Auteur : Hathor
Origine : Au pif, j'dirais Gundam Wing...
Disclaimer : J'les avais commander à noël, tous les cinq. Mais ils étaient en rupture de stock, donc ils ne sont toujours pas à moi mais j'ai bon espoir, p'être qu'en étant très, très gentille... y vont se matérialiser pile poil devant moi, un jour où je m'attendrai pas... C'est joli de croire à ses rêves, tiens...
Genre : Pas très défini, disons gros délire sur les capacités culinaires de nos p'tits bishonnens etlemon-ique pour ce chapitre !
Couple : 1x4

Remarque : Aller encore un lemon ! Cette fic est une orgie ! Et pourtant, j'aime pas écrire les lemons...

REPONSE AUX REVIEWS :

Makena : C'est malin coupine ! Qu'est-ce tu veux que je réponde à ça ! Bon tu m'a dit que tu voulais la suite alors je suppose que t'as aimé ! Alors voilà la suite comme promis y'a une heure ! J'espère que ça te plaira parce que je l'ai même pas mis en beta-lecture !
Law : Merci pour ta review ! Contente que ça t'ai plu ! Merci pour tes idée c'est noté peut-être bientôt d'autres couples « parfumés » mdr ! Donc voili la chantilly !
Luna : Quatchou à la chantilly, le voilà ! Merci pour ta review désolé que l'autre t'es moins plu mais j'aime bien changer de l'ordinaire !
Aura Shiny : Me rappelle plus ce que tu m'as dit sur msn… suis impardonnable… bon bah… Merci pour ta review , mdr ! Très constructif aussi comme réponse, je vais te faire concurrence !
Sakura : Trois jour pour le précédent chapitre… bah là ça sera une semaine ! Non, je plaisante c soft ! Et puis tu voulais absolument le lire alors voilà ! Pour la groseille va falloir attendre un peu mais je jure que tu l'auras ! Mais va falloir que je fasse de sacré démarche pour les mettre l'un avec l'autre… J'y arriverai t'inkiète !
Naw : Kikou ma sauterelle , ça va ? T'es toujours po rentrer de vacances je crois ! C'est tragique ! Bon bah tant pis v tenter de chercher une suite à Ouragan en attendant, ça nous avancera pour le chapitre 3 ! Voili la chantilly j'espère que ça te plaira ! Y'a pa de pub cette fois-ci, lol !
Cora :Voili la suite avec un autre lemon !



Délire culinaire
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Chapitre 4 : Ange à la chantilly

Heero rentra dans la cuisine, le jour n'allait pas tarder à se lever et le tapage des oiseaux dérangeait son introspection journalière de la cuisine. Apparemment rien à signaler dans son rapport, les chaises étaient encore toutes là, plus ou moins bien alignées, le robinet ne gouttait pas et la vaisselle dormait silencieusement sur l'égouttoir. Seul un caleçon venait apporter le désordre dans la pièce. Il pendouillait allégrement sur une des poignées des placards en formica rouge.

Le Japonais prit place à la table et soupira. Affaler sur son siège, la tête rejetée en arrière, il repensa à sa nuit. Quatre ne l'avait pas laissé dormir en paix cette nuit, comme les autres nuits d'ailleurs. Heero ne rêvait plus que d'une paix succincte où il pourrait dormir tout son soûl. Le blond était vraiment infatigable et très inventif qui plus est. Qui aurait cru que la chantilly était un pareil instrument de tortures... Pas lui… jusqu'à hier soir ou plutôt très tôt ce matin.

Il se leva et se planta devant la cafetière électrique. Il ouvrit le capot de la machine, versa l'eau, mis en place le filtre et commença sa danse de l'indécision. Combien devait-on mettre de cuillère de café dans cette stupide cafetière ? La veille avec trois cuillères, le résultat n'avait pas été fameux…

Aujourd'hui, on double les doses !

Courageusement il égrena les six cuillères dans l'appareil et referma le couvercle. Après que le ronronnement caractéristique de la cafetière commença à se faire entendre, Heero s'assit sur le plan de travail resté immaculé grâce au bon soin de la fée du logis Quatre.

Et quelle fée du logis…

"Heero…

-Hum… grogna l'intéressé en lâchant sa proie.

-Il n'y aura pas un gramme de chantilly sur ces draps, ni sur aucun vêtement, déclara Quatre le plus sérieux du monde. Je n'ai pas envie de faire de lessive.

-Mais ! J'en ai plein les mains…objecta Heero perplexe.

-Je sais… justement, sourit le blond. Tu n'as plus le droit de te servir de tes mains par conséquent."

Heero ouvrit de grands yeux. Le blond en profita pour échapper à son étreinte et se rhabilla sommairement.

La cafetière distillait lentement le café. Chaque goutte était plus noire, plus sombre que la précédente. Heero soupira en voyant la couleur que prenait le breuvage.

"Encore raté" Murmura-t-il.

"Déshabille-moi.

-Sans les mains ?

-Sans les mains. Avec tout ce que tu veux d'autres mais pas tes doigts.

-Mais… Heero paraissait décontenancé, il ne cessait de contempler ses mains avec impuissance

-Et pourquoi pas avec les dents ?" Avança Quatre en souriant de plus belle.

Le regard de son amant étincela. Sans demander son avis, il le bâillonna de ses lèvres. Il commença alors une descente lente et voluptueuse. Sa langue s'attardait sur les os saillant des clavicules et la peau trop douce de son cou. Dirigeant le blond vers le mur, il le plaqua contre celui-ci. Ses dents s'acharnèrent sur le premier des minuscules boutons de nacre blanche de la chemise.

Heero soupira, ça serait imbuvable comme d'habitude, du vrai jus de chaussettes. Et ses camarades qui ne comprenaient pas pourquoi il ne laissait jamais une goutte de son café matinal, comme s'il allait les empoisonner. Il frissonna en entendant le ronronnement de la machine s'arrêter : le verdict matinal allait tomber.

Heero s'acharnait toujours sur les boutons. Ses mains nouées dans le dos pour résister à la tentation d'arracher tout ce tissus.

"Arracher…" Mâchouilla Heero.

Le blond ne comprit que trop tard. Tous les boutons de sa chemise sautèrent en un instant. Sous la perte de tension du textiles, Heero tomba à la renverse sur le sol, les lambeaux du vêtement toujours entre les dents. Quatre l'observait appuyé négligemment contre la paroi, il caressait les restes de sa chemise blanche du bout des doigt, le sourire toujours plaqué sur sa figure.

"Tu n'es pas très patient mon amour."

Il se pencha au-dessus de son amant et enleva le lin de sa bouche. Heero profita de son inattention pour le faire tomber par terre d'un croc en jambe. Quatre surprit, ouvrit la bouche pour protester mais Heero l'embrassa avec gourmandise. Il étala la crème qu'il avait sur les doigts sur les lèvres de son amant. Assis à califourchon sur le blond, il admirait ce corps qu'il chérissait tant, une lueur de désir brillant dans ses yeux si bleus.Il l'embrassa, léchant au passage la chantilly.

Le soldat parfait soupira en contemplant le liquide sombre tomber lentement dans sa tasse. Une dernière goutte tomba à la surface, provoquant de minuscules ondes circulaires sur cet étang de caféine pure. Imbuvable. Un vrai tord-boyaux.

Le blond s'arquait de plaisir, la langue de son amant le torturait. Des frissons remontait furtivement le long de son échine. Il allait lui faire perdre la raison. Heero les mains toujours dans le dos s'amusait à faire trembler Quatre de plaisir.

Il s'arrêta un instant, Quatre gémit de mécontentement. Sans un mot, il se leva, attrapa la bombe de chantilly et reprit sa place sur les cuisses gainées de jean de sa future victime.

"Qu'est-ce que tu fais ? Murmura Quatre d'une voix rendue rauque par le désir.

-J'applique les règles...

Il vida la crème encore glacée sur le torse du blond.

"Heeeeeeeero."

Quatre se mordit les lèvres pour étouffer son gémissement. Ses yeux s'étaient presque révulsés, le contact du froid sur sa peau brûlante l'avait fait défaillir.

Heero se pencha vers son amant, légèrement inquiet vis-à-vis de sa réaction. Il n'eut plus de doute quand Quatre chuchota son nom lascivement. Il se pencha vers lui et commença à délester le corps de son amour de toutes traces de la crème laiteuse. Sa langue jouait sur chaque fraction de sa peau, il faisait frémir chaque parcelle de son épiderme.La chantilly fondait sur torse brûlant, ruisselant comme du lait le long de ses flancs. La tête renversée en arrière, les yeux fermés, Quatre subissait en frissonnant cette douce torture. Il ne put s'empêcher de saisir le visage du Japonais entre ses mains pour l'embrasser avec une violente passion. Le plaisir procuré était trop grand pour ne pas être partagé avec lui.

Il saisit la cafetière et sa tasse. Il vida les deux récipients dans l'évier sans même y goutter. L'opération dissimulation-de-preuves-accablantes-concernant-la-conception-du-café était presque terminée. La quasi totalité du jus noir tournait dans le siphon, créant un minuscule tourbillon sombre. Sa tâche terminée, il se rassit à la table, certain que personne n'apprendrait qu'il ne savait pas du tout faire un café correct. Quelle faille pour le soldat soi-disant parfait qu'il était. Il n'avait jamais pu se résoudre à l'avouer à ses camarades. Plongeant encore dans ses souvenirs de la veille au soir, il s'accouda sur la table.

C'était au tour de Quatre d'être impatient, il se débarrassa de son jean et attira Heero sur le lit tout contre lui. Il lui vola des centaines de baisers avant de se décoller de lui.

"Bon tant pis, à bas les règles."

Il attrapa les mains du Japonais, les conduisant sur ses flancs et ses hanches. Ce dernier loin de rester inactif continuait de mordre du bout des dents les tétons de son ange blond. Les jambes de Quatre se nouèrent autours de son dos, l'attirant toujours plus prêt de son corps tendu par l'excitation.

"Heero… s'il te plait … prends-moi…Réussit-il à articuler.

-Maintenant…

-S'il te plait…" Souffla-t-il du bout des lèvres.

Heero se mit en quête de son portable. il l'avait laissé à l'abris d'un placard pour éviter que Duo n'y installe encore un de ses jeux stupides où il fallait en tasser des briques. Ce jeu n'avait décidément aucun intérêt, pour personne. Wufei fit irruption dans la pièce, accompagné de Trowa, le Français bredouilla un vague bonjour avant de bailler. Wufei se mit à sourire en le voyant. Heero n'était pas le seul à avoir eu une nuit agitée apparemment. Le souvenir du Chinois défonçant sa porte le fit rire mais il contint son euphorie en un rictus bizarre.

Heero mit enfin la main sur son ordinateur, caché derrière une série de conserve parfois douteuse. Il commença alors le compte rendu de ses activités nocturnes.

Heero introduit un doigt dans l'étroite intimité de son amant, ce dernier ne put s'empêcher d'avoir un mouvement de recul. La gène se transforma bientôt en bien-être, et deux doigts rejoignirent le premier sans attente. Quatre soupira et eut une légère grimace, Heero sourit en voyant son visage et l'embrassa tendrement. Le baiser eut l'effet escompté.

"Encore" Sourit le blond.

Le Japonais sourit et obéit à son amour, remplaçant ses doigts par son érection. Un gémissement de douleur s'échappa des lèvres roses de Quatre. Heero n'y pouvait rien, c'était toujours ainsi, Quatre l'acceptait, la suite était tellement agréable, sentir leur deux corps fusionner dans cet acte envoyait l'empathe dans les cimes du plaisir. Le moindre frôlement de son amant le mettait au bord d'un abîme de désir.

Une vague de plaisir déferla lorsque Heero fut totalement en lui. Tous ses muscles se tendirent, son corps s'arqua sur le lit et ses doigts de perdirent dans les draps froissés. Le mouvement de rein du Japonais lui fit perdre complètement pied, il laissa choir les murs de son esprit, son empathie capta alors tous les sentiments d'Heero. Ses sensations le frappèrent de plein fouet. Heero continuait son va-et-vient et il se délivra enfin dans le corps brûlant de son ange blond. Il se retira de lui avec douceur. Quatre se lova contre le torse mat d'Heero. Du bout des lèvres, il l'embrassa, Heero souriait et des ondes de bonheur émanait de tout son être. Il lui remit une mèche de cheveux en place sans un mot.

"Merci.

Je t'aime mon ange, chuchota le Japonais.

Moi aussi" Marmonna le blond exténué.

Heero surveillait les deux autres du coin de l'œil en vérifiant que son « Zzzzzzz » était bien conforme à la législation des comptes-rendu nocturne. Il parcouru une dernière fois la page recouverte de minuscule « zz ». Aucun « z » ne manquait, chacun était à sa place. Personne ne douterait de son sommeil profond : il n'avait fait que dormir cette nuit-là, et personne ne le contredirait. Il le copia en cinq exemplaires pour ses camarades et mis leur nom à chacun en en-tête. Heero observait ses deux amis du coin de l'œil, Wufei avait fini par dénicher le nutella et Trowa avait refait du café. Digne de ce nom celui-ci.

Quatre sourit, il n'aimait pas parler après avoir fait l'amour. Il profitait des ondes de tendresse que son amant dégageait sans même sans rendre compte. Heero l'enlaça contre lui sans un mot, il sentait que son amant n'était plus vraiment présent à ses côtés. Quatre posa sa tête sur sa poitrine, bercé par sa respiration il sombra dans son empathie.

Les coins de sa bouche se levèrent imperceptiblement, Wufei le dévisagea un moment avant de sourire à son tour. Il plongea sa cuillère dans le pot, Trowa surveillait la cafetière l'air absent…

OWARI

Quatre (très rougissant) : …
Heero : Bon j'aimais presque ce chapitre mais t'étais obliger de le dire !
Hathor : Quoi ? Que tu savais même pas faire du café ! Oui , je crois que ça s'imposait !
Heero : Bon sinon c'était pas mal…
Hathor (air angélique) : Serait-ce un compliment ? Ou bien ai-je rêver ?
Quatre : …
Hathor : Bah keskisse passe mon Quatre ?
Quatre : …
Wufei : Je crois que tu l'as choqué…
Hathor : Oh mon pauvr' chou ! Je recommencerai pas… tout de suite !
¤ BLAM ¤
Duo : Vous croyez que ça reste inconscient combien de temps ces bêtes là …
Tous les autres : tu crois que c'est une bonne idée de l'assommer… Elle va être encore pire après…

Une petite review... si le coeur vous en dit... Oui ? Allez !