Chapitre 6
La crise de l'adolescence.
Hermione et Ron ne comprenaient qu'en partie le comportement de Harry. Soudain, comme une furie, Harry s'enfuit en courant de la tour des Gryffondor. Il avait les pensées en feu, et voulait être seul. Harry rentra dans Sirius, au moment où celui-ci franchissait le passage; Harry se releva et partit en courant, Sirius sur ses talons. Il courait de plus en plus vite. Sirius, très inquiet par le comportement de son filleul, se transforma en chien, pour pouvoir le suivre plus facilement. Arrivé dehors, Harry se transforma aussitôt en Gryffon, et s'envola vers la forêt interdite. Sirius ne put le suivre, il reprit sa forme humaine, et regarda, impuissant, le Gryffon disparaître au dessus de la forêt. Harry se calma peu à peu, et se rendit compte où sa fureur l'avait emmené. Le silence de la forêt semblait engloutir ses pensées, il s'assit contre un arbre, il était enfin seul. Près d'une demi-heure s'était écoulée, lorsqu'une voix, venant de derrière, rompit la quiétude de Harry.
-Harry Potter, que peux tu bien faire dans cette triste endroit? Harry reconnut aussitôt Firenze, un centaure qu'il avait rencontré, dans la forêt, lors de sa première année à Poudlard.
-Je ne me sens pas bien, expliqua Harry. J'avais besoin de solitude pour réfléchir.
-Harry Potter ne devrait pas se trouver ici, la forêt interdite est mauvaise pour lui.
Harry comprit ce qu'il voulait lui dire, il le remercia et reprit sa forme de Gryffon. Il s'envola, une douce brise lui caressa le museau, il aperçut au loin, Poudlard, aussi majestueux que mystérieux.. C'était sa maison, là où il se sentait le mieux. Se rapprochant, il distingua, assis sur les marches de l'entrée, Sirius, la tête baissée. Le Gryffon se posa près du lac, loin des regards. Impossible d'entrer sans passer devant lui, pensa t- il. Puis sans réfléchir, le Gryffon se précipita vers l'entrée et passa au dessus de la tête de Sirius, qui ne l'avait pas remarqué. Il n'eut pas le temps de comprendre, mais se transforma aussitôt en chien, en voyant la silhouette du Gryffon s'éloigner de lui. Le chien partit à la poursuite du Gryffon, hélas, celui-ci avait disparu! Harry se cacha un instant dans un passage secret, puis se dirigea vers la tour des Gryffondor. Personne ne se trouvait dans la salle commune. Harry savait qu'il n'y avait personne dans le dortoir des filles, car Hermione dormait dans le dortoir des garçons, ne voulant pas être seule. Il ouvrit la porte du dortoir, personne. Il entra et ferma la porte derrière lui, à peine s'était-il allongé sur un des lits, que l'on commença à tambouriner sur la porte.
-Harry, ouvre. C'est moi, Sirius. Je veux te parler, ne me fait plus la tête, s'il te plaît! Allez ouvre!
Mais Harry ne répondit pas, il ne voulait pas voir son parrain, il en voulait à tout le monde. Sirius, cependant, continua de lui parler à travers la porte. Le lendemain matin, en ouvrant la porte, Harry découvrit Sirius endormi! Il l'enjamba et se fit attraper la cheville.
-Ca fait deux jours que tu ne me parle plus! lança t-il. Je ne te lâcherais pas tant que tu ne m'auras pas reparlé!
Harry était furieux que son parrain lui fasse du chantage, il le regarda dans les yeux, avec une expression de fureur, en lui hurlant:
-LACHE MOI! CA Y EST, JE T'AI PARLE!! TU ES CONTENT!!!!!
Sirius, abasourdi, le lâcha. Harry se précipita au dehors, et alla dans la grande salle pour prendre son petit déjeuné. Il s'était installé lorsqu'il vit Dumbledore s'avancer vers lui; Sirius, en retrait, restait près de l'entrée de la salle.
-Si c'est pour me parler de Sirius, professeur. Vous pouvez partir! dit sèchement Harry. Etait-ce qui venait de parler ainsi au directeur? Dumbledore le regarda d'un air surpris.
-Bon, dans ce cas. Bon appétit, Harry, lui réponda t-il. Puis il tourna les talons et sortit de la salle. Sirius n'avait pas bougé, il le regardait d'un air triste.
-Harry, je... commença t-il. Mais Harry détourna la tête et Sirius s'en alla, résigné. Hermione et Ron le croisèrent en entrant, Sirius leur fit un triste sourire. Ils s'installèrent au côté de Harry.
-C'est toi, qui a crié, tout à l'heure? Demanda Ron. Harry approuva d'un signe de tête.
-Pour quelle raison? Interrogea Hermione.
-A cause de Sirius! répondit Harry énervé.
A la façon dont il avait répondu, Ron et Hermione décidèrent de ne plus lui poser de questions. Et continuèrent de manger comme si de rien n'était. Ron se décida à reprendre la parole, à la fin du repas.
-Harry, Hagrid devrait arriver dans une heure, on pourrait aller le voir?
-D'accord! Répondit t-il, heureux de revoir le garde chasse.
Une heure plus tard, ils prirent le chemin qui menait à la cabane de Hagrid. Ils frappèrent à la porte, Hagrid leur ouvrit aussitôt.
-Harry, Ron, Hermione! Quelle joie de vous retrouver! Vous passez de bonne vacances, ici?
-Oui, répondirent-ils en c?ur.
Hagrid les invita à s'installer à l'intérieur, et Crockdur se précipita sur eux pour leur faire la fête. Sous le poids du molosse, Hermione faillit partir à la renverse.
-J'ai croisé, Sirius, en arrivant, s'exclama Hagrid. Harry, il m'a dit que tu ne lui parlais plus! qu'est ce qui s'est passé? Harry ne répondit pas
-Il ne veut plus lui parler, car Sirius n'a pas voulu répondre à une question, expliqua Hermione, à l'oreille de Hagrid. D'ailleurs, il a découvert la réponse par lui-même.
-Je ne lui parlerais plus! dit Harry d'un ton sec. Et cela ne vous concerne pas!
Il partit en claquant la porte, sous les regards stupéfiés de ses amis. Harry se dirigea d'un pas précipité vers le lac, il s'assit près des eaux troubles et les contempla. Il se souvint de l'épreuve qu'il avait passé, un an auparavant, lors du Tournoi des Trois Sorciers. Il resta seul avec ses tourments. Lorsqu'une main se posa sur son épaule. Harry prit peur, se souvenant qu'il avait rencontré Voldemort ici même; Il se redressa brusquement, ce qui fit tomber à la renverse son parrain, qui s'était accroupi derrière lui. Il regardait étalé par terre Sirius. Ne pouvait-il pas le laisser tranquille? Où pourrait-il être, enfin, seul? La réponse ne se fit pas attendre, et Harry courra vers le saule cogneur, sans se soucier de son parrain. Là, il prit un bâton, pour appuyer sur le n?ud de la racine qui permettait d'immobiliser le saule. Au moment où il voulu entrer, un gros chien noir lui sauta dessus, et l'immobilisa, en lui plaquant ses grosses pattes avant sur ses épaules. Sirius reprit sa forme humaine, mais ne relâcha pas son étreinte.
-Tu vas arrêter tes gamineries, maintenant! Lui dit-il avec fureur. Harry lui répondit en lui lançant un sourire mauvais, ce qui surpris Sirius, qui ne le lâcha pas pour autant.
-C'est bon! Tu es content? Lui demanda son filleul. Maintenant que je ne peux plus bouger, que voulais tu me dire? Que tu ne me diras jamais rien sur l'Ordre du Phénix? Alors, apprend que je sais déjà tout sur cet ordre, et cela, certainement pas grâce à toi! Je ne suis plus un enfant! Quand le comprendrez-vous?
-Si j'ai dû user de la force, c'est pour que tu me dises ce qui n'allait pas! Réponda Sirius. Tu dis que tu n'es plus un enfant! Alors, pourquoi te comporte tu comme tel?
-NE M'ADRESSE PLUS JAMAIS LA PAROLE ! Hurla t-il. TU M'ENTENDS PLUS JAMAIS!!!
Sirius, effondré par ces paroles, le relâcha. Harry le poussa, et s'enfuit dans le passage secret. Arrivé à la cabane hurlante, Harry était toujours en colère, pourquoi fallait-il qu'il soit une menace? Car, c'est ce qu'il était pour tout ceux qui l'entourait. Il repensa à Voldemort et son histoire sur Dumbledore et Grindelwald. Il savait qu'il était naïf, mais il ne pouvait pas admettre que Dumbledore se servait de lui. Il avait les pensées en feu. Lorsqu'il entendit du bruit, quelqu'un, d'essouffler, était entré dans la cabane, et montait les marches. Harry pensa qu'il s'agissait de Sirius, mais ce fut Lupin qui entra dans la pièce. Le visage baignant dans la sueur, le professeur aperçut, tout de suite, Harry.
-Va t'en, Harry! Je me transforme, tu es en danger! Supplia Lupin.
Harry se transforma, aussitôt, en Gryffon, il voulait lui tenir compagnie. Lupin poussa des cris déchirants, Harry ne savait quoi faire, et ne bougea pas! La tête de son professeur s'allongeait, ainsi que son corps. Ses épaules se voûtaient, et des poils apparaissaient sur son visage et ses mains, qui se recourbaient pour former des pattes dotées de griffes. Le loup-garou fit claquer ses longues mâchoires en observant le Gryffon, ses grands yeux jaunes étaient si perçants. Il s'était métamorphosé! Harry resta tranquille, et finit par s'assoupir, il savait qu'il n'avait rien à craindre. Quand il rouvrit les yeux, le jour se levait et Lupin hurlait à pleins poumons. Il reprenait sa forme humaine, il regarda le Gryffon, lui adressa un sourire, puis s'évanoui. Harry décida de le ramener au château, il resserra ses griffes sur la robe du professeur. Déployant ses immenses ailes, il s'envola vers Poudlard. Il déposa Lupin sur un des lits de l'infirmerie. Mrs Pomfresh poussa un long hurlement en voyant le Gryffon. Harry reprit sa forme humaine pour la rassurer, mais c'était trop tard! Tout les professeurs arrivèrent, en courant, à l'infirmerie.
-Que se passe t-il, Pompom? demanda le professeur Chourave.
-C'est le jeune Potter! Il s'est transformé en Gryffon, il...
-Pompom, coupa McGonagall. Je crois que vous êtes fatiguée! Vous devriez aller vous reposer. Il n'y a pas de Gryffon, ici? Je ne crois pas que Mr Potter soit encore capable de se transformer en un tel animal! Surenchérit McGonagall.
-Je crois qu'elle dit vrai, Minerva, répliqua Rogue, le sourire mauvais. Mr Potter est très doué pour enfreindre le règlement de cette école, comme il l'a déjà fait depuis son arrivée. Si Pompom l'a vu en Gryffon, c'est qu'il est un Animagus! Il n'y a aucun mal à cela!
Harry se sentait bouillir et lui hurla, en pointant son index en direction de Lupin inconscient:
-VOUS NE LUI AVEZ PAS DONNE SA POTION! IL AURAIT PU TUER N'IMPORTE QUI!
Rogue fut agité de tics nerveux, et son teint devint rouge.
-Est-ce que Mr Potter dit vrai, Severus? Demanda Dumbledore, qui entrait. Le visage changea vite de couleur, et ne répondit quand posant une question:
-Comment se fait-il que Mr Potter ait pu ramener le professeur Lupin à l'infirmerie, alors qu'il fait le double de son poids?
-Je l'ai aidé! Répondit froidement Sirius.
-Et bien! Vous voyez, Severus. C'est Mr Black qui aidé Harry. Cependant, vous n'avez pas répondu à ma question. Avez-vous, oui ou non, donné sa potion à Remus?
Rogue, le visage livide, fit "oui" de la tête.
-Severus, venez dans mon bureau, je dois vous parler. Dit Dumbledore d'un ton sec. Ils quittèrent l'infirmerie; en le croisant, Rogue lança un regard furieux à Harry.
Hermione et Ron ne comprenaient qu'en partie le comportement de Harry. Soudain, comme une furie, Harry s'enfuit en courant de la tour des Gryffondor. Il avait les pensées en feu, et voulait être seul. Harry rentra dans Sirius, au moment où celui-ci franchissait le passage; Harry se releva et partit en courant, Sirius sur ses talons. Il courait de plus en plus vite. Sirius, très inquiet par le comportement de son filleul, se transforma en chien, pour pouvoir le suivre plus facilement. Arrivé dehors, Harry se transforma aussitôt en Gryffon, et s'envola vers la forêt interdite. Sirius ne put le suivre, il reprit sa forme humaine, et regarda, impuissant, le Gryffon disparaître au dessus de la forêt. Harry se calma peu à peu, et se rendit compte où sa fureur l'avait emmené. Le silence de la forêt semblait engloutir ses pensées, il s'assit contre un arbre, il était enfin seul. Près d'une demi-heure s'était écoulée, lorsqu'une voix, venant de derrière, rompit la quiétude de Harry.
-Harry Potter, que peux tu bien faire dans cette triste endroit? Harry reconnut aussitôt Firenze, un centaure qu'il avait rencontré, dans la forêt, lors de sa première année à Poudlard.
-Je ne me sens pas bien, expliqua Harry. J'avais besoin de solitude pour réfléchir.
-Harry Potter ne devrait pas se trouver ici, la forêt interdite est mauvaise pour lui.
Harry comprit ce qu'il voulait lui dire, il le remercia et reprit sa forme de Gryffon. Il s'envola, une douce brise lui caressa le museau, il aperçut au loin, Poudlard, aussi majestueux que mystérieux.. C'était sa maison, là où il se sentait le mieux. Se rapprochant, il distingua, assis sur les marches de l'entrée, Sirius, la tête baissée. Le Gryffon se posa près du lac, loin des regards. Impossible d'entrer sans passer devant lui, pensa t- il. Puis sans réfléchir, le Gryffon se précipita vers l'entrée et passa au dessus de la tête de Sirius, qui ne l'avait pas remarqué. Il n'eut pas le temps de comprendre, mais se transforma aussitôt en chien, en voyant la silhouette du Gryffon s'éloigner de lui. Le chien partit à la poursuite du Gryffon, hélas, celui-ci avait disparu! Harry se cacha un instant dans un passage secret, puis se dirigea vers la tour des Gryffondor. Personne ne se trouvait dans la salle commune. Harry savait qu'il n'y avait personne dans le dortoir des filles, car Hermione dormait dans le dortoir des garçons, ne voulant pas être seule. Il ouvrit la porte du dortoir, personne. Il entra et ferma la porte derrière lui, à peine s'était-il allongé sur un des lits, que l'on commença à tambouriner sur la porte.
-Harry, ouvre. C'est moi, Sirius. Je veux te parler, ne me fait plus la tête, s'il te plaît! Allez ouvre!
Mais Harry ne répondit pas, il ne voulait pas voir son parrain, il en voulait à tout le monde. Sirius, cependant, continua de lui parler à travers la porte. Le lendemain matin, en ouvrant la porte, Harry découvrit Sirius endormi! Il l'enjamba et se fit attraper la cheville.
-Ca fait deux jours que tu ne me parle plus! lança t-il. Je ne te lâcherais pas tant que tu ne m'auras pas reparlé!
Harry était furieux que son parrain lui fasse du chantage, il le regarda dans les yeux, avec une expression de fureur, en lui hurlant:
-LACHE MOI! CA Y EST, JE T'AI PARLE!! TU ES CONTENT!!!!!
Sirius, abasourdi, le lâcha. Harry se précipita au dehors, et alla dans la grande salle pour prendre son petit déjeuné. Il s'était installé lorsqu'il vit Dumbledore s'avancer vers lui; Sirius, en retrait, restait près de l'entrée de la salle.
-Si c'est pour me parler de Sirius, professeur. Vous pouvez partir! dit sèchement Harry. Etait-ce qui venait de parler ainsi au directeur? Dumbledore le regarda d'un air surpris.
-Bon, dans ce cas. Bon appétit, Harry, lui réponda t-il. Puis il tourna les talons et sortit de la salle. Sirius n'avait pas bougé, il le regardait d'un air triste.
-Harry, je... commença t-il. Mais Harry détourna la tête et Sirius s'en alla, résigné. Hermione et Ron le croisèrent en entrant, Sirius leur fit un triste sourire. Ils s'installèrent au côté de Harry.
-C'est toi, qui a crié, tout à l'heure? Demanda Ron. Harry approuva d'un signe de tête.
-Pour quelle raison? Interrogea Hermione.
-A cause de Sirius! répondit Harry énervé.
A la façon dont il avait répondu, Ron et Hermione décidèrent de ne plus lui poser de questions. Et continuèrent de manger comme si de rien n'était. Ron se décida à reprendre la parole, à la fin du repas.
-Harry, Hagrid devrait arriver dans une heure, on pourrait aller le voir?
-D'accord! Répondit t-il, heureux de revoir le garde chasse.
Une heure plus tard, ils prirent le chemin qui menait à la cabane de Hagrid. Ils frappèrent à la porte, Hagrid leur ouvrit aussitôt.
-Harry, Ron, Hermione! Quelle joie de vous retrouver! Vous passez de bonne vacances, ici?
-Oui, répondirent-ils en c?ur.
Hagrid les invita à s'installer à l'intérieur, et Crockdur se précipita sur eux pour leur faire la fête. Sous le poids du molosse, Hermione faillit partir à la renverse.
-J'ai croisé, Sirius, en arrivant, s'exclama Hagrid. Harry, il m'a dit que tu ne lui parlais plus! qu'est ce qui s'est passé? Harry ne répondit pas
-Il ne veut plus lui parler, car Sirius n'a pas voulu répondre à une question, expliqua Hermione, à l'oreille de Hagrid. D'ailleurs, il a découvert la réponse par lui-même.
-Je ne lui parlerais plus! dit Harry d'un ton sec. Et cela ne vous concerne pas!
Il partit en claquant la porte, sous les regards stupéfiés de ses amis. Harry se dirigea d'un pas précipité vers le lac, il s'assit près des eaux troubles et les contempla. Il se souvint de l'épreuve qu'il avait passé, un an auparavant, lors du Tournoi des Trois Sorciers. Il resta seul avec ses tourments. Lorsqu'une main se posa sur son épaule. Harry prit peur, se souvenant qu'il avait rencontré Voldemort ici même; Il se redressa brusquement, ce qui fit tomber à la renverse son parrain, qui s'était accroupi derrière lui. Il regardait étalé par terre Sirius. Ne pouvait-il pas le laisser tranquille? Où pourrait-il être, enfin, seul? La réponse ne se fit pas attendre, et Harry courra vers le saule cogneur, sans se soucier de son parrain. Là, il prit un bâton, pour appuyer sur le n?ud de la racine qui permettait d'immobiliser le saule. Au moment où il voulu entrer, un gros chien noir lui sauta dessus, et l'immobilisa, en lui plaquant ses grosses pattes avant sur ses épaules. Sirius reprit sa forme humaine, mais ne relâcha pas son étreinte.
-Tu vas arrêter tes gamineries, maintenant! Lui dit-il avec fureur. Harry lui répondit en lui lançant un sourire mauvais, ce qui surpris Sirius, qui ne le lâcha pas pour autant.
-C'est bon! Tu es content? Lui demanda son filleul. Maintenant que je ne peux plus bouger, que voulais tu me dire? Que tu ne me diras jamais rien sur l'Ordre du Phénix? Alors, apprend que je sais déjà tout sur cet ordre, et cela, certainement pas grâce à toi! Je ne suis plus un enfant! Quand le comprendrez-vous?
-Si j'ai dû user de la force, c'est pour que tu me dises ce qui n'allait pas! Réponda Sirius. Tu dis que tu n'es plus un enfant! Alors, pourquoi te comporte tu comme tel?
-NE M'ADRESSE PLUS JAMAIS LA PAROLE ! Hurla t-il. TU M'ENTENDS PLUS JAMAIS!!!
Sirius, effondré par ces paroles, le relâcha. Harry le poussa, et s'enfuit dans le passage secret. Arrivé à la cabane hurlante, Harry était toujours en colère, pourquoi fallait-il qu'il soit une menace? Car, c'est ce qu'il était pour tout ceux qui l'entourait. Il repensa à Voldemort et son histoire sur Dumbledore et Grindelwald. Il savait qu'il était naïf, mais il ne pouvait pas admettre que Dumbledore se servait de lui. Il avait les pensées en feu. Lorsqu'il entendit du bruit, quelqu'un, d'essouffler, était entré dans la cabane, et montait les marches. Harry pensa qu'il s'agissait de Sirius, mais ce fut Lupin qui entra dans la pièce. Le visage baignant dans la sueur, le professeur aperçut, tout de suite, Harry.
-Va t'en, Harry! Je me transforme, tu es en danger! Supplia Lupin.
Harry se transforma, aussitôt, en Gryffon, il voulait lui tenir compagnie. Lupin poussa des cris déchirants, Harry ne savait quoi faire, et ne bougea pas! La tête de son professeur s'allongeait, ainsi que son corps. Ses épaules se voûtaient, et des poils apparaissaient sur son visage et ses mains, qui se recourbaient pour former des pattes dotées de griffes. Le loup-garou fit claquer ses longues mâchoires en observant le Gryffon, ses grands yeux jaunes étaient si perçants. Il s'était métamorphosé! Harry resta tranquille, et finit par s'assoupir, il savait qu'il n'avait rien à craindre. Quand il rouvrit les yeux, le jour se levait et Lupin hurlait à pleins poumons. Il reprenait sa forme humaine, il regarda le Gryffon, lui adressa un sourire, puis s'évanoui. Harry décida de le ramener au château, il resserra ses griffes sur la robe du professeur. Déployant ses immenses ailes, il s'envola vers Poudlard. Il déposa Lupin sur un des lits de l'infirmerie. Mrs Pomfresh poussa un long hurlement en voyant le Gryffon. Harry reprit sa forme humaine pour la rassurer, mais c'était trop tard! Tout les professeurs arrivèrent, en courant, à l'infirmerie.
-Que se passe t-il, Pompom? demanda le professeur Chourave.
-C'est le jeune Potter! Il s'est transformé en Gryffon, il...
-Pompom, coupa McGonagall. Je crois que vous êtes fatiguée! Vous devriez aller vous reposer. Il n'y a pas de Gryffon, ici? Je ne crois pas que Mr Potter soit encore capable de se transformer en un tel animal! Surenchérit McGonagall.
-Je crois qu'elle dit vrai, Minerva, répliqua Rogue, le sourire mauvais. Mr Potter est très doué pour enfreindre le règlement de cette école, comme il l'a déjà fait depuis son arrivée. Si Pompom l'a vu en Gryffon, c'est qu'il est un Animagus! Il n'y a aucun mal à cela!
Harry se sentait bouillir et lui hurla, en pointant son index en direction de Lupin inconscient:
-VOUS NE LUI AVEZ PAS DONNE SA POTION! IL AURAIT PU TUER N'IMPORTE QUI!
Rogue fut agité de tics nerveux, et son teint devint rouge.
-Est-ce que Mr Potter dit vrai, Severus? Demanda Dumbledore, qui entrait. Le visage changea vite de couleur, et ne répondit quand posant une question:
-Comment se fait-il que Mr Potter ait pu ramener le professeur Lupin à l'infirmerie, alors qu'il fait le double de son poids?
-Je l'ai aidé! Répondit froidement Sirius.
-Et bien! Vous voyez, Severus. C'est Mr Black qui aidé Harry. Cependant, vous n'avez pas répondu à ma question. Avez-vous, oui ou non, donné sa potion à Remus?
Rogue, le visage livide, fit "oui" de la tête.
-Severus, venez dans mon bureau, je dois vous parler. Dit Dumbledore d'un ton sec. Ils quittèrent l'infirmerie; en le croisant, Rogue lança un regard furieux à Harry.
