Je vous préviens que celui-ci n'est pas non plus très joyeux. Bonne lecture et n'oubliez pas les reviews à la fin !

Chapitre 19 : Quidditch mouvementé

Harry sortait des cachots. Il venait de finir sa retenue que Rogue lui avait donné pour faire bonne figure devant Malfoy au début de la semaine ... et pour reprendre les bonnes vieilles habitudes. Harry y était allé d'un bon pas, décidé, croyant que son professeur allait parler avec lui, comme ils l'avaient fait le lundi précédent. Mais, comme Neville avait, lui aussi, été puni pour avoir brûlé son chaudron (ensorcelé contre le feu, pourtant), ils n'avaient pas pu agir comme tout être civilisé. Au contraire, Rogue avait voulu maintenir son masque et n'avait pas cessé de les insulter, ou de faire des remarques acerbes sur les Maraudeurs.

Harry se demandait, lorsqu'il remontait vers sa tour, si cette scène s'était réellement passée. Avait-il vraiment eu cette discussion si sérieuse et pleine d'émotions avec un des hommes qu'il aimait le moins ?

Plongé dans ses pensées, il ne fit pas attention à la marche à éviter dans l'escalier qui menait au tableau de la Grosse Dame. Et son pied s'engouffra dedans. Harry soupira, secoua la tête, sortit son pied tant bien que mal et observa à travers le trou. Un sourire furtif passa sur ses lèvres. Un couple s'était caché dans la cage d'escalier et s'enlaçait. Mais, l'expression gaie se mua en une grimace. Il venait de reconnaître les personnes qui s'embrassaient. Sirius... et Cho.

Il gémit légèrement. Mais cela suffit à attirer leur attention sur lui. Sans attendre le reste, il courut en direction de la salle désaffectée. Lorsqu'il y parvint, il se souvint que Cho l'y avait déjà rencontré, et, puisqu'il ne souhaitait pas d'autre discussion de ce genre, il sortit à regrets. Et tomba sur la personne qu'il avait le moins envie de voir.

« Malfoy ! Qu'est-ce que tu fais là ? »

« Je... je venais... je me baladais, répondit Malfoy, indécis. »

Harry détailla silencieusement son rival. Il portait l'insigne de Serpentard bien en avant, et la robe ordinaire de Poudlard. Rien de bien original. Pourtant, quelque chose chez lui faisait penser Harry qu'il avait changé.

« Pourquoi tu me regardes comme ça, Potter ? Je te plais ? demanda Draco, narquois. »

« Tu aimerais sûrement mais je ne suis pas là pour écouter les fantasmes d'un dégénéré, répliqua Harry, agacé. »

« Pourquoi es-tu là alors ? »

« Pour la même raison que toi, rétorqua Harry. »

Draco renifla, prenant une fois de plus son attitude supérieure.

« Tu comptes rester longtemps devant cette porte ? demanda abruptement Malfoy. »

« Autant que ça me plaira, Malfoy. Et puis, il fallait me le dire si tu avais besoin de cette salle. »

Malfoy se retourna et s'apprêta à partir. Mais quelque chose échappait toujours à Harry et il était décidé à le faire parler.

« Au fait, je suis au courant pour ta mère, lança-t-il. »

Malfoy s'immobilisa. Comme son visage était caché, Harry ne put pas déceler ses sentiments. Draco ne refit pas face au Gryffondor lorsqu'il parla.

« Comment le sais-tu ? »

« J'ai vu la scène se dérouler, figure-toi, laissa échapper Harry. »

« Pardon ? »

Cette fois, Draco s'était retourné et semblait en proie à une fureur intenable.

« Tu étais là et tu n'as rien fait ? Ah, il est fort, le courageux Survivant ! »

« J'ai dit que j'y avais assisté, pas que j'étais là ! répliqua Harry. »

« Et où se situe la différence ? se renseigna Draco, suspicieux. J'ai du mal à la saisir. »

Harry soupira. Il ne savait pas s'il devait dévoiler à Draco qu'il avait un lien avec Voldemort par l'intermédiaire de sa cicatrice. Après tout, Draco pourrait le répéter à son père et il ne pourrait en résulter que des ennuis.

« J'ai... comment dire... des visions, expliqua Harry. »

Contrairement à ce qu'il avait prévu, Draco n'éclata pas de rire, ne le méprisa pas, ne sembla même pas étonné.

« Je m'en doutais, avoua Draco. »

« Quoi ? Mais... comment ? »

« Je ne suis pas aussi idiot que ce que tu crois, Potter. Ta cicatrice, elle est unique, non ? Alors, pourquoi elle n'aurait pas quelques pouvoirs spéciaux ? »

Harry était stupéfait. Draco avait su déceler ce que beaucoup n'avait même pas aperçu.

« Ne va pas t'inquiéter pour ton petit 'secret'. Je ne dirais rien, dit Draco. »

« Pourquoi je te croirai ? demanda Harry, méfiant. »

« Parce que tu m'as pris de pitié, mon vieux, répondit Draco. Ma mère est morte, tu as vu que c'était mon père qui l'avait tué et tu as pitié de moi. Donc tu crois que je ne dirais rien à mon père. Et tu as raison. »

Harry fronça les sourcils. Il n'aimait pas cette façon péjorative qu'il avait de résumer les choses, mais il fallait avouer que le jeune Serpentard avait raison. Draco fit un léger sourire supérieur, qui exaspéra Harry.

« Tu vois, tu l'as déjà admis, dit-il en le toisant. »

« Très bien, tu as deviné ce que je cachais, à toi de me dire pourquoi tu as besoin de cette salle, rétorqua Harry, sur les nerfs. »

« Je ne venais pas dans cette salle. Je passais par là, c'est tout, répondit le blond. »

Harry avait la vague impression de tourner en rond. Il allait reformuler sa question lorsque Moony arriva.

« Tiens ! Bonjour, Harry. Que fais-tu ici ? »

« Oh, rien de particulier, Moony. Je me ... baladais, répondit Harry en jetant un coup d'oeil à Malfoy. Et toi ? Tu donnes d'autres cours ? »

« En effet, d'ailleurs, je suis en retard, excuse-moi, Draco. »

Harry écarquilla les yeux. Draco prenait des cours supplémentaires avec leur ancien professeur de Défense contre les Forces du Mal ! Le Serpentard avait baissé les yeux sous le regard abasourdi de son rival.

« Voyons, Harry, rit Moony. Ne le regarde pas comme ça ! Il a autant besoin que toi de se défendre. »

Harry ne put qu'émettre un 'Oh' étonné. Puis, la porte se ferma devant lui et il dut se résoudre à revenir dans la salle commune et affronter Sirius.



********

James écoutait son meilleur ami relater le déroulement de sa soirée. Apparemment, il avait succombé aux charmes de la belle asiatique de Serdaigle. Et ils s'étaient donné rendez-vous dans un coin reculé et relativement caché du château. Pour l'instant, le récit était enflammé. Mais pour que Sirius lui raconte ses ébats, la seule chose qu'il n'osait pas dire à James, il fallait qu'un événement inattendu soit survenu.

« Et au moment où... enfin, à un moment, dit Sirius, on a entendu un grand bruit au dessus de nous. On n'a pas fait attention, on était... hum...trop occupés. Mais quelques secondes plus tard, on s'est vraiment rendu compte que quelqu'un était là puisque ce quelqu'un venait de gémir, sur l'escalier, en regardant par la marche au creux. »

Sirius était vraiment gêné de se lancer dans ce genre de récit avec James. Mais celui-ci était captivé et voulait la suite.

« Et qui était ce quelqu'un ?demanda James. »

« Tu ne devines pas ? tenta Sirius. »

« Non, répondit James en secouant la tête. Allez, ne fais pas trop durer le suspense, tu sais que je n'ai aucune patience. »

« Ton fils, abruti ! s'écria Sirius. »

A ce moment-là, une porte claqua dans le couloir. Remus, qui ne dormait que d'un oeil, se leva et rejoignit ses amis pour identifier la source du bruit. Tous trois se glissèrent hors de leur chambre et parcoururent le couloir à pas feutrés. Ils aperçurent alors une lumière à travers la porte de la salle d'eau magique.

« On va voir ? proposa James. »

« Pourquoi donc ? ça pourrait être n'importe quel élève qui voulait prendre une douche, protesta Remus, qui tenait à la pudicité. »

« On jette un coup d'oeil et on s'en va, décida Sirius. »

Ils lancèrent le sort d'ouverture, pénétrèrent lentement dans la pièce et refermèrent la porte. Mais Sirius, toujours aussi brutal, fit tomber un pot décoratif qui s'éclata en mille morceaux au sol. Dans la cabine de douche, le charme de la vitre, qui servait à protéger les murs de l'eau, se dégonfla comme un ballon moldu et un cri de rage se fit entendre. James vit son fils, nu comme un ver, apparaître devant lui. Mais avant qu'ils aient pu détailler son corps, Harry avait lancé un sort de brouillard devant lui, assez épais pour ne voir que le bas de sa silhouette.

« Mais c'est pas vrai, cria-t-il. Que faites-vous ici ? Vous jouez au petit espion ? Ca vous amuse de m'épier pendant que je me douche ? »

Sirius glissa à l'oreille de James 'ce qu'il peut être parano !'. Mais Harry l'avait entendu.

« Et toi, renchérit le Survivant, ça ne te suffit pas de trahir ton filleul ? »

« Quoi ? s'étrangla Sirius. »

« Je te parle de Cho ! Tu l'as embrassé ! »

James commençait à comprendre. Et il se demandait comment il avait fait pour être aussi aveugle. Harry avait des vues sur Cho. Cela s'était vu à Halloween, mais aucun des maraudeurs n'y avait prêté attention.

« Je suis désolé, Harry, dit franchement Sirius. Je ne savais pas que tu l'aimais. »

« Ca n'a rien à voir avec ça ! hurla Harry, au bord des larmes. Personne ne doit s'approcher de cette fille, elle est à Cedric, à personne d'autre ! Cedric m'a confié sa garde, elle ne doit pas tomber amoureuse de quelqu'un d'autre ! non, elle ne doit pas. »

Harry était maintenant totalement en larmes. Il sanglotait sur le rebord de la baignoire. James, Sirius et Remus, quant à eux, se regardaient étrangement, aucun d'eux ne comprenant la situation.

« Je ne suis pas infaillible, pleurait Harry. Je ne veux pas échouer dans mon devoir, mais je ne peux pas faire autrement ! On m'a dit que je ne pouvais pas tout prendre sur moi. Je suis infiniment désolé, Cédric. J'ai voulu m'approprier Cho, je ne suis pas digne de ta confiance. Tu n'aurais pas du mourir ! J'aurais du partir à ta place ! »

Soudain, James se souvint. Il savait que ce nom lui disait quelque chose. C'était le fils d'Amos Diggory. Il était mort il y avait quelques mois, lorsque Lord Voldemort avait repris son corps. Visiblement, Harry se sentait responsable de ce qu'il était arrivé. Mais il était complètement entrain de craquer. James était paniqué. Il n'avait jamais fait face à ce genre de situation auparavant et ne se sentait pas de taille à s'y livrer tout seul. Il tenta un regard désespéré à Sirius et Remus qui semblaient aussi dépassés que lui. Tandis que Harry continuait de se parler tout seul, Remus réagit.

« Nous devons appeler Lily, Hermione et Ron. Ils sont plus aptes que nous à affronter ce genre de crise. »

Puis il disparut de la salle. Les minutes suivantes, James et Sirius se regardaient, embarrassés et ne sachant absolument pas comment agir. La porte s'ouvrit à nouveau, laissant passer une Hermione inquiète, un Ron à demi endormi et une Lily très énervée.

« Pourquoi ? Pourquoi a-t-il fallu que je prenne soin d'elle ? Pourquoi tu me tortures comme ça ? Pourquoi tu ne me laisses pas tranquille ? Si tu me laisses, je te rejoindrai. Et je verrai mes parents, mes vrais parents. »

Hermione semblait désormais réellement anxieuse, tout comme Ron qui s'était totalement réveillé. Quant à Lily, elle était complètement abattue. Voir son fils si mal lui faisait un coup au coeur. James était dans ses petits souliers, se sentant coupable de la situation. Après tout, si Voldemort n'avait pas voulu le tuer, son fils aurait eu une vie parfaitement normale, et n'aurait pas eu à subir ces horreurs qui le faisaient à cet instant craquer.

Remus parut deviner le cheminement de pensée de son ami et le rappela à l'ordre.

« Je crois qu'on a assez d'une crise de culpabilité, lui fit le loup- garou. »

Lily s'approcha de son fils. Mais Harry réagit violemment, ne semblant pas être conscient du lieu où il se trouvait, de qui l'entourait, de ce qu'il disait même.

« Va-t-en ! Ne me touches pas ! hurla-t-il à plein poumon. Je veux voir mes parents ! Je veux une famille qui m'aime ! »

« Mais, nous sommes tes parents, protesta Lily, les yeux chavirés. James, viens là. »

James rejoignit sa petite amie.

« Harry, nous sommes là, nous sommes tes parents, regarde-nous, reprit Lily. »

Harry leva la tête et observa James et Lily avec ses yeux rougis remplis de détresse.

« Non, vous n'êtes pas mes parents, vous ne m'aimez pas, je veux mes vrais parents. »

Hermione soupira. Apparemment, elle avait compris ce qui le tracassait. Et elle devait bien être la seule parmi tous les compagnons. Elle prit Lily par le bras et l'incita à reculer.

« James, éloigne-toi de lui, ordonna-t-elle d'une voix douce. Je crois savoir ce qui lui faut. »

« Il ne faudrait pas l'amener à l'infirmerie ? suggéra Sirius. »

« Non, c'est l'endroit qu'il aime le moins, ça pourrait provoquer une autre réaction. Selon moi, il est en plein délire visuel. C'est à dire qu'il est en transe et affiche tout ce que son organisme a supporté ces derniers temps. Il nous montre ce qu'il ressent réellement, sans en avoir conscience. Mais quelque chose a du déclencher ça. Vous ne savez pas ce que ça peut être ? »

« Euh...si, il nous a parlé de Cho et de Cedric, et de la trahison de Sirius qui a embrassé la Serdaigle, avoua Remus. »

Ron se tourna vers Hermione, le visage soucieux.

« Je comprends mieux, maintenant, murmura-t-il. »

« Ron, approche et donne-moi ta main. »

Le rouquin obéit. Hermione lui prit sa main et lui plaça sur le ventre de la jeune fille, tandis qu'elle plaçait la sienne sur l'abdomen de Ron. Celui-ci rougit légèrement mais ne broncha pas. Des mains libres qu'il leur restait, ils entreprirent de saisir celles de leur meilleur ami.

« Concentre-toi sur ce que tu ressens, Ron, dit Hermione en fermant les yeux. Nous allons lui transmettre notre énergie sensible. »

James ne comprenait pas les termes que la jeune fille utilisait mais savait ce qu'ils s'apprêtaient à faire. Il l'avait déjà fait pour convaincre Remus de son amitié. La respiration des amis de Harry se fit plus profonde et forte. Mais Harry fut pris de spasmes.

« Harry ! hurla Lily. »

Elle se précipita vers son fils dont la tête partait dans tous les sens.

« Appelez l'infirmière ! cria-t-elle. »

Des élèves avaient été ameutés par le bruit, malgré le sort d'insonorisation placé autour de la salle de bains. Les Gryffondors, effrayés de voir leur héros avoir une crise, s'affolaient et réveillaient tout le monde.

« Non ! intervint Ron. Allez plutôt chercher Dumbledore. »

« Non, il faut mettre au courant le professeur Rogue, contredit aussitôt Hermione. »

Mais les élèves partaient dans tous les sens. Et tandis que Lily éclatait en sanglots en tenant son fils dans ses bras, trois adultes apparurent sur le seuil de la porte.

« Professeur Dumbledore ! Professeur Rogue ! Mme Pomfresh ! s'écria Hermione, hystérique. Harry refait une crise. »

Rogue s'avança vers le jeune gryffondor. Il l'évalua du regard, sortit un flacon de sa poche, et lui en administra quelques gouttes. Harry stoppa ses tremblements et prit un air hébété.



********



Lily pleurait. Elle était encore sous le choc des révélations de son fils. Il ne les considérait pas comme ses parents, il croyait qu'ils ne les aimaient pas. Quelle erreur ! Ce n'était pas parce que Lily ne l'avait pas encore eu, qu'elle n'était pas sa mère. Et elle l'aimait, il devait pourtant l'avoir compris en consultant la Preuve du Coeur à son anniversaire. Mais oui ! C'était la solution ! Elle devait l'inciter à utiliser à nouveau le pendentif. Evidemment, cela ne devait pas être la seule réforme. James et elle devraient lui prouver qu'ils étaient vraiment ses parents. Ils devaient se comporter comme des parents le feraient. Mais mère à 15 ans ! Lily avait du mal à se mettre dans la peau d'une mère, malgré tout.

Harry remua dans son lit. Lily se tourna vers lui, séchant les larmes.

« Bonjour, Harry. Tu te sens mieux ? »

« Je suis parfaitement en forme, Lily, répondit-il dans un sourire. Mais je ne parviens pas à me souvenir ce que j'ai dit hier. »

« Oh, ce n'était pas très important, mentit-elle. Si tu peux te mettre sur tes pieds, fais-le, ton équipe t'attends. »

« Mon équipe ? s'étonna Harry. »

Lily lui sourit et l'aida à se lever. Puis, elle quitta la salle pour le laisser se préparer en lançant seulement 'tu nous rejoins sur le terrain de Quidditch ?'

Lily rejoignit ses amis qui s'entraînaient sous les cris de Remus et Hermione.

« Alors, comment va-t-il ? demanda Remus. »

« Bien, il ne se rappelle plus de sa réaction. J'espère que les prochains jours seront meilleurs pour lui. »

Hermione approuva en souriant.

« Je pense qu'ils le seront. Rien qu'aujourd'hui le remettra d'aplomb. »



***********



Harry se sentait étrangement mélancolique. Il ne savait pas ce qui s'était passé la veille, et, en y réfléchissant bien, il n'avait pas envie de le savoir. Surtout en voyant sa mère pleurer à son chevet. Elle ne l'avait pas vu, et c'était mieux comme ça. Au moins, il ne s'était pas retrouvé à l'infirmerie. Mais il soupçonnait qu'il n'avait pas été très bien.

D'un pas décidé, il se dirigea vers le terrain de Quidditch. Il décida de passer dire bonjour à Hagrid. En arrivant devant sa hutte, le demi-géant se jeta sur lui comme s'il épiait à sa fenêtre, attendant sa venue. Il le serra dans ses immenses bras, l'étouffant à moitié, et versant quelques larmes pour l'occasion.

« Ne me fais plus jamais ça, Harry. Promets-moi que tu resteras en vie et que tu ne déprimera plus jamais. Tu as perdu toute ta joie de vivre ! »

En sortant de là, Harry savait désormais ce qui lui était arrivé. Pas en détail, mais le général était enregistré. Il avait fait une petite dépression, d'après Hagrid. Et Harry avait du promettre au garde-chasse de profiter de la vie le plus possible. Il était donc reparti vers le terrain à moitié sonné, l'autre moitié étant joyeuse de tant d'affection.

Lorsqu'il atteignit le grand carré d'herbe, une dizaine de balais volants piquèrent vers le sol, et trois furies arrivèrent en courant.

« Voilà enfin notre capitaine ! cria un des jumeaux. »

« Ca fait à peine un jour qu'il a été promu qu'il a déjà les chevilles enflées et se permet d'arriver en retard, renchérit sa réplique. »

« Qu'est-ce que vous voulez ? Intervint leur jeune frère. Il aime se faire désirer. »

Harry se sentait étourdi. Capitaine ? pardon ?

« Oh, ne fais pas ton modeste, dit Katie. On t'aime, tu le sais bien ! »

Harry éclata de rire. Un rire nerveux, joyeux, teinté enfin de joie de vivre, de bonheur.

« J'ai été promu capitaine ? répéta-t-il. Et qui sont les nouveaux joueurs ? »

« On s'est permis d'organiser des compétitions à ta place pour désigner les deux poursuiveurs et le gardien qui nous manquaient. Ça fait juste une heure qu'elles sont finies. Evidemment, on a besoin de ton appui, dit Fred. »

« Attend, tu as dit deux poursuiveurs ? l'interrompit Harry. Alicia part de l'équipe ? »

« Oui, répondit Kate. Elle nous a chargé de te transmettre ses excuses, mais elle a décidé de se consacrer à ses études. Et ses parents préfèrent la savoir dans le château plutôt qu'à l'extérieur le soir. »

« Et les nouveaux joueurs sont... roulement de tambours... James Potter et Sirius Black, poursuiveurs et Ronald Weasley gardien ! »

Harry sourit de toutes ses dents. Il avait l'impression d'être dans un rêve. Mais, même dans ses rêves les plus fous, il n'avait pas la prétention d'être capitaine de l'équipe de Gryffondor.

« Mais c'est génial ! s'exclama-t-il. Quand est le premier match ? »

« Le 25 Novembre, contre Serdaigle. »

« Dans trois semaines ? Il va falloir se mettre au travail très vite ! »

« On attend vos ordres, capitaine, dirent les jumeaux en se mettant au garde à vous. »

C'est ainsi que l'équipe commença ses entraînements sous les conseils de Harry qui se plaisait de plus en plus en tant que capitaine. Mais il avait encore du mal à organiser des stratégies pour les poursuiveurs. En revanche, les joueurs n'avaient aucune difficulté à respecter leur nouveau leader et lui obéissaient au doigt et à l'oeil, lui donnant toute leur confiance.

Et, après des parties acharnées par tous les temps, le 24 Novembre arriva.



********

James se sentait de plus en plus stressé. Le vendredi n'était pas sa meilleure journée, en particulier lorsqu'un match allait se jouer le lendemain.

Il commençait par deux heures de Métamorphose où il fallait changer un portrait d'un tableau moldu en personnage vivant. Exercice particulièrement compliqué, et James, même dans la matière où il excellait d'ordinaire, mit une heure et demie à faire apparaître un semblant de vie dans le dessin inanimé. McGonagall, même avec son désir de voir les Gryffondors gagner le lendemain, n'avait pas pris la peine de leur dispenser une leçon plus simple.

Les deux heures suivantes ne furent pas non plus de tout repos. Ils affrontaient maintenant deux détraqueurs, chacun leur tour. Arthur voulait vraiment les voir repousser les ignobles créatures qui s'étaient liés à Voldemort depuis peu et avaient déserté Azkaban. James réunit toute son énergie pour invoquer un patronus puissant. La licorne argentée qui sortit de sa baguette réussit à éloigner un détraqueur, mais l'autre ne cessait d'approcher. Arthur avait été obligé d'intervenir, avec l'aide d'Harry qui maîtrisait maintenant parfaitement l'invocation de son cerf. James était encore ému de voir sa forme animale combattre les immondes bêtes encagoulées.

Et l'après-midi, plus exténuante que n'importe laquelle, comportait deux heures de Potions durant lesquelles les Gryffondors se firent insultés. Harry était étrangement réservé pendant ces cours. Même Hermione et Ron disaient que son comportement avait changé. James l'avait surpris entrain de regarder Rogue avec sympathie et le fils de Lucius Malfoy avec compassion. C'était la goutte qui fit déborder le chaudron. James ne comprenait définitivement plus son fils.

Enfin, les cours particuliers de Moony furent particulièrement éprouvants. C'était la première fois que quelqu'un réussissait à former une véritable Ame de Feu. Sirius y était presque arrivé, il peinait encore dans la coordination des gestes mais la chaleur se faisait de plus en plus étouffante. Mais aucune flamme n'était apparue. Lily, comme toujours, travaillait à s'en fracasser le crâne, sur la pratique. Quant à Hermione, Ron, Remus et James, ils parvenaient à créer de la chaleur, ce dont ils étaient particulièrement fiers. Mais Harry, à force de s'entraîner, réussit vraiment.

« Orfical protectus, articula-t-il en dessinant dans l'air un S inversé. »

Il avait fermé les yeux, fronçait les sourcils et semblait tellement concentré qu'il devait avoir l'impression que le temps s'était arrêté. Soudain, une vague de chaleur s'engouffra dans la vieille salle gelée, et un feu encercla Harry. Certes, la hauteur des flammes n'était pas très élevée mais le fait était là. Harry ouvrit les yeux péniblement, aveuglé par la lumière que projetait son oeuvre. Et la réaction ne se fit pas attendre. Un immense sourire éclaira son visage fatigué et ses yeux se teintèrent de stupéfaction. James se sentait si fier de son fils !

Moony accourut immédiatement et dit à Harry :

« Essaie de renforcer ta concentration et de faire venir les personnes que tu veux protéger. »

Harry hocha la tête, referma les yeux et porta sa main sur son front. Hermione, qui se trouvait à proximité, poussa une exclamation de surprise. Le cercle de feu venait de s'élargir et l'avait traversée sans lui provoquer aucune brûlure. Elle était maintenant protégée et semblait ne pas s'en remettre. Alors que James croyait que Harry avait fini, Ron disparut et réapparut au centre de la protection.

« Wah ! J'ai transplané, Harry ! s'écria-t-il. »

Harry éclata de rire. Il avait réussi !

« Rappelle-toi ce que je t'ai dit en première année, lui dit Hermione en lui adressant un regard complice. »

Harry lui fit un sourire complice. Quelques minutes plus tard, les compliments étant passés, James s'interrogea. Il se sentait jaloux des amis de son fils. Il ne comprenait pas pourquoi ce n'était pas lui qui avait transplané à ses côtés. Lily semblait se poser la même question. Mais sa petite amie était plus apte que lui à la psychologie. Et elle devait avoir la réponse.

Discrètement, il lui demanda ce qu'elle avait compris. Elle lui répondit tout naturellement, sa voix pleine d'amertume :

« Nous sommes morts, pour lui, James. A quoi bon nous protéger ? »

James mit quelques secondes avant de comprendre que, pour changer, Lily avait raison.

« J'espère que dans les prochaines semaines, vous arriverez tous au même résultat, dit Moony. Vous en aurez besoin si jamais Voldemort attaque. »

James observa ses amis. Aucun n'avait frémit. Moony avait atteint son but premier. D'ailleurs, celui-ci sourit, satisfait. Et le cours prit fin, pour le plus grand soulagement de James qui s'endormait.

Le lendemain, James se réveilla de bonne heure, ayant un réveille-matin humain très efficace, nommé Remus Lupin. La Pleine Lune était passée une semaine auparavant et il avait refusé que ses amis lui tiennent compagnie, insistant pour préserver leur santé par le sommeil. Donc, Remus était plus qu'épuisé depuis le début de la semaine et ronflait à s'en perdre le souffle.

James se leva donc, l'esprit complètement embrouillé et les yeux toujours fermés. Il connaissait le chemin par coeur jusqu'à la salle de bains. Lorsqu'il s'y rendit, il ouvrit enfin les yeux et de mauvais souvenirs s'infiltrèrent dans son cerveau. James soupira et espéra que son fils n'aurait plus jamais d'écart psychologique tel que celui qu'il avait vécu quelques semaines plus tôt. Il souhaitait aussi que la partie de Quidditch qui devrait se jouer deux heures plus tard allait permettre de le divertir encore. Le divertissement... apparemment c'était tout ce dont il avait besoin et les Maraudeurs en usait abusivement pour maintenir Harry en forme et de bonne humeur.

Sa toilette étant terminée, il enfila sa tenue officielle de l'équipe de Gryffondor - qu'il portait avec fierté - et se dirigea vers la Grande Salle afin de feinter prendre un repas. Il ne fallait pas se mentir, il n'arriverait pas à avaler quoique ce soit.

Visiblement, Harry était dans le même état que lui, et malgré les protestations de Lily et Hermione, ils refusèrent tous deux toute nourriture à ingurgiter. Quant à Sirius et Ron, stressés bien évidemment, ils se goinfraient. Aux regards désabusés de leurs amis, ils se justifièrent entre deux bouchées :

« C'est notre façon de se vider la tête, expliqua Sirius. »

« Et de décompresser un maximum, ajouta Ron. »

Cela permit au 'Clan des Sept' de rire un bon coup. Finalement, cette méthode était efficace !

Harry se leva, le visage tellement blafard qu'on aurait cru qu'il avait vu un fantôme - ce qui n'était pas faux puisque Nick Quasi-Sans-Tête avait tenu à les encourager avant le match.

« L'équipe de Gryffondor, on y va ! appela-t-il. »

C'était l'annonce officielle de la promotion de Harry Potter en tant que capitaine. Bien entendu, beaucoup de rumeurs se propageait à travers l'école à propos de sa nomination, mais elle n'avait jamais été affirmée. Les trois autres maisons leur jetèrent un coup d'oeil, faisant apparaître une multitude de sentiments contradictoires selon les personnes. A la table des Serdaigle, Cho se leva et ordonna à son équipe de se rassembler. Autre annonce prévue.

James, l'estomac noué, se dirigea vers la sortie. Il avait joué beaucoup de parties, mais à chaque fois, il avait appris à connaître son adversaire. Cette fois-ci, malgré les explications et les descriptions des jumeaux Weasley, James ne se sentait pas assez au courant des techniques utilisées. Surtout que les Serdaigle avaient changé certains de leurs joueurs.

Réunis aux vestiaires, l'équipe attendait impatiemment le discours de leur nouveau meneur. Celui-ci ne se fit pas prier longtemps. Il tenta de faire bref :

« Je n'ai absolument pas pensé à ce que je dirais donc...contentez-vous de : Bonne chance et essayons de vaincre l'équipe adverse sans trop de fautes. Et puis, rappelez-vous des nouvelles stratégies apprises. Allons- y. »

Il y eut quelques applaudissements bien nourris et ils se dirigèrent vers les portes. James se tut, écoutant la conversation voisine. Harry se renseignait sur l'état d'âme de Ron.

« J'ai l'intestin qui se tord, avoua-t-il en rougissant. »

« Tu te rappelles de mon premier match ? demanda Harry. »

« Bien sûr ! Comment pourrais-je l'oublier ? s'écria Ron. Et c'est avec ça que tu veux me rassurer ? »

« Pourquoi ? Que s'est-il passé ? les interrogea Sirius. »

« Harry a avalé le Vif, lui répondit Ron en s'esclaffant. »

« Et vous avez gagné ? demanda James. »

« Oui, je l'ai recraché et l'arbitre a décidé que c'était comme si je l'avais attrapé, dit Harry. »

Harry et Ron se sourirent tandis que Sirius et James ne savaient pas s'ils devaient être inquiets ou rassurés. Et les portes s'ouvrirent.

« Et voilà l'équipe de Gryffondor ! criait le commentateur, un ami aux jumeaux, à ce qui semblait à James. En Poursuiveurs, à notre grand regret, il ne reste plus qu'une des magnifiques joueuses, Katie Bell ! Deux nouveaux joueurs les remplacent : Sirius Black, qui a joué quatre ans il y a vingt cinq ans, et James Potter, joueur prodige et véritable légende vivante. Les batteurs, cognards humains, j'ai nommé les jumeaux Fred et Georges Weasley. Le gardien, aussi doué que ses frères d'après les rumeurs, Ronald Weasley. Et enfin, le célèbre, le magnifique, le surdoué du Quidditch, le capitaine de l'équipe rouge et or : Harry Potter ! »

Les joueurs entraient sur le terrain à mesure qu'ils étaient nommés. Au nom d'Harry, des ovations résonnèrent dans les gradins, issus des Gryffondors et des Poufsouffles. James se sentit légèrement jaloux qu'il soit si populaire mais oublia vite ce sentiment lorsque Mme Bibine demanda aux capitaines de se serrer la main. Harry s'approcha de Cho Chang et hésita un moment. La jeune fille lui servit un sourire crispé, apparemment inhabituel selon les regards de tous les joueurs, adverses comme les coéquipiers, puis lui tendit la main. Harry la serra en regardant son balai. Puis, l'arbitre siffla et les joueurs s'envolèrent.

James avait attendu ce coup de sifflet avec impatience. Maintenant qu'il était dans les airs, il se sentait réellement dans son élément. C'était l'endroit où il était le mieux, mettant de côté les bras de Lily et son lit au château. Mais il n'eut pas le temps de réfléchir intensément. Après tout, il était poursuiveur et le souafle se lançait déjà de mains en mains. James reprit rapidement ses esprits et se lança à la poursuite de la grosse balle.



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Harry volait au dessus des autres. Même Cho restait plus bas, évitant sûrement le plus possible son regard. Mais, lorsque Harry s'aperçut que le Vif d'or était bien caché, il ne résista pas à une bonne conversation avec son adversaire direct. Il piqua légèrement pour se retrouver au niveau de la Serdaigle.

« Salut Cho, commença-t-il timidement. »

« Bonjour, Harry, répondit-elle toujours avec ce sourire forcé accroché aux lèvres. »

« Je peux te parler ? »

« Tu crois que c'est le bon moment ? demanda-t-elle en cherchant des yeux la petite balle agile. »

« Non, tu as raison, admit-il. »

Déçu, il remonta pour observer le jeu de son équipe. A son étonnement, la jeune fille le rejoignit.

« J'ai entendu parler d'une rumeur à ton propos, dit-elle. Il paraîtrait que tu as eu une crise et que... j'en étais la source. »

Harry commençait à comprendre. Il savait maintenant ce qui l'avait fait craqué ce fameux soir. Voir Sirius et Cho ensemble. Il l'avait vécu comme une trahison. Autant de la part de Sirius que celle de l'asiatique et envers Cedric comme Harry lui-même. Il allait trouver une excuse lorsque une douleur lui traversa le crâne. Sa cicatrice ! Elle recommençait à le brûler !

Inquiet, il tourna la tête vers la tribune des professeurs. Le directeur n'avait pas pu assister à ce match, devant rendre visite au ministre pour lui faire pleinement prendre conscience du danger croissant que représentait Voldemort. Désormais complètement paniqué, il se dirigea vers le professeur McGonagall qui surveillait Lee Jordan. Mais, en cours de route, un cognard le frappa à la jambe. Il voulut continuer son chemin mais Cho l'avait suivi et lui posait toutes sortes de questions à propos de ladite rumeur. La douleur se faisait de plus en plus forte, parallèlement à l'inquiétude de Harry.

Soudain, il s'aperçut que, au sol, des nouveaux venus s'activaient. Ses craintes étaient donc fondées : des mangemorts avaient réussi à pénétrer dans l'enceinte de l'école.

Avant qu'Harry ait pu dire quoique ce soit pour prévenir les professeurs, le mangemort en tête de la troupe leva sa baguette vers Harry et dit :

« Avada Kedavra ! »





Fin du chapitre !

Alors ? Quelles sont vos impressions ? Personnellement, je ne le trouve pas terrible, qu'est-ce que vous en pensez ?

Merci aux reviewers !

Leviosa : je t'ai répondu sur la com, mais si tu ne l'as pas lu, je le refais ici : merci beaucoup pour la farce mais il y a toujours moyen de trouver son supérieur. Et je t'assure que je ne suis pas la supérieure en matière de farces de tous les écrivains dont tu as lu les histoires ! Mais merci beaucoup !

Siria : je t'adore, ma puce ! Merci beaucoup pour tous tes messages sur la communauté d'Hermichocos. Et n'oublie pas de m'envoyer l'adresse de la tienne !

Malissandre : question drame, tu vas être servi, le prochain ne sera fait que de ça ! Merci beaucoup, autant pour mes nouvelles que pour cette fic ! D'ailleurs, je vais poster une 3e nouvelle aujourd'hui !

Luna : Merci encore Luna !

Mister-master : Eh bien, ça s'est de la review ! Mais, dis-moi, je croyais que tu étais français, ça m'a beaucoup étonné ! Tu sais d'où vient ce désintérêt pour la France ? Merci !

Bayram : Il y aura forcément des relations mais je ne te promets pas que ce sera pour tout de suite ! Merci beaucoup !

StarsAngel01 : Merci beaucoup beaucoup, Cat, ça me fait vraiment plaisir que tu continue à lire et apprécier ma fic. J'espère que j'aurais bientôt des nouvelles !

Linalyna : Merci beaucoup, tu me flattes ! je ne crois pas qu'elle fasse partie des meilleures, mais bon ! ca fait toujours plaisir de voir que des lecteurs le pensent. Ah oui, pour Malfoy, je dois dire que je n'étais pas tellement d'accord au début. Ça se résumait à ça : 'moui, bon, ça pourrait être une idée mais si je commence comme ça, tout le monde va vouloir que je parle plus d'intel ou intel personnage.' Alors, pour moi, c'était non. Mais tu m'avais parlé de Malfoy et je me suis dit qu'il fallait peut-être continuer son histoire dans ce chapitre, alors qu'il était prévu ailleurs. Mais comme je ne savais pas par quoi commencer, je me suis décidé à l'intégrer. Donc, j'en ai parlé un peu plus mais ne croyez pas que je vais faire ça à chaque fois ! (sinon, je ne m'en sortirais plus ! -_-)

Minerva : Merci !!!! C'est vraiment très gentil, j'apprécie !

Fleur : Merci à toi aussi (. Ouf ! ça commence à perdre de son sens tellement je l'ai dit ! Mais ça me fait tellement plaisir !

Sarah : Eh oui, il faut bien que Rogue se cache derrière son masque. Je le trouve bien plus intéressant lorsqu'on sait que ce n'est pas LE méchant de l'histoire. Merci !

Belag_angel : sache que je réponds toujours aux reviews ! c'est la moindre des choses ! sauf, évidemment pour erreur de ma part. C'est vrai que ça aurait pu être une idée, mais je n'y ai pas du tout pensé ! Mais si ça pouvait être ça en réalité, on en serait bien contente, non ? ;) Merci !

Bouboule26 : je ne t'en veux absolument pas d'avoir oublié. L'essentiel, c'est que tu as pensé à me faire part de tes compliments et j'apprécie ! Merci beaucoup !