Chapitre 27
Révélations et match de Quidditch.
Plusieurs jours étaient passées depuis la dernière attaque de Voldemort, Harry respirait enfin. Il en avait plus que marre de louper les cours, et les séances de rattrapages acharnées de Hermione étaient épuisantes, même Ron révisait studieusement. Harry ne savait plus quoi penser d'eux, Ron évitait soigneusement de se retrouver seul avec Hermione, alors qu'elle faisait tout pour ne pas être seule avec Harry; décidément les choses avaient changées sans même qu'il s'en aperçoive. Harry avait finalement fait comme si de rien n'était, mais avait décidé pour sa propre santé mentale qu'il devait trouver un moyen de les mettre ensemble, comme quoi jouer les marieuses l'amusait beaucoup. Mais Hermione semblait réticente, elle avait l'air plus perdue qu'autre chose; c'est pour cette raison qu'il décida de lui parler franchement, quitte à se fâcher avec elle, mais il devait savoir si elle aimait Ron ou lui, non pas qu'il ne l'aimait pas , mais c'était plus l'amour d'un frère pour sa s?ur. Aussi un jour, alors qu'ils étaient dans le parc, et qu'ils n'étaient que tout les deux, il finit par se lancer.
-Hermione, qu'est ce que tu ressent pour moi ? lui demanda t-il franchement, rougissant de son audace.
Hermione le regarda, puis son visage s'empourpra tout d'un coup.
-Je.je.bafouilla t-elle.
-Tu sais que je t'adore, Hermione, tu es ma meilleure amie, au même titre que Ron, et que je te considère comme ma s?ur ! lui dit-il, sans remords.
Son visage perdit aussitôt ses couleurs, les mots de Harry semblaient l'avoir profondément blesser.
-Ha.Harry.je ne sais pas si je dois, mais moi je .crois que je ne t'aime pas comme si tu étais mon frère, à vrai dire, depuis quelques temps je ne sais plus quoi penser!
-Hermione, nous sommes amis depuis cinq ans, si tu veux me parler ne te gène pas.
-Je ne sais pas ce que je ressent pour toi, avoua t-elle, rapidement. Je sais que je me sens bien avec toi, mais j'ai tout le temps peur pour toi, et cela me rend folle de m'inquiéter ainsi.
-Vous vous inquiétez pour moi, mais moi aussi , j'ai peur pour vous. Voldemort veut m'atteindre, et cela par tout les moyens, vous êtes en danger.
-Ne t'inquiète pas pour nous, nous serons nous défendre, au cas où tu ne l'aurais pas remarquer, mais Ron a fait d'incroyable progrès, je suis sûr qu'il te surprendrais.
-Hermione, j'ai reçu une partie de mes pouvoirs, lui avoua t-il. Le soir, ou je suis revenu avec Ambre, j'avais vu Voldemort, il voulait que je le rejoigne, mais ce qu'il m'a dit m'a surpris.
-Qu'est ce qu'il t'a dit ?
-Mes pouvoirs magiques peuvent presque l'égaler.
-Quoi ? Tu es si .
-Oui, je suis, alors ne t'inquiète pas autant pour moi ! Je voulais te demander quelque chose.
-Quoi ?
-Qu'est ce que tu ressent pour Ron ?
-.
-Alors ?
-.Je .
-C'est bien ce que je pensais ! Hermione, si vous vous tournez autour, il faudra bien qu'un jour l'un de vous fasse le premier pas ! Et tu sais que Ron est bien trop timide, et buté, pour le faire !
Harry se leva, et la laissa seule, Hermione, le visage écarlate, le regardait partir sans rien dire, trop surprise de ce qu'elle venait de comprendre. Elle aimait Ron et non pas Harry, ça lui fit un véritable choc. Harry a tout pour être un grand frère, se dit-elle intérieurement. Harry retournait tranquillement vers le château, près de l'entrée, sa tante lui faisait signe de le rejoindre. Tout se passa en un éclair, une douleur, plus atroce que jamais, le frappa au front, Harry s'agenouilla et porta ses mains à sa cicatrice, et hurla de douleur. Et tout à coup, il fut dans une autre pièce, Voldemort était devant lui. Sa cicatrice le brûlait tant qu'il finit par s'évanouir. Bien lui de lui, Ambre était sous le choc, son neveu s'était volatilisé sous ses yeux. Quand Harry se réveilla, il était toujours couché par terre, Voldemort était assis sur une chaise et attendait qu'il se réveille.
-Il était temps que tu te réveilles! Dit-il. Elle est vraiment étrange cette cicatrice... bon... il est temps de choisir de quel camp tu es!
-Je vous l'ai déjà dit! Je ne veux pas., puis il se ravisa. Je ne choisirai pas tant que je ne saurai pas la vérité sur Dumbledore! cria Harry, en se levant.
Il se rendit soudain compte d'où il était, dans l'ancienne demeure des Jedusor.
-Que me veux tu encore ?
-Que tu te rallie a moi!
-Je sais, tu te répètes !
-Oh ! Harry, tu as pris beaucoup d'assurance depuis quelques temps !
-Mais non ! Je commence juste à m'habituer à vous, ironisa t-il, sous la colère. Allez vous décider à me montrer cette vérité !?
-Tu sauras bien assez tôt la vérité, et sur bien plus de chose que tu crois!
Voldemort avança vers lui, ce qui eu pour cause lui donner la nausée, et une douleur insupportable au front. Alors qu'il pensait qu'il allait encore s'évanouir, le paysage de la pièce se troubla. Cependant, seul ce qui se trouvait autour d'eux se modifiaient. Une fumée les entoura, et lorsqu'elle se dissipa, ils se retrouvèrent dans une autre maison.
-Alors Harry sa te dit quelque chose?
-Non, pas le moindre du monde!
-Tu ne te rappelle pas ton dernier chez, celui où tu vivais avec tes parents !
-C'est impossible, la maison a été détruite!
-C'est pourtant bien elle, elle va nous servir.
-Pourquoi?
-Parce que la vérité se trouve ici!
-Quelle vérité? Demanda Harry, perplexe.
-Mais toute la vérité sur les intentions de Dumbledore, assura Voldemort. Pauvre petit Potter, tu vas avoir un choc en découvrant la vérité.
-Ne soyez si inquiet pour moi, répliqua Harry. Montrez la moi!! Cette vérité.
-Très bien, alors regarde!
Puis la maison sembla frémir, l'image devint flou. La maison, qui était détruite, se reconstruit petit à petit. Elle reprit son aspect d'origine. Harry voyait Voldemort attaquer ses parents. Mais la scène se passait comme un film qu'on rembobine. Les parents de Harry se mouvaient à travers la maison en faisant tout à l'envers. Harry commençait à avoir le tournis. C'était la première fois de sa vie, qu'il voyait ses parents, dans la vie de tout les jours. Lorsqu'enfin, l'image ralenti. Harry ne pouvait pas s'empêcher de pleurer, ses parents étaient avec Dumbledore et lui dans les bras de sa mère.
-Professeur Dumbledore, commença James. Je ne comprends pas ce que vous attendez de nous! Nous devons protéger Harry de Voldemort.
-Ecoutez moi, james. répliqua le directeur. Vous n'êtes pas en sécurité, ici! Vous êtes, vous aussi, un élu! Nous devons vous protéger, tout comme Harry.
-Ne vous en faites pas, professeur Dumbledore, répondit Lily. Harry est protéger par un sort puissant, de ma composition. De plus, il n'a plus tout ses pouvoirs!
-Comme ça? demanda Dumbledore.
-Nous les avons confiez à sa gardienne du secret, expliqua James.
-Très bien, mais vous devriez venir avec moi. Je ne veux pas être responsable de votre mort. Vous m'avez invité à venir alors que ce lieu est gardé par votre gardien.
-Nous le savons très bien, professeur, tout comme nous savons que Peter, c'est rallié à Voldemort, expliqua James. Nous savons très bien que nous allons mourir, mais c'est le prix à payer pour sauver notre enfant.
James posa un regard tendre sur l'enfant que portait Lily.
-Enfin, James, Lily, soyez raisonnable!
-vous devriez partir professeur, il arrive.
-Je ne partirais pas !
-Vous l'aurez voulu! répliqua James.
-Je ne peux pas vous laisser faire ça, c'est contre mon devoir de protection.
-Votre protection! Tout ce que vous voulez de nous, c'est de vous confier Harry car c'est un puissant sorcier! cria Lily.
-"Expulliodum Traverse", s'écria James, en levant sa baguette sur Dumbledore.
-Où l'as tu envoyé, Demanda Lily.
-Sur le chemin de Traverse!
Soudain ils entendirent du bruit au dehors.
-Monte! Cria James.
-James, j'ai peur! murmura Lily.
-Moi aussi, mais il le faut, Je t'aime.
Puis il embrassa Lily et Harry, et les envoya dans la chambre du petit.
-Je t'aime, lui lança t-elle, en montant les escaliers.
-Alohomora, s'écria une voix glaciale.
-Où est il? demanda le mage noir.
-Vous ne l'aurez pas! S'écria James, en levant sa baguette.
Mais Voldemort fut le plus rapide et lui envoya.
"Avada Kedavra".
Soudain la scène se figea et disparue, Harry se trouvait dans une maison en ruine. Harry pleurait, ce qu'il venait de voir l'avait mis dans un état second, il ne réagissait plus.
-Voila la vérité ,dit glacialement Voldemort. Tes parents savaient que Dumbledore voulait d'avoir avec lui, pour te manipuler.
-La vérité, murmura Harry.
-Oui, la vérité!
Mais Harry n'entendait pas cette vérité, il avait l'esprit en feu, en voyant la fin tragique de son père. Peu à peu, il reprenait ses esprits. Celui qui avait tué ses parents était là. A sa portée! Harry prit sa baguette, mais se retrouva dans sa chambre, dans la tour des Gryffondor. Ambre se précipita sur lui, pour le prendre dans ses bras.
-Ne me refait plus jamais ça ! lui hurla t-elle. J'étais folle d'inquiétude.
-Comment je suis revenu ?
-J'ai utilisé un sort avec un de tes vêtements.
-Qu'est ce qui s'est passé ?
-Voldemort m'a montré les derniers instants de la vie de mes parents, expliqua t-il, sans savoir pourquoi.
Ambre fit un pas en arrière, comme si elle ne voulait pas entendre ce qu'il avait dit.
-Ha...Harry balbuta t-elle.
Harry regarda sa tante, elle tremblait.
-Harry, tu as vu la scène de leur mort! dit-elle, sans expression.
-Oui, répondit-il.
Elle le prit dans ses bras, et commença à pleurer.
-Tu ne sais pas comment, ...
-Harry, j'étais parti. C'est Remus qui m'a expliqué ce qui c'était passé.
-Ambre, excuse moi! Je n'aurais...
-Ne dit pas ça, coupa t-elle. Tu as tout les droits. Voldemort essaye de t'embrouiller l'esprit.
-Je ne sais! La scène que j'ai vu montrait Dumbledore.
-Le professeur Dumbledore? s'interrogea Ambre.
-Oui, il discutait avec mes parents avant que Voldemort n'arrive.
-Comment savait-il où ils étaient?
-Apparemment, c'est mes parents qui l'ont appelés.
-Raconte moi ce que tu as vu!
Harry lui expliqua tout la scène, le visage de sa tante exprimait son incrédulité.
-Il voulait donc t'avoir! Je comprend maintenant.
-Que comprends tu?
-Dumbledore n'est pas vraiment ce qu'on pourrait appeler quelqu'un de clair. Je vais devoir m'expliquer avec lui.
-Je veux être là! s'écria Harry.
-Harry, il faut te protéger! Aussi bien de Voldemort, que de Dumbledore. Tant que nous ne savons pas tout la vérité mieux vaut se méfier.
-Ca, je sais déjà!
-Harry, pour ne pas éveiller les soupçons, il va falloir garder un comportement équivalent avec Dumbledore.
-Mais, Ambre...
-Ne discute pas! Il faut parfois savoir jouer la comédie. De mon coté, je vais me renseigner. J'ai des amis qui seront découvrirent ce qui se passe.
-Sirius et Remus?
-Surtout pas eux, je ne veux pas les mettre en danger. Au cours de mon exil, j'ai beaucoup voyagé; et j'ai rencontré des personnes, qui sont très puissants. Je pourrais leur demander de l'aide.
-Tu es sûr! demanda Harry.
-Oui! Il faut garder cela pour nous, c'est notre secret.
Des pas se firent entendre, Hermione ouvra la porte.
-Harry, tu es là! Dieu merci! Tu nous as fait une de ses peurs, à Ron et moi. Tu t'ai volatilisé si brusquement, Ambre était dans tout ses états !
-Je vais bien, Hermione. Ne t'en...
Mais Harry eut le souffle coupé, Hermione s'était jeté dans ses bras en pleurant.
-J'étais si inquiète! sanglota t-elle.
Ambre les regardait d'un air tendre.
-Bon et bien, je vais vous laisser! déclara t-elle.
Mais Hermione s'était repris et avait lâchée Harry.
-Professeur McPeterson, que s'est-il passé?
-Je t'ai déjà dit de m'appeler Ambre, et Harry a fait; comment dire, un voyage dans le temps.
Hermione les regarda tour à tour.
-Harry, j'ai oublié de te prévenir qu'il va y avoir un match d'entraînement, demain.
-Quoi? Comment ça, un match d'entraînement?
-Et bien, pour vous entraîner un peu, le professeur Dumbledore a prévu ça, vous jouerez contre vos suppléants.
-Mais, pourquoi?
-Le professeur Dumbledore a dit que ça abaissera les tensions de chacun.
-Hermione, Ron et toi, vous ne m'aviez pas dit qu'il ne devait pas y avoir de suppléants, à part Cho.
-On a réussi à convaincre Mme Bibine qu'il en fallait, et d'ailleurs Ron est le gardien suppléant !
-C'est génial !
-Harry, Hermione, je ne voudrais pas vous déranger, mais en parlant de Ron, il faudrait peut être le retrouver pour le rassurer, s'exclama Ambre. Il doit être très inquiet, d'ailleurs, je l'ai laissé avec Remus et Sirius, ils doivent encore te chercher !
-Descendons, on les retrouvera sûrement en route, déclara Harry.
Ils ne mirent pas beaucoup de temps à tous se retrouver. Sirius était très inquiet, et ne savait plus s'il devait prendre dans ses bras Harry, ou le punir. Ron, quand à lui s'était jeté dans ses bras, et faisait semblant de l'étranglait, pour lui avoir fait une telle peur; Remus regardait la scène amusé, et rassuré.
-Que s'est-il passé? lui demanda vivement Sirius.
-Nous t'expliquerons plus tard, assura Ambre.
-Quand ?
-Ce soir après le souper, dans un endroit sûr.
-Ambre, j'aurais besoin que le professeur Rogue soit présent, ainsi que Drago ! demanda Harry.
-Pour quelle raison ? demanda en c?ur, Sirius et Ron.
-Drago est mon ami, et doit savoir, et pour ce qui est du professeur Rogue, je pense que lui aussi doit être au courant !
-C'est toi qui décide ! conclua Hermione.
Le soir venu, le repas était en pleine effervescence pour le match d'entraînement. Ron, Hermione et Harry s'éclipsèrent discrètement, suivi quelques minutes plus tard par les professeurs et Drago. Ils se retrouvèrent tous dans un petit salon, où tous s'installèrent dans les différents fauteuils. Harry saisit sa baguette et créa une bulle d'insonorité, qui d'ailleurs était en plus d'être grande, fort résistante.
-Je savais bien que tu avais changé, déclara Drago quelque peu surprit par la puissance du sort.
-Je comprend mieux pourquoi Voldemort souhaite votre mort, commenta Rogue.
Harry leur raconta tout ce qu s'était passé ; Sirius, Remus et Severus semblaient encore plus bouleversés que Ambre, au récit de la mort de ses parents. Hermione et Ambre étaient en larmes, et Ron et Drago semblaient perdus dans leurs pensées.
-Harry ça va ? s'inquiéta Drago.
-Oui, mieux que tu ne le pense !
-Je ne sais pas comment j'aurais réagit, si j'avais été à ta place !
-Il faut mieux, Hermione, Ron et toi, que vous évitiez de faire ce genre de rencontre !
-On fera notre possible pour qu'il en soit ainsi ! ironisa Ron.
-Nous ne sommes pas du genre à discuter avec ce genre de personne, par pur plaisir, surenchérit Hermione.
Tandis que Harry observait les regards de défi de ses amis, il ne put s'empêcher de rigoler.
-J'oubliais que c'était moi le casse-cou de l'équipe !
-J'espère que vous n'allez pas rééditer cette aventure tout les jours, commenta Rogue. Je tiens à vous rappeler que vous avez vos B.U.S.E à passer à la fin de l'année !
Harry le regarda de travers, car sa voix était plein d'inquiétude.
-Je.Je n'aurais jamais cru que vous vous inquièterez pour moi, professeur Rogue.
-Et je ne tiens pas à ce que cela devienne une habitude, Mr Potter !
Harry lui sourit, il venait de faire la paix avec son professeur, depuis qu'il était au courant de ce que Harry endurait, il prit sur lui de se conduire normalement avec lui. Mais Severus semblait être plus devenu un ami, ce qui plaisait énormément à Ambre, Sirius et Remus. Bien qu'il y ait toujours quelques difficultés de discussion entre Rogue et Black. Alors qu'ils étaient sur le point de partir, et que Harry faisait disparaître la bulle, Ron fit son plus beau sourire à son ami, qui d 'ailleurs le regarda de travers.
-Harry, tu es au courant pour demain ?
-Le match d'entraînement ? Oui, je suis au courant ! Et d'ailleurs je te félicite pour ta place de gardien.
-Malefoy, tu ne marqueras pas de but ! s'exclama joyeusement Ron.
-Ca c'est ce que tu crois, Weasley ! Je me suis entraîné, et je te battrais, puisque je fais partie de l'équipe de Harry, c'est toi mon adversaire principal !
Ron lui sourit, ses paroles lui montrait à quel point Drago lui portait de l'estime.
-Vous parlez du match de Quiddirch, interrogea Remus, qui avait entendu la conversation.
-Oui, Harry va y participer puisque c'est un titulaire, déclara Hermione.
-Mais, Ambre, commença Sirius. Ce n'est pas raisonnable.
Ron, Harry, Hermione et Drago les regardèrent, ils n'osaient rien dire car la tension montait.
-Et pourquoi ne jouerait il pas?
-Ambre, c'est dangereux! Voldemort pourrait s'en prendre à lui.
-C'est ce qu'il vient de faire, dit une petite voix. Je dois jouer, ce n'est pas Voldemort qui va m'empêcher de vivre.
Sirius comprit, et d'un air résigné, l'accompagna vers la grande salle. Où tous se séparèrent pour aller dans leur dortoir et chambres respectives. Le lendemain, dans les vestiaires, la tension montait.
-Que fais-tu là? demanda Harry.
-Je fais partie de ton équipe, celui que je devais remplacer, est tombé malade et il ne veut pas jouer.
-Tant mieux, je vais pouvoir jouer avec toi! Mais vous avez un autre remplaçant ?
-Oui et non, c'est un joueur de Salem qui s'est proposé pour le poste, tu le connais, c'est le cousin de Malefoy.
-Quelle chance! s'exclama ironiquement Drago. Trois weasley dans une même équipe, ça.
-Arrête ça tout de suite, Drago, s'écrièrent les jumeaux.
-Nous sommes dans la même équipe, ne l'oublie pas! déclara Ron.
-Tu es bien mal placé, Drago! commença Harry. Ton père n'est plus là! Il va falloir te faire une raison, cette année nous devons jouer ensemble. Alors, essaye d'avoir l'esprit d'équipe!
Drago avait joué son rôle d'ennemi à merveille, tout comme Ron et Harry.
-Tout le monde est prêt, demanda Harry, d'un ton sur de lui. Alors, en route!
Le ciel bleu était propice à un match agréable, et une petite brise soufflait par instant. Harry sentait l'excitation, qu'un match de Quidditch, pouvait lui faire ressentir. Il était au mieux de sa forme.
Leur entrée sur le terrain déclencha un tonnerre d'applaudissement, car bien que cela soit un match d'entraînement. Il y avait autant de monde que pour un vrai match, tout comme cela s'était passé pour la sélection du gardien.
-Voici l'équipe des titulaires! s'écria Lee Jordan qui assurait le commentaire du match, comme à l'accoutumé. Potter, Weasley, Malefoy, Montague, Stebbins, Weasley et Weasley. Cette équipe regroupe les meilleurs éléments de notre école.
Puis il annonça les noms de joueurs adversaires, tout le monde se faisait face. Mme Bibine avança jusqu'à eux , en traitant la malle qui contenait les balles.
-Bonjour tout le monde. Cette phrase fut suivie d'un tonnerre d'applaudissements. Je suis Lee Jordan et comme chaque année, c'est moi qui vous commenterait ce match de Quidditch, qui malgré qu'il ne soit qu'un entraînement risque d'être inoubliable. Comme je vous l'ai dit ce match se disputera entre l'équipe officielle de notre chère école qui se compose de Harry Potter, les jumeaux Weasley, leur frère Ron, Tom Stebbins et Juliette Montague et Drago Malefoy. Et leur suppléants Cho Chang, Colin Crivet, Neville Londubat, Seamus Finnigan, Ginny Weasley, Malcom Baddock et Hedgard Malefoy, un élève de salem. -Bon, commença Harry se tournant vers son équipe. Ce n'est pas parce que ce sont nos suppléants que nous devons pas leur mettre la pâtée du siècle, ironisa-t-il. Alors on fait comme d'habitude.
Tout le monde hochât la tête en signe d'accord. En tournant la tête vers les gradins, Harry aperçu tous les professeurs dont Sirius qui avait l'air inquiet.
-Ca y est le match va pouvoir commencer, S'écria Lee.
Madame Bibine s'approcha du milieu du terrain et siffla. Tous les joueurs se mirent sur leur ballets et décollèrent. Au coup de sifflet les ballent furent lâchées
-Et voici Drago qui s'empare du Souafle, et qui à ma grande surprise, s'avère être très rapide malgré sa petite taille et ses petits bras...
-Arrêtez tout de suite Mr Jordan, le coupa MacGonagall.
-Bien professeur. Ho mais que vois je, il passe la balle à Stebbins qui la repasse à Montague ..mais...nooon, il se l'a fait reprendre par la petite Weasley, qui se defend pas mal, ce sont tous de très bons joueurs dans la famille. Elle fonce droit vers les buts adverses, elle passe le Souafle à Londubat et...GOAAAAALL!!! C'est un but 10 points pour l'équipe des suppléants
-Le Souaffle est remis en jeu et est directement intercepté par Montague qui le repasse à Stebbins. Ils foncent vers les buts ..et c'est ....GOOOOAAAL égalisation des deux équipes.
Harry était très exciter par le match et n'essayait pas de trouver le vif d'or. Mais après une heure d'acharnement continue, les titulaires menaient par 120 à 110. C'est alors qu'Harry aperçu le vif d'or et se fit suivre aussitôt par Cho.
-AAAH Voici les deux attrapeurs qui se lancent à la poursuite du vif d'or. Potter a une petite longueur d'avance et..
Alors que le match battait son plein, Ambre se leva de son siège, elle regardait en direction de Harry.
-Que se passe t-il, lui demanda Sirius.
-Quelque chose arrive! Réponda t-elle.
-Quoi? s'interrogea Remus.
Ambre, Sirius, Remus et Rachel regardaient le ciel, seule Ambre voyait ce qui venait vers eux. Elle enleva sa robe de sorcière, pour dévoiler un jeans et un débardeur. -Que fais-tu? lui demanda t-il.
-Faire un tour!
-Et tu as besoin d'enlever ta robe pour ça ! s'exclama Severus.
-Je suis plus libre dans mes mouvements.
Puis elle s'avança vers la rambarde et y plaça un pied.
-Ambre, arrête, tu es folle! s'exclama Rachel, qui avait comprit ce qu'elle allait faire.
-Regarde mieux, Rachel, regarde ce qui arrive sur nous!
Rachel vit une boule, elle croyait que c'était le soleil, mais elle devenait de plus en plus grande et visible.
-Nom d'un dragon! s'exclama t-elle. Qu'est-ce que c'est?
-Une boule de feu, expliqua Ambre. Et elle vient droit sur nous.
Sirius et Remus s'étaient rapprochés d'elle, tout en scrutant le ciel.
-C'est un coup de Voldemort! s'exclama Remus. -Ses fidèles ont dû l'aider, elle est trop imposante, continua Sirius.
Ambre était prête à agir, Sirius et Remus voulurent la retenir mais il était trop tard, elle avait sautée dans le vide.
Des élèves avaient vu la scène, et hurlaient de terreur, en voyant se jeter un professeur, dans le vide; mais leurs cris se changèrent en émerveillement. En effet, Ambre avait déployé d'immenses ailes de feu, le spectacle était à la fois grandiose et terrifiant. Ambre fonça en direction de Harry et se plaça entre lui et la boule incandescence. Harry ne comprit, que trop tard ce qui se passait, Ambre l'avait dépassé et prenait de plein fouet la boule de feu. Des cris de panique venaient des gradins et tout le monde essayaient de fuir.
-Ambre, cria Harry.
Mais il était trop tard, elle prenait feu. Cependant la boule ne bougeait plus, comme arrêter! Tous les joueurs, sauf Harry et Drago, avaient atterrit sur le terrain pour regarder ce qui se passait. Les deux amis regardaient la scène ahurissante qui se déroulait devant eux. Les flammes, autour du corps de la jeune femme, semblait onduler, voir danser. La boule incandescente se fit de plus en plus petite, et Ambre refit son apparition. Harry aurait juré voir les cheveux de sa tante sous la forme de flamme. La boule qui était grosse de plusieurs mètres, devint aussi petite qu'une balle de souaffle.
Ambre la tenait entre ses mains, elle leva les bras, puis la lança de toute ses forces, en criant de rage, et l'a renvoya d'où elle venait. la sphère était repartit aussi vite qu'elle était apparue. Ambre s'approcha de Harry et se posa sur son balai, ses ailes s'évaporèrent, prit le bras de son neveu et le tendit en l'air. Harry referma sa main sur le vif d'or!
-Qu'est-ce que s'était ? lui demanda t-il, inquiet.
-Une boule de feu, très puissante, d'ailleurs! Harry, s'il te plait ramène moi à terre. Je suis fatiguée!
-Professeur McPeterson, vous allez bien ? demanda Drago, qui se précipita vers eux.
-Ne vous en faites pas Mr Malefoy, tout va bien, allons à terre, si vous le voulez bien.
Harry s'exécuta, suivit de près par Drago, qui montrait, ce qui ne lui ressemblait pas, de l'inquiétude sur son visage. Quelque chose n'allait pas, mais il n'osait prévenir Harry. Lorsqu'ils mirent pied à terre, Rogue arriva le premier vers eux, il semblait très inquiet, ce qui ne lui ressemblait pas du tout.
-AMBRE! CE QUE TU AS FAIT, EST DU SUICIDE ! lui cria t-il.
Ambre le regardait, elle fit quelques pas dans sa direction, et s'effondra dans ses bras. Sirius, Dumbledore et Remus arrivèrent.
-Comment va t-elle, demanda Dumbledore.
Ambre leur souriait, du sang s'échappait de sa bouche, puis elle s'évanouie. Remus fit apparaître un brancard et les autres professeurs firent place au passage de la blessée. Lorsqu'il arrivèrent, enfin, à l'infirmerie, Mme Pomfresh demanda au professeur McGonagall de faire sortir tout le monde. Rogue avait seulement eu le temps de la poser sur un lit, que Mme Pomfresh lui prodigua les premiers soins, mais une tâche sombre était apparue sur le débardeur d'Ambre. L'infirmière fit tout ce qu'elle pouvait, mais la blessure était trop importante. Sirius, Remus, Dumbledore, Rogue, Harry, Drago et McGonagall regardèrent l'air triste de Mme Pomfresh.
-Je suis désolé, elle est.. sanglota t-elle.
Harry s'était effondré par terre, en sanglot, Drago s'agenouilla à ses côtés, et le prit dans ses bras, Harry enfoui son visage humide dans le creux de son cou, se laissant bercer par ces paroles de réconforts. Sirius et Remus ne pouvait le croire, Rogue semblait effondré. Dumbledore et McGonagall se regardèrent.
-Je dois annoncer, commença t-il.
Lorsque soudain, Sirius qui avait voulu s'approcher du corps d'Ambre, trébucha en arrière. Le corps venait de s'enflammer, le feu était si intense, qu'ils ne pouvaient pas regarder ce qui se passait.
-Qu'est-ce que... commença Mme Pomfresh.
-Elle renaît, expliqua Dumbledore.
-Mais si elle renaît, elle sera un bébé, s'exclama Harry, qui se précipita pour voir. Tout comme pour Fumseck.
-Nous allons le voir tout de suite, déclara t-il.
Le feu devenait de moins en moins important, il disparut presqu'aussi vite, qu'il était apparu. Il ne restait que des cendres, de la taille d'un corps adulte. Harry espérait de tout son c?ur, revoir sa tante. Un corps sortit des cendres, Ambre n'avait pas changer; mais ses vêtements n'avaient pas supporter une telle chaleur, Mme Pomfresh la recouvrit d'un drap.
-Coucou, ça va? lança Ambre.
Sirius n'avait pas pu se retenir et s'était précipiter sur elle, pour la prendre dans ses bras.
-NE ME REFAIT PLUS JAMAIS CA! lui hurla t-il, dans les oreilles.
Harry se jeta, à son tour, dans ses bras.
-Tu m'as fait tellement peur, j'ai cru... sanglota t-il.
Mais il était trop tard, Harry pleurait tout les larmes de son corps.
-Maintenant, commença Mme Pomfresh. Laissez la se reposer, je vais l'examiner , et si tout va bien elle sortira bientôt.
Puis elle fit sortir tout le monde, sans exception. Harry retourna auprès de son équipe, accompagné par Drago.
-Comment va t-elle, demandèrent en c?ur Ron , Hermione.
-Elle va bien, ne vous en faites pas !
-Il s'en est fallu de peu ! répliqua Drago.
-Malefoy, commença Georges. Comment ça se fait que tu étais avec Harry?
Drago, qui les avaient suivi inconsciemment, ne savait plus quoi dire.
-Il a été légèrement blessé, j'ai décidé de l'emmener avec nous, répliqua Harry.
-Très légèrement, mais vous connaissez Potter, il s'inquiète pour un rien, même pour moi! ironisa Drago. Et de toute façon, je les aurais suivi, pour savoir comment allait le professeur McPeterson. Elle nous a sauvé la vie, répliqua Drago, voyant l'expression incrédule des autres. J'ai droit de m'inquiéter, moi aussi!
Harry le regarda en souriant.
-Il n'y a plus à s'inquiéter, elle va bien!
-Comment ça se fait qu'elle avait des ailes de feu? demanda en premier Ron.
-Tu n'as donc pas comprit, ironisa Drago. C'est un Animagus, elle sait se transformer en ph?nix! J'ai raison, Potter?
Harry acquiesça.
-Elle doit être très puissante, continua t-il. Je croyais que seul le directeur en était capable!
Tous le monde le regardait incrédule.
-Je ne savais pas que tu t'intéressait aux Animagus, ironisa Hermione.
-Granger, tu ne peux pas comprendre ce que tu ne connaît pas!
Puis il repartit en compagnie d'autres Serpentards.
Révélations et match de Quidditch.
Plusieurs jours étaient passées depuis la dernière attaque de Voldemort, Harry respirait enfin. Il en avait plus que marre de louper les cours, et les séances de rattrapages acharnées de Hermione étaient épuisantes, même Ron révisait studieusement. Harry ne savait plus quoi penser d'eux, Ron évitait soigneusement de se retrouver seul avec Hermione, alors qu'elle faisait tout pour ne pas être seule avec Harry; décidément les choses avaient changées sans même qu'il s'en aperçoive. Harry avait finalement fait comme si de rien n'était, mais avait décidé pour sa propre santé mentale qu'il devait trouver un moyen de les mettre ensemble, comme quoi jouer les marieuses l'amusait beaucoup. Mais Hermione semblait réticente, elle avait l'air plus perdue qu'autre chose; c'est pour cette raison qu'il décida de lui parler franchement, quitte à se fâcher avec elle, mais il devait savoir si elle aimait Ron ou lui, non pas qu'il ne l'aimait pas , mais c'était plus l'amour d'un frère pour sa s?ur. Aussi un jour, alors qu'ils étaient dans le parc, et qu'ils n'étaient que tout les deux, il finit par se lancer.
-Hermione, qu'est ce que tu ressent pour moi ? lui demanda t-il franchement, rougissant de son audace.
Hermione le regarda, puis son visage s'empourpra tout d'un coup.
-Je.je.bafouilla t-elle.
-Tu sais que je t'adore, Hermione, tu es ma meilleure amie, au même titre que Ron, et que je te considère comme ma s?ur ! lui dit-il, sans remords.
Son visage perdit aussitôt ses couleurs, les mots de Harry semblaient l'avoir profondément blesser.
-Ha.Harry.je ne sais pas si je dois, mais moi je .crois que je ne t'aime pas comme si tu étais mon frère, à vrai dire, depuis quelques temps je ne sais plus quoi penser!
-Hermione, nous sommes amis depuis cinq ans, si tu veux me parler ne te gène pas.
-Je ne sais pas ce que je ressent pour toi, avoua t-elle, rapidement. Je sais que je me sens bien avec toi, mais j'ai tout le temps peur pour toi, et cela me rend folle de m'inquiéter ainsi.
-Vous vous inquiétez pour moi, mais moi aussi , j'ai peur pour vous. Voldemort veut m'atteindre, et cela par tout les moyens, vous êtes en danger.
-Ne t'inquiète pas pour nous, nous serons nous défendre, au cas où tu ne l'aurais pas remarquer, mais Ron a fait d'incroyable progrès, je suis sûr qu'il te surprendrais.
-Hermione, j'ai reçu une partie de mes pouvoirs, lui avoua t-il. Le soir, ou je suis revenu avec Ambre, j'avais vu Voldemort, il voulait que je le rejoigne, mais ce qu'il m'a dit m'a surpris.
-Qu'est ce qu'il t'a dit ?
-Mes pouvoirs magiques peuvent presque l'égaler.
-Quoi ? Tu es si .
-Oui, je suis, alors ne t'inquiète pas autant pour moi ! Je voulais te demander quelque chose.
-Quoi ?
-Qu'est ce que tu ressent pour Ron ?
-.
-Alors ?
-.Je .
-C'est bien ce que je pensais ! Hermione, si vous vous tournez autour, il faudra bien qu'un jour l'un de vous fasse le premier pas ! Et tu sais que Ron est bien trop timide, et buté, pour le faire !
Harry se leva, et la laissa seule, Hermione, le visage écarlate, le regardait partir sans rien dire, trop surprise de ce qu'elle venait de comprendre. Elle aimait Ron et non pas Harry, ça lui fit un véritable choc. Harry a tout pour être un grand frère, se dit-elle intérieurement. Harry retournait tranquillement vers le château, près de l'entrée, sa tante lui faisait signe de le rejoindre. Tout se passa en un éclair, une douleur, plus atroce que jamais, le frappa au front, Harry s'agenouilla et porta ses mains à sa cicatrice, et hurla de douleur. Et tout à coup, il fut dans une autre pièce, Voldemort était devant lui. Sa cicatrice le brûlait tant qu'il finit par s'évanouir. Bien lui de lui, Ambre était sous le choc, son neveu s'était volatilisé sous ses yeux. Quand Harry se réveilla, il était toujours couché par terre, Voldemort était assis sur une chaise et attendait qu'il se réveille.
-Il était temps que tu te réveilles! Dit-il. Elle est vraiment étrange cette cicatrice... bon... il est temps de choisir de quel camp tu es!
-Je vous l'ai déjà dit! Je ne veux pas., puis il se ravisa. Je ne choisirai pas tant que je ne saurai pas la vérité sur Dumbledore! cria Harry, en se levant.
Il se rendit soudain compte d'où il était, dans l'ancienne demeure des Jedusor.
-Que me veux tu encore ?
-Que tu te rallie a moi!
-Je sais, tu te répètes !
-Oh ! Harry, tu as pris beaucoup d'assurance depuis quelques temps !
-Mais non ! Je commence juste à m'habituer à vous, ironisa t-il, sous la colère. Allez vous décider à me montrer cette vérité !?
-Tu sauras bien assez tôt la vérité, et sur bien plus de chose que tu crois!
Voldemort avança vers lui, ce qui eu pour cause lui donner la nausée, et une douleur insupportable au front. Alors qu'il pensait qu'il allait encore s'évanouir, le paysage de la pièce se troubla. Cependant, seul ce qui se trouvait autour d'eux se modifiaient. Une fumée les entoura, et lorsqu'elle se dissipa, ils se retrouvèrent dans une autre maison.
-Alors Harry sa te dit quelque chose?
-Non, pas le moindre du monde!
-Tu ne te rappelle pas ton dernier chez, celui où tu vivais avec tes parents !
-C'est impossible, la maison a été détruite!
-C'est pourtant bien elle, elle va nous servir.
-Pourquoi?
-Parce que la vérité se trouve ici!
-Quelle vérité? Demanda Harry, perplexe.
-Mais toute la vérité sur les intentions de Dumbledore, assura Voldemort. Pauvre petit Potter, tu vas avoir un choc en découvrant la vérité.
-Ne soyez si inquiet pour moi, répliqua Harry. Montrez la moi!! Cette vérité.
-Très bien, alors regarde!
Puis la maison sembla frémir, l'image devint flou. La maison, qui était détruite, se reconstruit petit à petit. Elle reprit son aspect d'origine. Harry voyait Voldemort attaquer ses parents. Mais la scène se passait comme un film qu'on rembobine. Les parents de Harry se mouvaient à travers la maison en faisant tout à l'envers. Harry commençait à avoir le tournis. C'était la première fois de sa vie, qu'il voyait ses parents, dans la vie de tout les jours. Lorsqu'enfin, l'image ralenti. Harry ne pouvait pas s'empêcher de pleurer, ses parents étaient avec Dumbledore et lui dans les bras de sa mère.
-Professeur Dumbledore, commença James. Je ne comprends pas ce que vous attendez de nous! Nous devons protéger Harry de Voldemort.
-Ecoutez moi, james. répliqua le directeur. Vous n'êtes pas en sécurité, ici! Vous êtes, vous aussi, un élu! Nous devons vous protéger, tout comme Harry.
-Ne vous en faites pas, professeur Dumbledore, répondit Lily. Harry est protéger par un sort puissant, de ma composition. De plus, il n'a plus tout ses pouvoirs!
-Comme ça? demanda Dumbledore.
-Nous les avons confiez à sa gardienne du secret, expliqua James.
-Très bien, mais vous devriez venir avec moi. Je ne veux pas être responsable de votre mort. Vous m'avez invité à venir alors que ce lieu est gardé par votre gardien.
-Nous le savons très bien, professeur, tout comme nous savons que Peter, c'est rallié à Voldemort, expliqua James. Nous savons très bien que nous allons mourir, mais c'est le prix à payer pour sauver notre enfant.
James posa un regard tendre sur l'enfant que portait Lily.
-Enfin, James, Lily, soyez raisonnable!
-vous devriez partir professeur, il arrive.
-Je ne partirais pas !
-Vous l'aurez voulu! répliqua James.
-Je ne peux pas vous laisser faire ça, c'est contre mon devoir de protection.
-Votre protection! Tout ce que vous voulez de nous, c'est de vous confier Harry car c'est un puissant sorcier! cria Lily.
-"Expulliodum Traverse", s'écria James, en levant sa baguette sur Dumbledore.
-Où l'as tu envoyé, Demanda Lily.
-Sur le chemin de Traverse!
Soudain ils entendirent du bruit au dehors.
-Monte! Cria James.
-James, j'ai peur! murmura Lily.
-Moi aussi, mais il le faut, Je t'aime.
Puis il embrassa Lily et Harry, et les envoya dans la chambre du petit.
-Je t'aime, lui lança t-elle, en montant les escaliers.
-Alohomora, s'écria une voix glaciale.
-Où est il? demanda le mage noir.
-Vous ne l'aurez pas! S'écria James, en levant sa baguette.
Mais Voldemort fut le plus rapide et lui envoya.
"Avada Kedavra".
Soudain la scène se figea et disparue, Harry se trouvait dans une maison en ruine. Harry pleurait, ce qu'il venait de voir l'avait mis dans un état second, il ne réagissait plus.
-Voila la vérité ,dit glacialement Voldemort. Tes parents savaient que Dumbledore voulait d'avoir avec lui, pour te manipuler.
-La vérité, murmura Harry.
-Oui, la vérité!
Mais Harry n'entendait pas cette vérité, il avait l'esprit en feu, en voyant la fin tragique de son père. Peu à peu, il reprenait ses esprits. Celui qui avait tué ses parents était là. A sa portée! Harry prit sa baguette, mais se retrouva dans sa chambre, dans la tour des Gryffondor. Ambre se précipita sur lui, pour le prendre dans ses bras.
-Ne me refait plus jamais ça ! lui hurla t-elle. J'étais folle d'inquiétude.
-Comment je suis revenu ?
-J'ai utilisé un sort avec un de tes vêtements.
-Qu'est ce qui s'est passé ?
-Voldemort m'a montré les derniers instants de la vie de mes parents, expliqua t-il, sans savoir pourquoi.
Ambre fit un pas en arrière, comme si elle ne voulait pas entendre ce qu'il avait dit.
-Ha...Harry balbuta t-elle.
Harry regarda sa tante, elle tremblait.
-Harry, tu as vu la scène de leur mort! dit-elle, sans expression.
-Oui, répondit-il.
Elle le prit dans ses bras, et commença à pleurer.
-Tu ne sais pas comment, ...
-Harry, j'étais parti. C'est Remus qui m'a expliqué ce qui c'était passé.
-Ambre, excuse moi! Je n'aurais...
-Ne dit pas ça, coupa t-elle. Tu as tout les droits. Voldemort essaye de t'embrouiller l'esprit.
-Je ne sais! La scène que j'ai vu montrait Dumbledore.
-Le professeur Dumbledore? s'interrogea Ambre.
-Oui, il discutait avec mes parents avant que Voldemort n'arrive.
-Comment savait-il où ils étaient?
-Apparemment, c'est mes parents qui l'ont appelés.
-Raconte moi ce que tu as vu!
Harry lui expliqua tout la scène, le visage de sa tante exprimait son incrédulité.
-Il voulait donc t'avoir! Je comprend maintenant.
-Que comprends tu?
-Dumbledore n'est pas vraiment ce qu'on pourrait appeler quelqu'un de clair. Je vais devoir m'expliquer avec lui.
-Je veux être là! s'écria Harry.
-Harry, il faut te protéger! Aussi bien de Voldemort, que de Dumbledore. Tant que nous ne savons pas tout la vérité mieux vaut se méfier.
-Ca, je sais déjà!
-Harry, pour ne pas éveiller les soupçons, il va falloir garder un comportement équivalent avec Dumbledore.
-Mais, Ambre...
-Ne discute pas! Il faut parfois savoir jouer la comédie. De mon coté, je vais me renseigner. J'ai des amis qui seront découvrirent ce qui se passe.
-Sirius et Remus?
-Surtout pas eux, je ne veux pas les mettre en danger. Au cours de mon exil, j'ai beaucoup voyagé; et j'ai rencontré des personnes, qui sont très puissants. Je pourrais leur demander de l'aide.
-Tu es sûr! demanda Harry.
-Oui! Il faut garder cela pour nous, c'est notre secret.
Des pas se firent entendre, Hermione ouvra la porte.
-Harry, tu es là! Dieu merci! Tu nous as fait une de ses peurs, à Ron et moi. Tu t'ai volatilisé si brusquement, Ambre était dans tout ses états !
-Je vais bien, Hermione. Ne t'en...
Mais Harry eut le souffle coupé, Hermione s'était jeté dans ses bras en pleurant.
-J'étais si inquiète! sanglota t-elle.
Ambre les regardait d'un air tendre.
-Bon et bien, je vais vous laisser! déclara t-elle.
Mais Hermione s'était repris et avait lâchée Harry.
-Professeur McPeterson, que s'est-il passé?
-Je t'ai déjà dit de m'appeler Ambre, et Harry a fait; comment dire, un voyage dans le temps.
Hermione les regarda tour à tour.
-Harry, j'ai oublié de te prévenir qu'il va y avoir un match d'entraînement, demain.
-Quoi? Comment ça, un match d'entraînement?
-Et bien, pour vous entraîner un peu, le professeur Dumbledore a prévu ça, vous jouerez contre vos suppléants.
-Mais, pourquoi?
-Le professeur Dumbledore a dit que ça abaissera les tensions de chacun.
-Hermione, Ron et toi, vous ne m'aviez pas dit qu'il ne devait pas y avoir de suppléants, à part Cho.
-On a réussi à convaincre Mme Bibine qu'il en fallait, et d'ailleurs Ron est le gardien suppléant !
-C'est génial !
-Harry, Hermione, je ne voudrais pas vous déranger, mais en parlant de Ron, il faudrait peut être le retrouver pour le rassurer, s'exclama Ambre. Il doit être très inquiet, d'ailleurs, je l'ai laissé avec Remus et Sirius, ils doivent encore te chercher !
-Descendons, on les retrouvera sûrement en route, déclara Harry.
Ils ne mirent pas beaucoup de temps à tous se retrouver. Sirius était très inquiet, et ne savait plus s'il devait prendre dans ses bras Harry, ou le punir. Ron, quand à lui s'était jeté dans ses bras, et faisait semblant de l'étranglait, pour lui avoir fait une telle peur; Remus regardait la scène amusé, et rassuré.
-Que s'est-il passé? lui demanda vivement Sirius.
-Nous t'expliquerons plus tard, assura Ambre.
-Quand ?
-Ce soir après le souper, dans un endroit sûr.
-Ambre, j'aurais besoin que le professeur Rogue soit présent, ainsi que Drago ! demanda Harry.
-Pour quelle raison ? demanda en c?ur, Sirius et Ron.
-Drago est mon ami, et doit savoir, et pour ce qui est du professeur Rogue, je pense que lui aussi doit être au courant !
-C'est toi qui décide ! conclua Hermione.
Le soir venu, le repas était en pleine effervescence pour le match d'entraînement. Ron, Hermione et Harry s'éclipsèrent discrètement, suivi quelques minutes plus tard par les professeurs et Drago. Ils se retrouvèrent tous dans un petit salon, où tous s'installèrent dans les différents fauteuils. Harry saisit sa baguette et créa une bulle d'insonorité, qui d'ailleurs était en plus d'être grande, fort résistante.
-Je savais bien que tu avais changé, déclara Drago quelque peu surprit par la puissance du sort.
-Je comprend mieux pourquoi Voldemort souhaite votre mort, commenta Rogue.
Harry leur raconta tout ce qu s'était passé ; Sirius, Remus et Severus semblaient encore plus bouleversés que Ambre, au récit de la mort de ses parents. Hermione et Ambre étaient en larmes, et Ron et Drago semblaient perdus dans leurs pensées.
-Harry ça va ? s'inquiéta Drago.
-Oui, mieux que tu ne le pense !
-Je ne sais pas comment j'aurais réagit, si j'avais été à ta place !
-Il faut mieux, Hermione, Ron et toi, que vous évitiez de faire ce genre de rencontre !
-On fera notre possible pour qu'il en soit ainsi ! ironisa Ron.
-Nous ne sommes pas du genre à discuter avec ce genre de personne, par pur plaisir, surenchérit Hermione.
Tandis que Harry observait les regards de défi de ses amis, il ne put s'empêcher de rigoler.
-J'oubliais que c'était moi le casse-cou de l'équipe !
-J'espère que vous n'allez pas rééditer cette aventure tout les jours, commenta Rogue. Je tiens à vous rappeler que vous avez vos B.U.S.E à passer à la fin de l'année !
Harry le regarda de travers, car sa voix était plein d'inquiétude.
-Je.Je n'aurais jamais cru que vous vous inquièterez pour moi, professeur Rogue.
-Et je ne tiens pas à ce que cela devienne une habitude, Mr Potter !
Harry lui sourit, il venait de faire la paix avec son professeur, depuis qu'il était au courant de ce que Harry endurait, il prit sur lui de se conduire normalement avec lui. Mais Severus semblait être plus devenu un ami, ce qui plaisait énormément à Ambre, Sirius et Remus. Bien qu'il y ait toujours quelques difficultés de discussion entre Rogue et Black. Alors qu'ils étaient sur le point de partir, et que Harry faisait disparaître la bulle, Ron fit son plus beau sourire à son ami, qui d 'ailleurs le regarda de travers.
-Harry, tu es au courant pour demain ?
-Le match d'entraînement ? Oui, je suis au courant ! Et d'ailleurs je te félicite pour ta place de gardien.
-Malefoy, tu ne marqueras pas de but ! s'exclama joyeusement Ron.
-Ca c'est ce que tu crois, Weasley ! Je me suis entraîné, et je te battrais, puisque je fais partie de l'équipe de Harry, c'est toi mon adversaire principal !
Ron lui sourit, ses paroles lui montrait à quel point Drago lui portait de l'estime.
-Vous parlez du match de Quiddirch, interrogea Remus, qui avait entendu la conversation.
-Oui, Harry va y participer puisque c'est un titulaire, déclara Hermione.
-Mais, Ambre, commença Sirius. Ce n'est pas raisonnable.
Ron, Harry, Hermione et Drago les regardèrent, ils n'osaient rien dire car la tension montait.
-Et pourquoi ne jouerait il pas?
-Ambre, c'est dangereux! Voldemort pourrait s'en prendre à lui.
-C'est ce qu'il vient de faire, dit une petite voix. Je dois jouer, ce n'est pas Voldemort qui va m'empêcher de vivre.
Sirius comprit, et d'un air résigné, l'accompagna vers la grande salle. Où tous se séparèrent pour aller dans leur dortoir et chambres respectives. Le lendemain, dans les vestiaires, la tension montait.
-Que fais-tu là? demanda Harry.
-Je fais partie de ton équipe, celui que je devais remplacer, est tombé malade et il ne veut pas jouer.
-Tant mieux, je vais pouvoir jouer avec toi! Mais vous avez un autre remplaçant ?
-Oui et non, c'est un joueur de Salem qui s'est proposé pour le poste, tu le connais, c'est le cousin de Malefoy.
-Quelle chance! s'exclama ironiquement Drago. Trois weasley dans une même équipe, ça.
-Arrête ça tout de suite, Drago, s'écrièrent les jumeaux.
-Nous sommes dans la même équipe, ne l'oublie pas! déclara Ron.
-Tu es bien mal placé, Drago! commença Harry. Ton père n'est plus là! Il va falloir te faire une raison, cette année nous devons jouer ensemble. Alors, essaye d'avoir l'esprit d'équipe!
Drago avait joué son rôle d'ennemi à merveille, tout comme Ron et Harry.
-Tout le monde est prêt, demanda Harry, d'un ton sur de lui. Alors, en route!
Le ciel bleu était propice à un match agréable, et une petite brise soufflait par instant. Harry sentait l'excitation, qu'un match de Quidditch, pouvait lui faire ressentir. Il était au mieux de sa forme.
Leur entrée sur le terrain déclencha un tonnerre d'applaudissement, car bien que cela soit un match d'entraînement. Il y avait autant de monde que pour un vrai match, tout comme cela s'était passé pour la sélection du gardien.
-Voici l'équipe des titulaires! s'écria Lee Jordan qui assurait le commentaire du match, comme à l'accoutumé. Potter, Weasley, Malefoy, Montague, Stebbins, Weasley et Weasley. Cette équipe regroupe les meilleurs éléments de notre école.
Puis il annonça les noms de joueurs adversaires, tout le monde se faisait face. Mme Bibine avança jusqu'à eux , en traitant la malle qui contenait les balles.
-Bonjour tout le monde. Cette phrase fut suivie d'un tonnerre d'applaudissements. Je suis Lee Jordan et comme chaque année, c'est moi qui vous commenterait ce match de Quidditch, qui malgré qu'il ne soit qu'un entraînement risque d'être inoubliable. Comme je vous l'ai dit ce match se disputera entre l'équipe officielle de notre chère école qui se compose de Harry Potter, les jumeaux Weasley, leur frère Ron, Tom Stebbins et Juliette Montague et Drago Malefoy. Et leur suppléants Cho Chang, Colin Crivet, Neville Londubat, Seamus Finnigan, Ginny Weasley, Malcom Baddock et Hedgard Malefoy, un élève de salem. -Bon, commença Harry se tournant vers son équipe. Ce n'est pas parce que ce sont nos suppléants que nous devons pas leur mettre la pâtée du siècle, ironisa-t-il. Alors on fait comme d'habitude.
Tout le monde hochât la tête en signe d'accord. En tournant la tête vers les gradins, Harry aperçu tous les professeurs dont Sirius qui avait l'air inquiet.
-Ca y est le match va pouvoir commencer, S'écria Lee.
Madame Bibine s'approcha du milieu du terrain et siffla. Tous les joueurs se mirent sur leur ballets et décollèrent. Au coup de sifflet les ballent furent lâchées
-Et voici Drago qui s'empare du Souafle, et qui à ma grande surprise, s'avère être très rapide malgré sa petite taille et ses petits bras...
-Arrêtez tout de suite Mr Jordan, le coupa MacGonagall.
-Bien professeur. Ho mais que vois je, il passe la balle à Stebbins qui la repasse à Montague ..mais...nooon, il se l'a fait reprendre par la petite Weasley, qui se defend pas mal, ce sont tous de très bons joueurs dans la famille. Elle fonce droit vers les buts adverses, elle passe le Souafle à Londubat et...GOAAAAALL!!! C'est un but 10 points pour l'équipe des suppléants
-Le Souaffle est remis en jeu et est directement intercepté par Montague qui le repasse à Stebbins. Ils foncent vers les buts ..et c'est ....GOOOOAAAL égalisation des deux équipes.
Harry était très exciter par le match et n'essayait pas de trouver le vif d'or. Mais après une heure d'acharnement continue, les titulaires menaient par 120 à 110. C'est alors qu'Harry aperçu le vif d'or et se fit suivre aussitôt par Cho.
-AAAH Voici les deux attrapeurs qui se lancent à la poursuite du vif d'or. Potter a une petite longueur d'avance et..
Alors que le match battait son plein, Ambre se leva de son siège, elle regardait en direction de Harry.
-Que se passe t-il, lui demanda Sirius.
-Quelque chose arrive! Réponda t-elle.
-Quoi? s'interrogea Remus.
Ambre, Sirius, Remus et Rachel regardaient le ciel, seule Ambre voyait ce qui venait vers eux. Elle enleva sa robe de sorcière, pour dévoiler un jeans et un débardeur. -Que fais-tu? lui demanda t-il.
-Faire un tour!
-Et tu as besoin d'enlever ta robe pour ça ! s'exclama Severus.
-Je suis plus libre dans mes mouvements.
Puis elle s'avança vers la rambarde et y plaça un pied.
-Ambre, arrête, tu es folle! s'exclama Rachel, qui avait comprit ce qu'elle allait faire.
-Regarde mieux, Rachel, regarde ce qui arrive sur nous!
Rachel vit une boule, elle croyait que c'était le soleil, mais elle devenait de plus en plus grande et visible.
-Nom d'un dragon! s'exclama t-elle. Qu'est-ce que c'est?
-Une boule de feu, expliqua Ambre. Et elle vient droit sur nous.
Sirius et Remus s'étaient rapprochés d'elle, tout en scrutant le ciel.
-C'est un coup de Voldemort! s'exclama Remus. -Ses fidèles ont dû l'aider, elle est trop imposante, continua Sirius.
Ambre était prête à agir, Sirius et Remus voulurent la retenir mais il était trop tard, elle avait sautée dans le vide.
Des élèves avaient vu la scène, et hurlaient de terreur, en voyant se jeter un professeur, dans le vide; mais leurs cris se changèrent en émerveillement. En effet, Ambre avait déployé d'immenses ailes de feu, le spectacle était à la fois grandiose et terrifiant. Ambre fonça en direction de Harry et se plaça entre lui et la boule incandescence. Harry ne comprit, que trop tard ce qui se passait, Ambre l'avait dépassé et prenait de plein fouet la boule de feu. Des cris de panique venaient des gradins et tout le monde essayaient de fuir.
-Ambre, cria Harry.
Mais il était trop tard, elle prenait feu. Cependant la boule ne bougeait plus, comme arrêter! Tous les joueurs, sauf Harry et Drago, avaient atterrit sur le terrain pour regarder ce qui se passait. Les deux amis regardaient la scène ahurissante qui se déroulait devant eux. Les flammes, autour du corps de la jeune femme, semblait onduler, voir danser. La boule incandescente se fit de plus en plus petite, et Ambre refit son apparition. Harry aurait juré voir les cheveux de sa tante sous la forme de flamme. La boule qui était grosse de plusieurs mètres, devint aussi petite qu'une balle de souaffle.
Ambre la tenait entre ses mains, elle leva les bras, puis la lança de toute ses forces, en criant de rage, et l'a renvoya d'où elle venait. la sphère était repartit aussi vite qu'elle était apparue. Ambre s'approcha de Harry et se posa sur son balai, ses ailes s'évaporèrent, prit le bras de son neveu et le tendit en l'air. Harry referma sa main sur le vif d'or!
-Qu'est-ce que s'était ? lui demanda t-il, inquiet.
-Une boule de feu, très puissante, d'ailleurs! Harry, s'il te plait ramène moi à terre. Je suis fatiguée!
-Professeur McPeterson, vous allez bien ? demanda Drago, qui se précipita vers eux.
-Ne vous en faites pas Mr Malefoy, tout va bien, allons à terre, si vous le voulez bien.
Harry s'exécuta, suivit de près par Drago, qui montrait, ce qui ne lui ressemblait pas, de l'inquiétude sur son visage. Quelque chose n'allait pas, mais il n'osait prévenir Harry. Lorsqu'ils mirent pied à terre, Rogue arriva le premier vers eux, il semblait très inquiet, ce qui ne lui ressemblait pas du tout.
-AMBRE! CE QUE TU AS FAIT, EST DU SUICIDE ! lui cria t-il.
Ambre le regardait, elle fit quelques pas dans sa direction, et s'effondra dans ses bras. Sirius, Dumbledore et Remus arrivèrent.
-Comment va t-elle, demanda Dumbledore.
Ambre leur souriait, du sang s'échappait de sa bouche, puis elle s'évanouie. Remus fit apparaître un brancard et les autres professeurs firent place au passage de la blessée. Lorsqu'il arrivèrent, enfin, à l'infirmerie, Mme Pomfresh demanda au professeur McGonagall de faire sortir tout le monde. Rogue avait seulement eu le temps de la poser sur un lit, que Mme Pomfresh lui prodigua les premiers soins, mais une tâche sombre était apparue sur le débardeur d'Ambre. L'infirmière fit tout ce qu'elle pouvait, mais la blessure était trop importante. Sirius, Remus, Dumbledore, Rogue, Harry, Drago et McGonagall regardèrent l'air triste de Mme Pomfresh.
-Je suis désolé, elle est.. sanglota t-elle.
Harry s'était effondré par terre, en sanglot, Drago s'agenouilla à ses côtés, et le prit dans ses bras, Harry enfoui son visage humide dans le creux de son cou, se laissant bercer par ces paroles de réconforts. Sirius et Remus ne pouvait le croire, Rogue semblait effondré. Dumbledore et McGonagall se regardèrent.
-Je dois annoncer, commença t-il.
Lorsque soudain, Sirius qui avait voulu s'approcher du corps d'Ambre, trébucha en arrière. Le corps venait de s'enflammer, le feu était si intense, qu'ils ne pouvaient pas regarder ce qui se passait.
-Qu'est-ce que... commença Mme Pomfresh.
-Elle renaît, expliqua Dumbledore.
-Mais si elle renaît, elle sera un bébé, s'exclama Harry, qui se précipita pour voir. Tout comme pour Fumseck.
-Nous allons le voir tout de suite, déclara t-il.
Le feu devenait de moins en moins important, il disparut presqu'aussi vite, qu'il était apparu. Il ne restait que des cendres, de la taille d'un corps adulte. Harry espérait de tout son c?ur, revoir sa tante. Un corps sortit des cendres, Ambre n'avait pas changer; mais ses vêtements n'avaient pas supporter une telle chaleur, Mme Pomfresh la recouvrit d'un drap.
-Coucou, ça va? lança Ambre.
Sirius n'avait pas pu se retenir et s'était précipiter sur elle, pour la prendre dans ses bras.
-NE ME REFAIT PLUS JAMAIS CA! lui hurla t-il, dans les oreilles.
Harry se jeta, à son tour, dans ses bras.
-Tu m'as fait tellement peur, j'ai cru... sanglota t-il.
Mais il était trop tard, Harry pleurait tout les larmes de son corps.
-Maintenant, commença Mme Pomfresh. Laissez la se reposer, je vais l'examiner , et si tout va bien elle sortira bientôt.
Puis elle fit sortir tout le monde, sans exception. Harry retourna auprès de son équipe, accompagné par Drago.
-Comment va t-elle, demandèrent en c?ur Ron , Hermione.
-Elle va bien, ne vous en faites pas !
-Il s'en est fallu de peu ! répliqua Drago.
-Malefoy, commença Georges. Comment ça se fait que tu étais avec Harry?
Drago, qui les avaient suivi inconsciemment, ne savait plus quoi dire.
-Il a été légèrement blessé, j'ai décidé de l'emmener avec nous, répliqua Harry.
-Très légèrement, mais vous connaissez Potter, il s'inquiète pour un rien, même pour moi! ironisa Drago. Et de toute façon, je les aurais suivi, pour savoir comment allait le professeur McPeterson. Elle nous a sauvé la vie, répliqua Drago, voyant l'expression incrédule des autres. J'ai droit de m'inquiéter, moi aussi!
Harry le regarda en souriant.
-Il n'y a plus à s'inquiéter, elle va bien!
-Comment ça se fait qu'elle avait des ailes de feu? demanda en premier Ron.
-Tu n'as donc pas comprit, ironisa Drago. C'est un Animagus, elle sait se transformer en ph?nix! J'ai raison, Potter?
Harry acquiesça.
-Elle doit être très puissante, continua t-il. Je croyais que seul le directeur en était capable!
Tous le monde le regardait incrédule.
-Je ne savais pas que tu t'intéressait aux Animagus, ironisa Hermione.
-Granger, tu ne peux pas comprendre ce que tu ne connaît pas!
Puis il repartit en compagnie d'autres Serpentards.
