O-Hana
Note de l'auteur : Hello ! Me voici avec le début de ma première fic sérieuse de Harry Potter. Bon, j'espère que je n'ai pas fait trop de fautes et que mon texte n'est pas trop minable.eh bien, bonne lecture ! (Le texte a été corrigé)
Disclaimer : Rien n'est à moi à part l'intrigue pas très intrigante. Tout appartient à J.K.Rowling.
1 Le retour
Ce soir là, Harry Potter ne parvenait pas à s'endormir. Il venait d'avoir 15 ans et, cette fois encore, les Dursley avaient complètement oublié son anniversaire. Il attendait avec espoir, assis à la fenêtre, un battement d'aile dans la nuit ; signe que ses amis ne l'avaient pas oublié, eux.
Soudain, un long hululement perça le silence qui s'était installé sur Privet Drive. Harry frissonna. Si ce hibou avait réveillé l' oncle Vernon et la tante Pétunia, il était bon pour une privation de repas d'une semaine au moins ! L'oiseau qui avait crié ainsi n'était autre que Coq, le hibou de Ronald Weasley, son meilleur ami. Le minuscule animal, qui déployait un extraordinaire enthousiasme à distribuer le courrier, transportait un paquet beaucoup trop gros pour lui et une lettre de la main de Ron. Harry débarrassa l'oiseau de sa charge et l'emporta dans la cage d'Hedwige, sa chouette. Puis, il lut la lettre de Ron : « Cher Harry, Joyeux anniversaire ! J'espère que tu passes de bonnes vacances. Enfin. aussi bonnes que possible et que tes moldus ne sont pas trop sévères avec toi. On se reverra sur la voie 9 ¾ le premier septembre. Bon courage
Ron »
Harry eut un rire amer. Une semaine plus tôt il avait provoqué son cousin Dudley ce qui lui avait valu des travaux forcés pendant toute une journée. On ne pouvait pas dire qu'il passait de bonnes vacances. Harry décida de s'intéresser au paquet. Sous le papier cadeau, il découvrit une dizaine de stylos de couleurs différentes et un autre mot. « Ce sont des effacés, des stylos à encre invisible. Pour pouvoir lire ce que tu as écrit, il te suffit de dire : je vois. Pour que l'écriture s'efface à nouveau, tu dois dire : effacé. »
Harry reporta son attention sur la boîte de stylos, puis il sourit : il savait ce que Ron avait en tête. Drago Malefoy, leur ennemi de Poudlard, était la cible préférée de son ami et il ne faisait aucun doute que ces stylos leur seraient très utiles.
Tout à coup, Harry entendit des coups de bec frappés à sa fenêtre et aperçut un splendide hibou petit duc qui, après avoir frappé, attendait patiemment qu'on vienne lui ouvrir. Harry, surpris que cet oiseau ne porte pas le seau de Poudlard, alla ouvrir. Le petit hibou entra, se posa sur la table de chevet et tendit une patte à laquelle étaient accrochés une lettre et un paquet.. Harry détacha lettre et paquet de la patte du hibou qui repartit aussitôt et lut la lettre. Il reconnu l'écriture propre et soignée d'Hermione Granger. « Cher Harry, avant tout, joyeux anniversaire ! Tu as vu, j'ai un hibou moi aussi. Il est joli n'est-ce pas ? Je l'ai appelé Jack. Oh Harry, tu ne vas pas me croire : le professeur Mc Gonagall m'a proposé de devenir préfète ! Comme tu peux le deviner, j'ai accepté immédiatement. J'ai hâte de te revoir à la rentrée. Amicalement
Hermione »
Harry ouvrit le paquet et un livre tomba sur ses genoux ainsi qu'un autre mot d'Hermione. Sur la couverture était écrit en lettres d'or : Comment devenir un animagus. - Houlala, Hermione ! murmura Harry
Il jugea bon de lire le message d'Hermione. « J'ai pensé que ça te ferait plaisir de savoir comment ton père a réussi à devenir animagus. Mais ne t'avise pas d'essayer, c'est bien trop compliqué et en plus c'est interdit. Je le sais, j'ai regardé ! »
Harry ouvrit le livre gros comme un dictionnaire et regarda le sommaire. Il constata qu'il y avait un mode d'emploi propre à chaque animal. Il trouva la page de la transformation en cerf et remarqua que c'était affreusement compliqué. Il y avait des potions et des sortilèges d'une complexité inqualifiable. Harry eut la bonne idée de lire d'abord l'introduction du livre qui disait qu'on ne pouvait pas choisir l'animal dont on allait prendre la forme. Harry comprenait pourquoi son père avait mis trois ans à y parvenir : Dès qu'on faisait une erreur, il fallait fabriquer les potions à nouveau et chaque préparation devait prendre un mois environ.
Harry ferma le livre et cacha ses cadeaux sous la lame de plancher branlante que masquait son lit. Un cri perçant retentit brusquement à ses oreilles. C'était Coq que Harry avait complètement oublié dans la cage d'Hedwige. Il ouvrit la cage et le minuscule hibou s'envola aussitôt tandis qu'un autre, plus gros et portant la lettre de Poudlard, s'engouffrait dans la chambre. Harry prit la lettre de Poudlard et l'oiseau s'en alla. Le jeune sorcier lut : « Cher M.Potter, veuillez prendre note que la rentrée s'effectuera le 1er septembre. Le Poudlard Express partira du quai 9 ¾ de la gare King's Cross à 11 heures précises. Monsieur Dubois ayant terminé ses études, le poste de capitaine de l'équipe de Quidditch de Griffondor est désormais vacant. En raison de vos talents au Quidditch, je vous propose cette responsabilité. J'attends votre réponse au plus vite en espérant qu'elle sera positive. Dans ce cas je vous prierais de trouver rapidement un nouveau gardien.
Veuillez croire, cher M.Potter, en l'expression de mes sentiments distingués.
Minerva McGonagall
Directrice-adjointe »
Harry n'en croyait pas ses yeux. Il allait être le capitaine de l'équipe de Quidditch de Griffondor. Il lui fallut quelques minutes pour réaliser qu'il fallait qu'il réponde. Aussi, il alla chercher une plume, un encrier et un morceau de parchemin. Puis il écrivit. « Chère professeur McGonagall, Je serais enchanté d'occuper le poste de capitaine dans l'équipe de Griffondor. Je vous remercie. Respectueusement,
Harry Potter »
Harry aurait bien voulu écrire plus mais il ne savait vraiment pas quoi dire. Il donna sa lettre à Hedwige qui s'envola au-dessus des toits endormis de Privet Drive et la regarda partir jusqu'à ce qu'elle ne fut plus qu'un point dans la nuit. Harry jeta un ?il à la longue liste des manuels scolaires en se demandant comment il pourrait faire pour se les procurer. Il ne pouvait pas espérer se rendre au Chemin de Traverse en demandant gentiment à l'oncle Vernon de l'accompagner. Les années précédentes, il n'avait pas passé la fin des vacances au 4 Privet Drive avec les Dursley. De plus, impossible de demander de l'aide à ses amis, Hedwige étant partie.
Finalement, Harry décida qu'il valait mieux qu'il dorme un peu si, le lendemain, il voulait être capable de supporter Dudley. Il réfléchirait à la manière de se rendre sur le Chemin de Traverse plus tard, lorsqu'il serait moins fatigué.
Le lendemain, Harry fut réveillé par des coups frappés régulièrement contre du bois. Il cru tout d'abord que c'était la tante Pétunia qui venait le réveiller. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il aperçut Dobby l'elfe de maison qui se frappait la tête contre le mur. - Dobby ? Mais qu'est-ce que tu fais là ? - Dobby est venu aider Harry Potter, Monsieur ! déclara le visiteur de sa petite voix. - Pourquoi est-ce que tu te frappes la tête contre mon mur ? demanda Harry - Dobby voulait juste réveiller Harry Potter, Monsieur. répondit l'elfe en haussant les épaules. Dobby a un cadeau pour Harry Potter !
L'elfe lui tendit un petit sac. Dedans, Harry trouva de la poudre de cheminette.
- En quoi est-ce que de la poudre de cheminette pourrait m'aider ? questionna Harry. - Dobby a pensé que Harry Potter ne pouvait pas aller au chemin de traverse sans poudre de cheminette, couina Dobby. - Merci beaucoup, dit Harry qui venait de comprendre. - Ce n'est rien, répondit l'elfe, Harry Potter a libéré Dobby, Monsieur.
Sur ce, Dobby disparut, laissant Harry en plan avec son cadeau. Harry qui regardait la poudre de cheminette comme s'il s'était agi d'un somptueux trésor. Il avait bien compris ce que lui disait l'elfe de maison, mais il restait un problème. Comment convaincre les Dursley de faire un feu dans la cheminée par un si beau temps d'été ? Il jugea préférable d'attendre que l'oncle Vernon brûle des publicités pour agir. Il sauterait sur l'occasion.
Harry se dirigea vers la lame de plancher branlante dans l'idée d'y cacher la poudre mais, alors qu'il marchait, il se ravisa. Si jamais les Dursley allumaient un feu, il n'aurait sûrement pas le temps d'aller la chercher. Harry s'habilla puis glissa le sac dans sa poche. Il descendit à la cuisine où il fut accueilli par des grognements de Dudley. - Je ne veux pas y aller, marmonna-t-il. - Mais voyons, mon ange, dit alors la tante Pétunia, il faut aller acheter tes affaires pour l'école. - Dans ce cas, je ne veux pas qu'il vienne ! fit-il en pointant Harry. - Si tu veux. Mais, alors, il faut l'accompagner chez Mme Figgs. - Non, intervint Harry, laissez moi ici, je peux rester tout seul. Je.euh.je peux faire le ménage. Sa tante sembla hésiter. Elle lui lança un regard noir de menaces puis accepta. - C'est d'accord, mais si tu fais la moindre bêtise, tu le regretteras. - J'ai compris, assura Harry. - Bon. Viens Dudlinouchet, Vernon est déjà dans la voiture. Elle traîna Dudley tant bien que mal jusqu'à la porte d'entrée et la claqua derrière eux.
Harry se retrouva seul dans la maison. Le moment rêvé pour, lui aussi, aller acheter ses fournitures scolaires. Il attendit que les Dursley soient loin puis alluma un feu dans la cheminée. Il ouvrit le petit sac de poudre de cheminette, en prit une bonne poignée en faisant bien attention d'en laisser pour pouvoir rentrer. Harry jeta la poudre dans les flammes et s'avança. Avant de pénétrer dans la cheminée, il prit une grande inspiration puis prononça distinctement « Chemin de Traverse ». Aussitôt, il se sentit aspiré vers le haut à une vitesse vertigineuse et retomba dans une autre cheminée.
Harry jeta un coup d'?il aux alentours. Apparemment, il se trouvait chez Fleuri et Botts. Il replaça ses lunettes qui avaient glissé au bout de son nez puis s'avança dans la boutique. C'est alors qu'il se rendit compte qu'il n'avait pas emporté d'argent et qu'il ne possédait pas la clé de son coffre à Gringotts. Harry respira profondément pour se calmer puis s'avança dans la petite boutique. Son regard s'arrêta sur un garçon dont les cheveux étaient d'un roux flamboyant. Ron était là, quelle chance il avait ! Il courut vers lui. - Harry ! s'exclama Ron en le voyant. - Ron ! Tu ne peux pas imaginer à quel point je suis content de te voir. - Et moi donc ! Je te croyais enfermé chez tes moldus ! Comment t'as fais pour arriver jusqu'ici ?
Harry lui raconta en détail toute l'histoire. De l'arrivée de Dobby à son arrivée sur le chemin de traverse. Ron l'écoutait bouche bée. - Ah, au fait, Hermione est là.comme tu t'en doutes, elle me traîne de librairie en librairie depuis ce matin ! - A propos de livres, tu ne devineras jamais ce qu'elle m'a offert pour mon anniversaire. - Dis-le moi, allez, pitié, le suspense est insupportable ! Argh ! - .un livre sur les animagi.
C'était la première fois que Ron semblait intéressé à ce point par un livre. Il regardait Harry d'un air incrédule. - Tu me fais marcher. conclut-il - Je t'assure que non ! répliqua Harry, surpris que son ami puisse penser ça. - Ouahou !. Dis Harry, tu penses à la même chose que moi ? - Je pense surtout qu'Hermione est Préfète, maintenant, elle risque de nous dénoncer. - Tiens, on parle de moi ici ? Oh ! Bonjour Harry ! Mais qu'est-ce que tu fais là ? - Il est venu incognito, éluda Ron. - Oh.je vois. Tes vacances se passent bien ? Harry eut un rire amer. - Avec Dudley dans le coin, tu veux rire ? - Ca tombe bien que tu sois là, on va pouvoir acheter nos livres ensemble ! - Il y a juste un problème.je n'ai pas ma clef pour ouvrir mon coffre, à Gringotts. - Bah, on trouvera bien une solution, minimisa Hermione.
Ils sortirent de la boutique sans trop savoir où aller - Tu sais où elle est, ta clef ? demanda Hermione. Harry hocha la tête. - Oui, chez moi. Mais je n'ai plus le temps d'y retourner maintenant. - Dans ce cas, je crois que j'ai la solution. Elle sortit de sa poche un petit sablier qu'elle montra à Harry. - Tu t'en souviens ? demanda-t-elle à Harry qui avait la bouche grande ouverte. - Bien sûr, c'est le Retourneur de Temps.mais je croyais que McGonagall te l'avait repris. - Elle me l'a rendu. J'ai pris quelques cours supplémentaires, cette année et. - Encore ! coupa Ron. - Oh, ça va ! Je veux juste faire Etude des runes et Etude des moldus. - Attends ! l'interrompit Harry. Si je comprends bien, tu voudrais que j'enfreigne le règlement juste pour aller chercher cette clef ?! - Eh, c'est très important d'acheter tes fournitures scolaires, se défendit son amie. - D'accord. Bon, alors comment je dois faire ? - Tu n'as qu'à le mettre autour de ton cou, et le faire tourner une fois.
Harry prit le petit objet, l'attacha autour de son cou et le fit tourner une fois entre ses doigts. Aussitôt, il disparut pour réapparaître devant la cheminée du 4 Privet Drive.
Harry courut jusqu'à sa chambre, attrapa sa clef et prit une nouvelle fois la poudre de cheminette.
Pendant ce temps, dans un cachot de Poudlard, l'école de sorcellerie, un homme s'affairait autour d'un chaudron. Un deuxième homme, vêtu d'une longue robe bleue, entra sans bruit. - La potion est-elle prête, Severus ? - Presque, monsieur le directeur.
Le premier homme jeta un ingrédient étrange dans la potion bouillonnante et, aussitôt, il se dégagea du chaudron une épaisse fumée rouge. De cette fumée émergèrent deux personnes qui avaient l'air complètement perdues. La première était un jeune homme aux cheveux noirs et aux yeux bruns entourés de lunettes rondes, la seconde était une jeune femme qui avait des cheveux bruns, tirants sur le roux, et de magnifiques yeux d'un vert émeraude. - Bienvenue parmi nous, dit le directeur de Poudlard. Bienvenue James et Lily Potter.
Note de l'auteur : Hello ! Me voici avec le début de ma première fic sérieuse de Harry Potter. Bon, j'espère que je n'ai pas fait trop de fautes et que mon texte n'est pas trop minable.eh bien, bonne lecture ! (Le texte a été corrigé)
Disclaimer : Rien n'est à moi à part l'intrigue pas très intrigante. Tout appartient à J.K.Rowling.
1 Le retour
Ce soir là, Harry Potter ne parvenait pas à s'endormir. Il venait d'avoir 15 ans et, cette fois encore, les Dursley avaient complètement oublié son anniversaire. Il attendait avec espoir, assis à la fenêtre, un battement d'aile dans la nuit ; signe que ses amis ne l'avaient pas oublié, eux.
Soudain, un long hululement perça le silence qui s'était installé sur Privet Drive. Harry frissonna. Si ce hibou avait réveillé l' oncle Vernon et la tante Pétunia, il était bon pour une privation de repas d'une semaine au moins ! L'oiseau qui avait crié ainsi n'était autre que Coq, le hibou de Ronald Weasley, son meilleur ami. Le minuscule animal, qui déployait un extraordinaire enthousiasme à distribuer le courrier, transportait un paquet beaucoup trop gros pour lui et une lettre de la main de Ron. Harry débarrassa l'oiseau de sa charge et l'emporta dans la cage d'Hedwige, sa chouette. Puis, il lut la lettre de Ron : « Cher Harry, Joyeux anniversaire ! J'espère que tu passes de bonnes vacances. Enfin. aussi bonnes que possible et que tes moldus ne sont pas trop sévères avec toi. On se reverra sur la voie 9 ¾ le premier septembre. Bon courage
Ron »
Harry eut un rire amer. Une semaine plus tôt il avait provoqué son cousin Dudley ce qui lui avait valu des travaux forcés pendant toute une journée. On ne pouvait pas dire qu'il passait de bonnes vacances. Harry décida de s'intéresser au paquet. Sous le papier cadeau, il découvrit une dizaine de stylos de couleurs différentes et un autre mot. « Ce sont des effacés, des stylos à encre invisible. Pour pouvoir lire ce que tu as écrit, il te suffit de dire : je vois. Pour que l'écriture s'efface à nouveau, tu dois dire : effacé. »
Harry reporta son attention sur la boîte de stylos, puis il sourit : il savait ce que Ron avait en tête. Drago Malefoy, leur ennemi de Poudlard, était la cible préférée de son ami et il ne faisait aucun doute que ces stylos leur seraient très utiles.
Tout à coup, Harry entendit des coups de bec frappés à sa fenêtre et aperçut un splendide hibou petit duc qui, après avoir frappé, attendait patiemment qu'on vienne lui ouvrir. Harry, surpris que cet oiseau ne porte pas le seau de Poudlard, alla ouvrir. Le petit hibou entra, se posa sur la table de chevet et tendit une patte à laquelle étaient accrochés une lettre et un paquet.. Harry détacha lettre et paquet de la patte du hibou qui repartit aussitôt et lut la lettre. Il reconnu l'écriture propre et soignée d'Hermione Granger. « Cher Harry, avant tout, joyeux anniversaire ! Tu as vu, j'ai un hibou moi aussi. Il est joli n'est-ce pas ? Je l'ai appelé Jack. Oh Harry, tu ne vas pas me croire : le professeur Mc Gonagall m'a proposé de devenir préfète ! Comme tu peux le deviner, j'ai accepté immédiatement. J'ai hâte de te revoir à la rentrée. Amicalement
Hermione »
Harry ouvrit le paquet et un livre tomba sur ses genoux ainsi qu'un autre mot d'Hermione. Sur la couverture était écrit en lettres d'or : Comment devenir un animagus. - Houlala, Hermione ! murmura Harry
Il jugea bon de lire le message d'Hermione. « J'ai pensé que ça te ferait plaisir de savoir comment ton père a réussi à devenir animagus. Mais ne t'avise pas d'essayer, c'est bien trop compliqué et en plus c'est interdit. Je le sais, j'ai regardé ! »
Harry ouvrit le livre gros comme un dictionnaire et regarda le sommaire. Il constata qu'il y avait un mode d'emploi propre à chaque animal. Il trouva la page de la transformation en cerf et remarqua que c'était affreusement compliqué. Il y avait des potions et des sortilèges d'une complexité inqualifiable. Harry eut la bonne idée de lire d'abord l'introduction du livre qui disait qu'on ne pouvait pas choisir l'animal dont on allait prendre la forme. Harry comprenait pourquoi son père avait mis trois ans à y parvenir : Dès qu'on faisait une erreur, il fallait fabriquer les potions à nouveau et chaque préparation devait prendre un mois environ.
Harry ferma le livre et cacha ses cadeaux sous la lame de plancher branlante que masquait son lit. Un cri perçant retentit brusquement à ses oreilles. C'était Coq que Harry avait complètement oublié dans la cage d'Hedwige. Il ouvrit la cage et le minuscule hibou s'envola aussitôt tandis qu'un autre, plus gros et portant la lettre de Poudlard, s'engouffrait dans la chambre. Harry prit la lettre de Poudlard et l'oiseau s'en alla. Le jeune sorcier lut : « Cher M.Potter, veuillez prendre note que la rentrée s'effectuera le 1er septembre. Le Poudlard Express partira du quai 9 ¾ de la gare King's Cross à 11 heures précises. Monsieur Dubois ayant terminé ses études, le poste de capitaine de l'équipe de Quidditch de Griffondor est désormais vacant. En raison de vos talents au Quidditch, je vous propose cette responsabilité. J'attends votre réponse au plus vite en espérant qu'elle sera positive. Dans ce cas je vous prierais de trouver rapidement un nouveau gardien.
Veuillez croire, cher M.Potter, en l'expression de mes sentiments distingués.
Minerva McGonagall
Directrice-adjointe »
Harry n'en croyait pas ses yeux. Il allait être le capitaine de l'équipe de Quidditch de Griffondor. Il lui fallut quelques minutes pour réaliser qu'il fallait qu'il réponde. Aussi, il alla chercher une plume, un encrier et un morceau de parchemin. Puis il écrivit. « Chère professeur McGonagall, Je serais enchanté d'occuper le poste de capitaine dans l'équipe de Griffondor. Je vous remercie. Respectueusement,
Harry Potter »
Harry aurait bien voulu écrire plus mais il ne savait vraiment pas quoi dire. Il donna sa lettre à Hedwige qui s'envola au-dessus des toits endormis de Privet Drive et la regarda partir jusqu'à ce qu'elle ne fut plus qu'un point dans la nuit. Harry jeta un ?il à la longue liste des manuels scolaires en se demandant comment il pourrait faire pour se les procurer. Il ne pouvait pas espérer se rendre au Chemin de Traverse en demandant gentiment à l'oncle Vernon de l'accompagner. Les années précédentes, il n'avait pas passé la fin des vacances au 4 Privet Drive avec les Dursley. De plus, impossible de demander de l'aide à ses amis, Hedwige étant partie.
Finalement, Harry décida qu'il valait mieux qu'il dorme un peu si, le lendemain, il voulait être capable de supporter Dudley. Il réfléchirait à la manière de se rendre sur le Chemin de Traverse plus tard, lorsqu'il serait moins fatigué.
Le lendemain, Harry fut réveillé par des coups frappés régulièrement contre du bois. Il cru tout d'abord que c'était la tante Pétunia qui venait le réveiller. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il aperçut Dobby l'elfe de maison qui se frappait la tête contre le mur. - Dobby ? Mais qu'est-ce que tu fais là ? - Dobby est venu aider Harry Potter, Monsieur ! déclara le visiteur de sa petite voix. - Pourquoi est-ce que tu te frappes la tête contre mon mur ? demanda Harry - Dobby voulait juste réveiller Harry Potter, Monsieur. répondit l'elfe en haussant les épaules. Dobby a un cadeau pour Harry Potter !
L'elfe lui tendit un petit sac. Dedans, Harry trouva de la poudre de cheminette.
- En quoi est-ce que de la poudre de cheminette pourrait m'aider ? questionna Harry. - Dobby a pensé que Harry Potter ne pouvait pas aller au chemin de traverse sans poudre de cheminette, couina Dobby. - Merci beaucoup, dit Harry qui venait de comprendre. - Ce n'est rien, répondit l'elfe, Harry Potter a libéré Dobby, Monsieur.
Sur ce, Dobby disparut, laissant Harry en plan avec son cadeau. Harry qui regardait la poudre de cheminette comme s'il s'était agi d'un somptueux trésor. Il avait bien compris ce que lui disait l'elfe de maison, mais il restait un problème. Comment convaincre les Dursley de faire un feu dans la cheminée par un si beau temps d'été ? Il jugea préférable d'attendre que l'oncle Vernon brûle des publicités pour agir. Il sauterait sur l'occasion.
Harry se dirigea vers la lame de plancher branlante dans l'idée d'y cacher la poudre mais, alors qu'il marchait, il se ravisa. Si jamais les Dursley allumaient un feu, il n'aurait sûrement pas le temps d'aller la chercher. Harry s'habilla puis glissa le sac dans sa poche. Il descendit à la cuisine où il fut accueilli par des grognements de Dudley. - Je ne veux pas y aller, marmonna-t-il. - Mais voyons, mon ange, dit alors la tante Pétunia, il faut aller acheter tes affaires pour l'école. - Dans ce cas, je ne veux pas qu'il vienne ! fit-il en pointant Harry. - Si tu veux. Mais, alors, il faut l'accompagner chez Mme Figgs. - Non, intervint Harry, laissez moi ici, je peux rester tout seul. Je.euh.je peux faire le ménage. Sa tante sembla hésiter. Elle lui lança un regard noir de menaces puis accepta. - C'est d'accord, mais si tu fais la moindre bêtise, tu le regretteras. - J'ai compris, assura Harry. - Bon. Viens Dudlinouchet, Vernon est déjà dans la voiture. Elle traîna Dudley tant bien que mal jusqu'à la porte d'entrée et la claqua derrière eux.
Harry se retrouva seul dans la maison. Le moment rêvé pour, lui aussi, aller acheter ses fournitures scolaires. Il attendit que les Dursley soient loin puis alluma un feu dans la cheminée. Il ouvrit le petit sac de poudre de cheminette, en prit une bonne poignée en faisant bien attention d'en laisser pour pouvoir rentrer. Harry jeta la poudre dans les flammes et s'avança. Avant de pénétrer dans la cheminée, il prit une grande inspiration puis prononça distinctement « Chemin de Traverse ». Aussitôt, il se sentit aspiré vers le haut à une vitesse vertigineuse et retomba dans une autre cheminée.
Harry jeta un coup d'?il aux alentours. Apparemment, il se trouvait chez Fleuri et Botts. Il replaça ses lunettes qui avaient glissé au bout de son nez puis s'avança dans la boutique. C'est alors qu'il se rendit compte qu'il n'avait pas emporté d'argent et qu'il ne possédait pas la clé de son coffre à Gringotts. Harry respira profondément pour se calmer puis s'avança dans la petite boutique. Son regard s'arrêta sur un garçon dont les cheveux étaient d'un roux flamboyant. Ron était là, quelle chance il avait ! Il courut vers lui. - Harry ! s'exclama Ron en le voyant. - Ron ! Tu ne peux pas imaginer à quel point je suis content de te voir. - Et moi donc ! Je te croyais enfermé chez tes moldus ! Comment t'as fais pour arriver jusqu'ici ?
Harry lui raconta en détail toute l'histoire. De l'arrivée de Dobby à son arrivée sur le chemin de traverse. Ron l'écoutait bouche bée. - Ah, au fait, Hermione est là.comme tu t'en doutes, elle me traîne de librairie en librairie depuis ce matin ! - A propos de livres, tu ne devineras jamais ce qu'elle m'a offert pour mon anniversaire. - Dis-le moi, allez, pitié, le suspense est insupportable ! Argh ! - .un livre sur les animagi.
C'était la première fois que Ron semblait intéressé à ce point par un livre. Il regardait Harry d'un air incrédule. - Tu me fais marcher. conclut-il - Je t'assure que non ! répliqua Harry, surpris que son ami puisse penser ça. - Ouahou !. Dis Harry, tu penses à la même chose que moi ? - Je pense surtout qu'Hermione est Préfète, maintenant, elle risque de nous dénoncer. - Tiens, on parle de moi ici ? Oh ! Bonjour Harry ! Mais qu'est-ce que tu fais là ? - Il est venu incognito, éluda Ron. - Oh.je vois. Tes vacances se passent bien ? Harry eut un rire amer. - Avec Dudley dans le coin, tu veux rire ? - Ca tombe bien que tu sois là, on va pouvoir acheter nos livres ensemble ! - Il y a juste un problème.je n'ai pas ma clef pour ouvrir mon coffre, à Gringotts. - Bah, on trouvera bien une solution, minimisa Hermione.
Ils sortirent de la boutique sans trop savoir où aller - Tu sais où elle est, ta clef ? demanda Hermione. Harry hocha la tête. - Oui, chez moi. Mais je n'ai plus le temps d'y retourner maintenant. - Dans ce cas, je crois que j'ai la solution. Elle sortit de sa poche un petit sablier qu'elle montra à Harry. - Tu t'en souviens ? demanda-t-elle à Harry qui avait la bouche grande ouverte. - Bien sûr, c'est le Retourneur de Temps.mais je croyais que McGonagall te l'avait repris. - Elle me l'a rendu. J'ai pris quelques cours supplémentaires, cette année et. - Encore ! coupa Ron. - Oh, ça va ! Je veux juste faire Etude des runes et Etude des moldus. - Attends ! l'interrompit Harry. Si je comprends bien, tu voudrais que j'enfreigne le règlement juste pour aller chercher cette clef ?! - Eh, c'est très important d'acheter tes fournitures scolaires, se défendit son amie. - D'accord. Bon, alors comment je dois faire ? - Tu n'as qu'à le mettre autour de ton cou, et le faire tourner une fois.
Harry prit le petit objet, l'attacha autour de son cou et le fit tourner une fois entre ses doigts. Aussitôt, il disparut pour réapparaître devant la cheminée du 4 Privet Drive.
Harry courut jusqu'à sa chambre, attrapa sa clef et prit une nouvelle fois la poudre de cheminette.
Pendant ce temps, dans un cachot de Poudlard, l'école de sorcellerie, un homme s'affairait autour d'un chaudron. Un deuxième homme, vêtu d'une longue robe bleue, entra sans bruit. - La potion est-elle prête, Severus ? - Presque, monsieur le directeur.
Le premier homme jeta un ingrédient étrange dans la potion bouillonnante et, aussitôt, il se dégagea du chaudron une épaisse fumée rouge. De cette fumée émergèrent deux personnes qui avaient l'air complètement perdues. La première était un jeune homme aux cheveux noirs et aux yeux bruns entourés de lunettes rondes, la seconde était une jeune femme qui avait des cheveux bruns, tirants sur le roux, et de magnifiques yeux d'un vert émeraude. - Bienvenue parmi nous, dit le directeur de Poudlard. Bienvenue James et Lily Potter.
