Chapitre 3 : L'animagus
Le lendemain matin, Harry se réveilla avec du vague à l'âme. Il avait eut son premier véritable anniversaire, avec ses amis et les gens qu'il aimait (enfin ceux qui étaient en vie.) mais les paroles de Dumbledore lui revenait sans cesse à l'esprit : ''Je fais ça pour que tu puisses avoir enfin une vie normale''. Cette phrase, bien que sans mauvaises intentions, avait ravivé tout ce que Harry essayait de refouler depuis quatorze ans. Depuis cette triste soirée de Halloween où Voldemort était arrivé.Voldemort.Ce nom lui revenait sans cesse à l'esprit, comme un feu ardent qu'on aurait allumé dans sa tête. Un feu qui détruisait tout ce qu'il essayait de construire et qu'il s'était juré d'éteindre. Le jeune sorcier secoua la tête et se dirigea vers la Salle de bain. Il prit une douche rapide, et s'habilla. En descendant dans la cuisine, il se dit que les autres devaient encore dormir. Il faut dire que Rémus et Sirius avait dut veillé un peu plus tard que lui, pour rigoler entre vieux amis, ou.pour parler de cette infâme déjection qu'était le Seigneur des Ténèbres. Harry fouilla un peu partout. Il finit par trouver du pain et de la confiture. Il commençait a peine à manger quand son parrain l'interpella : « Salut Haaaaaaaaaaaaarry.dit il en baillant -Salut -bien dormit ? -Oui, le lit est super ! -Heureusement comme ça tu sera en meilleur forme pour commencer l'entrainement. -Oui, ce qui n'a pas l'air d'être ton cas. -Moi ? tu sais, je n'aurai pas grand chose à faire, juste à t'expliquer ; et je ne pense pas que ça nécessite une grande forme physique. -Non en effet ! » dit Lupin qui venait à peine d'entrer. Harry regarda son ancien professeur. Il avait toujours ces cernes noires, signe du manque de sommeil dut à sa lycanthropie. Il était fatigué lui aussi, mais malgré ses yeux, il avait l'air en meilleur forme que Sirius. « Vous vous êtes couchés à quelle heure tous les deux ? demanda Harry -Oh, pas trop tard.Trois heures du matin.répondit Sirius. -Quoi ?Mais qu'est-ce que vous avez fait pendant deux heures ? -Hé ho jeune homme, le reprit Rémus en prenant la voix de Rogue, on respecte ses professeurs où j'enlève 50 points à Gryffondor ! -Mais professeur Rogue, répondit Harry, c'est pas moi, c'est ce gros crétin Malefoy qui.Hé ! N'essayez de ne pas répondre à ma question ! -Bon, si tu insistes, dit son parrain qui avait toujours un air amusé par l'imitation de son ami, on s'est rappelé toutes les bêtises qu'on avait put faire à Poudlard.avec James. Dit il sur un ton beaucoup plus triste. -Oh, je suis désolé, je ne voulais pas te rappeler de mauvais souvenir, à cause de ce qu'il s'est passé.quand.enfin.après. -T'inquiètes pas, Harry. Notre jeunesse n'est pas un mauvais souvenir.Te voir ici, ça me fait comme si je revoyais James. -C'est vrai.Il paraît que je lui ressemble. -Oh oui.soupira Rémus. Mais tu as les yeux de ta mère. Mais ça tu le savais déjà non ? Harry sourit. C'était le même genre de sourire triste que celui qu'avait eu les deux adultes tout à l'heure. En effet, Harry avait les yeux de sa mère. Ces yeux qu'il ne verrait jamais sur une tête autre que la sienne. Il ne connaîtrai jamais sa mère. Harry se plaisait à imaginer comment était les relations entre ses deux parents il y a vingt ans. Ils avaient dut se rencontrer dans le Poudlard Express, en première année. Et puis ils avaient dut être les meilleurs amis du monde, puis un peu plus. Il se dit qu'il demanderai à Sirius comment s'entendait ses parents à l'époque et comment ils s'étaient rencontrés. Enfin, toute leur vie à Poudlard et après, c'est à dire les treize dernières années de leur vie. Plus de la moitié de cette vie trop courte, prometteuse, coupée en plein envol, comme un chasseur abat un vulgaire canard. Il y en avait d'autre aussi qui avait été tués en plein vol.Cedric Digorry par exemple. Mort à dix-sept ans.Qu'avait-il connut de la vie ? Pas grand chose. On lui avait offert cette vie, dix-sept ans auparavant, et il avait fallut que la personne la plus démoniaque qui existe la lui reprenne alors qu'il lui restait de nombreuses longues années à vivre. Mais non. C'était comme ça. Il était mort. Laissant derrière lui ses parents, sa famille, tout les gens qui l'aimaient. Jamais plus il ne reverrait la lumière du jour, jamais plus il n'éprouverait la sensation formidable que procurait le Quidditch, jamais plus il ne pourrait serrer sa petite amie dans ses bras. Et tout ça c'était à cause de Harry. Harry qui avait une vie maudite, Harry qui avait participer au tournoi des Trois Sorciers, Harry qui avait agit en homme modeste et humble, Harry qui lui avait dit de prendre le trophée en même temps que lui, Harry qui l'avait livré à Voldemort.
« Harry ! Harry ! Oh, tu m'écoutes ! -Hein? Quoi? Excuse-moi Sirius, je pensai. -Oui c'est ce que je vois ! Bon, tu viens, on va s'entrainer. -D'accord. »
A ces mots, ils sortirent de la cuisine pour aller dans une salle qui était derrière le salon. Elle était à peine plus petite que la chambre de Harry et tapissé de tapis, un peu comme dans un gymnase. « Bon, dit Sirius, tu vas t'allonger par terre, mais d'abord, je tiens à te dire que la transformation animagus est assez compliquée. ton père et moi nous avons mit un bon bout de temps pour y arrivé ! Mais je pense qu'avec toi ça devrait aller. Sinon, comme je le disais, tu vas t'allonger, et je vais prononcer une formule qui te permettra de voir un animal dans ta tête. Mais pour que ça marche il faut que tu te concentre sur tes qualités. Parce que l'animal sera représentatif de ces qualités. Alors concentre toi bien pendant cinq minutes, après tu me fera un petit signe avec la main et je dirai la formule. Compris ? -D'accord. Et après, ça se passera comment -Hé bien, il faudra que tu apprennes à te concentrer sur ton animal. A penser comme lui. D'ailleurs, des fois.non, c'est bon.Allez, allonge toi ! » Harry s'allongea. Il ferma les yeux et réfléchit à ses qualités. On lui avait souvent dit qu'il était juste, humble, honnête, instinctif (ce qui se voyait particulièrement au quidditch). Mais surtout, et Harry ne trouvait pas que c'était toujours de bonnes qualité, qu'il était curieux et impulsif. Cela faisait maintenant cinq minutes qu'il était là, allongé à réfléchir. Il fit un petit signe avec sa main pour dire à son parrain qu'il était près.
« Nimalus Harry videre ! » s'exclama-t-il. Il lança alors un sort qui frappa Harry en plein milieu du front, ce qui n'était pas fait fait pour lui rappeler des bons souvenirs. Harry vit alors toutes sortes d'animaux défiler dans sa tête. C'était comme si son cerveau faisait des élections. Il y avait cinq animaux, puis trois, puis deux, puis un seul. -Ca y est ! murmura Harry en se frottant les yeux. -C'est quoi ? -Je ne te le dirais pas, comme ça tu auras la surprise. -Ah.fit Sirius d'un air déçu. -Bon, alors maintenant qu'est-ce que je dois faire ? -Il faut que tu te concentres sur les critères physiques de l'animal et que tu les imagines sur toi. C'est un travail de réflexion. Je pense que ça devrait te prendre quelques heures par jour. Enfin, ça c'est pour une transformation banale, mais pour toi, Dumbledore veut que tu y consacres tous tes après midis jusqu'à la rentrée. -Quoi ? -si, si je t'assure. -Et pour ton procès ? Comment je vais faire ? -Oh, tu sais, tout ce qu'on te demandes c'est de venir participer au procès et de témoigner pour où contre moi. Alors tu n'auras qu'a dire la pure vérité, ce que tu penses au plus profond de toi même Harry ne répondit pas. Il pensa qu'il allait dire la pure vérité. Sa rencontre avec le présumé assassin espion de Voldemort Sirius Black. L'histoire de Croutard qui était en fait un être humain, et tout le reste. Tout ce qui rendait sa vie plus dure qu'elle n'aurait dut l'être.
La semaine suivante se passèrent très rapidement. Harry se concentrait presque entièrement sur son entrainement animagus, qui avançait à grand pas. Harry n'avait toujours pas dit à Sirius en quoi il se transformerait une fois l'apprentissage terminé, mais il faut dire que ce dernier était très occupé par la préparation de son procès qui devait se dérouler le vendredi. Rémus lui était partagé entre le maintien de la maison, son incurable lycanthropie et l'aide qu'il apportait a son ami d'enfance. La veille du procès, le soir, personne ne parlait. Tout le monde avait l'estomac serré, retourné. Comme avant un match de Quidditch, mais en cent fois pire. Car cette fois il ne s'agissait pas d'une simple partie de son sport préféré, mais de l'avenir de son parrain et surtout de sa propre vie.
Chapitre 4 : Pour le meilleur et pour le pire.
Six heures du matin. Harry n'avait quasiment pas dormi. Ses courtes périodes de sommeil étaient envahies par de nouveaux cauchemard : Le détraqueur, Sirius. Le juge qui frappe un coup de maillet.Sirius criant son innocence. Il s'était réveillé très tôt, et après avoir fait sa toilette, il s'habilla d'une robe de sorcier assez jolie pour faire bonne impression, et essaya de se coiffer de manière à ce que tout le monde puisse voir qu'il était le Vrai Harry Potter. Non pas qu'il ait eu envie de se venter en se réveillant, mais plutôt qu'il pensait que son nom et cette cicatrice rendrait sa prestation plus impressionante et plus crédible.
Au petit déjeuner, Rémus qui s'était levé peu de temps avant lui, prépara une pile de pancakes complètement grillés que personne ne mangea. Sirius parassait plus stressé que jamais, et regardait Harry d'un air qu'il voulait confiant mais qui montrait tout le contraire.
Vers midi, tous prirent de la poudre de cheminette après que Sirius eut allumé un grand feu. « Palais de justice ! » s'écria Rémus en passant. C'était a présent au tour de Harry. A chaque fois qu'il utilisait ce mode de transport, il repensait à la première fois. Il s'était retrouvé dans l'allée des embrumes, un quartier très mal fréquenté où de nombreux mages noirs faisaient des emplettes. Les coudes au corps, ses lunettes soigneusement rangées dans sa poche, il rentra dans le feu et prononça les mots ''Palais de Justice''. Tout autour de lui se mit à tourner à une vitesse inimaginable, et il se retrouva un instant plus tard dans une salle circulaire, sombre, où de nombreux sorciers aux mines sinistres était assis. En face des bancs des ''spectateurs'' se trouvaient deux sièges : le premier se trouvait derrière un bureau et un petit sorcier se trouvait en train d'ensorceler une plume pour qu'elle ne retranscrive que la pure vérité (contrairement aux plumes à papottes qui détournaient un peu toutes vos paroles). Le deuxième siège était plus simple d'apparance, mais beaucoup plus sinistre, car deux chaines munies de bracelets y étaient reliées.
Harry prit donc place à côté de Dumbledore et attendit que Sirius arrive. -Il est déjà arrivé, dit le directeur, seulement il doit apparaître dans une autre salle car il doit entrer accompagné de gardes.Regarde.
En effet, Sirius venait d'apparaître entouré des détraqueurs. Ceux-ci avaient l'air plus sinistres que jamais, et Harry fit de gros effort pour ne pas se sentir mal.
-Mr Black, commença Fudge, vous comparessez devant le ministère de la justice sorcière pour trahison de vos amis, assassinat et évasion de la prison d'Azkaban. Niez vous les faits ? -Je nie avoir tuer James et Lily, même si je me sens responsable de cet acte, je nie avoir tuer Peter mais j'admet m'être évadé de la prison d'Azkaban. -Très bien. Comme vous le voyez, un certain nombre de sorciers ici présent ne vous porte pas dans leurs c?urs. Alors pour commencer, qu'avez vous à dire en ce qqui concerne la mort James et Lily ?
Sirius commença son récit, en racontant comment ses deux amis avaient eut recours au sortilège de fidelitas, comment il avait eu l'idée de bluffer en utilisant Pettigrow et comment une semaine après il était arriver quelques minutes trop tard à la maison en ruine. Ceci fut accompagné d'encouragement de haine et d'insultes envers Sirius ? Celui-ci s'en voyait accablé. Harry était profondément désolé. Sirius ne se laissa pas faire pourtant, et une fois que le silence fut revenus (sous les ordres de Fudge) il raconta comment Pettigrow avait fait croire à sa mort, c'est à dire en se transformant en rat. -Impossible ! s'écria Fudge riant aux éclats. Mr Black, qu'est-ce qu cette histoire à dormir debout ? Il me semble que j'ai déjà entendu une histoire similaire à Poudlard il y a deux ans. -Je demande, dit Dumbledore, que Sirius soit soumis au Véritasérum. -Mais Dumbledore, vous savez bien que cettte pratique est considérée comme barbare ? -Mais vous aviez dit que vous l'utiliseriez ! s'écria Sirius. C4est pour ça que je me suis rendu ! La preuve de mon innocence ! Utilisez le voyons ! Comme ça vous serez fixés ! Cornélius Fudge fit la moue, et se résigna : -D'accord.Mais je veux que le Véritasérum soit doublé du capteur de dissimulation le plus puissant que nous ayons, et pour être sur de son efficacité, nous allons dès à présent établir une barrière de silence afin que personne ne puisse modifier le jugement en murmurant un mensonge. Mr Black, si vous êtes prêt ? Sirius acquiesça. Il avait l'air confiant, mais son visage laissait paraître un certain stress. Un homme habillé de balnc s'avança alors, avec un flacon a la main. Il versa une goutte du liquide dans la bouche de Sirius. Celui-ci cligna des yeux, et son visages qui étéait si sérieux l'instant d'avant pris un sonné. Un peu comme celui de quelqu'un qui venait de se réveiller. -Vous m'entendez ? demanda Fudge -Oui monsieur. Répondit Sirius d'une voix neutre -Etiez vous le gardien du secret du secret de Lily et James Potter ? -Non. Partout dans la Salle, les personnes qui assistaient au spectacle )hormis Harry, Dumbledore et Lupin qui souriait) tirèrent des têtes de deux mêtres de long et paraissaient passablement étonnés. Evidemment, en raison du Sortilège de Silence, aucun d'eux ne pouvait parler, mais s'ils avaient put le faire ont auraient pu s'attendre à de grands « oh ! », « non ! » et « impossible ! » partout dans la salle.
-Mr Black, qui était le Gardien du secret des Potter ? -Peter Pettigrow. -Comment cela se fait-il ? -Je savais que quelqu'un informait Voldemort (à ces mots tout le monde tréssaillit) et j'avais peur qu'il apprenne qu'on est recours au sortilège de fidelitas, et du même coup que je sois le gardien du secret. Alors, je me suis dit qu'il suffisait de bluffer. Je les ai convaincu de prendre Pettigrow comme Gardien. C'était notre ami d'enfance, il était forcément de notre côté. Pourtant, une semaine après la pratique du sortilège, je suis allé voir au repaire de Queudver, et je l'ai trouvé vide. Alors j'ai compris. Il avait vendu la mèche. J'ai pris ma moto, et je me suis rendu chez James. Et quand je suis arrivé, la maison était en ruine, et seul les cris de Harry rompait le silence de mort qui y régnait. Fudge parut choqué de ce qu'il venait d'entendre. Il n'avait jamais pensé a voir les choses sous cet angle là. Il était bien trop terre a terre pour prendre en compte des sentiments tels que l'amitié dans son jugement, et c'est pour ça que comme toute la communauté sorcière de l'époque (sauf peut- être Voldemort et ses partisans) il avait mis une étiquette de traitre assassin sur la tête de Sirius. -En ce qui concerne l'Assassinat de Pettigrow ? -Il m'a coincé dans une rue pleine de moldus répondit Sirius sur un ton monocorde, et alors il a comencé à crié que j'avais trahi James et Lily, et alors, il a lançé un sortilège qui a dévasté toute la rue, s'est tranché le doigt, et s'est transformé en rat. -En rat ? -Peter est animagus. -Impossible. Expliquez ! -Quand nous étions à Poudlard, avec Peter et James, nous nous sommes aperçu de que Rémus disparraissait tous les mois, et nous avons conclu qu'il était lycanthrope.
Rémus, assit à côté de Harry frémit, et le jeune sorcier le sentit se raidir devant tous les regards qui se tournaient vers lui. Harry comprenait ce qu'il ressantait. Tous les regard braqués sur lui et les gens qui le regardait d'un air bizarre. Il connaissait out cela. C'était le prix a payer lorsqu'on était hors du commun, que l'on soit célèbre ou loup-garou. Harry n'entendit pas la fin de la plaidoirie de Sirius. Il était absorbé par ses pensées, lorsque la voix de Fudge se fit plus forte que tout à l'heure. -Très bien, nous allons procéder au vote. Est ce qu'un Médicomage pourrait rendre à Sirius son état normal ? L'homme en robe blanche qui était venu tout à l'heure réapparut et donna une autre potion à Sirius. Celui se réveilla comme on se réveille un matin après un bonne nuit de sommeil, et quand il se rappela totalement du lieu où il était, il regarda Fudge d'un air interrogateur. -Mr Black, dit Fudge, vous venez d'être soumis au test du véritasérum qui, en résum, nous a dit que vous n'aviez pas été le Gardien du Secret des Potter, que vous n'aviez pas assassiné Peter Pettigrow, que vous et vos amis êtes animagus non-déclaré et que vous avez vécu pendant une semaine en compagnie de Harry Potter. Sirius eut un petit sourire en coin et regarda Harry, les yeux pétillants de malice. Celui-ci lui rendit son sourire. Durant le procès il avait été très inquiet de ce que son parrain puisse laisser paraître sa haine pour Pettigrow ou la tentative d'assassinat du Professeur Rogue. Mais maintenant, il savait qu'il ne serait plus tout seul à croire en l'innocence de Sirius. Même s'il n'était pas réhabilité, il y aurait des gens qui s'interrogerait sur le sort réservé au « plus grand criminel de tout les temps ». Il ne serait plus le seul à haïr ce sale rat de Pettigrow. Le traître qui avait vendu ses parents à Voldemort. Celui qui avait dissous un groupe d'amis qui semblait si fort, que tous les mages noirs du monde n'aurait pu en dissoudre un. Et pourtant. Il y avait ce maillon flaible. Cette personne qui préférait sa vie à celle de ses amis.Celui qui. -Bien, avant de procéder au vote, je voudrais entendre la déclaration de l'avocat de Black. Sirius regarda autour de lui. Il avait un avocat. Il le savait. Masi il ne l'avait jamais rencpntré. Enfin, ça c'est ce qu'il pensait parce qu'au même instant, le sage Dumbledore, ses yeux bleus pétillants de bienveillance et de malice derrière ses lunettes en demi-lune se leva et s'avança à côté de Sirius. Il posa sa main sur son épaule et commença : -Bon. Vous avez tous entendu la déclaration de Sirius. Je suis moi même bien placé pour savoir que Sirius détestait tout ce qui touchait à la magie noire lorsqu'il était étudiant. James Potter était comme un frère pour lui, et c'est pour cel qu'il c'est échappé d'Azkaban. Il devait accomplir son devoir de parrain. Car s'il ne vous l'a pas révélé tout à l'heure, je voudrais vous l'apprendre et aussi demander à Harry de dire ce qu'il pense de ses relations avec son parrain. Harry se leva. C'était à lui. Il pensait que finalement on ne l'aurait pas interrogé, tout simplement parce qu'il était enfant ou « psychologiquement instable » selon les dires de Rita Skeeter. -Bonjour à tous. Commença-t-il d'une voix mal assurée. Je m'appelle Harry Potter. Je connaît l'existence de Sirius depuis bientôt deux ans. Au début, lorsque je l'ai rencontré, je coyais qu'il voulait me tuer, mais ce n'est pas son comportement qui me l'avait fait croire, mais plutot tout ce qu'on m'avait raconté sur lui et sa sois disant trahison. Mais, un jour je l'ai rencontré. Et il m'a raconté l'histoire que vous avez entendu tout à l'heure lorsqu'il était sous l'effet du Véritasérum. J'ai décédé de le croire. Pendant les vacances, j'habitais chez mon oncle et ma tante, et il m'écrivait régulièrement pour savoir si ma vie se passait bien, en dehors du fait que j'étais haït par le peu de famille qu'il me restait et que je ne pouvais pas le voir autant que nous l'aurions souhaité. Finalement, cet été, il est venu me cherché et j'ai habité pendant une semaine avec lui chez Rémus Lupin. Je peux vous affirmer que si Sirius était du coté des forces du mal, il aurait put tuer cent fois pendoant mon séjour chez lui. Surtout que s'il avait été mangemort, il aurait facilement pu me ramener chez Voldemort et revenir avec les honneurs. Parce qu'après tout, c'est ce qui aurait put arriver si. -Assez ! coupa Cornélius Fudge ! Vous n'allez pas recommencer avec cet idiot retour de Vous-Savez-Qui ! Soyez raisonnable mon garçon ! -Cornélius, dit Dumbledore d'une voix calme. Peut être pourrions nous procéder au vote et interroger Harry plus tard ? -C'est cela, oui. répondit le ministre d'une voix laissant paraître qu'il n'en ferait rien. Je prierai l'Assmeblée ici présente d'envoyer une jerbe d'étincelle dans le cercle qui se trouve ici. Vertes si vous pensez que Black est innocent et Rouge s'il est coupable. Harry hésitait à allait se rassoir. Il alla se placer à côté de son parrain. Il voulait être près de lui au cas où le pire arriverait. On ne sait jamais ce qui peut arriver. Peut être qu'il y avait dans cette salle des sorciers bornés qui ne croirait pas un mot de la plaidoirie de Sirius. Harry mit quelque secondes avant de réaliser ce qui se passait. La salle semblait éclairée au néon vert. Il regarda Sirius. Il avait les yeux fermés. Il avait peur. Il était dans un tel état de transe lors de son interrogatoir qu'il n'avait pa spu faire attention aux visages des jurés. Fudge leva la main, et reprit la parole : -A 99%, la Salle de Justice Magique déclare que l'accusé Sirius Black est . Innocent ! finit-il avec une voix morne qui montrait largement sa déception.
Harry resta sous le choc pendant une seconde. Il n'avait pas encore réalisé que Sirius était libre ! Son parrain le regarda les yeux brillants, et Harry se jeta littéralement dans ses bras. Il n'avait jamais été aussi heureux. Même lorsqu'il avait apprit que Sirius était son parrain. Ce dernier attrapa Harry et le fit tournoyer comme un enfant de cinq ans. Personne n'avait jamais montré un tel amour envers Harry. Jamais son son oncle ou sa tante ne l'avez fait tournoyer comme ça lorsqu'il était enfant. C'était une première. Harry était tellement heureux qu'il en avait les larmes aux yeux. -Je deviens une vrai fille, pensa-t-il.
-Vous pouvez rentrez chez vous, s'esclama Fudge, la séance est terminée. -Un instant ! C'était la voix de Dumbledore. Il s'était levé, les yeux pétillants de joie et de malice. Je crois que Monsieur Harry Potter a quelques informations concernant certaines personnes a donner. -Qu'est-ce que vous voulez dire ? demanda Fudge -Je veux parler du Seigneur des Ténèbres, et bien sûr, de Peter Pettigrow et ses acolytes. -N'importe quoi ! C'est vraiment du n'importe quoi ! Je vous laisse présider l'Assemblée, Dumbledore. A ces mots, le ministre de la magie sortit de la salle en claquant la porte au passage. La plus part des sorciers présents dans la Salle étaient étonnés de l'attitude de Fudge. Dumbledore s'avança et s'assit au bureau qui présidait l'assemblée. -Bien, comme vous l'avez sans doute compris, Mr Potter ici présent à des informations a vous révéler concernant Voldemort. A ces mots, tout le monde frémit. -Bon nombre d'entre vous, continua le professeur, savent que le jeune Cédric Diggory est mort en juin dernier, mais vous ne savez pas pourquoi. Le jeune Harry était présent et va vous raconter ce qui s'est passé. Je ne le soumettrai pas au Véritasérum puisque ce n'est pas autorisé par le ministère en raison de son age, alors son histoire sera vérifiée grace au capteur de dissimulation qui a servit tout à l'heure à Sirius. Harry, si tu veux bien t'asseoir à côté de Sirius. Il fit venir un siège tout simplement normal, sans chaines, qui se posa juste à côté de Sirius. Ce dernier l'encouragea d'un hochement de tête et posa sa main sur son bras en signe de soutien (on l'avait délié de ses chaines). Harry prit une grande inspiration et commença : -Bon nombre d'entre vous savent que j'ai été choisi comme deuxième champion de Poudlard l'an dernier. Le problème c'est que je n'y avait pas mit mon nom. Alors Sirius et mes amis on pensé que quelqu'un m'en voulait peut- être, et que c'était pour cela que mon nom avais été mis dans la coupe. Le soir de la troisième tache, Cédrice et moi sommes arrivé en même temps au niveau du trophée dans le labyrinte, alors on a décidé de le prendre tout les deux et de partager le prix.
Il fit une pause, et regarda l'Assemblée, silencieuse, qui se demenadait où il voulait en venir. Harry, lui, savait très bien ce qu'il allait dire. Il y avait un peu réfléchi la nuit précédente. Le problème, c'est que même si son disocurs allait aider la communauté sorcière à se défendre, il allait devoir repasser par l'un deds moments les plus douloureux de sa vie, et qu'il essayait d'oublier. Il prit une grande inspiration avant de continuer son récit, mais Dumbledore l'interrompit : -Attendez, j'ai une idée ! Harry, te souviens-tu complètement de tout ce qui c'est passé cette nuit la ? -Oui,professeur. -Bien, dans ce cas, nous allons utiliser ce que les moldus appelle le cinéma. -Vous voulez que je tourne dans un film professeur ? demanda le sorcier incrédule. -Non, non, tu n'y es pas du tout. C'est juste le résultat qui sera le même. Ferme les yeux, tu verras. Videpensumnos !
La salle se fit plus sombre. Une sorte d'écran appaurut sur le mur immaculé du fond de la salle. Harry comprit alors. Il allait tout revivre. Il allait voir ce qui c'était passé. Ce que lui avait vu.ce qu'il avait vécu.
-Est-ce que quelqu'un t'avais dit que le trophée était un portoloin ? demanda un beau jeune homme de dix-sept ans. -Non. Répondit le petit brun à lunette. Les deux enfant se trouvaient dans un cimetière qui était surplombé par une maison. -Tue l'autre ! dit une voix froide Le beau jeune homme tomba par terre, mort. On vit lors harry se faire trainer jusqu'à la tombe de Tom Jedusor, et y être attacher par un homme. Un homme qui était sensé être six pieds sous terre depuis plus de quatorze ans. Pettigrow (car c'était lui) mit alors une chose roulée en boule dans un immense chaudron, et commença un rituel : -Que les ossements du père, donnés en toute ignorance, fasse renaitre son fls ! (zt a ces mots, une fine poudre vint se verser dans le chaudron) Que la chair du serviteur, donnée volontairement, fasse revivre son maître ! (et l'homme se coupa le bras). Que le sang de l'ennemi, pris par la force, ressuscite celui qui le combat. (et l'homme trancha une veine de Harry). Un peu plus tard, on vit une chose qui n'auriat jamais du arriver : Lord Voldemort dans toute sa splendeur venait d'apparaître. Ensuite, un dizaine d'homme en cagoule noir apparurent. -Soyez les bienvenus mangemorts ! [.] Lucius, mon cher ami.tes exploits à la coupe du monde.Ici devraient se trouver les Lestranges, ils sont à Azkaban. Ils reviendront lorsque les détraqueurs se joindront à nous.Macnair.Crabbe.Goyle.Nott.Ici il manque six mangemorts, trois sont morts à mon service. Un autre à été trop lache pour revenir, il le paiera. Un autre nous a quitté définitivement.Il sera tué bien entendu. Quand au dernier, il reste mon plus fidèle serviteur et il se trouve qu'il est déjà en mission pour moi à Poudlard. [.] Harry et Voldemort apparurent sur l'écran, seuls, armés de leur baguettes magique. Puis Harry fut frapper du sortilège de Doloris. Et on comprit ensuite que Voldemort essayait vainemant de le soumettre à l'impérium. Et enfin, on entendit « Avada Kedavra » et « Expelliarmus » en même temps, et les deux sortilèges se croisèrent dans l'air. On vit ensuite Harry et Voldemort enfermés dans un dome d'or, dans les airs. Et la baguette de Voldemort qui régurjitait des sortes de fantômes. Enfin, Harry rompit le lien, et s'enfuit avec le portoloin. Juste après, on vit la scène du bureau de « Maugey » et l'interrogatoire au Véritasérum.
Enfin, l'écran disparut, et Harry put voir que tout le monde avait l'air choqué. Lui même était abasourdi tant ce qu'il venait de voir paraissait pire que la réalité. Il se sentait vraiment très mal à l'aise. Sirius était abasourdi. Harry lui avait déjà raconté la scène, mais la, le fait de la voir de ses propres yeux et de rester en totale impuissance le fit blêmir. Il n'aurait pas été si blême même si on lui avait dit qu'il devait retourné à Azkaban. Harry regarda son parrain, et en plantant son regard dans ses yeux noirs, lui dit : -T'inquiètes pas Sirius. C'était beaucoup moins impressionant lorsque j'y étais vraiment. Allez, souris ! Tu es libre ! Sirius hocha la tête, eut un faible sourire, et serra son filleul dans ses bras. La voix de Dumbledore, qui avait repris cette impression de puissance, cette aura qui emanait de lui lorsqu'il était en colère ou dégouté. Sa voix s'éleva alors dans la salle silencieuse. -Bon. Voilà. Vous venez de voir ce que Harry à vécu le 24 juin dernier. Je sais que c'est choquant et inattendu, mais le ministre de la magie refusant de croire cette histoire, je ne pouvais pas avertir la presse. J'espère que les personnes qui ne partagent l'opinion de Cornélius Fudge se rendront ici même dans une semaine et demi. Il est temps de prendre des mesures. Vous pouvez rentre chez vous.
Dumbledore se leva. Harry, Sirius et Lupin repartirent chez ce dernier.
Le lendemain matin, Harry se réveilla avec du vague à l'âme. Il avait eut son premier véritable anniversaire, avec ses amis et les gens qu'il aimait (enfin ceux qui étaient en vie.) mais les paroles de Dumbledore lui revenait sans cesse à l'esprit : ''Je fais ça pour que tu puisses avoir enfin une vie normale''. Cette phrase, bien que sans mauvaises intentions, avait ravivé tout ce que Harry essayait de refouler depuis quatorze ans. Depuis cette triste soirée de Halloween où Voldemort était arrivé.Voldemort.Ce nom lui revenait sans cesse à l'esprit, comme un feu ardent qu'on aurait allumé dans sa tête. Un feu qui détruisait tout ce qu'il essayait de construire et qu'il s'était juré d'éteindre. Le jeune sorcier secoua la tête et se dirigea vers la Salle de bain. Il prit une douche rapide, et s'habilla. En descendant dans la cuisine, il se dit que les autres devaient encore dormir. Il faut dire que Rémus et Sirius avait dut veillé un peu plus tard que lui, pour rigoler entre vieux amis, ou.pour parler de cette infâme déjection qu'était le Seigneur des Ténèbres. Harry fouilla un peu partout. Il finit par trouver du pain et de la confiture. Il commençait a peine à manger quand son parrain l'interpella : « Salut Haaaaaaaaaaaaarry.dit il en baillant -Salut -bien dormit ? -Oui, le lit est super ! -Heureusement comme ça tu sera en meilleur forme pour commencer l'entrainement. -Oui, ce qui n'a pas l'air d'être ton cas. -Moi ? tu sais, je n'aurai pas grand chose à faire, juste à t'expliquer ; et je ne pense pas que ça nécessite une grande forme physique. -Non en effet ! » dit Lupin qui venait à peine d'entrer. Harry regarda son ancien professeur. Il avait toujours ces cernes noires, signe du manque de sommeil dut à sa lycanthropie. Il était fatigué lui aussi, mais malgré ses yeux, il avait l'air en meilleur forme que Sirius. « Vous vous êtes couchés à quelle heure tous les deux ? demanda Harry -Oh, pas trop tard.Trois heures du matin.répondit Sirius. -Quoi ?Mais qu'est-ce que vous avez fait pendant deux heures ? -Hé ho jeune homme, le reprit Rémus en prenant la voix de Rogue, on respecte ses professeurs où j'enlève 50 points à Gryffondor ! -Mais professeur Rogue, répondit Harry, c'est pas moi, c'est ce gros crétin Malefoy qui.Hé ! N'essayez de ne pas répondre à ma question ! -Bon, si tu insistes, dit son parrain qui avait toujours un air amusé par l'imitation de son ami, on s'est rappelé toutes les bêtises qu'on avait put faire à Poudlard.avec James. Dit il sur un ton beaucoup plus triste. -Oh, je suis désolé, je ne voulais pas te rappeler de mauvais souvenir, à cause de ce qu'il s'est passé.quand.enfin.après. -T'inquiètes pas, Harry. Notre jeunesse n'est pas un mauvais souvenir.Te voir ici, ça me fait comme si je revoyais James. -C'est vrai.Il paraît que je lui ressemble. -Oh oui.soupira Rémus. Mais tu as les yeux de ta mère. Mais ça tu le savais déjà non ? Harry sourit. C'était le même genre de sourire triste que celui qu'avait eu les deux adultes tout à l'heure. En effet, Harry avait les yeux de sa mère. Ces yeux qu'il ne verrait jamais sur une tête autre que la sienne. Il ne connaîtrai jamais sa mère. Harry se plaisait à imaginer comment était les relations entre ses deux parents il y a vingt ans. Ils avaient dut se rencontrer dans le Poudlard Express, en première année. Et puis ils avaient dut être les meilleurs amis du monde, puis un peu plus. Il se dit qu'il demanderai à Sirius comment s'entendait ses parents à l'époque et comment ils s'étaient rencontrés. Enfin, toute leur vie à Poudlard et après, c'est à dire les treize dernières années de leur vie. Plus de la moitié de cette vie trop courte, prometteuse, coupée en plein envol, comme un chasseur abat un vulgaire canard. Il y en avait d'autre aussi qui avait été tués en plein vol.Cedric Digorry par exemple. Mort à dix-sept ans.Qu'avait-il connut de la vie ? Pas grand chose. On lui avait offert cette vie, dix-sept ans auparavant, et il avait fallut que la personne la plus démoniaque qui existe la lui reprenne alors qu'il lui restait de nombreuses longues années à vivre. Mais non. C'était comme ça. Il était mort. Laissant derrière lui ses parents, sa famille, tout les gens qui l'aimaient. Jamais plus il ne reverrait la lumière du jour, jamais plus il n'éprouverait la sensation formidable que procurait le Quidditch, jamais plus il ne pourrait serrer sa petite amie dans ses bras. Et tout ça c'était à cause de Harry. Harry qui avait une vie maudite, Harry qui avait participer au tournoi des Trois Sorciers, Harry qui avait agit en homme modeste et humble, Harry qui lui avait dit de prendre le trophée en même temps que lui, Harry qui l'avait livré à Voldemort.
« Harry ! Harry ! Oh, tu m'écoutes ! -Hein? Quoi? Excuse-moi Sirius, je pensai. -Oui c'est ce que je vois ! Bon, tu viens, on va s'entrainer. -D'accord. »
A ces mots, ils sortirent de la cuisine pour aller dans une salle qui était derrière le salon. Elle était à peine plus petite que la chambre de Harry et tapissé de tapis, un peu comme dans un gymnase. « Bon, dit Sirius, tu vas t'allonger par terre, mais d'abord, je tiens à te dire que la transformation animagus est assez compliquée. ton père et moi nous avons mit un bon bout de temps pour y arrivé ! Mais je pense qu'avec toi ça devrait aller. Sinon, comme je le disais, tu vas t'allonger, et je vais prononcer une formule qui te permettra de voir un animal dans ta tête. Mais pour que ça marche il faut que tu te concentre sur tes qualités. Parce que l'animal sera représentatif de ces qualités. Alors concentre toi bien pendant cinq minutes, après tu me fera un petit signe avec la main et je dirai la formule. Compris ? -D'accord. Et après, ça se passera comment -Hé bien, il faudra que tu apprennes à te concentrer sur ton animal. A penser comme lui. D'ailleurs, des fois.non, c'est bon.Allez, allonge toi ! » Harry s'allongea. Il ferma les yeux et réfléchit à ses qualités. On lui avait souvent dit qu'il était juste, humble, honnête, instinctif (ce qui se voyait particulièrement au quidditch). Mais surtout, et Harry ne trouvait pas que c'était toujours de bonnes qualité, qu'il était curieux et impulsif. Cela faisait maintenant cinq minutes qu'il était là, allongé à réfléchir. Il fit un petit signe avec sa main pour dire à son parrain qu'il était près.
« Nimalus Harry videre ! » s'exclama-t-il. Il lança alors un sort qui frappa Harry en plein milieu du front, ce qui n'était pas fait fait pour lui rappeler des bons souvenirs. Harry vit alors toutes sortes d'animaux défiler dans sa tête. C'était comme si son cerveau faisait des élections. Il y avait cinq animaux, puis trois, puis deux, puis un seul. -Ca y est ! murmura Harry en se frottant les yeux. -C'est quoi ? -Je ne te le dirais pas, comme ça tu auras la surprise. -Ah.fit Sirius d'un air déçu. -Bon, alors maintenant qu'est-ce que je dois faire ? -Il faut que tu te concentres sur les critères physiques de l'animal et que tu les imagines sur toi. C'est un travail de réflexion. Je pense que ça devrait te prendre quelques heures par jour. Enfin, ça c'est pour une transformation banale, mais pour toi, Dumbledore veut que tu y consacres tous tes après midis jusqu'à la rentrée. -Quoi ? -si, si je t'assure. -Et pour ton procès ? Comment je vais faire ? -Oh, tu sais, tout ce qu'on te demandes c'est de venir participer au procès et de témoigner pour où contre moi. Alors tu n'auras qu'a dire la pure vérité, ce que tu penses au plus profond de toi même Harry ne répondit pas. Il pensa qu'il allait dire la pure vérité. Sa rencontre avec le présumé assassin espion de Voldemort Sirius Black. L'histoire de Croutard qui était en fait un être humain, et tout le reste. Tout ce qui rendait sa vie plus dure qu'elle n'aurait dut l'être.
La semaine suivante se passèrent très rapidement. Harry se concentrait presque entièrement sur son entrainement animagus, qui avançait à grand pas. Harry n'avait toujours pas dit à Sirius en quoi il se transformerait une fois l'apprentissage terminé, mais il faut dire que ce dernier était très occupé par la préparation de son procès qui devait se dérouler le vendredi. Rémus lui était partagé entre le maintien de la maison, son incurable lycanthropie et l'aide qu'il apportait a son ami d'enfance. La veille du procès, le soir, personne ne parlait. Tout le monde avait l'estomac serré, retourné. Comme avant un match de Quidditch, mais en cent fois pire. Car cette fois il ne s'agissait pas d'une simple partie de son sport préféré, mais de l'avenir de son parrain et surtout de sa propre vie.
Chapitre 4 : Pour le meilleur et pour le pire.
Six heures du matin. Harry n'avait quasiment pas dormi. Ses courtes périodes de sommeil étaient envahies par de nouveaux cauchemard : Le détraqueur, Sirius. Le juge qui frappe un coup de maillet.Sirius criant son innocence. Il s'était réveillé très tôt, et après avoir fait sa toilette, il s'habilla d'une robe de sorcier assez jolie pour faire bonne impression, et essaya de se coiffer de manière à ce que tout le monde puisse voir qu'il était le Vrai Harry Potter. Non pas qu'il ait eu envie de se venter en se réveillant, mais plutôt qu'il pensait que son nom et cette cicatrice rendrait sa prestation plus impressionante et plus crédible.
Au petit déjeuner, Rémus qui s'était levé peu de temps avant lui, prépara une pile de pancakes complètement grillés que personne ne mangea. Sirius parassait plus stressé que jamais, et regardait Harry d'un air qu'il voulait confiant mais qui montrait tout le contraire.
Vers midi, tous prirent de la poudre de cheminette après que Sirius eut allumé un grand feu. « Palais de justice ! » s'écria Rémus en passant. C'était a présent au tour de Harry. A chaque fois qu'il utilisait ce mode de transport, il repensait à la première fois. Il s'était retrouvé dans l'allée des embrumes, un quartier très mal fréquenté où de nombreux mages noirs faisaient des emplettes. Les coudes au corps, ses lunettes soigneusement rangées dans sa poche, il rentra dans le feu et prononça les mots ''Palais de Justice''. Tout autour de lui se mit à tourner à une vitesse inimaginable, et il se retrouva un instant plus tard dans une salle circulaire, sombre, où de nombreux sorciers aux mines sinistres était assis. En face des bancs des ''spectateurs'' se trouvaient deux sièges : le premier se trouvait derrière un bureau et un petit sorcier se trouvait en train d'ensorceler une plume pour qu'elle ne retranscrive que la pure vérité (contrairement aux plumes à papottes qui détournaient un peu toutes vos paroles). Le deuxième siège était plus simple d'apparance, mais beaucoup plus sinistre, car deux chaines munies de bracelets y étaient reliées.
Harry prit donc place à côté de Dumbledore et attendit que Sirius arrive. -Il est déjà arrivé, dit le directeur, seulement il doit apparaître dans une autre salle car il doit entrer accompagné de gardes.Regarde.
En effet, Sirius venait d'apparaître entouré des détraqueurs. Ceux-ci avaient l'air plus sinistres que jamais, et Harry fit de gros effort pour ne pas se sentir mal.
-Mr Black, commença Fudge, vous comparessez devant le ministère de la justice sorcière pour trahison de vos amis, assassinat et évasion de la prison d'Azkaban. Niez vous les faits ? -Je nie avoir tuer James et Lily, même si je me sens responsable de cet acte, je nie avoir tuer Peter mais j'admet m'être évadé de la prison d'Azkaban. -Très bien. Comme vous le voyez, un certain nombre de sorciers ici présent ne vous porte pas dans leurs c?urs. Alors pour commencer, qu'avez vous à dire en ce qqui concerne la mort James et Lily ?
Sirius commença son récit, en racontant comment ses deux amis avaient eut recours au sortilège de fidelitas, comment il avait eu l'idée de bluffer en utilisant Pettigrow et comment une semaine après il était arriver quelques minutes trop tard à la maison en ruine. Ceci fut accompagné d'encouragement de haine et d'insultes envers Sirius ? Celui-ci s'en voyait accablé. Harry était profondément désolé. Sirius ne se laissa pas faire pourtant, et une fois que le silence fut revenus (sous les ordres de Fudge) il raconta comment Pettigrow avait fait croire à sa mort, c'est à dire en se transformant en rat. -Impossible ! s'écria Fudge riant aux éclats. Mr Black, qu'est-ce qu cette histoire à dormir debout ? Il me semble que j'ai déjà entendu une histoire similaire à Poudlard il y a deux ans. -Je demande, dit Dumbledore, que Sirius soit soumis au Véritasérum. -Mais Dumbledore, vous savez bien que cettte pratique est considérée comme barbare ? -Mais vous aviez dit que vous l'utiliseriez ! s'écria Sirius. C4est pour ça que je me suis rendu ! La preuve de mon innocence ! Utilisez le voyons ! Comme ça vous serez fixés ! Cornélius Fudge fit la moue, et se résigna : -D'accord.Mais je veux que le Véritasérum soit doublé du capteur de dissimulation le plus puissant que nous ayons, et pour être sur de son efficacité, nous allons dès à présent établir une barrière de silence afin que personne ne puisse modifier le jugement en murmurant un mensonge. Mr Black, si vous êtes prêt ? Sirius acquiesça. Il avait l'air confiant, mais son visage laissait paraître un certain stress. Un homme habillé de balnc s'avança alors, avec un flacon a la main. Il versa une goutte du liquide dans la bouche de Sirius. Celui-ci cligna des yeux, et son visages qui étéait si sérieux l'instant d'avant pris un sonné. Un peu comme celui de quelqu'un qui venait de se réveiller. -Vous m'entendez ? demanda Fudge -Oui monsieur. Répondit Sirius d'une voix neutre -Etiez vous le gardien du secret du secret de Lily et James Potter ? -Non. Partout dans la Salle, les personnes qui assistaient au spectacle )hormis Harry, Dumbledore et Lupin qui souriait) tirèrent des têtes de deux mêtres de long et paraissaient passablement étonnés. Evidemment, en raison du Sortilège de Silence, aucun d'eux ne pouvait parler, mais s'ils avaient put le faire ont auraient pu s'attendre à de grands « oh ! », « non ! » et « impossible ! » partout dans la salle.
-Mr Black, qui était le Gardien du secret des Potter ? -Peter Pettigrow. -Comment cela se fait-il ? -Je savais que quelqu'un informait Voldemort (à ces mots tout le monde tréssaillit) et j'avais peur qu'il apprenne qu'on est recours au sortilège de fidelitas, et du même coup que je sois le gardien du secret. Alors, je me suis dit qu'il suffisait de bluffer. Je les ai convaincu de prendre Pettigrow comme Gardien. C'était notre ami d'enfance, il était forcément de notre côté. Pourtant, une semaine après la pratique du sortilège, je suis allé voir au repaire de Queudver, et je l'ai trouvé vide. Alors j'ai compris. Il avait vendu la mèche. J'ai pris ma moto, et je me suis rendu chez James. Et quand je suis arrivé, la maison était en ruine, et seul les cris de Harry rompait le silence de mort qui y régnait. Fudge parut choqué de ce qu'il venait d'entendre. Il n'avait jamais pensé a voir les choses sous cet angle là. Il était bien trop terre a terre pour prendre en compte des sentiments tels que l'amitié dans son jugement, et c'est pour ça que comme toute la communauté sorcière de l'époque (sauf peut- être Voldemort et ses partisans) il avait mis une étiquette de traitre assassin sur la tête de Sirius. -En ce qui concerne l'Assassinat de Pettigrow ? -Il m'a coincé dans une rue pleine de moldus répondit Sirius sur un ton monocorde, et alors il a comencé à crié que j'avais trahi James et Lily, et alors, il a lançé un sortilège qui a dévasté toute la rue, s'est tranché le doigt, et s'est transformé en rat. -En rat ? -Peter est animagus. -Impossible. Expliquez ! -Quand nous étions à Poudlard, avec Peter et James, nous nous sommes aperçu de que Rémus disparraissait tous les mois, et nous avons conclu qu'il était lycanthrope.
Rémus, assit à côté de Harry frémit, et le jeune sorcier le sentit se raidir devant tous les regards qui se tournaient vers lui. Harry comprenait ce qu'il ressantait. Tous les regard braqués sur lui et les gens qui le regardait d'un air bizarre. Il connaissait out cela. C'était le prix a payer lorsqu'on était hors du commun, que l'on soit célèbre ou loup-garou. Harry n'entendit pas la fin de la plaidoirie de Sirius. Il était absorbé par ses pensées, lorsque la voix de Fudge se fit plus forte que tout à l'heure. -Très bien, nous allons procéder au vote. Est ce qu'un Médicomage pourrait rendre à Sirius son état normal ? L'homme en robe blanche qui était venu tout à l'heure réapparut et donna une autre potion à Sirius. Celui se réveilla comme on se réveille un matin après un bonne nuit de sommeil, et quand il se rappela totalement du lieu où il était, il regarda Fudge d'un air interrogateur. -Mr Black, dit Fudge, vous venez d'être soumis au test du véritasérum qui, en résum, nous a dit que vous n'aviez pas été le Gardien du Secret des Potter, que vous n'aviez pas assassiné Peter Pettigrow, que vous et vos amis êtes animagus non-déclaré et que vous avez vécu pendant une semaine en compagnie de Harry Potter. Sirius eut un petit sourire en coin et regarda Harry, les yeux pétillants de malice. Celui-ci lui rendit son sourire. Durant le procès il avait été très inquiet de ce que son parrain puisse laisser paraître sa haine pour Pettigrow ou la tentative d'assassinat du Professeur Rogue. Mais maintenant, il savait qu'il ne serait plus tout seul à croire en l'innocence de Sirius. Même s'il n'était pas réhabilité, il y aurait des gens qui s'interrogerait sur le sort réservé au « plus grand criminel de tout les temps ». Il ne serait plus le seul à haïr ce sale rat de Pettigrow. Le traître qui avait vendu ses parents à Voldemort. Celui qui avait dissous un groupe d'amis qui semblait si fort, que tous les mages noirs du monde n'aurait pu en dissoudre un. Et pourtant. Il y avait ce maillon flaible. Cette personne qui préférait sa vie à celle de ses amis.Celui qui. -Bien, avant de procéder au vote, je voudrais entendre la déclaration de l'avocat de Black. Sirius regarda autour de lui. Il avait un avocat. Il le savait. Masi il ne l'avait jamais rencpntré. Enfin, ça c'est ce qu'il pensait parce qu'au même instant, le sage Dumbledore, ses yeux bleus pétillants de bienveillance et de malice derrière ses lunettes en demi-lune se leva et s'avança à côté de Sirius. Il posa sa main sur son épaule et commença : -Bon. Vous avez tous entendu la déclaration de Sirius. Je suis moi même bien placé pour savoir que Sirius détestait tout ce qui touchait à la magie noire lorsqu'il était étudiant. James Potter était comme un frère pour lui, et c'est pour cel qu'il c'est échappé d'Azkaban. Il devait accomplir son devoir de parrain. Car s'il ne vous l'a pas révélé tout à l'heure, je voudrais vous l'apprendre et aussi demander à Harry de dire ce qu'il pense de ses relations avec son parrain. Harry se leva. C'était à lui. Il pensait que finalement on ne l'aurait pas interrogé, tout simplement parce qu'il était enfant ou « psychologiquement instable » selon les dires de Rita Skeeter. -Bonjour à tous. Commença-t-il d'une voix mal assurée. Je m'appelle Harry Potter. Je connaît l'existence de Sirius depuis bientôt deux ans. Au début, lorsque je l'ai rencontré, je coyais qu'il voulait me tuer, mais ce n'est pas son comportement qui me l'avait fait croire, mais plutot tout ce qu'on m'avait raconté sur lui et sa sois disant trahison. Mais, un jour je l'ai rencontré. Et il m'a raconté l'histoire que vous avez entendu tout à l'heure lorsqu'il était sous l'effet du Véritasérum. J'ai décédé de le croire. Pendant les vacances, j'habitais chez mon oncle et ma tante, et il m'écrivait régulièrement pour savoir si ma vie se passait bien, en dehors du fait que j'étais haït par le peu de famille qu'il me restait et que je ne pouvais pas le voir autant que nous l'aurions souhaité. Finalement, cet été, il est venu me cherché et j'ai habité pendant une semaine avec lui chez Rémus Lupin. Je peux vous affirmer que si Sirius était du coté des forces du mal, il aurait put tuer cent fois pendoant mon séjour chez lui. Surtout que s'il avait été mangemort, il aurait facilement pu me ramener chez Voldemort et revenir avec les honneurs. Parce qu'après tout, c'est ce qui aurait put arriver si. -Assez ! coupa Cornélius Fudge ! Vous n'allez pas recommencer avec cet idiot retour de Vous-Savez-Qui ! Soyez raisonnable mon garçon ! -Cornélius, dit Dumbledore d'une voix calme. Peut être pourrions nous procéder au vote et interroger Harry plus tard ? -C'est cela, oui. répondit le ministre d'une voix laissant paraître qu'il n'en ferait rien. Je prierai l'Assmeblée ici présente d'envoyer une jerbe d'étincelle dans le cercle qui se trouve ici. Vertes si vous pensez que Black est innocent et Rouge s'il est coupable. Harry hésitait à allait se rassoir. Il alla se placer à côté de son parrain. Il voulait être près de lui au cas où le pire arriverait. On ne sait jamais ce qui peut arriver. Peut être qu'il y avait dans cette salle des sorciers bornés qui ne croirait pas un mot de la plaidoirie de Sirius. Harry mit quelque secondes avant de réaliser ce qui se passait. La salle semblait éclairée au néon vert. Il regarda Sirius. Il avait les yeux fermés. Il avait peur. Il était dans un tel état de transe lors de son interrogatoir qu'il n'avait pa spu faire attention aux visages des jurés. Fudge leva la main, et reprit la parole : -A 99%, la Salle de Justice Magique déclare que l'accusé Sirius Black est . Innocent ! finit-il avec une voix morne qui montrait largement sa déception.
Harry resta sous le choc pendant une seconde. Il n'avait pas encore réalisé que Sirius était libre ! Son parrain le regarda les yeux brillants, et Harry se jeta littéralement dans ses bras. Il n'avait jamais été aussi heureux. Même lorsqu'il avait apprit que Sirius était son parrain. Ce dernier attrapa Harry et le fit tournoyer comme un enfant de cinq ans. Personne n'avait jamais montré un tel amour envers Harry. Jamais son son oncle ou sa tante ne l'avez fait tournoyer comme ça lorsqu'il était enfant. C'était une première. Harry était tellement heureux qu'il en avait les larmes aux yeux. -Je deviens une vrai fille, pensa-t-il.
-Vous pouvez rentrez chez vous, s'esclama Fudge, la séance est terminée. -Un instant ! C'était la voix de Dumbledore. Il s'était levé, les yeux pétillants de joie et de malice. Je crois que Monsieur Harry Potter a quelques informations concernant certaines personnes a donner. -Qu'est-ce que vous voulez dire ? demanda Fudge -Je veux parler du Seigneur des Ténèbres, et bien sûr, de Peter Pettigrow et ses acolytes. -N'importe quoi ! C'est vraiment du n'importe quoi ! Je vous laisse présider l'Assemblée, Dumbledore. A ces mots, le ministre de la magie sortit de la salle en claquant la porte au passage. La plus part des sorciers présents dans la Salle étaient étonnés de l'attitude de Fudge. Dumbledore s'avança et s'assit au bureau qui présidait l'assemblée. -Bien, comme vous l'avez sans doute compris, Mr Potter ici présent à des informations a vous révéler concernant Voldemort. A ces mots, tout le monde frémit. -Bon nombre d'entre vous, continua le professeur, savent que le jeune Cédric Diggory est mort en juin dernier, mais vous ne savez pas pourquoi. Le jeune Harry était présent et va vous raconter ce qui s'est passé. Je ne le soumettrai pas au Véritasérum puisque ce n'est pas autorisé par le ministère en raison de son age, alors son histoire sera vérifiée grace au capteur de dissimulation qui a servit tout à l'heure à Sirius. Harry, si tu veux bien t'asseoir à côté de Sirius. Il fit venir un siège tout simplement normal, sans chaines, qui se posa juste à côté de Sirius. Ce dernier l'encouragea d'un hochement de tête et posa sa main sur son bras en signe de soutien (on l'avait délié de ses chaines). Harry prit une grande inspiration et commença : -Bon nombre d'entre vous savent que j'ai été choisi comme deuxième champion de Poudlard l'an dernier. Le problème c'est que je n'y avait pas mit mon nom. Alors Sirius et mes amis on pensé que quelqu'un m'en voulait peut- être, et que c'était pour cela que mon nom avais été mis dans la coupe. Le soir de la troisième tache, Cédrice et moi sommes arrivé en même temps au niveau du trophée dans le labyrinte, alors on a décidé de le prendre tout les deux et de partager le prix.
Il fit une pause, et regarda l'Assemblée, silencieuse, qui se demenadait où il voulait en venir. Harry, lui, savait très bien ce qu'il allait dire. Il y avait un peu réfléchi la nuit précédente. Le problème, c'est que même si son disocurs allait aider la communauté sorcière à se défendre, il allait devoir repasser par l'un deds moments les plus douloureux de sa vie, et qu'il essayait d'oublier. Il prit une grande inspiration avant de continuer son récit, mais Dumbledore l'interrompit : -Attendez, j'ai une idée ! Harry, te souviens-tu complètement de tout ce qui c'est passé cette nuit la ? -Oui,professeur. -Bien, dans ce cas, nous allons utiliser ce que les moldus appelle le cinéma. -Vous voulez que je tourne dans un film professeur ? demanda le sorcier incrédule. -Non, non, tu n'y es pas du tout. C'est juste le résultat qui sera le même. Ferme les yeux, tu verras. Videpensumnos !
La salle se fit plus sombre. Une sorte d'écran appaurut sur le mur immaculé du fond de la salle. Harry comprit alors. Il allait tout revivre. Il allait voir ce qui c'était passé. Ce que lui avait vu.ce qu'il avait vécu.
-Est-ce que quelqu'un t'avais dit que le trophée était un portoloin ? demanda un beau jeune homme de dix-sept ans. -Non. Répondit le petit brun à lunette. Les deux enfant se trouvaient dans un cimetière qui était surplombé par une maison. -Tue l'autre ! dit une voix froide Le beau jeune homme tomba par terre, mort. On vit lors harry se faire trainer jusqu'à la tombe de Tom Jedusor, et y être attacher par un homme. Un homme qui était sensé être six pieds sous terre depuis plus de quatorze ans. Pettigrow (car c'était lui) mit alors une chose roulée en boule dans un immense chaudron, et commença un rituel : -Que les ossements du père, donnés en toute ignorance, fasse renaitre son fls ! (zt a ces mots, une fine poudre vint se verser dans le chaudron) Que la chair du serviteur, donnée volontairement, fasse revivre son maître ! (et l'homme se coupa le bras). Que le sang de l'ennemi, pris par la force, ressuscite celui qui le combat. (et l'homme trancha une veine de Harry). Un peu plus tard, on vit une chose qui n'auriat jamais du arriver : Lord Voldemort dans toute sa splendeur venait d'apparaître. Ensuite, un dizaine d'homme en cagoule noir apparurent. -Soyez les bienvenus mangemorts ! [.] Lucius, mon cher ami.tes exploits à la coupe du monde.Ici devraient se trouver les Lestranges, ils sont à Azkaban. Ils reviendront lorsque les détraqueurs se joindront à nous.Macnair.Crabbe.Goyle.Nott.Ici il manque six mangemorts, trois sont morts à mon service. Un autre à été trop lache pour revenir, il le paiera. Un autre nous a quitté définitivement.Il sera tué bien entendu. Quand au dernier, il reste mon plus fidèle serviteur et il se trouve qu'il est déjà en mission pour moi à Poudlard. [.] Harry et Voldemort apparurent sur l'écran, seuls, armés de leur baguettes magique. Puis Harry fut frapper du sortilège de Doloris. Et on comprit ensuite que Voldemort essayait vainemant de le soumettre à l'impérium. Et enfin, on entendit « Avada Kedavra » et « Expelliarmus » en même temps, et les deux sortilèges se croisèrent dans l'air. On vit ensuite Harry et Voldemort enfermés dans un dome d'or, dans les airs. Et la baguette de Voldemort qui régurjitait des sortes de fantômes. Enfin, Harry rompit le lien, et s'enfuit avec le portoloin. Juste après, on vit la scène du bureau de « Maugey » et l'interrogatoire au Véritasérum.
Enfin, l'écran disparut, et Harry put voir que tout le monde avait l'air choqué. Lui même était abasourdi tant ce qu'il venait de voir paraissait pire que la réalité. Il se sentait vraiment très mal à l'aise. Sirius était abasourdi. Harry lui avait déjà raconté la scène, mais la, le fait de la voir de ses propres yeux et de rester en totale impuissance le fit blêmir. Il n'aurait pas été si blême même si on lui avait dit qu'il devait retourné à Azkaban. Harry regarda son parrain, et en plantant son regard dans ses yeux noirs, lui dit : -T'inquiètes pas Sirius. C'était beaucoup moins impressionant lorsque j'y étais vraiment. Allez, souris ! Tu es libre ! Sirius hocha la tête, eut un faible sourire, et serra son filleul dans ses bras. La voix de Dumbledore, qui avait repris cette impression de puissance, cette aura qui emanait de lui lorsqu'il était en colère ou dégouté. Sa voix s'éleva alors dans la salle silencieuse. -Bon. Voilà. Vous venez de voir ce que Harry à vécu le 24 juin dernier. Je sais que c'est choquant et inattendu, mais le ministre de la magie refusant de croire cette histoire, je ne pouvais pas avertir la presse. J'espère que les personnes qui ne partagent l'opinion de Cornélius Fudge se rendront ici même dans une semaine et demi. Il est temps de prendre des mesures. Vous pouvez rentre chez vous.
Dumbledore se leva. Harry, Sirius et Lupin repartirent chez ce dernier.
