Chapitre 2 : Enfin chez soi !

« Debout fainéant ! Harry ! lève toi tout de suite! » c'était la voix de sa tante Pétunia qui le fit revenir en 1995. Harry bougonna un « j'arrive tout de suite » et regarda sa montre. Il était 8h30 du matin. Il avait passé la fin de la nuit à regarder un souvenir de son père. Il s'habilla rapidement d'un jean et d'un t-shirt trop grand (qu'il avait hérité de son énorme cousin) et descendit rapidement dans la cuisine ou les trois Dursley étaient déjà entrain de déjeuner. « Tiens mon Dudlinouchet, voilà un bon quart de pamplemousse, mange c'est bon. »dit sa tante d'une voix douce. « Tiens, toi, mange ! »reprit-elle sur un ton hargneux. Elle donna rapidement son quart de pamplemousse à Harry. L'oncle Vernon grogna en avalant une gorgée de thé qui selon lui n'était pas assez chaud. Il allait en faire la remarque à la tante Pétunia quand quelqu'un sonna à la porte : « J'y vais dit l'oncle Vernon. Pendant ce temps réchauffe mon thé Pétunia ! C'est abominable, on se fait même déranger chez soi un samedi matin à neuf heures ! » L'oncle de Harry s'éloigna. Tout en mangeant, Harry tendit l'oreille : « Bonjour ! dit Mr Dursley d'un ton qui ne souhaitait pas du tout une bonne journée à son interlocuteur. -Bonjour monsieur. répondit une voix que Harry connaissait. -Qu'est-ce que vous voulez ? -Je suis venu chercher Harry. Répondit la voix calmement. -Il n'y a pas de Harry Potter ici ! » tonitrua l'oncle Vernon A l'entente de son nom, Harry leva les yeux et tendit un peu plus l'oreille. Tout en écoutant la conversation, il se demanda à qui pouvait bien être de l'autre côté de la porte. La voix lui était familière, mais il n'arrivait pas à mettre de visage dessus. « Je vous ai dit qu'il n'y avait pas de Harry Potter ici ! Que lui voulez vous ? et puis, qui êtes vous ? -Je sais très bien que Harry Potter habite ici, reprit la voix d'un ton calme, comme je vous l'ai dit tout à l'heure, je suis venu le chercher. Sinon, je m'appelle Sirius Black ! »

Harry sentit son c?ur s'arrêté. Comment se faisait-il que son parrain se trouve ici ? Il était recherché par le ministère de la magie !

« HAAAAAAAAAAAARRYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY ! rugit son Oncle. -J'arrive ! dit-il d'une voix enjouée. -Bonjour Harry ! dit Sirius en souriant. -Sirius ! Que fait tu ici ? le ministère.les détraqueurs. -Hé là, du calme ! Cornélius Fudge à reçut un bon nombre de hibou de gens qui disait avoir vu Pettigrow. Alors Dumbledore m'a dit que Fudge voulait refaire mon procès, et que non seulement il se portait garant de mon innocence, mais qu'en plus ils utiliseraient du Véritasérum ! -Mais c'est fantastique ! reprit Harry -Alors, tu vois, je suis venu pour savoir si la proposition que je t'avais faite il y a deux ans tenait toujours.Tu veux venir habiter chez moi ? -Il en est hors de question !trancha l'oncle Vernon. Ce garçon restera ici. »Sirius et Harry lui lancèrent un regard noir. Harry sourit et regarda son parrain en tapotant sa poche. Sirius lui fit un clin d'?il. « Je vous préviens Dursley, j'ai les moyens de vous faire accepter, dit-il en sortant doucement sa baguette magique. Harry, va faire ta valise. »

Harry se rua dans sa chambre. Il attrapa sa valise et y fourra tout ce qui trainait dans sa chambre : ses livres, la cape de son père, la carte du maraudeur, toutes les lettres qui trainaient sous la lame de parquets branlante, ses vêtements. Il prit son éclair de feu dans l'autre main, ainsi que la cage d'Hedwige, il regarda une dernière fois sa chambre en souriant, et descendit les escaliers. « Au revoir ! »dit-il à Dudley et Pétunia qui étaient mort de peur dans la cuisine. «Ah tu es prêt ! dit Sirius qui rayonnait. Bon, hé bien au revoir Mr Dursley ! -Au revoir ! » reprit Harry. Et a ces mots, il sortit accompagné de son parrain sans se retourner vers la maison impeccable dans laquelle il avait vécu pendant quatorze ans. Sirius sortit sa baguette magique et conjura le Magicobus. Celui-ci arriva un instant plus tard. « salut Harry ! Tu te souviens de moi ? Stan Rocade ! On s'est vu il y a deux ans ! -Salut Stan ! Salut Ern ! répondit Harry. -Voilà vingt deux mornilles Stan, dit Sirius, tu viens Harry, on va s'asseoir au fond ! -D'accord. » Harry donna sa valise à son parrain et ce dernier la hissa dans le petit espace au dessus des sièges. « Je ne savais pas qu'il y avait des sièges dans le magicobus ! s'étonna Harry. -Si, juste dans le fond ! -Dis moi Sirius, tu ne m'a expliqué comment tu t'étais fais innocenté ! -Je n'ai pas encore été jugé.dit-il d'un air sombre. Ca va se faire la semaine prochaine, et je voudrais que tu viennes et que tu témoigne. -Pas de problème ! -Tant mieux, je me doutais que accepterais. Evidemment, si ils utilisent le Véritasérum, je vais devoir avoué que je suis un animagus, et je devrais donc pas la suite me faire déclarer, et ce sera de même pour Peter et pour ton père. -Ils vont déclarer mon père ? Je ne savais pas que les gens qui était. -Normalement non, mais pour les preuves de procès, Dumbledore à dit que c'était préférable. » Harry réfléchit un instant, il allait poser une question à Sirius, mais Stan arriva et leur demanda où ils se rendaient. Il repartit quelques secondes après. Il marchait bizarrement, il avait l'air gêné de la présence de Sirius. « Pourquoi tu fais cette tête ?demanda l'homme à Harry -C'est juste que tout le monde te regarde comme si tu étais un assassin de la pire espèce alors que tu n'as absolument rien fait. -C'est normal Harry, ils ne savent pas. La semaine prochaine ils arrêteront, ils seront obligés d'accepter la vérité. » Sirius fit une pause et repris : « alors, dis-moi, cet été chez les Dursley ? -Pas mieux que d'habitude ! Je ne leur ai rien dit pour le retour de Voldemort.ils auraient été trop content de me dénoncer.Sinon, j'ai passé l'été à aligner des mots sans suite pour effrayer Dudley : ça lui faisait faire du sport ! » Sirius rigola. A ce moment là, il cru revoir la tête rieuse de l'enfant qu'il était à onze ans. Harry sourit, regarda son parrain et dit : « Hocus Pocus Magica tralala ! » Sirius rigola de plus belle et répondit: « Gouloum vita badum ! Tu es mort, Potter ! » Et ils partirent tout les deux dans un fou rire incôtrolable. Oui, ça faisait du bien de rire, pensa Harry. Et par les tout qui courraient, encore plus que jamais. « Au fait, dit Sirius qui s'était calmé, tu ne m'as pas dit ce que tu avais eu à ton anniversaire ? -non, en effet. Hé bien, Hermione m'a offert une Glace à l'Ennemi, Ron une Sphère de l'Ascendant, et Cho un pendentif protecteur. -Cho ? -Une fille de 6e année, elle est dans l'équipe de Quidditch. Répondit Harry en rougissant -Quel poste ? -Attrapeur. -Oh.Je vois.Et tu dis que Ron t'a offert une Sphère de l'Ascendant ? -Oui -Tu t'en es déjà servit ? tu as vu quoi ? -J'ai regardé dedans hier soir. J'ai vu mon père.et toi aussi. -Tu nous a vu James et moi ? répondit Sirius d'un air nostalgique -Oui.Je pense que vous deviez avoir onze ans.C'était le jour où vous avez reçut vos lettre de Poudlard. » Sirius sourit tristement. Harry vit que cela mettait son parrain mal à l'aise et après un blanc de quelques interminables secondes, il changea de sujet : « Alors, il habite où Lupin ? -Ici même »répondit Sirius qui jeta un coup d'?il par la fenêtre alors que le bus s'arrêtait doucement.

Les deux compagnons descendirent du bus et se retrouvèrent devant une petite maison aux murs blanc. Elle était très modeste, mais Sirius ne s'était pas tromper en disant qu'ils seraient très à l'aise tout les trois. « Rémus ! Je suis rentré !s'exclama Sirius -Harry ! Comment vas-tu ? Ca me fait très plaisir de te voir, vraiment ! -Bonjour professeur Lupin, répondit Harry en souriant. -Professeur ? Mais voyons Harry je ne suis plus ton professeur ! Appelle moi Rémus maintenant et tu peux me dire ''tu''aussi, je ne vais pas te manger ! dit il en riant -D'accord.Rémus. -Viens, dit Sirius, je vais te montrer ta chambre. » Il emmena alors Harry vers un escalier en bois, puis ils traversèrent un couloir où il y avait quatre portes, sur chacune d'entre elle il était marqué le nom de la personne à qui elle était en lettres brillantes. Sirius s'arrêta devant un porte au fond du couloir. Un sort faisait briller des lettres rouges et or qui écrivaient « Chambre de Harry ». Sirius ouvrit la porte, et entra. Harry se retrouva dans une jolie petite chambre aux murs blancs, avec un lit qui avait l'air confortable et une armoire à glace, un bureau immense, des étagères. « Wow ! dit celui-ci. -Ca te plait ?répondit Sirius -Et comment ! -Je vais te laisser installer tes affaires. Tu viens nous rejoindre quand tu as finit ? -Ok, pas de problème. » Harry contempla un instant sa chambre. S'assit sur son lit en souriant. Il allait enfin pouvoir mener la vie qu'il aurait dut mener il y a quatorze ans, si Dumbledore ne l'avait pas mener chez les Dursley. Harry ouvrit sa valise, sortit ses parchemins vierges qu'il rangea dans un tiroir, installa tous ses livres de magie sur les étagères, et sortit les vêtements trop grand que Pétunia lui avait légué. Il ouvrit l'un des battants de l'armoire, et quelle ne fut pas sa surprise de trouver une collections de vêtements à l'intérieur ! Il y avait aussi bien des vêtements moldus que des robes de sorcier. Ces dernières étaient magnifique. La plus part étaient noires, certes, à cause de l'uniforme de Poudlard, mais de première qualité. Quand aux autres. Il y avait trois robes de Quidditch : une de l'équipe d'Angleterre, une de son équipe de Gryffondor avec son nom brodé dessus, et la dernière.Elle était de Gryffondor aussi, mais paraissait plus vieille. Harry la sortit de l'armoire. Il regarda la broderie dorée sur la poitrine, et eu un frisson : c'était celle de son père. Harry la regarda avec émotion et la serra contre lui. Elle était si soyeuse, si douce, témoin d'un passé glorieux, mais symbole de tristesse, car cette robe avait sûrement dut être portée lors du dernier match de son père, trois ans avant sa mort..Avant de la remettre sur son cintre, Harry la regarda solennellement et dit : « Pour toi, James Potter, je mènerai l'équipe à la victoire ». Harry fit un petit tour dans la salle de bain qui se trouvait en face de sa chambre pour y déposer ses affaires de toilettes et redescendit dans la cuisine où se trouvaient Sirius et Rémus. La première chose qu'il fit fut de remercier ses deux amis pour la chambre et leur accueil. « De rien, répondit Rémus, mais as tu vu ton cadeau ? la robe de ton père ? -Oui.Je ne savais qu'elle existait toujours.Comment vous avez fait pour l'avoir ? Elle n'a pas été détruite le jour où. -Non. Coupa Sirius à qui l'idée de repenser à cette soirée de Halloween était douloureuse. Elle était à Poudlard. Il l'y avait laissé avec la coupe de Quidditch à la fin de notre septième année. -Oh. » Il y eu un silence pesant, pendant lequel Harry se demanda si Dubois avait laissé sa robe lui aussi. Il se demanda également si Cédric aurait fait de même s'il avait eu la chance de gagner la coupe. Harry chassa l'idée de sa tête, car il comptait bien profiter de ses vacances. Il vit que Rémus préparait une table magnifique pour le dîner, et ceci l'intrigua : « Rémus ? -Oui Harry. -Pourquoi tu met aussi bien la table ? Il y a des gens qui viennent ce soir ? -Tu verras bien. » Harry prit cette réponse pour un oui, et aida son ancien professeur à mettre la table. Il y avait quatorze couverts donc quatorze convives. Au même moment, il entendit du bruit dans le salon. Il s'y rendit et vit alors la famille Weasley au grand complet, puis Hermione et enfin le professeur Dumbledore qui arriva en transplanant. « Ah ben ça alors ! dit Harry qui était étonné. Je ne pensais pas vous voir ici ! -Ravi de te revoir Harry, lui dit Dumbledore, je vois que tu t'es bien installé. -Oui, merci. -Bonjour Harry ! dit Percy d'un air pompeux. Je suis ravi de te revoir. -Moi aussi Percy. Comment vont les fonds de chaudron ? -Les fonds de chaudron ? Ma parole, Ron te t'a rien dit ? Je travail pour Mr Diggory maintenant ! je suis chargé de répertorier les elfes de maisons. -Ah.répondit Harry d'un ton qui laissait voir que ça ne l'intéressait pas plus que ça. Salut Fred ! Salut Georges ! Bonjour Mrs Weasley! -Bonjour Harry, mon chéri. Tu te sens bien, ça va ? -Très bien répondit-il. Salut Ginny : tu vas bien ? -Oui.bafouilla-t-elle en devant rouge comme une tomate.» La petite Ginny, la s?ur de Ron, était sous le charme de Harry depuis qu'elle l'avait rencontré. Il y a maintenant trois ans, Harry lui avait sauvé la vie, ce qui avait mit une certaine gêne chez elle. Heureusement, Harry faisait comme s'il ne s'en apercevait pas, et continuait de mener sa vie. Harry salua Ron et Hermione et Sirius arriva. Harry monta montrer sa chambre à ses ses amis pendant que les adultes prenaient l'apéritif. « Wow ! dit Ron en entrant. Elle est super ta chambre ! -Elle est même super chouette repris Fred -Je dirais qu'elle est même vachement super chouette ! renchérit Georges. -Et moi qu'elle est. -c'est pas finit oui ! dit Ginny qui n'avait pas l'air de très bonne humeur. -Oh, c'est bon Ginny, ils rigolaient juste ! Tiens, tu veux pas nous laisser cinq minutes ? -D'accord ! merci !dit elle en partant un peu vexée. -Alors Harry, dit Fred, comment vas-ton cousin ? -Oh bien, il a juste peur quand je lui donne quelque chose à manger. Il n'a pas apprécié le coup des Pralines longue-langue ! » Ils éclatèrent tous de rire et parlèrent un instant du projet de boutique de farce et attrape de Fred et George. Harry apprit ainsi que les jumeaux avaient signé un pré contrat avec Zonko, qu'ils devait leur fournir de nouveaux projet régulièrement et qu'ils toucheraient 50% des bénéfices. La conversation dévia alors sur le Quidditch, et Harry leur apprit que McGonagall lui avait demandé d'être Capitaine. « Mais c'est formidable ! s'écrièrent le autres. --Oui, mais il me faut l'approbation des autres joueurs de l'équipe. -On est d'accord ! s'écrièrent les jumeaux. Il n'y aura plus qu' a demander aux filles dans le train, et on sera fixés ! Personnellement, je ne pense pas qu'il y ait de problème. »

La soirée se prolongea et bientôt vint l'heure de partir. Tout le dîner n'avait été que rire et effusions de joie. Les Weasley avaient glissés une crème canaris dans le dessert que Lupin avait préparé, et ont eu droit à un Percy-poussin qui caquetait dans toute la maison tellement il était en colère. Une fois les Weasley et Hermione partis, Dumbledore resta un moment car il voulait s'entretenir avec Harry, Sirius et Lupin. « Harry, dit-il, Sirius m'a dit que tu avait accepté de témoigner pour son procès. Je veux que tu saches que tu ne sera pas le seul a le faire, et que moi-même je me porte garant de ton parrain. Il se pourrait qu'on te fasse avaler une goutte de Veritasérum, ou qu'ils utilisent un détecteur de mensonge. -D'accord. -Alors il faut que tu dises la vérité. Il se pourrait peut-être que l'on t'interroge également sur ce qui c'est passé lors de la troisième tache. Je sais que ce sera difficile pour toi, mais Fudge ne veut toujours rien admettre, alors je préfère faire d'une pierre deux coups, si tu vois ce que je veux dire. -D'accord, je veux bien. Après tout, même si c'est difficile, c'est pour notre bien, non ? -Oui, Harry. Il fit une pause et reprit en regardant Harry de ses yeux pétillants : -Sinon, je ne penses pas que Sirius t'en ai parlé, mais je souhaiterais que tu deviennes animagus. -Quoi ? -Tu as bien entendu Harry. Je voudrais que tu deviennes un animagus non- déclaré, comme l'était ton père. -Pourquoi ? -Pour que si jamais Voldemort venait ici, tu puisse t'échapper sans qu'il ne le voit. D'autant plus que la transformation animagus augmente sensiblement les pouvoirs, ce qui te permettrai de mieux te défendre. C'est d'ailleurs pour cette raison que je t'ai envoyé chez Sirius. Il pourra t'aider. -Oui, reprit Sirius qui était resté silencieux jusque là. D'ailleurs, professeur, je souhaiterais commencer dès demain, car en septembre. -Oui, oui, oui, coupa Dumbledore en lançant à sirius un regard perçant qui signifiait qu'il en avait trop dit. » Harry se demanda ce que Sirius avait faillit laisser échapper. Ca avec sans aucun doute un rapport (si lointain qu'il l'était peut être) avec lui, où avec la réhabilitation de son parrain. « Sinon, pour continuer sur des évènements plus graves, je t'ai trouvé un bon avocat Sirius, et je viendrais en personne témoigner. Dieu sait les partisans de Voldemort sont capables de tout pour nous couler et nous réduire à un minimum d'opposants. Il est donc primordial pour eux que tu ne soit pas réhabilité, et c'est pour cela que je pense qu'il feront appel Lucius Malefoy pour témoigner contre toi. -Malefoy ? s'étonna Harry. Qu'est-ce qu'il vient faire là-dedans? -Et bien, en tant qu'ancien mangemort, la famille de Pettigrow a pensé qu'il pourrait apporter des preuves en ce qui concerne le sois-disant camp de Sirius.Et c'est pour cela que je tiens à être là et à me porter garant de l'innocence de Sirius, non seulement pour que Malefoy ne puisse pas intimider le juge et pour que tu puisses enfin avoir une vie à peu près normale, mais aussi pour que dans le futur un procès équitable soit accordé à tous les suspects. »

Harry acquiesca silencieusement. Oui, il aurait aimé avoir une vie normale. Il aurait aimé pouvoir habiter dans cette vieille maison de Godric Hollow qui avait été détruite il y a quatorze ans, il aurait aimé ne pas avoir cette cicatrice sur le front, il aurait aimé que les gens ne l'arrête pas dans la rue juste pour saluer le ''célèbre Harry Potter'', il aurait aimé n'avoir jamais vécu chez les Dursley, il aurait aimé que les maraudeurs soient encore unis, tous les quatres, comme ils l'étaient il y a vingt ans, mais surtout, il aurait aimé que tant de familles ne soit pas déchirées, et que Voldemort n'ait jamais réssuciter. Oui, il aurait aimé tout cela, toutes ses choses qui n'arriveront plus jamais. Il ne reverrait jamais ses parents, il n'entendrais jamais les rires des maraudeurs, il ne dirait jamais ''je t'aime'' à sa mère, ne pourrait jamais jouer au quidditch avec son père, il ne serait jamais considéré comme quelqu'un de banal. Un sentiment de profonde tristesse passa sur le visage de Harry, et Dumbledore préféra changer de sujet et tirer Harry de ses sombres pensées. « Euh, Harry. ? Le professeur McGonagall m'a demandé ta réponse pour le poste de capitaine. -Oh.Moi, je suis d'accord. Fred et George aussi. Par contre, on n'a pas encore vu les filles, alors. -Très bien. Je crois qu'il se fait tard. Je ferais mieux de rentrer à Poudlard, j'aurais un bout de chemin à faire à pied après avoir transplaner. Au revoir tous les trois. »

Sur ce, Dumbledore sourit et disparut. Sirius envoya Harry se coucher. L'heure était passablement avancée, et son entrainment animagus commencerait dès le lendemain matin. Ou midi. Enfin dès qu'il serait levé.