Chapitre 3
L'esprit de Noël

Le lendemain pendant le déjeuner ni Ron et ni Hermione ne prononça mot. Ce fut Dumbledore qui prit la parole en s'adressant à tous les élèves.

Dumbledore : J'ai le grand plaisir de vous annoncer l'arriver cet après midi de l'école américaine "Avalon", dirigé par une de mes ancienne élèves et auror Miss Lara Granger. Ils séjourneront ici jusqu'au 1er Janvier, j'espère que vous allez accueillir nos hôtes chaleureusement. Voilà ! Bonne fin de journée et à tout à l'heure !

En milieu d'après-midi, tous les élèves étaient devant le château. Ron et Hermione se posèrent des questions sur leurs invités.

Ron : Une auror pour directrice ?! Ca ne doit pas être la joie tous les jours ?!

Dumbledore : Détrompez vous M. Weasley, ils ont des règles beaucoup moins stricte que nous !

Dumbledore était apparut juste derrière eux. Soudain des élèves montraient le ciel du doigt, ils levèrent la tête et aperçurent gigantesques oiseaux couleurs or et bleu nuit.

Hermione : Ils sont magnifiques !!!

Dumbledore : Oui, n'est ce pas ?! Maeve dit que c'est une race de phénix américaine très rare !

Ron : Je comprend, pourquoi c'est une race très rare, vous avez vu leur taille ?!

Les phénix se posèrent sur la pelouse en face du château. Une jeune femme descendit de l'un d'entre eux ! Elle était grande (pas géante),

les cheveux auburn et ébouriffés. Quant Hermione la regarda de plus près, son visage lui semblait familier. La jeune femme se dirigea vers Dumbledore.

Lara : Albus ?!

Dumbledore : Maeve ! C'est une grande joie de te revoir !

Lara : Et moi, alors ?!

Dumbledore : Où sont tes élèves ?

Lara : Oh oui ! C'est vrai !

Elle fit de la main et les élèves américains descendirent des oiseaux. Une fois les présentations terminées, tous le monde se dirigèrent vers la grande salle, où était servi le dîner de bienvenu. Pendant le repas, Hermione n'arrêtais pas de fixer Lara, ce qui exaspérait Ron.

Ron : Hermione ? Hermione ?

Hermione : Oui !

Ron : Si tu la regardes comme ça toute la soirée, tu risques de te faire loucher !

Hermione : Elle est bizarre !

Ron : Comme tous les Aurors !

Hermione n'écoutait plus Ron, elle pensait d'un air perdu. A la fin du dîner, Hermione passa à l'infirmerie dire "Bonsoir" à Harry.  Puis elle alla se coucher.

Elle refit un rêve étrange. Lara était là et lui adressait la parole.

Lara : Bonjour, Hermione !

Hermione : On s'est déjà vu quelque part ?

Lara : Pas à ma connaissance, pourquoi me demandes-tu cela ?

Hermione : J'ai l'impression de vous avoir déjà vu !

Lara : C'est probable !...Viens je veux te faire voir quelque chose !

Hermione la suivit. Elles se retrouvèrent dans un endroit sombre. Quelque chose interpella Hermione. Elle se vit allongée par terre, inconsciente ; à côté d'elle, se trouvait Harry et...Voldemort ! Elle entendit Harry dire :

Harry : Laisse la partir !

Voldemort : Oh ! Mais non, il fallait que je la capture pour te trouver, et je vois que tu es là ! Maintenant je n'ai plus besoin d'elle...Avada...ked...

Harry : NON !

La scène changea, Lara s'adressa à Hermione.

Lara : Voilà !...il a fait pour toi !

Hermione : il a fait ça ???

Lara : Oui, "a fait", il est mort en te sauvant !

Hermione tressaillit et observa avec plus d'attention la scène qui se déroulait devant elle. Une jeune femme(de dos) habillé en robe blanche se tenait a côté d'un jeune homme(aussi de dos) en costume. Ils se trouvait devant un autel. Hermione su tout de suite ce qui se passait, on célébrait un mariage, mais elle ne saura jamais lequel, car elle se retrouva maintenant à l'infirmerie.

Lara : Voilà, j'espère que ce voyage t'aura fais réfléchir !

Hermione : Ne partez pas !...qui était-ce ?

Lara : L'avenir d'un petit garçon, qui autrefois à ramasser la poupée d'une petite fille !

Hermione : Vous voulez dire que...Harry...tiens à moi ?!

Lara : C'est ça oui, mais maintenant c'est à toi de lui prouver !

Hermione : Comment ? s'écria-t-elle. J'ai essayé de lui montrer mes sentiment, comme pendant la coupe de feu il y a deux ans ou quand il a vaincu le basilic, je lui ai assez prouvé mes sentiment, Non ?!

Lara : Il considérait ça comme de l'amitié, rien de plus !

Hermione (au bord des larmes) : Pas moi !

Lara : Il faudrait peut-être le lui dire ?! J'ai aimé un homme autrefois et il est mort avant que j'ai le temps de lui dire que je l'aimais ! Ne fais pas la même erreur que moi !

Hermione : Mais Harry, lui, ne va pas mourir ?

Lara : Seul l'avenir le sait !

Hermione ne vit plus rien, le noir complet. Elle se réveilla et s'aperçut qu'une larme avait coulée sur sa joue. Elle repensa à ce qu'elle avait vu et se que lui avait dit Lara. Elle referma les yeux et se rendormit.

Le lendemain Hermione descendit prendre son petit déjeuner. En entrant dans la grande salle, elle remarqua que Lara n'était pas assise à la table des profs mais elle était assise à la table des Gryffondors. Hermione alla s'asseoir.

Lara : Bonjour ! Bien dormit ?

Hermione : Oui, merci !

Hermione regarda attentivement Lara. Elle lui rappelait vraiment quelqu'un. Soudain Malefoy fit son entrée. En se rendant à sa table, il s'aperçut que Lara était assise à la table des Gryffondor, à côté d'Hermione.

Malefoy : Regardez tous ! Cria-t-il. Les deux Granger sont assises à côté et à la même table. Quelle coïncidence !!!

Hermione : La ferme, Malefoy !

Lara : Premièrement, jeune homme, ce n'est pas une façon de s'adresser à une personne plus intelligente et maligne que vous, et deuxièmement ce n'est pas parce que Miss Granger et moi avons le même nom que nous sommes parentes ! Et puis, si vous êtes tellement jaloux, venez vous joindre à nous !

Malefoy : Je...ne suis...pas jaloux ! Fit-il les joues rouges tomate.

Il fit demi tour et alla s'asseoir à sa table. Hermione fut stupéfaite. Elle se risqua à dire :

Hermione : Vous...vous avez réussi à le faire taire ?!

Lara : Oui, et alors ?! Ce jeune garçon doit apprendre à respecter les gens !

Hermione et Lara se mirent à rire. Elle le connaissait bien, ce visage, elle l'avait vu dans ses rêves. La ressemblance entre Lara et la jeune femme était frappante. Elle avait l'impression de se voir avec quelques années de plus.