La pièce était sombre, la seule source de lumière venait d'une cheminée où un feu faiblissait, une voix froide et sifflante murmura alors :
-Incendio.
Le feu reprit prestement de sa vigueur. Cette voix comme inhumaine, s'élevait d'un fauteuil installé face à cette même cheminée. Un serpent était entouré autour des pieds, comme une horrible caricature de chien. Mais ils n'étaient pas seuls dans la pièce, un groupe d'homme encapuchonné formait un cercle presque parfait autour d'eux deux. Cette voix était vraiment effroyable, elle reprit :
-Mes chers fidèles, si je vous réunis ce soir, c'est pour vous annoncer une grande nouvelle. Tout d'abord, je tiens à dire qu'aujourd'hui, comme vous avez put le remarquer les Lestranges sont par mis nous, grâce à Macnair. Mais plus important, il a réussit à nous rallier les detraqueurs, ils ont relâché tous les prisonniers d'Azcaban. Grâce à eux nous allons pouvoir atteindre mon premier objectif : Tuer ce misérable chanceux qu'est Potter, ainsi que cet amoureux des Sangs-De-Bourbes, Albus Dumbledore !
Le cercle frémit à l'entente de ce nom, même leur maître fit une pause, mais il se reprit très vite. Et continua son discours :
-J'ai décidé de reprendre Poudlard, c'est à moi l'héritier de Salazar Serpentard que cette école revient de droit ! Je vais en faire la plus grande école de magie noire de tous les temps, j'y formerais mes mangemorts, votre succession ! Et je détruirais à tout jamais les descendants de Gryffondor ! Rugit-il
-Mais maîtrrrrrrrrrrrre... ... ... ...
-Je ne supporte plus tes jérémiades Queudver ! Endoloris !!!
XXX
A plus de quatre cent kilomètres de là, au quatre, Privet Drive, dans une chambre fermée à double tour, un garçon se réveilla en sursaut, il était en sueur et la douleur qu'il ressentait était tel qu'il ne parvint même pas à s'asseoir. Il s'obligea à respirer calmement pour sentir la douleur s'atténuer peu à peu. Après quelques minutes il se leva et ouvrit le plus doucement possible la porte branlante de la vieille armoire, pour s'examiner dans le miroir. Il dévisagea alors le garçon qui lui faisait face, des cheveux noirs complètement incoiffables, les mêmes que ceux de son père et des yeux d'un vert magnifique, hérité de sa mère, qui le scrutaient d'un air interrogateur. Mais ce qu'il observait pour l'instant se trouvait bien cacher sous une mèche de cheveux, une fine cicatrice en forme d'éclair. Elle ne paraissait pas gonfler, ni même rouge, pourtant quelques minutes plutôt elle menaçait de lui faire exploser la tête ! Mais maintenant tout paraissait normal, pourtant depuis plus d'un an, Harry vivait ses cauchemars, c'était bien pire lorsqu'il était chez les Dursleys, à Poudlard il pouvait se faire des potions anti-rêve, comme le lui avait apprit Hermione avant leurs B.U.S.Es, mais ici chaque nuit, il assistait impuissant aux réunions de Voldemort. Il avait décidé de ne rien dire à Dumbledore, ni à Sirius, il avait trop peur de le savoir en danger à cause de lui. Pourtant il n'avait plus le choix, il ne pouvait plus vivre avec des douleurs pareilles... Et il avait besoins de savoir pourquoi Voldemort entrait dans ses rêves ainsi. Il fut tiré de ses pensées par un léger coup à la fenêtre, il se dépêcha d'ouvrire, pour voir entrer quatre hiboux, dont sa chouette, blanche comme la neige, Hedwige. Mais il n'eut pas le temps de s'occuper d'elle car Coq, le hibou de Ron voletait dans toute la pièce en poussant des petits cris stridents qui menaçaient de réveiller les Dursleys, ce qu'il voulait éviter à tout prit. Dès qu'il eut réussit à l'attraper et à décrocher la lettre qu'il portait, il reconnut l'écriture brouillonne de son ami, mais aussi une autre lettre écrite par Fred et George, du moins c'est ce qu'il pensa. Il était tellement pressé d'avoir de leurs nouvelles qu'il lut la lettre, immédiatement, avant de délivrer les autres hiboux.
Salut Harry !
Tout d'abords : JOYEUX ANNIVERSAIRE !!!
J'ai une super nouvelle : Papa a été augmenté, depuis la disparition de Croupton, plusieurs personnes du ministère ont eut des augmentations, mais maintenant que Fudje a annoncé publiquement le retour de Tu-Sais-Qui, papa a eut une promotion, surtout qu'ils ont révélé l'histoire du portoloin pendant le tournoi des trois sorciers, ils doivent vérifier beaucoup d'objets maintenant, et papa doit les superviser.
Maman était inquiète pour toi alors elle a demandé à Dumbledore si tu pouvais venir passait la fin des vacances à la maison, mais il a refusé. Il a d'autre projet pour toi, mais ne t'inquiète pas apparemment il va venir te chercher pour te ramener à Poudlard. On se verra à la rentrée.
J'ai invité Hermione aussi. Et tu sais ce qu'elle m'a répondu ? Qu'elle passait les vacances chez Malefoy ! Tu te rends compte ! Elle préfère être avec Malefoy qu'avec moi ! Je n'aime pas du tout cette amitié, il doit préparer quelque chose, je ne sais pas quoi mais je ne lui fais pas confiance, qu'en pense-tu ?
J'espère que mon cadeau te fera plaisir. Hermione pensait qu'il fallait que je t'envoie quelque chose d'utile mais ça n'aurait plus était un anniversaire. C'est tout ce que j'avais à te dire, alors à bientôt.
Ron
Harry regarda le cadeau que lui avait envoyé Ron, deux livres, un en cuivre rouge, et l'autre vert : Le Quiddich d'aujourd'hui et de demain. Et : Technique pour attrapeurs. Harry savait que Ron avait comprit qu'il préférait penser le moins possible à Voldemort. Et il était plus qu'heureux de savoir que M. Weasley avait enfin était augmenté, si une famille méritait d'avoir de l'argent c'était bien eux. Il s'inquiétait aussi pour Hermione, mais il devait avouer que depuis que Malefoy senior avait renié Draco, il avait découvert un garçon sympathique et drôle quand il le voulait, mais tout de même... Il attrapa la lettre des jumeaux et se dépêcha de l'ouvrire.
Salut Harry !
JOYEUX ANNIVERSAIRE !!!
Nous avons pensé que tu aimerais savoir ce que nous faisons de ton argent ! Nous avons ouvert notre boutique à Prés-au-Lard, maman n'était pas très contente, mais finalement elle l'a accepté. Bon enfin bref nous profitons de ton anniversaire pour t'envoyer quelques-uns uns de nos nouveaux prototypes. Ainsi que des bonbons, mais on ne te garantit pas l'effet alors, à toi de voir...
Fred & George
Harry ouvrit prudemment le paquet que les jumeaux lui avait envoyé, il y découvrit plusieurs fausses baguettes, une espèce de boule orange, dont il ne connaissait pas les effets, des tas de bonbons de toutes les couleurs et de toutes les formes, qu'il se promit d'offrir à Dudley à la première occasion. Harry était très content que les jumeaux aient réussit à convaincre leur mère, et aussi très heureux qu'ils aient pensé à lui envoyer des farces et attrapes. Molly avait joint à leu paquet des pâtés fait maison ainsi qu'un gâteau d'anniversaire. Elle avait toujours peur qu'il manque de tout ! Il se promit de tous les remercier pour leurs attentions, cela le touchait profondément.
Il se rendit alors compte que cela faisait plus d'une heure qu'il lisait les lettres de la famille Wesaley et que les autres hiboux commençaient à s'impatienter. Il décida de tous les débarrasser de leurs lettres, il s'envolèrent avec des hululements indignés. Il prit alors la lettre venant de Poudlard.
Cher monsieur Potter,
Vous voudrez bien prendre note que la nouvelle année scolaire commencera le premier septembre. Le Poudlard Express partira de la gare de King's Cross, quai 9 ¾ à onze heures précises.
En tant que capitaine de l'équipe de Quiddich, vous devrez recruter, deux nouveaux batteurs ainsi que trois poursuiveurs. Nous comptons sur vous pour que la coupe revienne une nouvelle fois à Gryffondor.
Vous trouverez également sous ce pli la liste des livres qui vous seront nécessaires au cours de l'année scolaire.
Avec mes meilleurs sentiments
Professeur M.McGonagall, directrice adjointe
Cinq personnes à remplacer cette année, cela faisait vraiment beaucoup, mais si les l'équipe l'avait choisit comme capitaine, c'est parce qu'il en était capable.
La lettre du professeur de métamorphose n'était pas la seul, il y avait aussi une lettre du professeur Dumbledore. Il la prit avec inquiétude, le directeur ne lui avait jamais écrit, c'était sûrement grave, encore une fois...
Cher Harry,
J'espère que ta famille te traite bien, et que tu ne souffre pas de cauchemar. Avec le retour de Voldemort il faut plus que jamais que tu fasses attention, surtout en dehors de Poudlard, c'est pourquoi je t'envoie une livre sur la défense avancé contre les forces du mal. Et n'oublie que tu peux utiliser la magie en cas de besoins.
Mais je ne t'écrivais pas seulement pour cela, mais pour te prévenir que je viendrais demain te chercher, je te demanderais de me rejoindre chez l'une de tes voisines : Mme Figg. Nous irons ensuite au Chaudron Baveur, chercher une autre personne. Je ne serais pas seul. Soit près à quatorze heures.
Avec toute mon affection. Dumbledore
Harry ouvrit précautionneusement le paquet, dans lequel il trouva un magnifique livre de cuir noir relié or, et quand il lut le titre gravé lui aussi en or, il comprit à quel point le directeur de Poudlard devait être inquiet, pour lui envoyé : La magie noire la plus puissante, comment la combattre. Et pourtant puisque Dumbledore lui avait proposé l'année passée de rentrée dans l'ordre du Phénix dès la fin de sa scolarité, Harry avait beaucoup travaillé et fait beaucoup de progrès, ses seuls points faibles restaient encore la divination, et les potions. Mais le second était surtout un effet dû au professeur... Il devait sûrement se passer des choses en rapport avec Voldemort et une fois de plus il regretta de ne pas s'être abonné à la gazette des sorciers. Il haussa les épaules comme pour répondre à ses questions, de toute façon il aurait les réponses demain. Il remarqua alors que le grand duc de Poudlard lui avait apporté une troisième lettre, immédiatement il reconnut l'écriture du garde chasse de Poudlard. Hagrid.
Chèr Harry,
Cet ané tu va écouté Dumbledore, é tu ne sortira pa du chato ! Tu ne poursuivra pas j n sé qui é tu ne sera pas imprudan ! Com tu le sé l'ané dernièr nou n'avon pa pu trouvé lé géans, alor cet ané nou some reparti dan lé montagnes avec Olympe é j pouré pa fair lé cour. Mè tu ora un trè bon proffeseur ! Ton cado vien dé montagnes, tu vera il te sera util !
J'espèr ke té moldu te traite bien !
Hagrid
Harry se retint d'éclater de rire devant le nombre de faute de son ami ! Mais il était aussi quelque peu déçu de ne pas le revoir cette année. Il regarda alors le paquet qu'Hagrid lui avait envoyé, il savait qu'il ne lui enverrait pas volontairement quelque chose de dangereux mais Hagrid n'avait pas la même conception du danger que tout le monde. Lors de sa troisième année à Poudlard il lui avait tout de même envoyé un livre mordeur ! Mais cette fois le paquet paraissait inoffensif, par de grognement, il restait immobile... Il se décida donc à l'ouvrire prudemment, gardant sa baguette à porté de main, au cas où ! Il y découvrit une bourse en cuir dans la quelles cinq pierres vertes semblaient l'observer. Il prit la note qui accompagner son cadeau :
Harry, il s'agi de piere de dragon, el se mett a brilé qan une persone de ton entourag te veu du mal, ou simplemen prépar un mové cou ! Si el bril prè dé jumo Weasley n'é pa peur, mé ne gout rien qu'il te proposron ! El peuv étr trè util puisqu lorsqu l'on te lanc un mové sort el formron un dom ver qui te protégra de tou attak. Hagrid
Pour une fois qu'Hagrid lui envoyé un cadeau utile et non dangereux ! Et ces pierres lui seront sûrement utiles s'il devait se retrouver à nouveau face à Voldemort, il pourrait ainsi se protéger ! Il rangea quatre des cinq pierres dans sa malle et posa la dernière sur sa table de nuit où elle resta parfaitement immobile et incolore. Il la contempla avec satisfaction avant de s'intéresser à une autre lettre qui devait être celle de Sirius. Il était pressé d'avoir des nouvelles de son parrain, qui restait maintenant tout au long de l'année, du moins quand il n'était pas en mission pour Dumbledore, avec lui à Poudlard comme animal de compagnie, et garde du corps ! Mais Dumbledore avait refusé qu'il suive Harry à Privet Drive, Sirius et son filleul avaient donc été séparé malgré les supplications des deux concernés, et il était vraiment pressé de savoir comment son parrain allait. L'enveloppe contenait également une lettre d'anniversaire et un cadeau qui reprit une taille normale quand il l'eut sorti.
Cher filleul,
J'espère que tes moldus te traitent le mieux possible, si ce n'est pas le cas prévient moi immédiatement et je serais chez toi pour leur faire peur avant que tu n'aie eut le temps de dire Quiddich ! Mais normalement je te rejoindrais à Poudlard dans trois jours, nous pourrons ainsi passer du temps ensemble. Dumbledore m'a prévenu qu'il viendrait te chercher le lendemain. Mais j'aimerais que tu me le dises si jamais ta cicatrice te faisait mal à nouveau. Mais nous en reparlerons dans trois jours. Pour ton cadeau j'espère qu'il te fera plaisir, c'était celui de ton père, prends en soin, si tu as la curiosité de l'ouvrire - ce que j'espère de tout cœur ! - tu comprendras mes intentions, mais de cela aussi nous reparlerons plus tard. A dans trois jours.
Avec toute mon affection, Sniffle.
PS : Tu me manque, je suis pressé de te revoir !Harry fut touchait par la dernière marque d'affection, bien qu'il en ait maintenant l'habitude puisque Sirius et lui étaient devenu vraiment très proche. Il se dépêcha d'ouvrire le cadeau de son parrain, il était évident vu la forme du paquet que c'était un livre, mais ce qui le rendait plus intéressant à ses yeux, c'est qu'il ait appartenu à son père. Le livre en question paraissait très vieux et très usé, sa couverture était râpée, mais Harry ne l'aurait échangé contre rien au monde ! Il l'ouvrit comme le lui avait implicitement demander Sirius, et il découvrit une note à l'intérieur. Ce n'était pas une écriture qu'il connaissait et pourtant il sut aussitôt que c'était l'écriture de son père.
Toi qui ouvre ce livre, sache qu'il est précieux et qu'il t'apprendra beaucoup de chose, selon tes intentions tu découvriras entre ses pages ce que tu cherche, il te suffira de penser à ce que tu voudrais connaître et le livre te le donnera. Parfois même tu y découvriras des choses que tu n'osais imaginer ! Amuse-toi bien apprenti sorcier !
Cornedrue.
Harry était émut aux larmes, il tenait entre ses mains le livre grâce auquel les maraudeurs avaient réalisé leurs pires blagues. Sirius lui avait parlé de ce livre l'année passée mais jamais il n'avait été question qu'il lui en offre un exemplaire, bien au contraire, il avait prétendu que cela pourrait être dangereux pour lui ! Il se décida enfin à le quitter des yeux, se promettant d'attendre son retour à Poudlard pour s'en servir. Il prit alors le dernier paquet, qui venait sans aucun doute d'Hermione.
Cher Harry,
J'espère que tes vacances se passent bien. Et aussi que tu pourras te rendre chez Ron, il m'a écrit hier pour me dire que sa mère allait demander la permission à Dumbledore. Ron a déjà dut te dire que je ne serais pas là puisque je vais une semaine chez Drago. Mais surtout si Dumbledore ne donne pas son autorisation ne faites pas de bêtises ! Comme conduire une voiture volante !!!
Harry éclata de rire, Hermione n'avait visiblement pas oublié leur arrivée très remarquée à Poudlard dans la voiture volante du père de Ron ! Il reprit sa lecture en riant toujours :
Mais le but de ma lettre n'est pas te faire la morale mais de te souhaiter un joyeux anniversaire ! Je t'envoie deux cadeaux, l'un devrait te faire énormément plaisir, j'aurais voulu te l'offrir l'année dernière mais je n'ai pas put, alors je te l'offre maintenant. Le second cadeaux, je vais aussi l'offrir à Ron, ainsi je ne serais plus la seule à TOUT savoir !
Amitié
Hermione
Il ouvrit le premier paquet et compris le TOUT d'Hermione, elle lui offrait L'histoire de Poudlard ! Il était pressé de voir la tête que ferait Ron quand elle lui offrirait ! Le second était plus gros et quand il déballa le papier il découvrit une grosse boîte en houx, à l'intérieur un magnifique nécessaire à baguette.
-Ouh là là Hermione !
Il était touché qu'elle se soit rappelé de ce qu'il lui avait dit lors de leurs quatrièmes années. Qu'il avait eut honte de sa baguette face à celle des autres participants du tournois. Mais plus jamais il ne lui en avait reparlé. C'était vraiment une amie !
C'est alors qu'un autre hibou arriva, il était tout simplement magnifique, des couleurs d'un vert chatoyant, c'était l'un des plus beaux hiboux qu'Harry ait jamais vu ! Il transportait un très long paquet enveloppé de papier magique, c'est à dire sans aucuns rabats apparents, et dont les dessins qui le décoraient bougeaient, c'était d'ailleurs un véritable match de Quiddich qui se déroulait sur le papier. Il y avait une lettre sur le paquet avec simplement écrit son prénom, il la prit avec avidité.
Harry,
Tu as seize ans aujourd'hui et c'est seulement le second anniversaire que je te souhaite. Quand tu sauras qui je suis, j'espère de tout mon cœur que tu ne me détesteras pas, même si moi je l'ai fait durant ses dernières années. Et si je n'ai pas pu te souhaiter ton anniversaire durant les quatorze dernières années, je ne t'ai jamais oublié. Je ne peux t'en dire plus aujourd'hui, mais bientôt tu comprendras et j'espère que tu ne m'en voudras pas, que nous deviendrons amis, où du moins que tu réussiras à me pardonner. Joyeux anniversaire Harry !!!
Pour ton cadeau, j'ai appris que tu étais un très bon attrapeur, et que tu vole aussi bien que ton père malgré votre différence de poste, donc je t'offre le dernier balai, spécial attrapeur : Le Guerrier Céleste !!
Harry ne comprenait pas, il ne comprenait pas pourquoi la personne de cette lettre se manifestait aujourd'hui, pourquoi ne l'avait-il pas fait avant ?! C'était vraisemblablement une connaissance de ses parents, ce qui rendait cette personne bien plus importante et intéressante à ses yeux. Il ouvrit doucement le papier qui emballait le balai pour le voir apparaître. C'est vrai qu'il était magnifique, le manche en bois de rose, les brindilles étaient solides et aérodynamiques, ce balai avait dû coûter une petite fortune. Harry ne voyait vraiment pas qui avait put lui offrir un tel cadeau.
Il regarda alors son vieux réveil, celui qui avait survécu aux nombreuses crises de Dudley, son énorme cousin. Et s'aperçu avec étonnement qu'il était presque quatre heures du matin. Il se dépêcha de ranger tout ses nouveaux bien, et se recoucha en pensant à toutes les personnes qu'ils aimaient, et aussi à cette étrange lettre, de cette étrange personne, qu'il ne connaissait pas. Il se promit mentalement de demander à Sirius s'il savait de qui il pouvait s'agir.
XXX-Debout fainéant ! Tu ne crois tout de même pas que l'on va t'attendre pour déjeuner ! Allez dépêche-toi !
C'était la tante Pétunia qui tambourinait à la porte
-Allez debout ! Où c'est moi qui viens te sortir du lit...
-Oui, oui j'arrive...
Harry se leva en s'étirant autant que possible, étonné d'avoir dormi si tard. Il enfila rapidement des vêtements qui avaient appartenus à Dudley, donc au moins quatre fois trop grand pour lui ! Mais il ne se plaignait pas, de toute façon, s'il avait revêtu une robe de sorcier, il était sûr que les Dursleys n'auraient pas apprécié !
Il descendit lentement l'escalier et entra dans la salle à manger où les Dursleys étaient déjà tous installés. Dudley prenait à lui seul tout un pant de la table et malgré une chaise qui avait été faites sur ses mesures sa graisse dépassée de tous les côtés et tombaient mollement... Spectacle peu ragoûtant... Harry ne fit aucun commentaire et s'assit devant son quart de pamplemousse, encore le régime de Dudley, bien sur ! Et pourtant il sourit et manga comme si c'était le meilleur repas qu'il est jamais fait, il pensait à toutes les friandises qui l'attendaient la haut, bien cachés sous le parquet. Il se tourna vers son oncle qui ne paraissait pas bonne humeur, il ne supportait plus le régime que Pétunia leur imposer. Il se lança à l'eau :
-Mon oncle, le directeur de mon école veut me voir aujourd'hui, je me rendrais avec lui à Londres, puis-je y aller ? Demanda-t-il en tentant d'adopter un ton aussi neutre que possible.
-Et pourquoi te laisserais-je retrouver ce cinglé ? Non mais vraiment... Et ne crois pas que je vais te conduire à Londres. Je ne suis pas ton chauffeur !
-Tu n'auras pas besoin de m'y conduire, et puis te seras débarrasser de moi un mois plutôt ! Tenta-t-il
-C'est non ! Oublie ça et aide ta tante à débarrasser.
-Non ! Je n'aiderai pas à débarrasser ! Cria-t-il avec colère. Je devais écrire à mon parrain et lui va venir me chercher ! Et ce n'est pas ton salon qu'il détruira ! Ou alors je vais ensorceler ta voiture pour la faire voler et je m'enfuirai avec ! Dit-il en repensant aux recommandations d'Hermione.
-Tu... Tu ne pe... Tu ne peux pas faire tu-sais-quoi ! Sinon tu seras renvoyer de ton école d'anormaux !
C'était risible son oncle parlait de la magie comme les sorciers de Voldemort ! Vraiment pitoyable !
-Mauvaise réponse ! Dumbledore m'a donné avant de revenir ici une autorisation pour faire de la magie !
Instantanément la tante Pétunia devint aussi blanche que la craie et l'oncle Vernon au contraire devint rouge écrevisse ! Il sembla réfléchir à ce qui était le mieux, faire plaisir à son neveu ou prendre le risque de voir sa voiture s'envolait ou pire encore voir le parrain de celui-ci débarquer ! Visiblement le premier choix était le meilleur, il marmonna quelque chose qu'Harry interpréta comme un oui !
Il se dépêcha de monter dans sa chambre avant que son oncle ne change d'avis. Il vida sa cachette sous la latte de plancher, et commença à grignotait distraitement l'une des confiseries envoyait par la mère de Ron. Quand soudain Dudley entra dans la chambre en fanfaronnant. Mais il s'arrêta en le voyant manger.
-Maman, MAMAN !!! Harry cache de la nourriture, il est en train de manger ! MAMAN ! Hurla-t-il
Harry s'empressa de fermer la porte bousculant son cousin à l'intérieur l'enfermant ainsi avec lui.
-Si tu ne te tais pas tout de suite je te jette un sort ! L'interrompit-il
-Tu... Tu ne peux pas ! Tu as menti à papa ! Fit Dudley d'une voix tremblante. Et il te laissera pas partir si tu me fais du mal !
-Tu vas voir. Harry attrapa sa baguette et se mit à bouger les bras en tous sens, et à trembler, puis il clama comme une formule : Bric, brac, broc, que ce vilain cousin soit changer en coussin !
Dudley sortit alors de la pièce en courant aussi vite que pouvait le porter ses énormes jambes, et se mit à crier :
-Maman ! MAMAN ! Il fait, tu sais quoi !
Après s'être fait invectiver par sa tante qui avait bien vu qu'il n'était rein arriver à Dudley, il finit de préparer ses affaires puis descendit sa malle et la cage d'Hedwige, sans faire de marque au parquet et sous l'œil attentif de la tante Pétunia. Avant de sortir, il murmura un sort pour rétrécir toutes ses affaires et les mit dans l'une de ses poches. Et avec un dernier signe d'adieux, pas vraiment enthousiaste aux Dursleys, il sortit dans la rue et se dirigea vers la maison de la vieille femme qui l'avait si souvent gardé quand il était enfant. Il avait apprit l'année dernière qu'elle était une sorcière...
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Alors qu'en avez-vous pensé ? Hein ? Hein ? Ce qui serait sympa c'est de me laisser une review, même la plus petite et la plus insignifiante, je vous assure que c'est motivant, voir que cinq ou six personnes aiment votre histoire et attendent impatiemment la suite c'est vraiment super, d'ailleurs je crois que j'ai des reviewer à remercier !!!
Lily Rose () : Je sais que la mise en page est un problème et normalement dans ce chapitre elle devrait être normale, mais si elle ne l'est pas, et bien je suis désolée mais je ne vais rien pouvoir faire... Sinon ta review m'a fait vraiment plaisir surtout continu !!! Lol...
Tiffany : Comme pour Lily Rose, je vais essayer d'arranger la mise en page, mais je ne te promets rien !!! Sinon je tiens ç te dire que je t'adore !!! Tu es vraiment super et je suis super contente que mes fics te plaisent, tu va devenir ma meilleure amie situ continue ainsi... Alors surtout ne t'arrête pas !!!
ZoR.oui.et.alors : C'est pas juste moi j'ai pas de choriste !!! Tu me prêtes les tiens ? s'il te plait... *Yeux de chiot battu auquel même Voldemort ne résisterais pas*. A part ça MERCI ! MERCI ! Et pour la mise en page, normalement ce chap devrait être normal, mais je ne promets rien, surtout continu tes reviews, elle m'a beaucoup fait rire... Et pour tous les chapitres tu vas devoir patienter et pas qu'un peu, je n'en ai écrit que quatre pour l'instant et la fin du quatre ne me plait pas alors... *Sourire* Merci encore et continue à me lire !!!