Chapitre 1: Rainy days

It's just those rainy days
Spend a lifetime tryin to wash away
Until the sun come out and shines again
Smile for me, smile for me
Mary J Blige

Je m'en rappelle tellement clairement, la journée où ma vie a basculée. Ce n'était pas le genre de journée où on s'attendait à ce qu'un événement tragique arrive, je me rappelle du soleil qui rayonnait et avoir couru à l'extérieur sous la supervision de mes parents. Mes frères n'étaient pas là, ils étaient tous au Chemin de Traverse, où les enfants plus vieux achetaient leur matériel d'école. Je n'étais pas allée parce que j'avait été malade récemment.

C'est arrivé tellement vite et c'était presque comme si mes parents s'en attendaient. Ma mère m'a dit d'aller à l'intérieur, de me réfugier dans ma cachette préférée et de rester là jusqu'à ce qu'elle vienne me chercher. J'ai fait comme elle m'a dit: j'ai monté les escaliers en courant jusqu'à ma chambre et je me suis cachée en dessous de mon lit. La température était déjà élevée et je pouvais difficilement endurer la chaleur en dessous de mon lit, entre les poupées oubliées et les toiles d'araignées. Je ne me rappelle plus combien de temps j'ai resté en dessous du lit. Mon esprit est sorti de mon corps et j'ai été dans un endroit que seulement les enfants peuvent imaginer, où le monde était parfait et tout le monde heureux. Il y a eu des pas lourds que je ne reconnaissais pas qui venaient de l'escalier. J'ai entendu une voix grave qui demandait s'il y avait des survivants, je n'ai pas répondu.

La porte de ma chambre, déjà branlante, fut ouverte à la volée et un homme entra. Je me risquai à regarder et je vis un grand homme obèse aux cheveux gras. Je vis ses bottes boueuses salir mon tapis rose mais la cicatrice en forme de demi lune sur son bras attira davantage mon attention. J'essayai de contrôler ma respiration et de limiter mes mouvements jusqu'à ce que l'homme quitte ma chambre.

Quelques temps après, j'entendis des voix paniquées insister que j'étais ici. J'écoutai avec attention: je reconnaissais ces voix. C'étaient celles de mes frères et ils me cherchaient. Je les regardai du haut de l'escalier et je vis des larmes couler le long des joues de Bill. Je boîtai jusqu'au bas des escaliers et tirai sur sa robe, il me regarda et un étrange son s'échappa de sa gorge. Il me prit dans ses bras et murmura dans mes cheveux.

Aussi clairement que je me rappelle de ca, tout après n'est qu'un vague souvenir. Touts mes grand frères, que j'admiraient tant, pleuraient et s'étreignaient entre eux. Une femme avec un beau sourire vint vers moi et essaya de m'expliquer que mes parents étaient partis. Des personnes en uniforme nous sortirent de la maison et revirèrent tout à l'envers, cherchant des indices. Et elle arriva.

Une femme avec une expression sombre marchait vers notre maison. Elle portait une robe onéreuse et des lunettes de soleil. Elle enleva ses verres fumés et regarda autour. Lorsqu'elle m'apercut, près de Charlie, elle me regarda avec attention et se dirigea vers nous. Lorsqu'elle fut plus proche, je fut surprise par ce que je vis, elle était une des personnes les plus belles que j'avais jamais vu. Elle avait des cheveux soyeux roux foncés qui tombaient jusqu'à sa taille, mais la vraie beauté résidait dans son visage. Elle avait la peau extrêmement pâle et un teint parfait, des lèvres rosées et les yeux d'un bleu ensorcelant Elle lanca un regard en direction de mon frère et moi. Lorsqu'elle vous regardait, elle avait le don de vous faire sentir inférieur, je n'aimais pas ca. Lorsqu'elle parla, sa voix était aussi douce et gracieuse que je l'avais imaginée. 'Je suis Velena Evansole, la soeur de votre mère' dit-elle. Elle demanda si elle pouvait parler seule à Charlie et ils s'éloignèrent. Quelques minutes passèrent et ils revinrent. Charlie se pencha pour m'étreindre et il m'expliqua avec douceur que je vivrais avec elle maintenant. Il demanda à Velena si on pouvait attendre pour que mes autres frères me disent au revoir. Elle répliqua qu'on n'avait pas le temps.

Je lui demandai si je pouvais prendre quelques choses dans ma chambre et elle me dit que j'en n'avais plus besoin. Elle fouilla dans son sac à main et en sortit un pendentif en or. Elle placa ma main et la sienne dessus et je senti une vive secousse autour de mon nombril. Lorsque je rouvris les yeux, je m'aperçus qu'on était dans une pièce élégante, toute blanche. Elle me regarda avec de la sympathie: 'Virginia, nous allons devoir faire quelque chose à propos de ton apparence. On arrangera ca demain.'

J'évitai ses yeux lorsque je lui parlai: 'En fait, c'est Ginny.'

Ses yeux se rapetissèrent; elle n'aimait pas être corrigée. 'Je refuse de t'appeller Ginny. C'est un surnom enfantin et stupide et il ne te fait pas bien. Ton nom à la naissance était Virginia et ce sera le prénom que tu utilisera dorénavant.' Je ne la corrigeai pas.

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Les semaines passèrent et j'appris plusieurs nouvelles choses avec Velena. Par exemple, j'appris que je n'était plus une Weasley mais bien une Evansole. J'appris que ma mère avait marié quelqu'un d'inférieur à elle et que je devrais avoir honte de mon père. Si quelqu'un me demandait, je devais dire que je n'avais pas de père et que je ne souhaitais pas en avoir.

La vie était stricte mais je me faisais dire que c'était pour mon propre bien et que je la remercierait pour tout ca plus tard. Pendant que j'essayais de perfectionner mon anglais, Velena me fit apprendre le latin, le francais, l'espagnol et l'allemand. Si j'avais de la misère avec mes lecons, elle m'en donnait encore plus. Velena disait que je devrais être reconnaissante que je ne deviendrais pas une folle non éduquée, comme lorsque j'était au Terrier.

La plupart de ses leçons étaient des choses qu'on n'apprennaient pas à l'école, des choses qui nous obtiendraient tout ce qu'on veut dans la vie. Velena croyait que ce qui était le plus important, c'était la beauté. Elle me montra que si tu étais belle, tu pouvais avoir tout ce que tu voulais. Elle m'expliqua qu'elle avait obtenu sa fortune par sa beauté et aussi un peu de son intelligence. Être belle n'était pas assez, il fallait aussi savoir comment l'utiliser et être assez forte pour utiliser les autres pour avoir ce qu'on désirait.

Je me rappelle d'une leçon en particulier. 'Les hommes', expliqua-t-elle, 'les hommes sont la façon la plus facile d'obtenir ce que tu veux. Lorsque tu grandira et tu te développera, tu comprendra qu'avec ton apparence physique tu peux avoir n'importe quoi en claquant des doigts. Contrôle les hommes, mais ne les laisse pas te contrôler. Si tu a besoin d'un homme pour satisfaire ta solitude, sent toi libre, mais ne passe jamais la nuit avec lui. N'aie pas de relations sérieuses, ne te marie pas et ne t'emprisonne pas.'

'Ne pas me marier?' demandai-je. 'Mais si je tombe en amour?'

'L'amour.' elle cracha le mot comme si ca lui faisait mal de le prononcer. 'L'amour ne te donnera rien. L'amour est aveugle et te ruinera. Ceux qui sont en amour font des choses stupides et font des choix qu'ils regretteront plus tard. L'amour est une maladie émotionnelle et ceux qui disent que ca dure pour toujours sont sots.'

Je ne me posais pas de questions sur ses manières et je ne lui désobéissais jamais. Velena était hypnotisante, ses cheveux étaient de feu et ses yeux d'eau; le mélange de ses traits étaient tout simplement la perfection. Par contre, en dessous de son apparence si parfaite était une personne cruelle et sans merci que rien n'empêcherait d'avoir sa revenge sur ceux qui lui avaient fait du mal. Je l'ai souvent vue ruiner des personnes et rire lorsqu'elle avait finie.

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N/A: Alors, vous aimez ca? Si vous aimez pas ca, dite moi le dans les reviews et j'arrêterai. Sinon, ben je continuerai et comme l'école est finie, les updates devraient aller assez vite.