Le voilà enfin ! Après avoir supporté vos menaces télépathiques, vos insultes pensées tellement fortes qu'elles sont parvenues jusqu'à moi, j'ai décidé de vous faire une fleur et d'écrire enfin le fameux chapitre tant attendu du Bal !!! Au cas où vous n'auriez pas remarqué, j'adore me faire des films. A propos, ne vous inquiétez pas, j'ai des excuses en béton pour le retard de mon chapitre : j'ai eu beaucoup de travail, les vacances étaient finies, j'ai eu un BAC blanc à préparer (pour les canadiens : c'est le diplôme en fin de lycée, qu'on passe à 18 ans. Là, c'est une épreuve préparatoire de 4h). et puis, je me suis fait vaccinée et j'ai été très mal après ça, donc j'ai eu du mal à écrire. Et la plus importante de toute : il était très dur à écrire !

Cette fois-ci, le chapitre est dédié à... Winky et Sarah ! Bravo gagnantes de la semaine ! Ce sont des fans de Harry/Ginny tout comme moi, alors je pouvais pas faire autrement.

Résumé du chapitre précédent : tout le monde est omnibulé par le bal. Chacun le prépare, par les habits ou les cavaliers. Ainsi, Harry se décide à inviter Ginny, James et Lily y vont évidemment ensemble, Remus avec Hannah Abbot, de Poufsouffle, Sirius avec Lisa Turpin, une Serdaigle de 6e, et Draco Malfoy avec Susan Bones, la copine d'Hannah.

Chapitre 24 : le Bal

James et Lily, main dans la main, s'avancèrent parmi les élèves. Des compliments concernant leur tenue ou leur couple fusaient de toutes parts. Moony leur avait dit un jour qu'ils avaient été, étant adultes, très populaires et connus du monde sorcier. De plus, posséder un fils qui avait détruit Voldemort et mourir en héros devait avoir fait accroître leur côte. Bref, heureux d'être ensemble, d'être aimé et d'aimer, Lily et James supposaient qu'ils allaient passer une bonne soirée.

Remus avait retrouvé sa cavalière devant la Grande Salle, ainsi que Sirius. Toutes deux étaient déjà mignonnes au départ mais semblaient avoir dépensé beaucoup d'énergie pour s'embellir davantage (comme la plupart des jeunes filles). Remus, débordant de joie, entraîna son amie vers Lily et James.

« Je vous présente Hannah Abbot, dit-il avec un enthousiasme peu courant chez lui. Elle est en Poufsouffle, en cinquième année. On a le cours de Botanique en commun. »

Lily avait déjà fait la connaissance de la jeune fille mais James ne s'en rappelait manifestement pas. Il fallait dire que Hannah était très timide et préférait passer inaperçue. Elle y réussissait parfaitement bien.

Mais, en ce soir de fête, il était impossible de l'ignorer. Hannah ressemblait à un ange avec ses cheveux d'un blond si pale qu'ils donnaient une impression d'éblouissement. De plus, elle portait une robe vaporeuse aussi blanche que la neige qui tombait au même moment. Si on lui ajoutait des ailes et une auréole, Lily était persuadée qu'elle représenterait le parfait cliché d'un messager des dieux. Son visage enfantin s'éclaira lorsqu'elle sourit aux futurs époux Potter.

S'en suivit la venue de Sirius, tout à fait à l'aise. Il était accompagné de la fameuse Lisa Turpin, belle Serdaigle toujours vêtue de noir. Ce soir- là ne faisait pas exception à la règle puisqu'elle avait troqué son uniforme noir contre une robe décolletée et fendue du bas jusqu'à la cuisse droite NOIRE. Elle semblait aussi relaxée que son compagnon, comme si elle était habituée à ce genre de soirée - et de cavalier. Pourtant, Sirius avait tout fait pour l'impressionner, achetant une robe assortie à ses yeux bleu nuit, coiffant ses cheveux noirs à la perfection et faisant étinceler ses dents toutes blanches et impeccablement rangées.

James et Lily s'installèrent ensuite à une table et attendirent patiemment le discours du directeur.

**********

Le bref malaise de Harry avait disparut lorsqu'il était entré dans la salle. Harry et Ginny s'étaient assis à proximité de Ron et Hermione. Ginny avait supplié son compagnon de ne pas trop les approcher, redoutant les remarques protectrices de son frère. Mais il n'y avait rien à craindre : il était trop occupé à faire les yeux doux à sa 'Mione. Dumbledore se leva et le silence se fit instantanément. Tous les regards se fixèrent sur lui, y compris ceux des fées d'argent.

« Bonsoir et bienvenue à tous à ce Bal de Noël , déclara-t-il, ses yeux pétillants se posant sur chacun. Je vous ai réservé une multitude de surprises, leur importance variant considérablement. La première étant que j'ai accepté de recevoir les familles de vos professeurs. Les autres viendront en temps voulus. »

Harry regarda avec des yeux ronds la table des professeurs. A cause de l'excitation qui régnait dans la pièce, il n'avait pas remarqué la présence d'inconnus. Il scruta avec curiosité les visages des nouveaux arrivants. La plupart lui étaient méconnus. McGonagall parlait avec entrain à un grand homme aux cheveux courts complètement blancs et aux yeux d'un bleu transparent où dansait une lueur de folie. Harry voyait mal McGonagall mariée à ce genre de personne. Il semblait bien trop indiscipliné pour une adepte de l'ordre telle qu'elle.

A sa droite, Rogue, d'humeur maussade, n'était accompagné de personne et lançait des éclairs de ses yeux sombres à quiconque oserait s'interroger à ce propos.

Le professeur Flitwick, lui, bavardait joyeusement avec une femme aussi minuscule que lui qui donnait le sein à un micro-bébé tout frippé.

A leurs côtés, formant un énorme contraste, se trouvaient Hagrid et Olympe Maxime, la directrice de BeauxBatons. Harry se demanda un instant comment elle pouvait laisser son école pour une fête, et, d'un tout autre sujet, si la demie-Vélane Fleur Delacour allait bien. Plongé dans ses pensées, comme d'ordinaire, il n'aperçut pas que Dumbledore avait fini son discours et que quelqu'un se dirigeait vers lui.

« Maman ! s'écria la voix surprise et étonnement douce de Ginny. »

« Bonjour, chérie, dit Mrs Weasley. Ton père m'a demandé de passer cette soirée avec lui. Tu passes un bon moment ? Avec qui es-tu ? Tu ne me l'as pas dit dans ta dernière lettre. »

Harry se retourna, rouge d'embarras.

« Harry, mon chéri ! C'est toi qui accompagnes ma petite Ginny ? Comme c'est gentil à toi d'avoir accepté ! »

Le teint de Ginny avait viré au cramoisi, ne dépareillant absolument pas avec son compagnon et ses cheveux. Harry, plus que gêné, bredouilla :

« Bonjour Mrs Weasley. C'est moi qui ai proposé à votre fille de venir avec moi à ce Bal. »

« Molly ! Cesse d'importuner ces enfants, veux-tu ? intervint Mr Weasley. »

L'enseignant de défense adressa un clin d'oeil à Ginny et entraîna son épouse par le bras, laissant Harry et Ginny seuls avec leur embarras commun.

« Merci, murmura-t-elle. »

Harry lui sourit, ne saisissant pas vraiment l'utilité du propos. Mais il sentait qu'elle ne souhaiterait pas s'expliquer.

« Maintenant que vous êtes tous à l'aise, reprit le directeur, je vous présente la seconde surprise. »

Il agita sa baguette magique et une scène apparut. Et sur l'estrade, il y avait ...

« Les Taraza Musca ! s'exclama Ginny, des étoiles dans ses yeux bleu turquoise. »

Harry n'était pas un adepte de la radio sorcière, et ne connaissait donc pas ce groupe. Il était l'un des seuls, visiblement, puisque les quatre jeunes hommes avaient énormément de succès, au vu des applaudissements qui retentirent dans la Grande Salle du château.

« Je vois qu'ils ne vous sont pas totalement inconnus, dit Dumbledore avec un sourire. Comme cette année, nous n'avons pas de champions à notre disposition, j'ai décidé en commun accord avec moi-même que les préfets et les professeurs ouvriront la danse. »

Il y eut des regards horrifiés et exaspérés parmi les enseignants, qui n'étaient manifestement pas au courant. Cela devait être la troisième surprise. Ils se levèrent alors en réprimant -ou pas- des soupirs. Les Taraza Musca entamèrent une valse. Dumbledore entraîna McGonagall dans une danse effrénée. Harry se demanda pourquoi elle ne dansait pas avec son supposé mari.

« Ils ont le même type de visage, remarqua Ginny, c'est sûrement son frère. »

Puis elle attrapa la main d'Harry et le traîna sur la piste. Mais elle s'aperçut soudain de ce qu'elle faisait, et, surprise de son audace, bafouilla :

« Tu veux danser ? Parce que, si tu ne veux pas, c'est pas grave, je veux dire, je ne t'en voudrais pas, je... »

Harry se mit à rire, lui fit signe de se taire et tenta de diriger la valse. Mais il abandonna très vite, perdu dans la grande complexité des pas. Gonny se décontracta et mena lentement la danse. Harry se concentra tellement qu'il ne remarqua pas qu'il nageait en plein bonheur et qu'il n'était pas le seul ! A leurs côtés, Sinistra valsait avec le supposé frère de McGonagall alors que Rogue bougeait avec mécanique -et grimace en prime- en compagnie de Mme Bibine.

Enfin, les Taraza Musca terminèrent leur air de musique et un tonnerre d'applaudissements se firent entendre, malgré le manque d'intérêt des élèves par ce genre de musique. Puis, ils redonnèrent la parole à Dumbledore.

« La prochaine surprise est que nous avons décidé de rendre éclectiques nos connaissances musicales. Ainsi, les Taraza Musca ont accepté de jouer de la musique moldue. Le premier air est... le tango ! »

Harry écarquilla les yeux. Il n'avait pas osé ? Si ? Les musiciens commencèrent un air ibérique. Harry risqua un coup d'oeil vers Ginny. Toute souriante, elle semblait très heureuse.

« Ma grand-mère m'a appris le tango. Elle aussi adore les moldus, ajouta-t- elle sur le ton d'une excuse. Ça te plairait de... ? »

« Si tu conduis, osa Harry, je veux bien. »

Ils regagnèrent alors la piste de danse, où peu d'élèves se rendaient. Hermione et Ron, couleur écrevisse, dansaient de façon synchronisée. Ils paraissaient beaucoup s'amuser. Harry, le trac lui tiraillant légèrement le ventre, saisit la main de sa compagne et le tango commença.

Entraînés dans un rythme endiablé, ils se mirent à danser comme Harry ne l'avait jamais ça. Il se sentait presque en transe et n'était absolument pas conscient de sa situation, comme si son corps était transporté dans les airs, mais sans balais, et qu'il bougeait gracieusement. Il se comparait presque à une feuille d'automne balancée à travers les vents. Ginny semblait avoir ça dans le sang. Son sourire fendait son visage en un tableau fascinant. Harry ne pouvait même plus détacher ses yeux de ce portrait. Lorsque le groupe de musique joua la note finale et que Ginny se retrouva penchée sur le dos, dans les bras d'Harry, il reprit lentement conscience. Et il s'aperçut qu'il avait vécu un grand moment de sa vie. Ginny rayonnait de bonheur. Elle le serra dans ses bras dans un accès d'audace. Harry se sentait si bien dans cette étreinte qu'il eut du mal à s'en délier.

Suant, ils regagnèrent la table voisine où ils furent accueillis par des sifflements. Harry ne se préoccupait même pas de l'effet de gêne que ça aurait du lui causer. Ginny elle-même semblait partie pour un autre monde, un voile se posant sur ses yeux. Ils restèrent silencieux un moment, perdus tout les deux et reprenant leur souffle. Lorsqu'un nouvel air s'éleva.

A ce moment-là, Harry sentit un frisson parcourir sa nuque et descendre jusqu'au bas de son dos. Ses poils de bras se dressaient et son coeur se serrait. Inconsciemment, il chercha des yeux un regard à croiser. Il le trouva dans des yeux complètement identiques aux siens. Des yeux profondément troublés qui devaient avoir cherché eux aussi leur réplique. Ces yeux appartenaient à sa mère, Lily Evans, future Potter. Et lorsqu'Harry croisa le regard de cette jeune fille-là, il comprit pourquoi l'émotion le submergeait. Pourquoi Lily l'observait de cette manière. Pourquoi la musique qui se jouait lui avait brûlé les yeux.

« Maman, murmura-t-il. »

Lily entrouvrit les lèvres pour répondre, bien que la distance ne lui ait pas permit d'entendre. Aucun son ne sortit de sa bouche et aucun mot ne se forma. James posa la main sur son bras, intrigué par son comportement. Ginny fit de même avec Harry. Au contact de ses doigts tièdes, Harry frémit. Il était comme emporté par une vague de souvenirs. Sauf qu'il ne parvenait pas à trouver ce dont il se rappelait. Lily semblait le savoir.

« Ma mort, articula-t-elle en silence. »

Harry posa une main sur sa bouche figée en une expression d'horreur. cette musique avait été chantonnée par sa mère quelques minutes avant la venue de Lord Voldemort dans leur maison. Le frisson s'intensifia et il voulut s'approcher de Lily. Mais elle avait disparue, à l'instant où l'air s'achevait.

Ses yeux écarquillés, remplis de larmes, il soupira. Puis ferma ses paupières, essayant de dissiper sa mélancolie. Après tout, Lily ne pouvait pas être en danger, puisque Dumbledore était présent, et que Sirius et Remus l'auraient averti s'ils avaient senti que quelque chose n'allait pas. Il secoua la tête, inspira longuement, et se força à rouvrir les yeux. Face à lui se tenait une Ginny inquiète qui l'observait intensément. Elle demeura muette. Harry sourit faiblement mais cela n'enleva pas la lueur anxieuse de ses yeux étincelants.

« Ca ira, dit-il doucement. Je me suis juste rappelé de quelque chose en entendant la musique. »

« Je comprends, dit-elle. Veux-tu faire un tour à l'extérieur pour reprendre tes esprits ? »

Harry esquissa un vrai et grand sourire. Il était ravi de sa proposition. Enfin il allait pouvoir passer un peu de temps avec Ginny.



********



James tenait sa petite amie dans ses bras et la berçait tout doucement. Ils s'étaient réfugiés dans une petite salle à part. Lily, secouée de sanglots, ne parvenait pas à expliquer à James ce qui s'était passé quelques minutes auparavant. En plein désarroi, il tentait de la consoler, chose difficile lorsqu'on ne connaît pas la cause du chagrin.

« Allons, petite fleur, dis-moi ce qui ne va pas, répétait-il inlassablement. »

Il utilisait ce surnom lorsque Lily n'allait pas bien, et, d'ordinaire, cela la calmait légèrement. Mais ce soir-là, elle semblait plus ébranlée encore que lorsque Dumbledore leur avait annoncé leur mort. Mais cela avait peut-être à voir...

« Ca concerne notre mort, petite fleur ? demanda-t-il à voix basse. »

Lily hocha la tête, le visage meurtri par le flot de ses larmes.

« Que s'est-il passé ? »

« Je nous ai vu mourir, James, dit-elle d'une voix brisée. J'ai vu Harry survivre, j'ai entendu les cris qu'il a poussés. »

« Comment ? s'écria James d'une voix plus forte qu'il ne l'aurait voulu. »

« Je ne sais pas, avoua-t-elle. Je sais que ça a un rapport avec la musique qui a été jouée tout à l'heure. J'ai eu une espèce de flash vert et la scène s'est déroulée sous mes yeux à travers le voile vert. C'était horrible, James. »

James serra encore plus fort sa petite fleur. Comment était-ce arrivé ? Est- ce que cette musique avait un pouvoir quelconque sur les personnes aptes à la Divination comme Lily ? James jugea qu'il était important de s'en interroger, mais plus tard. Après tout, c'était une soirée de fête et cela allait sûrement être la dernière passée avec leur fils.

« Ecoute, Lily, je comprends que ça doit être affreux, mais tu dois te ressaisir. Nous en reparlerons demain, tu veux ? Il faut profiter des derniers instants qu'on nous donne à rire et plaisanter, et danser tant qu'on veut dans un Poudlard futur. »

Lily releva la tête. Son maquillage avait tout coulé. Il savait que lorsqu'elle se regarderait dans une glace, cela la mettrait en colère. Il murmura un charme et tout revint se poser sur son visage, essuyant au passage les larmes. Elle hocha la tête une nouvelle fois et prit son futur époux par le bras. Il fallait positiver.

Ils sortirent de la petite salle et se rendirent à nouveau à la pièce improvisée en salle de bal. Des couples insouciants dansaient serrés l'un contre l'autre. James avait soudainement de leur ressembler. D'être aussi heureux et innocents qu'eux. Mais avoir un fils qui attirait les ennuis et les drames ne facilitait pas l'épanouissement d'une vie. En particulier lorsqu'on était soi-même un aimant à problèmes, ainsi que tous ses proches. James se demandait vaguement pourquoi certains pouvaient vivre pleinement alors que d'autres se torturaient.

Il empoigna la main de Lily et l'entraîna sur la piste de danse où il se colla à elle. Lily, surprise, lui jeta un coup d'oeil auquel il ne répondit que par un chuchotement :

« Il faut savoir profiter de la vie, petite fleur, tu ne crois pas ? Je suis persuadé que nos amis savent le faire, alors pourquoi pas nous ? »

Langoureusement, ils dansèrent sur un slow sorcier, la tête de Lily posée avec plaisir sur son épaule. James sentait la chaleur humaine émaner de leur corps respectif et trouvait ça vraiment réconfortant. Il ferma les yeux un moment, décidé à goûter à ce plaisir assez furtif. Quelques instants plus tard, il était obligé de les rouvrir, intrigué par les protestations proches des autres élèves. Il s'aperçut alors que leur danse les avait fait dériver de quelques mètres. Les autres danseurs regardaient le couple gêneur, mi amusés mi agacés. Lily éclata de rire. James se sentit partir dans un autre monde, bouleversé par la joie de ce rire cristallin. Il l'avait déjà entendu, certes. Mais jamais il n'avait pris conscience qu'il n'entendrait jamais assez cette expression heureuse, en sachant qu'ils mourraient quelques années suivant leur quinzième année.

Immobile, troublé, James eut un soupir. Lily porta sa main à la joue de son petit ami, ce qui le reporta à nouveau sur Terre. James esquissa un sourire à la vue du visage magnifique de sa future épouse, prononça quelques excuses rapides, et reprit la danse. James savait merveilleusement bien danser, selon les dires de Sirius et de Lily. Elle le remarqua une fois de plus :

« James, susurra-t-elle, je me sens comme au paradis quand on danse. »

« Ne dis pas ça, répondit-il dans un frisson soudain. Nous n'irons au paradis que dans cinq ans. En attendant, dis plutôt que je t'amène au septième ciel. »

Lily sourit de toutes ses dents, rosissant légèrement tout de même. A la fin du slow, James l'embrassa et ils regagnèrent les tables.

« Je n'aperçois pas Harry, dit Lily au bout d'un moment. Tu crois qu'il a des ennuis ? »

« Je ne crois pas, répondit la voix malicieuse de Sirius qui venait d'arriver en compagnie de Lisa. »

« Qu'est-ce que tu veux dire ? s'empressa de se renseigner James. »

« Ginny, cita-t-il comme simple réponse. »

James écarquilla les yeux. Non ? A son âge ? Il fallait peut-être intervenir. Après tout, on ne sait pas ce qui peut se passer. James l'avait poussé à accompagner la petite soeur de Ron, mais il n'avait pas supposé qu'ils deviendraient si proches. Il lança un regard à Lily.

« Non, James, dit-elle. Tu n'interviendras pas dans sa vie. Tu n'es pas encore père et tu n'es pas prêt de te faire obéir par ce petit désobéissant que nous avons eu. »

James émit un petit rire. Elle savait vraiment lire en lui.

*********

Harry gravit les marches du perron, le bras de Ginny accroché au sien. L'air gelé les parcourut dès leur premiers pas à l'extérieur. Mais le paysage qui s'offrait à eux faisait oublier le froid.

Des petites fées aux habits d'argent scintillaient à la lueur des lanternes et saluaient de leur voix flûtée tout passant. La neige, légère, tombait doucement du ciel obscur, avant de s'écraser sur le sol sans bruit, fondant dans la terre. Fasciné par cette scène silencieuse et tellement apaisante, ils s'arrêtèrent un instant. Puis, ils se remirent en marche, serrés l'un contre l'autre inconsciemment. Des sculptures de glace, réalisées par quelques élèves, les suivaient des yeux sans commentaire. Alors que leurs pieds s'enfonçaient légèrement dans la fine couche de flocons de neige, formant un doux bruit, ils s'aperçurent tous deux qu'ils n'avaient prononcé mot depuis quelques minutes. Mais, chacun souhaitant rester dans le calme, ils ne firent aucune objection et poursuivirent leur chemin.

Ils passèrent devant la cabane d'Hagrid, recouverte par un voile d'un blanc très pur. On aurait dit un gâteau en pain d'épice au glaçage en sucre. Le visage de Ginny s'éclaira soudain d'un sourire. Harry tourna la tête vers elle lentement, étonné. Ils échangèrent un regard heureux, puis un sourire, puis quelques paroles sortirent enfin de leurs bouches.

« Que dirais-tu de t'asseoir sur un banc près du lac ? proposa Harry à voix basse. »

« D'accord, répondit Ginny sur le même ton. »

Toujours silencieusement, ils s'assirent, le regard perdu dans le vague, mais chacun muni d'une flamme brûlante de bonheur.

« Harry, je voulais te dire quelque chose, dit finalement Ginny. »

Elle hésitait, visiblement. Harry l'encouragea d'un sourire.

« Je t'ai souvent considéré comme le Survivant, comme tout le monde, entama- t-elle, avant de te connaître. Je raffolais de ton histoire étant petite, je demandais toujours à ma mère de me la raconter avant de m'endormir. Jusqu'à mon entrée à Poudlard, je n'avais pas réalisé combien elle était dramatique. Et depuis, j'ai cessé de te regarder comme le Sauveur de L'Humanité sorcière, mais comme un garçon à qui il manquait quelque chose. J'ai cru pendant un moment qu'il te manquait tout simplement des parents, l'amour d'une famille. »

Elle s'interrompit. Harry resta muet, intrigué par ce qu'elle essayait de lui faire comprendre, et de peur de briser cet instant.

« Mais j'ai fini par comprendre ce dont tu avais besoin, hormis une famille aimante. Je sais que tu as vécu d'horribles moments. Je sais comment on me considère, moi. Mais je ne sais pas comment toi, tu m'observes. Et je ne sais pas non plus comment tu vas réagir. »

« Réagir à quoi ? demanda-t-il, presque en chuchotant. »

« Je crois que je peux t'apporter ce dont tu as besoin. Mais j'ignore si tu en veux. »

Harry resta interdit. Voyant sa réflexion, Ginny reprit la parole.

« De quoi as-tu besoin, Harry, selon toi ? »

« Je ne sais pas, avoua-t-il dans un souffle de vapeur. »

« Veux-tu le savoir ? demanda-t-elle. »

« Oui. »

« Tu as besoin d'une personne qui te considère comme un garçon de ton âge ordinaire. Mais pas si ordinaire, pas à cause de ta cicatrice, mais grâce à ton coeur, à ton intelligence, à ta sensibilité et à ton courage. Quelqu'un qui t'admire, pas pour tes combats mais pour ta force de caractère. Une personne qui saurait t'apprécier à ta juste valeur, sans te juger, avec qui tu pourrais partager sans protestations le poids du monde que tu supportes depuis des années tout seul. Quelqu'un qui t'aimerait pour toi.»

« Et tu serais cette personne ? hésita Harry, troublé par la véracité de ses propos. »

Ginny inspira et expira, propageant une nouvelle nuée de fumée.

« Si tu le souhaites, répondit-elle. »

Harry ferma les yeux. Comment avait-il pu ignorer que ce qu'il cherchait depuis si longtemps était à quelques pas de lui. Et en ce moment même, il la frôlait. Tout à coup, Harry eut une soudaine envie de la toucher, de savoir s'il vivait un rêve, de comprendre pourquoi elle était là, de lui montrer à quel point il était touché. Il rouvrit ses paupières, contempla un moment le paysage silencieux et enneigé qui l'entourait, puis observa la jeune fille.

Il souleva sa main et la porta à son cou dénudé. A son contact, il la sentit frémir. Il remarqua alors qu'elle avait placé ses yeux turquoise dans les siens. Sa main continua l'exploration de son visage, ne détournant pas son regard de ces yeux si captivants. Il y voyait apparaître une étincelle qu'il ne parvenait pas à identifier, mais elle était si douce que rien ne pouvait y être négatif.

« Je crois que tu es ce dont j'ai besoin, Virginia Judith Weasley, murmura- t-il. »

Il posa ses lèvres contre celles de la rouquine qui se laissa faire. Les yeux clos, Harry pouvait sentir le souffle brûlant de Ginny, contrastant avec la température ambiante. Lorsqu'il s'éloigna de quelques centimètres, Ginny, les yeux grands ouverts, l'observait encore. Ils passèrent ce qui sembla une éternité à se contempler. Puis, Harry saisit sa main gelée et ils se levèrent. Au milieu de l'environnement tout coloré de blanc, Ginny et ses cheveux flamboyants rayonnait. Elle était d'une beauté féerique.

Alors qu'ils regagnaient le château, ils croisèrent plusieurs couples se diriger vers le parc. Les jeunes gryffondors avaient choisi le meilleur moment du début de soirée pour être tranquille. Maintenant que l'heure était avancée, les élèves se lassaient de l'ambiance de la fête. Des connaissances leur firent quelques sourires et autres clins d'oeils, en particulier Sirius qui restait accroché à sa Serdaigle. Harry et Ginny, main dans la main, ne se sentaient pas du tout gênés, trop occupés par leur bonheur.



*********

Lily discutait gaiement avec Ron et Hermione. Les élèves ne cessaient de sortir, si bien que la salle se vidait de plus en plus. Alors qu'un petit nombre d'adolescents était resté, un couple fit son entrée.

Tout le monde tourna la tête vers eux, surpris qu'il y en ait qui reviennent déjà. C'étaient Harry et Ginny, les mains soudées, des sourires gigantesques figés sur leur visage rosis par le froid. Ils semblaient tellement heureux, que Lily ne put s'empêcher de sourire inconsciemment. Elle leur fit un signe et se retourna vers Hermione et Ron. Tous deux étaient bouches bées. Elle secoua une main devant leurs yeux mais ne suscita aucune réaction.

« Allô ? La Terre appelle Saturne ! dit-elle en réprimant un sourire. »

Hermione secoua la tête et planta son regard dans celui de Lily.

« C'est pas vraiment une surprise, annonça-t-elle, mais ça fait un choc. »

Lily se mit à rire. Elle n'avait jamais vu son amie aussi atterrée et en même temps autant joyeuse. Ron, quant à lui, n'avait toujours pas fermé la bouche. Hermione, dans un geste tendre, le força à réagir. Il pencha la tête, ferma les yeux, ouvrit les yeux, tourna la tête et s'exclama :

« Hermione ! Tu as vu ça ? »

Hermione fut prise d'un fou rire. Ron eut l'air vexé mais, bientôt, il se joignit à son amie. Alors, lorsque Harry et Ginny atteignirent leur table, ils échangèrent un regard amusé et s'installèrent en leur demandant ce qui se passait. Dans un rire étranglé, Ron fit signe de ne rien demander jusqu'à ce qu'ils se soient calmés. Du moins, c'était l'interprétation de Lily. Harry sourit et se tourna vers sa mère.

« Tu sais ce qui leur arrive ? demanda-t-il. »

« Oui, mais ils t'expliqueront mieux eux-mêmes, répondit-elle. »

Harry hocha la tête dans une attitude d'enfant bien élevé et se pencha vers Ginny. Il délia son écharpe et la passa autour du cou de la rouquine.

« Ne bouge pas, tu es frigorifiée. Je vais nous chercher des bierraubeurres. »

Joignant le geste à la parole, il se leva et rejoignit la table du buffet. Lily en profita pour soutirer quelques informations à la jeune fille. Et elle n'était pas la seule à avoir eu cette idée brillante puisque tout le monde s'était jeté sur elle dans un brouhaha de questions.

Ginny s'était un peu recroquevillée au début, rougissant de plus en plus et ne répondant aux interrogations que par des bredouillements. Mais, alors qu'elle semblait de plus en plus gênée et que Molly et Arthur Weasley s'y était mis, une main empoigna la sienne, une formule fut prononcée, et elle fut entraînée sur la piste de danse par un brun à lunettes.

Lily était ravie de leur bonheur, mais frustrée de n'avoir rien pu apprendre. Ron et Hermione s'échangèrent un regard et allèrent danser près du nouveau couple. Lily venait de comprendre. Elle se hâta de trouver James, en grande discussion philosophique avec Remus et Hannah, et le tira au milieu de la Salle. Elle allait pouvoir en apprendre plus !

Le couple, enlacé amoureusement, dansait au rythme de la musique psychédélique que les Taraza Musca venaient d'entamer. Lily s'approcha de Hermione et lui glissa à l'oreille :

« J'ai compris ce que vous voulez faire et vous ne le ferez pas sans notre intervention. »

A sa grande surprise, Hermione rougit jusqu'à la racine de ses cheveux et baissa la tête honteusement. A ce moment-là, Lily se demanda si elle avait bien repéré le but de leur danse. Embarrassée, elle planta son regard dans les yeux sombres de James. Il semblait un peu perdu.

« Regarde qui danse à ta droite, chuchota-t-elle à son oreille. »

« Harry et Ginny, répondit-il sans même y jeter un coup d'oeil. J'ai vu, pourquoi ? »

« Tu ne t'intéresses pas à la vie sentimentale de ton fils ? s'étonna Lily, vaguement inquiète d'avoir créer un enfant avec un garçon aussi peu soucieux. »

« Bien sûr que si, répliqua-t-il. Mais ce n'est pas toi qui m'as conseillé de ne pas me mêler de ses affaires ? »

« Euh... si, avoua-t-elle piteusement. Mais tu sais très bien que je ne sais pas me tenir à mes conseils. »

James éclata de rire, s'arrêta de danser, et traîna Lily vers sa table où Remus et Hannah discutaient à voix basse. Boudeuse, elle ne quitta pas son fils des yeux.



********



Les élèves revenaient peu à peu dans la Grande Salle, et faisaient des commentaires sur le nouveau couple qui ne cessait pas de danser, collés l'un contre l'autre. Ginny et Harry se moquaient de tout ce qui se disait sur eux, il étaient bien ensemble et c'était tout ce qui comptait. Mais l'heure avançait de façon menaçante. Et, bientôt, les musiciens arrêtèrent de jouer. Dumbledore, le visage souriant, se leva lorsque tous se furent installés à nouveau.

« Chers élèves, fantômes, professeurs et proches des professeurs, commença- t-il, je vois que la majorité d'entre vous a passé une bonne soirée. C'est ce que je souhaitais. Le bonheur vous fait rayonner et cela réchauffe mon pauvre vieux coeur. J'aimerais maintenant que vous vous rendiez tous à mon signal en direction du parc où une nouvelle et dernière surprise vous attendra. Oui, même vous, chers enseignants. »

Harry, intrigué, suivit la foule à travers le Hall, une main chaude serrée dans la sienne. Alors que tout le monde était réuni à l'extérieur, rien ne survenait. Dumbledore cria soudain de la voix joyeuse de quelqu'un qui s'apprête à vivre un moment très amusant.

Tout à coup, Harry se reçut une matière molle et fondante extrêmement glacée dans le cou. Des cris se firent entendre de partout tandis que Harry se retournait. Des boules de neige ! Des boules de neige se dirigeaient vers les élèves et les professeurs et se fracassait sur toute surface nue. Mais d'où venaient-elles ? Harry eut bientôt la réponse : Peeves. Mais pas seulement. Elles venaient pour la plupart de nulle part. Des boules de neige enchantées. Automatiques. Qui avait jeté le sort ? Harry en avait une petite idée.

Il mit un plan de retraite très rapidement. Il reprit la main de Ginny qu'il avait lâchée, l'entraîna derrière un buisson. Ginny tremblotait. Il lui chuchota :

« On m'a souvent dit que la meilleure défense est la contre-attaque. Mais étant donné que le directeur semble être l'investigateur de cette bataille, il vaut mieux prendre la fuite. Tu as une idée ? »

« Oui, je viens de lire un livre qui traitait d'un charme qu'on pourrait utiliser. C'est le sort de dissimulation, répondit-elle dans un air de première de la classe qui fit fondre Harry. »

« Je connais. Mais on ne pourra pas éviter les boules de neige. »

« Sauf si on le combine avec un Charme du chemin. »

« Tu es un génie ! s'écria Harry au moment où il se prenait une nouvelle boule sur le nez. »

Harry était persuadé que l'idée de Ginny marcherait parfaitement. S'ils étaient dissimulés et qu'ils traçaient un chemin où rien ne pouvait les atteindre, ils pourraient regagner le château sans craindre un contre-sort de Dumbledore.

Ils appliquèrent ainsi leur plan, hésitant à prendre en pitié certains de leurs camarades, mais décidant finalement que c'était drôle de les laisser se débrouiller ! Parvenus à l'établissement, ils ôtèrent chacun un charme, se regardèrent et éclatèrent d'un rire tonitruant (du moins c'était l'impression que cela donnait avec l'écho provoqué par les hauts plafonds du Hall). Mme Pomfresh les dépassa, maugréant contre les activités dangereuses pour la santé et contre Dumbledore.

Harry et Ginny se reprirent la main, se sourirent encore une fois, et regagnèrent la grande salle où quelques réchappés s'installaient patiemment. Peu à peu, les résidants du château rejoignaient les autres et Dumbledore lui-même fit son entrée en dernier, les yeux rieurs et la barbe ruisselant de neige fondue. Il éclata de rire en observant les élèves et dit :

« J'espère que vous avez passé une bonne soirée et que cette dernière surprise ne vous aura pas été trop désagréable à supporter. Pour ma part, j'ai eu un merveilleux moment, surtout lorsque Mr Black a tenté de m'attaquer et qu'on a été obligé de se battre en duel de neige. Et que Messieurs Potter et Lupin lui ont prêté main forte. J'ai beaucoup ri, et je dois avouer que ça fait énormément de bien. Mon conseil du soir sera donc : profitez de la vie, riez, soyez heureux. On ne sait pas ce que l'avenir nous réserve, alors il faut tout faire pour s'amuser lorsqu'on le peut. Evidemment, ne prenez pas ce conseil à la lettre : évitez de l'appliquer en cours. Vous pouvez maintenant vous retirer. Bonne nuit à tous et joyeux Noël ! »

Harry sourit aux Maraudeurs, trempés de la tête aux pieds, et ils gagnèrent ensemble la tour de Gryffondor.

Dans la salle commune, les conversations allaient bon train, personne n'ayant envie d'aller se coucher, malgré la fatigue bien présente. Harry, toujours accroché à Ginny, l'entraîna dans un coin près des escaliers.

« J'ai passé une superbe soirée dont je me souviendrai, dit-il. J'ai été vraiment heureux d'être avec toi. »

« Je ne pourrais rien ajouter si ce n'est que je ressens la même chose que toi, dit-elle. J'ai apprécié. »

« Bonne nuit, douce Judith, murmura-t-il alors qu'il se penchait sur elle pour l'embrasser. »

« A propos, comment connais-tu mon deuxième prénom ? demanda Ginny. »

« J'étais tellement fasciné par ta famille que j'ai demandé chaque détail à Ron, expliqua-t-il. »

« Je n'aime pas du tout mon second prénom, dit Ginny. »

« Alors je t'appellerais Jude, décréta Harry. »

« Ca me plaît bien. »

Après un dernier sourire, baiser, bonne nuit, Ginny rejoignit son dortoir et Harry le sien.

Avant de s'endormir, Harry soupira rêveusement. Il était amoureux.



Fin du chapitre !

Enfin ! J'ai enfin réussi à le terminer. Et je crois que ça rend pas trop mal. Ça correspond assez à mon idée, je suis assez contente de moi. Mais j'espère que je ne suis pas trop tombée dans l'eau de rose. C'est ma plus grande hantise !

J'ai reçu des reviews très gentilles pour mon précédent chapitre, alors je vais y répondre :

Clem : ah ! grande nouvelle de savoir que tu es une fille ! ça facilite bien des choses. Alors, ma fic est superbissime et magnifissime ? tu me flattes trop * fait un geste de la main superficiel* n'empêche que c'est trop gentil ! Et pour Remus, tu ne veux vraiment pas me dire qui c'est, cette fille ? Je vois vraiment pas ! C'est Susan ? ah ouais, pour Draco, j'en ai pas du tout parlé. Mais je me rattraperais dans l'un des prochains chapitres. Sinon, en effet, je ne peux pas me comparer à Alo, mais je suis ravie de découvrir que je suis une 'Picasso de la plume' bien que je n'en pense pas un mot ! Merci beaucoup !

Bilal : ah oui, si tu ne vois pas trop le couple Harry/Ginny, tu n'as pas du aimer ce chapitre. Mais bon, moi, je les vois très bien ensemble alors... en tout cas, je t'assure que j'ai bien l'intention de la continuer et de la finir même ! Merci !

Mikael is good : mais quel esprit déplacé ! ^_^tu crois que l'organe dont tu parles t'aide à apporter du sang à tes muscles ? Sinon, tu es vraiment mal fait ! En tout cas, merci de m'avoir laissé une review, ça prouve qu'il y a des lecteurs silencieux, comme dit Rose Potter.

Bouboule26 : ben, merci beaucoup, vraiment ! Tes reviews sont toujours très courtes mais elles me vont toujours droit au coeur. Et si tu penses qu'on peut me comparer à Alo, je n'en suis que plus ravie encore !

Luna : eh bien, merci à toi aussi. Fidèle, comme toujours, ça fait plaisir !

Pheneatis : sublime... c'est vraiment ce que tu penses de mon chapitre 23 ? Si c'est le cas, waah ! Tu as aimé la déclaration de Remus ? Quelle déclaration ? C'est fou, je me rappelle même plus de ce que j'écris ! Ah, oui, avec Hannah ? J'ai essayé de coller au plus à la personnalité que je me faisais des personnages. C'est pour ça que j'ai focalisé sur les réactions de chacun. Si tu me dis que j'ai réussi, je te crois ! et ça t'a fait rire ? Ah ouais ? Sinon, pour la fin, comment voulais-tu que je finisse ? Je trouve que c'est une bonne fin pour un chapitre qui présente les préparations. Il ne fallait pas le commencer, ce bal, si ? A part ça, contente de voir que tu vas bien, que ta vie continue, et que tu penses que je mérite mes 225 reviews (eh eh !!! *se caresse la joue d'un air rêveur*). Je fais même partie de tes histoires préférées ? Non ? Ah, qu'est-ce que j'adore ce genre de review ! Dis-moi, celui-là aussi est dans tes chapitres préférés ? Je me demande si j'ai bien collé à ce que je voulais, en fait. Il va falloir penser à le relire. Pour la dédicace, j'y pense. Je réunis tous ceux qui m'ont laissé une review un jour ou l'autre, en mettant devant ceux qui m'en ont laissé le plus. Et dès que j'aurais du temps, je dédierais un chapitre à chacun. Donc, ne t'inquiètes pas, je te réserve une petite place. Et je t'assure que les reviews longues, j'adore ça, je ne peux pas m'ennuyer en lisant une review, c'est impossible ! pour l'histoire de la rapidité, c'est selon mon inspiration, et comme cette histoire m'inspire pas mal, ça coule tout seul. Bien entendu, j'y consacre pas mal de temps, mais pas plus d'un quart de mon temps libre. Merci énormément pour toute ta review, en particulier le passage : « Tu es une auteure pourvue de milles et un talents » qui m'a fait vraiment très plaisir !

Luffynette : alors comme ça tu aimes bien lire ma fic ? Flattant, ça aussi. J'espère que je me suis mise assez au boulot pour toi. Il faut préciser que ce chapitre m'a vraiment pris la tête et que je me suis décarcassée pour le sortir en ce vendredi alors que je jugeais ne pas avoir le temps ! Pour ta question, tu rêves : Draco ne deviendra pas Gryffondor. Il a une âme de Serpentard, il n'irait pas du tout à Gryffondor. Il faut savoir relativiser les défauts des maisons. Ce n'est pas parce qu'il paraît plus sensible qu'il a changé de caractère. Donc, ne te fais pas d'illusions, il restera bien au chaud dans sa maison. Merci.

Fleur : super ? vraiment ? ah, ça me fait plaisir comme tout ! Oui, je vous ai fait attendre pour le bal, mais après tout, je ne crois pas que ça nécessite une attente si longue, si ? Vu le résultat... Sinon, je maintiens que tu es sadique ! je ne fais que rappeler que Voldemort est omniprésent, je n'ai pas sous-entendu que la période de calme serait brève ! C'est vrai qu'elle sera un peu courte, mais ça s'étend sur plusieurs mois tout de même ! Et oui, je CONTINUE et je FINIS même, mais ça sera dans quelques mois. Sniff... déjà. Merci beaucoup Fleur !

Winky : eh oui, comme je l'ai déjà dit, je vais essayer de dédier un chapitre à tout reviewer. Il n'y en aura pas assez et il faudra en mette plusieurs sur chaque mais bon... c'est ma façon à moi de vous remercier tous ! Un moment avec Harry et Ginny, tu dis ? Bon, ok, je te le dédies, alors. Oui, parce que je dédie mes chapitres après avoir répondu aux reviews, ça peut paraître idiot... Pourquoi Ginny a Harry pour elle toute seule ? Parce que ça va dans la continuité de l'histoire et que je trouvais ça malsain de m'inclure dans le récit pour me l'approprier. Simple comme réponse, non ? Pour Ron et Hermione, je n'ai pas détailler, mais ça viendra au prochain. Je voulais focaliser sur Harry et ses parents. Et pour ma rapidité, reporte-toi à la réponse à Pheneatis. Et puis, je sais gérer le temps de mes devoirs, alors ça m'aide. Merci beaucoup beaucoup !

Sarah : une fan de plus de Harry/Ginny ! Allez, je te rajoute à mes dédicaces, tu me review depuis le début alors... pour ce chapitre, je n'ai pas trop parlé de Malfoy mais il réapparaîtra et on verra les suites du bal... merci beaucoup !

StarsAngel01 : eh ben Stars, qu'est-ce qui t'arrives ? Une review assez longue mais bien moins que d'habitude et sans éclairs de folies qui zèbrent partout ! Ca fout le cafard, ça ! enfin bon, tu m'as quand même laissé une review, c'est gentil, alors je vais te répondre sans grain de folie : j'ai décidé de pas trop faire jouer Ron comme un grand frère jaloux. Il a ses affaires à régler, lui aussi ! Donc, il y a des jaloux, mais pas de ce côté (ou pas trop virulent en tk). Ah, une autre fan du super couple. Mais là, Cath, je peux pas te le dédier aussi, on m'accuserai de favoritisme ! Ouais, pour Hannah, je l'ai fait paniquer complètement, jusqu'à ce qu'il oublie qu'il était entrain de parler à la fille de ses rêves. Pauvre petit Mumus. Et quoi quoi quoi ?? Va voir le chapitre précédent, à la fin, tout à la fin, et tu verras que j'ai pris le temps de t'y répondre finalement ! et bien long en plus. Non mais oh ! ^_^Mais tu te rattrapes en disant que mon chapitre était magnifique et que je faisais du beau travail et que tu me faisais des gros bisoux. Mais tu passes près de l'expulsion des reviewers ! houmpf !

Claire : ah ben merci beaucoup ! Ma fic est super, c'est génial !!! Je me dépêche pour écrire la suite, qui n'est pas commencée, mais dont les idées germent très bien dans mon esprit.

Rose Potter : je suis minable, non ? Même pas capable de répondre à un mail. Enfin, je vais me rattraper là. Maintenant tu sais que j'adore les super grandes reviews comme tu m'en laisses ! Je suis contente que tu ai compris mon point de vue concernant mon piti Harry qui est tout traumatisé mais ce n'est que la suite des choses. Et comme tu dis, Rowling ne va pas se gêner pour causer du trouble à ses personnages alors pourquoi moi je pourrais pas, hein ? Parce qu'ils ne sont pas à moi ? Ok, j'abandonne. aïe, encore une fois une revieweuse qui se fait passer au conseil d'administration pour savoir si le fait de remercier l'auteur est passible d'une exclusion. Après réflexion, le conseil opte pour un simple avertissement. Que cela ne se reproduise plus, jeune fille ! la suite est pas arrivée très très très vite comme tu l'espérais mais va voir mes excuses en haut, et tu verras ! non mais ! Merci !!!

Ccilia : je suis très contente que tu aimes toujours autant ma fic ! Et je ne suis pas pessimiste, mais réaliste. Je suis vraiment persuadée que certains chapitres à venir seront médiocres. Mais bon, c'est the life, comme on fit chez nous. J'ai hâte de lire la suite de ANB, dès que tu auras réglé tes problèmes. Merci !

Mimi Potter : contente de voir que j'ai une nouvelle lectrice et revieweuse ! mais dis-moi, tu connais beaucoup de fictions où les maraudeurs vont dans le futur ? Je n'en connais pas énormément, pour tout dire, et j'évite de les lire pour ne pas copier. Enfin, bienvenue ici et merci !

Voilà, merci à tous et à la semaine prochaine !