Le dernier chapitre a été très mélo-dramatique. Celui-là l'est beaucoup moins. Certes, le début n'est pas très joyeux. Le reste est surtout descriptif. Ce n'est pas le meilleur de mes chapitres, et de loin ! Désolée pour ça mais il sert en quelque sorte de transition.

Ce nouveau chapitre est dédié à la sympathique cinglée que j'adore, j'ai nommé...StarsAngel01 !!!! Bisous à toi, ô revieweuse, et apprécie ce chapitre qui t'es dédié.

Résumé du dernier chapitre : Cho a été tuée par un mangemort lors du match de Quidditch Gryffondor/Serdaigle. Tout le dernier chapitre a été basé sur les réactions des différents membres du 'Clan des sept'. Ainsi, Sirius se renferme sur lui-même et décide de ne pas en parler, malgré les protestations de Remus et James, tandis que Harry trouve réconfort dans l'amour de ses parents par l'intermédiaire de la Preuve du Coeur (voir chapitre7). Finalement, il décide de s'en sortir et de reprendre les choses en main. Le directeur le convoque et lui annonce que les matchs de Quidditch sont annulés et qu'il devra s'entraîner tous les jours avec ou sans Moony et souvent avec Hermione, Ron et Malfoy parce que Voldemort va tenter de le tuer, une fois de plus.

Chapitre 21 : Reprise en main

Harry rejoignit ses amis dans la salle commune. Les Maraudeurs s'étaient réunis un moment tous ensemble. Ron et Hermione discutaient donc tout seuls.

« Salut, Harry, dit Hermione lorsqu'elle vit arriver son ami. Que te voulait Dumbledore ? »

« Il annule tous les matchs de Quidditch...commença-t-il. »

« Quoi ? Il ne peut pas faire ça ! S'exclama Ron. »

La plupart des Gryffondors se retourna. Les jumeaux Weasley s'approchèrent.

« Que se passe-t-il ? demanda Fred. »

« Dumbledore annule les matchs de Quidditch, annonça Ron. »

La réaction de ses frères aînés fut à peu près la même que celle de Ron. Ils se mirent à pester, maugréer et crier contre le directeur qui 'ne permet pas qu'on s'amuse'. De son côté, Harry n'en pensait pas moins mais il décida de ne pas le montrer et de passer aux choses sérieuses. Après tout, le Quidditch n'était qu'un divertissement.

Hermione grogna. Ce n'était pas son passe-temps favori et elle voulait elle aussi avoir une conversation plus importante.

« Il t'a convoqué uniquement pour ça ? demanda-t-elle. »

« Bien sûr que non, répliqua-t-il. Il m'a déclaré que Voldemort voulait une fois de plus me tuer et préparait quelque chose. Donc je vais devoir m'entraîner encore plus. Et il exige que vous aussi, étant donné que vous pourriez être en danger à cause de moi. »

« Ah oui ? s'intéressa tout à coup Ron. Nous allons devoir apprendre plus que nécessaire ? Tu entends ça, Hermione. Tu ne te sens pas soudain comme au paradis ? »

Hermione lui jeta un regard qui voulait clairement dire : 'Tais-toi, Ron, nous parlons de choses sérieuses'. Mais Ron éclata de rire, suivi de Harry qui se forçait un peu.

« Mais Moony ne va pas pouvoir suivre le rythme, objecta Hermione. »

« Non, il ne va pas augmenter le nombre de ses cours particuliers, nous devrons nous débrouiller tout seuls, répondit Harry. »

« Et les Maraudeurs ? demanda Ron. »

« Je suppose que Voldemort ne verrait aucun avantage à tuer mes parents une deuxième fois, rétorqua Harry. Dumbledore n'a donc pas fait allusion à d'autres entraînements les concernant. »

« Très bien, quand commençons-nous ? déclara Hermione. »

« Dès la semaine prochaine, suggéra Harry. »

« Je serais pour prendre de l'avance et commencer dès maintenant par la théorie, organisa la jeune fille de son air je-sais-tout-il-faut-me-suivre- et-ne-pas-me-contredire-je-vous-prie. »

Ron ronchonna et observa Harry d'un air désolé.

« En gros, c'est direction la bibliothèque, en ce dimanche soir ? récapitula Harry en étouffant un soupir. »

« Eh oui, mon cher, c'est ce à quoi tu dois t'attendre désormais, dit Ron d'un ton solennel. Tu aurais du attendre quelques jours pour lui en parler. On est bon pour une recherche approfondie jours et nuits. »

Harry sourit faiblement et le trio se rendit à la bibliothèque qui s'avéra vide ('Oh !Surprise !'). Mme Pince les regarda de travers mais les laissa s'approcher inexorablement de plus en plus de la Réserve.

« Conclusion : Les sorts de Défense sont très nombreux et il va falloir éplucher tous ces grimoires pendant des semaines, abrégea Ron. »

Harry leur avait épargné sa recherche personnelle concernant les sorts d'attaque. Il préférait ne pas avoir à leur cacher ça mais il redoutait leur réaction.

Discrètement, il s'éloigna des rayons concernant la Défense et atteignit les piles d'Attaque. Au moment où il attrapait un énorme bouquin poussiéreux intitulé 'comment faire souffrir un ennemi par de petits sorts pas trop compliqués', un rugissement explosa à travers la salle silencieuse.

Et une tête rousse apparût dans la colonne où Harry se trouvait, suivi d'un blondinet de leur âge.

« Ouch ! Cet imbécile m'a heurté alors que je cherchais un livre mortellement ennuyeux, dit Ron sous les protestations de la bibliothécaire. »

« Tu n'avais rien à faire dans ce rayon, Weasley, répliqua Malfoy. »

« Je te prie de m'excuser, noble seigneur, mais, que je sache, ce lieu n'est pas réservé aux Malfoy. D'ailleurs, qu'est-ce que tu faisais là ? Je croyais que tu avais des centaines de livres chez toi ? »

« Mes bagages ne me permettent pas d'emporter toute ma bibliothèque personnelle, Weasley, ce qui ne doit pas être ton cas. »

Harry posa sa main sur le bras de son meilleur ami, tentant de le calmer. Malfoy se tourna vers lui et ses yeux argent étincelèrent tandis que son sourire s'étirait en un rictus malsain.

« Tu veux que je te dédicace une photo, Malfoy ? proposa Harry avec le plus possible de nuance ironique dans sa voix. »

Malfoy ne répondit pas mais, Ron, surpris par son regard, observa Harry et écarquilla les yeux.

« Harry, que fais-tu dans ce rayon ? »

« C'est quoi le livre que tu as dans la main, Potter ? demanda à son tour le jeune Serpentard. »

Harry rougit et s'empressa de cacher le titre de l'ouvrage. Ron ne lui demanda pas d'explications mais Malfoy laissa échapper un soupir méprisant et s'en alla.

Ron ne cessait pas de fixer son ami. Ils se livraient à une conversation silencieuse, chacun comprenant les paroles de l'autre par l'expression des yeux. D'après ce que Harry avait décodé, Ron avait compris ce qu'il voulait apprendre. Et il ne semblait pas ravi de cette décision. Il n'était pas particulièrement heureux non plus de la dissimulation de ses actes à ses meilleurs amis. Harry essaya de lui faire parvenir qu'il était désolé, qu'il ne souhaitait pas les faire souffrir inutilement, mais Ron ne voulait pas l'assimiler.

« Pourquoi ? parvint-il à articuler finalement. »

« Pourquoi quoi ? demanda Harry, interloqué. »

« Pourquoi tu ne me dis plus rien ? Est-ce que je ne t'intéresse plus ? Est- ce que tu as décidé que les Maraudeurs étaient plus importants que moi ? »

Harry secoua la tête à mesure que les questions passaient. Son ami se faisait des idées ! A moins que ce soit Harry...

« Non, bien sûr que non, nia Harry. Ça n'a rien à voir, je t'assure. »

« Alors explique moi avec quoi ça a voir, renchérit Ron. »

Harry réfléchit. Il n'arrivait pas à trouver les mots exprimant les diverses raisons qui l'avaient poussé à réagir de la sorte.

« Tu as tellement changé, Harry. Tu n'es plus le même. Ça n'a pas eu l'air de t'affecter plus que ça, l'annulation des matchs. Pourtant, avant, le Quidditch était ce à quoi tu tenais le plus. »

« Plus maintenant ! »

« Tu essaie de t'en persuader mais ce n'est pas vrai, je le vois bien. Pour Cho, tu as strictement refusé de te confier... »

« Il n'y avait rien à confier, explosa Harry. »

« Bien sûr que si, Harry. Tu crois que nous n'avions pas remarqué, Hermione et moi, que tu n'agissais plus comme avant ? tu t'es renfermé. Je ne sais pas du tout ce que tu faisais tout seul dans le dortoir ou dans la salle de bains. Mais c'est ce qui t'a permis de nous oublier. »

« Je ne vous ai jamais oublié. Mais j'avais besoin d'être seul parfois. »

« Alors pourquoi ne pas nous l'avoir dit ? s'étonna Ron. »

« Parce qu'il y a des choses qu'on ne partage pas ! s'impatienta Harry. »

Ron parut blessé de la remarque.

« Peut-être dans ton cas. Moi, je ne t'ai jamais rien caché. Mais, après tout, tu fais comme bon il te semble. Tu es le Survivant, non ? »

C'était la phrase en trop. Harry craqua. Il en avait plus qu'assez de cette dispute sans but. Il tenta de se retirer du débat mais Ron l'en empêcha.

« Harry, je sais très bien que tu détestes l'entendre. Mais pendant un moment, tu as oublié les responsabilités qui vont avec ton titre. Ok, c'est compréhensible, tu as voulu les mettre de côté. C'était l'erreur à ne pas commettre. Tu sais que des gens comptent sur toi. Et en tant qu'amis, nous avons le devoir de t'aider à soutenir ce poids. Mais tu nous a interdit de le faire. »

Harry sourit légèrement. Ron était décidé à l'aider coûte que coûte, avec ou sans son accord. Ca n'était pas pour rien qu'il était son meilleur ami.

« Très bien, j'abandonne, fit Harry. Tu as raison. Par contre, je vais te répéter quelque chose qui ne te fera sûrement pas plaisir. »

Ron se mit sur ses défensives. Après une telle conversation, il n'avait pas envie de se faire reprocher autre chose.

« Hermione a trop d'influence sur toi. Tu parles presque aussi bien qu'elle. »

Ron éclata de rire.

« Ca, mon vieux, c'est à cause de ton absence, répliqua le rouquin. »

Ron le prit par les épaules et ils rejoignirent Hermione qui épluchait encore ses gros grimoires, concentrée dessus.

« Eh bien, vous en avez mis, du temps. J'ai cru deviné que Malfoy t'était tombé dessus, Ron, puisqu'il est passé en grognant. Mais, après ça, je n'ai rien entendu d'autre. »

« Ah oui ? demanda Harry, passablement étonné. »

« En plus, vous revenez sans livres, remarqua la jeune fille. »

« On n'a rien trouvé d'intéressant pas là-bas, répondit Ron, l'air de rien. »

« Si je ne me trompe pas, vous étiez dans le rayon de l'attaque. Qu'est-ce que vous faisiez là-bas ? insista-t-elle. Je croyais qu'on ne devait apprendre que de la défense. »

« Eh bien, j'ai décidé de me renseigner sur l'attaque, avoua Harry en saisissant la perche. Je me suis dit que si j'étais à nouveau en tête à tête avec la face de serpent, il faudrait aussi bien attaquer que se défendre. Comme on dit, l'attaque est la meilleure défense. »

« Tu as bien raison, Harry, sourit Hermione, ravie de savoir qu'il allait travailler encore plus. »

Ron fit un grand sourire à Hermione, que Harry ne comprit pas sur le moment. Mais lorsque son amie articula silencieusement 'insonorisation' à Ron, il devina.

Ainsi, Hermione avait assisté à leur petite dispute et avait lancé un charme autour d'eux pour éviter que Mme Pince ne les jette dehors. Hermione était donc au courant et ne faisait que jouer la comédie afin de le réconcilier avec elle aussi.

Harry secoua la tête, troublé par sa mise en oeuvre assez étrange.



**********



Les Maraudeurs s'étaient réunis dans le dortoir des filles, habituellement vide à cette heure-ci. Ils débattaient de leur futurs agissements.

« Lorsque nous avons préparé notre voyage dans le futur, nous avions décidé de le faire pour nous amuser, dit James. »

« Non, c'était pour profiter de la vie, corrigea Lily. »

« C'est la même chose, dit Sirius. »

« Pas tout à fait, tous les sentiments font partie de la vie, nuança Remus. »

« Moui, bon, grommela James. En tout cas, nous sommes entrain de déprimer et je ne supporte pas ça. Nous avons la chance unique de visiter notre avenir et nous n'en profitons même pas. »

« Là, je suis d'accord avec toi, dit Remus. Si nous sommes là, c'est tout de même pour s'amuser. Pas uniquement, mais en grande partie. »

« C'est bien pour ça qu'on doit changer de comportement, conclut James. »

« Et en même temps, entraîner le trio avec nous, ajouta Lily. Sinon, nous serons complètement décalés par rapport à eux. »

« Très bien, nous sommes donc d'accord, dit James. Sirius, qu'est-ce que tu en dis ? »

James dévisagea son meilleur ami qui ne semblait pas très en forme. Il fallait vraiment y remédier, James n'aimait pas le voir comme ça.

« Si tu continues comme ça, Sirius, tu ressembleras avant l'heure à Patmol, tenta de le faire réagir Remus. »

« C'est vrai, admit Sirius. Il faut que je me secoue. »

Sirius se transforma en un grand chien noir et secoua ses longs poils emmêlés. James, Remus et Lily explosèrent de rire. Sirius avait beau avoir de gros défauts, il n'en avait pas moins d'énormes qualités. Comme celle de l'humour et de la réaction rapide. En quelques secondes, il était requinqué et était souriant.

« Je suis d'accord avec vous, il est temps de briser le cycle monotone de la déprime. Dépravons-nous ! Soyons anarchistes et fiers de l'être ! Dévergondons les jeunes prudes ! »

(NDA : eh oui, qu'est-ce que vous voulez, ils étaient adolescents dans les années 70 !)

James tenait Lily dans ses bras, tellement morte de rire qu'elle n'arrivait pas à rester debout. Remus tapait son poing sur le sol et James s'étouffait à moitié. Et comme ils étaient tous liés par 'la maladie des amis' comme disait Remus, ils ressentaient trois fois plus l'hilarité.

Un petit raclement de gorge les fit péniblement revenir à la réalité. Une jeune fille rousse et pourvu de beaucoup de taches de rousseur se trouvait devant eux.

« Salut, dit Lily. Qu'est-ce que tu fais là ? »

« Ca serait plutôt à moi de vous poser la question, pouffa la jeune fille. »

« Qui est-elle ? glissa Sirius à l'oreille de Lily. »

« Ginny Weasley, enchantée, fit-elle avec une petite courbette. »

« Je me présente à mon tour, Sirius Black, chevalier servant des jeunes filles en détresse -ou non. En quoi puis-je vous aider ? »

« Si tu insistes à m'aider quelque part, ce ne serait pas de refus concernant le cours de Soins aux Créatures Magiques, mais en attendant, vous vous trouvez dans ma chambre, répliqua Ginny. »

« Oups...dit Sirius. Je suis gêné, jeune demoiselle. Je ne peux pas vous présenter ma grande aide dans ce cours. Remus est le seul expert. »

James donna une bourrade à son ami pour qu'il arrête son théâtre.

« Désolé, Ginny. Nous avions besoin de nous réunir et comme il n'y a jamais personne ici...s'excusa James. »

Ginny leva les yeux vers James et rougit instantanément.

« Tu n'es pas la soeur de Ron, par hasard ? demanda doucement Remus. »

« Si, s'empourpra encore plus la jeune rousse. Et vous êtes les parents et le parrain d'Harry et le professeur Lupin. »

« En effet, acquiesça Lily. Nous sommes vraiment désolés d'avoir squatté ta chambre, on va y aller maintenant. »

Ils s'approchèrent de la porte mais Ginny les retint.

« Attendez. J'ai entendu ce que vous avez dit tout à l'heure et je vous approuve. »

« A quel sujet ? demanda Remus. »

« Il faut que vous remontiez le moral à Harry. Je sais ce qui le tracasse et il ne doit pas perdre courage. Alors s'il vous plaît, amusez-vous et faîtes en sorte qu'il soit Harry. »

Les Maraudeurs hochèrent la tête, stupéfait de la sagesse dont elle faisait preuve, et fermèrent la porte derrière eux.

« Elle me plaît, cette petite, dit Remus. »

« Elle est très gentille, certifia Lily. »

« Et elle a l'air plus impliquée dans la vie de Harry, Ron et Hermione que ce qui paraît, ajouta James. »

« En attendant, elle ne semble pas avoir beaucoup d'amis, fit remarquer Sirius. Pourtant, je me suis bien amusé à ce petit jeu. »

Sirius sourit à ses amis et ils rejoignirent le trio qui était resté dans la salle commune pendant tout ce temps.



*******

« Alors, quoi de neuf, les amis ? s'exclama Sirius qui, décidément, avait retrouvé toute sa joie en un rien de temps, ce qui laissait toujours Lily perplexe. »

Hermione, Ron et Harry se retournèrent et leurs visages se fendirent en de grands et beaux sourires.

« Les matchs de Quidditch sont annulés, répondit Ron. »

« Et il va falloir qu'on travaille plus à cause de la menace de Voldemort, ajouta Harry. »

« C'est pas vrai ! s'écria Sirius. Et comment vous voulez qu'on profite de la vie si on n'a plus ni le Quidditch ni du temps libre ? »

« On trouvera un moyen, assura Lily. »

« Il faudra bien, de toutes les façons, répliqua Remus. »

« Pourquoi ? demanda Hermione, curieuse. »

« Parce qu'on a décidé de nous reprendre en main. Finies les déprimes, en avant la joie ! répondit James, fier de lui. »

Lily sourit et embrassa James. Elle adorait quand il se comportait comme ça.

« On avait décidé de faire la même chose, dit Hermione, le sourire aux lèvres et les yeux pétillants. »

« Ah oui ? sembla s'étonner Harry. »

« Oui ! éclatons-nous ! cria Ron, ce qui lui valut quelques regards amusés de la part des autres Gryffondors. »

Le clan des sept se regarda un instant et éclata de rire en choeur. C'était une très bonne initiative. Il fallait prendre la vie au sérieux, certes, surtout avec la situation actuelle, mais il fallait aussi apprendre à profiter d'elle et à s'amuser le plus possible.

« Alors, les Maraudeurs, vous les experts en farces, vous pourriez peut- être nous proposer une première résolution ? demanda Harry. »



*********

Les semaines suivantes se passèrent sans anicroches, dans la bonne humeur et le sérieux. Faisons ensemble un zoom sur la première semaine et étudions.

Le lundi, le premier cours de la journée s'avéra être très intéressant et infiniment plus drôle que ces derniers mois. En effet, Hagrid leur faisait étudier les réactions des bébés hippogriffes. Ces petites bêtes étaient encore plus orgueilleuse que les adultes mais elles avaient la faculté de s'exprimer, don qu'elles perdaient en grandissant. Autre différence fondamentale : ils n'avaient pas encore la force de se défendre et ne pouvaient le faire que par les insultes. Qui aurait cru que ces créatures étaient grossières étant petites ?

« Tu as vu ton poil ? Il est très sale ! dit Lily. »

« Et toi, tu t'es regardé dans l'eau ? Espèce d'humaine ! répliqua le mini- hippogriffe, vexé. »

Le nouveau-né que Lily et Hermione avaient choisi adorait les insulter d'humain, ce qui ne les offensait absolument pas. Au contraire, elles avaient des crises de rire à chaque fois et cela contribuait au mécontentement croissant du petit être.

De leur côté, Remus, Ron et Sirius avaient pris un petit hippogriffe encore dépourvu de griffes - tant mieux pour eux - et aux plumes brunes. Sirius s'amusait à le provoquer.

« Tu trouves que c'est normal pour un animal d'avoir des pattes dépareillées ? »

« Bien sûr, sale petit humain ordinaire. C'est ce qui fait ma beauté. »

« Tu plaisantes ? Je suis sûr que tu as des problèmes pour atterrir ! renchérit Sirius. »

« Absolument pas ! Mes pattes permettent un meilleur décollage et un atterrissage freiné. Par contre, toi, tu dois avoir des problèmes pour t'envoler, ajouta le petit hippogriffe hautain en fixant le dos de Sirius. »

Sirius, Remus et Ron éclatèrent de rire. Ron tenta lui aussi l'expérience.

« Dis-moi, tu permets que je touche tes plumes ? Elles ne me semblent pas très douces. »

Sachant pertinemment que les bébés hippogriffes ne supportaient pas être caressés, Ron essayait de le laisser faire.

« Pas touche ! rétorqua le bébé. Je te certifie que mes plumes sont plus douces que n'importe lesquelles des tiennes. »

« Tant que je ne le toucherai pas par moi-même, je penserai que tu es un menteur, continua Ron, un sourire aux lèvres. »

« Je ne suis pas un menteur ! démentit la petite créature, ces yeux se faisant féroces. »

« Alors prouve-le ! dit Remus. »

« Très bien, je te permets de toucher une de mes plumes, accepta à contrecoeur la bête.»

Ron sourit encore plus et approcha sa main du plumage de l'objet de son étude. Mais lorsqu'il allait frôler une des plumes caramel, la petite teigne explosa en insultes les plus farfelues les unes que les autres :

« Sang de vampire ! Morve de Troll ! Escaladeur d'elfes ! Traître à pantoufles en peau de dragon ! Main de détraqueur ! »

Et ainsi de suite pendant cinq bonnes minutes. Ron, Sirius et Remus n'arrivaient même plus à respirer convenablement tellement ils riaient.

Du côté de Harry et James, qui avaient décidé de se mettre ensemble, les choses différaient avec la femelle hippogriffe que Hagrid leur avait conseillé. Il l'avait nommé Luna parce qu'elle avait le pelage (poil et plumes confondues) d'un blanc laiteux qui s'illuminait presque lorsqu'on lui faisait des compliments. Cela avait effrayé Remus qui s'était placé le plus loin possible d'eux.

C'était aussi pour cette raison que Harry et James avaient décidé de la complimenter plutôt que de l'insulter, tellement elle devenait belle.

« Tu as un pelage magnifique, Luna, dit James, en toute sincérité. »

« Je sais, répondit Luna d'un air suffisant. Mon pelage est toute ma fierté. »

Sa peau se mit à briller. Harry était persuadé qu'en pleine nuit, elle pourrait éclairer toute une partie du parc.

« Tes yeux reflètent ta beauté, chérie, essaya Harry, en se souvenant d'un vieux film qu'il avait vu. »

A leur surprise, le pelage de Luna s'empourpra légèrement, ce qui produit une lumière un peu rose.

« Tu as vu ça, Harry ? s'exclama James. Elle a la couleur de l'Aube. »

Luna redressa sa tête d'oiseau, fière. Lily, attirée par leurs paroles, s'approcha.

« James, si tu me servais toutes ces paroles lyriques, tout irait pour le mieux dans notre couple, fit-elle remarquer. Malheureusement, je crois que tu me trompes avec un bébé hippogriffe. »

Harry éclata de rire. Ses futurs parents, heureux de l'entendre à nouveau joyeux, se laissèrent aller eux aussi au rire.

Le deuxième cours de la journée était celui des Potions. Les maraudeurs et le trio infernal, communément appelés depuis quelques mois le clan des sept, s'y rendirent dans la bonne humeur, en traînant les pieds néanmoins. Le professeur Rogue les accueillit avec un horrible rictus qui représentait toute son aversion, et, bien entendu, avec des points en moins pour la maison des lions.

La leçon s'avéra être moins amusante à réaliser que la précédente cependant ils y prirent rapidement goût. Rogue leur avait demandé de préparer une potion de démêlage. Jusque là, rien d'intéressant. Mais lorsque Remus fit remarquer l'appartenance à une famille spéciale de la mixture, le petit groupe se réjouit.

« Vous vous êtes aperçu que si on remplace deux pattes d'araignées par trois, la potion ne porte plus le même nom ? demanda Remus avec un sourire malin. »

« Non, comment s'appelle-t-elle dans ces cas-là ? se renseigna Sirius, qui n'excellait pas en Potions. »

« La potion de répugnance, répondit Lily et Hermione, la même étincelle dans les yeux. »

Harry sourit. Sa mère et sa meilleure amie se ressemblaient beaucoup. De plus, il avait compris où Remus voulait en venir. Manifestement, James et Sirius aussi, ainsi que Ron qui jeta un regard complice à son meilleur ami.

« Très bien. Qui va se tromper dans les proportions ? demanda James. »

« Moi, je suis l'élève le moins doué parmi nous dans cette matière, se dévoua Sirius. »

« Et qui renversera malencontreusement le chaudron ? demanda Remus. »

Harry observa la situation. Il voulait obtenir ce rôle. De plus, il était le mieux placé et la punition tombera forcément sur lui. Alors autant y participer activement.

« Je peux ? demanda-t-il. Je suis devant vous, c'est un endroit-clé. »

C'est ainsi qu'un plan improvisé se mit en place rapidement, et sous le gros nez du professeur aux cheveux gras.

Remus, Ron et Harry, installés ensemble pour ce cours, se sourirent mutuellement lorsque James se racla la gorge, signe que la potion était prête. Harry fronça alors les sourcils, chercha une partie de ses fournitures dans son sac et grogna fortement.

« Ron ? Ce n'est pas toi qui m'as pris ma bile de tatou ? »

« Non, c'était à ton tour de l'apporter, répondit le rouquin, visiblement étonné. »

« Remus ? tu en as un flacon ? demanda à nouveau Harry. »

« Non, je comptais sur toi, répliqua Remus, agacé et très bon acteur. »

« Potter junior, dépêchez-vous de trouver vos fournitures et baissez d'un ton ou je me verrais dans l'obligation de retirer des points à votre magnifique maison, aboya Rogue. »

« Oui, professeur, je cherche. Mais je crois que je ne l'ai pas apporté. Tant pis, je vais en demander à Sirius. »

Harry racla sa chaise sur le plancher et se retourna. Malheureusement, son bras heurta l'anse du chaudron de ses futurs père et parrain. Et le contenu se renversa.

Harry, désolé, s'enquit à rattraper sa bêtise, mais ne put qu'aggraver la situation lorsqu'il glissa sur le reste de la potion, entraînant le liquide à se déverser sur un petit groupe de Serpentard.

« Potter ! rugit Rogue. Qu'avez-vous encore fait ? »

« Rien du tout, professeur ! se défendit Harry. »

« Heureusement que cette potion n'a pas d'effets secondaires, dit le Maître des Potions. Vous n'aurez que les cheveux et tout ce qui pourrait se nouer parfaitement démêlés, rassura-t-il les quelques serpentards. »

Harry eut un sourire satisfait très discret. Il avait tenté de n'atteindre que ceux qu'il ne pouvait pas supporter. Et il avait réussi. Malfoy n'avait été touché qu'en partie, ce que Harry souhaitait, et Pansy Parkinson et les deux gorilles de Malfoy étaient trempés.

Les effets secondaires de la potion de répugnance étaient pourtant bien présents. D'ailleurs, ils commençaient à agir sur le corps des victimes.

Tous les membres du clan des sept sortirent à la fin de l'heure écroulés de rire en observant Crabbe et sa tête de troll, Goyle et ses cheveux de harpie et Pansy et son nez... de Rogue !! En revanche, Draco Malfoy n'avait que ses yeux qui avaient viré au rouge. Aussitôt que Harry s'en était aperçu, il s'en était voulu. Après tout, il était entrain de démontrer qu'il changeait radicalement de camps, et les Gryffondors l'humiliaient publiquement.

« Tu as vu les yeux du fils de Lucius Malfoy ? disait Sirius. »

« Horribles ! répondit James, versant des larmes de rire. Et ça lui va si bien ! »

« Tu crois que ça existe, des yeux aussi laids ? participa Lily, elle aussi en pleurs. »

Harry baissa la tête, envahis de mauvais souvenirs qui avaient tous un thème commun. Et où des yeux carmins étincelants apparaissaient. Il s'abstint de tout commentaire mais ne put se retenir lorsqu'on lui adressa un reproche.

« Tu aurais pu lui en verser un peu plus, quand même, lui dit Sirius, à cet arrogant serpentard. On connaît son père, c'est un type ignoble. »

« Draco n'est pas Lucius, ne put s'empêcher de répliquer Harry d'un ton froid. »

Ron et Hermione échangèrent un coup d'oeil. Eux savaient pourquoi il avait réagi de la sorte. Ils avaient vu son rêve concernant l'assassinat de la mère de Draco aussi. Mais les Maraudeurs n'en avaient pas été informés et s'interrogeaient du regard.

« Et vous avez trouvé comment la tête de Troll du gros balourd ? lança Ron pour faire diversion. »

« Atroce ! réagit instantanément Lily. »

Après le déjeuner toujours gai, ils se dirigèrent avec entrain vers la salle de Défense Contre les Forces du Mal.

« Bonjour à tous ! les accueillit joyeusement Arthur Weasley. Comment allez- vous aujourd'hui ? »

Il regarda tous ses élèves et s'attarda légèrement sur Harry, une petite lueur inquiète brillant dans ses yeux bruns, comme lui fit remarquer aimablement Sirius. Harry lui répondit d'un ton sans réplique qu'il allait parfaitement bien.

« Très bien, tout va pour le mieux, alors. Aujourd'hui, après une courte révision de vos partroni, nous allons enfin passer à autre chose ! Mais je vous en parlerais plus tard. Pour l'instant, testons ensemble vos progrès. »

Cette fois-ci, trois détraqueurs avaient été apportés. James se demandait vraiment comment Arthur pouvait s'en procurer. Ils passèrent donc chacun devant eux. James sentait déjà les horribles souvenirs affluer en lui. Lorsque son père avait subi l'endoloris devant sa famille, lorsqu'il s'était fait attaqué par une harpie dans la forêt interdite, et ainsi de suite. Il dut donc faire appel à ses meilleurs souvenirs dont la merveille sensation qu'il avait eu en chevauchant l'extraordinaire licorne, son premier vol, son premier baiser avec Lily... Et il parvint à repousser les trois créatures répugnantes sans difficulté, ainsi que tous les élèves de sa classe.

« Je suis vraiment fier de vous, leur dit Arthur qui arborait un grand sourire. Maintenant, si vous êtes pris au piège au milieu d'une armée de détraqueurs, vous pourrez vous en sortir aisément. Ou au moins les repousser assez pour vous enfuir ou attendre une aide extérieure. »

James vérifia, par un regard échangé avec Sirius, si il plaisantait ou non. Mais visiblement, puisque personne n'avait esquissé le moindre sourire, il était tout à fait sérieux. Arthur était d'ailleurs bien plus sérieux que lorsqu'ils s'étaient connus dans les 70's.

« Maintenant, poursuivit le professeur, nous allons passer à l'apprentissage des sorts défensifs. Je sais que certains d'entre vous ont un enseignement poussé avec l'ancien professeur Lupin. Mais je me suis concerté avec lui et nous n'allons vous montrer les mêmes sortilèges. Donc nous allons nous concentrer sur comment contrer les sortilèges... non, pas impardonnables, j'ai cru comprendre que vous aviez déjà eu des cours là- dessus l'an dernier. »

James, Sirius, Remus et Lily jetèrent un coup d'oeil au trio. Ron se pencha vers eux et leur expliqua d'un murmure :

« Celui qui s'est fait passé pour Maugrey Fol-eil - l'ancien Auror - nous a montré tous les sortilèges impardonnables et nous a appris à contrer l'Impérium.

« Ron, s'il te plaît, dit son père pour le ramener à l'ordre. Je disais que nous allons étudier les sorts qui contrent les sortilèges blessants. En gros, ce sera jusqu'à nouvel ordre un cours de duel. »

Ce fut avec beaucoup de sérieux, encore, que les élèves se basèrent, pour ce premier cours de duel, sur la théorie. Hermione et Lily, ravies, encouragèrent leurs amis qui grognèrent un peu au début.

« Je vous assure que c'est très utile, insistait Hermione. Regarde ce sort, par exemple. Si tu ne sais pas à quoi il sert et dans quel cas tu ne pourras jamais l'utiliser. »

Ron grommela.

« Je déteste la théorie ! s'exclama-t-il ! pourquoi ne pouvons-nous pas passer directement à la pratique ? »

« Ron, voyons, dit Arthur d'une voix apaisante. Ecoute Hermione de temps en temps. Elle a tout à fait raison. La théorie est irremplaçable et indispensable. On doit forcément y passer avant de passer à la pratique. Nous allons y consacrer encore quelques cours, tu ferais donc mieux de t'y mettre maintenant. »

Ron soupira, suivi de James. Sirius et Remus étaient eux aussi convaincus que la théorie devait être apprise intensément pour mieux pouvoir combattre. Mais ils n'en raffolaient pas. Harry, quant à lui, obéissait sans broncher, ce qui étonna franchement James. Et il ne se priva pas de lui en faire part.

« Pourquoi tu ne donnes pas ton avis ? Tu as l'air indifférent à telle ou telle méthode de travail. »

« J'ai confiance en Mr Weasley, répondit Harry en toute sincérité. S'il exige l'apprentissage des descriptions, et de tout ce fatras, c'est qu'il a un but. Il a bien réussi à vous faire fabriquer des patroni en un rien de temps. »

« Et pour les autres matières ? insista James. »

« Nous avons des professeurs compétents dans l'ensemble, non ? demanda Harry. »

James hocha la tête mais n'était pas satisfait par la réponse. Il était persuadé que son fils avait une autre raison. Après quelques minutes de silence où chacun furetait dans son livre, Harry fronça les sourcils et se retourna vers son père.

« Très bien, tu as gagné, dit-il dans un soupir. »

« De quoi tu parles ? demanda James, parfaitement conscient du sujet. »

« Je n'arrive pas à te mentir, avoua Harry. Et apparemment toi non plus. Tu n'es pas convaincant. J'obéis aux professeurs parce que je suis certain que c'est la seule façon de progresser rapidement sans attirer les ennuis. Et aussi parce que je dois un peu me faire oublier. J'évite de me rebeller ces temps-ci. »

James sourit à Harry et ils se remirent ensemble sur la Théorie vénérée par les jeunes filles.

En Divination, et en Arithmancie, les élèves se contentèrent d'inventer les prédictions dans la tour enfumée et de travailler sérieusement avec le professeur Vector.

Finalement, la soirée du lundi comporta une autre évolution : celle de leur Ame de Feu. En effet, pour la première fois, tous réussirent à en créer, d'intensité variante, évidemment. Harry et Sirius y arrivaient depuis quelques temps et travaillaient à la progression. Ainsi, ils arrivaient désormais à protéger chacun quatre personnes. Quant à Lily, Hermione et Ron, ils parvinrent à faire transplaner deux proches et faire glisser un autre. Et James et Remus pouvaient désormais faire transplaner trois personnes à leurs côtés.

Donc, cette journée avait été symbole de changement ! Et leurs professeurs (hormis Rogue) étaient très fiers de leurs progrès.

Le reste de la semaine ne fut pas moins intéressant. Les cours variaient d'intérêt mais chacun faisait de son mieux pour apprendre au plus vite. De leur côté, Harry, Ron et Hermione se voyaient tous les soirs à la bibliothèque pour la fameuse Théorie. Les Maraudeurs ne savaient pas ce que le trio y faisait mais avaient décidé de ne pas s'en mêler.

Toutes les semaines suivantes furent quasi-identiques et bientôt, l'hiver arriva.



Fin du chapitre !

Ah ! Je ne l'aime pas vraiment, ce chapitre. Aucune action, aucun intérêt ! Si, il en avait tout de même un : celui de faire la transition entre ZE drame et la période féerique de Noël !!! Vous savez tout ! Je vous fais de gros bisous et on se voit au prochain chapitre qui sera sûrement plus long à venir que celui-là, je suis désolée. Laissez-moi des reviews, j'adore ça ! quoique, avec une intrigue aussi minable, je ne vois pas ce que vous pourriez en dire. Ok, ça vous énerve quand je dis ça. J'arrête !

Remerciements aux charmants reviewers :

Crystale_arra : salut toi qui a pratiquement le même pseudo que moi ! Alors, tu l'a trouvé ce chapitre 20 ? Comment l'as-tu trouvé ?

Emrah Potter : Ca me fait super plaisir ! C'est chouette quand ce qu'on fait plaît aux lecteurs ! Merci beaucoup Emrah !

Luffynette : ah, oui, c'était le but de ce chapitre, l'émotion. Tout est centré autour de ça, tu remarqueras. Et pour Harry, eh bien, on ne peut pas dire qu'il soit réellement guéri mais il va quand même mieux, non ? Merci !

Ccilia : De rien, je ne disais que la vérité. Merci beaucoup !

Fleur : Merci, Fleur. Ton enthousiasme me touche ! Et non, Harry ne devient absolument pas fou, il est accablé par ce qui lui arrive. Il fait une dépression en quelque sorte. Qui réagirait autrement ?

Marika Jedusor : Merci ! Pour Ron, eh bien, j'estime qu'après toutes ces épreuves, il s'est assagi, mais tu as raison, il l'est peut-être un peu trop. Je veillerai à réparer ça !

Hermichocos : vraiment, vraiment, vraiment ? Avec tous ces vraiment, tu dois vraiment aimer ! ( ça t'a vraiment plu l'histoire de Harry qui se shoote au pendentif ? Le concept semble un peu décalé mais j'ai trouvé que ça s'intégrait bien dans l'histoire, non ? Et puis, McGonagall...ah oui... j'ai voulu lui donner un rôle plus important parce que je n'en parlais presque plus. Moi non plus, je n'aime pas Cho, alors, je ne me suis pas privé de la faire mourir. Non, sérieusement, ça fait partie de la fic mais il faut bien que je me débarrasse de ceux que je n'aime pas (du genre Pettigrow). Pour ta question concernant d'autres éventuelles crises d'Harry, je préfère ne pas te répondre. Mais il a décidé de se reprendre en main, donc... Les prochains chapitres seront moins dramatiques que le 20, c'est sûr. Mais ça reviendra... a part ça, pour les aventures sentimentales, encore une fois, je ne te répondrais pas. Mais il a 15 ans, tout de même, à cet âge- là, on a des béguins même si on est le Survivant... merci beaucoup, Joe ! je t'adore aussi ! Oh, dernière chose : Harry est à MOI ! ! ! !

Winky : ah, je suis d'accord avec toi. Cette Cho, je ne la sens pas trop. D'ailleurs, si tu as lu mon autre fic 'Harry Potter et l'héritage' tu t'en es déjà aperçue. Pour Draco, eh bien, on verra bien comment l'histoire évoluera. Je ne sais pas tout ce que je vais écrire ! Bisous et merci beaucoup !

Mymye-Potter : c'est que ta review m'avait tellement fait plaisir ! et puis, pour tes histoires, je suis certaine en avoir déjà lu mais je ne me rappelle plus. Dès que j'aurais plus de forfait, j'irais faire un tour sur ton profil. Lorsque j'ai lu tes fics, je devais être dans ma période 'les reviews, ça fait perdre du temps et ça sert à rien'. J'en suis sortie depuis, je te rassure. A part ça, je t'assure que je ne tomberais pas trop dans l'eau de rose. Je fais tout pour en tout cas. Merci beaucoup, bizz. A propos, moi, c'est Ines, enchantée. Et toi ?

Bouboule26 : c'est vrai ? C'est vraiment ton histoire préférée ? merci beaucoup, tu me flattes, comme d'habitude !

StarsAngel01 : coucou toi ! quoi ? qu'est-ce que j'apprends ? Toi, plus folle qu'avant ? Non ? ( ça ne me dérange absolument pas de partager un asile avec toi, plus on est de fous, plus on rit ! pour la fic, je sais que je suis dure avec Harry mais j'essaie de rester réaliste. Faut bien qu'il passe par là pour mûrir, mon pitit Harry à moi. Je t'adore ! bisous et merci !

Juliepotter : Merci merci merci !!!! Si tu aimes l'humour autant que le drame, c'est sûr que tu devrais aimer ça. Et tu l'aimes !

Casey : ça me fait trop plaisir ! Et puis, c'est quoi ce dernier mot ? J'hallucine, on me remercie de publier des chapitres ! Mais c'est pas du tout à toi de me remercier, Casey, c'est à moi ! D'ailleurs, je le fais : MERCI !!

Sophie Black : Hey, Sophie ! merci beaucoup pour ton compliment. Pour le problème des années, on me l'a déjà fait remarqué. Je me suis basé sur les dates de sortie en France, si je me souviens bien. Donc, bien entendu, c'est décalé. Mais c'est trop tard pour y remédier ! On fera avec, non ? Bisous. Ah, au fait, où est passée ta rubrique Slash sur ton site ? je te l'avais demandé mais tu ne m'as pas répondu.

Luna : tant mieux si tu ne m'en veux pas, parce que j'aurais pété un plomb si ça avait été le cas ! Alors, tu as adoré le chapitre 20, c'est vrai ? ça aussi ça me fait plaisir ! Merci ! A propos, j'ai décidé de prendre ton pseudo pour la petite hippogriffe, ça ne te dérange pas ? Si oui, eh bien, j'en trouverais un autre. Mais je trouvais que ça allait bien.



Merci à tous, je vous adore ! Bisous et au prochain chapitre !