Les bla-blas de l'auteur : Une des mes amies est partie au Maroc. La chance, j'aimerais bien y aller é___è
C'est un beau pays, et la bouffe est bonne ( ben ouais, quoi, on change pas les bonnes habitudes ^___________________________^ )
Réponses aux reviews :
Alana Chantelune : Ténèbreux ? Oh non, ça, ce n'est rien ^^ Et puis d'abord, comme Sirius est un crétin finie, je le fout avec une fille ^^
Enfin, pas n'importe laquelle …
Aiwe : Voilà la suite ! Et c'est inutile de t'inquiéter, j'écris beaucoup de fics simultanément donc je prends du temps ^^ ;;;;
Tsukiyo : Akito n'est pas gravement malade, il est atteint !!!!! J'aime bien quand les persos souffrent et crèvent à la fin, mais je ne dirais pas qui va mourir ^________________^
Jedi Cathy : Pour les couples, ça avance, surtout « ce » couple ^___^
On ne va pas voir beaucoup Akito, enfin je pense… En tout cas, merci pour les précisions de Furuba, je ne m'en souvenais plus xp
Pour la différence d'âge de Yuki et Aya, je sais, j'ai juste délirer sur la réponse d'Aya ^^
Malheureusement pour toi, je n'aime pas les fics roses bonbons, ni les fins de ce type d'ailleurs, désolée !
Et Tohru s'inquiète pour Akito comme elle s'inquiéterai pour un tube de dentifrice mal fermée, alors euh… -___-
Chapitre X : Quand le coq fout sa merde…
Tohru courait rapidement dans l'allée principale menant à la demeure familiale des Souma. Elle sonna et Momiji lui ouvrit.
- Bonjour, Momiji-kun. Où est Kisa ?
- Bonjour, Tohru. Entre.
Ils traversèrent l'immense jardin et ils entrèrent dans l'immense maison. Momiji la mena à l'étage, et frappa sur la porte et la fit coulisser. Kisa était souffrante, sa fièvre ne cessait de monter et le docteur ne savait pas quoi faire. Sa mère était là, dans le coin, morte d'inquiétude pour sa fille.
- Kisa-chan ? dit doucement Tohru en s'accroupissant.
La fillette ouvrit péniblement les yeux et fit un faible sourire.
- Nee-chan…
- Oh mon dieu, tu es brûlante. Je vais te chercher une serviette pour ton front.
- Nn, non, ne pars pas… Me laisse pas…
- D'accord, je reste. Momiji-kun, comment va Akito-san ?
- Mal, il fait des crises. Il ne veut pas qu'un médecin autre qu'Hatori ne le soigne. On ne peut pas lui désobéir, s'il ne veut pas.
- As-tu le numéro pour joindre Hatori-san ?
- Oui.
- Peux-tu me le donner, je vais l'appeler.
- Mais Tohru…
- Momiji-kun, c'est important. Akito-san risque de mourir. Je vais parler avec Shigure-san.
- Pourquoi pas Hari-chan lui-même ?
- Je n'ose pas trop lui demander ça, je suis plus à l'aise quand je parle avec Shigure-san…
*** *** *** ***
Harry et Haru étaient au stand de tir, essayant de viser une peluche de lapin toute mignonne.
- Regarde bien le viseur, ouvre les deux yeux, et tire, lui dit Haru.
- Ok… Je l'ai !!
Harry sauta de joie lorsque la peluche tomba de son étalagé. Le forain la lui donna.
- Super, merci Haru.
- Mais j'ai rien fait.
- Si, merci.
- Bon, on continue notre tour ?
- Oui, allons aux montagnes russes !
- Euh, t'es sûr ?
- Ouais.
- Bon…
Pendant ce temps-là, Yuki, Draco, Kyo, Ron, Hermione et Kagura étaient aux voitures tamponneuses…
- Viens la, baka nezumi !!! cria Kyou dans toute l'attraction, fonçant dans toutes les voitures sauf celles de Yuki et Draco.
- On parlera quand tu auras mûris, crétin !
- Kuso yarouuuuuuuuuuuuuuuu !!!!!!!!
PAF ! La tête de Kyou heurta violemment le devant, et Ron se rattrapa de justesse. Yuki venait de leur foncer dessus.
- J'ai mal au cou, dit Ron.
- Bien fait, crétin de Weasley, ricana Draco.
- Ta gueule, Malfoy !
-Allez, un autre petit coup de voiture tamponneuse…
Hermione fit reculer la voiture et leur rentra dedans, Kyou se cogna de nouveau et Draco se fracassa le crâne sur le rebord de son siège.
- Aïe aïe aïe !!!! Hermione !!!!!!! crièrent les garçons.
- Hé hé, désolée…
- Ah ouais ? T'es prêt, le rouquin ! cria Draco.
- Un peu, ouais ! Kyou prit le volant en main et recula.
- Eh, oh ! fit Hermione. Vous allez quand même pas…
- On va se gêner !!!!!!
- Non !!!!!!! Au secours !!!
*** *** *** ***
Harry venait juste de s'asseoir lorsque Haru revint avec une boisson et une pomme d'amour. Il lui tendit la boisson.
- Merci, sourit Harry.
- De rien, je t'ai pris ça aussi.
- Merci, mais… Je ne pourrai pas la finir.
- Je t'aiderai, si tu veux.
- Ok.
- Et si nous allions aux trains fantômes ? dit Haru. Je n'ai jamais vu comment étaient celles d'Angleterre.
- Pourquoi pas ? dit Harry en entamant sa pomme.
Le guide du jeu les salua d'un rapide coup de tête et les fit s'asseoir dans la wagonnette. Haru jeta un regard étonné à Harry lorsqu'il sentit celui-ci lui agripper le bras.
- T'as pas peur, au moins ? Ca n'a même pas commencer !
- Non, j'ai pas peur, dit Harry.
- Ben, alors pourquoi tu…
- Il faut toujours une explication à chaque chose ? Tu veux que je te lâche ?
- Non !
- Ben alors, Harry haussa les épaules et se mit à hurler lorsqu'une momie perdit sa tête et roula près de leur wagon.
- Alors, on a peur ?… Aaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !!!!!!!
Une main velue et repoussante venait de se poser sur l'épaule de Haru, surpris, il ne put que crier.
Cela continua tout le long de l'attraction. Ils sortirent de là, aphones et les yeux exorbités.
- C'est moins effrayant qu'au Japon, mais il y a des trucs qui changent pas…
- J'ai plus de voix, dit Harry en tâtant sa gorge.
- Tu m'étonnes, t'as crié comme une gonzesse !
- C'est pas vrai ! Tu t'es pas entendu, toi !
- Si, mais moi au moins j'ai une voix virile, sourit Haru.
- Ouais…
- Alors, tu l'as finie ? demanda Haru en pointant le reste de pomme.
- Croque un morceau, je finirai.
Harry mit le bâtonnet sous le nez d'Haru qui mordit dedans. Au même moment, Harry fit de même, ils se retrouvèrent presque bouche à bouche, ce qui ne semblait nullement gêner Harry qui continuait de grignoter la pomme, touchant presque les lèvres de Haru. Ce dernier ne recula pas mais fit de gros yeux, la réaction de ce garçon le dépassait, une fois gentil et l'autre distant.
« Décidément, je les comprendrais jamais ces anglais… »
Harry retira la pomme et Haru recula légèrement. Harry sourit.
- Tu as du sucre sur le coin de la bouche… Attends, je vais te l'enlever.
Harry se mit sur la pointe des pieds, agrippa le col de Haru et posa ses lèvres sur le visage du garçon, très près de ses lèvres. Haru était surpris mais ne laissa rien paraître, sachant que la moitié des passants les regardaient, soit amusés, sois choqués.
- Harry, les gens nous regardent…
- Je m'en fiche.
« Il serait pas schizophrène des fois ???! »
Haru sentit la langue d'Harry caresser ses lèvres, il ferma les yeux et resserra Harry contre lui.
« Pfu, au diable les gens !! »
Harry fit un grand sourire, prit son visage des deux mains et l'embrassa sur la bouche.
*** *** *** ***
Shigure était en train de discuter joyeusement avec Remus lorsque le téléphone sonna. Severus grogna pendant les quelques secondes qui le menait au téléphone, puis se fut le silence.
- … Shigure, c'est pour vous. C'est Honda, dit-il en retournant à son travail.
Hatori et Ayame levèrent les yeux de leurs occupations pour voir leur cousin courir vers le combiné.
- Allô ? Ici le magnifique Shigure, dit-il gaiement. Comment vas-tu Tohru-kun ?
« … Shigure-san… »
Il fronça les sourcils et s'appuya sur le mur.
- Qu'as-tu ? Pourquoi est-ce que tu pleures ?
« Kisa-chan est gravement malade. Les médecins ne savent pas ce qu'elle a, Akito-san également est malade »
- Mais les médecins peuvent parfaitement…
« Il ne veut que Hatori-san. Shigure-san, je suis terriblement inquiète pour Kisa… »
- Cesse de pleurer, ne t'en fais pas. On va trouver une solution.
« Mais… »
- Je vais dire aux garçons que je rentre. Ne pleure plus, Tohru, je n'aime pas quand tu es comme ça, je préfère quand tu souris.
« … »
- Quoi, pardon ?
« Merci, Shigure-san… »
- De rien, Tohru, ça m'a fait plaisir de t'entendre.
Il raccrocha peu de temps après et vint parler à ses cousins de la conversation qu'il venait d'avoir.
- Oh non, dit Hatori.
- Tori-san, que vas-tu faire ? demanda Ayame.
- Je dois repartir.
- Tu crois que c'est encore une crise ou alors…
Shigure plissa les yeux, semblant réfléchir à la situation.
- Il va y avoir un carnage à notre retour.
- Oui, c'est clair.
Au même moment, Fawkes apparut et se posa sur l'épaule de Sirius en tendant une missive. Celui-ci l'ouvrit et fronça les sourcils.
- Et merde…
*** *** *** ***
Le soir tombait, Tohru salua chaleureusement Momiji qui la raccompagna en voiture. (il y a un chauffeur, attention ! )
Ils sortirent, et dépassèrent à peine le portail principal que Tohru demanda au conducteur de s'arrêter.
- Qu'est-ce qu'il y a, Tohru ? demanda le garçon.
Elle fit baisser la fanêtre.
- Uo-chan ! Hana-chan !
Les deux jeunes filles attendaient près de la porte, les vêtements trempés. Apparemment, elles étaient là depuis longtemps.
- Que faites-vous là ? Momiji, peuvent-elles monter ?
Il acquiesça.
- Nous t'attendions, on avait peur pour toi, dit Uotani.
- Nous t'avons suivies lorsque tu es sortie précipitamment de l'école.
- Je suis désolée, à cause de moi… Vous risquez de tomber malade.
- Oh, pas grave, répondit Alisa. Comme ça, je n'irai pas à l'école pendant quelques jours.
- Est-ce que cela te dérangerait de nous héberger jusqu'au retour des autres ? demanda Saki.
- Mais pourquoi ?
- Parce qu'il va se passer des choses… Et j'aimerais, si possible, être présente…
- C'est que… Bon… D'accord.
La voiture démarra.
*** *** *** ***
Kyou avait mal à la lèvre inférieure, dû à un choc contre les voitures tamponneuses. Ils venaient tous de finir t tenaient chacun soit une friandise soit une boisson.
- C'est quoi ce truc, là-bas ? dit Ron en pointant la machine à mesurer la force physique.
- C'est pour tester le potentiel physique des personnes, répondit Hermione en sirotant sa glace pilée.
- Géant, répondit le rouquin.
- Peuh, complètement inutile, dit Draco.
- Ah ouais ? Je paris que t'es pas capable de dépassé le statut « Minus », ricana Kyou.
Draco plissa les yeux et tendit son soda glacé à Yuki qui le prit en levant un regard suspicieux à son cousin.
- On va voir ça, la rouquine. Vas-y, commence.
Kyou eut un rictus et mordit dans sa pomme. Il mit une pièce et se mit en position d'attaque. Il se concentra quelques secondes et assena un violent coup de poing dans la machine. Une cloche retentit et la notion « Boss » se mit à briller.
Il lança un regard de satisfaction et céda sa place à Draco. Le Slytherin se mit en garde et frappa.
Il y eut un léger claquement, la main de Draco se mit à trembler et il se mit à sautiller sur place, tenant son poing. Kyou et Ron éclatèrent de rire. Le titre « Rigolo » clignota.
- C'est pas drôle !!! s'exclama Draco. Ca fait affreusement mal !
- Alors, on s'est cassé un ongle, la blonde ? riait Kyou.
- Remarque, il risquerait de rater et de se prendre le ballon en pleine figure, dit Ron en le pointant du doigt.
- J'me vengerai, siffla Draco.
- Mais oui, mais oui…
*** *** *** ***
Harry et Haru étaient assis sur un banc, à l'écart de la foule, en train de s'embrasser lorsqu'ils entendirent des voix familières.
- Avoue que tu l'as bien cherché, Malfoy, criait Ron.
- La ferme, Weasel !
- Mais vous allez arrêtez, oui ! C'est agaçant à la longue !! disait Hermione.
- Zut, ils sont près, dit Haru en posant sa tête sur l'épaule de Harry.
- Et alors ? Ils ne nous ont pas vu, que je sache.
Harry tenait le garçon dans ses bras, une main sur sa hanche et l'autre sur l'épaule. Ses jambes étaient entrelacés avec les siennes, il se tenait de côté.
- Je n'ai pas envie de rentrer maintenant, dit Haru en soufflant dans les cheveux du brun.
- Moi non plus, mais il va falloir… Parce que je ne vais pas m'amuser à m'expliquer avec Snape.
Harry lui fit un sourire et l'embrassa sur la joue.
- Bon, ben allons-y.
- Eh, les nazes, dit Haru en se montrant.
- Bah, où étiez-vous ? demanda Yuki.
- Stand de tir, répondit simplement Harry.
- Il est tard, dit Hermione en regardant sa montre. Nous devrions rentrer.
*** *** *** ***
Lorsque les adolescents retournèrent chez Snape, ( c'est devenu un véritable squatte chez lui ^0^ ) Harry fronça les sourcils. Son parrain avait un manteau épais et semblait pressé.
- Sirius ? Où vas-tu ? demanda Harry.
- Je suis désolé, Harry. Je dois partir.
Le garçon accourut à ses côtés, le regard inquiet.
- C'est Dumbledore ?
- Oui, il semblerait qu'un phénomène étrange se déroule au Japon, je dois y aller et voir ce qui se passe.
- Mais, tu viens à peine de…
- Je sais, mais je ne peux pas rester. Comprends-le, Harry…
Il baissa la tête, et fit un léger sourire à son parrain.
- Ok, fais attention à toi.
- Oui.
- Oh, Sirius, fit Yuki.
L'adulte se tourna vers lui. Yuki parla à Haru qui traduit.
- Il aimerait que vous alliez voir si tout va bien pour Tohru.
- Ok, sourit Sirius.
Severus amena un pot plein de cendres fluorescentes et il disparut à travers la cheminée.
- Les garçons, venez, dit Hatori.
- Qu'est-ce qui se passe ? dit Kyou.
- Akito est malade, il me réclame. Je rentre au Japon, dit Hatori.
- Quoi ? fit Kagura. Mais comment se fait-il que ça arrive maintenant ?
- Il a fait une crise, apparemment.
- Oh, fit Haru.
Shigure arriva et regarda Haru.
- D'ailleurs, Haru, Kisa est malade également.
Silence.
« Kisa ? » pensa Harry. « Ce ne serait pas… »
- Je rentre avec toi, Hatori, dit Haru.
- Nous rentrons.
- Allez préparer vos affaires.
Les garçons montèrent, suivis par Kagura. Draco eut un regard indescriptible et Hermione afficha un sourire triomphant. Harry monta peu de temps après.
*** *** *** ***
TOC TOC
Harry entra dans la chambre, et vit que Haru faisait sa valise très rapidement. Il referma derrière lui et s'adossa à la porte.
- Vous parliez bien de ta petite cousine, n'est-ce pas ?
Haru acquiesça.
- Elle va mal ?
- Oui. Je dois partir.
- Et tu reviendras ?
Haru posa son sac et se tourna vers Harry qui affichait un regard attristé.
- Je ne sais pas. Ca dépend d'Hatori.
- … Est-ce que je peux venir, moi alors ? demanda Harry en lui agrippant la chemise.
- J'aimerais bien, oui.
Haru l'enlaça et posa sa tête sur l'épaule du garçon.
- J'ai peur pour Kisa. Elle a toujours eu une santé fragile.
- Ne t'en fais pas.
Haru tremblait inconsciemment. Il voulait rentrer, et le temps de partir, il avait peur que ce soit trop tard.
- J'ai une idée. Utilisons la poudre de cheminette.
- La quoi ? fit Haru.
- Fais-moi confiance.
*** *** *** ***
Sirius était dans un coin désert, apparemment, sa destination avait été faussée. Il pleuvait beaucoup, et ses vêtements étaient trempés.
- Ah, ce n'est pas bon du tout ça…
Il quitta les lieux et reconnut la villa où il avait atterrit plusieurs jours auparavant. Il erra plusieurs heures et longea un long muret de pierre qui semblait interminable.
- Mais où je suis, maintenant ?
Ne connaissant pas sa direction, Sirius grimpa sur le mur et regarda l'horizon. Le mur était en fait la démarque d'une grande propriété, où le jardin était proéminent. Au milieu de la cour, sur un petit pont, il y avait un homme, tenant une ombrelle japonaise et portant un kimono traînant sur le sol. Celui-ci leva les yeux vers Sirius. Il ne vit pas son visage mais put très bien apercevoir un sourire.
Tout d'un coup, Sirius se sentit mal à l'aise. L'air qui flottait autour de lui le rendit nerveux, l'atmosphère qui se dégageait de l'endroit était malsain.
« Qu'est-ce que… »
- Un chien s'est égaré dans la cour, il aboie mais rien ne semble sortir de sa gueule. Le coq le nargue, comme toujours. Il fait le fier, et se pavane devant sa cour. Le chat dort sur le toit, la vache est allongé sur l'herbe, immobile malgré les tentatives du lapin et du tigre pour le réveiller. Le mouton, apeuré, se cache, le dragon nage dans les eaux à la recherche de sa perle perdue tandis que le serpent s'éloigne de la cour pour suivre son chemin…
Sirius ne comprenait pas un mot de ce que l'homme racontait.
- … Le sanglier a cesser d'harceler sa proie, le rat court et danse avec le dragon doré qui s'envole petit à petit de son nid… L'humain est entouré de ses animaux maudits mais ne s'en soucie guère, il porte en lui une cicatrice profonde et est marqué dans la chair par la douleur et la souffrance. Cependant l'humain apprend et vit chaque jour avec patience et bonté… C'est une histoire que l'on m'a racontée lorsque j'étais enfant. Je commence à en comprendre les sens. Tu ne comprends pas mes paroles, étranger, et c'est tant mieux. Je suis le chef de cette famille, et je le resterai. Ce n'est pas de vulgaires êtres tels que vous qui les feront se détourner de moi, en aucun cas. Et s'ils le faut, vous en subirez les conséquences. Idem pour Honda…
L'homme fit un demi-tour et retourna à l'intérieur. Sirius eut un frisson et quitta les lieux en quatrième vitesse.
*** *** *** ***
- Harry ?
Remus le cherchait depuis plusieurs minutes déjà, mais il n'obtint aucune réponse.
- Je ne l'ai pas trouvé, dit Severus.
- Pas vu, dit Hermione.
- Qu'y a-t-il ? demanda Bill.
- Où étais-tu de la journée, toi ? dit Ron.
- Je suis allé voir maman. Il faut rentrer, vous deux.
- Oui, mais… Harry a disparu.
- Il n'est pas le seul, dit Shigure. Haru n'est pas là non plus.
- Mais c'est pas vrai ! rugit Severus. Non content de m'enquiquiner moi, il disparaît comme ça, sans un mot ! Dumbledore ou pas, si je le retrouve, il va me payer ça !
- Je…
- Qu'est-ce qu'il y a, Yuki ? dit Draco.
- Je crois savoir où ils sont partis…
« Connaissant Haru, ce n'est pas difficile de savoir où ils sont partis »
*** *** *** ***
Harry et Haru étaient se tenaient fermement, l'un dans l'autre, sur le sol, les yeux fermés et couverts de suie. Harry se redressa et mit ses lunettes correctement sur le nez.
- Je hais ce moyen de transport… dit Harry en s'époussetant.
- Moi aussi, dit Haru. Ne me fais plus jamais passer à travers la cheminée.
Harry regarda autour de lui ; la pièce où ils avaient atterris était presque tout en rose, un grand lit et un bureau à l'extrémité de la porte.
- Je crois que nous sommes dans la chambre de Tohru.
- Alors nous ne nous sommes pas trompés ! Cool !
Harry épousseta les épaules de Haru et ils sortirent de la pièce. Arrivés au escaliers, ils virent des ombres dissimulés sur le côté. Harry voulut sortir sa baguette mais Haru le retint.
- Non, laisse.
Haru descendit et il y eut plusieurs cris simultanés au rez-de-chaussée.
- Haru ? fit doucement Harry.
- Tout va bien, tu peux descendre.
Il arriva au pied des escaliers et vit trois jeunes filles, tenant batte et couteau.
- Harry, je te présente Tohru Honda. Elle vit avec mes cousins. Elles, ce sont ses amies, Hanajima et Uotani.
- Mais par où êtes-vous entrés ? dit Uo en tenant toujours sa batte en l'air.
- Eh bien… commença Haru.
- Peu importe, dit Saki. Tohru, tu es rassurée ? Ils vont bien, tu vois.
- Hmm, fit-elle. Mais pourquoi êtes-vous salis par de la suie ?
- C'est une longue histoire, répondit haru.
- Et lui, c'est qui ? dit Uo en pointant Harry de sa batte.
- Il… enfin, je l'ai ramené d'Angleterre, il s'appelle Harry. Ore no koibito, répondit Haru en l'embrassant sur les lèvres.
( en français, c'est : c'est mon chéri )
- Eeeeeeeehhhhhhhhhhhhhhh ??????????????????? firent Uo et Tohru.
- C'est inattendu, ça, fit Tohru en rougissant, les mains sur les joues.
- Il est mignon, dommage, dit Alisa en posant sa batte sur le sol.
- Il est bien mystérieux, dit Saki en retournant au salon.
- Hatsuharu-kun, est-ce que tu es au courant…
- Oui, c'est pour ça que je suis là. Les autres viendront un peu plus tard.
- Ok, sourit Tohru, soulagée.
Fin du chapitre
Prochain chapitre en rating R, scène explicite et … ben voilà ^^
A la prochaine
Suppu l'hippo
Les bla-blas de l'auteur : Une des mes amies est partie au Maroc. La chance, j'aimerais bien y aller é___è
C'est un beau pays, et la bouffe est bonne ( ben ouais, quoi, on change pas les bonnes habitudes ^___________________________^ )
Réponses aux reviews :
Alana Chantelune : Ténèbreux ? Oh non, ça, ce n'est rien ^^ Et puis d'abord, comme Sirius est un crétin finie, je le fout avec une fille ^^
Enfin, pas n'importe laquelle …
Aiwe : Voilà la suite ! Et c'est inutile de t'inquiéter, j'écris beaucoup de fics simultanément donc je prends du temps ^^ ;;;;
Tsukiyo : Akito n'est pas gravement malade, il est atteint !!!!! J'aime bien quand les persos souffrent et crèvent à la fin, mais je ne dirais pas qui va mourir ^________________^
Jedi Cathy : Pour les couples, ça avance, surtout « ce » couple ^___^
On ne va pas voir beaucoup Akito, enfin je pense… En tout cas, merci pour les précisions de Furuba, je ne m'en souvenais plus xp
Pour la différence d'âge de Yuki et Aya, je sais, j'ai juste délirer sur la réponse d'Aya ^^
Malheureusement pour toi, je n'aime pas les fics roses bonbons, ni les fins de ce type d'ailleurs, désolée !
Et Tohru s'inquiète pour Akito comme elle s'inquiéterai pour un tube de dentifrice mal fermée, alors euh… -___-
Chapitre X : Quand le coq fout sa merde…
Tohru courait rapidement dans l'allée principale menant à la demeure familiale des Souma. Elle sonna et Momiji lui ouvrit.
- Bonjour, Momiji-kun. Où est Kisa ?
- Bonjour, Tohru. Entre.
Ils traversèrent l'immense jardin et ils entrèrent dans l'immense maison. Momiji la mena à l'étage, et frappa sur la porte et la fit coulisser. Kisa était souffrante, sa fièvre ne cessait de monter et le docteur ne savait pas quoi faire. Sa mère était là, dans le coin, morte d'inquiétude pour sa fille.
- Kisa-chan ? dit doucement Tohru en s'accroupissant.
La fillette ouvrit péniblement les yeux et fit un faible sourire.
- Nee-chan…
- Oh mon dieu, tu es brûlante. Je vais te chercher une serviette pour ton front.
- Nn, non, ne pars pas… Me laisse pas…
- D'accord, je reste. Momiji-kun, comment va Akito-san ?
- Mal, il fait des crises. Il ne veut pas qu'un médecin autre qu'Hatori ne le soigne. On ne peut pas lui désobéir, s'il ne veut pas.
- As-tu le numéro pour joindre Hatori-san ?
- Oui.
- Peux-tu me le donner, je vais l'appeler.
- Mais Tohru…
- Momiji-kun, c'est important. Akito-san risque de mourir. Je vais parler avec Shigure-san.
- Pourquoi pas Hari-chan lui-même ?
- Je n'ose pas trop lui demander ça, je suis plus à l'aise quand je parle avec Shigure-san…
*** *** *** ***
Harry et Haru étaient au stand de tir, essayant de viser une peluche de lapin toute mignonne.
- Regarde bien le viseur, ouvre les deux yeux, et tire, lui dit Haru.
- Ok… Je l'ai !!
Harry sauta de joie lorsque la peluche tomba de son étalagé. Le forain la lui donna.
- Super, merci Haru.
- Mais j'ai rien fait.
- Si, merci.
- Bon, on continue notre tour ?
- Oui, allons aux montagnes russes !
- Euh, t'es sûr ?
- Ouais.
- Bon…
Pendant ce temps-là, Yuki, Draco, Kyo, Ron, Hermione et Kagura étaient aux voitures tamponneuses…
- Viens la, baka nezumi !!! cria Kyou dans toute l'attraction, fonçant dans toutes les voitures sauf celles de Yuki et Draco.
- On parlera quand tu auras mûris, crétin !
- Kuso yarouuuuuuuuuuuuuuuu !!!!!!!!
PAF ! La tête de Kyou heurta violemment le devant, et Ron se rattrapa de justesse. Yuki venait de leur foncer dessus.
- J'ai mal au cou, dit Ron.
- Bien fait, crétin de Weasley, ricana Draco.
- Ta gueule, Malfoy !
-Allez, un autre petit coup de voiture tamponneuse…
Hermione fit reculer la voiture et leur rentra dedans, Kyou se cogna de nouveau et Draco se fracassa le crâne sur le rebord de son siège.
- Aïe aïe aïe !!!! Hermione !!!!!!! crièrent les garçons.
- Hé hé, désolée…
- Ah ouais ? T'es prêt, le rouquin ! cria Draco.
- Un peu, ouais ! Kyou prit le volant en main et recula.
- Eh, oh ! fit Hermione. Vous allez quand même pas…
- On va se gêner !!!!!!
- Non !!!!!!! Au secours !!!
*** *** *** ***
Harry venait juste de s'asseoir lorsque Haru revint avec une boisson et une pomme d'amour. Il lui tendit la boisson.
- Merci, sourit Harry.
- De rien, je t'ai pris ça aussi.
- Merci, mais… Je ne pourrai pas la finir.
- Je t'aiderai, si tu veux.
- Ok.
- Et si nous allions aux trains fantômes ? dit Haru. Je n'ai jamais vu comment étaient celles d'Angleterre.
- Pourquoi pas ? dit Harry en entamant sa pomme.
Le guide du jeu les salua d'un rapide coup de tête et les fit s'asseoir dans la wagonnette. Haru jeta un regard étonné à Harry lorsqu'il sentit celui-ci lui agripper le bras.
- T'as pas peur, au moins ? Ca n'a même pas commencer !
- Non, j'ai pas peur, dit Harry.
- Ben, alors pourquoi tu…
- Il faut toujours une explication à chaque chose ? Tu veux que je te lâche ?
- Non !
- Ben alors, Harry haussa les épaules et se mit à hurler lorsqu'une momie perdit sa tête et roula près de leur wagon.
- Alors, on a peur ?… Aaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !!!!!!!
Une main velue et repoussante venait de se poser sur l'épaule de Haru, surpris, il ne put que crier.
Cela continua tout le long de l'attraction. Ils sortirent de là, aphones et les yeux exorbités.
- C'est moins effrayant qu'au Japon, mais il y a des trucs qui changent pas…
- J'ai plus de voix, dit Harry en tâtant sa gorge.
- Tu m'étonnes, t'as crié comme une gonzesse !
- C'est pas vrai ! Tu t'es pas entendu, toi !
- Si, mais moi au moins j'ai une voix virile, sourit Haru.
- Ouais…
- Alors, tu l'as finie ? demanda Haru en pointant le reste de pomme.
- Croque un morceau, je finirai.
Harry mit le bâtonnet sous le nez d'Haru qui mordit dedans. Au même moment, Harry fit de même, ils se retrouvèrent presque bouche à bouche, ce qui ne semblait nullement gêner Harry qui continuait de grignoter la pomme, touchant presque les lèvres de Haru. Ce dernier ne recula pas mais fit de gros yeux, la réaction de ce garçon le dépassait, une fois gentil et l'autre distant.
« Décidément, je les comprendrais jamais ces anglais… »
Harry retira la pomme et Haru recula légèrement. Harry sourit.
- Tu as du sucre sur le coin de la bouche… Attends, je vais te l'enlever.
Harry se mit sur la pointe des pieds, agrippa le col de Haru et posa ses lèvres sur le visage du garçon, très près de ses lèvres. Haru était surpris mais ne laissa rien paraître, sachant que la moitié des passants les regardaient, soit amusés, sois choqués.
- Harry, les gens nous regardent…
- Je m'en fiche.
« Il serait pas schizophrène des fois ???! »
Haru sentit la langue d'Harry caresser ses lèvres, il ferma les yeux et resserra Harry contre lui.
« Pfu, au diable les gens !! »
Harry fit un grand sourire, prit son visage des deux mains et l'embrassa sur la bouche.
*** *** *** ***
Shigure était en train de discuter joyeusement avec Remus lorsque le téléphone sonna. Severus grogna pendant les quelques secondes qui le menait au téléphone, puis se fut le silence.
- … Shigure, c'est pour vous. C'est Honda, dit-il en retournant à son travail.
Hatori et Ayame levèrent les yeux de leurs occupations pour voir leur cousin courir vers le combiné.
- Allô ? Ici le magnifique Shigure, dit-il gaiement. Comment vas-tu Tohru-kun ?
« … Shigure-san… »
Il fronça les sourcils et s'appuya sur le mur.
- Qu'as-tu ? Pourquoi est-ce que tu pleures ?
« Kisa-chan est gravement malade. Les médecins ne savent pas ce qu'elle a, Akito-san également est malade »
- Mais les médecins peuvent parfaitement…
« Il ne veut que Hatori-san. Shigure-san, je suis terriblement inquiète pour Kisa… »
- Cesse de pleurer, ne t'en fais pas. On va trouver une solution.
« Mais… »
- Je vais dire aux garçons que je rentre. Ne pleure plus, Tohru, je n'aime pas quand tu es comme ça, je préfère quand tu souris.
« … »
- Quoi, pardon ?
« Merci, Shigure-san… »
- De rien, Tohru, ça m'a fait plaisir de t'entendre.
Il raccrocha peu de temps après et vint parler à ses cousins de la conversation qu'il venait d'avoir.
- Oh non, dit Hatori.
- Tori-san, que vas-tu faire ? demanda Ayame.
- Je dois repartir.
- Tu crois que c'est encore une crise ou alors…
Shigure plissa les yeux, semblant réfléchir à la situation.
- Il va y avoir un carnage à notre retour.
- Oui, c'est clair.
Au même moment, Fawkes apparut et se posa sur l'épaule de Sirius en tendant une missive. Celui-ci l'ouvrit et fronça les sourcils.
- Et merde…
*** *** *** ***
Le soir tombait, Tohru salua chaleureusement Momiji qui la raccompagna en voiture. (il y a un chauffeur, attention ! )
Ils sortirent, et dépassèrent à peine le portail principal que Tohru demanda au conducteur de s'arrêter.
- Qu'est-ce qu'il y a, Tohru ? demanda le garçon.
Elle fit baisser la fanêtre.
- Uo-chan ! Hana-chan !
Les deux jeunes filles attendaient près de la porte, les vêtements trempés. Apparemment, elles étaient là depuis longtemps.
- Que faites-vous là ? Momiji, peuvent-elles monter ?
Il acquiesça.
- Nous t'attendions, on avait peur pour toi, dit Uotani.
- Nous t'avons suivies lorsque tu es sortie précipitamment de l'école.
- Je suis désolée, à cause de moi… Vous risquez de tomber malade.
- Oh, pas grave, répondit Alisa. Comme ça, je n'irai pas à l'école pendant quelques jours.
- Est-ce que cela te dérangerait de nous héberger jusqu'au retour des autres ? demanda Saki.
- Mais pourquoi ?
- Parce qu'il va se passer des choses… Et j'aimerais, si possible, être présente…
- C'est que… Bon… D'accord.
La voiture démarra.
*** *** *** ***
Kyou avait mal à la lèvre inférieure, dû à un choc contre les voitures tamponneuses. Ils venaient tous de finir t tenaient chacun soit une friandise soit une boisson.
- C'est quoi ce truc, là-bas ? dit Ron en pointant la machine à mesurer la force physique.
- C'est pour tester le potentiel physique des personnes, répondit Hermione en sirotant sa glace pilée.
- Géant, répondit le rouquin.
- Peuh, complètement inutile, dit Draco.
- Ah ouais ? Je paris que t'es pas capable de dépassé le statut « Minus », ricana Kyou.
Draco plissa les yeux et tendit son soda glacé à Yuki qui le prit en levant un regard suspicieux à son cousin.
- On va voir ça, la rouquine. Vas-y, commence.
Kyou eut un rictus et mordit dans sa pomme. Il mit une pièce et se mit en position d'attaque. Il se concentra quelques secondes et assena un violent coup de poing dans la machine. Une cloche retentit et la notion « Boss » se mit à briller.
Il lança un regard de satisfaction et céda sa place à Draco. Le Slytherin se mit en garde et frappa.
Il y eut un léger claquement, la main de Draco se mit à trembler et il se mit à sautiller sur place, tenant son poing. Kyou et Ron éclatèrent de rire. Le titre « Rigolo » clignota.
- C'est pas drôle !!! s'exclama Draco. Ca fait affreusement mal !
- Alors, on s'est cassé un ongle, la blonde ? riait Kyou.
- Remarque, il risquerait de rater et de se prendre le ballon en pleine figure, dit Ron en le pointant du doigt.
- J'me vengerai, siffla Draco.
- Mais oui, mais oui…
*** *** *** ***
Harry et Haru étaient assis sur un banc, à l'écart de la foule, en train de s'embrasser lorsqu'ils entendirent des voix familières.
- Avoue que tu l'as bien cherché, Malfoy, criait Ron.
- La ferme, Weasel !
- Mais vous allez arrêtez, oui ! C'est agaçant à la longue !! disait Hermione.
- Zut, ils sont près, dit Haru en posant sa tête sur l'épaule de Harry.
- Et alors ? Ils ne nous ont pas vu, que je sache.
Harry tenait le garçon dans ses bras, une main sur sa hanche et l'autre sur l'épaule. Ses jambes étaient entrelacés avec les siennes, il se tenait de côté.
- Je n'ai pas envie de rentrer maintenant, dit Haru en soufflant dans les cheveux du brun.
- Moi non plus, mais il va falloir… Parce que je ne vais pas m'amuser à m'expliquer avec Snape.
Harry lui fit un sourire et l'embrassa sur la joue.
- Bon, ben allons-y.
- Eh, les nazes, dit Haru en se montrant.
- Bah, où étiez-vous ? demanda Yuki.
- Stand de tir, répondit simplement Harry.
- Il est tard, dit Hermione en regardant sa montre. Nous devrions rentrer.
*** *** *** ***
Lorsque les adolescents retournèrent chez Snape, ( c'est devenu un véritable squatte chez lui ^0^ ) Harry fronça les sourcils. Son parrain avait un manteau épais et semblait pressé.
- Sirius ? Où vas-tu ? demanda Harry.
- Je suis désolé, Harry. Je dois partir.
Le garçon accourut à ses côtés, le regard inquiet.
- C'est Dumbledore ?
- Oui, il semblerait qu'un phénomène étrange se déroule au Japon, je dois y aller et voir ce qui se passe.
- Mais, tu viens à peine de…
- Je sais, mais je ne peux pas rester. Comprends-le, Harry…
Il baissa la tête, et fit un léger sourire à son parrain.
- Ok, fais attention à toi.
- Oui.
- Oh, Sirius, fit Yuki.
L'adulte se tourna vers lui. Yuki parla à Haru qui traduit.
- Il aimerait que vous alliez voir si tout va bien pour Tohru.
- Ok, sourit Sirius.
Severus amena un pot plein de cendres fluorescentes et il disparut à travers la cheminée.
- Les garçons, venez, dit Hatori.
- Qu'est-ce qui se passe ? dit Kyou.
- Akito est malade, il me réclame. Je rentre au Japon, dit Hatori.
- Quoi ? fit Kagura. Mais comment se fait-il que ça arrive maintenant ?
- Il a fait une crise, apparemment.
- Oh, fit Haru.
Shigure arriva et regarda Haru.
- D'ailleurs, Haru, Kisa est malade également.
Silence.
« Kisa ? » pensa Harry. « Ce ne serait pas… »
- Je rentre avec toi, Hatori, dit Haru.
- Nous rentrons.
- Allez préparer vos affaires.
Les garçons montèrent, suivis par Kagura. Draco eut un regard indescriptible et Hermione afficha un sourire triomphant. Harry monta peu de temps après.
*** *** *** ***
TOC TOC
Harry entra dans la chambre, et vit que Haru faisait sa valise très rapidement. Il referma derrière lui et s'adossa à la porte.
- Vous parliez bien de ta petite cousine, n'est-ce pas ?
Haru acquiesça.
- Elle va mal ?
- Oui. Je dois partir.
- Et tu reviendras ?
Haru posa son sac et se tourna vers Harry qui affichait un regard attristé.
- Je ne sais pas. Ca dépend d'Hatori.
- … Est-ce que je peux venir, moi alors ? demanda Harry en lui agrippant la chemise.
- J'aimerais bien, oui.
Haru l'enlaça et posa sa tête sur l'épaule du garçon.
- J'ai peur pour Kisa. Elle a toujours eu une santé fragile.
- Ne t'en fais pas.
Haru tremblait inconsciemment. Il voulait rentrer, et le temps de partir, il avait peur que ce soit trop tard.
- J'ai une idée. Utilisons la poudre de cheminette.
- La quoi ? fit Haru.
- Fais-moi confiance.
*** *** *** ***
Sirius était dans un coin désert, apparemment, sa destination avait été faussée. Il pleuvait beaucoup, et ses vêtements étaient trempés.
- Ah, ce n'est pas bon du tout ça…
Il quitta les lieux et reconnut la villa où il avait atterrit plusieurs jours auparavant. Il erra plusieurs heures et longea un long muret de pierre qui semblait interminable.
- Mais où je suis, maintenant ?
Ne connaissant pas sa direction, Sirius grimpa sur le mur et regarda l'horizon. Le mur était en fait la démarque d'une grande propriété, où le jardin était proéminent. Au milieu de la cour, sur un petit pont, il y avait un homme, tenant une ombrelle japonaise et portant un kimono traînant sur le sol. Celui-ci leva les yeux vers Sirius. Il ne vit pas son visage mais put très bien apercevoir un sourire.
Tout d'un coup, Sirius se sentit mal à l'aise. L'air qui flottait autour de lui le rendit nerveux, l'atmosphère qui se dégageait de l'endroit était malsain.
« Qu'est-ce que… »
- Un chien s'est égaré dans la cour, il aboie mais rien ne semble sortir de sa gueule. Le coq le nargue, comme toujours. Il fait le fier, et se pavane devant sa cour. Le chat dort sur le toit, la vache est allongé sur l'herbe, immobile malgré les tentatives du lapin et du tigre pour le réveiller. Le mouton, apeuré, se cache, le dragon nage dans les eaux à la recherche de sa perle perdue tandis que le serpent s'éloigne de la cour pour suivre son chemin…
Sirius ne comprenait pas un mot de ce que l'homme racontait.
- … Le sanglier a cesser d'harceler sa proie, le rat court et danse avec le dragon doré qui s'envole petit à petit de son nid… L'humain est entouré de ses animaux maudits mais ne s'en soucie guère, il porte en lui une cicatrice profonde et est marqué dans la chair par la douleur et la souffrance. Cependant l'humain apprend et vit chaque jour avec patience et bonté… C'est une histoire que l'on m'a racontée lorsque j'étais enfant. Je commence à en comprendre les sens. Tu ne comprends pas mes paroles, étranger, et c'est tant mieux. Je suis le chef de cette famille, et je le resterai. Ce n'est pas de vulgaires êtres tels que vous qui les feront se détourner de moi, en aucun cas. Et s'ils le faut, vous en subirez les conséquences. Idem pour Honda…
L'homme fit un demi-tour et retourna à l'intérieur. Sirius eut un frisson et quitta les lieux en quatrième vitesse.
*** *** *** ***
- Harry ?
Remus le cherchait depuis plusieurs minutes déjà, mais il n'obtint aucune réponse.
- Je ne l'ai pas trouvé, dit Severus.
- Pas vu, dit Hermione.
- Qu'y a-t-il ? demanda Bill.
- Où étais-tu de la journée, toi ? dit Ron.
- Je suis allé voir maman. Il faut rentrer, vous deux.
- Oui, mais… Harry a disparu.
- Il n'est pas le seul, dit Shigure. Haru n'est pas là non plus.
- Mais c'est pas vrai ! rugit Severus. Non content de m'enquiquiner moi, il disparaît comme ça, sans un mot ! Dumbledore ou pas, si je le retrouve, il va me payer ça !
- Je…
- Qu'est-ce qu'il y a, Yuki ? dit Draco.
- Je crois savoir où ils sont partis…
« Connaissant Haru, ce n'est pas difficile de savoir où ils sont partis »
*** *** *** ***
Harry et Haru étaient se tenaient fermement, l'un dans l'autre, sur le sol, les yeux fermés et couverts de suie. Harry se redressa et mit ses lunettes correctement sur le nez.
- Je hais ce moyen de transport… dit Harry en s'époussetant.
- Moi aussi, dit Haru. Ne me fais plus jamais passer à travers la cheminée.
Harry regarda autour de lui ; la pièce où ils avaient atterris était presque tout en rose, un grand lit et un bureau à l'extrémité de la porte.
- Je crois que nous sommes dans la chambre de Tohru.
- Alors nous ne nous sommes pas trompés ! Cool !
Harry épousseta les épaules de Haru et ils sortirent de la pièce. Arrivés au escaliers, ils virent des ombres dissimulés sur le côté. Harry voulut sortir sa baguette mais Haru le retint.
- Non, laisse.
Haru descendit et il y eut plusieurs cris simultanés au rez-de-chaussée.
- Haru ? fit doucement Harry.
- Tout va bien, tu peux descendre.
Il arriva au pied des escaliers et vit trois jeunes filles, tenant batte et couteau.
- Harry, je te présente Tohru Honda. Elle vit avec mes cousins. Elles, ce sont ses amies, Hanajima et Uotani.
- Mais par où êtes-vous entrés ? dit Uo en tenant toujours sa batte en l'air.
- Eh bien… commença Haru.
- Peu importe, dit Saki. Tohru, tu es rassurée ? Ils vont bien, tu vois.
- Hmm, fit-elle. Mais pourquoi êtes-vous salis par de la suie ?
- C'est une longue histoire, répondit haru.
- Et lui, c'est qui ? dit Uo en pointant Harry de sa batte.
- Il… enfin, je l'ai ramené d'Angleterre, il s'appelle Harry. Ore no koibito, répondit Haru en l'embrassant sur les lèvres.
( en français, c'est : c'est mon chéri )
- Eeeeeeeehhhhhhhhhhhhhhh ??????????????????? firent Uo et Tohru.
- C'est inattendu, ça, fit Tohru en rougissant, les mains sur les joues.
- Il est mignon, dommage, dit Alisa en posant sa batte sur le sol.
- Il est bien mystérieux, dit Saki en retournant au salon.
- Hatsuharu-kun, est-ce que tu es au courant…
- Oui, c'est pour ça que je suis là. Les autres viendront un peu plus tard.
- Ok, sourit Tohru, soulagée.
Fin du chapitre
Prochain chapitre en rating R, scène explicite et … ben voilà ^^
A la prochaine
Suppu l'hippo
C'est un beau pays, et la bouffe est bonne ( ben ouais, quoi, on change pas les bonnes habitudes ^___________________________^ )
Réponses aux reviews :
Alana Chantelune : Ténèbreux ? Oh non, ça, ce n'est rien ^^ Et puis d'abord, comme Sirius est un crétin finie, je le fout avec une fille ^^
Enfin, pas n'importe laquelle …
Aiwe : Voilà la suite ! Et c'est inutile de t'inquiéter, j'écris beaucoup de fics simultanément donc je prends du temps ^^ ;;;;
Tsukiyo : Akito n'est pas gravement malade, il est atteint !!!!! J'aime bien quand les persos souffrent et crèvent à la fin, mais je ne dirais pas qui va mourir ^________________^
Jedi Cathy : Pour les couples, ça avance, surtout « ce » couple ^___^
On ne va pas voir beaucoup Akito, enfin je pense… En tout cas, merci pour les précisions de Furuba, je ne m'en souvenais plus xp
Pour la différence d'âge de Yuki et Aya, je sais, j'ai juste délirer sur la réponse d'Aya ^^
Malheureusement pour toi, je n'aime pas les fics roses bonbons, ni les fins de ce type d'ailleurs, désolée !
Et Tohru s'inquiète pour Akito comme elle s'inquiéterai pour un tube de dentifrice mal fermée, alors euh… -___-
Chapitre X : Quand le coq fout sa merde…
Tohru courait rapidement dans l'allée principale menant à la demeure familiale des Souma. Elle sonna et Momiji lui ouvrit.
- Bonjour, Momiji-kun. Où est Kisa ?
- Bonjour, Tohru. Entre.
Ils traversèrent l'immense jardin et ils entrèrent dans l'immense maison. Momiji la mena à l'étage, et frappa sur la porte et la fit coulisser. Kisa était souffrante, sa fièvre ne cessait de monter et le docteur ne savait pas quoi faire. Sa mère était là, dans le coin, morte d'inquiétude pour sa fille.
- Kisa-chan ? dit doucement Tohru en s'accroupissant.
La fillette ouvrit péniblement les yeux et fit un faible sourire.
- Nee-chan…
- Oh mon dieu, tu es brûlante. Je vais te chercher une serviette pour ton front.
- Nn, non, ne pars pas… Me laisse pas…
- D'accord, je reste. Momiji-kun, comment va Akito-san ?
- Mal, il fait des crises. Il ne veut pas qu'un médecin autre qu'Hatori ne le soigne. On ne peut pas lui désobéir, s'il ne veut pas.
- As-tu le numéro pour joindre Hatori-san ?
- Oui.
- Peux-tu me le donner, je vais l'appeler.
- Mais Tohru…
- Momiji-kun, c'est important. Akito-san risque de mourir. Je vais parler avec Shigure-san.
- Pourquoi pas Hari-chan lui-même ?
- Je n'ose pas trop lui demander ça, je suis plus à l'aise quand je parle avec Shigure-san…
*** *** *** ***
Harry et Haru étaient au stand de tir, essayant de viser une peluche de lapin toute mignonne.
- Regarde bien le viseur, ouvre les deux yeux, et tire, lui dit Haru.
- Ok… Je l'ai !!
Harry sauta de joie lorsque la peluche tomba de son étalagé. Le forain la lui donna.
- Super, merci Haru.
- Mais j'ai rien fait.
- Si, merci.
- Bon, on continue notre tour ?
- Oui, allons aux montagnes russes !
- Euh, t'es sûr ?
- Ouais.
- Bon…
Pendant ce temps-là, Yuki, Draco, Kyo, Ron, Hermione et Kagura étaient aux voitures tamponneuses…
- Viens la, baka nezumi !!! cria Kyou dans toute l'attraction, fonçant dans toutes les voitures sauf celles de Yuki et Draco.
- On parlera quand tu auras mûris, crétin !
- Kuso yarouuuuuuuuuuuuuuuu !!!!!!!!
PAF ! La tête de Kyou heurta violemment le devant, et Ron se rattrapa de justesse. Yuki venait de leur foncer dessus.
- J'ai mal au cou, dit Ron.
- Bien fait, crétin de Weasley, ricana Draco.
- Ta gueule, Malfoy !
-Allez, un autre petit coup de voiture tamponneuse…
Hermione fit reculer la voiture et leur rentra dedans, Kyou se cogna de nouveau et Draco se fracassa le crâne sur le rebord de son siège.
- Aïe aïe aïe !!!! Hermione !!!!!!! crièrent les garçons.
- Hé hé, désolée…
- Ah ouais ? T'es prêt, le rouquin ! cria Draco.
- Un peu, ouais ! Kyou prit le volant en main et recula.
- Eh, oh ! fit Hermione. Vous allez quand même pas…
- On va se gêner !!!!!!
- Non !!!!!!! Au secours !!!
*** *** *** ***
Harry venait juste de s'asseoir lorsque Haru revint avec une boisson et une pomme d'amour. Il lui tendit la boisson.
- Merci, sourit Harry.
- De rien, je t'ai pris ça aussi.
- Merci, mais… Je ne pourrai pas la finir.
- Je t'aiderai, si tu veux.
- Ok.
- Et si nous allions aux trains fantômes ? dit Haru. Je n'ai jamais vu comment étaient celles d'Angleterre.
- Pourquoi pas ? dit Harry en entamant sa pomme.
Le guide du jeu les salua d'un rapide coup de tête et les fit s'asseoir dans la wagonnette. Haru jeta un regard étonné à Harry lorsqu'il sentit celui-ci lui agripper le bras.
- T'as pas peur, au moins ? Ca n'a même pas commencer !
- Non, j'ai pas peur, dit Harry.
- Ben, alors pourquoi tu…
- Il faut toujours une explication à chaque chose ? Tu veux que je te lâche ?
- Non !
- Ben alors, Harry haussa les épaules et se mit à hurler lorsqu'une momie perdit sa tête et roula près de leur wagon.
- Alors, on a peur ?… Aaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !!!!!!!
Une main velue et repoussante venait de se poser sur l'épaule de Haru, surpris, il ne put que crier.
Cela continua tout le long de l'attraction. Ils sortirent de là, aphones et les yeux exorbités.
- C'est moins effrayant qu'au Japon, mais il y a des trucs qui changent pas…
- J'ai plus de voix, dit Harry en tâtant sa gorge.
- Tu m'étonnes, t'as crié comme une gonzesse !
- C'est pas vrai ! Tu t'es pas entendu, toi !
- Si, mais moi au moins j'ai une voix virile, sourit Haru.
- Ouais…
- Alors, tu l'as finie ? demanda Haru en pointant le reste de pomme.
- Croque un morceau, je finirai.
Harry mit le bâtonnet sous le nez d'Haru qui mordit dedans. Au même moment, Harry fit de même, ils se retrouvèrent presque bouche à bouche, ce qui ne semblait nullement gêner Harry qui continuait de grignoter la pomme, touchant presque les lèvres de Haru. Ce dernier ne recula pas mais fit de gros yeux, la réaction de ce garçon le dépassait, une fois gentil et l'autre distant.
« Décidément, je les comprendrais jamais ces anglais… »
Harry retira la pomme et Haru recula légèrement. Harry sourit.
- Tu as du sucre sur le coin de la bouche… Attends, je vais te l'enlever.
Harry se mit sur la pointe des pieds, agrippa le col de Haru et posa ses lèvres sur le visage du garçon, très près de ses lèvres. Haru était surpris mais ne laissa rien paraître, sachant que la moitié des passants les regardaient, soit amusés, sois choqués.
- Harry, les gens nous regardent…
- Je m'en fiche.
« Il serait pas schizophrène des fois ???! »
Haru sentit la langue d'Harry caresser ses lèvres, il ferma les yeux et resserra Harry contre lui.
« Pfu, au diable les gens !! »
Harry fit un grand sourire, prit son visage des deux mains et l'embrassa sur la bouche.
*** *** *** ***
Shigure était en train de discuter joyeusement avec Remus lorsque le téléphone sonna. Severus grogna pendant les quelques secondes qui le menait au téléphone, puis se fut le silence.
- … Shigure, c'est pour vous. C'est Honda, dit-il en retournant à son travail.
Hatori et Ayame levèrent les yeux de leurs occupations pour voir leur cousin courir vers le combiné.
- Allô ? Ici le magnifique Shigure, dit-il gaiement. Comment vas-tu Tohru-kun ?
« … Shigure-san… »
Il fronça les sourcils et s'appuya sur le mur.
- Qu'as-tu ? Pourquoi est-ce que tu pleures ?
« Kisa-chan est gravement malade. Les médecins ne savent pas ce qu'elle a, Akito-san également est malade »
- Mais les médecins peuvent parfaitement…
« Il ne veut que Hatori-san. Shigure-san, je suis terriblement inquiète pour Kisa… »
- Cesse de pleurer, ne t'en fais pas. On va trouver une solution.
« Mais… »
- Je vais dire aux garçons que je rentre. Ne pleure plus, Tohru, je n'aime pas quand tu es comme ça, je préfère quand tu souris.
« … »
- Quoi, pardon ?
« Merci, Shigure-san… »
- De rien, Tohru, ça m'a fait plaisir de t'entendre.
Il raccrocha peu de temps après et vint parler à ses cousins de la conversation qu'il venait d'avoir.
- Oh non, dit Hatori.
- Tori-san, que vas-tu faire ? demanda Ayame.
- Je dois repartir.
- Tu crois que c'est encore une crise ou alors…
Shigure plissa les yeux, semblant réfléchir à la situation.
- Il va y avoir un carnage à notre retour.
- Oui, c'est clair.
Au même moment, Fawkes apparut et se posa sur l'épaule de Sirius en tendant une missive. Celui-ci l'ouvrit et fronça les sourcils.
- Et merde…
*** *** *** ***
Le soir tombait, Tohru salua chaleureusement Momiji qui la raccompagna en voiture. (il y a un chauffeur, attention ! )
Ils sortirent, et dépassèrent à peine le portail principal que Tohru demanda au conducteur de s'arrêter.
- Qu'est-ce qu'il y a, Tohru ? demanda le garçon.
Elle fit baisser la fanêtre.
- Uo-chan ! Hana-chan !
Les deux jeunes filles attendaient près de la porte, les vêtements trempés. Apparemment, elles étaient là depuis longtemps.
- Que faites-vous là ? Momiji, peuvent-elles monter ?
Il acquiesça.
- Nous t'attendions, on avait peur pour toi, dit Uotani.
- Nous t'avons suivies lorsque tu es sortie précipitamment de l'école.
- Je suis désolée, à cause de moi… Vous risquez de tomber malade.
- Oh, pas grave, répondit Alisa. Comme ça, je n'irai pas à l'école pendant quelques jours.
- Est-ce que cela te dérangerait de nous héberger jusqu'au retour des autres ? demanda Saki.
- Mais pourquoi ?
- Parce qu'il va se passer des choses… Et j'aimerais, si possible, être présente…
- C'est que… Bon… D'accord.
La voiture démarra.
*** *** *** ***
Kyou avait mal à la lèvre inférieure, dû à un choc contre les voitures tamponneuses. Ils venaient tous de finir t tenaient chacun soit une friandise soit une boisson.
- C'est quoi ce truc, là-bas ? dit Ron en pointant la machine à mesurer la force physique.
- C'est pour tester le potentiel physique des personnes, répondit Hermione en sirotant sa glace pilée.
- Géant, répondit le rouquin.
- Peuh, complètement inutile, dit Draco.
- Ah ouais ? Je paris que t'es pas capable de dépassé le statut « Minus », ricana Kyou.
Draco plissa les yeux et tendit son soda glacé à Yuki qui le prit en levant un regard suspicieux à son cousin.
- On va voir ça, la rouquine. Vas-y, commence.
Kyou eut un rictus et mordit dans sa pomme. Il mit une pièce et se mit en position d'attaque. Il se concentra quelques secondes et assena un violent coup de poing dans la machine. Une cloche retentit et la notion « Boss » se mit à briller.
Il lança un regard de satisfaction et céda sa place à Draco. Le Slytherin se mit en garde et frappa.
Il y eut un léger claquement, la main de Draco se mit à trembler et il se mit à sautiller sur place, tenant son poing. Kyou et Ron éclatèrent de rire. Le titre « Rigolo » clignota.
- C'est pas drôle !!! s'exclama Draco. Ca fait affreusement mal !
- Alors, on s'est cassé un ongle, la blonde ? riait Kyou.
- Remarque, il risquerait de rater et de se prendre le ballon en pleine figure, dit Ron en le pointant du doigt.
- J'me vengerai, siffla Draco.
- Mais oui, mais oui…
*** *** *** ***
Harry et Haru étaient assis sur un banc, à l'écart de la foule, en train de s'embrasser lorsqu'ils entendirent des voix familières.
- Avoue que tu l'as bien cherché, Malfoy, criait Ron.
- La ferme, Weasel !
- Mais vous allez arrêtez, oui ! C'est agaçant à la longue !! disait Hermione.
- Zut, ils sont près, dit Haru en posant sa tête sur l'épaule de Harry.
- Et alors ? Ils ne nous ont pas vu, que je sache.
Harry tenait le garçon dans ses bras, une main sur sa hanche et l'autre sur l'épaule. Ses jambes étaient entrelacés avec les siennes, il se tenait de côté.
- Je n'ai pas envie de rentrer maintenant, dit Haru en soufflant dans les cheveux du brun.
- Moi non plus, mais il va falloir… Parce que je ne vais pas m'amuser à m'expliquer avec Snape.
Harry lui fit un sourire et l'embrassa sur la joue.
- Bon, ben allons-y.
- Eh, les nazes, dit Haru en se montrant.
- Bah, où étiez-vous ? demanda Yuki.
- Stand de tir, répondit simplement Harry.
- Il est tard, dit Hermione en regardant sa montre. Nous devrions rentrer.
*** *** *** ***
Lorsque les adolescents retournèrent chez Snape, ( c'est devenu un véritable squatte chez lui ^0^ ) Harry fronça les sourcils. Son parrain avait un manteau épais et semblait pressé.
- Sirius ? Où vas-tu ? demanda Harry.
- Je suis désolé, Harry. Je dois partir.
Le garçon accourut à ses côtés, le regard inquiet.
- C'est Dumbledore ?
- Oui, il semblerait qu'un phénomène étrange se déroule au Japon, je dois y aller et voir ce qui se passe.
- Mais, tu viens à peine de…
- Je sais, mais je ne peux pas rester. Comprends-le, Harry…
Il baissa la tête, et fit un léger sourire à son parrain.
- Ok, fais attention à toi.
- Oui.
- Oh, Sirius, fit Yuki.
L'adulte se tourna vers lui. Yuki parla à Haru qui traduit.
- Il aimerait que vous alliez voir si tout va bien pour Tohru.
- Ok, sourit Sirius.
Severus amena un pot plein de cendres fluorescentes et il disparut à travers la cheminée.
- Les garçons, venez, dit Hatori.
- Qu'est-ce qui se passe ? dit Kyou.
- Akito est malade, il me réclame. Je rentre au Japon, dit Hatori.
- Quoi ? fit Kagura. Mais comment se fait-il que ça arrive maintenant ?
- Il a fait une crise, apparemment.
- Oh, fit Haru.
Shigure arriva et regarda Haru.
- D'ailleurs, Haru, Kisa est malade également.
Silence.
« Kisa ? » pensa Harry. « Ce ne serait pas… »
- Je rentre avec toi, Hatori, dit Haru.
- Nous rentrons.
- Allez préparer vos affaires.
Les garçons montèrent, suivis par Kagura. Draco eut un regard indescriptible et Hermione afficha un sourire triomphant. Harry monta peu de temps après.
*** *** *** ***
TOC TOC
Harry entra dans la chambre, et vit que Haru faisait sa valise très rapidement. Il referma derrière lui et s'adossa à la porte.
- Vous parliez bien de ta petite cousine, n'est-ce pas ?
Haru acquiesça.
- Elle va mal ?
- Oui. Je dois partir.
- Et tu reviendras ?
Haru posa son sac et se tourna vers Harry qui affichait un regard attristé.
- Je ne sais pas. Ca dépend d'Hatori.
- … Est-ce que je peux venir, moi alors ? demanda Harry en lui agrippant la chemise.
- J'aimerais bien, oui.
Haru l'enlaça et posa sa tête sur l'épaule du garçon.
- J'ai peur pour Kisa. Elle a toujours eu une santé fragile.
- Ne t'en fais pas.
Haru tremblait inconsciemment. Il voulait rentrer, et le temps de partir, il avait peur que ce soit trop tard.
- J'ai une idée. Utilisons la poudre de cheminette.
- La quoi ? fit Haru.
- Fais-moi confiance.
*** *** *** ***
Sirius était dans un coin désert, apparemment, sa destination avait été faussée. Il pleuvait beaucoup, et ses vêtements étaient trempés.
- Ah, ce n'est pas bon du tout ça…
Il quitta les lieux et reconnut la villa où il avait atterrit plusieurs jours auparavant. Il erra plusieurs heures et longea un long muret de pierre qui semblait interminable.
- Mais où je suis, maintenant ?
Ne connaissant pas sa direction, Sirius grimpa sur le mur et regarda l'horizon. Le mur était en fait la démarque d'une grande propriété, où le jardin était proéminent. Au milieu de la cour, sur un petit pont, il y avait un homme, tenant une ombrelle japonaise et portant un kimono traînant sur le sol. Celui-ci leva les yeux vers Sirius. Il ne vit pas son visage mais put très bien apercevoir un sourire.
Tout d'un coup, Sirius se sentit mal à l'aise. L'air qui flottait autour de lui le rendit nerveux, l'atmosphère qui se dégageait de l'endroit était malsain.
« Qu'est-ce que… »
- Un chien s'est égaré dans la cour, il aboie mais rien ne semble sortir de sa gueule. Le coq le nargue, comme toujours. Il fait le fier, et se pavane devant sa cour. Le chat dort sur le toit, la vache est allongé sur l'herbe, immobile malgré les tentatives du lapin et du tigre pour le réveiller. Le mouton, apeuré, se cache, le dragon nage dans les eaux à la recherche de sa perle perdue tandis que le serpent s'éloigne de la cour pour suivre son chemin…
Sirius ne comprenait pas un mot de ce que l'homme racontait.
- … Le sanglier a cesser d'harceler sa proie, le rat court et danse avec le dragon doré qui s'envole petit à petit de son nid… L'humain est entouré de ses animaux maudits mais ne s'en soucie guère, il porte en lui une cicatrice profonde et est marqué dans la chair par la douleur et la souffrance. Cependant l'humain apprend et vit chaque jour avec patience et bonté… C'est une histoire que l'on m'a racontée lorsque j'étais enfant. Je commence à en comprendre les sens. Tu ne comprends pas mes paroles, étranger, et c'est tant mieux. Je suis le chef de cette famille, et je le resterai. Ce n'est pas de vulgaires êtres tels que vous qui les feront se détourner de moi, en aucun cas. Et s'ils le faut, vous en subirez les conséquences. Idem pour Honda…
L'homme fit un demi-tour et retourna à l'intérieur. Sirius eut un frisson et quitta les lieux en quatrième vitesse.
*** *** *** ***
- Harry ?
Remus le cherchait depuis plusieurs minutes déjà, mais il n'obtint aucune réponse.
- Je ne l'ai pas trouvé, dit Severus.
- Pas vu, dit Hermione.
- Qu'y a-t-il ? demanda Bill.
- Où étais-tu de la journée, toi ? dit Ron.
- Je suis allé voir maman. Il faut rentrer, vous deux.
- Oui, mais… Harry a disparu.
- Il n'est pas le seul, dit Shigure. Haru n'est pas là non plus.
- Mais c'est pas vrai ! rugit Severus. Non content de m'enquiquiner moi, il disparaît comme ça, sans un mot ! Dumbledore ou pas, si je le retrouve, il va me payer ça !
- Je…
- Qu'est-ce qu'il y a, Yuki ? dit Draco.
- Je crois savoir où ils sont partis…
« Connaissant Haru, ce n'est pas difficile de savoir où ils sont partis »
*** *** *** ***
Harry et Haru étaient se tenaient fermement, l'un dans l'autre, sur le sol, les yeux fermés et couverts de suie. Harry se redressa et mit ses lunettes correctement sur le nez.
- Je hais ce moyen de transport… dit Harry en s'époussetant.
- Moi aussi, dit Haru. Ne me fais plus jamais passer à travers la cheminée.
Harry regarda autour de lui ; la pièce où ils avaient atterris était presque tout en rose, un grand lit et un bureau à l'extrémité de la porte.
- Je crois que nous sommes dans la chambre de Tohru.
- Alors nous ne nous sommes pas trompés ! Cool !
Harry épousseta les épaules de Haru et ils sortirent de la pièce. Arrivés au escaliers, ils virent des ombres dissimulés sur le côté. Harry voulut sortir sa baguette mais Haru le retint.
- Non, laisse.
Haru descendit et il y eut plusieurs cris simultanés au rez-de-chaussée.
- Haru ? fit doucement Harry.
- Tout va bien, tu peux descendre.
Il arriva au pied des escaliers et vit trois jeunes filles, tenant batte et couteau.
- Harry, je te présente Tohru Honda. Elle vit avec mes cousins. Elles, ce sont ses amies, Hanajima et Uotani.
- Mais par où êtes-vous entrés ? dit Uo en tenant toujours sa batte en l'air.
- Eh bien… commença Haru.
- Peu importe, dit Saki. Tohru, tu es rassurée ? Ils vont bien, tu vois.
- Hmm, fit-elle. Mais pourquoi êtes-vous salis par de la suie ?
- C'est une longue histoire, répondit haru.
- Et lui, c'est qui ? dit Uo en pointant Harry de sa batte.
- Il… enfin, je l'ai ramené d'Angleterre, il s'appelle Harry. Ore no koibito, répondit Haru en l'embrassant sur les lèvres.
( en français, c'est : c'est mon chéri )
- Eeeeeeeehhhhhhhhhhhhhhh ??????????????????? firent Uo et Tohru.
- C'est inattendu, ça, fit Tohru en rougissant, les mains sur les joues.
- Il est mignon, dommage, dit Alisa en posant sa batte sur le sol.
- Il est bien mystérieux, dit Saki en retournant au salon.
- Hatsuharu-kun, est-ce que tu es au courant…
- Oui, c'est pour ça que je suis là. Les autres viendront un peu plus tard.
- Ok, sourit Tohru, soulagée.
Fin du chapitre
Prochain chapitre en rating R, scène explicite et … ben voilà ^^
A la prochaine
Suppu l'hippo
Les bla-blas de l'auteur : Une des mes amies est partie au Maroc. La chance, j'aimerais bien y aller é___è
C'est un beau pays, et la bouffe est bonne ( ben ouais, quoi, on change pas les bonnes habitudes ^___________________________^ )
Réponses aux reviews :
Alana Chantelune : Ténèbreux ? Oh non, ça, ce n'est rien ^^ Et puis d'abord, comme Sirius est un crétin finie, je le fout avec une fille ^^
Enfin, pas n'importe laquelle …
Aiwe : Voilà la suite ! Et c'est inutile de t'inquiéter, j'écris beaucoup de fics simultanément donc je prends du temps ^^ ;;;;
Tsukiyo : Akito n'est pas gravement malade, il est atteint !!!!! J'aime bien quand les persos souffrent et crèvent à la fin, mais je ne dirais pas qui va mourir ^________________^
Jedi Cathy : Pour les couples, ça avance, surtout « ce » couple ^___^
On ne va pas voir beaucoup Akito, enfin je pense… En tout cas, merci pour les précisions de Furuba, je ne m'en souvenais plus xp
Pour la différence d'âge de Yuki et Aya, je sais, j'ai juste délirer sur la réponse d'Aya ^^
Malheureusement pour toi, je n'aime pas les fics roses bonbons, ni les fins de ce type d'ailleurs, désolée !
Et Tohru s'inquiète pour Akito comme elle s'inquiéterai pour un tube de dentifrice mal fermée, alors euh… -___-
Chapitre X : Quand le coq fout sa merde…
Tohru courait rapidement dans l'allée principale menant à la demeure familiale des Souma. Elle sonna et Momiji lui ouvrit.
- Bonjour, Momiji-kun. Où est Kisa ?
- Bonjour, Tohru. Entre.
Ils traversèrent l'immense jardin et ils entrèrent dans l'immense maison. Momiji la mena à l'étage, et frappa sur la porte et la fit coulisser. Kisa était souffrante, sa fièvre ne cessait de monter et le docteur ne savait pas quoi faire. Sa mère était là, dans le coin, morte d'inquiétude pour sa fille.
- Kisa-chan ? dit doucement Tohru en s'accroupissant.
La fillette ouvrit péniblement les yeux et fit un faible sourire.
- Nee-chan…
- Oh mon dieu, tu es brûlante. Je vais te chercher une serviette pour ton front.
- Nn, non, ne pars pas… Me laisse pas…
- D'accord, je reste. Momiji-kun, comment va Akito-san ?
- Mal, il fait des crises. Il ne veut pas qu'un médecin autre qu'Hatori ne le soigne. On ne peut pas lui désobéir, s'il ne veut pas.
- As-tu le numéro pour joindre Hatori-san ?
- Oui.
- Peux-tu me le donner, je vais l'appeler.
- Mais Tohru…
- Momiji-kun, c'est important. Akito-san risque de mourir. Je vais parler avec Shigure-san.
- Pourquoi pas Hari-chan lui-même ?
- Je n'ose pas trop lui demander ça, je suis plus à l'aise quand je parle avec Shigure-san…
*** *** *** ***
Harry et Haru étaient au stand de tir, essayant de viser une peluche de lapin toute mignonne.
- Regarde bien le viseur, ouvre les deux yeux, et tire, lui dit Haru.
- Ok… Je l'ai !!
Harry sauta de joie lorsque la peluche tomba de son étalagé. Le forain la lui donna.
- Super, merci Haru.
- Mais j'ai rien fait.
- Si, merci.
- Bon, on continue notre tour ?
- Oui, allons aux montagnes russes !
- Euh, t'es sûr ?
- Ouais.
- Bon…
Pendant ce temps-là, Yuki, Draco, Kyo, Ron, Hermione et Kagura étaient aux voitures tamponneuses…
- Viens la, baka nezumi !!! cria Kyou dans toute l'attraction, fonçant dans toutes les voitures sauf celles de Yuki et Draco.
- On parlera quand tu auras mûris, crétin !
- Kuso yarouuuuuuuuuuuuuuuu !!!!!!!!
PAF ! La tête de Kyou heurta violemment le devant, et Ron se rattrapa de justesse. Yuki venait de leur foncer dessus.
- J'ai mal au cou, dit Ron.
- Bien fait, crétin de Weasley, ricana Draco.
- Ta gueule, Malfoy !
-Allez, un autre petit coup de voiture tamponneuse…
Hermione fit reculer la voiture et leur rentra dedans, Kyou se cogna de nouveau et Draco se fracassa le crâne sur le rebord de son siège.
- Aïe aïe aïe !!!! Hermione !!!!!!! crièrent les garçons.
- Hé hé, désolée…
- Ah ouais ? T'es prêt, le rouquin ! cria Draco.
- Un peu, ouais ! Kyou prit le volant en main et recula.
- Eh, oh ! fit Hermione. Vous allez quand même pas…
- On va se gêner !!!!!!
- Non !!!!!!! Au secours !!!
*** *** *** ***
Harry venait juste de s'asseoir lorsque Haru revint avec une boisson et une pomme d'amour. Il lui tendit la boisson.
- Merci, sourit Harry.
- De rien, je t'ai pris ça aussi.
- Merci, mais… Je ne pourrai pas la finir.
- Je t'aiderai, si tu veux.
- Ok.
- Et si nous allions aux trains fantômes ? dit Haru. Je n'ai jamais vu comment étaient celles d'Angleterre.
- Pourquoi pas ? dit Harry en entamant sa pomme.
Le guide du jeu les salua d'un rapide coup de tête et les fit s'asseoir dans la wagonnette. Haru jeta un regard étonné à Harry lorsqu'il sentit celui-ci lui agripper le bras.
- T'as pas peur, au moins ? Ca n'a même pas commencer !
- Non, j'ai pas peur, dit Harry.
- Ben, alors pourquoi tu…
- Il faut toujours une explication à chaque chose ? Tu veux que je te lâche ?
- Non !
- Ben alors, Harry haussa les épaules et se mit à hurler lorsqu'une momie perdit sa tête et roula près de leur wagon.
- Alors, on a peur ?… Aaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !!!!!!!
Une main velue et repoussante venait de se poser sur l'épaule de Haru, surpris, il ne put que crier.
Cela continua tout le long de l'attraction. Ils sortirent de là, aphones et les yeux exorbités.
- C'est moins effrayant qu'au Japon, mais il y a des trucs qui changent pas…
- J'ai plus de voix, dit Harry en tâtant sa gorge.
- Tu m'étonnes, t'as crié comme une gonzesse !
- C'est pas vrai ! Tu t'es pas entendu, toi !
- Si, mais moi au moins j'ai une voix virile, sourit Haru.
- Ouais…
- Alors, tu l'as finie ? demanda Haru en pointant le reste de pomme.
- Croque un morceau, je finirai.
Harry mit le bâtonnet sous le nez d'Haru qui mordit dedans. Au même moment, Harry fit de même, ils se retrouvèrent presque bouche à bouche, ce qui ne semblait nullement gêner Harry qui continuait de grignoter la pomme, touchant presque les lèvres de Haru. Ce dernier ne recula pas mais fit de gros yeux, la réaction de ce garçon le dépassait, une fois gentil et l'autre distant.
« Décidément, je les comprendrais jamais ces anglais… »
Harry retira la pomme et Haru recula légèrement. Harry sourit.
- Tu as du sucre sur le coin de la bouche… Attends, je vais te l'enlever.
Harry se mit sur la pointe des pieds, agrippa le col de Haru et posa ses lèvres sur le visage du garçon, très près de ses lèvres. Haru était surpris mais ne laissa rien paraître, sachant que la moitié des passants les regardaient, soit amusés, sois choqués.
- Harry, les gens nous regardent…
- Je m'en fiche.
« Il serait pas schizophrène des fois ???! »
Haru sentit la langue d'Harry caresser ses lèvres, il ferma les yeux et resserra Harry contre lui.
« Pfu, au diable les gens !! »
Harry fit un grand sourire, prit son visage des deux mains et l'embrassa sur la bouche.
*** *** *** ***
Shigure était en train de discuter joyeusement avec Remus lorsque le téléphone sonna. Severus grogna pendant les quelques secondes qui le menait au téléphone, puis se fut le silence.
- … Shigure, c'est pour vous. C'est Honda, dit-il en retournant à son travail.
Hatori et Ayame levèrent les yeux de leurs occupations pour voir leur cousin courir vers le combiné.
- Allô ? Ici le magnifique Shigure, dit-il gaiement. Comment vas-tu Tohru-kun ?
« … Shigure-san… »
Il fronça les sourcils et s'appuya sur le mur.
- Qu'as-tu ? Pourquoi est-ce que tu pleures ?
« Kisa-chan est gravement malade. Les médecins ne savent pas ce qu'elle a, Akito-san également est malade »
- Mais les médecins peuvent parfaitement…
« Il ne veut que Hatori-san. Shigure-san, je suis terriblement inquiète pour Kisa… »
- Cesse de pleurer, ne t'en fais pas. On va trouver une solution.
« Mais… »
- Je vais dire aux garçons que je rentre. Ne pleure plus, Tohru, je n'aime pas quand tu es comme ça, je préfère quand tu souris.
« … »
- Quoi, pardon ?
« Merci, Shigure-san… »
- De rien, Tohru, ça m'a fait plaisir de t'entendre.
Il raccrocha peu de temps après et vint parler à ses cousins de la conversation qu'il venait d'avoir.
- Oh non, dit Hatori.
- Tori-san, que vas-tu faire ? demanda Ayame.
- Je dois repartir.
- Tu crois que c'est encore une crise ou alors…
Shigure plissa les yeux, semblant réfléchir à la situation.
- Il va y avoir un carnage à notre retour.
- Oui, c'est clair.
Au même moment, Fawkes apparut et se posa sur l'épaule de Sirius en tendant une missive. Celui-ci l'ouvrit et fronça les sourcils.
- Et merde…
*** *** *** ***
Le soir tombait, Tohru salua chaleureusement Momiji qui la raccompagna en voiture. (il y a un chauffeur, attention ! )
Ils sortirent, et dépassèrent à peine le portail principal que Tohru demanda au conducteur de s'arrêter.
- Qu'est-ce qu'il y a, Tohru ? demanda le garçon.
Elle fit baisser la fanêtre.
- Uo-chan ! Hana-chan !
Les deux jeunes filles attendaient près de la porte, les vêtements trempés. Apparemment, elles étaient là depuis longtemps.
- Que faites-vous là ? Momiji, peuvent-elles monter ?
Il acquiesça.
- Nous t'attendions, on avait peur pour toi, dit Uotani.
- Nous t'avons suivies lorsque tu es sortie précipitamment de l'école.
- Je suis désolée, à cause de moi… Vous risquez de tomber malade.
- Oh, pas grave, répondit Alisa. Comme ça, je n'irai pas à l'école pendant quelques jours.
- Est-ce que cela te dérangerait de nous héberger jusqu'au retour des autres ? demanda Saki.
- Mais pourquoi ?
- Parce qu'il va se passer des choses… Et j'aimerais, si possible, être présente…
- C'est que… Bon… D'accord.
La voiture démarra.
*** *** *** ***
Kyou avait mal à la lèvre inférieure, dû à un choc contre les voitures tamponneuses. Ils venaient tous de finir t tenaient chacun soit une friandise soit une boisson.
- C'est quoi ce truc, là-bas ? dit Ron en pointant la machine à mesurer la force physique.
- C'est pour tester le potentiel physique des personnes, répondit Hermione en sirotant sa glace pilée.
- Géant, répondit le rouquin.
- Peuh, complètement inutile, dit Draco.
- Ah ouais ? Je paris que t'es pas capable de dépassé le statut « Minus », ricana Kyou.
Draco plissa les yeux et tendit son soda glacé à Yuki qui le prit en levant un regard suspicieux à son cousin.
- On va voir ça, la rouquine. Vas-y, commence.
Kyou eut un rictus et mordit dans sa pomme. Il mit une pièce et se mit en position d'attaque. Il se concentra quelques secondes et assena un violent coup de poing dans la machine. Une cloche retentit et la notion « Boss » se mit à briller.
Il lança un regard de satisfaction et céda sa place à Draco. Le Slytherin se mit en garde et frappa.
Il y eut un léger claquement, la main de Draco se mit à trembler et il se mit à sautiller sur place, tenant son poing. Kyou et Ron éclatèrent de rire. Le titre « Rigolo » clignota.
- C'est pas drôle !!! s'exclama Draco. Ca fait affreusement mal !
- Alors, on s'est cassé un ongle, la blonde ? riait Kyou.
- Remarque, il risquerait de rater et de se prendre le ballon en pleine figure, dit Ron en le pointant du doigt.
- J'me vengerai, siffla Draco.
- Mais oui, mais oui…
*** *** *** ***
Harry et Haru étaient assis sur un banc, à l'écart de la foule, en train de s'embrasser lorsqu'ils entendirent des voix familières.
- Avoue que tu l'as bien cherché, Malfoy, criait Ron.
- La ferme, Weasel !
- Mais vous allez arrêtez, oui ! C'est agaçant à la longue !! disait Hermione.
- Zut, ils sont près, dit Haru en posant sa tête sur l'épaule de Harry.
- Et alors ? Ils ne nous ont pas vu, que je sache.
Harry tenait le garçon dans ses bras, une main sur sa hanche et l'autre sur l'épaule. Ses jambes étaient entrelacés avec les siennes, il se tenait de côté.
- Je n'ai pas envie de rentrer maintenant, dit Haru en soufflant dans les cheveux du brun.
- Moi non plus, mais il va falloir… Parce que je ne vais pas m'amuser à m'expliquer avec Snape.
Harry lui fit un sourire et l'embrassa sur la joue.
- Bon, ben allons-y.
- Eh, les nazes, dit Haru en se montrant.
- Bah, où étiez-vous ? demanda Yuki.
- Stand de tir, répondit simplement Harry.
- Il est tard, dit Hermione en regardant sa montre. Nous devrions rentrer.
*** *** *** ***
Lorsque les adolescents retournèrent chez Snape, ( c'est devenu un véritable squatte chez lui ^0^ ) Harry fronça les sourcils. Son parrain avait un manteau épais et semblait pressé.
- Sirius ? Où vas-tu ? demanda Harry.
- Je suis désolé, Harry. Je dois partir.
Le garçon accourut à ses côtés, le regard inquiet.
- C'est Dumbledore ?
- Oui, il semblerait qu'un phénomène étrange se déroule au Japon, je dois y aller et voir ce qui se passe.
- Mais, tu viens à peine de…
- Je sais, mais je ne peux pas rester. Comprends-le, Harry…
Il baissa la tête, et fit un léger sourire à son parrain.
- Ok, fais attention à toi.
- Oui.
- Oh, Sirius, fit Yuki.
L'adulte se tourna vers lui. Yuki parla à Haru qui traduit.
- Il aimerait que vous alliez voir si tout va bien pour Tohru.
- Ok, sourit Sirius.
Severus amena un pot plein de cendres fluorescentes et il disparut à travers la cheminée.
- Les garçons, venez, dit Hatori.
- Qu'est-ce qui se passe ? dit Kyou.
- Akito est malade, il me réclame. Je rentre au Japon, dit Hatori.
- Quoi ? fit Kagura. Mais comment se fait-il que ça arrive maintenant ?
- Il a fait une crise, apparemment.
- Oh, fit Haru.
Shigure arriva et regarda Haru.
- D'ailleurs, Haru, Kisa est malade également.
Silence.
« Kisa ? » pensa Harry. « Ce ne serait pas… »
- Je rentre avec toi, Hatori, dit Haru.
- Nous rentrons.
- Allez préparer vos affaires.
Les garçons montèrent, suivis par Kagura. Draco eut un regard indescriptible et Hermione afficha un sourire triomphant. Harry monta peu de temps après.
*** *** *** ***
TOC TOC
Harry entra dans la chambre, et vit que Haru faisait sa valise très rapidement. Il referma derrière lui et s'adossa à la porte.
- Vous parliez bien de ta petite cousine, n'est-ce pas ?
Haru acquiesça.
- Elle va mal ?
- Oui. Je dois partir.
- Et tu reviendras ?
Haru posa son sac et se tourna vers Harry qui affichait un regard attristé.
- Je ne sais pas. Ca dépend d'Hatori.
- … Est-ce que je peux venir, moi alors ? demanda Harry en lui agrippant la chemise.
- J'aimerais bien, oui.
Haru l'enlaça et posa sa tête sur l'épaule du garçon.
- J'ai peur pour Kisa. Elle a toujours eu une santé fragile.
- Ne t'en fais pas.
Haru tremblait inconsciemment. Il voulait rentrer, et le temps de partir, il avait peur que ce soit trop tard.
- J'ai une idée. Utilisons la poudre de cheminette.
- La quoi ? fit Haru.
- Fais-moi confiance.
*** *** *** ***
Sirius était dans un coin désert, apparemment, sa destination avait été faussée. Il pleuvait beaucoup, et ses vêtements étaient trempés.
- Ah, ce n'est pas bon du tout ça…
Il quitta les lieux et reconnut la villa où il avait atterrit plusieurs jours auparavant. Il erra plusieurs heures et longea un long muret de pierre qui semblait interminable.
- Mais où je suis, maintenant ?
Ne connaissant pas sa direction, Sirius grimpa sur le mur et regarda l'horizon. Le mur était en fait la démarque d'une grande propriété, où le jardin était proéminent. Au milieu de la cour, sur un petit pont, il y avait un homme, tenant une ombrelle japonaise et portant un kimono traînant sur le sol. Celui-ci leva les yeux vers Sirius. Il ne vit pas son visage mais put très bien apercevoir un sourire.
Tout d'un coup, Sirius se sentit mal à l'aise. L'air qui flottait autour de lui le rendit nerveux, l'atmosphère qui se dégageait de l'endroit était malsain.
« Qu'est-ce que… »
- Un chien s'est égaré dans la cour, il aboie mais rien ne semble sortir de sa gueule. Le coq le nargue, comme toujours. Il fait le fier, et se pavane devant sa cour. Le chat dort sur le toit, la vache est allongé sur l'herbe, immobile malgré les tentatives du lapin et du tigre pour le réveiller. Le mouton, apeuré, se cache, le dragon nage dans les eaux à la recherche de sa perle perdue tandis que le serpent s'éloigne de la cour pour suivre son chemin…
Sirius ne comprenait pas un mot de ce que l'homme racontait.
- … Le sanglier a cesser d'harceler sa proie, le rat court et danse avec le dragon doré qui s'envole petit à petit de son nid… L'humain est entouré de ses animaux maudits mais ne s'en soucie guère, il porte en lui une cicatrice profonde et est marqué dans la chair par la douleur et la souffrance. Cependant l'humain apprend et vit chaque jour avec patience et bonté… C'est une histoire que l'on m'a racontée lorsque j'étais enfant. Je commence à en comprendre les sens. Tu ne comprends pas mes paroles, étranger, et c'est tant mieux. Je suis le chef de cette famille, et je le resterai. Ce n'est pas de vulgaires êtres tels que vous qui les feront se détourner de moi, en aucun cas. Et s'ils le faut, vous en subirez les conséquences. Idem pour Honda…
L'homme fit un demi-tour et retourna à l'intérieur. Sirius eut un frisson et quitta les lieux en quatrième vitesse.
*** *** *** ***
- Harry ?
Remus le cherchait depuis plusieurs minutes déjà, mais il n'obtint aucune réponse.
- Je ne l'ai pas trouvé, dit Severus.
- Pas vu, dit Hermione.
- Qu'y a-t-il ? demanda Bill.
- Où étais-tu de la journée, toi ? dit Ron.
- Je suis allé voir maman. Il faut rentrer, vous deux.
- Oui, mais… Harry a disparu.
- Il n'est pas le seul, dit Shigure. Haru n'est pas là non plus.
- Mais c'est pas vrai ! rugit Severus. Non content de m'enquiquiner moi, il disparaît comme ça, sans un mot ! Dumbledore ou pas, si je le retrouve, il va me payer ça !
- Je…
- Qu'est-ce qu'il y a, Yuki ? dit Draco.
- Je crois savoir où ils sont partis…
« Connaissant Haru, ce n'est pas difficile de savoir où ils sont partis »
*** *** *** ***
Harry et Haru étaient se tenaient fermement, l'un dans l'autre, sur le sol, les yeux fermés et couverts de suie. Harry se redressa et mit ses lunettes correctement sur le nez.
- Je hais ce moyen de transport… dit Harry en s'époussetant.
- Moi aussi, dit Haru. Ne me fais plus jamais passer à travers la cheminée.
Harry regarda autour de lui ; la pièce où ils avaient atterris était presque tout en rose, un grand lit et un bureau à l'extrémité de la porte.
- Je crois que nous sommes dans la chambre de Tohru.
- Alors nous ne nous sommes pas trompés ! Cool !
Harry épousseta les épaules de Haru et ils sortirent de la pièce. Arrivés au escaliers, ils virent des ombres dissimulés sur le côté. Harry voulut sortir sa baguette mais Haru le retint.
- Non, laisse.
Haru descendit et il y eut plusieurs cris simultanés au rez-de-chaussée.
- Haru ? fit doucement Harry.
- Tout va bien, tu peux descendre.
Il arriva au pied des escaliers et vit trois jeunes filles, tenant batte et couteau.
- Harry, je te présente Tohru Honda. Elle vit avec mes cousins. Elles, ce sont ses amies, Hanajima et Uotani.
- Mais par où êtes-vous entrés ? dit Uo en tenant toujours sa batte en l'air.
- Eh bien… commença Haru.
- Peu importe, dit Saki. Tohru, tu es rassurée ? Ils vont bien, tu vois.
- Hmm, fit-elle. Mais pourquoi êtes-vous salis par de la suie ?
- C'est une longue histoire, répondit haru.
- Et lui, c'est qui ? dit Uo en pointant Harry de sa batte.
- Il… enfin, je l'ai ramené d'Angleterre, il s'appelle Harry. Ore no koibito, répondit Haru en l'embrassant sur les lèvres.
( en français, c'est : c'est mon chéri )
- Eeeeeeeehhhhhhhhhhhhhhh ??????????????????? firent Uo et Tohru.
- C'est inattendu, ça, fit Tohru en rougissant, les mains sur les joues.
- Il est mignon, dommage, dit Alisa en posant sa batte sur le sol.
- Il est bien mystérieux, dit Saki en retournant au salon.
- Hatsuharu-kun, est-ce que tu es au courant…
- Oui, c'est pour ça que je suis là. Les autres viendront un peu plus tard.
- Ok, sourit Tohru, soulagée.
Fin du chapitre
Prochain chapitre en rating R, scène explicite et … ben voilà ^^
A la prochaine
Suppu l'hippo
