Titre : Issues funèbres
Avertissement : PG-13. Je pense que c'est le rating le plus approprié. Attention ! C'est un slash. Donc, pour ceux qui n'aiment pas ce genre de fics, déguerpissez vite ! (lol)
Disclaimer : Absolument tout est à JK Rowling ! (sauf bien-sûr cette petite histoire)
Résumé : Il court, pour le rejoindre. Mais pourquoi ?
Note de l'auteur : C'est ma première fic ! Je suis entrain de traduire une fic anglaise en ce moment. Et j'ai eu une envie subite, un jour de déprime, de me défouler en écrivant un truc moi-même. Et voilà le résultat !
***********************************************************
Je cours, je cours comme je n'ai jamais couru. A en perdre haleine. Comme si ma vie en dépendait. Dans un certain sens, c'est la vérité. Je ne sais pas où je vais. Mes jambes ne semblent écouter que mon c?ur, qui bat, bat toujours plus fort pour me guider dans ce labyrinthe. Des escaliers, encore des escaliers. Toute une série de couloirs sans fin que je parcoure sans même y faire attention. Seule cette sensation compte, elle me ronge : la peur, pas la peur qui vous glace les entrailles, mais celle qui vous pousse à faire les choses les plus insensées. Je ne sais plus où je suis, mon c?ur me mène, à l'aveuglette, dans le noir le plus sombre. Je trébuche, mais je me relève aussitôt, la lèvre ensanglantée. Je ne m'en préoccupe pas. Seuls quelques mots m'obsèdent, écrits sur un bout de parchemin serré dans mon poing. Je ne sens pas les crampes dans mes doigts crispés sur le parchemin. Les jointures de mes mains sont devenues blanches. Juste quelques mots : « La seule issue est la mort. » L'auteur de cette phrase ne m'est pas inconnu. Alors je cours, ne me préoccupant ni des larmes de rage qui ruissellent sur mes joues, ni de l'épuisement qui commence à me submerger. Il ne peut m'abandonner comme cela. Il n'en a pas le droit. Je le suivrai quoiqu'il arrive, quoiqu'il fasse. Il est ma seule raison de vivre, ou plutôt de survivre. Dans cette vie de souffrance. S'il veut partir, je l'accompagnerai. Je suis proche, je le sens. Mes jambes pourtant faibles me portent toujours vers mon but : lui. Comme poussés par une force : l'amour ou la haine ? Il est là, en face de moi, au bord de la murette. Devant lui, au-dessous de lui, du vide, rien que du vide. Trois mots qui résonnent incessamment dans ma tête : « pas sans moi ». Je m'approche de lui et lui prends la main, brutalement ou doucement, je ne sais plus. Un sursaut. Ses yeux d'émeraude me dévisagent. La surprise anime tous les traits de son visage brouillé par les larmes, des larmes de désespoir. Puis l'espoir revient, et enfin la joie. Il comprend, il comprend enfin : je vis pour le haïr. Où il sera, je serai, pour que sa vie devienne à l'image de la mienne : un enfer, un enfer qui me consume de l'intérieur depuis le jour où j'ai posé mes yeux sur lui. Je le hais, oui, je le hais par amour.
***
Il me hante. Je ne sais plus si je le hais. Je ne sais plus si je l'aime. Seulement, dans chaque cas, la mort est l'issue finale. Un amour partagé avec lui serait bien plus qu'interdit, il serait impossible, nous rongeant de l'intérieur jusqu'à notre fin. La haine, elle, ne nous mènerait qu'à un enfer perpétuel, nous conduisant irrémédiablement au trépas. Alors, puisque je dois mourir, autant mourir en paix, sans passion, sans haine, juste le vide que son absence laissera dans mon c?ur, rien que du vide, devant moi, au-dessous de moi. Ma future délivrance. Une main se glisse doucement entre mes doigts. Tu es là, à côté de moi. Tes yeux d'argent me fixent, brillant d'une lueur désespérée qui s'éteint peu à peu, laissant place au soulagement. En te regardant, soudain, je comprends : tu me hais autant que je t'aime ; je te hais autant que tu m'aimes. Un véritable combat se joue entre notre c?ur, refuge de notre amour, et notre esprit, lieu de notre haine. Nous ne pouvons choisir entre ces deux sentiments, deux forces complètement opposées et pourtant si proches, nous conduisant toutes deux à la mort. Le mieux est de ne pas choisir, rien changer. Aucun sacrifice. Juste un pas, un pas vers la délivrance. La seule issue était notre mort.
***
Deux âmes enlacées. Dans leurs yeux, le feu de la passion. Autour d'eux, les flammes de l'enfer. Ici, les règles morales, les interdits ne sont plus. Ils peuvent s'aimer librement. Ils vivent dans un monde de haine, mais la haine est à jamais bannie de leur être, leur esprit. De l'amour, rien que de l'amour. Et du désir. Des yeux émeraudes qui rencontrent des yeux argentés. Des lèvres qui se cherchent puis se caressent. Des langues qui jouent et dansent effrontément. Des caresses amenant à la découverte de l'autre. Le plaisir qui provoque des soupirs, des gémissements. Et enfin des chuchotements, des promesses d'amour qui troublent le silence oppressant de ce monde nouveau. A jamais ils resteront ensemble, unis pour l'éternité. Seule l'union les sauvera de cet enfer. Leur amour ne les mènera pas une nouvelle fois à la mort, mais elle sera leur force. Car, quoiqu'il arrive, l'autre est toujours leur raison de survivre. Seulement, aujourd'hui, ils ne se haïssent plus par amour, mais s'aiment dans la haine.
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FINI ! Je ne sais pas ce que vous en pensez. Personnellement, je n'ai jamais pensé pouvoir écrire un truc aussi bizarre. Moi qui suis toujours celle qui proclame « la vie est belle », je ne sais pas ce qui m'a pris de faire une fic avec un suicide, collectif de plus. Mais cette histoire n'est pourtant pas tragique, malgré mon état d'esprit au moment où je l'ai écrite. Je ne pourrais jamais me résoudre à séparer mon couple préféré ! Au fait, je pense que vous avez deviné le couple concerné.
Avertissement : PG-13. Je pense que c'est le rating le plus approprié. Attention ! C'est un slash. Donc, pour ceux qui n'aiment pas ce genre de fics, déguerpissez vite ! (lol)
Disclaimer : Absolument tout est à JK Rowling ! (sauf bien-sûr cette petite histoire)
Résumé : Il court, pour le rejoindre. Mais pourquoi ?
Note de l'auteur : C'est ma première fic ! Je suis entrain de traduire une fic anglaise en ce moment. Et j'ai eu une envie subite, un jour de déprime, de me défouler en écrivant un truc moi-même. Et voilà le résultat !
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Je cours, je cours comme je n'ai jamais couru. A en perdre haleine. Comme si ma vie en dépendait. Dans un certain sens, c'est la vérité. Je ne sais pas où je vais. Mes jambes ne semblent écouter que mon c?ur, qui bat, bat toujours plus fort pour me guider dans ce labyrinthe. Des escaliers, encore des escaliers. Toute une série de couloirs sans fin que je parcoure sans même y faire attention. Seule cette sensation compte, elle me ronge : la peur, pas la peur qui vous glace les entrailles, mais celle qui vous pousse à faire les choses les plus insensées. Je ne sais plus où je suis, mon c?ur me mène, à l'aveuglette, dans le noir le plus sombre. Je trébuche, mais je me relève aussitôt, la lèvre ensanglantée. Je ne m'en préoccupe pas. Seuls quelques mots m'obsèdent, écrits sur un bout de parchemin serré dans mon poing. Je ne sens pas les crampes dans mes doigts crispés sur le parchemin. Les jointures de mes mains sont devenues blanches. Juste quelques mots : « La seule issue est la mort. » L'auteur de cette phrase ne m'est pas inconnu. Alors je cours, ne me préoccupant ni des larmes de rage qui ruissellent sur mes joues, ni de l'épuisement qui commence à me submerger. Il ne peut m'abandonner comme cela. Il n'en a pas le droit. Je le suivrai quoiqu'il arrive, quoiqu'il fasse. Il est ma seule raison de vivre, ou plutôt de survivre. Dans cette vie de souffrance. S'il veut partir, je l'accompagnerai. Je suis proche, je le sens. Mes jambes pourtant faibles me portent toujours vers mon but : lui. Comme poussés par une force : l'amour ou la haine ? Il est là, en face de moi, au bord de la murette. Devant lui, au-dessous de lui, du vide, rien que du vide. Trois mots qui résonnent incessamment dans ma tête : « pas sans moi ». Je m'approche de lui et lui prends la main, brutalement ou doucement, je ne sais plus. Un sursaut. Ses yeux d'émeraude me dévisagent. La surprise anime tous les traits de son visage brouillé par les larmes, des larmes de désespoir. Puis l'espoir revient, et enfin la joie. Il comprend, il comprend enfin : je vis pour le haïr. Où il sera, je serai, pour que sa vie devienne à l'image de la mienne : un enfer, un enfer qui me consume de l'intérieur depuis le jour où j'ai posé mes yeux sur lui. Je le hais, oui, je le hais par amour.
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Il me hante. Je ne sais plus si je le hais. Je ne sais plus si je l'aime. Seulement, dans chaque cas, la mort est l'issue finale. Un amour partagé avec lui serait bien plus qu'interdit, il serait impossible, nous rongeant de l'intérieur jusqu'à notre fin. La haine, elle, ne nous mènerait qu'à un enfer perpétuel, nous conduisant irrémédiablement au trépas. Alors, puisque je dois mourir, autant mourir en paix, sans passion, sans haine, juste le vide que son absence laissera dans mon c?ur, rien que du vide, devant moi, au-dessous de moi. Ma future délivrance. Une main se glisse doucement entre mes doigts. Tu es là, à côté de moi. Tes yeux d'argent me fixent, brillant d'une lueur désespérée qui s'éteint peu à peu, laissant place au soulagement. En te regardant, soudain, je comprends : tu me hais autant que je t'aime ; je te hais autant que tu m'aimes. Un véritable combat se joue entre notre c?ur, refuge de notre amour, et notre esprit, lieu de notre haine. Nous ne pouvons choisir entre ces deux sentiments, deux forces complètement opposées et pourtant si proches, nous conduisant toutes deux à la mort. Le mieux est de ne pas choisir, rien changer. Aucun sacrifice. Juste un pas, un pas vers la délivrance. La seule issue était notre mort.
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Deux âmes enlacées. Dans leurs yeux, le feu de la passion. Autour d'eux, les flammes de l'enfer. Ici, les règles morales, les interdits ne sont plus. Ils peuvent s'aimer librement. Ils vivent dans un monde de haine, mais la haine est à jamais bannie de leur être, leur esprit. De l'amour, rien que de l'amour. Et du désir. Des yeux émeraudes qui rencontrent des yeux argentés. Des lèvres qui se cherchent puis se caressent. Des langues qui jouent et dansent effrontément. Des caresses amenant à la découverte de l'autre. Le plaisir qui provoque des soupirs, des gémissements. Et enfin des chuchotements, des promesses d'amour qui troublent le silence oppressant de ce monde nouveau. A jamais ils resteront ensemble, unis pour l'éternité. Seule l'union les sauvera de cet enfer. Leur amour ne les mènera pas une nouvelle fois à la mort, mais elle sera leur force. Car, quoiqu'il arrive, l'autre est toujours leur raison de survivre. Seulement, aujourd'hui, ils ne se haïssent plus par amour, mais s'aiment dans la haine.
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FINI ! Je ne sais pas ce que vous en pensez. Personnellement, je n'ai jamais pensé pouvoir écrire un truc aussi bizarre. Moi qui suis toujours celle qui proclame « la vie est belle », je ne sais pas ce qui m'a pris de faire une fic avec un suicide, collectif de plus. Mais cette histoire n'est pourtant pas tragique, malgré mon état d'esprit au moment où je l'ai écrite. Je ne pourrais jamais me résoudre à séparer mon couple préféré ! Au fait, je pense que vous avez deviné le couple concerné.
