Voili voilou
Un petit chapitre de plus. Les suivants sont là, prêts à sortir de ma tête, mais il me faut du temps!
4. Les retrouvailles
L'hôpital St Mungo pour les sorciers était caché dans une grande rue de Londres. Il était complètement impossible qu'un moldu le voie, puisque de l'extérieur il avait l'apparence d'un vieux bâtiment en travaux, vétuste et absolument banal. Personne ne laissait son regard se poser dessus plus d'une seconde. Ainsi, les sorciers qui voulaient y aller entraient discrètement par la porte, prononçaient discrètement la formule permettant de franchir le petit hall d'entrée, et en franchissant la porte entraient dans le véritable hall de l'hôpital.
Harry, comme tous les sorciers qui savaient transplaner, apparut dans la pièce réservée à cet effet. Sans perdre un instant, il se hâta de rejoindre la chambre où Ron avait passé les dernières années, dans l'aile des Maladies Et Etats Incurables.
Il ouvrit la porte, et se précipita à l'intérieur de la pièce, mais stoppa tout aussi net sa course. La pièce était vide.
Il resta un instant sans comprendre, éberlué au milieu de la petite chambre toute blanche. Il n'a tout de même pas pu partir si vite… ils vont sûrement le garder un peu en observation, quand même! Songea Harry.
Il rebroussa chemin, lentement, et s'apprêtait à se rendre à la cafétéria de l'établissement quand il croisa une jolie petite sorcière Soigneuse qu'il avait déjà vue au chevet de son ami.
- Excusez-moi, je ne sais pas si vous vous souvenez de moi, je suis un ami de Ronald Weasley, mais je ne l'ai pas vu dans sa chambre.
- Et pourtant il y est… répondit la sorcière avec un sourire mutin. Mais vous avez dû vous tromper de chambre, M. Potter. Votre ami n'est plus dans un état jugé incurable, c'est donc tout naturellement qu'il a été transféré dans le service de Récupération. C'est dans l'aile gauche, au cinquième étage. Au passage, la réponse est "oui", je me souviens de vous.
- Oh… D'accord. Je n'avais pas pensé à ça. Je croyais qu'il était peut-être…
- Parti, M. Potter? Même s'il avait voulu partir, nous ne l'aurions pas laissé faire. Il s'est réveillé, bien sûr, mais le chemin de la guérison est encore long.
- Je vois. Et bien merci beaucoup… Je… Je crois que je vais aller le voir, maintenant. Harry se sentait intimidé devant cette belle jeune femme, et comme tous les timides, il aurait souhaité se trouver loin de là, pour cacher le rouge de ses joues. Malheureusement…
- Il se trouve que j'allais justement voir si tout allait bien pour M. Weasley. Je peux donc vous accompagner et vous guider, si vous n'y voyez pas d'inconvénient?
- Euh… non, bien sûr…Hum…
Sans en attendre d'avantage, la jeune Soigneuse tourna les talons, et se mit en route, si bien que Harry dût trottiner pour la rattraper. Il chercha quelque chose d'intéressant à dire, mais à chaque fois qu'il ouvrait la bouche, la jeune femme saluait quelqu'un dans le couloir, ou encore grondait un patient qui se trouvait là où il n'aurait pas dû. De temps en temps, elle lui lançait un bref regard par en dessous, mi-amusé, mi-curieux.
Finalement, alors qu'ils approchaient de la chambre de Ron, la jeune femme s'arrêta et se tourna vers Harry.
- Ça fait maintenant des années que je vous voit régulièrement rôder par ici, et vous ne m'avez jamais demandé mon nom. J'en déduit que vous êtes soit l'être le plus mal élevé qu'il m'ait été donné de rencontrer, soit le jeune homme le plus timide de tout le monde sorcier. Alors pour vous ôter la peine de me répondre, je vais me présenter. Puisque j'ai été promue et que je suis, entre autres responsabilités, la Soigneuse responsable de M. Weasley, je pense qu'il est indispensable que nous nous connaissions mieux, afin d'aider votre ami tout au long de sa rééducation. Je suis Alma Silvania. Enchantée moi aussi.
Puis, sans laisser le temps de répondre à un Harry médusé, elle se remit en route. Harry se remit en route également, un léger sourire sur les lèvres. La jeune femme avait du caractère, cela était certain.
Quand ils entrèrent dans la chambre de Ron, Alma commença par poser un doigt sur ses lèvres. Il dort, dit-elle à voix basse, je vais vous laisser. Si vous avez besoin de moi, je serais dans la pièce au fond du couloir à gauche, avec un autre patient. Et elle quitta la pièce sans bruit, comme un murmure.
Harry se sentit soudain emprunt d'une sorte de respect irraisonné. Il se trouvait à côté de son meilleur ami, avec lequel il n'avait rien pu partager durant des années, et aujourd'hui il allaient pouvoir se parler à nouveau. Alors qu'il se demandait s'il devait essayer de réveiller son ami, Ron remua, poussa un long soupir et, lentement, ouvrit l'œil gauche. Il avait le regard dans le vague, comme un homme qui émerge d'un très long sommeil. Harry avait la voix qui tremblait quand il appela son ami.
- Bonjour Ron. Tu peux pas savoir comme ça me fait plaisir de te revoir.
Ron se tourna lentement, encore endormi, et regarda Harry d'un regard vide, encore ensommeillé. Puis, peu à peu, son regard se fit plus lucide, interloqué, d'abord, puis surpris.
Après, Ron hurla. Il poussa un hurlement terrifié et terrifiant. Il se redressa sur son lit, tentant de s'enfoncer dans le mur derrière lui. Harry essaya de dire quelque chose, mais l'horreur de la situation le dépassait totalement. Dans le hurlement de terreur de Ron, les seuls mots qui étaient compréhensibles étaient "au secours", "me tuer" et "va-t-en".
Alma surgit tout à coup dans la pièce:
- Que s'est-il passé?! Cria-t-elle pour se faire entendre de Harry.
- Je… Je ne sais pas. Il m'a juste vu… Ce… Ce n'était pas ma faute…
Alma se pencha sur Ron pour essayer de le calmer, puis elle se tourna vers Harry, ouvrant la bouche pour dire quelque chose. Mais il n'y avait plus personne dans la pièce. Plus qu'elle et Ron, prisonnier de sa terreur.
*************************************
C'est tout pour aujourd'hui.
J'espère que ça vous a plu! La suite devrait être encore plus dingue, je pense. En fait je n'ai fait que planter le décor pour l'instant...
Donnez moi des reviews, pliz!!!!
Un petit chapitre de plus. Les suivants sont là, prêts à sortir de ma tête, mais il me faut du temps!
4. Les retrouvailles
L'hôpital St Mungo pour les sorciers était caché dans une grande rue de Londres. Il était complètement impossible qu'un moldu le voie, puisque de l'extérieur il avait l'apparence d'un vieux bâtiment en travaux, vétuste et absolument banal. Personne ne laissait son regard se poser dessus plus d'une seconde. Ainsi, les sorciers qui voulaient y aller entraient discrètement par la porte, prononçaient discrètement la formule permettant de franchir le petit hall d'entrée, et en franchissant la porte entraient dans le véritable hall de l'hôpital.
Harry, comme tous les sorciers qui savaient transplaner, apparut dans la pièce réservée à cet effet. Sans perdre un instant, il se hâta de rejoindre la chambre où Ron avait passé les dernières années, dans l'aile des Maladies Et Etats Incurables.
Il ouvrit la porte, et se précipita à l'intérieur de la pièce, mais stoppa tout aussi net sa course. La pièce était vide.
Il resta un instant sans comprendre, éberlué au milieu de la petite chambre toute blanche. Il n'a tout de même pas pu partir si vite… ils vont sûrement le garder un peu en observation, quand même! Songea Harry.
Il rebroussa chemin, lentement, et s'apprêtait à se rendre à la cafétéria de l'établissement quand il croisa une jolie petite sorcière Soigneuse qu'il avait déjà vue au chevet de son ami.
- Excusez-moi, je ne sais pas si vous vous souvenez de moi, je suis un ami de Ronald Weasley, mais je ne l'ai pas vu dans sa chambre.
- Et pourtant il y est… répondit la sorcière avec un sourire mutin. Mais vous avez dû vous tromper de chambre, M. Potter. Votre ami n'est plus dans un état jugé incurable, c'est donc tout naturellement qu'il a été transféré dans le service de Récupération. C'est dans l'aile gauche, au cinquième étage. Au passage, la réponse est "oui", je me souviens de vous.
- Oh… D'accord. Je n'avais pas pensé à ça. Je croyais qu'il était peut-être…
- Parti, M. Potter? Même s'il avait voulu partir, nous ne l'aurions pas laissé faire. Il s'est réveillé, bien sûr, mais le chemin de la guérison est encore long.
- Je vois. Et bien merci beaucoup… Je… Je crois que je vais aller le voir, maintenant. Harry se sentait intimidé devant cette belle jeune femme, et comme tous les timides, il aurait souhaité se trouver loin de là, pour cacher le rouge de ses joues. Malheureusement…
- Il se trouve que j'allais justement voir si tout allait bien pour M. Weasley. Je peux donc vous accompagner et vous guider, si vous n'y voyez pas d'inconvénient?
- Euh… non, bien sûr…Hum…
Sans en attendre d'avantage, la jeune Soigneuse tourna les talons, et se mit en route, si bien que Harry dût trottiner pour la rattraper. Il chercha quelque chose d'intéressant à dire, mais à chaque fois qu'il ouvrait la bouche, la jeune femme saluait quelqu'un dans le couloir, ou encore grondait un patient qui se trouvait là où il n'aurait pas dû. De temps en temps, elle lui lançait un bref regard par en dessous, mi-amusé, mi-curieux.
Finalement, alors qu'ils approchaient de la chambre de Ron, la jeune femme s'arrêta et se tourna vers Harry.
- Ça fait maintenant des années que je vous voit régulièrement rôder par ici, et vous ne m'avez jamais demandé mon nom. J'en déduit que vous êtes soit l'être le plus mal élevé qu'il m'ait été donné de rencontrer, soit le jeune homme le plus timide de tout le monde sorcier. Alors pour vous ôter la peine de me répondre, je vais me présenter. Puisque j'ai été promue et que je suis, entre autres responsabilités, la Soigneuse responsable de M. Weasley, je pense qu'il est indispensable que nous nous connaissions mieux, afin d'aider votre ami tout au long de sa rééducation. Je suis Alma Silvania. Enchantée moi aussi.
Puis, sans laisser le temps de répondre à un Harry médusé, elle se remit en route. Harry se remit en route également, un léger sourire sur les lèvres. La jeune femme avait du caractère, cela était certain.
Quand ils entrèrent dans la chambre de Ron, Alma commença par poser un doigt sur ses lèvres. Il dort, dit-elle à voix basse, je vais vous laisser. Si vous avez besoin de moi, je serais dans la pièce au fond du couloir à gauche, avec un autre patient. Et elle quitta la pièce sans bruit, comme un murmure.
Harry se sentit soudain emprunt d'une sorte de respect irraisonné. Il se trouvait à côté de son meilleur ami, avec lequel il n'avait rien pu partager durant des années, et aujourd'hui il allaient pouvoir se parler à nouveau. Alors qu'il se demandait s'il devait essayer de réveiller son ami, Ron remua, poussa un long soupir et, lentement, ouvrit l'œil gauche. Il avait le regard dans le vague, comme un homme qui émerge d'un très long sommeil. Harry avait la voix qui tremblait quand il appela son ami.
- Bonjour Ron. Tu peux pas savoir comme ça me fait plaisir de te revoir.
Ron se tourna lentement, encore endormi, et regarda Harry d'un regard vide, encore ensommeillé. Puis, peu à peu, son regard se fit plus lucide, interloqué, d'abord, puis surpris.
Après, Ron hurla. Il poussa un hurlement terrifié et terrifiant. Il se redressa sur son lit, tentant de s'enfoncer dans le mur derrière lui. Harry essaya de dire quelque chose, mais l'horreur de la situation le dépassait totalement. Dans le hurlement de terreur de Ron, les seuls mots qui étaient compréhensibles étaient "au secours", "me tuer" et "va-t-en".
Alma surgit tout à coup dans la pièce:
- Que s'est-il passé?! Cria-t-elle pour se faire entendre de Harry.
- Je… Je ne sais pas. Il m'a juste vu… Ce… Ce n'était pas ma faute…
Alma se pencha sur Ron pour essayer de le calmer, puis elle se tourna vers Harry, ouvrant la bouche pour dire quelque chose. Mais il n'y avait plus personne dans la pièce. Plus qu'elle et Ron, prisonnier de sa terreur.
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