Le dernier chapitre a suscité pas mal de réactions, inutile de se demander pourquoi. Certains étaient déprimés, d'autres déçus, d'autres encore enthousiastes et tous n'avaient pas la main leste sur les commentaires du genre : 'tu es décidément sadique' ^_^ mais je ne le conteste pas !

A propos de ce chapitre, j'ai eu du mal à l'écrire aussi, parce qu'il est fait de PUR drame et s'inspire de façon assez conséquente de ma propre expérience. Ça explique aussi le retard, outre le fait que j'ai eu la grippe. Donc, vous l'avez deviné, c'était pas joyeux. Mais comme je venais de lire quelque chose de très dramatique, ça m'a mis dans l'ambiance, lol !

Bref, tout ça pour dire que si vous voulez être démoralisé, lisez-le, et si vous êtes de bonne humeur et en forme, fuyez-le !

Allez, j'ai pas fini (je suis bavarde, hein ? ^_^) : ce chapitre n'est pas comme les autres pour diverses raisons. Celle qu'il fallait que je vous cite est la suivante : je n'ai pas vu de grand intérêt à mettre les points de vue de James et Lily, ils apparaissent donc très peu, alors que Ron est plus mis en avant, ainsi qu'Harry évidemment.

Dédicace : Samantha ! Tu viens de commencer la lecture et on dirait que tu y es déjà accro ^_^. En plus, tu m'as laissé je ne sais pas combien de reviews en l'espace de quelques jours alors merci beaucoup ! Ca m'a fait vraiment très plaisir ! Et désolée de pas t'avoir reconnu sur le chat ^_^. J'espère que je pourrais mieux te connaître par la communauté et msn ! Vivement un nouveau chat avec Michoc p. Bizz ! Oh, par contre, il faut que je te dise que je ne répondrais sûrement pas à tes reviews vu que je le fais dans le chapitre suivant la review...

Résumé du chapitre précédent : Grande confrontation gentils/méchants. Draco combat du côté des mangemorts. Arthur Weasley est tué par Lucius Malfoy alors Draco poignarde son père. Du côté des jeunes, Lily est très troublée par un sortilège que lui a lancé Queudver et n'a plus toute sa tête pendant un petit moment. Ginny prend de plein fouet un sortilège et tombe, inanimée. Finalement, Harry réussit à décupler ses pouvoirs grâce à la plume de phénix que Dumbledore (on suppose) lui avait offert à Noël qui a fondu dans la baguette d'Harry. Voldemort devient aveugle et Harry en profite pour le stupéfixier, incapable de le tuer. Pendant ce temps-là, les Gryffondors sont emmenés par les mangemorts et les Maraudeurs sont forcés d'avaler une potion inconnue... enfin, pas si inconnue...

J'ai besoin de rappeler que le titre fait référence à une chanson de Mylène Farmer ?

BONNE LECTURE ! ! Et n'oubliez pas de dire ce que vous en pensez !

***

Chapitre 33 : Vertige de vivre

Harry apparut près du lac. Fatigué, meurtri par ce qui venait de se produire, nauséeux à cause du cadavre de sa petite amie qu'il devait tirer, il n'avait pas atteint  la lourde porte de Poudlard comme il aurait du.

Un frisson le parcourut lorsqu'il observa l'environnement. L'air était froid et l'ambiance lourde. Dans l'obscurité de la nuit encore présente, les arbres de la Forêt Interdite régnaient en maîtres. Ils dominaient tout. Se forçant à se maîtriser, Harry traîna ses pieds à terre. Il ne pouvait pas s'empêcher de penser à tout ce qui était arrivé durant ces derniers jours. Sa vie allait encore prendre un nouveau tournant. Quand est-ce qu'il pourra vivre en paix ? Ce n'était rien demander pourtant, il désirait seulement être entouré de ses amis, des gens qu'il aime, sans avoir à se soucier de leur sécurité remise en cause par leur proximité.

Il devait se ressaisir. Sa vie était ce qu'elle était, et elle avait de la valeur même avec tous ces désagréments. Harry put presque sourire de sa pensée. Désagréments... c'était quasiment un euphémisme que de dire que sa vie était pleine de désagréments. Et pourtant... rien ne pouvait l'inciter à s'en séparer. Elle était à ses yeux plus importante que n'importe quoi d'autre. La vie était un cadeau, et même s'il pouvait se sacrifier pour protéger l'existence de ses amis, Harry n'aurait jamais la force, ni le désespoir d'y mettre un terme par simple souhait.

Harry trébucha et s'étala sur le sol. Le charme maintenant Ginny dans les airs se rompit et la jeune fille inanimée tomba sur le sorcier. Harry ouvrit ses yeux qu'il avait fermés en perdant l'équilibre. Ce qu'il y avait sur l'herbe lui donnait la bouche pâteuse et envahissait son nez d'odeur métallique. Une énorme tâche rouge salissait le parterre vert. Son coeur se souleva et il se força à maintenir ses yeux ouverts. Il avait très peu souvent affronté la mort sanglante. Voldemort était un grand adepte du décès propre. Douloureux mais sans trace. Ses mangemorts ne suivaient pas toujours le même chemin. Harry frémit tandis qu'une image s'imposait dans son esprit : Mr Weasley, une lame acérée pénétrant violemment son torse, atteignant son coeur... puis, des gouttes de sang perlant au bout du poignard retiré.

Harry inspira profondément. Ils étaient à Poudlard. Il devait rentrer, exiger des explications, fournir des informations et affronter les mauvaises nouvelles. Annoncer également les siennes. Il tenta de se relever, mais prit conscience du poids supplémentaire que supportait son dos. Une mèche de cheveux écarlates vint se nicher dans sa nuque, caressant sa joue. Un instant, il voulut dire un mot à sa compagne, la rassurer. Mais il réalisa une seconde plus tard que seule sa chevelure semblable à des flammes donnait l'illusion de la présence de l'âme de la jeune fille. Ginny était morte.

Harry éclata en sanglots.

***

Lily avait du mal à marcher. En transplanant, elle avait atterri juste devant la barrière de l'école de magie. Elle se maudit. Cette barrière avait été finalement à l'origine de leurs ennuis. Si on excluait l'imprudence dont avaient fait preuve James et elle. Elle porta ses mains à son visage. Si elle pouvait revenir en arrière et tout effacer, elle le ferait. Malheureusement, elle en était incapable. Elle fit quelques pas de plus, se concentrant sur le mouvement de ses muscles. La logique Moldue l'avait toujours rassurée, aussi loin qu'elle se souvienne. Dès qu'elle avait commencé à apprendre les rudiments de la science, en fait. C'est à dire, si on considérait la passion que portait sa mère à la médecine, depuis toujours.

Alors qu'elle faisait l'historique de ses connaissances, une silhouette tapie au sol attira son attention. Elle murmura un faible 'Lumos' qui éclaira l'endroit.

Elle fronça les sourcils de compassion. Harry était en pleurs, serrant de toutes ses forces la petite Ginny contre lui. Elle hésita un moment. Devait-elle le réconforter ? Devait-elle passer son chemin et aller aux nouvelles ? Devait-elle juste lui demander ce qui n'allait pas ?

La dernière solution était inenvisageable. Inutile de l'interroger pour une réponse qu'il ne fournirait sûrement pas et que Lily avait comprise depuis le début. La seconde proposition avait quelque chose d'attirant. D'effrayant également parce qu'elle ne voulait pas tant que cela savoir qui étaient les autres victimes de la Terreur. Enfin la première suggestion devait être la plus responsable. Lily Evans était celle qui avait conçu Harry Potter. Une mère avait l'obligation morale de veiller au bien-être de ses enfants. Mais là était toute la question : Harry avait-il besoin de son soutien après des années d'absence ? Etait-ce aussi le bon choix que d'aller le voir ?

Lily refoula au loin toutes ses réflexions. Tout ce qu'elle savait était que son fils avait besoin de consolation. Et qu'elle était la seule à-même de lui en fournir à présent.

Lily se dirigea d'un pas lent vers Harry. A mesure qu'elle avançait, une odeur s'infiltrait dans ses sens et cela ne lui disait rien de bon. Elle s'agenouilla auprès du sorcier et posa sa main sur son épaule avec douceur.

- « Harry, murmura-t-elle. Nous devons rentrer à Poudlard. »

- « Je ne veux pas ! protesta-t-il entre deux sanglots. »

- « Harry... »

- « Ginny ne peut pas être morte ! »

Lily sentit une vague de désolation s'emparer d'elle. Harry tenait vraiment beaucoup à la rouquine. Lily soupira et attrapa la main d'Harry, qui tenait le dos de Ginny. Alors que Harry laissa sa main tirée par celle de Lily, Ginny s'effondra à terre. Lily eut le réflexe d'attraper le poignet de la jeune fille pour qu'elle... qu'elle ne se fasse pas trop mal. Même dans l'esprit de la sorcière, Ginny était toujours vivante.

Tout à coup, Lily se redressa, sans pour autant lâcher ses amis. Le poignet de la jeune Weasley avait gardé sa chaleur. Comment était-ce possible ? Au minimum deux heures s'étaient déroulées depuis que Ginny avait été atteinte par un sortilège.

- « Non, Ginny ne peut pas être morte, Harry, dit-elle tout bas. »

Harry parut reprendre conscience de la situation et la dévisagea.

- « Elle ne le peut pas, répéta Lily. »

- « Comment ? chuchota Harry. »

***

- « James ! s'écria une voix dans le couloir. »

James se retourna avec lassitude, imité par Sirius qui l'accompagnait.

- « Où est Harry ? demanda Patmol en parvenant à leur hauteur. Comment allez-vous ? Que s'est-il passé ? Vous êtes tous sains et saufs ? »

James sourit tristement en voyant l'adulte Sirius Black déchiré et si métamorphosé...

- « Je ne sais pas où est Harry, répondit James. Et nous allons... »

James s'arrêta au milieu de sa phrase. Il ne pouvait pas dire « bien » comme il était dans l'incapacité morale de dire « mal ». Quant à savoir s'ils étaient tous sains et saufs...

- « ...Mal, finit Sirius pour lui. Nous ne sommes pas gravement blessés. Mais... »

Ce fut au tour de Sirius de ne pas finir sa phrase. Pourquoi la vie était-elle une toile tissée de confusion ?

- « Que s'est-il passé ? demanda calmement Moony. »

- « Et ici ? questionna James. »

Moony soupira, conscient qu'il ne pourrait pas le faire parler.

- « Des mangemorts ont réussi à passer la barrière de protection du collège, expliqua-t-il. Et pour résumer, ça a été le grand combat entre les professeurs aidés des élèves les plus doués et les mangemorts. Bon nombre de blessés des deux côtés. Quelques morts... des deux côtés aussi. »

- « Nous les connaissons ? demanda Sirius, manifestement en pleine lutte pour rester zen. »

- « Les victimes ? répondit Moony. Peut-être mais pas personnellement, d'après ce que je sais. »

James n'eut pas le courage de demander des noms. Même les Gryffondors pouvaient se montrer lâches.

- « Vous avez besoin d'aller à l'infirmerie, murmura Patmol en les observant. »

- « Sirius a raison, Mme Pomfresh doit vous examiner. Vous ne me semblez pas en grande forme, approuva Moony. »

Ils prirent le chemin de l'infirmerie et y rencontrèrent très souvent des élèves ou des professeurs. Rogue les croisa même sans leur jeter de regard méprisant. Au contraire, il semblait soulagé. Tellement que James pensa un instant que ce n'était pas Severus Rogue. Pour cette raison, et également parce que l'homme était recouvert de blessures profondes, comme seuls des Doloris à répétition pouvaient provoquer.

Ils arrivèrent enfin à destination et James se sentit soudain épuisé. Il se laissa tomber sur le premier lit libre qu'il trouva et ses yeux se refermèrent automatiquement. Il avait besoin de repos. Il avait besoin d'oublier et de se plonger dans des rêves, les plus merveilleux et innocents les uns que les autres. Mais apparemment, rien ne semblait l'y entraîner.

Une dizaine de minutes après qu'il se soit couché, Albus Dumbledore fit son entrée dans la pièce. James souleva ses lourdes paupières et observa en silence.

Le directeur avait l'air soucieux. Ses yeux bleus ne pétillaient plus. Pourtant, il montra tout le soulagement et la joie de les voir vivants. Mais seulement deux des dix disparus étaient présents dans la salle. Dumbledore s'approcha sans un bruit du lit de James. S'installant à son chevet, il le regarda et ne prononça mot.

- « Professeur... »

- « Oui, James ? répondit poliment le vieux sorcier. »

- « Lily... où est Lily ? »

- « A toi de me le dire. »

James soupira. Il était si fatigué. Si accablé. A ce moment-là, la porte de l'infirmerie s'ouvrit à nouveau. Et Lily, enlacé avec son fils, apparut. Harry avait les yeux rougis et semblait sur le point de partir en poussière. Alors que Lily faisait figure forte, James savait qu'au fond, elle déprimait. Il se rendit compte que Ginny était toujours attachée magiquement à son fils. Les adultes venaient de le réaliser également. Pomfresh poussa un cri étouffé alors que Moony ouvrait des yeux ronds et que Patmol se pétrifiait. Albus Dumbledore, de son côté, avait rejoint les adolescents en deux enjambées et ne se souciait pas plus de Ginny que de l'état d'Harry et de Lily. Harry rompit le charme qui le liait à sa petite amie.

D'un coup de baguette magique, le directeur dirigea la rouquine sur un des lits et la couvrit jusqu'au cou. Sur le moment, James ne comprit pas pourquoi il ne la couvrait pas totalement. Après tout, elle était décédée. Mais James cessa de s'interroger et observa la suite des évènements.

Dumbledore sépara Lily de son fils et remit la jeune fille aux mains de Mme Pomfresh. Puis, il s'accroupit devant Harry, qui fixait toujours le vide devant lui ses yeux habituellement éclatant, étaient désormais ternes.

- « Harry, dit Dumbledore d'un ton apaisant. Tout est fini maintenant. Vous êtes rentrés à Poudlard, vous n'avez plus rien à craindre. »

- « J'en suis conscient, répondit Harry d'une voix dure et amère. Mais comme vous le dites, tout est fini. »

- « Non, tout commence, fit une nouvelle voix. »

Draco Malfoy venait de pénétrer dans l'infirmerie.

- « Tout commence, répéta-t-il en baissant le ton. »

Pour un peu, James aurait cru à une comédie, si la lueur dans ses yeux de pierre n'était pas si réelle.

***

Harry rencontra les yeux gris de son ancien rival. Sans ciller, il continua de le regarder, tentant de trouver la réponse à son problème. Que voulait-il dire par là ? Avait-il en sa possession les clés du destin ? Etait-il la seule personne en qui il pouvait se fier désormais ? Pourrait-il lui fournir des réponses ?

Soudain, il fut étreint par un Patmol qui n'avait pas pu se contenir plus longtemps. Chaviré, Harry faillit rendre son repas – quel repas ? Harry n'avait pas mangé depuis des jours.

- « Patmol, laisse Harry se remettre de ses émotions, fit Moony. »

Patmol eut un mouvement d'hésitation, et lâcha son filleul brusquement.

- « Excuse-moi, Harry. »

Harry leva les yeux vers son parrain, qui semblait sincèrement désolé. Harry s'en voulut. Et par association d'idées, le souvenir du déroulement des derniers jours lui tordit l'estomac.

- « Que s'est-il passé ? demanda Dumbledore à Sirius, qui semblait le moins affecté. »

Harry mit un pied devant l'autre, pas sûr de son équilibre. Sous les yeux des autres, malgré le récit de Sirius, il parvint au chevet de Ginny. Il attrapa la main de sa Jude et s'assit près d'elle. Il savait désormais que toute vie ne s'était pas complètement échappée de son corps.

- « Elle est morte, Harry, dit James. »

- « Non, elle ne l'est pas. »

- « Harry, tu l'as vu comme moi, insista James. Tu dois te réveiller. »

- « Elle n'est pas morte, s'obstina Harry. »

Harry entendit son père soupirer et ne se donna pas la peine d'argumenter. Il le savait, et c'était tout ce qui comptait. Il se blottit contre elle, tentant de réchauffer son corps tiède. Peu à peu, il sombra dans la somnolence.

Un contact le ramena à la réalité. Dérangé dans son paisible recueillement, il grogna. Aucune pensée extérieure ne devait filtrer sa bulle. Seule la présence réconfortante de Jude au plus profond de lui devait demeurer. Jude lui envoyait des sentiments. Des ondes positives en quelque sorte. De l'amour, de la compassion, de la fierté, de la présence tout simplement. Du condensé de Virginia Judith Weasley.

- « Harry ! Réveille-toi, le directeur veut te parler. Harry ! »

L'interpellé gémit. Pourquoi personne ne pouvait comprendre qu'à cet instant, rien ne comptait plus que Ginny ? Mais il devait se responsabiliser, alors il ouvrit les yeux et fit face à toute une meute.

- « J'arrive, soupira-t-il. »

Il se leva péniblement et inspira profondément, lâchant finalement la main de Ginny. Ron et Hermione, serrés l'un contre l'autre, l'observaient avec tristesse. Harry reporta son regard vers sa droite, et il s'aperçut qu'un lit avait été rempli durant son simili sommeil. Les couvertures étaient tirées jusqu'au bout, de sorte que personne ne puisse identifier l'occupant. Suivant son coup d'oeil, l'infirmière se hâta de placer un paravent autour dudit lit. Elle ne pouvait tromper personne, des cheveux roux sous des draps blancs n'étaient pas invisibles.

Il traversa l'infirmerie, se sentant lourd comme jamais. Il s'aperçut que James et Lily dormaient à poings fermés. Harry se planta devant Dumbledore et le fixa sans rien dire.

- « Sirius vient de me relater tout ce qui s'est passé depuis que je vous ai quitté dans la forêt. Vous avez tous été très courageux, et je vous en félicite. Ce que je dis là, a déjà été dit quelques instants auparavant, tu comprendras que je ne revienne pas sur tout. Je voudrais seulement t'expliquer des petites choses. »

- « Lesquelles ? demanda Harry, impassible. »

- « Je n'ai pas pu envoyer un professeur plus tôt étant donné l'évolution de la bataille. Arthur... Arthur a insisté pour vous aider lorsque, je l'avoue, j'avais oublié ma promesse. »

- « Je m'en doutais. Autre chose ? »

- « Oui, l'enterrement du professeur Weasley aura lieu demain après-midi. »

- « Et Ginny ? intervint Ron, la voix tremblante. »

- « Ginny n'est pas morte, répondit Harry d'une voix forte. »

Du coin de l'oeil, il vit Ron mettre mon visage dans ses mains, et Hermione le prendre dans ses bras en foudroyant Harry du regard.

- « Vérifiez par vous-même, professeur, reprit Harry en s'adressant à son mentor. »

Dumbledore examina le Gryffondor par dessus ses lunettes en demies-lunes. Il hocha la tête et analysa la posture de la jeune fille et ses réactions pendant quelques minutes. Puis, il revint à sa place et tout le monde était pendu à ses lèvres.

- « Harry a raison. Ginny n'est pas morte, déclara-t-il enfin. »

Ron se mit à pleurer. Hermione, déconcertée, n'avait pas bougé. Sirius souriait faiblement. Et les adultes respiraient normalement.

- « Merci, dit simplement Harry. »

Même s'il était sûr de ce qu'il avançait, l'entendre dire du plus grand mage de l'époque l'ancrait plus profondément, le rassurait. Souriant, il rejoignit Ron et l'étreignit comme un frère.

- « Tu peux compter sur moi, Ron, lui souffla-t-il à l'oreille. »

Ron ne répondit pas, ses sanglots redoublant même. Demain allait être la pire journée de sa vie.

***

- « NOON ! »

Charlie sursauta dans les escaliers. Il le savait. Il était sûr que quelque chose n'allait pas lorsqu'un membre du conseil d'administration de Poudlard lui avait demandé de le laisser seul avec sa mère. Un vieux sénile qui le prenait probablement pour un enfant.

Saisit par la panique, il dévala les marches et courut jusqu'à la cuisine, en se maudissant de ne pas avoir pensé à transplaner.

S'en suivit un grand trou noir. La seule chose dont il se souvint ensuite était l'annonce brutale de la nouvelle à son frère aîné :

- « Que se passe-t-il maman ? demanda Bill, angoissé. »

- « Il se passe que ton père est mort, lui dit Molly. »

Le souvenir suivant était celui de l'arrivée de sa petite amie, Ann. Ann, qui, sans rien dire l'avait enlacé, les yeux embués de larmes. Puis, toutes sortes de gens arrivaient en transplanant. Parfois par la poudre de cheminette, provoquant un raffut à chaque fois. Bientôt, tout le Terrier grouillait de sorciers qui connaissaient Arthur Weasley. Et Charlie se sentait de plus en plus seul au milieu. Le lendemain, il devrait voir son père, allongé dans un cercueil sorcier, froid et inanimé.

***

Ron passa la porte de la classe de Défense. Avec un sourire, il dit bonjour à son père qui lui répondit chaleureusement. S'installant au premier rang, tenant la main d'Hermione, Ron était de bonne humeur. Toutes les questions que posa Arthur Weasley étaient suivies par les réponses exactes de Ron. Hermione le regardait avec admiration tandis que Harry sifflait de fierté.

- « Ron, tu me manqueras, lui dit son père alors que le cours prenait fin. »

Ron s'arrêta et l'étreignit.

- « Toi aussi, papa, répondit-il avec un sourire. »

- « J'ai remarqué que tu as perdu beaucoup de taches de rousseur pendant l'année, poursuivit Arthur. »

- « Oui, c'est vrai. Harry dit que je me suis assagi. »

- « Et il a raison. Je suis fier de toi, mon fils. Ne change pas, surtout. »

Ron acquiesça et sortit sans un regard derrière lui.

- « Ron, l'arrêta une voix. »

Le jeune sorcier se retourna sans cesser de montrer sa gaieté. Mais ce qu'il vit l'horrifia. Son père se tenait là, sa robe de sorcier élimée couverte de sang, un poignard planté dans le coeur. Mais le plus atroce était son visage : blafard, presque transparent, et ses yeux reflétaient la douleur, la folie. Pour couronner le tout, du froid se dégageait de lui et il tendait ses bras cadavériques vers son plus jeune fils dans une attitude désespérée.

- « Ron, gémit-il. Ron !! »

- « Ron, réveille-toi ! Il faut que tu te lève ! »

Ron entrouvrit les yeux. Un Harry chaviré se tenait devant lui. Alors que d'ordinaire, rien ne pouvait le tirer de son apaisant sommeil, cette fois il voulait absolument y échapper. Il était temps d'affronter la réalité, non ?

- « Ta mère a organisé les funérailles pour 15h cette après-midi, expliqua Harry. »

- « Et ce matin ? »

- « Ce matin... ta famille va arriver à Poudlard et ton père est... eh bien... dans une chambre à part, et ceux qui le souhaitent pourront lui rendre visite. »

Ron essuya une larme qui perlait au coin de son oeil.

- « Quelle heure est-il ? demanda-t-il alors. »

- « 9h30, tu as dormi à peine quatre heures. »

Ron soupira et se leva.

- « Allons manger, décida-t-il. »

- « J'ai des nouvelles de Ginny si tu veux, ajouta Harry sur un ton hésitant. »

- « Ah oui ? Bonnes ou mauvaises ? »

- « Les deux, avoua-t-il, un peu mal à l'aise. »

- « Commence par la bonne. »

- « Ginny et moi avons un lien sensitif qui nous relie. Comme pour nous trois, et les Maraudeurs entre eux. »

- « En quoi est-ce une bonne nouvelle ? fit Ron, qui avait espéré une plus joyeuse annonce. »

- « Il faut que je t'annonce la mauvaise nouvelle pour ça, répondit Harry. »

- « Je t'en prie... »

- « Ginny a été touchée par un sort de coma, lâcha le Survivant. Le sort Somnus. Il n'y a aucun moyen à ce jour de l'en sortir. »

Ron sentit son coeur s'arrêter. Après avoir pensé que sa soeur ET son père avaient été tués, puis compris que sa soeur était finalement en vie, maintenant il apprenait que Ginny était ENTRE la vie et la mort...

- « Désolé, s'excusa Harry. »

- « Pourquoi ? »

- « Parce que c'est de ma faute si elle a été touchée par ce sort. A cause du charme qui nous attachait. »

- « Donc ce n'est pas ta faute, conclut Ron. »

Il lui tourna le dos, espérant clore la conversation. Ron n'avait aucune envie de reporter la faute sur son meilleur ami, qui en souffrirait d'autant plus. Il prit ainsi le chemin de la Grande Salle.

***

Harry et Hermione encadraient Ron en pénétrant dans la Grande Salle. Les murmures qui s'étaient fait entendre précédemment, cessèrent instantanément. Une ambiance tendue régnait et Harry ne put s'empêcher de constater le nombre élevé de places vides, à toutes les tables, Serpentard inclus. Visiblement, quelques enfants de mangemorts avaient retourné leur robe en combattant contre leurs parents... et en y laissant la vie pour certains.

Harry jeta un coup d'oeil à la table des professeurs. Flitwick avait le nez bandé, Hagrid portait des cicatrices sur tout le visage, ainsi que Rogue. McGonagall avait l'air plus strict et fermé que jamais. Enfin, la place du professeur de Défense Contre les Forces du Mal était vide. Harry fut à la fois soulagé qu'aucun parmi les professeurs ne se porte absent, et triste de devoir se confronter à la mort du père de Ron.

Ils prirent rapidement place parmi les Gryffondors, tentant de troubler le moins possible le silence. Une fois installés, Dumbledore se leva et se racla la gorge :

- « Chers élèves, professeurs et fantômes, j'ai de mauvaises nouvelles à vous annoncer. Tout d'abord, nous avons le constat des dégâts de l'attaque d'hier. Il y a sept morts et vingt-trois blessés assez importants pour les prendre en compte dans les victimes. »

Il énuméra la liste des élèves touchés. Harry ferma les yeux lorsqu'il entendit les derniers noms : Ernie McMillan et Denis Crivey. Par « chance » il ne connaissait pas personnellement les autres décédés.

Harry inclina la tête alors que Dumbledore demandait une minute de silence – qui fut respectée.

- « Hélas, ce n'est pas fini, poursuivit Dumbledore. Trois élèves ayant été enlevés par Voldemort – frisson général – il y a quelques jours, une équipe a été envoyée pour les rechercher. Voici le bilan : Draco Malfoy, Lily Evans et James Potter ont subi des dommages importants mais sont en vie Remus Lupin, Sirius Black, Hermione Granger et Ronald Weasley sont relativement bien-portants comparés à leurs camarades Harry Potter a été touché par de nombreux sortilèges mais s'en sort bien Ginny Weasley est dans le coma... et son père, le professeur Weasley... a été tué. »

Il y eut une exclamation horrifiée parmi une grande partie des élèves. Les professeurs devaient être déjà au courant, vu les mines désolées qu'ils affichaient. M. Weasley avait été un homme aimé majoritairement. Les élèves trouvaient que c'était un excellent professeur, et un homme bon. Ceux qui le connaissaient savaient que l'idée reçue en générale reflétait bien son caractère.

Harry soupira et se retourna vers sa table. Fred et George avaient tous deux leurs visages enfouis dans leurs bras. Ron semblait en proie à une lutte intérieure pour s'empêcher de pleurer ouvertement.

- « J'ajoute que son enterrement se fera cette après-midi, mais que seuls la famille et les amis de M. Weasley y sont conviés. Merci de m'avoir écouté, et bon appétit. »

Ron éclata en sanglots. Manifestement, sa lutte s'était avérée vaine. Hermione le prit rapidement dans ses bras, les yeux troublés de larmes. Harry ne bougea pas. Il avait déjà fait face à la mort, mais jamais cela l'avait autant affecté.

Le petit déjeuner fini – pour la première fois de sa vie, Ron n'y avait pas touché – ils remontèrent dans la salle commune. Les cours avaient été annulés pour une période indéterminée et cela permettait aux élèves de se remettre peu à peu du choc sans la contrainte des leçons à apprendre et des devoirs à exécuter. Certains s'en lamentaient car c'était ce qui vidait leur tête et ils ne pensaient plus à rien qu'aux cours. Mais beaucoup s'en félicitaient.

Ils s'assirent près du feu sans rien dire, Hermione enlaçant toujours Ron. Harry eut un soudain sursaut et se demanda où étaient les Maraudeurs. Il ne les avait pas vus depuis la veille. S'excusant rapidement auprès de ses amis, il parcourut les couloirs à leur recherche. Un peu tard, il réalisa que la carte du maraudeur aurait pu être d'une grande utilité, mais il était alors trop loin de son dortoir.

Errant dans les multiples corridors, il rencontra le professeur Rogue, qui, à sa surprise, s'arrêta.

- « Bonjour, Potter. Que faites-vous dans les couloirs ? »

- « Je cherche mes parents, professeur, dit Harry d'une voix lasse. »

- « Je suppose qu'ils traînent à l'infirmerie, fit Rogue d'un ton mauvais. »

- « Peut-être, en effet. Professeur, je voulais vous remercier pour vous être montré aussi efficace hier soir. »

- « Je croyais que vous aviez pleinement réalisé que nous combattions du même côté ? feignit de s'étonner le Maître des Potions. »

- « Oh, je l'ai réalisé. C'est juste que maintenant je comprends votre rôle d'espion, et comment vous avez réussi à l'exécuter pendant des années. Et... vous avez daigné me montrer ce côté de votre façade. »

Rogue renifla, comme s'il essayait d'analyser la véracité de ses propos. Harry pensa qu'il pourrait tester le Veritaserum sur lui, et que rien ne sortira d'autre de sa bouche que ce qu'il venait de déclarer.

- « Que s'est-il passé exactement hier ? firent-il en choeur. »

Harry esquissa un sourire et Rogue se décoinça légèrement

- « Allez-y, dit Harry pendant que Rogue l'imitait. »

Nouveau passage d'un ange et complicité silencieuse.

- « Une centaine de Mangemorts ont transplané devant la porte de Poudlard, commença le professeur en voyant que son élève ne se décidait pas – et puis, c'était le professeur après tout. Dumbledore a perçu leur présence et a lancé le signal magique d'alarme. Tout le personnel a du sortir défendre l'école. Quelques élèves plus âgés se sont portés volontaires, malgré l'interdiction formelle du directeur. Beaucoup de Serpentards et de Gryffondors, des 7e année pour la plupart, se sont joint au combat, du côté de la défense comme de l'attaque, j'ajouterais. Finalement, nous avons réussi à les repousser, et comme vous le savez, ils ont transplané là où vous étiez. A votre tour maintenant. »

Harry hocha la tête et entreprit de raconter tout ce qui s'était passé depuis sa venue dans la forêt. Jamais il ne l'interrompit ni ne fit de commentaires, mais son visage parlait pour lui. Il était assurément soulagé de les savoir quasiment tous sains et saufs. Harry songea que son professeur avait bien changé durant cette année. Tout avait changé durant cette année, par ailleurs.

- « Potter. Weasley est dans la salle noire du quatrième étage, aile Nord. Si vous voulez le voir... »

Harry le remercia puis il passa son chemin, sans au préalable oublier de saluer son professeur. Il rejoignit l'infirmerie en quelques minutes. Harry poussa la porte et pénétra dans la grande pièce blanche. Il fut immédiatement serré contre Lily.

- « Bonjour, Lily. »

- « Appelle-moi Maman, lui dit-elle en le dévisageant tendrement. »

Harry, troublé, acquiesça de manière maladroite et se tourna vers James, étendu dans son lit.

- « Bonjour, murmura Harry à Sirius et Remus à son chevet. »

- « Salut. »

- « Quoi de neuf ? »

- « James est bizarre, avoua Sirius du bout des lèvres. »

- « Bizarre comment ? »

- « Eh bien... bizarre ! fit Remus en haussant les épaules. »

Harry souleva les sourcils. Et il n'était pas le seul à se comporter étrangement. L'attitude des Maraudeurs ne ressemblait pas à celle dont il était habitué. Mais il mit cela sur le compte du choc.

- « Le professeur... On m'a indiqué où était laissé M. Weasley, si ça vous intéresse, dit Harry. »

Les Maraudeurs secouèrent la tête en regardant le sol.

- « Moi ça m'intéresse, dit une voix éraillée. »

Harry fit face à un Draco Malfoy mal en point. Harry ne savait pas ce qu'il avait subi exactement, mais au vu de ses mains bandées et sa difficulté à se déplacer, il en conclut que cela devait être réellement terrible.

- « Très bien, suis-moi alors, j'y vais maintenant, répondit Harry d'une voix neutre. »

Mme Pomfresh voulut protester mais Draco la regarda avec pitié, et elle céda. Les deux rivaux franchirent ensemble le pas de la porte.

- « Que t'est-il arrivé ? demanda Harry en cours de route. »

- « Rien qui pourrait t'intéresser, répliqua le Serpentard. »

- « Si je te demande, c'est que ça m'intéresse. Je me fiche de tes motivations mais on est du même côté. Alors je m'intéresse. »

- « Un Crucifix, lâcha le blond. »

Harry arrêta sa marche, abasourdi.

- « Un quoi ? »

- « Un Crucifix, Potter ! Ne me dis pas que tu ne sais pas ce que c'est ! »

- « Je sais ce que c'est, merci. »

Harry fixa son compagnon. Il était évident qu'il faisait tout pour cacher sa douleur, mais ses hésitations dans ses pas, et sa manie de frotter ses mains étaient révélatrices. Draco Malfoy avait été crucifié. Harry grimaça en s'imaginant la scène.

- « Désolé. »

- « De quoi ? De ne pas être intervenu plus tôt ? fit Draco, méprisant. Le Grand Harry Potter ne peut pas être partout à la fois, je suppose. »

Harry s'abstint de répondre. De toute façon, ils étaient arrivés. Une grande porte blanche. Pourtant Rogue l'avait appelé la salle noire. Harry vérifia autour de lui, mais non, c'était la seule porte du couloir.

- « Après toi, fit Draco exagérément. Je te laisse seul, j'irais après. »

Harry acquiesça et poussa la porte. Une crainte l'envahit. De quoi, il ne le savait pas. Il pénétra lentement dans la salle et ferma la porte derrière lui. Il comprit alors pourquoi la pièce portait ce nom. Tout était noir à l'intérieur, à l'exception d'une grande partie éclairée au milieu. Harry sentit son coeur rater un battement, puis se soulever de façon insupportable. Il plaqua la main contre sa bouche, de peur de laisser sortir du liquide intestinal. S'approchant tout doucement de la douce lumière, Harry ne pouvait plus détourner les yeux de ce qui y était exposé.

Il ôta sa main devant la bouche alors qu'il lui restait un mètre à parcourir. Grossière erreur qu'il compris aussitôt après avoir inhalé l'odeur caractéristique de l'embaumant sorcier. Il recula rapidement et s'assit sur l'unique chaise disponible.

Ainsi M. Weasley était totalement mort. Stupide réaction lorsqu'on l'avait vu mourir mais... Harry soupira. S'il était autant chaviré, comment devait se porter Ron ?

Tout à coup, il sursauta alors que la porte s'ouvrait, chassant un instant la pénombre de la salle.

Ron entrait, suivi par un Draco troublé qui apporta deux sièges supplémentaires. Ron fut secoué de sanglots et ressortit immédiatement, claquant la porte derrière lui. Quelques secondes plus tard, la voix d'Hermione se fit entendre, tentant désespérément de le consoler.

Draco s'approcha de Mr Weasley. Il leva la main et frôla la protection magique qui avait été instauré autour du défunt. D'un coup, le léger gaz bleu disparut et Draco toucha la main du père de Ron.

- « C'est froid, murmura-t-il pour lui-même. »

Il retira rapidement sa main et rétablit la protection en soupirant.

- « J'aimerais venir cet après-midi. Je peux ? »

- « Ce n'est pas à moi de poser la question, répondit Harry. »

- « Si j'ai l'accord de Dumbledore, tu pourras m'y conduire ? Je n'ai jamais vu le cimetière sorcier, mon père m'en a toujours empêché. »

- « Oui, bien sûr. »

Draco hocha la tête en guise de remerciement et se dirigea vers la porte alors que Harry se levait.

- « Qu'est-ce qui fait que tu es si attaché à M. Weasley ? ne put-il s'empêcher de demander. »

- « Il agissait plus comme un père que le mien, répondit simplement Draco. »

***

Harry soupira. Il avait fait des recherches approfondies durant les quelques heures de libres dont il disposait, et rien, nul part, n'indiquait un remède au Sortilège Somnus. Serrant encore plus fort la main de Ginny, il s'approcha d'elle.

- « Cet après-midi, nous allons devoir assister à la mise en cercles de ton père, ma Jude, chuchota-t-il. Il a été tué par Lucius Malfoy. Encore lui. Tu remarqueras que c'est celui qui était à l'origine de tes premiers malheurs. Et aujourd'hui, il s'en prend à nouveau à ta famille. Si ça peut te consoler, lui aussi est mort, tué de la main de son fils. »

Il fit une courte pause, conscient qu'il parlait sûrement au vide.

- « Tu avais... tu as une vision de la vie peu commune, Jude, et c'est ce que j'apprécie chez toi. Tu essayais de te faire ta propre opinion des gens, comme tu l'as fait avec moi. Oh, c'est sûr, au début tu ne réagissais pas comme ça... mais tu as fait de ton expérience une sagesse. »

Harry posa sa tête contre le ventre de la jeune fille. Un coeur y battait toujours, mais si faiblement qu'il fallait tendre l'oreille pour le percevoir. Harry avait beaucoup de mal à ne pas éclater en sanglots. La fille unique d'Arthur Weasley n'assisterait même pas à son encerclement (N/A : ok, j'explique : enterrement = mettre en terre et encerclement = mettre en cercles. Si vous ne captez toujours pas, cf. chapitre 26 Expédition). Elle ne méritait pas ça. Surtout à cause de lui. Harry renifla péniblement. Il était temps de se rendre hors de Poudlard. Il avait été prévu que les transplanages se fassent par équipe de deux. Ron et Hermione, inséparables désormais. Remus et Sirius. James et Lily. Et Harry et Draco.

Harry se releva, posa un baiser sur le front tiédit de sa Jude, et sortit de l'infirmerie en traînant le pas. Il avait été demandé de porter des robes de sorciers blanches, une écharpe, des gants et un chapeau noirs, selon la tradition de la communauté magique.

Harry avait été stupéfait en apprenant l'accoutrement qu'il devrait se procurer. Visiblement, les habits se transmettaient de génération en génération dans les familles de sang-purs. Ainsi, Ron avait hérité d'un costume très vieux, mais qui reflétait, d'après ce que lui avait dit Sirius, la sagesse et la connaissance transportée par la famille. Se demandant où il pourrait trouver son propre ensemble de famille, Dumbledore lui avait apporté avec un petit mot :

« Eh bien, mon fils, si tu dois sortir notre ensemble d'encerclement, c'est qu'un drame est arrivé. Tout ce que je peux te souhaiter est du courage, et beaucoup d'amour et de soutien de la part de tes amis et/ou amours.

James Potter. »

Harry avait été très touché par ces deux phrases insignifiantes. James avait absolument voulu le lire, mais Harry avait refusé, incertain de l'attitude qu'il prendrait à la vue de sa future écriture.

Harry envoya une pensée réconfortante à Ginny tandis qu'il atteignait la barrière de Poudlard. Harry se sentit tout à coup très bizarre. Aux portes de Poudlard se trouvaient tous ceux pour qui Arthur Weasley avait vraiment compté. Des cheveux roux tachaient le ciel de partout, tellement que Harry eut l'impression d'avoir regardé trop longtemps le soleil. Il baissa les yeux et s'approcha de Draco, mis à l'écart d'office par les Weasley.

- « Mesdames et messieurs, je crois qu'il est temps de former le cortège, dit Dumbledore sans avoir à hausser la voix. »

La plupart des sorciers acquiescèrent en silence, et se placèrent en cinq colonnes derrière le cercueil magique de M. Weasley. Harry jeta un coup d'oeil à Ron qui s'était dirigé vers la première colonne, où étaient déjà installés tous - presque tous - les enfants et la femme d'Arthur Weasley. Remus, Sirius, James, Lily, Moony et Patmol (sous sa forme de chien) s'étaient placés dans la quatrième colonne. Harry vit des adultes roux dans la seconde colonne et leur progéniture dans la troisième. Il supposa qu'il devrait se placer dans la cinquième, suivi par Draco. Le silence était complet. Personne ne devait dire un mot manifestement.

Dumbledore, qui menait le cortège funèbre, leva sa baguette, et tout le monde en fit autant. Puis, il vit des couples de personnes disparaître au fur et à mesure. Angoissé de ne pas savoir quand serait son tour, Harry se tut et attendit un quelconque signal. Ledit signal se fit très percevable puisque la voix de Dumbledore résonna dans sa tête, lui demandant de transplaner au cimetière sorcier en guidant Draco. Harry s'exécuta, attrapa le bras du Serpentard et transplana.

Ils apparurent immédiatement dans un endroit très lumineux. Harry sentit son ventre se nouer. Il n'aimait plus la lumière depuis qu'il l'associait à leur dernière bataille et à ses conséquences.

Les colonnes se reformèrent peu à peu puis Dumbledore commença une marche solennelle vers l'Est du cimetière. En chemin, ils s'arrêtèrent et le directeur de Poudlard leva sa main comme s'il attendait à ce qu'on y place un objet. Des rameaux d'or apparurent au creux de sa paume et furent distribués à chacun en un dixième de seconde. Harry baissa la tête. Il se sentait étranger à toute cette cérémonie. Ils poursuivirent leur trajet pour aboutir à une crypte. Là, les colonnes se séparèrent.

Harry se plaça sur un côté, près d'Hermione, et Draco les suivit discrètement. Ron, les jumeaux et leurs frères aînés regardaient le corps de leur père, un air des plus tristes sur le visage. C'était, semblait-il, le moment de recueillement. Personne ne faisait un bruit, pourtant tout le monde paraissait en grande conversation personnelle silencieuse.

Lorsque les enfants d'Arthur Weasley furent passés devant leur père, en fermant les yeux, baissant la tête et levant la main pour frôler la protection funèbre, Molly les remplaça. Puis, une rangée de rouquines et un rouquin que Harry ne connaissait pas lui succéda, jusqu'à ce que ce fut le tour des amis les plus éloignés.

Harry s'approcha alors du corps sans vie, et, sous les conseils télépathiques de Moony, se recueillit de la même manière que les précédents. Il pensa à ce qui était arrivé. Le regard de M. Weasley alors que Lucius enfonçait sauvagement le poignard dans son torse. La férocité et la détermination avec laquelle il s'était battu pour sauver les adolescents qui s'étaient mis en danger. Le courage dont il avait fait preuve.

Et puis, Harry songea à la première fois qu'il l'avait vu. Les Weasley étaient venus le chercher dans sa vieille Ford Anglia bleu ciel. Par sa faute, les jumeaux et Ron avaient eu un bon sermon et cela avait été une bonne démonstration du caractère d'Arthur lorsqu'il avait innocemment demandé comment elle avait fonctionné. Quelques jours plus tard, Harry et Ron avaient provoqué inconsciemment une enquête au sein du propre département de M. Weasley.

Harry leva la main vers la protection magique qui entourait le père de Ron et projeta des excuses par pensée. Un halo vert émeraude encercla la paume de Harry, qui n'en fut pas le moins du monde étonné. Moony lui avait expliqué que cela montrait l'écoute attentive du défunt. Profondément soulagé, et interprétant ce signe comme un pardon accordé, Harry se retira.

Une fois tous les personnes présentes recueillies, Dumbledore se replaça face au « cercueil », inclina sa baguette et dit ces quelques mots :

- « Va, Arthur Weasley, trouve ton chemin parmi les âmes et que le cercle de la vie puisse te guider. »

Alors il se produisit quelque chose qu'Harry avait toujours cru mythique. Du corps de M. Weasley, une âme, faite de volutes de fumée blanche et ayant la silhouette reconnaissable de son propriétaire, s'envolait. Harry en avait le souffle coupé et ne pouvait plus en détacher les yeux. L'âme s'élevait toujours plus haut, se fondant dans l'air. Bientôt, elle s'engouffra dans un de ces cercles qu'Harry avait observés quelques mois plus tôt. Sitôt qu'elle y avait pénétré, des lettres lumineuses firent leur apparition, indiquant qu'Arthur Weasley avait emprunté le cercle de la vie.

Un courant d'air tiède passa dans le corps de chacun. Et le cercle blanc fait de fumée également brilla de mille feux.

***

- « Harry, Hermione, je vous présente ma famille, dit Ron en s'essuyant les larmes qu'il avait libérées un peu plus tôt. »

Harry était incapable de parler à cause du noeud qui s'était formé dans sa gorge.

- « Tu es Harry Potter alors, fit une voix lasse. »

Harry hocha la tête, sans réagir. Il leva les yeux vers celle qui lui avait adressé la parole.

- « Nello Weasley, fit le garçon en lui tendant la main. Mon père est le frère d'Oncle Arthur. »

- « Oh... »

- « Mais au contraire d'Oncle Arthur, mon père n'a eu que des filles à part moi, poursuivit Nello. »

Harry ne parvenait pas à faire semblant de s'y intéressé. Il était mal et n'avait aucune envie de discuter progéniture.

- « Excuse-le, Harry, il ne fait que parler lorsqu'il déprime. C'est l'influence des filles, je crois. Oh, je ne me suis pas présentée, désolée. Je suis sa soeur jumelle. Fany. »

Harry hocha la tête de nouveau. Fany avait la peau on ne peut plus blanche et les cheveux flamboyants très courts. Elle devait avoir 14 ans.

- « Mes sœurs son derrière, elles sont très timides. Et elles ne se sentent pas très bien non plus, ajouta-t-elle en forçant un sourire qui parut crispé. »

- « Je comprends très bien, approuva Harry d'une petite voix. »

- « Je... j'aimerais qu'elles te parlent. Ginny nous parlait énormément de toi et elles ont besoin de te voir. Ça ne te dérange pas trop ? »

Harry fit signe que non. Cela l'enchantait tout de même de connaître la famille de Ron et Jude. Et puis, il devait tenter de se distraire. Fany disparut un moment, le laissant seul avec son frère.

- « C'est la psychologue de la famille, lui confia Nello. Et comme elle n'arrive pas à surmonter la situation elle-même, elle est obligée de demander de l'aide à d'autres. C'est gentil d'avoir accepté. »

- « C'est le moins que je puisse faire. M. Weasley a fait tellement pour moi que je peux bien aider sa famille... »

Nello acquiesça tandis que ses soeurs arrivaient.

- « Voici l'aînée, Catherine, la présenta Fany. La seconde : Susan. La troisième, Amélie. Et la dernière, pas loin derrière nous : Barbara. »

Harry serrait les mains qui se présentaient à lui, un peu perdu. Toutes ces jeunes filles étaient chavirées et ne faisaient aucune manière quant à rencontrer le grand Harry Potter. Une se détachait du lot et avait tout de suite attiré l'attention d'Harry. La dénommée Amélie, qui avait son âge, ressemblait de façon frappante à Ginny.

Les yeux d'Harry piquèrent et il dut faire un gros effort pour éviter de pleurer. Il n'avait pas besoin d'aide. Il était là pour apporter de l'aide. Harry regarda aux alentours. Ils étaient sortis du cimetière et attendaient tous le signal de Dumbledore. Il repéra Ron, dans les bras d'Hermione. Lily dans ceux de James. Remus dans ceux de Sirius. Les trois couples à découvert se consolaient mutuellement, s'embrassant, s'enlaçant. Ce n'était pas le bonheur mais le réconfort. Harry, amer, se retourna vers la famille nouvelle.

C'en était insupportable. Cette ressemblance en était insupportable. Tout pour lui rappeler Jude, tout pour le culpabiliser. Il éclata en sanglots, n'en pouvant plus de se retenir. Fany, désappointée, l'observa comme si tout était de la faute de la jeune fille. Barbara fronça les sourcils et détourna les yeux, semblant avoir peur d'être contaminée par les larmes. Susan partit. Catherine, de son côté avait fermé les yeux et dit :

- « Les crevettes masquées sont de retour. »

Harry ne chercha même pas à comprendre, tellement il était effondré. La suite se passa très étrangement. Amélie le prit dans ses bras et lui murmura :

- « Ginny est comme une sœur pour moi, même si j'en ai déjà quatre. Elle est plus proche que personne de moi. Elle me confie tout et c'est totalement réciproque. Je sais tout à ton propos. Elle a passé l'année à correspondre avec moi, comme nous l'avons toujours fait à partir de sa seconde année. Alors je suis en mesure de te dire qu'elle est fière de votre histoire. Qu'elle t'aime de tout son coeur. Je suis moi aussi liée à elle. Et si tu te concentres sur elle, tu t'apercevras vite qu'elle ne t'en veut absolument pas. Elle veut que tu continues à vivre. »

Sur ces belles paroles, elle le lâcha avec douceur, planta son regard bleu dans le sien et alla rejoindre sa famille.

Fin du chapitre !

Il était long, n'est-ce pas ? Alors ça valait le coup d'attendre deux semaines ou non ? ^_^ commentaires francs s'il vous plaît ! J'ai lutté pour écrire alors je veux savoir si c'est bon !

Pour les filles Weasley (à part Susan), elles reviendront peut-être dans le chapitre suivant. Je voulais un rôle plus conséquent mais rien ne m'est venu à l'esprit donc...

Oh, je voulais vous dire un gros MERCI aussi pour les 366 reviews !! ce que j'en suis fière !

Merci à :

MyThiQuE LuOeR : salut à toi ! sympa de me reviewer, c'est toujours bien les têtes nouvelles ^_^. En tout cas, merci beaucoup pour tes compliments ! Je suis totalement d'accord avec toi concernant le début, il était assez plat ! Merci !

Clem : bah ouais, t'as vu, je l'ai pas trop touché ! Il était même plutôt calme dans ce chapitre, et rien ne lui est arrivé ! ^_^ merci !!

Fleur : merci pour le compliment #^_^# ! Concernant Voldie, on va plus en entendre parler durant quelques chapitres. Et la phrase de Draco, non, c'est toujours pas clair ^_^ et c'est fait pour ! t'as raison pour la potion de confusion, mais ils ne vont pas vraiment perdre la tête. Merci !!

Chen alias sarah : ouais, Voldemort aveugle, c'était pas prévu au début mais ça m'arrange ! et oui, il est vraiment immortel (il a la protection de Lily dans ses veines). Et oui, je sais que je suis méchante p. Contente que la réaction de Draco t'ai plu ! merci !

Melu : merci !!! je sais qu'il était triste, et j'espère que celui-là l'était encore plus ! ^_^

Cathwine : coucou Staws ! ouais, ça va pas mal, tes chaudrons aussi ? ^_^ ouais, le reportage ça doit être génial à faire ! Même si c'est amateur ! (encore plus si c amateur lol) ! Waa ! tu connais des pro du spectacle ? ça aussi ça doit être génial *sourire rêveur* ! non, Sonia Benerza (euh ouais, j'ai eu la flemme de copier coller ^^) je connais définitivement pas ! donc, petite démo filmée... sympa. J'aimerais bien voir cette annonce Herbal ! loool ! pour les blondes, j'ai bien compris ^_^ (com d'hab, ma subtilité passe inaperçue é_è) ! mais t'as qu'à te connecter à des heures où je suis là si tu veux avoir des spoilers :p ! de toute façon, maintenant ya plus rien à spoiler ^_^ je ne dévoile plus rien, c'est trop important ! Au fait, tu aimes ton rôle ? Je v essayer de t'intégrer au prochain chapitre mais je sais pas trop comment faire ça... ouaip, je te permets d'appeler ma Woz Wozy, de toute façon j'ai pas trop le choix. Cwycwy ça fait très bizarre je trouve lol mais bon... Stawsy... hem je préfère Staws ou Catwine ! loool tu dis qu'avec le chapitre 32 j'ai atteint de loin le niveau de sadicité de Voldy ? alors je crois que je vais le dépasser ^_^ (alors, tu les as ces spoilers, non ?) ! et ya pas de doute là-dessus, j'enlèverais Harry si je savais pas qu'il était déjà à moi ^^. Alors tu préfères quand même mes cliffs à ma fin ? c gentil ^___^. Answer times : ok, j'enlève ce que j'ai dit, il était original. Je viens de m'en apercevoir parce que ça faisait pas la même chose que dans mon esprit lol. Mais quant à ce qu'il soit superbe, magnifique et tous ses synonymes, faut quand même pas exagérer ! finalement, je lui ai fait perdre sa petite amie à Harry oui ou non ? ^_^

Ouaip, à nouveau Crystal la sadique et c'est pas fini ! ^_^ j'aurais p-e du la mettre en horror finalement ! sur ce, merci beaucoup ma pusher et folle attitrée ! bizzzz !

Wozzzzzzzzzzzzzz : yeaaaaaaaaah ! t'as lu la réponse à ta review du chapitre 31 ? parce que je l'ai ENFIN faite !! laisse moi te dire en premier déjà que ton défi est CRUEL ! t'es vilaine pas belle, laide et moche ! ç_ç. Non mais oh ! é_è ! si j'ai reçu ton mail ? euhhh... c'est à dire que là ça fait plus d'une semaine, je sais plus de quel mail tu parles #^_^#... bon, ce chapitre : t toute triste à cause de moi ?? oooh (}) pov de toi ^_^ ! triste, cruel, sadique, c'est sûr lol. Bien écrit, c'est gentil J ! captivant avec les histoires de WC encore ? looool ça ça m'a vraiment fait rire lol ! je t'imaginais te tortillant tsé ! ^___^

Seule chose bien, Voldy aveugle ? mouais... ^^ je vais m'en débarrasser ?? alors ça, tu verras bien :P ! ce que Queudver a fait ? il a rendu le corps de Lily inmaîtrisable ! pas vraiment comme un imperius, parce que Queudver la contrôlait uniquement par ses muscles (il en a ?). donc c'était réellement ignoble, je l'admets ^_^ ! donc oui, elle était embrouillée mais elle s'en es remise, elle était juste flasque après lol. Et non, elle serait jamais passée du côté des mangemorts ! ^_^ ! et pour Ginny, ben... no comment ! vive Drago ? loool ! ahh ! ça veut dire que j'ai réussi la feinte changement de robe loll ! moi tu vois, je crois que je déteste encore Lucius Malfoy que Voldemort o_o bizarre, non ? je le trouve moins cynique, moins 'Rogue' que Voldemort. Et plus sauvage, plus violent aussi. Loooooooooooooooooooool alors là ça faisait longtemps que j'avais pas autant ri !!!! Woz se tortillant sur sa chaise pour éviter de se pisser dessus et suivre le chapitre lool !!! ^________^ elle est bien bonne ! euhhh... dis, j'ai pas pris BEAUCOUP de temps pour ce chapitre, si ? en particulier pour toi ! :p non franchement, ça commence à s'équilibrer à un chapitre toutes les deux semaines mais vu mon emploi du temps hebdomadaire... ehhh ! je veux quand même ma photo moi !!!!!! aaah, je l'aurais, tant mieux !! *souffle*. T pas sadique ? alors ça... ! bien sûr que t'es sadique !!! tu l'as dit toi-même ! surtout pour ce maudit défi ! oui, je t'ai encore appelé Daisy ^_^. D'autres le font ??? noooooon ?? à qui la faute ? surement pas la mienne ! ^_^. Pure injustice ? olala... excuse-moi pov choute ^_^ tu veux équilibrer comment ? y aura tjrs corps de femme-pied de poisson après ^_^ mouais, chais pas... on va y réfléchir ^_^ ! allez, gwos bisous ma Woz pwéféwée ! je t'adowe (bis) !

Prongs : salut retoi ! ^_^ mon chapitre n'est pas si mal donc ? Je crois que je vais prendre ça comme un compliment p ! ouais, du suspense comme à chaque fois, vous n'y couperez jamais ! en effet, 37 chapitres en tout, ce qui signifie que la fin approche (ça se sent surtout dans mon plan) ! Un peu court ? euhhhh... ben ça dépend du point de vue lol ! Moi je ne trouve pas ça très court mais... je suis sure qu'à la fin de ma fic, tu diras que finalement, il fallait la finir vite ^_^. En tout cas, j'espère que tu as eu le temps de lire ce chapitre ! oh, une question : c'est toi juliepotter ? Allez, merci pour les compliments !

Ccilia : kikoo toi ! Ouaip, les cliffs donnent un certain caractère, comme tu dis lol ! ouais, je sais, c'est très triste. Mais bon, ce chapitre l'est encore plus, non ? la partie poignardage par Dray, je la sentais vraiment bien, j'espère qu'elle est bien passée dans la fic... Allez, bizz et merci !

Moua : fort Harry pour vaincre tout le monde, tu dis ? euhh... j'espérais ne pas montrer cet aspect- là, mais bon... pour moi il n'est pas le super-héros super fort, là c'est la plume qui le sauve, c'est tout ^_^. En tout cas, merci !

Mimi Granger : comment ça un air full triste ? Ginny morte ? euh ouais, vois dans ce chapitre, finalement elle est pas si morte que ça lol. Qu'est-ce que Arthur faisait là ? bah, réponse dans le chapitre aussi ^_^. Tiens, toi aussi, t'as la grippe ? moi je l'avais la semaine dernière, et c'est en partie à cause de ça que mon chapitre n'est pas arrivé vite, donc tu vois, tu n'es pas la seule à avoir des pannes d'inspiration !! merci pour tous les compliments, bien que je crois pas que l'histoire soit TROP bonne lol !

Michoc : Oh... mon... dieu... ! comment ça tu me croyais pas aussi sadique ?? je croyais que ma réputation était faite pourtant ! ah oui, tu comprends mieux le drama lol. Laisse moi te dire que ce n'est pas fini ^_^. Ouais, je sais, je te vois bien devant ton ordi en train de crier « MAIS C PAS VRAI QUAND EST-CE QU'ELLE VA LAISSER SES PERSOS TRANQUILLES ?? ». le problème, c'est que tu aimes ça (en fait, t autant sadique que moi !) et que finalement, tu vas en être dégoûtée à vie ! c comme Harry, quand tu verras que cet imbécile ne vit pas très bien, tu te suicideras. Pourtant, il n'en vaut pas la peine... ouaip, je suis TRES contente de moi parce que tu as pleuré ! c'était l'effet voulu ! si je n'avais pas été au courant de ce qui se passait (et surtout si je ne l'avais pas vécu moi-même), j'aurais sûrement pleuré dans ce chapitre (le 33) mais le 32... hem, j'en sais rien. Si Harry était mort par contre, c'est clair que j'aurais sauté de joie !

Bon, à part l'accident tu dis ? t'as aimé ? tant mieux ^^ ! suspense, émotion... ouaip, j'en suis assez fière lol (quoique, je trouve qu'il est pas si réussi que ça mais bon). C'est vrai ?? c'est bien passé le passage Ginny encourage Harry ? ah, tant mieux ! parce que je croyais que ça se verrait pas vraiment, que tout le monde croirait qu'elle ne sert à rien (cf Alo'). Maintenant qui va le faire ? oh, j'en sais rien, il est assez grand pour se débrouiller tout seul, non ? s'il devient suicidaire, tant mieux pour nous ! Malheureusement, je crois pas que ce soit dans sa nature, je l'ai bien dit dans ce chapitre. Mouais, la répartie de Potter pourrait être mieux, franchement. Par contre, je suis d'accord avec toi pour la phrase qui détend l'atmosphère. C'est exactement le but. Parce que pour moi (je l'ai déjà dit, je crois), dans un drame, il y a toujours quelque chose qui nous paraît drôle. En tout cas, je suis contente que ça t'ai fait rire (t'es mon meilleur public on dirait lol). C'est vrai, ça t'a fait froid dans le dos le transport des cadavres ? OUAIIIIS !! je suis contente !!! ^_^ mais Potter mérite pas mieux de toute façon *méprisante*. Bon, je vais pas tout repasser mais je peux te dire que soit tu es vraiment bon public, soit j'ai réussi tous mes effets ! ^_^. Donc tu t'es rappelée de la plume ? parce que j'étais sûre que tout le monde l'avait oublié (y compris moi, il a fallu que je fouille dans mes notes pour me rappeler de l'utiliser lol) ! par contre, c'est pas la plume qui a pas oublié de venir aider Potter (pk elle l'a pas laissé tranquille ?), mais à mon avis celui qui lui a offert ) ! Voldie aveugle ouais, c'était pas prévu ça encore... mais ça colle bien à la suite ^_^. Et ouais, il est immortel, on le sait déjà dans le 4e tome (même dans le 1er !) mais c con ! ouaip, il a bien joué Dray ! ^_^  trop trop trop... etc lol ouais, je crois que j'ai compris que tu avais hâte de lire ce chapitre ^_^. De rien pour la dédicace, c'est à moi que ça fait plaisir ^_^ (je me radoucis, tu ne trouves pas ?). MERCIIIII ! Bizzzzz !

Tiffany : MERCI ! c tout ce que j'ai à dire ! ^^

A la semaine prochaine (ou celle d'après vu mon nouveau rythme) !

Bizz !

Crystal