Auteur : Karin

Catégorie : Je sais pas trop encore, mais y'aura sûrement du slash, z'êtes prévenus !

Rating : PG-13. héhéhé.

Disclamers : Le monde d'Ambre et compagnie, avec les princes et famille royale etc. C pas à, et non je ne suis pas un génie ^^ Par contre, Nalvilin est à moi, et c un prénom que J'AI inventé, je ne veux pas le retrouver ailleurs sans mon autorisation !! .

Note : yonde kudasai ^^ Review Please

Titre : L'Histoire se suit

Chapitre Un.


Je serrai encore plus fort la main de mon père. La vue des Cours du Chaos m'était difficilement supportable. Le ciel multicolore, le changement incessant des contours des lieux me donnaient envie de vomir. Nous étions dans un espèce de jardin. Puis, mon Père me fit une petite visite des lieux. Il ouvrit un passage au milieu d'une chose qui me rappelait un arbre, puis nous étions dans un couloir d'eau claire et fraîche, dans un lieu sans limites, dans un désert de sable vert et enfin dans une grande salle où je n'étais pas complètement désorientée. Une cuisine !! J'étais dans une cuisine.

" Nalvilin, je te présente ma cuisine ! Elle est située dans mes Passes, les Passes de Merlin. Tu es ici chez toi, ma fille.

- Merci ! Répondis-je dans un souffle.

- Tu es plutôt pâle. Ça va ?

- C'est que je ne suis pas vraiment habituée à voir des lieux aussi étranges. Spectre m'avait déjà montré les Cours, mais c'est beaucoup plus impressionnant sur place. Mon estomac proteste face à ce que mes yeux ont vu.

- Ne t'inquiète pas. Le feu du chaos coule dans tes veines. Tu t'y habitueras vite."

Mon père sorti alors un couteau bien aiguisé d'un tiroir et perça la peau de son auriculaire pour en faire perler une goutte de sang. Mais ce ne fut pas du sang qui jaillit de cette coupure, mais bien du feu, enfin, une minuscule flamme bleue.

"Tu vois, tous les Chaosiens ont du feu dans leurs veines quand ils sont dans la zone contrôlée par le Chaos. Donc toi aussi. Mais laissons donc pour l'instant les cours d'anatomie comparée. Tu as fais un voyage prouvant, tu dois voir faim ! Humm. Que dirais-tu d'un sandwich au poulet ?"

Je me contentais de hocher la tête. La fatigue commençait à me submerger. J'étais tellement excitée à l'idée de partir rencontrer mon père que je n'avais pas dormi depuis plusieurs nuits. Mon père continuait à me parler, mais je ne comprenais plus un seul mot. Il du s'en apercevoir car après que j'eu englouti mon repas, il me mena à une jolie chambre où je pu m'écrouler de sommeil sur le lit.



* * * * * * * * * *

"Alors mon poussin, bien dormi ?

Je commençais juste à émerger... Ah oui, j'étais chez mon père... Mon poussin ?? J'ouvrais les yeux et vis mon père, un plateau rempli de choses que je ne connaissaient pas mais au fumet appétissant. Mon ventre gargouilla...

- Pourquoi ce "mon Poussin", Père ?

- S'il te plaît, ne m'appelle pas "Père", j'ai encore du mal à m'en remettre... Appelle moi Merlin, ou Merle, si tu veux !

Il posa le plateau sur mes genoux

- Merle, comme l'oiseau ?

-Heu... Oui.. Mais j'y pense, tu parles français ! Je n'avais pas fait attention ! Ça modifie un peu mes projets pour toi... Enfin, ce n'est rien...

- Et bien, la langue que je parle s'appelle le kartian chez moi...

- Bon, commence donc ton petit déjeuner, j'entends ton estomac protester !! Dit-il en riant.

- Tout ça c'est pour moi ? Je n'ai jamais autant mangé en une seule journée ! Comme c'est gentil !"

Et j'attaquais aussitôt mon repas. Toute absorbée à manger, je ne posais que des questions de pure forme en ce qui concernait les aliments que j'avalais. Mon père, lui, babillait gentiment... Je n'entendais pas vraiment ce qu'il racontais, trop occupée à goûter à tout...

Je trouvais le "café" très étrange, mais mon père semblait être convaincu par ce breuvage noir...

J'ai, depuis, mangé de nombreux repas les plus délicieux que les autres, pourtant, rien ne saurait avoir meilleur goût que mon premier petit déjeuner en compagnie de mon père... Rien.. Après avoir bien mangé, je me levais enfin... Mon père poussa un léger soupir et me dit :

- Bon, ce matin, première leçon. Tu es une princesse de sang, tu appartient à trois familles royales dont les deux les plus importantes de cet univers. Mais ce n'est pas comme dans les contes de fées... Cette immense famille dont tu viens d'hériter n'est composée que de manipulateurs plus malins les uns que les autres... Bien sûr, ils préfèrent tous appeler ça faire de la politique, mais ils n'hésiteront pas à utiliser n'importe qu'elle information contre toi si cela peut servir leurs propres intérêts personnels. J'en suis la preuve vivante ! Donc :

REGLE NUMERO UN : Ne faire confiance à personne, ni moi, ni ta mère, ni Spectre, personne... Je sais que c'est difficile, mais c'est la règle de survie dans cette famille...

- Mais...

- Pas de mais ! Si je suis là, et si tu es là d'ailleurs, ce n'est pas par l'amour de nos parents... Bien que j'aime beaucoup ta mère, je n'aurais jamais pensé avoir un enfant avec elle... Après tout, nous sommes de la même famille..."

Je me sentis mal... Comme si un couteau s'enfonçait dans mon coeur... Quelle idiote j'étais ! Penser que quelqu'un m'avait attendu avec bonheur, moi, la pauvre chose comme disais si bien ma mère pendant ses périodes de lucidité ! Penser que je pourrais enfin trouver le réconfort, après avoir vécue avec une mère folle, qui me détestais, moi, le fruit de son péché, son erreur...

"Quoi ? Je ne suis qu'une erreur alors ? Un objet indésirable ? Un poids dont tu veux te débarrasser ? Criais-je en jetant dans toute la pièce les objets qui pouvaient tomber sous ma main. Alors c'est ça ? Tu ne veux pas de moi non plus ? Qu'est-ce que j'ai ? Hein ? Pourquoi je...

- CALME TOI !! Hurla-t-il. Tu n'as pas compris ce que je voulais te dire ! Tu ne peux pas savoir combien je suis heureux de savoir que j'ai une fille, ni combien je t'aime, alors que tu n'es là que depuis quelques heures ! Mais il faut que tu saches que ta famille n'est pas une famille ordinaire. Maintenant, tu vas devoir supporter les cabales, les tentatives d'assassinat, les disgrâces... J'ai beau être le Roi des Cours du Chaos, je ne pourrais pas te protéger... De plus, j'ai bien peur que des forces bien plus puissantes que tu ne peux l'imaginer ne veulent se jouer de toi, comme elles l'ont fait avec moi..." Il se tu.

Accablée par tout ce que je venais d'apprendre, je tremblais, irrépressiblement. J'eu honte de moi... Quel triste tableau je devais offrir à mon père ! Je l'entendis prendre une inspiration :

"Bon, règle numéro deux : avoir toujours l'air impeccable, même dans la pire des situations... C'est un art très difficile ! Et là, tu as pas mal de boulot devant toi !"

Il rit doucement.

"Je ne suis pas très à cheval sur les tenues vestimentaires, mais là, il va falloir changer tes vêtements ! "

Et je souris....