Sirie : si tu veux la suite, je suis d'accord, Mais c'est pas la peine
d'utiliser les menaces avec moi ! ceci devrait te contenter quelque peu !
Chapitre 21 Est ce vraiment Harry Potter ?
Une semaine plus tard, Harry fut convoqué chez Dumbledore, il l'attendait dans son bureau et faisait les cent pas. Harry redoutait que Rogue, Sirius ou Lupin ne lui ait dit pour la marque. Elle était estompée, mais il gardait encore une fine marque grisâtre, qui allait bientôt partir. Dumbledore s'arrêta quand il vit Harry.
-Ha! Tu es là! Je t'attendais, dit Dumbledore d'une voix légèrement tendue.
-Oui? Demanda Harry, pour qu'il en vienne de suite au but de la conversation.
-Je t'ai convoqué pour te dire...
Harry retint son souffle. "Pitié que ce ne soit pas pour la marque, pitié que ce ne soit pas pour la marque!" se disait-il.
-...Que Voldemort risquait de bientôt revenir te voir. Tu ne dois tomber, en aucun cas, dans ses pièges, Harry! Harry se détendit, Dumbledore ne savait rien.
-Oui, professeur! Je vous promets de ne pas me faire avoir! Je le connais assez bien maintenant, il n'arrête pas de me tendre des pièges depuis mon arrivée! Mentit Harry.
Dumbledore lui sourit et lui fit signe de partir.
-Tu as cours de Défense contre les forces du mal! Dépêche toi, dit-il, la voix beaucoup plus claironnante.
Harry disparut dans le couloir en courant. Il allait être en retard à son premier cours, de Défense contre les forces du mal, depuis sa sortie de l'infirmerie. Il arriva en courant, jusqu'à la tour Est, où se déroulait le cours. Il s'éclaircissa la gorge et frappa 3 coups à la porte.
-Entré! S'exclama Sirius
-Désolé pour mon retard, le directeur ...
-Ce n'est rien, assis toi.
Sirius fuyait son regard, il avait l'air très malheureux et Remus n'était pas présent. Harry s'assit entre Ron et Hermione, ces derniers s'étaient réconciliés depuis que Harry était encore aller faire un séjour à l'infirmerie.
-Comme je le disais, il y a trois secondes, le sortilège de blocage est un art complexe. Il peut bloquer des sortilèges puissants si l'esprit en à la volonté.
-Harry, murmura Hermione. Je suis allé m'excuser auprès de ta tante pour...pour ce que j'ai fait.
-Hum...
-Elle m'a dit qu'elle s'inquiétait pour toi...
-Hum....
-Nous aussi on s'inquiète, rajouta Ron.
-Oui, continua Hermione. Et tu ne nous dit rien.
-On ne peut pas t'aider? Demanda Ron.
-Ecouté tous les deux. J'apprécie sincèrement votre attention pour moi, mais je m'en sors très bien seul.
Cela fit taire Hermione et Ron. Le cours suivant, était celui de Mme Trelawney. Harry et Ron traînèrent les pieds, alors que Lavande et Parvati, elles, couraient et enjambaient les marches de 4 en 4. Harry s'écroula sur un pouf au côté de Ron, cette fois, il ne s'endormirait pas. Ron lui avait promis de le giflait s'il commençait à papillotait des yeux. Le professeur circulait entre les poufs et lançait des regards désespérés à Harry. Sa mine, de chien battu, exaspérait Harry, et il lui fit bien comprendre.
-Qu'est-ce qui va encore m'arriver? Demanda Harry au professeur qui s'approchait.
-Heu...Je ne peux pas le dire devant tout le monde, tu viendras me voir après le cours, de toute façon, c'est le déjeuner! Dit-elle, précipitamment en fuyant à tout prix, le regard de Harry et celui des élèves intrigués.
Harry n'en pouvait plus, il se demandait si elle l'avait remarqué; car la marque des ténèbres pouvait se voir rapidement, comme l'incident avec le pichet, et quand il levait la main.
-Qu'est ce qu'elle a vu à ton avis? Demanda Ron.
-Rien! Encore un truc inventé pour faire croire à ses dons, répliqua Harry, plus méchamment qu'il ne l'aurait voulu.
Le cours passa rapidement, plus rapidement que Harry ne le souhaitait. Tandis que les élèves sortaient de la classe, en courant à moitié, le professeur Trelawney s'approcha de lui.
-Mon garçon, mon troisième oeil a vu que le seigneur des Ténèbres prenait possession de votre corps! Dit elle, la voix tremblante.
-Je le saurais, s'il voulait faire quoi que ce soit! J'ai une cicatrice qui me sert de signe d'alarme! Répliqua Harry, en tournant les talons et se précipita pour sortir.
Lavande et Pavarti était derrière la trappe et apparemment elles avaient tout entendu.
-Ca va Harry? Demanda, timidement, Pavarti. Tu sais le professeur ne se trompe jamais!
Harry poussa un profond soupir, qui ne cachait pas son exaspération, et les poussa pour se frayer un chemin entre elles. Il marchait, sans savoir où aller, car avancer était l'essentiel. Il voulait mettre le plus de distance entre lui et la salle de Mme Trelawney, et également de ses amis. Il marchait sans s'arrêter, car s'il ne le faisait pas, il savait qu'il allait s'évanouir, il devait bouger. Pourquoi s'était-il, encore, mis dans le pétrin? Pourquoi voulait il en savoir plus, et demander à Voldemort, alors qu'il était si facile de demander? Pourquoi? Pourquoi lui? Pourquoi pas un autre? Harry stoppa sa course, le souffle court. Il savait ce qu'il allait faire. Parler franchement au professeur Dumbledore, il devait lui dire la vérité! Il arriva au passage, grimpa l'escalier et il s'apprêtait à frapper lorsque des voix retentirent.
-Non, professeur! Harry veut savoir, il faut lui dire! Sinon, il va chercher seul, en s'attirant des ennuis, il faut lui dire la vérité! Ou sinon, je le ferais!
-Remus, calmez vous!
-Non, professeur! Pas temps que ce problème ne sera réglé!
-Voyons ...
Harry choisit de frapper et d'entrer, à ce moment.
-C'est du jolie! S'exclama Harry, en lançant un regard de dégoût à Lupin.
-Je comptais vous dire quelques mots, mais je crois que ce que j'ai entendu me suffit!
Harry réouvrit la porte et partit. Pourquoi Lupin l'avait t-il trahi? Harry ne cessait de se poser cette question. Il lui avait promis, il ne devait en aucun cas lui dire autre chose. Peut être pourrait-il parler à Sirius, mais non, il dirait tout à Lupin.
-Et puis zut! S'écria Harry, en plein couloir.
Un groupe de fille, qui traînait dans le couloir, se retourna et le regarda bizarrement. Harry n'y prêta pas la moindre attention et continuait à marcher, d'un pas rapide, vers la grande salle. Hermione et Ron s'y trouvaient, mais également Sirius, Rogue, McGonagall, et d'autres professeurs.
-Tu viens Harry, on t'a gardé une place! Dit Hermione.
Harry ne se retourna pas et traversa la salle à grandes enjambées, sous les regards intrigués des élèves en train de manger. Il se dirigea vers Sirius, qui était en train de manger.
-Tu savais tout! Tu savais que Lupin allait le dire, c'est pour ça que tu m'évitais! Rugit Harry.
Il avait rugit devant la moitié des professeur, mais ça l'inquiétait le moins du monde.
-Heu....c'était pour ton bien. Harry! Balbutia-t-il.
-Non, et tu le sais! Lupin le savait encore mieux que toi! Suis moi, j'ai quelque chose à te dire!
Il tira Sirius par le bras et le traîna, hors de la grande Salle, dans une petite salle de classe.
-Harry, je...., continua Sirius.
-Tu rien du tout! A croire que toi, et Lupin, ne savez pas réfléchir! Tu ne sais pas tout ce que Voldemort ma dit! Tu ne sais presque rien, je n'ai dit que ce que j'ai vu la première fois, que je l'ai rencontré!
-Tu l'as vu une autre fois? L'interrogea Sirius, d'un ton un peu plus sec qui montrait qu'il avait reprit confiance en lui.
-Oui, et je vais te dire pourquoi je ne voulais pas que Dumbledore sache pour la marque! Je vais te dire tout ce que j'ai vu, continua Harry.
Sirius ne répondit rien, mais il laissait comprendre qu'il voulait savoir.
-Il m'a montré tout ce que Dumbledore avait fait. Comment il m'a prit, dés que mes parents sont morts! Comment ça se fait qu'il soit venu si tôt? Et bien moi, je vais te le dire comment ça se fait, il était à côté! Il aurait pu rivaliser contre Voldemort, mais il a laissé mes parents se faire tuer, il aurait peut être voulu que je meure, mais finalement, il a préféré me prendre et me modeler. Comme ça, je pourrais l'aider, il est très malin, très malin! Continua-t-il d'une voix forte.
-Harry! Remus.... Il... Reprit Sirius.
-Ah oui! Je l'avais oublié lui! Et bien tu peux lui dire que je ne lui reparlerais plus jamais! Et si tu t'aventure à lui dire un mot de tout cela, ou à Dumbledore, ou même qui que ce soit tu auras droit à la même chose! Dit Harry, en sortant en trombe de la classe.
Il revint dans la grande salle, où personne ne fit attention qu'il était là. Il s'assit entre Ron et Hermione et mangea.
-Heu...Harry! Qu'est ce qui se passe? Demanda timidement Hermione.
Harry la regarda, mais ne lui répondit rien et continua à manger son ragoût. Il leva le bras pour que sa manche ne tombe pas dans la sauce. Mais par mégarde, il avait oublié que la marque allait se voir. Hermione, qui fixait Harry, la remarqua. Harry ne voulant pas qu'elle fasse une remarque, se fit pousser des crocs pour lui dire de se taire, mais ça ne lui fit rien.
-AU SECOURS! C'EST UN MANGEMORT!!! CE N'EST PAS HARRY!!! C'EST UN MANGEMORT!!!
Ron, qui buvait, fit tomber son gobelet de jus de citrouille. Tout le monde se tourna vers eux. Hermione était debout, et avait l'air totalement affolée. Harry exaspéré se prit le visage dans les mains. McGonagall suivit de Rogue accoururent. Le professeur McGonagall fit en sorte que Harry se lève pour examiner son bras. Elle poussa un petit cri d'effroi, et tira Harry loin de tout le monde, suivit de près par Rogue, qui regardait Harry avec insistance. Elle le traîna le long de plusieurs couloirs, Harry savait parfaitement où elle le conduisait, au bureau de Dumbledore.
-Mr le directeur, un mangemort a pris la place de Mr Potter! Expliqua t- elle, en entrant dans le bureau. Dumbledore, qui ne s'attendait pas à une telle nouvelle en fit tomber ses lunettes par terre, qui d'ailleurs se cassa sous le choc.
-Installez le sur la chaise! Déclara t-il, en prenant une voix pleine d'assurance.
Le professeur McGonagall fit asseoir Harry, qui se retrouva aussitôt ligoté. Le professeur Dumbledore s'approcha de lui.
-Qu'avez vous fait de Harry Potter? Demanda t-il calmement.
Harry ne répondit pas, mais il regarda Dumbledore avec plus de haine, il avait une petite idée derrière la tête.
-Nous saurons tôt où tard qui vous êtes! L'effet de votre polynectar va diminuer! Déclara Dumbledore.
-Et qui vous dit que je ne viens pas de le prendre! Répondit Harry, sur un ton de défi.
Dumbledore ne dit rien, mais tourna autour de lui, sous les regards de McGonagall et Rogue.
-Où est Harry Potter? Répéta-t-il.
-Il est mort! Mon maître l'a attrapé et l'a tué! Répondit Harry.
-Pourquoi êtes vous là? Demanda Dumbledore.
-Pour les pouvoirs que sa tante garde! Mon maître les veut, mentit Harry.
Chaque fois qu'il disait "mon maître", un picotement se faisait à son bras. Et la douleur que lui infligeait sa cicatrice, le torturait. Il fut alors pris de spasmes, et ce fut le trou noir. Harry avait l'impression de flotter dans un rêve, qui virait au cauchemar, il entendait des voix, ainsi un rire glacial, celui de Voldemort! Il regarda autour de lui, mais ne vit rien, à part cette marque qui signifiait tout! Il la voyait; elle était très nette, cette marque qui représentait une tête de mort, avec un serpent qui sortait de la bouche. Harry se retourna, il sentait une présence; et ce rire, dont le son s'amplifiait, et qui lui cassait les tympans. Puis il entendit les pleurs d'un bébé, cela provenait d'une maison non loin, où Voldemort venait encore de frapper pour prouver sa force.
-Harry, Harry réveille toi!
Dumbledore et Sirius s'étaient rapprochés de lui
-Harry, que s'est-il passé?
Mais Harry ne pu répondre, il ne le savait pas lui même. Il avait le regard vague car les cris de l'enfant auraient pu être les siens! Harry avait l'horrible impression d'avoir revécu cette nuit où Voldemort l'avait attaqué, ainsi que ses parent, et cela paraissait si réel.
-Harry, pendant ton sommeil, tu as dis des choses horribles !
-Qu'est ce que j'ai dis ?
-On aurait dit qu'il parlait à ta place!
-Qu'est ce qu'il a dit ? Redemanda Harry.
-Tu as dis que..., commença Sirius.
-Mais dites moi à la fin! S'emporta Harry.
-Tu as dit que ton maître te délivrerait, raconta Dumbledore dans un murmure impressionnant. Et qu'il recommencerait, comme avant car il est plus puissant que jamais. Tu as également dit qu'il commençait à percer les mystères de l'immortalité.
-Et pleins trucs de ce genre, continua Sirius.
Harry soupira.
-Harry qu'as tu fais? Tu ne m'as pas tout dit, commença Dumbledore d'un ton plein de reproche.
Harry était bien décidé cette fois, à avoir la vérité.
-Je ne vous ai pas dit la vérité parce que je ne vous fais plus confiance !
Dumbledore sursauta.
-Ha...Harry... Mais pourquoi ?
-Vous ne m'avez pas dit la vérité, alors je l'ai demandé à Voldemort! Hurla Harry. Et c'est votre faute, si maintenant j'ai la marque des ténèbres sur le bras!
Il releva sa manche pour découvrir la tête de mort.
-Je ne l'aurais pas si vous m'aviez dit la vérité! Cria Harry, les larmes aux yeux. Vous pouvez peut être vous rattraper en me disant pourquoi vous avez fait ça? Pourquoi voulez vous que je meure? Pourquoi vous voulez MES pouvoirs? Dumbledore et Sirius étaient silencieux; Harry, la gorge en feu, mit sa tête dans ses mains, des larmes ruisselaient sur ses joues. Dumbledore s'assit près de lui.
-Harry y est peut être vrai que je dois te dire la vérité, même si elle est dure à admettre. Sirius vous pourrez également écouter si vous le voulez...
-Attendez! S'écria Harry, comment puis je être sûr que vous dites la vérité?
-Je vais prendre du sérum... cela te convient? Harry hocha la tête. Le vieux directeur alla chercher une fiole, dont le contenu paraissait clair, d'ailleurs trop clair pour être du Véritasérum. Harry le remarqua, mais se dit que c'était à cause des doutes, et qu'il voyait tout de travers.
-Pose lui des question, Harry, demanda Sirius
-Pourquoi avais vous envoyé Fumseck devant les mangemort? Demanda Harry. C'est un souvenir de la pensine de Voldemort, je n'ai hélas pas pu voir la fin, puisqu'il a profité de mon inattention pour me mettre cette marque ! Je veux connaître les vrais raisons
-J'ai envoyé Fumseck devant les mangemorts pour les distraire, et qu'il ne me voit pas entrer chez tes parents. Répondit Dumbledore
-MENSONGES! S'écria Harry. J'ai vu cette pensée en entier, et je me suis approché de vous pour entendre ce que vous disiez à Fumseck! Et vous vouliez attirer l'attention vers la maison de mes parents!
Dumbledore ne répondit pas. Harry tourna les talons, mais une main lui attrapa le bras, Sirius l'avait attrapé et le tirait hors de la pièce dans un couloir étroit.
-Lâche moi Sirius! Répliqua Harry
-Tu ne vas pas recommencer comme pour les vacances! Dumbledore te ment sûrement pour te protéger! Répondit Sirius, les sourcils froncés.
-C'est toi qui lui a dit? Demanda Harry, la voix tremblante de rage
Sirius baissa la tête, il ne voulait pas répondre.
-Remus! Dit Harry. Toujours et encore lui! Dire que je lui faisais confiance!
Harry s'éloigna un peu dans le couloir, mais il s'écroula par terre avec une affreuse douleur au bras. La marque réapparaissait. Sirius se précipita pour lui venir en aide, il l'aida à se redresser. Il remarqua avec effroi que la manche de la robe de son filleul prenait feu, à l'endroit même où se trouvait la marque des Ténèbres.
-Harry! Harry, ton bras.
Mais Harry n'entendait plus rien, il venait de s'évanouir. Lorsqu'il reprit connaissance, il reconnut aussitôt le lieu où il se trouvait, pour y avoir passer plus de temps qu'un élève normal. Mme Pomfresh était en train d'examiner son bras, mais quel bras !? Il eut vite fait de se rendre compte que son bras n'était plus là.
-Messieurs, il se réveille, dit la voix lointaine de Mme Pomfresh.
-Harry, comment te sens tu ? La voix semblait être à des centaines de kilomètres. Il reçu une gifle, et l'effet fut instantané, la douleur fit descendre Harry de son petit nuage.
-Et maintenant mon garçon, ça va? demanda la voix de Mme Pomfresh bien plus près
-Euh...Ouais, ouais, murmura Harry encore étourdis.
-Oui.
-Ouais.
-Non, on dit oui, pas ouais.
-Ca ira Madame, il est sonné! Réprimanda une voix qui semblait être celle de Sirius.
-Sirius...Sirius?
-Oui?
-Je ne sens plus le bras où il y a la marque.
-C'est normal, Harry. Répondit-il d'une voix étouffée.
-Non, ce n'est pas normal, répliqua Harry.
-Non, en effet, Potter, ce n'est pas normal! Répliqua Maugrey. On vous a, tout simplement, coupé le bras.
Harry se redressa mais fut vite recouché par les bras de Mme Pomfresh.
-Quoi ? C'est une plaisanterie ?
-Non pas du tout, elle serait de mauvais goût, sinon!
-Mais, vous allez me le faire repousser, n'est ce pas? Hein, vous n'allez pas me laisser comme ça ?
Ambre prit la parole, Harry ne l'avait pas beaucoup entendu ces dernier temps, elle avait les yeux rouges comme si elle avait pleurée durant des semaines et des semaines.
-Non, nous allons te les faire repoussé, comme quand tes os ont disparut, il faudra également refaire la peau.
-Mais, ça va prendre des mois!
-Non, seulement quelques jours.
-Pas de quoi s'inquiéter, renchérit Sirius.
-Décidément, cette année je passe toutes mes nuits à l'infirmerie! Ca devient gênant!
Il soupira une dernière fois puis ferma les yeux, il n'avait pas fini de souffrir. C'est ainsi qu'il se rendormit, sans même s'en rendre compte. Ce n'est que lorsqu'il sentit qu'on voulait lui faire avaler quelque chose, qu'il rouvrit les yeux, il reconnut aussitôt le flacon de poussos, qu'il avait bu lors de sa deuxième année à Poudlard. Il voulut repousser le flacon, que Mme Pomfresh tenait, mais elle eut le dernier mot et lui fit avaler la potion. La douleur était immense, il sentait les os pousser sur la peau. Il s'évanoui pour de bon sous le douleur. La nuit fut horrible, autant que les cauchemars qui accompagnaient sa guérison. Le lendemain, il avait tant transpiré que le lit était trempé. Le soleil cognait contre la vitre, Harry attrapa ses lunettes. Il y avait les professeurs Maugrey et Rogue près de lui.
-Harry! Ça va? demanda Maugrey.
-Mmmm! répondit Harry encore un peu étourdit.
Rogue ne tenait pas à s'approcher, et regardait de loin.
-Ton bras a repoussé! Rassura Maugrey. Et tu n'as plus la marque.
Harry observa et à son grand soulagement il n'y avait plus trace de la marque. Fleur entra en trombe dans l'infirmerie.
-Severus, Je n'arrive pas à tenir les élèves, les Serpentards sont ignobles avec moi. Rachel a pris sa journée, et je suis toute seule à m'occuper de ses monstres ! Lança t-elle.
Rogue partit avec Fleur, le brouhaha de la classe résonnait dans le couloir et arrivait jusque dans l'infirmerie.
-Tu vas devoir retourner à ta tour, Harry! Déclara Maugrey. Tu vas te reposer un peu, à moins que tu n'aies pas sommeil, tu peux te promener dans le château, mais pas n'importe où!
Puis il prit congé, laissant Harry s'habiller, ce qu'il fit difficilement, tout comme se lever, car son bras était encore raide. Il décida d'aller s'entraîner, pour pouvoir de nouveau l'utiliser. Il sortit et essaya de trouver une salle de classe vide. Il avait déjà parcouru plusieurs couloirs, lorsqu'il entendit des voix, et elles ne semblaient pas expliquer un cours, ni poser des questions dessus, c'était plutôt des reproches mêlés à des sanglots. Il s'approcha et reconnut aussitôt la voix de Lupin.
-Mais non, Ambre, Harry ne te déteste pas.
-Oh que si ! répondit Ambre, entre deux sanglot. Il me regarde comme si j'était une bête sauvage, comme ...comme si je ...comme si j'était la responsable de tout!
-Non ! Si Harry était là, il te dirait que c'est faux!
-Il ne le dirait pas sincèrement, juste pour me faire plaisir.
-Ambre, tu sais très bien que c'est faux.
-Et Sirius.... il ... il est très inquiet...il ...il ...me l'a dit qu'il ressentait pareil... Harry lui parle... méchamment... il ...il ...ne le re...reconnaît plus... Ambre éclata dans une nouvelle crise de larmes.
-C'est moi, qu'il hait le plus. Déclara Remus. Je voulais que Dumbledore lui dise la vérité, puisqu'il la voulait, et il a cru que je l'avais trahi.
Harry décida de regagner le dortoir. Il en avait assez, il faisait du mal à tous ceux qui l'aimait, même s'il voulait les protéger. Demain il s'excuserait au près de tout le monde, Ambre, Remus et Sirius en particulier, mais il ne devait en aucun cas leur dire qu'il avait entendu cette conversation. En allant au dortoir, il commença à se demander qui croire, Voldemort qui lui disait que Dumledore le trahissait, ou Dumbledore qui ne disait pas ce que Harry voulait entendre. En arrivant dans la tour des Gryffondor, il se décida à faire demi-tour, il devait parler à son parrain, il alla, cependant, dans sa chambre pour prendre sa cape d'invisibilité. Harry espérait ne pas tomber sur Maugrey, mais par chance il trouva directement Sirius, en conversation avec Remus.
-Remus, il faut convaincre Dumbledore de lui dire la vérité, sinon il se ralliera à Voldemort, et il risque fort d'y aller. A ces derniers mots, Harry retira sa cape, les deux professeurs firent un sursaut en le voyant apparaître ainsi.
-Harry! S'exclama Sirius.
-Il ne maîtrise pas ses pulsions, dit Remus, un sourire au coin des lèvres.
-Mais...
-Je voulais vous parler, coupa Harry.
-De quoi ?
-C'est très important !
-Tu veux que l'on refasse une bulle?
-Non ce n'est pas nécessaire. Harry s'éclairci la gorge.
-Je voulais m'excuser.
-T'excuser? De quoi? Tu n'as rien fait! Protesta Sirius.
-Si justement, tout tourne autour de moi, vous essayez de m'aider, mais je vous complique la vie.
-Mais non, Harry.
-Si, Remus! Vous êtes aller demander à Dumbledore de me dire la vérité, et moi j'ai cru que vous m'aviez trahi. Harry faillit rugir de rage contre lui même, mais il se retint, à son grand soulagement, il constatait qu'il commençait à se maîtriser.
-Je suis trop faible, Voldemort va m'avoir facilement, se résigna t-il à dire.
-Non Harry! Affirma Remus. Ça c'est faux, car à l'heure qu'il est, tu aurais très bien pu être avec lui, mais tu es avec nous, ce qui prouve que tu résiste bien.
Harry fut très touché et il sauta dans les bras des deux sorciers.
-Merci à tout les deux, je vais aller rejoindre Ron et Hermione, maintenant.
-Harry, fait moi plaisir et ne surgit plus que tu l'as fait, je vais finir par faire une crise cardiaque, ironisa Sirius.
Harry lui fit un sourire, sans lui répondre et repartit pour la tour des Gryffondor. Sur le chemin, Harry se dit qu'il devait absolument contrôler ses pouvoirs, tout comme ses pulsions, Un travail très dure en perspective ! Mais Voldemort et Dumbledore n'auraient aucune chance. Il devait pour le moment rester dans le camp de Dumbledore, c'était plus sûr. Mais quand il serait près, il sera neutre. Oui, c'est ce qu'il y avait de mieux à faire! Harry passa tout le reste de l'après midi avec Ron et Hermione, il devait retrouver toute l'aisance de son bras, aussi, ils s'entraînèrent à s'envoyer des sorts de blocages. Ce fut moins dur qu'il ne l'aurait pensé. Hermione arrivait sans difficultés à manier les sorts, mais décida d'arrêter quand Harry lui lança un sortilège de jambencoton. Ron se débrouillait bien aussi, mais commença à en avoir marre d'être la cible de son ami, Harry était assez fier de lui, il avait réussi à bloquer un sortilège de stupéfixion du premier coup. Quand ils allèrent manger, ils rencontrèrent Ambre, Harry fit ses excuses, ce qui provoqua une autre crise de larmes chez sa tante.
-Excuse moi, Harry. Je ne me sens pas très bien depuis quelques temps, expliqua t-elle. Je vais aller me reposer, si tu as besoin de moi, tu n'auras qu'à venir me chercher.
Après le déjeuner, il décida d'aller se promener seul dans les couloirs, il avait rassuré Hermione et Ron qu'il voulait simplement réfléchir. C'est ainsi qu'il se perdit dans ses pensées, en errant au hasard, il regardait le bout de son pied, ce qui l'empêcha de voir Malefoy. Lui aussi devait être dans ses pensées, car ils se heurtèrent de plein fouet.
-Potter, regarde où tu marches! Aboya t-il, méchamment. T'es myope ou quoi?
-Et bien oui, je suis myope, mais tu dois l'être autant que moi pour ne pas m'avoir vu ! Déclara t-il, en riant. Et d'ailleurs, je cherchais justement quelqu'un pour essayer un sortilège, murmura t-il méchamment en sortant sa baguette.
Malefoy fit un pas en arrière, et regarda Harry droit dans les yeux.
-Tu vas avoir des ennuis, Potter! De gros ennuis! Dit-il de sa voix moqueuse.
-Tu crois? Répondit-il, avec un ton de défi.
-Oui, regarde qui arrive! s'exclama Drago, en faisant signe de tête vers Harry.
En effet, Rogue arrivait de sa démarche habituelle, faisant tourbillonner sa robe derrière lui.
-Mr Malefoy, laissez Potter tranquille! Dit-il.
Drago paraissait effaré, il ne se doutait pour le moins du monde de la réaction de Rogue.
-Mais! Potter me menaçait, expliqua t-il en montrant la baguette de Harry.
-Mr Potter est fatigué, il ne faut pas le provoquer, sinon vous aurez une retenu Malefoy! Continua Rogue.
Harry se sentit soudain léger, il se demandait s'il ne pouvait pas voler. Rogue fit demi tour, laissant Malefoy bouche bée.
-Ferme la bouche Malefoy, tu vas avaler une mouche, ironisa Harry.
-Potter, tu vas me le payer ! Déclara Drago, en grinçant des dents.
-Harry! Cria une voix, derrière lui.
C'était Hermione qui accourait avec Ron.
-Tiens ! Miss sang-de-bourbe vient à ton secours!
Hermione le regarda comme s'il s'agissait d'une bouse de dragon sur son chemin.
-Oh, mister fouine!
Malefoy rosit de rage.
-Cette fois, il n'y a personne pour vous sauver!
Malefoy pointa sa baguette sur Hermione, murmura une formule, et lança le sort contre Harry, qui se fut soulever par une force invisible, la tête en bas, il se mit a réfléchir très vite. Hermione pris aussitôt sa baguette, tout comme Ron.
-C'est le même sortilège que les mangemorts ont utilisés à la coupe du monde de Quidditch! S'écria Ron, tout d'un seul coup.
Cela signifie que Drago connaissait les sortilège mangemort, et donc de magie noire. Harry essaya de se rappeler des cours particuliers qu'il avait suivit avec Ambre et les autres. Il se rappela d'un contre sort contre celui-ci, et le lança. Malefoy jeta un sort sur Hermione, mais celle-ci lança un sort de protection. Elle et ses deux amis se retrouvèrent dans une bulle, Harry avait réussi à annuler le sort, et se préparait à riposter. La bulle qui les entourait, éclata, mais il était trop tard pour attaquer, Malefoy était déjà loin d'eux.
-C'est....C'est un mangemort ?! Demanda Hermione.
-Mais non, on aurait vu la marque, comme la mienne, elle s'est très vite repéré.
Harry se plaqua les mains contre la bouche en espérant que ses paroles rentrent et qu'elles ne sortent plus jamais.
-C'était donc toi! Avec...avec la marque! s'exclama Hermione.
Ron était bien trop choqué pour répondre, il resta là les yeux grands ouverts, comme s'il avait était stupéfixé. Harry ne répondit rien, car il avait peur de la réaction de ses amis.
-Oui, mais je ne voulais pas, il me l'a mise sans mon accord, je ne m'y attendais pas! Finit-il par dire.
Hermione le regardait, et partit en pleurant vers le dortoir des filles, tandis que Ron évitait à présent son regard.
-Ron, je n'avais pas le choix! Tu me crois, je n'aurais jamais fait de mal à qui que ce soit! dit précipitamment Harry.
Ron ne répondit rien, et partit à son tour. Harry se frappa la tête contre le mur, il se faisait mal, mais c'était là le moindre de ses soucis, une petite main l'éloigna du mur.
-Harry Potter ne doit pas se faire mal! Couina une voix.
-Dobby ?
Harry louchait étrangement.
-Harry Potter ne doit pas se faire mal alors qu'il doit jouer contre la grande école de Salem!
-Quoi? Mais, qu'est ce qui te fait dire ça? Demanda t-il, en reprenant ses esprits.
-Dobby le sait monsieur!
Harry remarqua que l'elfe n'avait pas tellement changé, il portait toujours des chaussettes différentes qui lui remontait jusqu'aux genoux. Il avait abandonné son cache théière pour un béret basque rouge. Il portait un short qui changeait de couleur suivant la lumière et le pull de Ron.
-Dobby a suivi la scène, monsieur.
-Alors pourquoi n'as tu pas peur de moi, maintenant?
-Parce que Dobby croit Monsieur Harry Potter! Il sait pourquoi le Seigneur des Ténèbres a fait ça! Il sait pourquoi Harry Potter à fait ça, monsieur!
-Dobby ! Tu n'as pas entendu ça de la bouche des professeurs quand même?
-Non, Dobby a parlé avec sa seigneurie, et il est allé lire pour en savoir plus !
-Dobby, tu n'es quand même pas allez voir Voldemort ?
Dobby plaqua ses mains sur ses oreilles.
-Monsieur ne prononcer pas son nom! Harry Potter ne doit pas prononcer son nom! Hurla t-il.
-Non, d'accord, d'accord... Mais de qui parles tu alors, si ce n'est pas Vol...Heu...Tu-Sais-Qui?
Dobby se calma.
-C'est le grand Gryffondor qui l'a dit à Dobby! Et il l'a envoyé chercher Harry Potter! Pour lui parler a lui tout seul !
Dobby prit la main de Harry, qui le suivit sans résister. Il l'emmena jusqu'à une tour, qu'il ne connaissait pas, Godric était là, assis dans un fauteuil et lui proposa un siège.
-Bonjour Harry, je dois te parler, commença t-il à dire.
-Bonjour Godric, ou devrais-je dire Fumseck! répliqua aussitôt Harry.
-Depuis quand le sais tu ? Demanda t-il, étonné.
-Assez longtemps, et je voudrais vous remercier pour tout l'aide que vous m'avez apporté durant ces années, je ne serais plus en vie si vous ne m'aviez pas pleurer sur mes blessures.
-Je n'ai rien fait, comparé à toi, j'aurais voulu t'aider bien plus; mais je ne peux reprendre ma forme humaine que très peu de fois dans le mois.
-Comment cela ?
-Je suis mort, il y a bien des siècles, mais mon pouvoir de Ph?nix m'a permis de rester partiellement en vie, disons que mon pouvoir d'animagus a prit le dessus sur mon apparence humaine, lors de ma mort.
-Je comprends, mais maintenant j'aurais voulu savoir pourquoi Dobby m'a mené à vous et comment sait-il que je vais participer au tournoi de Quidditch contre l'école de Salem.
-Dumbledore m'en a informé, je lui ai demandé si je pouvais te prévenir. Et si tu es là, c'est parce que j'ai à te parler au sujet de Dumbledore. Je ne veux pas te mentir, je ne connais pas ses réelles intentions pour ce qui te concerne ; ce que je sais, c'est qu'il veut tuer Voldemort, pour des raisons qui lui sont propres. Il serait temps que vous ayez une conversation entre vous au sujet de ton passé.
-Je ne sais pas si je veux encore faire confiance au professeur, il m'a utilisé, et mentit depuis que je suis ici.
-Je dois reprendre ma forme de Ph?nix, Harry, dit-il en se levant. Le temps passe trop vite, je vais t'accompagner jusqu'à son bureau.
Puis l'homme se transforma en oiseau de feu, et se plaça sur l'épaule de Harry, qui à son tour c'était levé, et allèrent ensemble vers le bureau du directeur. Cependant le jeune homme se dirigea vers les sous-sols, plus exactement vers le bureau du professeur Rogue, où il frappa à la porte ; et après avoir attendu une réponse, il y entra.
-Professeur Rogue, j'aurais besoin de Véritasérum, dit-il calmement.
Rogue le regarda très étonné par sa demande.
-Et pour quelle raison vous donnerais-je cela ? Demanda t-il, froidement.
-Je dois parler au professeur Dumbledore, il me doit la vérité sur la mort de mes parents !
Rogue de plus en plus étonné, ne lui posa plus de question, et lui donna ce qu'il voulait.
-Je vous accompagne, il y a certains mystères sur leur mort qui me préoccupe, moi aussi.
Harry sembla à son tour étonné par sa réponse, s'il avait refusé, il ne lui aurait sûrement rien donné. Le chemin paraissait bien plus long qu'à l'ordinaire, tant le silence était pesant.
-Vous avez fait ami ami avec le Ph?nix du directeur ? Finit-il par demander.
-Oui, c'est un ami précieux.
Ce fut les seules paroles qu'ils s'échangèrent durant le trajet. L'antipathie, qu'ils avaient l'un pour l'autre, était encore trop forte pour leur permettre de communiquer normalement.
Chapitre 21 Est ce vraiment Harry Potter ?
Une semaine plus tard, Harry fut convoqué chez Dumbledore, il l'attendait dans son bureau et faisait les cent pas. Harry redoutait que Rogue, Sirius ou Lupin ne lui ait dit pour la marque. Elle était estompée, mais il gardait encore une fine marque grisâtre, qui allait bientôt partir. Dumbledore s'arrêta quand il vit Harry.
-Ha! Tu es là! Je t'attendais, dit Dumbledore d'une voix légèrement tendue.
-Oui? Demanda Harry, pour qu'il en vienne de suite au but de la conversation.
-Je t'ai convoqué pour te dire...
Harry retint son souffle. "Pitié que ce ne soit pas pour la marque, pitié que ce ne soit pas pour la marque!" se disait-il.
-...Que Voldemort risquait de bientôt revenir te voir. Tu ne dois tomber, en aucun cas, dans ses pièges, Harry! Harry se détendit, Dumbledore ne savait rien.
-Oui, professeur! Je vous promets de ne pas me faire avoir! Je le connais assez bien maintenant, il n'arrête pas de me tendre des pièges depuis mon arrivée! Mentit Harry.
Dumbledore lui sourit et lui fit signe de partir.
-Tu as cours de Défense contre les forces du mal! Dépêche toi, dit-il, la voix beaucoup plus claironnante.
Harry disparut dans le couloir en courant. Il allait être en retard à son premier cours, de Défense contre les forces du mal, depuis sa sortie de l'infirmerie. Il arriva en courant, jusqu'à la tour Est, où se déroulait le cours. Il s'éclaircissa la gorge et frappa 3 coups à la porte.
-Entré! S'exclama Sirius
-Désolé pour mon retard, le directeur ...
-Ce n'est rien, assis toi.
Sirius fuyait son regard, il avait l'air très malheureux et Remus n'était pas présent. Harry s'assit entre Ron et Hermione, ces derniers s'étaient réconciliés depuis que Harry était encore aller faire un séjour à l'infirmerie.
-Comme je le disais, il y a trois secondes, le sortilège de blocage est un art complexe. Il peut bloquer des sortilèges puissants si l'esprit en à la volonté.
-Harry, murmura Hermione. Je suis allé m'excuser auprès de ta tante pour...pour ce que j'ai fait.
-Hum...
-Elle m'a dit qu'elle s'inquiétait pour toi...
-Hum....
-Nous aussi on s'inquiète, rajouta Ron.
-Oui, continua Hermione. Et tu ne nous dit rien.
-On ne peut pas t'aider? Demanda Ron.
-Ecouté tous les deux. J'apprécie sincèrement votre attention pour moi, mais je m'en sors très bien seul.
Cela fit taire Hermione et Ron. Le cours suivant, était celui de Mme Trelawney. Harry et Ron traînèrent les pieds, alors que Lavande et Parvati, elles, couraient et enjambaient les marches de 4 en 4. Harry s'écroula sur un pouf au côté de Ron, cette fois, il ne s'endormirait pas. Ron lui avait promis de le giflait s'il commençait à papillotait des yeux. Le professeur circulait entre les poufs et lançait des regards désespérés à Harry. Sa mine, de chien battu, exaspérait Harry, et il lui fit bien comprendre.
-Qu'est-ce qui va encore m'arriver? Demanda Harry au professeur qui s'approchait.
-Heu...Je ne peux pas le dire devant tout le monde, tu viendras me voir après le cours, de toute façon, c'est le déjeuner! Dit-elle, précipitamment en fuyant à tout prix, le regard de Harry et celui des élèves intrigués.
Harry n'en pouvait plus, il se demandait si elle l'avait remarqué; car la marque des ténèbres pouvait se voir rapidement, comme l'incident avec le pichet, et quand il levait la main.
-Qu'est ce qu'elle a vu à ton avis? Demanda Ron.
-Rien! Encore un truc inventé pour faire croire à ses dons, répliqua Harry, plus méchamment qu'il ne l'aurait voulu.
Le cours passa rapidement, plus rapidement que Harry ne le souhaitait. Tandis que les élèves sortaient de la classe, en courant à moitié, le professeur Trelawney s'approcha de lui.
-Mon garçon, mon troisième oeil a vu que le seigneur des Ténèbres prenait possession de votre corps! Dit elle, la voix tremblante.
-Je le saurais, s'il voulait faire quoi que ce soit! J'ai une cicatrice qui me sert de signe d'alarme! Répliqua Harry, en tournant les talons et se précipita pour sortir.
Lavande et Pavarti était derrière la trappe et apparemment elles avaient tout entendu.
-Ca va Harry? Demanda, timidement, Pavarti. Tu sais le professeur ne se trompe jamais!
Harry poussa un profond soupir, qui ne cachait pas son exaspération, et les poussa pour se frayer un chemin entre elles. Il marchait, sans savoir où aller, car avancer était l'essentiel. Il voulait mettre le plus de distance entre lui et la salle de Mme Trelawney, et également de ses amis. Il marchait sans s'arrêter, car s'il ne le faisait pas, il savait qu'il allait s'évanouir, il devait bouger. Pourquoi s'était-il, encore, mis dans le pétrin? Pourquoi voulait il en savoir plus, et demander à Voldemort, alors qu'il était si facile de demander? Pourquoi? Pourquoi lui? Pourquoi pas un autre? Harry stoppa sa course, le souffle court. Il savait ce qu'il allait faire. Parler franchement au professeur Dumbledore, il devait lui dire la vérité! Il arriva au passage, grimpa l'escalier et il s'apprêtait à frapper lorsque des voix retentirent.
-Non, professeur! Harry veut savoir, il faut lui dire! Sinon, il va chercher seul, en s'attirant des ennuis, il faut lui dire la vérité! Ou sinon, je le ferais!
-Remus, calmez vous!
-Non, professeur! Pas temps que ce problème ne sera réglé!
-Voyons ...
Harry choisit de frapper et d'entrer, à ce moment.
-C'est du jolie! S'exclama Harry, en lançant un regard de dégoût à Lupin.
-Je comptais vous dire quelques mots, mais je crois que ce que j'ai entendu me suffit!
Harry réouvrit la porte et partit. Pourquoi Lupin l'avait t-il trahi? Harry ne cessait de se poser cette question. Il lui avait promis, il ne devait en aucun cas lui dire autre chose. Peut être pourrait-il parler à Sirius, mais non, il dirait tout à Lupin.
-Et puis zut! S'écria Harry, en plein couloir.
Un groupe de fille, qui traînait dans le couloir, se retourna et le regarda bizarrement. Harry n'y prêta pas la moindre attention et continuait à marcher, d'un pas rapide, vers la grande salle. Hermione et Ron s'y trouvaient, mais également Sirius, Rogue, McGonagall, et d'autres professeurs.
-Tu viens Harry, on t'a gardé une place! Dit Hermione.
Harry ne se retourna pas et traversa la salle à grandes enjambées, sous les regards intrigués des élèves en train de manger. Il se dirigea vers Sirius, qui était en train de manger.
-Tu savais tout! Tu savais que Lupin allait le dire, c'est pour ça que tu m'évitais! Rugit Harry.
Il avait rugit devant la moitié des professeur, mais ça l'inquiétait le moins du monde.
-Heu....c'était pour ton bien. Harry! Balbutia-t-il.
-Non, et tu le sais! Lupin le savait encore mieux que toi! Suis moi, j'ai quelque chose à te dire!
Il tira Sirius par le bras et le traîna, hors de la grande Salle, dans une petite salle de classe.
-Harry, je...., continua Sirius.
-Tu rien du tout! A croire que toi, et Lupin, ne savez pas réfléchir! Tu ne sais pas tout ce que Voldemort ma dit! Tu ne sais presque rien, je n'ai dit que ce que j'ai vu la première fois, que je l'ai rencontré!
-Tu l'as vu une autre fois? L'interrogea Sirius, d'un ton un peu plus sec qui montrait qu'il avait reprit confiance en lui.
-Oui, et je vais te dire pourquoi je ne voulais pas que Dumbledore sache pour la marque! Je vais te dire tout ce que j'ai vu, continua Harry.
Sirius ne répondit rien, mais il laissait comprendre qu'il voulait savoir.
-Il m'a montré tout ce que Dumbledore avait fait. Comment il m'a prit, dés que mes parents sont morts! Comment ça se fait qu'il soit venu si tôt? Et bien moi, je vais te le dire comment ça se fait, il était à côté! Il aurait pu rivaliser contre Voldemort, mais il a laissé mes parents se faire tuer, il aurait peut être voulu que je meure, mais finalement, il a préféré me prendre et me modeler. Comme ça, je pourrais l'aider, il est très malin, très malin! Continua-t-il d'une voix forte.
-Harry! Remus.... Il... Reprit Sirius.
-Ah oui! Je l'avais oublié lui! Et bien tu peux lui dire que je ne lui reparlerais plus jamais! Et si tu t'aventure à lui dire un mot de tout cela, ou à Dumbledore, ou même qui que ce soit tu auras droit à la même chose! Dit Harry, en sortant en trombe de la classe.
Il revint dans la grande salle, où personne ne fit attention qu'il était là. Il s'assit entre Ron et Hermione et mangea.
-Heu...Harry! Qu'est ce qui se passe? Demanda timidement Hermione.
Harry la regarda, mais ne lui répondit rien et continua à manger son ragoût. Il leva le bras pour que sa manche ne tombe pas dans la sauce. Mais par mégarde, il avait oublié que la marque allait se voir. Hermione, qui fixait Harry, la remarqua. Harry ne voulant pas qu'elle fasse une remarque, se fit pousser des crocs pour lui dire de se taire, mais ça ne lui fit rien.
-AU SECOURS! C'EST UN MANGEMORT!!! CE N'EST PAS HARRY!!! C'EST UN MANGEMORT!!!
Ron, qui buvait, fit tomber son gobelet de jus de citrouille. Tout le monde se tourna vers eux. Hermione était debout, et avait l'air totalement affolée. Harry exaspéré se prit le visage dans les mains. McGonagall suivit de Rogue accoururent. Le professeur McGonagall fit en sorte que Harry se lève pour examiner son bras. Elle poussa un petit cri d'effroi, et tira Harry loin de tout le monde, suivit de près par Rogue, qui regardait Harry avec insistance. Elle le traîna le long de plusieurs couloirs, Harry savait parfaitement où elle le conduisait, au bureau de Dumbledore.
-Mr le directeur, un mangemort a pris la place de Mr Potter! Expliqua t- elle, en entrant dans le bureau. Dumbledore, qui ne s'attendait pas à une telle nouvelle en fit tomber ses lunettes par terre, qui d'ailleurs se cassa sous le choc.
-Installez le sur la chaise! Déclara t-il, en prenant une voix pleine d'assurance.
Le professeur McGonagall fit asseoir Harry, qui se retrouva aussitôt ligoté. Le professeur Dumbledore s'approcha de lui.
-Qu'avez vous fait de Harry Potter? Demanda t-il calmement.
Harry ne répondit pas, mais il regarda Dumbledore avec plus de haine, il avait une petite idée derrière la tête.
-Nous saurons tôt où tard qui vous êtes! L'effet de votre polynectar va diminuer! Déclara Dumbledore.
-Et qui vous dit que je ne viens pas de le prendre! Répondit Harry, sur un ton de défi.
Dumbledore ne dit rien, mais tourna autour de lui, sous les regards de McGonagall et Rogue.
-Où est Harry Potter? Répéta-t-il.
-Il est mort! Mon maître l'a attrapé et l'a tué! Répondit Harry.
-Pourquoi êtes vous là? Demanda Dumbledore.
-Pour les pouvoirs que sa tante garde! Mon maître les veut, mentit Harry.
Chaque fois qu'il disait "mon maître", un picotement se faisait à son bras. Et la douleur que lui infligeait sa cicatrice, le torturait. Il fut alors pris de spasmes, et ce fut le trou noir. Harry avait l'impression de flotter dans un rêve, qui virait au cauchemar, il entendait des voix, ainsi un rire glacial, celui de Voldemort! Il regarda autour de lui, mais ne vit rien, à part cette marque qui signifiait tout! Il la voyait; elle était très nette, cette marque qui représentait une tête de mort, avec un serpent qui sortait de la bouche. Harry se retourna, il sentait une présence; et ce rire, dont le son s'amplifiait, et qui lui cassait les tympans. Puis il entendit les pleurs d'un bébé, cela provenait d'une maison non loin, où Voldemort venait encore de frapper pour prouver sa force.
-Harry, Harry réveille toi!
Dumbledore et Sirius s'étaient rapprochés de lui
-Harry, que s'est-il passé?
Mais Harry ne pu répondre, il ne le savait pas lui même. Il avait le regard vague car les cris de l'enfant auraient pu être les siens! Harry avait l'horrible impression d'avoir revécu cette nuit où Voldemort l'avait attaqué, ainsi que ses parent, et cela paraissait si réel.
-Harry, pendant ton sommeil, tu as dis des choses horribles !
-Qu'est ce que j'ai dis ?
-On aurait dit qu'il parlait à ta place!
-Qu'est ce qu'il a dit ? Redemanda Harry.
-Tu as dis que..., commença Sirius.
-Mais dites moi à la fin! S'emporta Harry.
-Tu as dit que ton maître te délivrerait, raconta Dumbledore dans un murmure impressionnant. Et qu'il recommencerait, comme avant car il est plus puissant que jamais. Tu as également dit qu'il commençait à percer les mystères de l'immortalité.
-Et pleins trucs de ce genre, continua Sirius.
Harry soupira.
-Harry qu'as tu fais? Tu ne m'as pas tout dit, commença Dumbledore d'un ton plein de reproche.
Harry était bien décidé cette fois, à avoir la vérité.
-Je ne vous ai pas dit la vérité parce que je ne vous fais plus confiance !
Dumbledore sursauta.
-Ha...Harry... Mais pourquoi ?
-Vous ne m'avez pas dit la vérité, alors je l'ai demandé à Voldemort! Hurla Harry. Et c'est votre faute, si maintenant j'ai la marque des ténèbres sur le bras!
Il releva sa manche pour découvrir la tête de mort.
-Je ne l'aurais pas si vous m'aviez dit la vérité! Cria Harry, les larmes aux yeux. Vous pouvez peut être vous rattraper en me disant pourquoi vous avez fait ça? Pourquoi voulez vous que je meure? Pourquoi vous voulez MES pouvoirs? Dumbledore et Sirius étaient silencieux; Harry, la gorge en feu, mit sa tête dans ses mains, des larmes ruisselaient sur ses joues. Dumbledore s'assit près de lui.
-Harry y est peut être vrai que je dois te dire la vérité, même si elle est dure à admettre. Sirius vous pourrez également écouter si vous le voulez...
-Attendez! S'écria Harry, comment puis je être sûr que vous dites la vérité?
-Je vais prendre du sérum... cela te convient? Harry hocha la tête. Le vieux directeur alla chercher une fiole, dont le contenu paraissait clair, d'ailleurs trop clair pour être du Véritasérum. Harry le remarqua, mais se dit que c'était à cause des doutes, et qu'il voyait tout de travers.
-Pose lui des question, Harry, demanda Sirius
-Pourquoi avais vous envoyé Fumseck devant les mangemort? Demanda Harry. C'est un souvenir de la pensine de Voldemort, je n'ai hélas pas pu voir la fin, puisqu'il a profité de mon inattention pour me mettre cette marque ! Je veux connaître les vrais raisons
-J'ai envoyé Fumseck devant les mangemorts pour les distraire, et qu'il ne me voit pas entrer chez tes parents. Répondit Dumbledore
-MENSONGES! S'écria Harry. J'ai vu cette pensée en entier, et je me suis approché de vous pour entendre ce que vous disiez à Fumseck! Et vous vouliez attirer l'attention vers la maison de mes parents!
Dumbledore ne répondit pas. Harry tourna les talons, mais une main lui attrapa le bras, Sirius l'avait attrapé et le tirait hors de la pièce dans un couloir étroit.
-Lâche moi Sirius! Répliqua Harry
-Tu ne vas pas recommencer comme pour les vacances! Dumbledore te ment sûrement pour te protéger! Répondit Sirius, les sourcils froncés.
-C'est toi qui lui a dit? Demanda Harry, la voix tremblante de rage
Sirius baissa la tête, il ne voulait pas répondre.
-Remus! Dit Harry. Toujours et encore lui! Dire que je lui faisais confiance!
Harry s'éloigna un peu dans le couloir, mais il s'écroula par terre avec une affreuse douleur au bras. La marque réapparaissait. Sirius se précipita pour lui venir en aide, il l'aida à se redresser. Il remarqua avec effroi que la manche de la robe de son filleul prenait feu, à l'endroit même où se trouvait la marque des Ténèbres.
-Harry! Harry, ton bras.
Mais Harry n'entendait plus rien, il venait de s'évanouir. Lorsqu'il reprit connaissance, il reconnut aussitôt le lieu où il se trouvait, pour y avoir passer plus de temps qu'un élève normal. Mme Pomfresh était en train d'examiner son bras, mais quel bras !? Il eut vite fait de se rendre compte que son bras n'était plus là.
-Messieurs, il se réveille, dit la voix lointaine de Mme Pomfresh.
-Harry, comment te sens tu ? La voix semblait être à des centaines de kilomètres. Il reçu une gifle, et l'effet fut instantané, la douleur fit descendre Harry de son petit nuage.
-Et maintenant mon garçon, ça va? demanda la voix de Mme Pomfresh bien plus près
-Euh...Ouais, ouais, murmura Harry encore étourdis.
-Oui.
-Ouais.
-Non, on dit oui, pas ouais.
-Ca ira Madame, il est sonné! Réprimanda une voix qui semblait être celle de Sirius.
-Sirius...Sirius?
-Oui?
-Je ne sens plus le bras où il y a la marque.
-C'est normal, Harry. Répondit-il d'une voix étouffée.
-Non, ce n'est pas normal, répliqua Harry.
-Non, en effet, Potter, ce n'est pas normal! Répliqua Maugrey. On vous a, tout simplement, coupé le bras.
Harry se redressa mais fut vite recouché par les bras de Mme Pomfresh.
-Quoi ? C'est une plaisanterie ?
-Non pas du tout, elle serait de mauvais goût, sinon!
-Mais, vous allez me le faire repousser, n'est ce pas? Hein, vous n'allez pas me laisser comme ça ?
Ambre prit la parole, Harry ne l'avait pas beaucoup entendu ces dernier temps, elle avait les yeux rouges comme si elle avait pleurée durant des semaines et des semaines.
-Non, nous allons te les faire repoussé, comme quand tes os ont disparut, il faudra également refaire la peau.
-Mais, ça va prendre des mois!
-Non, seulement quelques jours.
-Pas de quoi s'inquiéter, renchérit Sirius.
-Décidément, cette année je passe toutes mes nuits à l'infirmerie! Ca devient gênant!
Il soupira une dernière fois puis ferma les yeux, il n'avait pas fini de souffrir. C'est ainsi qu'il se rendormit, sans même s'en rendre compte. Ce n'est que lorsqu'il sentit qu'on voulait lui faire avaler quelque chose, qu'il rouvrit les yeux, il reconnut aussitôt le flacon de poussos, qu'il avait bu lors de sa deuxième année à Poudlard. Il voulut repousser le flacon, que Mme Pomfresh tenait, mais elle eut le dernier mot et lui fit avaler la potion. La douleur était immense, il sentait les os pousser sur la peau. Il s'évanoui pour de bon sous le douleur. La nuit fut horrible, autant que les cauchemars qui accompagnaient sa guérison. Le lendemain, il avait tant transpiré que le lit était trempé. Le soleil cognait contre la vitre, Harry attrapa ses lunettes. Il y avait les professeurs Maugrey et Rogue près de lui.
-Harry! Ça va? demanda Maugrey.
-Mmmm! répondit Harry encore un peu étourdit.
Rogue ne tenait pas à s'approcher, et regardait de loin.
-Ton bras a repoussé! Rassura Maugrey. Et tu n'as plus la marque.
Harry observa et à son grand soulagement il n'y avait plus trace de la marque. Fleur entra en trombe dans l'infirmerie.
-Severus, Je n'arrive pas à tenir les élèves, les Serpentards sont ignobles avec moi. Rachel a pris sa journée, et je suis toute seule à m'occuper de ses monstres ! Lança t-elle.
Rogue partit avec Fleur, le brouhaha de la classe résonnait dans le couloir et arrivait jusque dans l'infirmerie.
-Tu vas devoir retourner à ta tour, Harry! Déclara Maugrey. Tu vas te reposer un peu, à moins que tu n'aies pas sommeil, tu peux te promener dans le château, mais pas n'importe où!
Puis il prit congé, laissant Harry s'habiller, ce qu'il fit difficilement, tout comme se lever, car son bras était encore raide. Il décida d'aller s'entraîner, pour pouvoir de nouveau l'utiliser. Il sortit et essaya de trouver une salle de classe vide. Il avait déjà parcouru plusieurs couloirs, lorsqu'il entendit des voix, et elles ne semblaient pas expliquer un cours, ni poser des questions dessus, c'était plutôt des reproches mêlés à des sanglots. Il s'approcha et reconnut aussitôt la voix de Lupin.
-Mais non, Ambre, Harry ne te déteste pas.
-Oh que si ! répondit Ambre, entre deux sanglot. Il me regarde comme si j'était une bête sauvage, comme ...comme si je ...comme si j'était la responsable de tout!
-Non ! Si Harry était là, il te dirait que c'est faux!
-Il ne le dirait pas sincèrement, juste pour me faire plaisir.
-Ambre, tu sais très bien que c'est faux.
-Et Sirius.... il ... il est très inquiet...il ...il ...me l'a dit qu'il ressentait pareil... Harry lui parle... méchamment... il ...il ...ne le re...reconnaît plus... Ambre éclata dans une nouvelle crise de larmes.
-C'est moi, qu'il hait le plus. Déclara Remus. Je voulais que Dumbledore lui dise la vérité, puisqu'il la voulait, et il a cru que je l'avais trahi.
Harry décida de regagner le dortoir. Il en avait assez, il faisait du mal à tous ceux qui l'aimait, même s'il voulait les protéger. Demain il s'excuserait au près de tout le monde, Ambre, Remus et Sirius en particulier, mais il ne devait en aucun cas leur dire qu'il avait entendu cette conversation. En allant au dortoir, il commença à se demander qui croire, Voldemort qui lui disait que Dumledore le trahissait, ou Dumbledore qui ne disait pas ce que Harry voulait entendre. En arrivant dans la tour des Gryffondor, il se décida à faire demi-tour, il devait parler à son parrain, il alla, cependant, dans sa chambre pour prendre sa cape d'invisibilité. Harry espérait ne pas tomber sur Maugrey, mais par chance il trouva directement Sirius, en conversation avec Remus.
-Remus, il faut convaincre Dumbledore de lui dire la vérité, sinon il se ralliera à Voldemort, et il risque fort d'y aller. A ces derniers mots, Harry retira sa cape, les deux professeurs firent un sursaut en le voyant apparaître ainsi.
-Harry! S'exclama Sirius.
-Il ne maîtrise pas ses pulsions, dit Remus, un sourire au coin des lèvres.
-Mais...
-Je voulais vous parler, coupa Harry.
-De quoi ?
-C'est très important !
-Tu veux que l'on refasse une bulle?
-Non ce n'est pas nécessaire. Harry s'éclairci la gorge.
-Je voulais m'excuser.
-T'excuser? De quoi? Tu n'as rien fait! Protesta Sirius.
-Si justement, tout tourne autour de moi, vous essayez de m'aider, mais je vous complique la vie.
-Mais non, Harry.
-Si, Remus! Vous êtes aller demander à Dumbledore de me dire la vérité, et moi j'ai cru que vous m'aviez trahi. Harry faillit rugir de rage contre lui même, mais il se retint, à son grand soulagement, il constatait qu'il commençait à se maîtriser.
-Je suis trop faible, Voldemort va m'avoir facilement, se résigna t-il à dire.
-Non Harry! Affirma Remus. Ça c'est faux, car à l'heure qu'il est, tu aurais très bien pu être avec lui, mais tu es avec nous, ce qui prouve que tu résiste bien.
Harry fut très touché et il sauta dans les bras des deux sorciers.
-Merci à tout les deux, je vais aller rejoindre Ron et Hermione, maintenant.
-Harry, fait moi plaisir et ne surgit plus que tu l'as fait, je vais finir par faire une crise cardiaque, ironisa Sirius.
Harry lui fit un sourire, sans lui répondre et repartit pour la tour des Gryffondor. Sur le chemin, Harry se dit qu'il devait absolument contrôler ses pouvoirs, tout comme ses pulsions, Un travail très dure en perspective ! Mais Voldemort et Dumbledore n'auraient aucune chance. Il devait pour le moment rester dans le camp de Dumbledore, c'était plus sûr. Mais quand il serait près, il sera neutre. Oui, c'est ce qu'il y avait de mieux à faire! Harry passa tout le reste de l'après midi avec Ron et Hermione, il devait retrouver toute l'aisance de son bras, aussi, ils s'entraînèrent à s'envoyer des sorts de blocages. Ce fut moins dur qu'il ne l'aurait pensé. Hermione arrivait sans difficultés à manier les sorts, mais décida d'arrêter quand Harry lui lança un sortilège de jambencoton. Ron se débrouillait bien aussi, mais commença à en avoir marre d'être la cible de son ami, Harry était assez fier de lui, il avait réussi à bloquer un sortilège de stupéfixion du premier coup. Quand ils allèrent manger, ils rencontrèrent Ambre, Harry fit ses excuses, ce qui provoqua une autre crise de larmes chez sa tante.
-Excuse moi, Harry. Je ne me sens pas très bien depuis quelques temps, expliqua t-elle. Je vais aller me reposer, si tu as besoin de moi, tu n'auras qu'à venir me chercher.
Après le déjeuner, il décida d'aller se promener seul dans les couloirs, il avait rassuré Hermione et Ron qu'il voulait simplement réfléchir. C'est ainsi qu'il se perdit dans ses pensées, en errant au hasard, il regardait le bout de son pied, ce qui l'empêcha de voir Malefoy. Lui aussi devait être dans ses pensées, car ils se heurtèrent de plein fouet.
-Potter, regarde où tu marches! Aboya t-il, méchamment. T'es myope ou quoi?
-Et bien oui, je suis myope, mais tu dois l'être autant que moi pour ne pas m'avoir vu ! Déclara t-il, en riant. Et d'ailleurs, je cherchais justement quelqu'un pour essayer un sortilège, murmura t-il méchamment en sortant sa baguette.
Malefoy fit un pas en arrière, et regarda Harry droit dans les yeux.
-Tu vas avoir des ennuis, Potter! De gros ennuis! Dit-il de sa voix moqueuse.
-Tu crois? Répondit-il, avec un ton de défi.
-Oui, regarde qui arrive! s'exclama Drago, en faisant signe de tête vers Harry.
En effet, Rogue arrivait de sa démarche habituelle, faisant tourbillonner sa robe derrière lui.
-Mr Malefoy, laissez Potter tranquille! Dit-il.
Drago paraissait effaré, il ne se doutait pour le moins du monde de la réaction de Rogue.
-Mais! Potter me menaçait, expliqua t-il en montrant la baguette de Harry.
-Mr Potter est fatigué, il ne faut pas le provoquer, sinon vous aurez une retenu Malefoy! Continua Rogue.
Harry se sentit soudain léger, il se demandait s'il ne pouvait pas voler. Rogue fit demi tour, laissant Malefoy bouche bée.
-Ferme la bouche Malefoy, tu vas avaler une mouche, ironisa Harry.
-Potter, tu vas me le payer ! Déclara Drago, en grinçant des dents.
-Harry! Cria une voix, derrière lui.
C'était Hermione qui accourait avec Ron.
-Tiens ! Miss sang-de-bourbe vient à ton secours!
Hermione le regarda comme s'il s'agissait d'une bouse de dragon sur son chemin.
-Oh, mister fouine!
Malefoy rosit de rage.
-Cette fois, il n'y a personne pour vous sauver!
Malefoy pointa sa baguette sur Hermione, murmura une formule, et lança le sort contre Harry, qui se fut soulever par une force invisible, la tête en bas, il se mit a réfléchir très vite. Hermione pris aussitôt sa baguette, tout comme Ron.
-C'est le même sortilège que les mangemorts ont utilisés à la coupe du monde de Quidditch! S'écria Ron, tout d'un seul coup.
Cela signifie que Drago connaissait les sortilège mangemort, et donc de magie noire. Harry essaya de se rappeler des cours particuliers qu'il avait suivit avec Ambre et les autres. Il se rappela d'un contre sort contre celui-ci, et le lança. Malefoy jeta un sort sur Hermione, mais celle-ci lança un sort de protection. Elle et ses deux amis se retrouvèrent dans une bulle, Harry avait réussi à annuler le sort, et se préparait à riposter. La bulle qui les entourait, éclata, mais il était trop tard pour attaquer, Malefoy était déjà loin d'eux.
-C'est....C'est un mangemort ?! Demanda Hermione.
-Mais non, on aurait vu la marque, comme la mienne, elle s'est très vite repéré.
Harry se plaqua les mains contre la bouche en espérant que ses paroles rentrent et qu'elles ne sortent plus jamais.
-C'était donc toi! Avec...avec la marque! s'exclama Hermione.
Ron était bien trop choqué pour répondre, il resta là les yeux grands ouverts, comme s'il avait était stupéfixé. Harry ne répondit rien, car il avait peur de la réaction de ses amis.
-Oui, mais je ne voulais pas, il me l'a mise sans mon accord, je ne m'y attendais pas! Finit-il par dire.
Hermione le regardait, et partit en pleurant vers le dortoir des filles, tandis que Ron évitait à présent son regard.
-Ron, je n'avais pas le choix! Tu me crois, je n'aurais jamais fait de mal à qui que ce soit! dit précipitamment Harry.
Ron ne répondit rien, et partit à son tour. Harry se frappa la tête contre le mur, il se faisait mal, mais c'était là le moindre de ses soucis, une petite main l'éloigna du mur.
-Harry Potter ne doit pas se faire mal! Couina une voix.
-Dobby ?
Harry louchait étrangement.
-Harry Potter ne doit pas se faire mal alors qu'il doit jouer contre la grande école de Salem!
-Quoi? Mais, qu'est ce qui te fait dire ça? Demanda t-il, en reprenant ses esprits.
-Dobby le sait monsieur!
Harry remarqua que l'elfe n'avait pas tellement changé, il portait toujours des chaussettes différentes qui lui remontait jusqu'aux genoux. Il avait abandonné son cache théière pour un béret basque rouge. Il portait un short qui changeait de couleur suivant la lumière et le pull de Ron.
-Dobby a suivi la scène, monsieur.
-Alors pourquoi n'as tu pas peur de moi, maintenant?
-Parce que Dobby croit Monsieur Harry Potter! Il sait pourquoi le Seigneur des Ténèbres a fait ça! Il sait pourquoi Harry Potter à fait ça, monsieur!
-Dobby ! Tu n'as pas entendu ça de la bouche des professeurs quand même?
-Non, Dobby a parlé avec sa seigneurie, et il est allé lire pour en savoir plus !
-Dobby, tu n'es quand même pas allez voir Voldemort ?
Dobby plaqua ses mains sur ses oreilles.
-Monsieur ne prononcer pas son nom! Harry Potter ne doit pas prononcer son nom! Hurla t-il.
-Non, d'accord, d'accord... Mais de qui parles tu alors, si ce n'est pas Vol...Heu...Tu-Sais-Qui?
Dobby se calma.
-C'est le grand Gryffondor qui l'a dit à Dobby! Et il l'a envoyé chercher Harry Potter! Pour lui parler a lui tout seul !
Dobby prit la main de Harry, qui le suivit sans résister. Il l'emmena jusqu'à une tour, qu'il ne connaissait pas, Godric était là, assis dans un fauteuil et lui proposa un siège.
-Bonjour Harry, je dois te parler, commença t-il à dire.
-Bonjour Godric, ou devrais-je dire Fumseck! répliqua aussitôt Harry.
-Depuis quand le sais tu ? Demanda t-il, étonné.
-Assez longtemps, et je voudrais vous remercier pour tout l'aide que vous m'avez apporté durant ces années, je ne serais plus en vie si vous ne m'aviez pas pleurer sur mes blessures.
-Je n'ai rien fait, comparé à toi, j'aurais voulu t'aider bien plus; mais je ne peux reprendre ma forme humaine que très peu de fois dans le mois.
-Comment cela ?
-Je suis mort, il y a bien des siècles, mais mon pouvoir de Ph?nix m'a permis de rester partiellement en vie, disons que mon pouvoir d'animagus a prit le dessus sur mon apparence humaine, lors de ma mort.
-Je comprends, mais maintenant j'aurais voulu savoir pourquoi Dobby m'a mené à vous et comment sait-il que je vais participer au tournoi de Quidditch contre l'école de Salem.
-Dumbledore m'en a informé, je lui ai demandé si je pouvais te prévenir. Et si tu es là, c'est parce que j'ai à te parler au sujet de Dumbledore. Je ne veux pas te mentir, je ne connais pas ses réelles intentions pour ce qui te concerne ; ce que je sais, c'est qu'il veut tuer Voldemort, pour des raisons qui lui sont propres. Il serait temps que vous ayez une conversation entre vous au sujet de ton passé.
-Je ne sais pas si je veux encore faire confiance au professeur, il m'a utilisé, et mentit depuis que je suis ici.
-Je dois reprendre ma forme de Ph?nix, Harry, dit-il en se levant. Le temps passe trop vite, je vais t'accompagner jusqu'à son bureau.
Puis l'homme se transforma en oiseau de feu, et se plaça sur l'épaule de Harry, qui à son tour c'était levé, et allèrent ensemble vers le bureau du directeur. Cependant le jeune homme se dirigea vers les sous-sols, plus exactement vers le bureau du professeur Rogue, où il frappa à la porte ; et après avoir attendu une réponse, il y entra.
-Professeur Rogue, j'aurais besoin de Véritasérum, dit-il calmement.
Rogue le regarda très étonné par sa demande.
-Et pour quelle raison vous donnerais-je cela ? Demanda t-il, froidement.
-Je dois parler au professeur Dumbledore, il me doit la vérité sur la mort de mes parents !
Rogue de plus en plus étonné, ne lui posa plus de question, et lui donna ce qu'il voulait.
-Je vous accompagne, il y a certains mystères sur leur mort qui me préoccupe, moi aussi.
Harry sembla à son tour étonné par sa réponse, s'il avait refusé, il ne lui aurait sûrement rien donné. Le chemin paraissait bien plus long qu'à l'ordinaire, tant le silence était pesant.
-Vous avez fait ami ami avec le Ph?nix du directeur ? Finit-il par demander.
-Oui, c'est un ami précieux.
Ce fut les seules paroles qu'ils s'échangèrent durant le trajet. L'antipathie, qu'ils avaient l'un pour l'autre, était encore trop forte pour leur permettre de communiquer normalement.
