Disclaimer : Le beau , ténébreux, sensuel...etc et vilain garçon de Malefoy et le charmant Harry Potter appartiennent à Lady Rowling, première fortune d'Angleterre à juste titre.

Avertissement : Romance à venir dans les prochains chapitres. Attention, elle risque d'être longue à venir !

Chapitre 1 : La proposition.

Il rencontra le regard de pierre de l'aigle qui, malgré son air méfiant et acéré lui ouvrait les ailes. « Fresh Bubble » grommela-t-il.

Quel mot de passe stupide !

L'aigle s'effaça de façon soudaine et l'escalier tournant lui apparut.

« C'est beau, la confiance » murmura-t-il en s'engouffrant dans l'entrée.

Il escalada les premières marches avec agilité, mais à mi-chemin, il stoppa net son ascension et grimaça : sa jambe, après toutes ces années, lui faisait encore mal. Le visage en sueur, il prit appui sur le mur humide. Il se sentit particulièrement nerveux et l'espace d'un instant, il se demanda ce qu'il faisait là. Il se reprit vivement, serra les dents et arriva péniblement au sommet.Il se retrouva alors devant l'unique porte de Poudlard qu'il n'ait jamais franchit : celle du bureau du directeur. Il sourit en pensant à ce qualificatif : « imminent directeur de Poudlard pour un temps indéterminé »

« Quelle fonction honorifique ! »ricana-t-il, le regard vissé sur le battant doré.

Il ne pensa même pas à frapper . D'un coup de pied, il ouvrit la porte et franchit son seuil. « Il » n'était pas là. Du moins, pas assis à son bureau de headmaster, les mains alignées sur le plan de travail entre l'encrier de bronze et l'assortiment de plumes.Ca aurait eut le don de l'exasperer. La pièce était belle, aux proportions larges, et filait une couleur chatoyante due au reflet du soleil couchant et auw éclatsz du feu immense qui ronflait dans une imposante cheminée de marbre. Il scruta longuement les visages sévères des anciens directeurs de Poudlard. Un seul parmis eux deigna lui adresser un petit signe amical. Ce vieux tarré de Dumbledore

Ce regretté Dumbledore.

Un bruit détourna son attention et il se retourna.

Le directeur de Poudlard en personne l'observait,le jaugeait même, de haut au sens propre, car il se tenait, raide comme un piquet, sur l'escalier qui menait à l'étage supérieur.

Même si sa présence ne lui faisait ni chaud, ni froid, il ne pût s'empêcher de remarquer un changement indéterminable dans sa physionnomie. Ses traits s'étaients durcis, mais peut-être était-ce du à sa seule venue ? Mais sans doute était-ce ses yeux.Emprunts d'un éclat singulier qui lui donnait un air beaucoup plus adulte. Mais d'ailleurs, il était adulte. Il avait 24 ans, comme lui, il n'était plus ce gamin crétin et naïf qu'il avait haï pendant des années. Quoique l'imbécillité pouvait subsister... Une tarre, ça reste.

Harry Potter descendit l'escalier sans quitter le regard suspicieux de son vieil ennemi. Il se plaça derrière son bureau et s'assit. Drago Malefoy n'attendit pas qu'il l'y invite pour faire de même et se cala dans un fauteuil. Ils se regardèrent en chien de faÏence un moment encore, mais Drago, lui savait que l'examen de Potter allait être rapide :Il n'avait pas changé depuis ces 6 ans. Son visage était toujours fin et pâle et ses cheveux tirés en arrière.Sa bouche formait son éternelle moue de mépris et ses yeux affichaient l'orgueil éternel des Malefoy.

Potter baissa ses yeux d'illuminés au bout d'un instant.

Tu peux croire que je mens, je ne t'en empêches pas. Mais saches que ça ne me pèse pas autant de te revoir.

Voyez vous ça.dit Malefoy avec un sourire ironique. Tu ne vas pas me demander comment je vais, non plus ?

- Je te dispense des formules d'usage. soupira Potter

- D'autant plus que tu n'as pas envie d'être poli.

Ne commences pas, Malefoy

Un instant encore, il se jaugèrent du regard. Malefoy n'avait cessé de sourire. Il croisa les jambes et sortit un long étui en argent de sa cape. Il en tira une longue et fine cigarette.

Ca te déranges que je fumes ?

Oui ! répondit Potter, les sourcils joints en circonflexe.

C'est bizarre. fit Malefoy en portant la cigarette à ses lèvres. Chaque fois que je me retrouve devant un bureau, j'ai cette indicible envie de fumer.

Il alluma sa cigarette d'un coup de baguette et en tira une longue bouffée. Harry soupira à nouveau, observant avec aversion la fumée qui montait jusqu'au plafond.

- Tu te retrouves souvent derrière un bureau ?

Disons derrière répondit Malefoy.C'est plus chic.

Harry haussa les sourcils.

C'est quoi ta profession, exactement ?

Un métier qui rapporte .

Qui rapporte selon la méthode Malefoy, je présume ?

Derrière le brouillard, Malefoy le fixa avec une soudaine froideur

Qu'est ce que tu insinues, Potter ?

Laisses tomber.

Malefoy eut une moue méprisante. Non, ce Potter n'avait pas changé. Toujours à parler à mots couverts, à ne comprendre que lui même , à se croire, le plus malin, le plus résolu, le plus fort .

-Tu es marié, Potter ?

Harry ouvrit des yeux stupéfaits

Non. Finit-il par répondre, à contrec?ur.

Son interlocuteur eut une moue méprisable

Dieu du ciel ! Le grand héros qui défreya la chronique , pas marié ! Navré pour toi.

C'est ça. Toi,tu es marié, sans doute ?

Potter, il n'y a qu'une seule catégorie de personnes qui soit susceptible de s'abbaisser au mariage. Je ne suis pas dans cette catégorie.

Vraiment ? Sans doute que tes parents se sont mariés dans le seul et louable but de concevoir un héritier ?

Fermes là, Potter ! répliqua Malefoy d'une voix sourde.

J'ai touché un point sensible ?

Et ta sang de bourbe, tu l'as laissé tombé ?

Harry serra les poings à son tour.

Je ne vois pas de qui tu parles.

Oh, pardon ! Ta sang de bourbe de Granger, hein, si tu ne vois pas de qui je parles ...

Fais attention Malefoy ! gronda Potter Son regard lança des éclairs et sa main lacéra une plume qui se trouvait à sa portée.

Mais bien sûr, j'aurais du m'en douter ! s'exclama Malefoy avec jovialité. Ils ont combien d'enfants maintenant, huit, neuf, dix ? C'est bien connu, les sangs de bourbe prolifèrent comme des microbes...

ARRETES ! Harry se redressa, consumé de rage.

Pourquoi arrêterai-je de proclamer l'évidence ? Qui se ressembles, s'assemble, Potter. Les sangs de bourbe et les crétins vont de paire, et magnifiquement. Granger et Weasley, entre autres.

Harry contourna vivement le bureau et attrapa violement Malefoy par le col. Celui ci resta imperturbable et souffla un nuage de fumée dans son visage.

Espèce de...Je ne sais pas ce qui me retient ...

Ta fonction d'illustre directeur de Poudlard t' empêchera tous geste inconsidéré envers un sang pur, Potter.Je me trompes ?

Harry, partagé entre la fureur et la dignité, resta indécis.

Fais gaffe, Potter. Je suis plus fort que tu le crois.

Finalement, avec un rictus de mépris Harry relâcha son étreinte et repoussa Malefoy qui afficha un air triomphant et supérieur. En vérité, une rage terrible l'embrasait : en face , il avait put constater que Potter était nettement plus grand que lui, à présent.

Maintenant, cessons de tourner autour du pot. dit-il froidement en remettant ses vêtements en ordre. Tu m'as « convoqué » ici, tu m'a donné l'immense privilège d'admirer ton grand bureau-dont-je-me-fous-comme-de-la- 6ème coalition-de-la-révolte-des-gobelins-en-53. Alors maintenant, tu dis ou je me tire.

Potter croisa ses doigts souples entre l'encrier de bronze et l'assortiment de plumes.

Très bien. dit il. Assumons nos fonctions dans le règles : Monsieur Malefoy, j'ai du me résoudre à faire appel à vous. Vous avez jadis, je consens, rendu un grand service au monde des sorciers et sur lequel je ne m'appesantirai pas et qui vous a valu la décoration de l'ordre de Merlin 1,5 e classe,...

Merci pour le renseignement.grogna Malefoy .Ton formalisme m'endors déjà, alors, accouches !

Fermes là et écoutes ...Vos agissements pour le moins héroïques...

Héroïques ? ! ?

Eh, oui, Malefoy, certaines personnes te voient ainsi dans leurs souvenirs. Mémoire défaillante, sans doute...

Très spirituel.

Merci...Pour le moins héroïques disais-je ,ont convaincu les partisans du MAIS à vous proposer une mise en ?uvre de vos talents.

Ge. J 'ai loupé un épisode. Qu'est ce qu'elle fait là, ton interjection ?

Le MAIS : « Ministerial Auror's Intelligence Service » : association secrète contre le vil. récita Harry, tel un moulin à paroles.

Connais pas.

Tu as déjà entendu parler de James Bond, Malefoy ?

Tu me prends pour qui, un dégénéré ?Tu crois que tes histoires de moldus m'intéressent ?

Attends voir. Comment tu sais que c'est un moldu ? Tu connaît la culture des moldus, c'est fascinant...lança Harry avec un sourire narquois.

Il n'y a que les moldus pour inventer des noms aussi godiches. répondit Malefoy, imperturbable. C'est qui ?

Un agent secret.

- Ca m'en embouche un coin. Allez, Potter, craches le morceau. C'est censé être quoi,un agent secret ?

Ce que tu peux être navrant quand tu fais semblant de rien comprendre...

- Réponds.

Très bien. D'abord tu dois me jurer sur le sommet des quatre fondateurs de n'en parler à personne.

« Je jure sur le sommet de ces quatre fondateurs de mes...

MALEFOY ! ! !

...de n'en parler à personne. »

Harry se leva, et parcourut la pièce. Il ouvrit une armoire imposante d'un geste, et en sortit un objet volumineux. Non sans quelques geste précautionneux, il revint vers son bureau le déposa sous le nez de Malefoy. Il s'agissait d'un blason inconnu, gravé dans un disque d'or. L'éclat de l'objet n'était pas encore terni, ce qui prouvait qu'il avait été récemment ouvragé.

Intéressant. Dit Malefoy en soupesant le disque. Tu crois que je pourrais le vendre à un bon prix ?

Il s'agit de l'écusson de notre service secret. répondit Harry avec froideur. Comme tu viens de l'entendre, le M.A.I.S. est une confrérie d'Aurors qui dispose d'une matériel magique hyper perfectionné pour éliminer les dangers découlant de notre monde.

Ca existe depuis quand, cette ânerie ?

Depuis trois ans. Pour te donner une petite idée, cette « ânerie » comme tu le dis si bien, a prouvé son efficacité par 225 inculpations de sorciers aux pratiques douteuses depuis sa création.

Il y eut un silence.

Je n'ai jamais entendu parler d'arrestations quelconques durant ces trois dernières années. dit Malefoy entre ses dents. Mis à part quelques agissements du ministère.

- Très bien. Alors, de deux choses, l'une.
Le ministère c'est nous. En tout cas nous en sommes une dépendance, mais une dépendance extrêmement discrète. Ensuite, Les échos d'arrestations qui te sont parvenus partaient exclusivement de nos procédés.

Je suis ébahi. Grogna Malefoy. Et combien êtes-vous dans tout ce fatras ?

Le M.A.I.S. dispose d'une centaine d'agents-aurors qualifiés et équipés selon.

Malefoy eût une moue : C'était quoi, tout ce délire ?

Tu en fais partie, je suppose ? demanda-t-il.

Je...oui.

Tu en es le fondateur ?

Pas tout à fait . Le nom du chef de service n'est pas censé être divulgué...

Te fiches pas de moi. C'est l'autre, c'est ça ?

Qui ça ?

Ton tôlard de parrain, Potter. Sirius Black.

Harry rougit légerement.

Hein, que mon instinct ne me trompe jamais, Potter ?Il ricana. Qui d'autres en fait partie ? Granger ? Weasley ? Longdubat ?

Il éclata de rire à l'énoncé de l'ancien et infortuné camarade de classe de Harry.

- C'est ça, moque toi tant que tu veux, Malefoy..s'emporta Harry. Il n'est de toute façon pas question que je divulgue l'identité des adhérents du M.AI.S. à une personne qui n'en fait pas partie.

Le rire de Malefoy s'amenuisa quelque peu.

Qu'est ce que tu me veux au juste ?

Tu en as suffisamment entendu pour savoir ce que le ministère veut de toi Malefoy. Tout le monde sait que tu as ?uvré pour la perte de Lord Voldemort...

L'espace d'une seconde, Drago Malefoy sembla perdre son sang-froid. Il éprouva une douleur singulière à la jambe et il fût parcourut d'un frisson.

Tout le monde connaît ton choix si... mémorable face à un destin séduisant et un autre dur, mais serein. dit Harry avec une grimace .

Serein, mon ?il.

Tout le monde sait comment tu as aidé le grand Harry Potter à replonger le Seigneur des Ténèbres dans la nuit définitive...par des sacrifices...

Malefoy l'interrompit.Ses traits étaients crispés de quelque chose d'indéfinissable. Cela ressemblait à la douleur, et à de la colère, aussi.

Personne ne sait rien. Et toi le premier, Potter.Adieu.

Il se dirigea brusquement vers la sortie, les poings serrés convulsivement. Harry s'empressa de lui barrer le chemin.

Ou va tu, Malefoy ?

Je me casse, Potter. Tes discours, tes confréries et tes écussons, je m'en tape. J'ai suffisamment fait de conneries comme tu me l'as si brillamment fait remarquer. Maintenant je vais retourner à mon destin serein , si tu permets. Ôtes-toi de mon chemin.

Ce n'était pas des conneries.Et tu n'iras nulle part.

Je n'ai pas envie de faire partie de ton truc d'Aurors, Potter. Pour être diplomate, mon cher, ça ne branche pas du tout. T'es content ?

Il attrapa la clinche et s'apprêta à franchir le seuil de la porte. Harry repoussa la porte d'une main, elle se referma avec un bruit de tonnerre.

Non. Réfléchis encore. Le ministère sait la situation dans laquelle tu te trouve.

Malefoy suspendit son geste

La précarité de la situation dans laquelle tu es plongé jusqu'au cou, Malefoy. Assena Harry

Dois je comprendre qu'on me fais du chantage ?

Pas le moins du monde.

Il s'éloigna de la porte.

On...le ministère... veut juste...eh bien...t'aider, si ça te conviens mieux.

Matériellement ?

Heu...entre autres. Une ascension dans le M.A.I.S. permet une rémunération coquette...Mais tu ne m'as pas dit tout à l'heure que ton métier te rapportait des broutilles pas si négligeables ?

Ton humour me comble d'un bonheur immuable. répondit Malefoy en levant les yeux au ciel.

Une ombre de sympathie minuscule, ridicule, infime passa dans le regard de Potter, ce qui donna à Malefoy une double envie de frapper son visage d'ahuri.

Alors ?

Je vais y réfléchir. Temporairement, c'est non.

D'accord.

Harry claqua des doigts, et trois secondes après , le disque d'or du M.A.I.S atterrissait dans sa main droite.

Cet objet appartient à tous les agents de notre service. Il leur est indispensable. Prends-le .

Malefoy eût un mouvement exaspéré.

Je ne t'ai pas dit que...

Mais tout à coup, une faible lueur vint frapper la surface de l'écusson, illuminant la silhouette de la licorne qui était gravée dessus. Malefoy écarquilla les yeux : la licorne d'or courrait, courrait...d'une façon qui lui parût étrange et irresistible...Il se sentit malgré lui attiré par cette forme incertaine. Des rayons argentés naquirent sous les foulées de l'animal, et ils jaillirent soudain du disque d'or. Malefoy se sentît vidé de toutes pensées cohérentes. Potter le regardait, un sourire au coin des lèvres. La lumière devint éblouissante, et un instant plus tard, elle les engloutit tous les deux.

Quand Malefoy eût retrouvé ses esprits, il se rendit compte qu'il n'était plus dans le bureau de Poudlard. La pièce dans laquelle lui et Potter avaient atterrit était petite, grise et froide.

Un portoloin. Hors du commun, le portoloin . Irresistible, surtout.

Fanguasse, Potter, on est où ? (ndlr :Ce terme est l'équivalent sorcier de « pu... » et il est tout aussi grossier !)

Dans le Q.G. du M.A.I.S.

Petite merveille, ce portoloin. On ne peut pas s'en détacher.

Ce n'est pas notre unique technologie.

Je m'en fiche, je suis ici contre mon gré. Puis ton Q.G., il m'a pas l'air très reluisant.

Harry soupira et ouvrit l'unique porte de la pièce. Elle donnait sur un escalier en colimaçon étroit qui devait mener au sous-sol.

Suis-moi.

Et il disparût à ces yeux. Malefoy se mordit la lèvre de rage. IL ne supportait pas qu'on le berne ainsi. Non, mais, pour qui il se prenait, ce Potter ? « Pour l'homme qui a éliminé le seigneur des Ténèbres» lui répondit une petite voix. Finalement, qu'avait il gagné en changeant de camp ?Cette pensée le torturait depuis ce « terrible épisode » : en fait, ça lui aurait fait un certain plaisir de voir Potter disparaître à tout jamais. Potter aurait été l'élu, le nouveau messie, mort pour le salut des sorciers, mais au moins il n'aurait pas à subir sa condescendance. Aujourd'hui, le fait de l'avoir revu après toutes ces années avait fait ressurgir les ombres douloureuses du passé. Pourquoi avait il accepter de le venir ?Pourquoi ? Il essaya de reprendre sa respiration. Mais sa rage était telle qu'il eût du mal à la contrôler. Mais bon sang, était-t-il vraiment un adulte pour haïr Potter à ce point ? « Ou bien Jaloux ? » lui dit encore la petite voix aux tréfonds de son crâne.

Fermes la, pauvre crétin.

Comme il ne trouvait aucune autre alternatives, il s'engouffra à la suite de Potter. Le couloir était humide, les marches sous ses pas, visqueuses. Après un temps de descente indéterminé, Potter s'arrêta au milieu de l'escalier.

C'est la 209e marche. Dit il simplement.

Alors il se pencha en avant. Et Malefoy vit, sur la marche, Une empreinte ronde bien caractéristique, avec une licorne cernée dans la pierre. Potter prit son son disque d'or et l'adhéra à la marque de pierre : les formes concordaient parfaitement. Il se tourna une dernière fois vers Malefoy.

Si ce que tu va voir ne te fera pas exhorter un « oui » définitif, tu devra subir un sortilège d'amnésie.

Malefoy se contenta de lui jeter un regard assassin qu'il ignora royalement.

Rapproches toi du mur central, Malefoy.

Harry ne vérifia pas si son compagnon avait suivi ses instructions, et, ses doigts tracèrent des sillons habiles, un code secret, sans doute, sur le blason.

Alors, le sol sous leur pieds trembla légerement. Soudain, dans un éclat de lumière, Malefoy vit les murs de pierres entourant l'escalier en colimaçon s'écarter lentement d'eux. Ils flottaient dans l'air, et libéraient l'accès à la salle la plus surprenante, la plus singulière qu'il lui ait été donné de voir.

Elle avait des proportions démesurées. A l'inverse du froid escalier , le moindre de ses murs, de ses piliers, de ses balustres offrait une blancheur lumineuse et quasi transparente. Tout était blanc. Là où ils étaient arrivés, ils se trouvaient à une sorte de rez-de-chaussée, et en levant la tête, Malefoy pût voir un dédales de niveaux supérieurs sur lesquels se déplacaient une myriade d'agents administratifs, tous de blanc vêtus. Cette architecture pure, droite, immense, faisait volontiers penser à un temple grec. Puis il la vit. La licorne, qui symbolisait toute l'activité de cet endroit secret. Une statue impressionnante, dont la pureté était parfaitement rendue. Harry était resté immobile, contemplant la sculpture immaculée.

Pourquoi une licorne ?

Ce fût la première question qui lui vint à la bouche. Harry se tourna vers lui et dit d'un ton grave : Parce que la licorne personnalise le bien, la vertu. Sa pureté est un antonyme du mal. Et c'est notre but. Nous opposer au mal.

1. C'est un symbole très séduisant. Marmonna Malefoy, comme si ça lui coûtait de dire une chose pareille.

Mr POTTER ! ! !

Un homme bout-en-train au crâne reluisant et gras du bide, se précipita vers Harry et Malefoy, un sourire ravi aux lèvres.

1. Vous l'avez convaincu ! Formidable ! Homérique ! Magnifique j'en passe et des meilleures, ah, ah ! ! Bienvenue au M.A.I.S., mon garçon, bienvenue ! !

Voici Mr Wise, le chef de notre section recherche. Dit Harry.

1. Zenchanté ! s'écria Mr Wise en secouant fébrilement la main de Malefoy. Vous avez fait le bon choix, Mr Malefoy. Un homme de votre trempe ne dois pas passer à côté de notre association !

Malefoy eût un sourire exaspéré.

Je n'ai émis aucune réponse définitive quant à mon adhésion dans votre truc. « Monsieur » Potter m'a emmené ici pour me faire admirer la vue, je pense.

Le sourire de Mr Wise se refroidit quelque peu.

Eh bien, dit-il d'une voix contrite , j'espère que la visite de nos bâtiments saura vous convaincre...

Je pense qu' il en faudra plus que ça pour me convaincre.

Mr Wise eût l'air ahuri et choqué.

Plus que ça pour vous convaincre ? ! ! s'exclama-t-il en faisant des gestes larges. Mais, mon garçon, regardez moi la pureté de cette architecture, la fluidité de ces lignes, l'élaboration complexe de ses niveaux...

1. Et vous pensez qu'un sous-sol aux allures de Mausolée pourra me mettre aux bottes de subordonnés de votre espèce ? Vous me connaissez bien mal ! répondit Malefoy du tac au tac.

Harry ébaucha un petit sourire en coin et Mr Wise suspendit ses gestes.

1. Mouais. Vous avez de la personnalité, petit. Rien ne peut vous atteindre, ouais. Vous avez toutes les caractéristiques pour grimper rapidement les échelons du M.AI.S. Y a de l'avenir !

Dans ce cas, je vous prie de ne pas vous mêler de la façon dont je dois gérer cet avenir, Mr Wise. Dit sèchement Malefoy.

Bien-sûr, bien-sûr. Quoiqu'il en soit vous ferez le bon choix, j'en suis sûr. L'avenir est plein de portes, plein, plein...

Il s'éloigna en marmonnant et Malefoy lançant un regard furieux à Harry .

Ta confrérie est un repaire de cinglés.

1. Mmmh, je veux bien admettre que Wise a un léger déficit à un certain niveau de l'occiput.

J'ai un instinct fulgurant .

Mais c'est un génie en ce qui concerne l'investigation.

Et toi, dans quelle...section tu travailles ?

Aucune.

Eh, je me doutais bien que le directeur de la plus prestigieuse école de sorcellerie d'Europe n'allait pas jouer au héros dans la nature à temps plein !

Je ne fais que superviser.

Le patron, quoi.

Ca n'a rien à voir. Mais il m'arrive d'assigner des missions.

Tout en parlant, les deux garçons avaient traversés le hall immense. Ils croisaient des gens au pas rapide, avec des dossiers, des objets bizarres sous les bras, qui disaient « Bonjour Mr Potter » et « Bon travail Mr Potter ?» quand ils arrivaient à la auteur de Harry, ce qui irrita Malefoy au plus haut point.

Tu m'emmènes où , Potter ?

Tu verras.

Malefoy s'arrêta brusquement et planta un regard meurtrier dans les yeux de son vieil ennemi.

1. Ton petit air de propriétaire a l'art de me contrarier, Potter. persifla- t-il.Tu me traînes ici comme si tu m'invitais à prendre un thé dans un palais. Je commence sérieusement à en avoir marre.

Le regard de Harry se fit dur.

Tu ne vas pas tarder à tout savoir. Le fait...

1. Je ne veux RIEN SAVOIR ! ! hurla Malefoy. Ta licorne et tes principes, c'est bien joli, mais ce n'est pas pour moi.

1. Je ne t'empêche pas de partir. dit Harry avec calme. Alors, tu retournes dans ta vie sombre à ruminer des souvenirs. Tu t'enfermes dans ton passé et tu n'as pas une vie consciente. Tant-pis pour toi .

Malefoy étouffa un cri de rage. Il avait une envie folle de balancer son poing dans la figure de Potter. D'ailleurs, il le fit.

Potter tituba et s'écroula parterre. Même pas assommé. Il faudrait qu'il perfectionne sa droite.

1. Ca, c'est pour te dissuader de me faire la morale à partir de maintenant, Potter.

Harry porta sa main sur sa joue endolorie et ses lèvres formèrent un pli rageur, mais légèrement ironique.

1. Dois je comprendre par ton « à partir de maintenant » que tu vas rester ?

Malefoy eût une demi seconde d'hésitation.

1. Non.

1. Je me demandes pourquoi je me donne autant de mal pour toi, Malefoy.Je pensais que ces années avaient ôtés en toi cet égoïsme et cet orgueil primaire .

Malefoy était resté immobile, l'air insensible. Mais au fond de lui, il se rendait compte que les mots arrivaient à percer sa carapace. Il se rendait compte que les phrases de Potter, plus qu'autre chose, arrivaient à l'atteindre. Harry se releva avec souplesse et épousseta ses vêtements.

- Je te le rendrais, ce coup de poing, Malefoy, quand j'aurais fini ce petit jeu de diplomatie. dit il avec neutralité.

1. Mais je vous en prie, Monsieur Potter. Je t'ai fait mal j'espère ?

- Tu la fermes. Je vais maintenant te conduire dans l'endroit qui fait le point central du M.A.I.S. .C'est là que l'ont fabrique des...heu...ustensiles pour une neutralisation pratique d'un ennemi. Et on y forme nos agents les plus talentueux.

Ma parole, il comprenait maintenant pourquoi tous les représentants véreux du ministère flattaient l'encolure de cet imbécile de Potter. Il leur obéissait au doigt, à l'oeil, au cheveu, à l'orteil. Au point de garder son sang-froid et de faire les choses jusqu'au bout. Le petit crétin borné. Ils longèrent un couloir en silence. Leurs pieds claquaient sur le sol nacré. Drago, habillé de noir des pieds à la tête, songeait qu'il faisait contraste dans la blancheur du lieu. Une tache, en gros. Harry entra dans une salle moins grande. Le désordre et l'activité qui y régnait frappa Drago. Tout le monde parlait, gesticulait, suggérait. La première personne qu'il aperçut fût un type entre deux âges qui s'exerçait à lancer un sort inconnu sur un mannequin en carton. L'homme en question poussa force jurons quand le mannequin, sous l'effet du sort, se mis à danser un tango effréné à son bras. Drago vit ensuite une svelte jeune femme marcher sur le plafond( « dommage qu'elle ne porte pas de jupe » se dit il) . Il perçut une explosion à sa gauche, vit un garçon couper en deux son bureau avec un couteau suisse, et observa avec la plus grande attention un balai supersonique(et l'homme qui se trouvait dessus) s'écraser contre un mur. Drago , absorbé par ce tohu-bohu cocasse ,vit du coin de l'?il Potter se frayer un chemin vers un petit groupe de personnes qui se lançaient mutuellement des sorts à torts et travers. Ces imbéciles n'avaient pas l'air d'en être davantage affectés. Tu parles d'une technologie... Potter revint bientôt, suivit par un vieux sorcier croulant. Il devait être chinois, ou du moins asiatique, ses yeux noirs étaient bridés et son humble maintien caractéristique.

1. Malefoy , je te présente Mr Otari. Dit Potter avec un trop-plein de respect dans la voix. Monsieur, voici Drago Malefoy.

Mr Otari s'inclina à la manière occidentale, Malefoy se contenta de le regarder froidement de la tête au pied. Mr Otari portait des lunettes modernes, ce qui tranchait avec la longue tresse grise qui lui tombait dans le dos. Ses traits parcheminés étaient intelligents, ses mains fines et belles. Il avait quelque chose d'indéfinissable, quelque chose d'intimidant . Drago, à ce moment, ne put s'empêcher de penser à Dumbledore.

1. Les recherches de Mr Otari se sont avérées essentielles au sien du M.A.I.S dit encore Harry. Il est l'auteur de nombreux concepts et a créé à lui seul des combinaisons de sorts très efficaces, connus seulement par les Aurors. Il supervise également la pratique des combats à mains nues.

1. Devant un tel C.V., je me tâte, ironisa Malefoy .C'est tout ce que vous savez faire ?

Mr Otari eût un demi sourire. Son regard était étrange, scrutateur.

1. Vous auscultez aussi, je peux. dit-il d'une voix typiquement orientale.

1. M'ausculter ?

1. Voir si constitution physique à vous est assez bonne pour faire partie de la licorne. Faire cela pour tous, je dois.

1. Et si je n'ai pas envie ?

1. ...

1. Oui, si je ne veux pas être un Auror, si je ne veux pas subir votre magigoscopie ? Si je préfères rester calmement chez moi à planter des citrouilles ?

1. Mr Potter n'avait pas dit à moi que vous n'aviez votre approbation pas donné. dit Mr Otari, surpris.Insertion dans M.A.I.S demande accord profond par vous. Il se tourna vers Harry qui avait rougit légerement.

1. Eh bien non, Mr Otarie, je n'avais mon approbation pas donné. Grogna Malefoy.

Le vieil asiatique l'observa un court instant, scrutant ses yeux plein d'animosité, sa bouche orgueilleuse, ses traits crispés.

1. De toutes façons, j'ai la nette impression que vous, pas l'affaire vous auriez fait. Dit-il enfin.

Malefoy fût malgré lui piqué au vif.

1. Comment ça ? demanda t'il d'une voix qu'il essaya de rendre indifférente.

1. Vous, je vois de vous bon physique dès début...mais je sens mental pas s'accorder en harmonie avec votre physique. Mental tourmenté, pensées sombres, peur de l'avenir. Non, vous pas faire l'affaire.

Drago sentit une colère sourde lui monter au visage.

1. Je vaux cent fois tous les imbéciles qui composent votre association avilissante . dit il en haussant la voix.

1. Vous bien sûr de votre personne. sourit Mr Otari

1. Encore bien ! rugit Malefoy.

1. Ca suffit Malfoy, arrêtes. Dit Harry d'un voix calme.

1. Vous pas apprécier être ici, alors vous partir... assena l'Asiatique d'un ton indifférent.

C'était trop pour Drago. La rage se déversa à flots dans ses veines.

1. Je ne partirai pas d'ici tant que vous ne m'aurez pas fait des excuses, espèce de vieillard baragouineur ! hurla-t-il

Des têtes se tournèrent vers eux.

1. Moi pas d'excuses à faire. Dit l'Asiatique. Moi avoir dit vérité entière.

1. Je peux sciemment vous prouver le contraire ! ! rugit Malefoy.

Le silence s'était fait dans la salle. A présent, tout le monde détaillait le nouveau venu comme si il venait de Pluton par Tapis volant express. Potter semblait gêné et Mr Otari affichait à nouveau son sourire indéchiffrable.

1. Je serai ravi de voir ça. dit-il.

L'espace d'un instant, Drago sembla prit au dépourvu. La présence de Potter et de tous ces crétins autour de lui l'offusquait plus que ce vieux chinetoque , mais là, il le narguait et le poussait dans ses derniers retranchements.

1. TRES BIEN ! Très bien, petit vieillard prétentieux ( !) .Tu veux voir, eh bien tu verra.

- Vous saurai gré de ne pas tutoyer moi. Dit l'Asiatique. Et je vous prie, ne m'appelez pas vieillard. Je n'ai que 93 ans seulement.

D'un geste incontrôlé, Malefoy dégrafa sa cape et la jeta parterre , il rejeta en arrière ses mèches de cheveux cendrés et brandit sa baguette. Les gens autour de lui semblèrent subitement ravis et les filles présentes émirent un murmure admiratif. Un cercle se forma autour de lui et Mr Otari et certains commencèrent déjà à faire des paris.

1. Malefoy...commença Harry en faisant un pas vers lui.

Otari le retint d'un geste.

1. Laissez, Harry Potter. Ce jeune homme , savoir certaines choses, il doit.

La salle croula sous les sifflements et les hourras. Malefoy s' éloigna de 6 pas et fit face.

Bon sang qu'est ce que je suis en train de faire ?

1. Bon, allez grand-père, attaque-moi.

Son interlocuteur ne fit pas un geste.

1. Qu'est-ce que tu attends, attaque-m....

Il vit soudain arriver vers lui une tornade bleu électrique, vertigineuse. Il tenta un contre sort, mais elle sembla y résister. Il essaya vainement de l'esquiver, mais il la reçut de plein fouet sous les cris ravis du « public ».Sans qu'il ne puisse rien faire Drago se sentit tourner sur lui même à une vitesse folle. Il se retrouva sur le dallage, étourdi, révulsé. - Ceci est sortilège de mon invention. Dit la voix lointaine de Mr Otari. Il vous a plu ?

Drago releva la tête tant bien que mal, pour apercevoir à quelques mètres le visage narquois du vieil homme, et celui de Potter, qui avait du mal à étouffer un sourire. Trop fier pour afficher ainsi sa honte, il se leva le plus vite possible.

1. Interpestia ! ! hurla-t-il en pointant sa baguette sur le vieux sorcier.

Drago faillit croire qu'il avait réussi à toucher le sorcier. Sa désillusion revint à la charge : soudain, Mr Otari fut auréolé d'une forte lumière . Sa longue tresse fouetta l'air et les pans de sa robe s'envolèrent. D'un simple mouvement de jambes, il dévia le sortilège qui vint s'écraser sur une colonne. Applaudissements, fleurs, accolade...

Malefoy tenta encore un sort de métamorphose, mais l'Asiatique le feinta comme si il eût s'agit d'une mouche. D'où il venait ce type, bordel ? En retour, Malefoy reçut un sort qui l'envoya au plafond et faillit lui casser la tête. Les rires fusaient, et il se sentit humilié comme jamais.

1. Aucun sort aussi bénin résistera à aura-protecteur , Mr Malefoy. Breveté par le ministère. Intéressant, n'est-ce-pas ?

A présent, la rage de Drago n'avait plus de limites.

1. On va voir si votre aura-protecteur saura résister au corps à corps. dit- il entre ses dents. Il abandonna sa baguette et , laissant libre cours à sa fureur, il tenta de se jeter sur le vieux sorcier. Il ne sût pas comment il se retrouva parterre alors qu'il était prêt d'attraper les épaules de son interlocuteur. Toujours était-il que le sol était dur et que ça faisait mal aux genoux. Et sa jambe...une douleur transperça ses muscles et il serra les dents.

1. Découragé, déjà ?

Surmontant les éléctochocs qui traversaient son corps, Drago se leva à nouveau. Comment avait-il réussi à se remettre sur ses jambes faibles, il ne préféra pas le savoir. Maintenant, tout ce qui comptait, c'était son honneur, auquel il tenait depuis le berceau. L'honneur dont il était empreint dans la moindre fibre de son être. L'honneur unique qui peut sauver où tuer un homme. La rage et l'honneur ? Compatibles. Dans un nouvel élan il se précipita sur le sorcier. Il essaya de la frapper, l'autre le feinta. Il essaya de le déséquilibrer, l'autre s'esquiva . Il essaya de le toucher, il n'y arriva pas.. A près cinq minutes de cette danse, Otari passa à l'attaque. Coup à l'estomac. Inévitable. Coup de pied dans les omoplates. Souplesse oblige. Triple salto et atterrissage bien placé. Très joli, tout ça. D'ailleurs, l'assemblée appréciait pleinement le spectacle, vu que les applaudissements redoublaient de vigueur à chaque coup. Il fallait croire que c'étaient ces vivats qui encourageaient le vieux, parce que Drago avait de plus en plus mal. Et pourtant, le moindre de ses coups étaient posés, flegmatiques. C'était de l'art martial, mais aussi de la magie à l'état pur. Drago s'était déjà battu sans baguette, avec Potter notamment, et il se souvint être sorti vainqueur à chaque fois. Pour Potter, il aurait pu avoir le plaisir de l'abîmer un peu plus, si Rusard ne les avaient surpris en train de violer les règles de bienséance du marquis de Queensbury et ne les avaient envoyés en retenue séance tenante. Il n'avait jamais été battu. Jusqu'à aujourd'hui.

Ne te laisses pas faire, ne te laisses pas faire , netelaissespasfaire...NE TE LAISSES PAS FAIRE ! !

Au moment où Otari allait lui porter un uppercut assez méchant, Drago trouva la force de le feinter. Il exécuta une torsion impressionnante pour éviter le coup.

Fanguasse , comment j'ai fait ça ?

Drago perçut une vague d'étonnement, et un regard stupéfait de Potter. Le vieil homme semblait ravi, quant à lui. Mais le jeune homme eût à peine le temps de revenir de sa propre surprise. Otari lui décocha un direct qui le fit plier en cinq, puis il encaissa un pied qui l'acheva définitivement. Oooh, merde, ma jambe, ma jambe... Sa mâchoire se crispa violemment, il n'était plus très sensible à son environnement, il voyait des visages et des sourires larges, des voix qui le congratulaient chaleureusement.

Eloignez-vous de moi, bandes de cinglés.

Il vit soudain au dessus de lui les yeux noirs de Mr Otari.

1. Du répondant, vous avez. Niveau physique, niveau psychique. Mais harmonie vous n'avez pas. Il faut trouver concentration dans bien-être intérieur.

Qu'est ce qu'il était énervant, ce vioque, avec ces principes zen à la manque !

- Vous avez trouvé dans rage, dans détermination, une faille dans ma combativité. Ca n'est pas le bon chemin, mais vous avez un grand potentiel, je veux bien admettre.

1. Alors, c'est comme ça que vous « auscultez » ? demanda Drago en se redressant péniblement.

1. Ca n'est pas dans habitudes de moi de tester les capacités de quelqu'un de cette façon. Mais vous avez tendance trop nette à l'agressivité.

D'un revers de manche, Malefoy essuya un filet de sang qui lui coulait sur le menton. Il chercha Potter des yeux. Celui-ci l'observait, adossé paisiblement à un pilier.Il souriait, l'imbécile. Tu ne perds rien pour attendre, Potter.

1. Comment vous avez fait tout ça, alors ? dit-il en se tournant vers Otari.

1. Quoi ?

1. Votre aura défensif, votre technique et tout ça...je dois vous faire un dessin ou ma gueule vous suffit ?

1. Mélange de magie ancestrale et art martial japonais. Sortilèges tirés de l'oubli et remaniés selon Agoshu Otari, moi, en toute modestie. Très beau spectacle, en vérité.

1. Sons, chorégraphie, et lumière. Approuva Malefoy.

Il y eût un long silence. Le « public » était à présent muet, mais ne semblait pas prêt de vouloir retourner vaquer à ses occupations.

1. Vous pouvez partir. Dit enfin Mr Odari.

1. Merci.

Mais Malefoy ne fit pas un mouvement. Sa lèvre inférieure trembla légerement, et il dût la mordre pour ne pas afficher son trouble. Son c?ur battait à coups désordonnés, sa gorge était sèche. Tout le monde le regardait, et il avait envie de tuer tout le monde.

Mr Odari sourit.

1. Rester, vous pouvez aussi.

Une phrase, un seule. Un appel qui tout à coup résonne en lui. On est en train de l'hypnotiser, ou quoi ?

1. Je reste.

Les mots on à peine franchit sa bouche qu'il regrette déjà. Mais il n'a pas le temps de les contrer. Ils se sont échappés de son être ,il n'a pas pu les retenir.

Merdemerdemerdemerdemerdemerdemerde.

Qu'est ce que j'ai fait ?

Mais il est trop tard. Il s'est agenouillé de l'intérieur, il l'a voulu, il le sait. Mais il sera trop fier pour l'avouer.

« Je reste »

Et ces deux mots font l'effet d'une bombe. Une vague blanche le submerge, les gens l'entourent, le félicitent, serrent ses phalanges meurtries et tapent chaleureusement dans son dos. Aïe, mes omoplates. Il n'apprécient pas ce genre de manifestation. Il se croit en cage, il étouffe. Il aperçoit Potter, resté à l'écart. De nouveau, son visage ne traduit aucune émotion. Il ne voit plus Mr Odari. Mais où est il ?

« Félicitations ! »

« Bienvenue ! »

« Vous êtes libre, ce soir ? »

« Epatante, votre méthode »

« Tu te sens mieux, petit ? »

Si il se sent mieux ? Il ne s'est jamais senti aussi mal.

Potter s'approche de lui.

Crétin , c'est à cause de toi, tout ça.

1. Tu as bien dit que tu restais, Malefoy ?

1. Je...

Réponds « non » et déshonore-toi, Drago Zoltan Malefoy.

1. Je restes. Oui, je restes, Potter, mais ne va pas te chercher une quelconque part de gloire dans cette histoire.

1. Tu es sûr de ce que tu dis ?

1. Sûr comme la lune est verte, Potter ! ! explosa Malefoy.

1. Très bien.

Et il lui donna un coup de poing . Le dernier de la journée. Drago tomba, encore, le dos contre le sol qui semblait vraiment l'aimer beaucoup.

1. Dans ce cas, le petit jeu de diplomatie est terminé, Malefoy.

Et il son sourire réapparut. Il se détourna de lui ,calmement, et d'un pas digne il sortit de la salle du M.A.I.S.

---------------------------------------------------------------------------- --Fin du chapitre.

J'espère que vous avez apprécié ce début. Vous pouvez situer les clichés, mais ça donne du tonus. Reviewwwwwwwwwez moi, nom d'un chien, pour savoir si je dois continuer ! !Bisous