que Trelawney l'interprétait à sa place.

- « Un crabe ! Mon enfant, un ennemi approche ! s'écria-t-elle. »

Harry soupira bruyamment et dit :

- « Je pensais que Dumbledore avait averti le corps enseignant du retour de Voldemort. »

A l'annonce du nom fatidique, la classe trembla d'effroi, exceptés Harry, James et Sirius. Trelawney ignora la remarque et tira les autres cartes.

- « Un scorpion..., un complot ennemi vous attend, mon pauvre garçon, et... ah ! »

Elle cria lorsqu'elle tourna la dernière carte. Harry se pencha dessus et découvrit une faux.

- « C'est un présage de mort ! dit-elle dans un souffle.»

Toute la classe se tourna vers Harry. Parvati avait l'air horrifié.

- « Excusez-moi, dit une voix timide. »

Tout le monde se tourna vers la voix qui appartenait à Neville. Celui-ci était tout rouge et tenait son livre ouvert à la main.

- « Oui, mon garçon ? l'encouragea tristement Trelawney. »

- « Une faux peut aussi être présage d'une bonne récolte, mais comme Harry n'est pas agriculteur, ça devrait être de bons résultats, non ? »

Harry sourit de l'audace de son ami qui semblait lui-même étonné de ce qu'il avait fait. Trelawney observa l'élève en inclinant la tête sur le côté, mais ne répondit pas. Elle reprit place à son bureau et nota quelque chose sur un parchemin. Parvati lui chuchota quelques mots et tout le monde se remit au travail.

Quelques minutes plus tard, le cours était sur le point de se terminer et le professeur donnait les devoirs pour la semaine. Sirius intervint tout à coup :

- « Mademoiselle ? Je peux vous appeler Mademoiselle ? Je veux dire... vous n'êtes pas mariée ? »

Trelawney rougit légèrement et dissimula un sourire.

- « Non, monsieur Black, je ne suis pas mariée. Que voulez-vous me demander ? »

- « Mes amis ici présents et moi-même allons être très occupés cette semaine, vous savez ce que sais..., l'intégration, les cours, tout ça... »

- « Oh, je comprends tout à fait, vous êtes tous dispensés de devoirs dans ce cas-là. »

Harry ouvrit la bouche pour manifester sa surprise et son ravissement. Trelawney était réellement sous le charme de Sirius !

***

- « Eh bien, les garçons, comment s'est passé le cours de Divination ? lança Lily en se plaçant dans la Salle Commune à côté d'Hermione. »

- « C'est épuisant, souffla James. »

- « Mais nous avons échappé aux prédictions improvisées grâce à notre cher Sirius, ajouta Ron en lui donnant une tape sur l'épaule. »

- « Comment ça ? s'intéressa Hermione alors que Remus et Lily éclataient de rire. »

- « Personne ne peut résister à son charme, tu ne trouve pas, Hermione, dit James. »

Hermione rougit soudain et détourna son regard de Sirius. Elle le trouvait apparemment à son goût elle aussi. Lily trouvait qu'il était plutôt beau gosse mais rien d'extraordinaire. Et puis, elle préférait les cheveux en bataille et les petites lunettes rondes...

Dean, Seamus et Parvati s'installèrent sur des fauteuils près du 'Clan des 7'.

- « Alors, les Maraudeurs, cette première journée à Poudlard à notre époque ? demanda Dean. »

- « Ca change pas trop des seventies, avoua Sirius. »

- « Sauf que les profs sont plus stressés, ajouta Remus. »

- « Ils parlent tous des BUSEs comme si le fait de les passer à la fin de l'année était l'événement le plus important ! s'exclama James. »

- « Mais c'est le plus important de l'année, s'écria Lily et Hermione en choeur. »

Les deux filles virent des visages outragés tous masculins se tourner vers elles.

- « Vous plaisantez ? cria Sirius. »

- « Et l'actualité mondiale, ça ne vous intéresse pas ? demanda Remus d'un ton moins calme que d'habitude. »

- « Sans parler de l'actualité britannique, renchérit Ron. »

- « Et Voldemort et les mangemorts, ajouta Harry qui flambait. »

- « Vous pensez réellement que l'événement le plus important de cette année est que nous avons un examen en Juin ? s'offusqua James »

Lily était abasourdie de cette coalition masculine. Mais elle devait avouer qu'ils avaient raison : les massacres et la guerre qui se préparait étaient bien plus importants que ces stupides BUSEs. Elle se sentit soudain très gênée. Elle échangea un regard embarrassé avec Hermione qui devait être aussi mal à l'aise qu'elle. Et, ensemble, elles bafouillèrent des excuses en regardant le sol, rouges comme des tomates.

***

James observait sa petite amie. Elle semblait si fragile à cet instant qu'il eut un élan de tendresse. Il se leva et l'enlaça tendrement. Lily était prête à fondre en larmes et il ne pourrait pas supporter ça. La dernière fois qu'elle avait pleuré ou plutôt qu'ils avaient pleuré, était lorsqu'ils avaient appris qu'ils allaient mourir, laissant leur fils unique seul... avec toutes les conséquences que ça avait entraîné.

James laissa ses pensées dériver. Il se rappela de la prédiction de tout à l'heure. Non, il ne fallait pas croire à ces idioties... pourtant, il avait eu comme un pressentiment. Conflits familiaux, hein ? Il verrait bien, de toute façon, inutile de s'inquiéter pour rien. Il serra Lily encore plus fort et l'embrassa doucement dans le cou. Elle sanglotait parce qu'elle n'avait pas su changer ses priorités.

James jeta un coup d'œil vers le reste du groupe. Dean et Seamus étaient désolés de cette scène et semblaient se remettre autant en question que les deux jeunes filles. Quant à Hermione, elle respirait bruyamment pour s'empêcher de pleurer tandis que Harry lui tenait la main, un air inquiet peignant ses yeux verts.

Soudain fatigué de sa journée, il s'excusa et se retira dans le dortoir, suivi par sa petite amie.

***

Harry observait Hermione. Son amie avait beaucoup changé pendant les vacances. Tout d'abord, elle s'était coupé les cheveux en un carré court. Ses cheveux bruns en broussaille étaient maintenant un peu mieux rangés et aplatis. Son visage était dégagé et on pouvait mieux apprécier ses fines lignes le formant.

A ce moment, ses yeux noirs luttaient pour ne pas se remplir de larmes et Harry en était très étonné. Hermione n'était pas vraiment une fille sensible, fleur bleue. Mais ce qu'elle avait dit semblait lui avoir fait l'effet d'une bombe elle était totalement dévastée par son comportement. Il lui tapota maladroitement la main pour la calmer mais rien n'y faisait. Il lança un regard désespéré à Ron, qui était très gêné par son attitude inhabituelle. Harry tenta un appel à l'aide du côté de Sirius et Remus et ils y répondirent instantanément.

Sirius s'assit à côté de Ron et commença à lui parler, pour le distraire sûrement. Et Remus vint donner un coup de main à Harry. Lui, spécialiste du calme, il pourrait sans problème consoler son amie.

- « Allons, Maney (n/a : petit surnom que j'ai trouvé tiré de la prononciation d'Hermione en anglais), Harry m'a relaté tous tes exploits, tout ce que tu as fait et qui leur a sauvé la vie. Il est évident que tu n'es pas une fille qui fait passer le travail avant Voldemort. Tu es très intelligente, c'est toi qui as réussi à trouver ce que j'étais vraiment, c'est toi qui as résolu l'énigme des potions à votre première année, c'est toi qui donne toutes les indications dans un mystère, c'est toi qui as trouvé que le monstre de la chambre des secrets était un basilic. Tu veux que je continue ou ce n'est pas nécessaire ? Il reste une longue liste, encore, tu le sais mieux que moi. Mais tu te sous-estime, tu ne veux pas t'apprécier à ta vraie valeur. L'erreur est humaine, Hermione, tu as agit par instinct parce que tu es très attachée aux études. Mais tu dois mieux t'évaluer. »

Sirius lança à ce moment-là :

- « Pourquoi tu ne te dis pas la même chose, Remus ? Sers-toi parfois un de ces discours dont tu as le secret, ça t'ôterait un peu de mauvaise conscience ! »

Remus lui adressa un regard noir et se retourna vers Hermione. Celle-ci avait levé la tête, les yeux rougis. Harry la regarda, inquiet. Elle était pensive.

- « Oui... je suppose que tu as raison... mais je n'en reviens pas d'avoir pu dire une telle chose. Je suis tellement stupide ! »

- « Ne dis pas ça ! Tu es loin d'être stupide, intervint Ron d'une voix forte. »

- « Merci, Ron mais je pensais surtout à comment je me considère... Depuis l'attaque du Troll en première année, j'ai tout fait pour changer, être plus humaine, plus sociale. Je ne voulais absolument pas faire passer le travail avant l'amitié. Et je viens de prouver que je n'ai absolument pas changé, je suis la même que lorsque j'avais dit que se faire expulser était pire que se faire tuer... »

Tout le monde resta silencieux. Elle devait avoir fait des efforts considérables pour s'améliorer. Et elle s'apercevait tout à coup que ses efforts étaient vains. Voilà pourquoi elle avait craqué. Quatre ans de travail pour... rien. Du moins c'était ce qu'elle semblait penser.

- « Lorsque j'ai su ce qui s'était passé après le labyrinthe l'an dernier, j'ai su ce que c'était, reprit-elle. La peur..., la peur de perdre quelqu'un de cher. La peur de voir des horreurs. La peur de vivre alors que d'autres n'en auront pas la chance. La peur de souffrir de l'absence d'un ami, d'un parent. Sur les gradins, j'ai comme senti mes intestins se tordre. Comme si une partie de moi mourait. A cet instant, je me demandais ce qui se passait. Je me suis réellement inquiété en ne voyant que Viktor, stupéfixié, et Fleur en se tordant de douleur, revenir du labyrinthe. Je me demandais où tu étais passé, Harry, et pourquoi Cédric n'était pas non plus là, après des heures... »

Elle s'interrompit pour souffler alors que tous étaient suspendus à ses lèvres.

- « Ca m'est arrivé aussi, dit soudain Ron. »

Les regards se tournèrent vers le rouquin.

- « Cette sensation de mort intérieure, de désir de suicide lorsqu'on attendait Harry à la troisième épreuve. Comme si des milliers d'aiguilles transperçaient mon corps et que le liquide intestinal se répandait au milieu de mes autres organes... »

Hermione hocha la tête.

- « C'est exactement ça, dit-elle dans un murmure »

Harry observa tour à tour ses meilleurs amis. Ils décrivaient quelque chose qu'il avait bien connu, deux fois de suite. Comment se pouvait-il ? Ils n'étaient pas là, pourtant ! Mais cela semblait se dérouler au même moment.

- « Un mal tel que tout ce qui vient en tête est la mort, compléta alors Harry. »

Hermione et Ron le regardèrent avec des yeux ronds.

- « Je ne sais pas comment ça se fait, mais on dirait que vous avez subi le sortilège Doloris en même temps que moi, soupira-t-il. »

Sirius et Remus se regardèrent, comme s'ils avaient compris quelque chose.

- « Je crois que vous êtes atteint de la maladie des amis, dit simplement Remus mi-malicieux, mi-inquiet. »

- « La maladie des amis ? demanda Ron en fronçant les sourcils. »

- « Il se peut qu'une amitié soit tellement forte que les sensations les plus fortes se partagent, expliqua Remus. »

- « Ca nous est arrivé, ajouta Sirius. James, Remus et moi avions développé une amitié assez solide pour ressentir les souffrances comme les plaisirs. Environ un mois après cette consolidation, en fin de première année, il y eut la pleine lune. Et on a ressenti les douleurs de la transformation. C'est là qu'on s'est rendu compte de cette torture et qu'on a décidé de devenir animagi. Lorsque Lily s'est liée à notre groupe, elle l'a ressenti aussi et nous a aidés, sachant qu'elle ne pourrait pas rattraper le temps perdu en essayant de se transformer. »

- « C'est une chose très rare, dit Remus. Notre amitié était et est toujours très forte et c'est pour ça que s'est créé ce lien sensitif. C'est une chance exceptionnelle. »

Harry sourit à Ron et Hermione leur amitié pouvait désormais résister à tout. Ils étaient liés pour toujours, avec tous les avantages et les inconvénients...

- « Vous êtes conscients que vous allez subir par mon intermédiaire tout ce que Voldemort pourrait me faire ? demanda Harry. »

- « Totalement, répondit Hermione. »

- « Nous sommes prêts à en prendre le risque, une amitié comme la notre doit résister aux pires tortures, ajouta Ron. »

Harry se sentit tout à coup léger. Comme si le poids du monde était partagé sur trois paires d'épaules. Il n'était plus tout seul. Depuis le moment où il avait passé la porte de Poudlard la première fois, il n'avait jamais été seul.

- « Comme a dit Hagrid, il se passera ce qu'il se passera et nous devrons être prêts à l'affronter, poursuivit Hermione. »

- « Je crois qu'il est temps de se préparer, conclut Ron. »

Fin du chapitre !

J'ai eu beaucoup de mal à l'écrire, celui-là, les intrigues n'étaient pas du tout prévues, elles sont venues au fur et à mesure que je tapais. Mais je ne sais pas du tout ce que ça donne par le feeling... alors dites-moi ce que vous en pensez, les meilleurs 'commentateurs' sont les lecteurs !

Merci aux reviews (je ne sais même pas si j'en ai, d'ailleurs, vu que quand j'écris, la ligne est en panne...) et merci à ceux qui en feront d'autres !!!

Je viens de lire vos reviews, merci beaucoup ! pour ceux qui en ont écrit, je vais répondre dans les reviews aussi pour que le chapitre soit posté plus tôt. Ne vous inquiétez pas, il y a deux autres chapitres déjà tapés que je posterai aujourd'hui ou demain. Merci encore ! ! !