Chapitre 24
Que de nouvelles !
Ils se regardèrent quelques instants, se foudroyant du regard, puis Drago se détourna et commença à se déshabiller, Harry l'imita , en lui tournant le dos. Ils ne mirent pas longtemps à se retrouver en caleçon, Harry était gêné car il devait encore demander de l'aide à Malefoy, car ne pouvant toujours pas bouger les jambes, il ne pouvait pas se mettre à l'eau tout seul. Sans se poser de question, Drago s'approcha de lui et l'attrapa dans ses bras, puis arrivé au rebord, le jeta dans l'eau. Harry eut beau bouger ses bras, il ne revenait pas à la surface, il sentit le contact d'une main dans la sienne, et Drago le remonta à la surface.
-Malefoy, tu veux ma mort ! s'exclama t-il, avec rage.
-Non, répondit-il froidement, tout en l'aidant à retourner près du rebord, où Harry s'agrippa rapidement.
-Pourquoi as tu fait ça ?
-T'avais besoin d'aide pour aller dans l'eau !
-Oui, je sais, mais t'étais pas obligé de m'y jeter.
-Tu veux que je te rafraîchisse la mémoire ?
-Hein ?
-Lorsque je suis gentil avec toi, ça se retourne contre moi !
-Oh !
-Y'a pas à dire j'suis maudit, mon père et maintenant toi.
-T'as embrassé ton père, répondit Harry, en rigolant.
-Ne soit pas si stupide, Potter !
-C'est toi qui est stupide, Malefoy, tout comme ton père et Voldemort.
-NE PRONONCE PAS CE NOM !!
-POURQUOI, IL TE FAIT SI PEUR ?
-Oui, puisqu'il veut me tuer !
-Quoi ?
-Oublie ce que je viens de dire !
-Sûrement pas, pourquoi a t-il voulu te tuer ?
-Ca te regarde pas !
-Plus que tu ne le pense, alors ?
-Oh, Potter ! Tu t'inquiète pour moi, ironisa t-il. Je ne savais pas que tu tenais tellement à moi !
-Je te déteste, mais jamais je ne voudrais ta mort, et répond moi !
Drago regarda Harry, très curieux de la façon dont il se conduisait, puis comme dans un soulagement.
-Je ne veux pas devenir un mangemort, et je lui ai dit en face !
-Je ne te croyais pas si courageux !
-Normal, tu ne me connais pas !
-Il n'est jamais trop tard !
-Quoi ?
-J'y ai réfléchi, et si nous sommes ennemi, c'est en premier à cause des ton père, et de son maître.
-Tu as sans doute raison, mais je ne peux pas retourner en arrière, surtout après tout ce que j'ai fait ou dit !
-C'est vrai que tu n'as jamais rater une occasion pour m'humilier !
-J'ai été éduqué pour !
-Et tu t'en sors à merveille !
-Serait ce un compliment, Potter ?
-On peut dire ça !
Ils restèrent, ainsi à discuter, comme il n'en avait jamais eu l'occasion. Ils avaient plus de point commun qu'ils ne l'auraient cru, mais pour leurs propres sécurité, personne ne devait savoir qu'ils avaient fait la paix et qu'ils étaient devenu amis. Drago raconta comment son père lui avait cassé le genou, la raison pour laquelle il devait suivre le soin pour guérir totalement, et l'échéance de le convaincre de devenir un mangemort pour les prochaines vacances de Noël. Harry l'avait réconforté, et ils décidèrent qu'ensemble ils trouveraient une solution.
Lorsque Mme Pomresh réapparu, elle trouva les deux jeunes hommes en train de rigoler, elle fit comme si de rien n'était, mais rapporta ce fait plus tard au directeur, qui a son tour sourie et se dit qu'il n'était pas trop tôt. Dans les jours qui suivirent, Harry et Drago firent comme si rien n'avait changé entre eux, pas tant qu'un danger planait au dessus d'eux ! Le lendemain, après une bonne nuit de sommeil, Harry eut enfin le droit de retourner dans sa tour, ses jambes ayant retrouvés leur usage, il se dirigea tranquillement vers l'escalier, lorsque Ron et Hermione l'accostèrent.
-Harry, tu as enfin pu sortir ! s'exclama Hermione.
-Oui, et il était temps, Mme Pomfresh en a marre de me voir !
-Comme je la comprend ! ironisa Ron.
-Tu.Je.Je voulais m'excuser, Harry, balbuta Ron. Je.J'ai.Je n'aurais pas.
-Nous n'aurons pas dû te traiter ainsi, finit Hermione.
-C'est oublié, après tout, je vous ai caché ce.fait !
Ron et Hermione se regardèrent puis se retournèrent vers Harry, et l'enlacèrent.
-Pardonné ! Dirent t-ils d'une même voix.
Puis, comme il était l'heure du petit déjeuner, et que Harry avait une faim de loup, ils allèrent dans la salle commune, où déjà tout le monde se trouvait. Leur entrée ne passa pas inaperçu, tous dévisagent Harry, il avait été si longtemps inconscient, que tous voulait savoir. Harry s'installa à sa table ; Seamus, Dean et Neville le dévisageaient.
-Je vais bien, finit par dire Harry.
-Qu'est ce qui s'est passé ? demanda Dean.
-Tu es reste si longtemps.
-Je vais bien ! coupa t-il. J'ai fait quelque chose de stupide, mais nécessaire, et inutile vous ne serez rien d'autre !
-Ok, mais n'oublie pas que nous aussi, on est tes amis, répliqua, courageusement Neville.
-Je le sais, mais je ne veux pas que vous soyez impliqué dans.mes histoires.
-Harry, merci de t'inquiété pour nous, mais on est de grands garçons, on sais se défendre ! dit sèchement Dean.
-Dean, Seamus, Neville, ne le prenez pas mal, mais je ne crois pas que vous seriez capable d'endurer ce que j'endure ! répliqua durement Harry.
Ron et Hermione le regardent inquiets, tous comme la plupart de ses amis.
-Mais, . dit doucement Neville. Nous savons très bien ce qu'IL te fait endurer ! On s'inquiète pour toi !
-C'est gentil, Neville, je.
Harry ne continua pas sa phrase, se rappelant que Neville avait lui aussi son lot de souffrance, puisque ces parents étaient dans un hôpital, hors de la réalité, il avait été élevé par sa « surprotectrice » grand mère.
-Merci, mais je ne dois pas vous impliquez, dit-il tristement.
Tous les regards, qui se posèrent sur Harry, étaient inquiets ; mais comme pour changer de sujet, Fred annonça à Harry qu'ils avaient été choisi comme batteurs, et lui comme attrapeur, pour le match contre l'institut de Salem, -Seulement nous trois, demanda Harry, en se retournant vers Ron. Celui-ci baissa la tête.
-Et, non ! Je n'ai pas été sélectionné, annonça Ron d'un ton qui se voulait détaché. J'ai dit à Mme Bibine que être gardien suppléant me suffirait mais elle a refuser, elle dit que seul les attrapeurs on besoin d'un suppléant. C'est là ou ils sont les plus utiles.... Ron avait l'air sincèrement déçut.
-Mais ce n'est pas tout, continua Ron d'un air dégoûté.
-Malefoy a été choisi comme poursuiveur, quoi que je me réjoui qu'il n'ai pas ton poste.
Harry regarda son ami, il savait combien il aurait été heureux s'il avait été choisi, et se demandait pourquoi Drago était poursuiveur.
-Le gardien est un Poufsouffle, continua Hermione, un certain Whiby, les autres poursuiveurs sont Montague, qui est à Serpentard et Stebbins, un Serdaigle. Il y a aussi Cho Chang, qui est ta remplaçante !
-Quand commencerons les entraînements, demanda timidement Harry.
-Je ne sais pas, répondit Ron, qui se voulait heureux pour lui.
-Harry, tu as d'autre chose plus importante à faire pour l'instant ! répliqua Hermione, se tenant devant ses deux amis, les mains sur les hanches. Pourrais-je te rappeler que tu n'as presque suivit aucun cours depuis la rentrée, les professeurs comprennent pourquoi, mais tu ne dois pas négliger le fait qu'il y a les B.U.S.E à passer, en fin d'année ! Donc, c'est pas tout ça, Harry, mais il faut que tu rattrape ton retard ! Pour la divination c'est Ron qui a tes devoirs.
-Hermione, tu pourrais.
-Il est hors de question qu'il les rate ! Et toi aussi , tu dois réviser, le faire avec Harry devrais d'aider !
Hermione avait réussi à clouer le bec de Ron, qui ne savait plus quoi dire, car depuis peu, il recevait des lettres de sa chère mère, qui le menaçait de le faire enlever de Poudlard, s'il n'obtenait pas assez de B.U.S.E. Il acquiesa. Hermione en fut très contente, et Harry interrogateur.
Ils avaient enfin fini de manger, et se dirigeaient vers la porte, lorsqu'une voix, qu'il ne connaît que trop bien, l'interpella.
-Et alors Potter ? dit une voix traînante derrière lui. Où vas tu passer ta nuit ce soir ? Au dortoir ou à l'infirmerie ?
C'était Malefoy. Depuis hier, ils étaient amis, mais ils se comportèrent comme si rien n'avait changé entre eux.
- Tu t'inquiètes pour moi maintenant ? c'est gentil, mais tu es jaloux ou quoi? dit Harry d'un ton moqueur .
-Et puis quoi, encore, tu voudrais peut être que je sois ton infirmier personnel, répondit-il, d'un sourire moqueur.
Ils se regardèrent en souriant, puis se séparèrent sous les regards intrigués de Ron et Hermione.
-Qu'est ce qui lui prend ? demanda aussitôt Ron.
-Je ne sais pas! répondit Harry, comme si de rien n'était.
Ils se dirigèrent vers la tour des Gryffondors, pour prendre leurs affaires car ils avaient maintenant cours de métamorphose. A peine, Harry fut-il rentré dans la salle de cours, que McGonagall le renvoya auprès de Lupin, pour avoir des cours particuliers, car il était beaucoup trop en retard par rapport à ses amis, pour avoir droit de participer au cours. Harry se résigna et partit dans la salle de classe, indiqué par McGonagall, où Remus l'attendait en préparant divers accessoires.
-Entre, Harry.
-Bonjour, professeur Lupin.
-Harry, je t'ai pourtant dit que tu pouvais m'appeler Remus !
-Entendu, Remus.
-Ferme la porte derrière toi, et installe toi.
-Que vas tu m'apprendre ?
Lorsqu'au bout de 3 heures, il sortit de la salle, il était complètement vidé ; heureusement pour lui, Remus l'avait informé qu'il avait l'après midi de libre. Harry retourna dans son dortoir, pour se reposer un peu, mais à peine commençait-il à faire un rêve, qu'on le secoua gentiment.
-Harry, réveille toi !
-R...Ron, qu'est ce que.
-Tu t'es endormi, le cours avec Lupin était si dur ?
-C'est peu dire !
-Viens, il est l'heure de manger, et Hermione nous attend dans la salle commune !
-C'est parti !
Quelques minutes après, ils entrèrent dans la grande salle, ou un brouhaha incommensurable s'exerçait. En arrivant à leur table, Harry demanda à Fred ce qu'il se passait.
-Dumbledore va, enfin, nous dire quand arrive les élèves de Salem !
Au même instant, le directeur se leva, fit le silence et prit la parole.
-Comme vous le savez tous, les élèves de l'Institut de Salem doivent bientôt arrivé, je vous informe qu'ils arrivent demain soir !
Une grande exclamation éclata, suivit d'un désordre de questions. Dumbledore leva la main pour les faire taire.
-Allons, silence laissé moi finir !L'institut de Salem est une très grande école de sorcellerie, aussi réputé, voir même plus, que Poudlard. Les élèves, que nous nous apprêtons à accueillir, ont entre 14 et 17 ans, ils sont au nombre de 20. ils seront accompagnées par trois de leur professeurs. Le bal, en leur honneur, aura lieu à Noël, et je vous demanderais pour cela de vous mélanger entre vous, afin de sympathiser ! Je vous rappelle qu'une tenue correcte est exigé pour ce bal. Je dois vous avouer que les élèves de cette école sont.disons.assez orgueilleux. Je vous déconseille fortement de les provoquer ! Pour ce qui est du Quidditch, les deux équipes s'entraînerons ensemble, mais aussi séparément. Quand au match, il aura lieu dans deux semaines, il faudra espérer qu'il ne durera pas plus de 7 jours ! Je vous remercie de votre attention, maintenant bonne appétit.
A peine fut-il assis, que les plats apparurent sur la table, les discussions allait bon train, car tous se demandaient à quoi ressemblait les élèves de Salem, et s'ils pourraient vraiment sympathiser avec eux. Mais l'heure passant, ils durent retourner en cours. Au soir, dans la salle commune des Gryffondors, les discussions continuèrent ; voyant un coin tranquille, Harry et ses amis s'y installèrent afin de discuter de la journée. Une heure plus tard, il n'y avait presque plus personne dans la salle.
-Bon, dit Hermione, vu qu'on est seul, ou presque. Je pense que ça ne dérangera personne, si tu apprends tous les sortilèges que tu as manqué...
-Hermione ! s'exaspéra Ron. Peut être que Harry veut se reposer!
-Peut être, mais il vaut mieux le faire maintenant, car demain, et les deux semaines qui suit, il n'aura pas le temps !
-Mais si !
-Mais non !
-Oh, STOP! s'interposa Harry sentant de la dispute dans l'air. Je pense que je vais apprendre tous ses sorts vu que je n'ai pas trop sommeil ! Et de tout façon, je ne dois plus en avoir beaucoup en retard, après la séance de bourrage avec Remus.
-C'est comme tu...commença Ron .
-De toute façon il n'a pas le choix !
Il passa son temps à faire parler un livre d'astronomie, à métamorphoser Ron en Hermione, et Hermione en Ron, à élever une bulle incassable autours d'un vase, et à apprendre la composition d'une potion de guérison pour des blessures peu importantes. Finalement au bout de trois heures de travail, Hermione jugea que Harry en avait assez fait. Ils montèrent dans leurs dortoirs respectif après s'être souhaiter bonne nuit, dans un long bâillement .
-Tu sais se que je pense ? murmura Ron, alors qu'ils se coucher. J'crois qu'elle te rendra malade jusqu'à ce que tu sois près à transformer le collège en un gros baba au rhum !
-J'espère pas ! Déjà que je n'arrive pas à transformer une pièce d'échec en pièce monté, alors un collège ...
Harry s'endormi avant de pouvoir dire à Ron qu'il avait toujours les cheveux d'Hermione sur la tête. Encore un sort qu'il devait apprendre à maîtriser... Le matin suivant il se réveilla paresseusement, ouvrit lentement les yeux, et vit un rayon de soleil entré du coté des rideaux. Il se leva lentement et en même temps, que lui, Ron et Seamus firent la même chose, tout comme Dean et Neville. Il s'habillèrent et descendirent, encore engourdie par le sommeil, vers la grande salle pour prendre leur petit déjeuner. Les discussions allaient bon train, et avaient pour seul sujet l'arrivée de l'Institut de Salem.
-Tu penses qu'ils sont aussi orgueilleux que ça? demanda Ron à Hermione.
-Non, je ne pense pas, mais nous le découvrirons bien assez tôt! répondit Harry.
-Mais, cependant, je pense qu'il faut mieux faire attention, on ne sait pas comment ils peuvent réagir! ajouta Hermione.
Après avoir copieusement mangé, les trois amis, suivi de leur camarades, se dirigèrent vers la sortie ; où il croisèrent Malefoy en grand discussion avec ses amis, enfin si l'on pouvait dire ainsi!
-J'ai un lointain cousin qui est élève à Salem, dit-il, bien fort pour être sûr d'être entendu. Il parait que c'est une super école, il paraît même, qu'ils y étudient la magie noire !
Harry s'arrêta devant lui.
-Je suppose qu'il te ressemble?
-De quoi tu te mêles, Potter. C'est pas tes affaires ! Reste dans ton coin avec le pauvre, et l'affreuse sang de bourbe.
A ces mots les visages de Ron et d'Hermione s'empourprèrent de colère, la jeune fille fut la plus rapide et gifla Malefoy. Avant que celui-ci ne puisse réagire , le professeur McGonagall fit son entrée et leur ordonna d'aller en cours. Malefoy se massait la joue, qui avait pris une couleur tomate trop mur; Hermione, quand à elle, se mordait les lèvres en gémissant de douleur, sa main droite était rouge vif. La journée avait commencé ainsi, comme à son habitudes. Enfin, à la fin des cours, tous remontèrent pour se préparer à accueillir les nouveaux arrivants. C'est le professeur McGonagall qui vint les chercher, pour être sûr que le silence te le calme règnerait. Et elle avait raison de s'inquiété, car à peine eut-elle fini son discours qu'un nombre incalculable de personnes se ruèrent vers la porte de sortie. Mais un rappel à l'ordre autoritaire, fit calmer les plus excités, ils descendirent, dans le calme, mais pas dans le silence. Dans le hall d'entrée, Ils retrouvèrent les autres maisons, et à leur grande surprise d'autres élèves, ceux de Salem, qui semblaient sortir de nulle part. Les professeurs Rogue et McGonagall passèrent dans les rangs, pour vérifier que tous étaient corrects.
-Miss Granger veuillez faire moins de bruit, répliqua sèchement le professeur Rogue, en passant devant elle, car elle discutait avec Ginny.
-Mr Weasley veuillez rentrer votre chemise, sermonna le professeur McGonagall. Mr Potter cachez moi cette cicatrice le plus possible, pendant les jours suivant également. Mr Londubat faites taire se crapaud, Mrs Weasley, dit elle en tendant une main vers les jumeaux, veuillez vider vos poches, cela me rassurerait de savoir que vous n'avez rien à faire exploser.
Fred et George, l'air déçus, plongèrent leurs mains dans les poches de leur robes d'où ils sortirent des pétards mouillés du Dr Flibuste, ainsi que d'autres farces et attrapes de ce genre. Le professeur McGonnagall soupira d'agacement.
-Incorrigibles, murmura t-elle. Mr Goyle veuillez retirer ce doigt de votre nez, Botts...
Elle continua ainsi à passer dans les rangs, pendant que Dumbledore saluait une jeune femme blonde et très élégante. Derrière elle se tenait plusieurs élèves dont quelques uns du même âge que Harry. Ils levait le menton, l'air fier, toisant les élèves de Poudlard avec mépris. Harry aperçut Malefoy faire un signe de main à un garçon aussi blond que lui, et le même air méprisant. C'était sûrement son cousin.
Ils se regardèrent quelques instants, se foudroyant du regard, puis Drago se détourna et commença à se déshabiller, Harry l'imita , en lui tournant le dos. Ils ne mirent pas longtemps à se retrouver en caleçon, Harry était gêné car il devait encore demander de l'aide à Malefoy, car ne pouvant toujours pas bouger les jambes, il ne pouvait pas se mettre à l'eau tout seul. Sans se poser de question, Drago s'approcha de lui et l'attrapa dans ses bras, puis arrivé au rebord, le jeta dans l'eau. Harry eut beau bouger ses bras, il ne revenait pas à la surface, il sentit le contact d'une main dans la sienne, et Drago le remonta à la surface.
-Malefoy, tu veux ma mort ! s'exclama t-il, avec rage.
-Non, répondit-il froidement, tout en l'aidant à retourner près du rebord, où Harry s'agrippa rapidement.
-Pourquoi as tu fait ça ?
-T'avais besoin d'aide pour aller dans l'eau !
-Oui, je sais, mais t'étais pas obligé de m'y jeter.
-Tu veux que je te rafraîchisse la mémoire ?
-Hein ?
-Lorsque je suis gentil avec toi, ça se retourne contre moi !
-Oh !
-Y'a pas à dire j'suis maudit, mon père et maintenant toi.
-T'as embrassé ton père, répondit Harry, en rigolant.
-Ne soit pas si stupide, Potter !
-C'est toi qui est stupide, Malefoy, tout comme ton père et Voldemort.
-NE PRONONCE PAS CE NOM !!
-POURQUOI, IL TE FAIT SI PEUR ?
-Oui, puisqu'il veut me tuer !
-Quoi ?
-Oublie ce que je viens de dire !
-Sûrement pas, pourquoi a t-il voulu te tuer ?
-Ca te regarde pas !
-Plus que tu ne le pense, alors ?
-Oh, Potter ! Tu t'inquiète pour moi, ironisa t-il. Je ne savais pas que tu tenais tellement à moi !
-Je te déteste, mais jamais je ne voudrais ta mort, et répond moi !
Drago regarda Harry, très curieux de la façon dont il se conduisait, puis comme dans un soulagement.
-Je ne veux pas devenir un mangemort, et je lui ai dit en face !
-Je ne te croyais pas si courageux !
-Normal, tu ne me connais pas !
-Il n'est jamais trop tard !
-Quoi ?
-J'y ai réfléchi, et si nous sommes ennemi, c'est en premier à cause des ton père, et de son maître.
-Tu as sans doute raison, mais je ne peux pas retourner en arrière, surtout après tout ce que j'ai fait ou dit !
-C'est vrai que tu n'as jamais rater une occasion pour m'humilier !
-J'ai été éduqué pour !
-Et tu t'en sors à merveille !
-Serait ce un compliment, Potter ?
-On peut dire ça !
Ils restèrent, ainsi à discuter, comme il n'en avait jamais eu l'occasion. Ils avaient plus de point commun qu'ils ne l'auraient cru, mais pour leurs propres sécurité, personne ne devait savoir qu'ils avaient fait la paix et qu'ils étaient devenu amis. Drago raconta comment son père lui avait cassé le genou, la raison pour laquelle il devait suivre le soin pour guérir totalement, et l'échéance de le convaincre de devenir un mangemort pour les prochaines vacances de Noël. Harry l'avait réconforté, et ils décidèrent qu'ensemble ils trouveraient une solution.
Lorsque Mme Pomresh réapparu, elle trouva les deux jeunes hommes en train de rigoler, elle fit comme si de rien n'était, mais rapporta ce fait plus tard au directeur, qui a son tour sourie et se dit qu'il n'était pas trop tôt. Dans les jours qui suivirent, Harry et Drago firent comme si rien n'avait changé entre eux, pas tant qu'un danger planait au dessus d'eux ! Le lendemain, après une bonne nuit de sommeil, Harry eut enfin le droit de retourner dans sa tour, ses jambes ayant retrouvés leur usage, il se dirigea tranquillement vers l'escalier, lorsque Ron et Hermione l'accostèrent.
-Harry, tu as enfin pu sortir ! s'exclama Hermione.
-Oui, et il était temps, Mme Pomfresh en a marre de me voir !
-Comme je la comprend ! ironisa Ron.
-Tu.Je.Je voulais m'excuser, Harry, balbuta Ron. Je.J'ai.Je n'aurais pas.
-Nous n'aurons pas dû te traiter ainsi, finit Hermione.
-C'est oublié, après tout, je vous ai caché ce.fait !
Ron et Hermione se regardèrent puis se retournèrent vers Harry, et l'enlacèrent.
-Pardonné ! Dirent t-ils d'une même voix.
Puis, comme il était l'heure du petit déjeuner, et que Harry avait une faim de loup, ils allèrent dans la salle commune, où déjà tout le monde se trouvait. Leur entrée ne passa pas inaperçu, tous dévisagent Harry, il avait été si longtemps inconscient, que tous voulait savoir. Harry s'installa à sa table ; Seamus, Dean et Neville le dévisageaient.
-Je vais bien, finit par dire Harry.
-Qu'est ce qui s'est passé ? demanda Dean.
-Tu es reste si longtemps.
-Je vais bien ! coupa t-il. J'ai fait quelque chose de stupide, mais nécessaire, et inutile vous ne serez rien d'autre !
-Ok, mais n'oublie pas que nous aussi, on est tes amis, répliqua, courageusement Neville.
-Je le sais, mais je ne veux pas que vous soyez impliqué dans.mes histoires.
-Harry, merci de t'inquiété pour nous, mais on est de grands garçons, on sais se défendre ! dit sèchement Dean.
-Dean, Seamus, Neville, ne le prenez pas mal, mais je ne crois pas que vous seriez capable d'endurer ce que j'endure ! répliqua durement Harry.
Ron et Hermione le regardent inquiets, tous comme la plupart de ses amis.
-Mais, . dit doucement Neville. Nous savons très bien ce qu'IL te fait endurer ! On s'inquiète pour toi !
-C'est gentil, Neville, je.
Harry ne continua pas sa phrase, se rappelant que Neville avait lui aussi son lot de souffrance, puisque ces parents étaient dans un hôpital, hors de la réalité, il avait été élevé par sa « surprotectrice » grand mère.
-Merci, mais je ne dois pas vous impliquez, dit-il tristement.
Tous les regards, qui se posèrent sur Harry, étaient inquiets ; mais comme pour changer de sujet, Fred annonça à Harry qu'ils avaient été choisi comme batteurs, et lui comme attrapeur, pour le match contre l'institut de Salem, -Seulement nous trois, demanda Harry, en se retournant vers Ron. Celui-ci baissa la tête.
-Et, non ! Je n'ai pas été sélectionné, annonça Ron d'un ton qui se voulait détaché. J'ai dit à Mme Bibine que être gardien suppléant me suffirait mais elle a refuser, elle dit que seul les attrapeurs on besoin d'un suppléant. C'est là ou ils sont les plus utiles.... Ron avait l'air sincèrement déçut.
-Mais ce n'est pas tout, continua Ron d'un air dégoûté.
-Malefoy a été choisi comme poursuiveur, quoi que je me réjoui qu'il n'ai pas ton poste.
Harry regarda son ami, il savait combien il aurait été heureux s'il avait été choisi, et se demandait pourquoi Drago était poursuiveur.
-Le gardien est un Poufsouffle, continua Hermione, un certain Whiby, les autres poursuiveurs sont Montague, qui est à Serpentard et Stebbins, un Serdaigle. Il y a aussi Cho Chang, qui est ta remplaçante !
-Quand commencerons les entraînements, demanda timidement Harry.
-Je ne sais pas, répondit Ron, qui se voulait heureux pour lui.
-Harry, tu as d'autre chose plus importante à faire pour l'instant ! répliqua Hermione, se tenant devant ses deux amis, les mains sur les hanches. Pourrais-je te rappeler que tu n'as presque suivit aucun cours depuis la rentrée, les professeurs comprennent pourquoi, mais tu ne dois pas négliger le fait qu'il y a les B.U.S.E à passer, en fin d'année ! Donc, c'est pas tout ça, Harry, mais il faut que tu rattrape ton retard ! Pour la divination c'est Ron qui a tes devoirs.
-Hermione, tu pourrais.
-Il est hors de question qu'il les rate ! Et toi aussi , tu dois réviser, le faire avec Harry devrais d'aider !
Hermione avait réussi à clouer le bec de Ron, qui ne savait plus quoi dire, car depuis peu, il recevait des lettres de sa chère mère, qui le menaçait de le faire enlever de Poudlard, s'il n'obtenait pas assez de B.U.S.E. Il acquiesa. Hermione en fut très contente, et Harry interrogateur.
Ils avaient enfin fini de manger, et se dirigeaient vers la porte, lorsqu'une voix, qu'il ne connaît que trop bien, l'interpella.
-Et alors Potter ? dit une voix traînante derrière lui. Où vas tu passer ta nuit ce soir ? Au dortoir ou à l'infirmerie ?
C'était Malefoy. Depuis hier, ils étaient amis, mais ils se comportèrent comme si rien n'avait changé entre eux.
- Tu t'inquiètes pour moi maintenant ? c'est gentil, mais tu es jaloux ou quoi? dit Harry d'un ton moqueur .
-Et puis quoi, encore, tu voudrais peut être que je sois ton infirmier personnel, répondit-il, d'un sourire moqueur.
Ils se regardèrent en souriant, puis se séparèrent sous les regards intrigués de Ron et Hermione.
-Qu'est ce qui lui prend ? demanda aussitôt Ron.
-Je ne sais pas! répondit Harry, comme si de rien n'était.
Ils se dirigèrent vers la tour des Gryffondors, pour prendre leurs affaires car ils avaient maintenant cours de métamorphose. A peine, Harry fut-il rentré dans la salle de cours, que McGonagall le renvoya auprès de Lupin, pour avoir des cours particuliers, car il était beaucoup trop en retard par rapport à ses amis, pour avoir droit de participer au cours. Harry se résigna et partit dans la salle de classe, indiqué par McGonagall, où Remus l'attendait en préparant divers accessoires.
-Entre, Harry.
-Bonjour, professeur Lupin.
-Harry, je t'ai pourtant dit que tu pouvais m'appeler Remus !
-Entendu, Remus.
-Ferme la porte derrière toi, et installe toi.
-Que vas tu m'apprendre ?
Lorsqu'au bout de 3 heures, il sortit de la salle, il était complètement vidé ; heureusement pour lui, Remus l'avait informé qu'il avait l'après midi de libre. Harry retourna dans son dortoir, pour se reposer un peu, mais à peine commençait-il à faire un rêve, qu'on le secoua gentiment.
-Harry, réveille toi !
-R...Ron, qu'est ce que.
-Tu t'es endormi, le cours avec Lupin était si dur ?
-C'est peu dire !
-Viens, il est l'heure de manger, et Hermione nous attend dans la salle commune !
-C'est parti !
Quelques minutes après, ils entrèrent dans la grande salle, ou un brouhaha incommensurable s'exerçait. En arrivant à leur table, Harry demanda à Fred ce qu'il se passait.
-Dumbledore va, enfin, nous dire quand arrive les élèves de Salem !
Au même instant, le directeur se leva, fit le silence et prit la parole.
-Comme vous le savez tous, les élèves de l'Institut de Salem doivent bientôt arrivé, je vous informe qu'ils arrivent demain soir !
Une grande exclamation éclata, suivit d'un désordre de questions. Dumbledore leva la main pour les faire taire.
-Allons, silence laissé moi finir !L'institut de Salem est une très grande école de sorcellerie, aussi réputé, voir même plus, que Poudlard. Les élèves, que nous nous apprêtons à accueillir, ont entre 14 et 17 ans, ils sont au nombre de 20. ils seront accompagnées par trois de leur professeurs. Le bal, en leur honneur, aura lieu à Noël, et je vous demanderais pour cela de vous mélanger entre vous, afin de sympathiser ! Je vous rappelle qu'une tenue correcte est exigé pour ce bal. Je dois vous avouer que les élèves de cette école sont.disons.assez orgueilleux. Je vous déconseille fortement de les provoquer ! Pour ce qui est du Quidditch, les deux équipes s'entraînerons ensemble, mais aussi séparément. Quand au match, il aura lieu dans deux semaines, il faudra espérer qu'il ne durera pas plus de 7 jours ! Je vous remercie de votre attention, maintenant bonne appétit.
A peine fut-il assis, que les plats apparurent sur la table, les discussions allait bon train, car tous se demandaient à quoi ressemblait les élèves de Salem, et s'ils pourraient vraiment sympathiser avec eux. Mais l'heure passant, ils durent retourner en cours. Au soir, dans la salle commune des Gryffondors, les discussions continuèrent ; voyant un coin tranquille, Harry et ses amis s'y installèrent afin de discuter de la journée. Une heure plus tard, il n'y avait presque plus personne dans la salle.
-Bon, dit Hermione, vu qu'on est seul, ou presque. Je pense que ça ne dérangera personne, si tu apprends tous les sortilèges que tu as manqué...
-Hermione ! s'exaspéra Ron. Peut être que Harry veut se reposer!
-Peut être, mais il vaut mieux le faire maintenant, car demain, et les deux semaines qui suit, il n'aura pas le temps !
-Mais si !
-Mais non !
-Oh, STOP! s'interposa Harry sentant de la dispute dans l'air. Je pense que je vais apprendre tous ses sorts vu que je n'ai pas trop sommeil ! Et de tout façon, je ne dois plus en avoir beaucoup en retard, après la séance de bourrage avec Remus.
-C'est comme tu...commença Ron .
-De toute façon il n'a pas le choix !
Il passa son temps à faire parler un livre d'astronomie, à métamorphoser Ron en Hermione, et Hermione en Ron, à élever une bulle incassable autours d'un vase, et à apprendre la composition d'une potion de guérison pour des blessures peu importantes. Finalement au bout de trois heures de travail, Hermione jugea que Harry en avait assez fait. Ils montèrent dans leurs dortoirs respectif après s'être souhaiter bonne nuit, dans un long bâillement .
-Tu sais se que je pense ? murmura Ron, alors qu'ils se coucher. J'crois qu'elle te rendra malade jusqu'à ce que tu sois près à transformer le collège en un gros baba au rhum !
-J'espère pas ! Déjà que je n'arrive pas à transformer une pièce d'échec en pièce monté, alors un collège ...
Harry s'endormi avant de pouvoir dire à Ron qu'il avait toujours les cheveux d'Hermione sur la tête. Encore un sort qu'il devait apprendre à maîtriser... Le matin suivant il se réveilla paresseusement, ouvrit lentement les yeux, et vit un rayon de soleil entré du coté des rideaux. Il se leva lentement et en même temps, que lui, Ron et Seamus firent la même chose, tout comme Dean et Neville. Il s'habillèrent et descendirent, encore engourdie par le sommeil, vers la grande salle pour prendre leur petit déjeuner. Les discussions allaient bon train, et avaient pour seul sujet l'arrivée de l'Institut de Salem.
-Tu penses qu'ils sont aussi orgueilleux que ça? demanda Ron à Hermione.
-Non, je ne pense pas, mais nous le découvrirons bien assez tôt! répondit Harry.
-Mais, cependant, je pense qu'il faut mieux faire attention, on ne sait pas comment ils peuvent réagir! ajouta Hermione.
Après avoir copieusement mangé, les trois amis, suivi de leur camarades, se dirigèrent vers la sortie ; où il croisèrent Malefoy en grand discussion avec ses amis, enfin si l'on pouvait dire ainsi!
-J'ai un lointain cousin qui est élève à Salem, dit-il, bien fort pour être sûr d'être entendu. Il parait que c'est une super école, il paraît même, qu'ils y étudient la magie noire !
Harry s'arrêta devant lui.
-Je suppose qu'il te ressemble?
-De quoi tu te mêles, Potter. C'est pas tes affaires ! Reste dans ton coin avec le pauvre, et l'affreuse sang de bourbe.
A ces mots les visages de Ron et d'Hermione s'empourprèrent de colère, la jeune fille fut la plus rapide et gifla Malefoy. Avant que celui-ci ne puisse réagire , le professeur McGonagall fit son entrée et leur ordonna d'aller en cours. Malefoy se massait la joue, qui avait pris une couleur tomate trop mur; Hermione, quand à elle, se mordait les lèvres en gémissant de douleur, sa main droite était rouge vif. La journée avait commencé ainsi, comme à son habitudes. Enfin, à la fin des cours, tous remontèrent pour se préparer à accueillir les nouveaux arrivants. C'est le professeur McGonagall qui vint les chercher, pour être sûr que le silence te le calme règnerait. Et elle avait raison de s'inquiété, car à peine eut-elle fini son discours qu'un nombre incalculable de personnes se ruèrent vers la porte de sortie. Mais un rappel à l'ordre autoritaire, fit calmer les plus excités, ils descendirent, dans le calme, mais pas dans le silence. Dans le hall d'entrée, Ils retrouvèrent les autres maisons, et à leur grande surprise d'autres élèves, ceux de Salem, qui semblaient sortir de nulle part. Les professeurs Rogue et McGonagall passèrent dans les rangs, pour vérifier que tous étaient corrects.
-Miss Granger veuillez faire moins de bruit, répliqua sèchement le professeur Rogue, en passant devant elle, car elle discutait avec Ginny.
-Mr Weasley veuillez rentrer votre chemise, sermonna le professeur McGonagall. Mr Potter cachez moi cette cicatrice le plus possible, pendant les jours suivant également. Mr Londubat faites taire se crapaud, Mrs Weasley, dit elle en tendant une main vers les jumeaux, veuillez vider vos poches, cela me rassurerait de savoir que vous n'avez rien à faire exploser.
Fred et George, l'air déçus, plongèrent leurs mains dans les poches de leur robes d'où ils sortirent des pétards mouillés du Dr Flibuste, ainsi que d'autres farces et attrapes de ce genre. Le professeur McGonnagall soupira d'agacement.
-Incorrigibles, murmura t-elle. Mr Goyle veuillez retirer ce doigt de votre nez, Botts...
Elle continua ainsi à passer dans les rangs, pendant que Dumbledore saluait une jeune femme blonde et très élégante. Derrière elle se tenait plusieurs élèves dont quelques uns du même âge que Harry. Ils levait le menton, l'air fier, toisant les élèves de Poudlard avec mépris. Harry aperçut Malefoy faire un signe de main à un garçon aussi blond que lui, et le même air méprisant. C'était sûrement son cousin.
