CAUCHEMAR

Cette nuit, j'ai fait un cauchemar. Ben quoi ? Je suis un Saiyen Ok ! Mais j'ai bien le droit de cauchemarder ! Les cauchemars ne sont pas le privilège des gentils que je sache. 

Et ben, si. Je dois avouer que je suis le premier étonné. Si si, et j'avoue que c'était assez surprenant et impressionnant. Et il en faut beaucoup pour m'impressionner ou m'effrayer. Mais je bavarde, il me semble que je commençais à vous raconter mon cauchemar.

Alors, cette nuit j'ai rêve que… Quoi ? Oui un cauchemar. Comment ça ? Je ne suis pas bon narrateur ! Hey ! Je ne suis pas Sangoku. Je n'ai pas -20 de QI moi. Heureusement, j'ai un peu plus. Comment ça y'a pas de quoi être fier ? C'est déjà pas mal d'avoir de l'instruction pour un guerrier. 

Oh ! Et puis vous m'embrouillez ! Qu'est-ce que je disais encore ? Ha oui ! Donc que cette nuit, j'ai rêvé… Quoi encore ? Ah ! J'ai dit rêver, pardon.

J'aurais du dire cauchemarder. Mais c'est la dernière fois que je m'interrompe ! Sinon, moi je ne dis plus rien ! Et vous en serez pour votre pomme.

Alors je disais donc que dans mon cauchemar, je rentrais du travail et…

Hein ? Oui, je travaillais et alors ? Mais qu'est-ce qui vous choque là dedans ? A croire que pour un Saiyen, mener une vie normale c'est mission impossible pour vous.  Je ne disconviens pas que je passe mon temps à m'entraîner et à manger. Mais ce n'est pas de ma faute moi si Bulma a de l'argent et que j'ai pas besoin de me lever tous les matins à cinq heures pour aller à un boulot stupide qui ne m'intéresserait pas de toute façon ! Et puis c'est comme ça ! Je ne travaille pas et un point c'est tout ! Vous êtes jaloux c'est tout.

Je sens qu'on est là pour la soirée. Si j'arrive à le raconter ce cauchemar, j'aurais de la chance.  Oui ? Alors c'est reparti.

Je sortais donc du travail et je rentrais à la maison. Logique non ? Après une dure journée, je n'avais qu'une envie : retrouver ma petite femme pour qu'elle me prépare un bon repas. Mais là, c'est moi qui dérape.

Je rentrais donc à la maison mais je ne trouvais pas Bulma. Elle n'était pas dans la cuisine à boire un café tout en lisant le journal. Donc elle ne pouvait être qu'à son laboratoire.

Quoi encore ?

Qu'est ce qu'elle a Bulma ?

Ben oui. Moi, je passe mes journées à m'entraîner et à manger et elle, elle les passe à boire du café ou à imaginer des nouvelles inventions. Qu'est-ce qu'il y a d'étonnant à ça. Je suis un Saiyen vivant avec une scientifique.  A quoi vous attendiez-vous ?

Elle est intelligente ma femme, hein ? Je suis assez fier qu'elle soit à moi. Quoi ? Ce n'est pas un objet ? Non, bien sur que non, je le sais bien ! Mais ça n'empêche qu'elle est à moi et à personne d'autre ! Alors personne n'y touche, ok ? Non !!! Je ne suis pas possessif, mais je tiens à mes affaires. Comment ça chuis un macho ? Vous vous êtes regardé à baver, attendant que je vous raconte mon cauchemar ?

Bon, où j'en étais moi ? A force d'être interrompu à tout bout de champ, je ne sais pas si je vais réussir à le raconter ce cauchemar. Quoi, c'est de ma faute ! Je fais des commentaires ? Non ! Je veux juste avancer un peu mon histoire. Mais c'est vrai qu'à cette vitesse, on n'est pas arrivé au bout.

Je vais donc au laboratoire étant sur que là, je trouverai Bulma. Mais elle n'y était pas non plus. A ce moment là, je commençais à m'inquiéter vraiment. C'est vrai que je n'avais pas vraiment de raison. Elle avait le droit de sortir de temps en temps. Mais pour moi, ce ne devait pas être le cas sans qu'elle me prévienne.

Oui, je sais. Elle n'est pas mon esclave. Elle a le droit de faire ce qu'elle veut. Mais qu'est ce que vous croyez, je l'aime moi, ma petite femme. Je dois savoir où elle est.

En fait, elle n'était pas très loin. Elle était simplement dans le jardin, ou plutôt sur le bord et elle fixait ce même jardin d'une façon très prononcée. Je ne comprenais pas pourquoi. Car moi, là où j'étais situé, je ne distinguais pas ce qu'il pouvait l'intéresser.

Lorsqu'elle remarqua ma présence, elle tourna son visage vers moi. Il y était inscrit une marque de pure joie. Elle donnait l'impression qu'elle admirait son œuvre. Mais qu'est ce que ça pouvait bien être. Je n'avais qu'un seul moyen de savoir, m'approcher pour que je puisse voir l'objet d'une telle satisfaction.

Quelle ne fut pas ma surprise ? Le jardin était plein de pierres tombales. Mais qu'est ce qu'elles faisaient là et surtout pourquoi ?

Bulma semblait me dire quelque chose mais je ne l'entendais pas. Pourtant je comprenais ce qu'elle disait. Et c'était « C'est une surprise juste pour toi, Végéta. Je pensais que de les voir tous ici te ferait plaisir ».

Me ferait plaisir ? Mais c'était quoi exactement ? Je ne comprenais pas et je commençais à avoir peur. Ben quoi ? Oui, peur. Vous avez bien entendu. J'ai beau être le prince Végéta, ça m'arrive d'avoir peur de temps en temps. C'est vrai, c'est rare. Mais quand même, un petit peu.

Quoi ? Je recommence à faire des commentaires ? A qui la faute ? Vous semblez toujours douter de mes capacités ou m'affubler des pires défauts, qui sont très peu nombreux soit dit en passant. Comment ça mon œil ?

Bon, c'est vrai que je recommence à commenter mes propres commentaires. Puis après tout, c'est mon histoire, alors je la raconte comme je veux.

Donc je commençais à avoir peur car je ne comprenais pas pourquoi toutes ces pierres tombales se trouvaient dans le jardin. Il y avait obligatoirement une explication. Je m'approchais donc d'elle et quel ne fut pas mon étonnement de voir les noms de tous mes anciens ennemis gravés sur chacune des pierres. Ils y étaient tous, aucun ne manquait. Cependant, il y en avait une plus imposante que les autres, comme si cet ennemi là avait été plus important que les autres. Mais je ne parvenais pas à lire le nom. Plus je m'approchais et plus l'inscription semblait floue.

Le temps semblait comme s'être arrêté. Je voulais savoir quel était le nom de cet ennemi qui semblait plus important que les autres mais je n'y arrivais toujours pas. Mais après un long moment je réussis à lire le nom.

Et c'était…

Je vous le dis ? Je ne vous le dis pas ? Ben, je ne le dis pas.

Quoi ? Je suis méchant ? Oui, et j'en suis très heureux. Et puis, c'est de votre faute aussi. Depuis le début, vous n'arrêtez pas de m'interrompre. Et c'est quand j'arrive au moment propice de l'histoire que je pourrais entendre une mouche voler. D'ailleurs, je l'entends voler. Vous n'aviez qu'à pas être méchant avec moi et je ne le serais pas avec vous.

Demandez pardon !

………………

Excuses acceptées.

Alors c'était…

Et oui, je fais durer le plaisir. Mais qu'est-ce que vous faites ? Mais ne partez pas ! Ok ! Je vais vous le dire.

Bon, c'est plus drôle. C'était Sangoku. Vous ne vous attendiez pas à ça hein ? Et ben si. Comment ça vous vous en doutiez ?  Quoi ? Comment ça tout le monde sait lorsque Sangoku est dans les parages, car on voit le bout de sa queue Végéta apparaître ? Mais c'est quoi ces proverbes débiles ? Je ne suis la queue de personne ! Oh et puis zut ! Bon dans mon rêve, il était mort. Ou du moins c'est ce que je croyais à ce moment là. Et j'avoue que j'étais super heureux. Mon ennemi de toujours était enfin mort et sa tombe trônait dans mon jardin. Quel plaisir ! Moi qui en avais toujours rêve, c'était enfin le cas. Bien sur qu'il est mon ennemi ? Quoi ? Je fais semblant de le dire, mais au fond je l'aime bien ? Où vous êtes allé pêcher ça ? Bon je continue.

Je sais, c'est un rêve déjà à la base. Mais je ne le savais pas. Alors, je savourais mon plaisir. Mais je voulais en être sur. Et le seul moyen pour moi était de toucher la tombe pour la sentir sous ma main, me rendre compte qu'elle était bien réelle. Hey ! Vous pourriez avoir un peu de respect pour le narrateur et écouter ? Oui ! Je m'adresse à vous, oui vous la femme brune là bas, à la tignasse rouge à grosse poitrine. Oui vous ! Vous pensez m'impressionner avec vos airs de Sumo ? Quoi ? Ben vla autre chose ! La voilà qui me menace de m'écraser avec sa poitrine. Vous ignorez à qui vous avez à faire ? Bon ! Où en étais-je ?

Oh oui, je l'ai touche cette tombe. Mais à ce même moment, j'ai bien cru que c'était moi qui allais y passer. Alors que j'allais donc la toucher, elle s'ouvre dans un grand fracas et Sangoku en sort comme un pantin de sa boite et me crie « Surprise !! » Comme un malade ! En même temps, il me jetait des confettis et autres trucs dans le même goût.

Mais c'était quoi cette histoire ?

Je me posais encore la question que toutes les autres tombes s'ouvraient de la même façon comme si elles n'attendaient qu'un signe. Et ce n'était pas mes ennemis qui en sortaient mais toute la troupe. Franchement, j'ai eu la peur de ma vie et je compris que c'était mon anniversaire et c'était leur surprise.

Quelle drôle de surprise ! J'ai failli mourir sur place et ils voulaient me faire plaisir. Il y a quand même d'autres façons de faire plaisir à quelqu'un. Je ne sais pas moi. Une petite fête toute simple avec un gros gâteau, très gros le gâteau et plein de cadeaux et blablabla, blablabla,…

Hein ? Quoi ? Je parle tout seul ? Ah oui, pardon. J'étais parti dans mes pensées.

Quoi ? Comment ça mon cauchemar était nul ? La chute ne vous a pas plu ? Je vous en foutrais moi des chutes meilleures !! Comment ça vous pensiez que je voulais vous raconter que j'avais fantasmé sur Sangoku ? Hein ? Mais chuis pas gay moi ! Comment ? Vous vous attendiez à un cauchemar yaourt mais c'est quoi ça ? Hein ? Yaoi ? Mais vous êtes pas malade ? Oh ! Vous la rousse à grosse poitrine ça suffit ! C'était qu'un rêve après tout ! Vous vous attendiez à quoi ? Ca va ! J'ai compris ! Vous faites parti d'une bande ou vous avez été envoyé ? Quoi ? Vous faites parti de la yaourt France. Hein ? La yaoifrance ? Puisque c'est comme ça, c'est la dernière fois que je vous raconte mes cauchemars. Je préfère m'en aller.

Je sais, vous êtes pas content. Je vous ai fait perdre du temps. Alors, je ne vous dis pas à la prochaine fois. Bien fait bande de pervers.

C'est quand même incroyable. Je prends la peine de raconter quelque chose de personnel et ça ne plait à personne. Non mais ! Moi et Sangoku. Yaourt je sais plus quoi et puis quoi encore ! Je resterais un éternel incompris.

Pauvre Végéta ! Soit en sur, on compatit.

FIN