DOULOUREUX SECRET
Chapitre 1
Nouveau départ
Je pense que tu devrais lui dire, fit Stéphanie d'un air songeur.
Le lendemain matin, les deux jeunes gens, âgés de 15 ans, descendait
de l'avion dans lequel ils avaient passé toute la nuit pour arriver au Japon.
_Te mêle pas de çà, répliqua son cousin, j'ai le droit de faire ce que je veux.
_Mais, si jamais elle ne comprend pas !
_Grrr...J'aimerais au moins qu'elle me regarde normalement, je ne veux
pas de sa pitié tu entends !
_Holala ! Tu es impossible ! lui cria-t-elle en sortant précipitamment de la chambre.
_Je ne veux pas de pitié, rétorqua le jeune homme pour lui-même.
*****************************
_On arrive juste à la bonne saison, s'écria la jeune fille, le printemps
au Japon est magnifique !
_Oui, acquiesça le jeune home avec un sourire. Mais c'est peut être le dernier
que je voie, pensa-t-il ne regardant autour de lui.
_Quand je pense qu'on doit retourner à l'école demain ! soupira Stéphanie. Je
resterais bien dehors moi...
_Allez, arrête de te plaindre et aide nous à transporter les valises, fit Lionel
en saisissant la sienne.
_Maître Lionel veut peut être que je la porte ? demanda Pierre.
_Non merci Pierre, répondit Lionel énervé en prenant aussi l'un des nombreux petits
sacs que sa cousine avait absolument voulu emporter.
_Bien, allons y, le chauffeur nous attends, déclara le majordome en poussant un chariot,
chargé exclusivement des bagages de Stéphanie.
Dehors les attendaient un taxi, qui les conduirent à la petite maison que Mme Li avait loué.
Elle ne voulait pas que son fils parte, elle savait très bien se qui l'attendait si il
partait là-bas, mais il lui avait dit qu'il cesserait de manger si on l'empêcher d'aller
au Japon.
_Et il en aurait été bien capable, avait-elle soupiré en le regardant partir.
_Lionel ? Tu vas bien ? demanda Stéphanie inquiète pendant le voyage en remarquant que
son cousin montrait quelques difficultés à respirer.
_Je vais...très bien...souffla-t-il en lui lançant un regard destiné à la faire taire.
_D'accord, répondit la jeune fille qui ne semblait pas relever ce regard énervé en
prenant un air boudeur, je te parle plus jusqu'à ce qu'on arrive à la maison !
Lionel se tourna alors vers la fenêtre.
_Aie-je pris la bonne décision, se demanda-t-il en regardant le paysage défilé,
peut être aurais-je du rester en Chine, auprès de ma mère... Mais, j'aimerais tellement
revoir Sakura...lui parler...une dernière fois, même si après, elle venait à me détester...
Il poussa un soupir à fendre l'âme, sa cousine, en l'entendant, se radoucit. Elle savait
bien que se n'était pas facile pour lui, et si elle jouait les chipies et qu'elle semblait
toujours de bonne humeur, c'était bien pour égayer un peu son cousin. Il détestait qu'on
s'apitoie sur son sort, il le lui avait bien fait comprendre, alors elle feignait la bonne
humeur pour lui faire oublier son mal un instant...
_Nous voici arrivé, annonça le chauffeur quelques heures plus tard.
Tous descendirent de la voiture et déchargèrent les bagages. Ils se trouvaient devant
une sympathique maisonnée, sobre et confortable, avec assez de place pour tout le monde.
Pierre paya le chauffeur et sortit les clefs. IL en donna une à Lionel et une à Stéphanie
et puis ils entrèrent. Lorsque tout le monde fut installé, Lionel déclara :
_Je sors un instant, ne m'attendait pas pour dîner !
Stéphanie voulut le suivre, mais Pierre la retint :
_Laissez le un peu seul Maîtresse Stéphanie...
Celle-ci acquiesça, bien qu'elle se dit que s'il allait voir Sakura, il aurait mieux
fallu que quelqu'un l'accompagne.
_Il va se tuer, marmonna-t-elle, il aurait tout de même put rester en Chine, là-bas au moins,
il aurait put vivre encore un peu...
_Cela fait bien trop longtemps qu'il est comme çà, dit soudain Pierre, il vaut mieux
se sacrifier et être heureux, que souffrir encore un peu sans trouver de repos...
_Vous avec certainement raison Pierre, soupira Stéphanie en montant à sa chambre.
Pendant ce temps, Lionel marchait silencieusement. Au fur et à mesure qu'il se rapprochait
de la demeure de Sakura, il sentait un poids grandir en lui. Un étrange oppression dans
sa poitrine.
_Il faut que je tienne, murmura-t-il, au moins le temps de lui faire un cadeau...
Chapitre 1
Nouveau départ
Je pense que tu devrais lui dire, fit Stéphanie d'un air songeur.
Le lendemain matin, les deux jeunes gens, âgés de 15 ans, descendait
de l'avion dans lequel ils avaient passé toute la nuit pour arriver au Japon.
_Te mêle pas de çà, répliqua son cousin, j'ai le droit de faire ce que je veux.
_Mais, si jamais elle ne comprend pas !
_Grrr...J'aimerais au moins qu'elle me regarde normalement, je ne veux
pas de sa pitié tu entends !
_Holala ! Tu es impossible ! lui cria-t-elle en sortant précipitamment de la chambre.
_Je ne veux pas de pitié, rétorqua le jeune homme pour lui-même.
*****************************
_On arrive juste à la bonne saison, s'écria la jeune fille, le printemps
au Japon est magnifique !
_Oui, acquiesça le jeune home avec un sourire. Mais c'est peut être le dernier
que je voie, pensa-t-il ne regardant autour de lui.
_Quand je pense qu'on doit retourner à l'école demain ! soupira Stéphanie. Je
resterais bien dehors moi...
_Allez, arrête de te plaindre et aide nous à transporter les valises, fit Lionel
en saisissant la sienne.
_Maître Lionel veut peut être que je la porte ? demanda Pierre.
_Non merci Pierre, répondit Lionel énervé en prenant aussi l'un des nombreux petits
sacs que sa cousine avait absolument voulu emporter.
_Bien, allons y, le chauffeur nous attends, déclara le majordome en poussant un chariot,
chargé exclusivement des bagages de Stéphanie.
Dehors les attendaient un taxi, qui les conduirent à la petite maison que Mme Li avait loué.
Elle ne voulait pas que son fils parte, elle savait très bien se qui l'attendait si il
partait là-bas, mais il lui avait dit qu'il cesserait de manger si on l'empêcher d'aller
au Japon.
_Et il en aurait été bien capable, avait-elle soupiré en le regardant partir.
_Lionel ? Tu vas bien ? demanda Stéphanie inquiète pendant le voyage en remarquant que
son cousin montrait quelques difficultés à respirer.
_Je vais...très bien...souffla-t-il en lui lançant un regard destiné à la faire taire.
_D'accord, répondit la jeune fille qui ne semblait pas relever ce regard énervé en
prenant un air boudeur, je te parle plus jusqu'à ce qu'on arrive à la maison !
Lionel se tourna alors vers la fenêtre.
_Aie-je pris la bonne décision, se demanda-t-il en regardant le paysage défilé,
peut être aurais-je du rester en Chine, auprès de ma mère... Mais, j'aimerais tellement
revoir Sakura...lui parler...une dernière fois, même si après, elle venait à me détester...
Il poussa un soupir à fendre l'âme, sa cousine, en l'entendant, se radoucit. Elle savait
bien que se n'était pas facile pour lui, et si elle jouait les chipies et qu'elle semblait
toujours de bonne humeur, c'était bien pour égayer un peu son cousin. Il détestait qu'on
s'apitoie sur son sort, il le lui avait bien fait comprendre, alors elle feignait la bonne
humeur pour lui faire oublier son mal un instant...
_Nous voici arrivé, annonça le chauffeur quelques heures plus tard.
Tous descendirent de la voiture et déchargèrent les bagages. Ils se trouvaient devant
une sympathique maisonnée, sobre et confortable, avec assez de place pour tout le monde.
Pierre paya le chauffeur et sortit les clefs. IL en donna une à Lionel et une à Stéphanie
et puis ils entrèrent. Lorsque tout le monde fut installé, Lionel déclara :
_Je sors un instant, ne m'attendait pas pour dîner !
Stéphanie voulut le suivre, mais Pierre la retint :
_Laissez le un peu seul Maîtresse Stéphanie...
Celle-ci acquiesça, bien qu'elle se dit que s'il allait voir Sakura, il aurait mieux
fallu que quelqu'un l'accompagne.
_Il va se tuer, marmonna-t-elle, il aurait tout de même put rester en Chine, là-bas au moins,
il aurait put vivre encore un peu...
_Cela fait bien trop longtemps qu'il est comme çà, dit soudain Pierre, il vaut mieux
se sacrifier et être heureux, que souffrir encore un peu sans trouver de repos...
_Vous avec certainement raison Pierre, soupira Stéphanie en montant à sa chambre.
Pendant ce temps, Lionel marchait silencieusement. Au fur et à mesure qu'il se rapprochait
de la demeure de Sakura, il sentait un poids grandir en lui. Un étrange oppression dans
sa poitrine.
_Il faut que je tienne, murmura-t-il, au moins le temps de lui faire un cadeau...
