Chapitre 5 : Retour à Poudlard
Les quelques semaines qui suivirent le procès furent très rapides pour Harry. Dès le lendemain du procès, il s'était rendu sur le chemin de Traverse avec Sirius pour profiter du premier jour de réelle liberté de celui-ci. Là-bas, il avait croisé Néville Longdubat, un ami de Poudlard, qui était resté tétanisé devant Sirius. Harry comprenait très bien sa réaction bien que son parrain fut un peu vexé. En effet, les parents de Neville avaient été soumis au sortilège de Doloris après la chute de Voldemort, et ils étaient maintenant incapable de reconnaître leur propre fils et d'agir convenablement. C'était évidemment pour cela que Neville avaient une peur bleue de tout ce qui touchait de près où de loin à la magie noire, et sûrement une des raisons de sa crainte du professeur Rogue. Sirius et lui avaient créé une émeute dans la boutique de Ollivander, ce qui était assez rare. Sirius devait s'y rendre pour se racheter une baguette magique (la sienne avait été confisquée et détruite lors de sa capture) et on ne sait par quel miracle, une foule de badauds et de sorciers de toutes sortes s'y étaient rendu pour voir l'achat de la nouvelle baguette du faux mage noir. Les jours qui suivirent furent harassant. C'était une sorte de rentrée avant l'heure. Harry s'entrainait très dur pour devenir animagus, et n'avait presque pas le temps d'aller chez Ron ou Hermione. De toute manière, il n'était pas sur d'en avoir eu l'autorisation en raison des temps qui courent. Toujours est il que Voldemort oeuvrait en secret, depuis sa vieille batisse de Little Hangleton. Personne ne savait ce qu'il mijotait en dehors du fait que son but final était de régner sur le monde et que pour cela il devait détruire Harry qui était à ses yeux un obstacle sur le chemin menant au pouvoir. La veille de la rentrée, Harry discutait avec Sirius et Rémus dans le salon. -Tu vas rentré en cinquième année, maintenant.commença Rémus -Oui, et c'était de loin notre meilleur année, tu ne trouves pas Rémus ? -Oh si. Tant de choses ont changé cette année là. -Qu'est-ce qu'y a changé ? interrogea Harry -Et bien, comme tu le sais, James, Sirius et Peter sont devenus animagi, ton père est devenu ami avec Lily, puis un peu. -Quoi ? Il sont juste devenus AMIS en cinquième année ? Mais je pensais qu'ils se connaissaient depuis leur rentrée et qu'ils s'étaient toujours bien entendus et que. Rémus et Sirius partirent d'un rire franc. -Tes parents ? Amis avant la cinquième année ? Non mais tu rigole ! Jamais James, ou Lily ou même nous n'aurions pu imaginer que ces deux là formerait le couple parfait. -C'est sûr qu'ils ne s'entendaient pas très bien Lily Evans et James Potter.reprit Rémus avec nostalgie. Harry avait l'air vexé. Tout ce qu'il s'était toujours imaginé s'écroulait. Jamais il n'aurait pensé que ses parents n'étaient pas amis au début. Il avait souvent imaginé la première rencontre de ses parents. Il voyait bien Lily sur le quai 9 ¾, complètement perdue, déboussolée par le monde des sorciers. Et puis James, déjà bien au courant de tout ce qui se passe à Poudlard, serait venu et l'aurait traitée comme une véritable sorcière. Ils auraient mieux fait connaissance dans le train, puis à Poudlard ils se seraient retrouvés dans la même maison, et alors leur amitié aurait continuer jusqu'a devenir un peu plus qu'amis. Mais non. -En fait, repris Sirius, nous avions une réputation de farceur, jamais sérieux, je suppose que tu connais le mythe des Maraudeurs ? -Oui, bien sûr -Et bien.Les Maraudeurs, c'est a dire nous, avaient une sorte de.d'antipathie envers un autre groupe de Gryffondor qui s'appelait. -Que nous appelions, Sirius, on était les seuls à les appeler comme ça. -Bref, on les appelait les Mortes Vivantes (ndla : petit clin d'?il à la fic « Les Portes » qui est trop bien et que je vous conseille à tous). Et dedans -Ma mère était une Morte Vivant ? s'étonna Harry. -Oui, répondit Rémus, mais c'était la plus vivante des Mortes Vivantes. Et tu ne peux pas savoir à quel point nous avons regretté de l'avoir rejetée quand elle est devenue notre amie. -Mais pour revenir à ta mère, son petit groupe était composé de deux autres filles qui donnaient la chair de poule ! Lily et ses amies passaient leur temps à travailler, elles étaient dans les meilleurs élèves. Comme ton père, Rémus et moi. Et ça ajoutait sans doute à notre rivalité. Toujours est il que vers la cinquième année, tes parents sont devenus amis. -Comment est-ce que ça s'est passé ? -Il y avait un nouvel élève à Poudlard.Il venait d'Antigua je crois. Il s'appelait Terry Hapo. -Et Sirius ! Elle est passée ou ta mémoire ? il est pas arrivé comme tout le monde, celui-là. Il est rentré en retard -Oui c'est vrai. Continue Rémus, si t'as plus de mémoire. -Donc Terry est arrivé. Il était à Gryffondor. Ils était très bizarre. En tout cas, il est devenus notre ami. Bien sûr ce n'était pas un Maraudeur à part entière, mais il s'est très vite intégré, et on le considérait comme notre ami. Terry agissait bizarrement avec James et Lily. Il avait l'air désolé de les vois séparés. Un jour, il est tombé « malade » il faisait d'étranges crises quand Voldemort était à proximité. Il faisait souvent des cauchemars. Et Lily et James en étaient très affectés. Et c'est comme ça qu'ils ont compris qu'ils étaient fait pour s'entendre. Lily a commencé à traîner avec nous, et elle devenue notre amie, et la suite tu la connais. Harry acquiesça. Il trouvait étrange que Terry fasse des cauchemars suivit de sortes de crises lorsque Voldemort se trouvait à proximité. Il n'en dit rien aux adultes et conitnua : -Et vous, vous étiez comment quand vous étiez jeunes ? -Un vrai tombeur ! s'exclama Sirius avec une pointe d'orgueil. La moitié des filles me couraient après. L'autre moitié était évidemment pour James, bien sûr. En tout cas, j'avais la réputation du beau gosse rieur, généreux.Enfin la totale quoi ! S'ils avaient u ce que deviendrait le séduisant Sirius Black. -Et toi Rémus ? -Moi ? J'étais assez sérieux, calme. Un peu comme maintenant. En tout cas, j'étais le seul à vraiment bien m'entendre avec Lily. Jusqu'en cinquième année bien sûr.
La discussion se prolongea jusqu'à une heure assez avancée, et bientôt tout le monde partit se coucher. Harry se demandait qui pouvait bien être Terry Hapo. Il lui paraissait étrange qu'un garçon venu d'Antigua à une époque où Voldemort commençait à peine à prendre une véritable puissance puisse faire des sortes de crises et des cauchemars lorsque Voldemort n'était pas loin. Le plus étrange était que la seule personne a avoir ce type de réaction, c'était lui-même, et que si Dumbledore ne lui avait rien dit en ce qui concerne le mystère de sa cicatrice, s'était bien parce que personne d'autre n'avait d'alarme au milieu du front ! Alors, pourquoi ? Qui était ce Terry Hapo? Le lendemain, Harry se réveilla de bonne heure. Ses affaires étaient prètes depuis la veille. Il avait tout rangé dans sa malle depuis la veille. Pour la première fois de sa vie, il était triste que ce soit la rentrée car il ne reverrai ni Sirius, ni Remus d'ici les prochaines vacances. -Sirius, comment on va aller jusqu'à king's Cross ? demanda le garçon -Je ne sais pas. Qu'est ce que tu dirais si on y allait.disons, par la poudre de Cheminette ? -On peut aller à King's Cross par la poudre de Cheminette ? -Oui et non ! Nous, nous pouvons, mais les autres sorciers ne le peuvent pas. -Comment ça se fait ? -Ah. Ca c'est juste une sécurité mise en place par Dumbledore. Il ne veut pas que tu prennes le risque de te faire remarquer avec une voiture du ministère. Bon, va vérifier tes bagages et nous partirons après. Quelques minutes plus tard, Harry et son parrain se trouvaient devant un feu ronflant qui propageait une chaleur étouffante dans la maison. -Quai 9 ¾ ! s'exclama Sirius. Il fut très vite suivit de Harry et de Rémus qui fermait la marche en portant la malle de Harry. Le contraste entre la maisons et le quai de gare était frappant. Chez Remus, il régnait une chaleur étouffante, pire qu'a midi en plein été, et là, il y avait un vent d'automne, froid, qui vous glaçait les os. Heureusement qu'il y avait du soleil, parce que sinon on se serait déjà cru en novembre. Harry repéra vite Ron et Hermione parmi la foule. Ils restèrent un moment à discuter entre eux avec Sirius. Hermione parut ravie de la libération de Sirius, tout comme Ron. En revanche, les parents Weasley bien que très polis, regardait Sirius avec une certaine méfiance. -Ne vous inquiétez pas, dit Harry. Toutes les accusations portées contre lui étaient fausses, il n'y a rien à craindre ! A partir de ce moment là, ils devinrent beaucoup plus chaleureux envers Sirius, et discutèrent de choses et d'autres qu'ils avaient vu dans la Gazette du Sorcier. Très vite vint le moment des adieux.
Voilà.Ca y est. Le train démarrait, Harry allait bientôt retourner à Poudlard. Il ses sentait un peu mal à l'aise a cette idée. Non pas qu'il n'aimait plus ce cher vieux château, pas du tout.mais il pensait qu'une certaine personne n'y retournerait plus jamais. Pourquoi ? Parce qu'il avait été assassiné par le plus grand mage noir de tous les temps. -ah ça fait du bien de retourner à Poudlard ! Pas vrai les garçons ? Reprendre les cours, la métamorphose, l'arithmancie.Tiens, au fait vous savez qui est le nouveau prof de DFCM (Défense Contre les Forces du Mal) ? -Aucune idée Hermione, répondit Ron, tnat que ce n'est ni Rogue, ni un abruti, ni un Mangemort. -Tiens, en parlant de Rogue, il ne doit plus beaucoup m'aimer, commença Harry. -Plus beaucoup t'aimer ? Est-ce que tu crois que cette ordure t'as porté dans son c?ur ne serait-ce qu'une minute dans sa triste vie ? Hermione fut prise d'un four rire silencieux. Elle n'aimait pas trop qu'on critique les professeurs, mais lorsqu'il s'agissait du Maître des Potions, elle changeait du tout au tout. Une fois calmée, elle reprit : -Ca me fait penser, il va faire quoi Sirius maintenant ? Parce que comme il est réhabilité, il peut utiliser son compte en banque, et s'il utilise son compte, il va se vider et s'il se vide il va falloir le remplir, et pour le remplir il va devoir travailler. Alors ? -Ben, je sais pas trop, répondit Harry. Je pense qu'il va sûrmenent. -Devenir tueur à gages ? Cette voix. C'était celle qu'il vuolait le moins entendre. Celle de son pire ennemi. Voldemort mis à part, bien sûr. C'était une voix trainante appartenant à un blondinet très prétentieux. Comme vous l'avez deviné, il s'agissait de. : -Malefoy ! Qu'est-ce que tu fous là ? Casse-toi, on t'as pas sonné ! -ah bon. Je me demandais juste un truc. Est-ce que c'est pour ressembler à ton parrain que tu as tué Diggory ? C'est vrai, ça doit être psychologique chez toi. Tu peux pas t 'empêcher de copier. -Qu'est-ce que tu insinues ? s'indigna Hermione -Toi la sang de bourbe, on t'as pas parlé ! Alors Potter, pourquoi quand t'as appris qu'un crétin avait ouvert la Chambre des Secrets, t'as voulu faire pareil ? Pourquoi quand l'autre débile est devenu champion de Poudlard tu l'as imité ? Et pourquoi quand tu as appris que Black était un assassin t'as voulu faire pareil ? -La ferme Malefoy ! s'indigna Hermione -Je ne parle pas à des sorciers de second rang, continua le blond d'un air assez snob. -Ah bon, le coupa Harry qui pouvait enfin en placer une (c'est son problème pas celui des autres après tout.), Hé bien dans ce cas là, Au revoir ! Et à ces mots il poussa Malefoy dans le couloir et lui claqua la porte au nez. Celui-ci ne s'y attendant pas, se retrouva assis sur le derrière avec un air hébété. Etrangement, comme le fit remarqué Hermione, il était venu suel. Il n'avait pas avec lui ses deux gorilles de Vincent Crabbe et Grégory Goyle. Un peu plus tard, la conversation dévia sur le Quidditch car Fred, George, Angelina, Alicia et Katie venait d'entrer. Harry leur fit part de la lettre de McGonagall parce que les trois filles n'étaient pas encore au courant, et étant donné les cris de joie qu'elles poussaient, elles avaient l'air ravies. L'équipe décida ensuite de faire des sélections pour le poste de gardien. Le jury pourrait être composé de deux poursuiveuses, un batteur, de Mc Gonagall et d'Olivier Dubois, l'ancien capitaine de l'équipe qui serait de bon conseil. La poursuiveuse restante devrait essayer de marquer contre le candidat dans un premier temps, ensuite elle serait aidée par l'un es batteurs, et enfin, il y aurait une épreuve d'aisance au vol. Bien sûr toute ces décisions mirent un certain temps avant de faire l'unanimité, et quelques heures plus tard, le train approchait de Pré au Lard. Evidemment, le quidditch n'avait pas été le seul sujet de conversation du voyage, (heureusement pour Hermione qui venait de finir son nouveau livre de métamorphose pour la deuxième fois depuis qu'elle l'avait acheté) ils parlèrent aussi des farces et attrapes des jumeaux, et Ron leur montra la somptueuse robe de bal que ces derniers lui avait offert avec leur gains pour qu'ils ne soient pas aussi ridicule que l'an passé avec sa vieille tenue. Etrangement, le train venait de s'arrêter au milieu de nulle part. -Tu crois qu'ils ont remis des Détraqueurs ? s'inquiéta Ron -Ne dit pas de bêtises ! Tu sais très bien que Dumbledore ne les aimes pas, demanda une petite voix pointue, et puis avec le retour de Tu Sais Qui, ça n'aurait pas été une bonne idée.Pas vrai Harry ? -Oui, oui. Tu as sans doute raison Hermione. Il avait l'air absent. Il venait d'apercevoir deux silhouettes sombres monter dans le train. Cela l'inquiétait beaucoup. Que pouvait faire des élèves ignorants des Mangemorts ? Les entrailles du garçon se glaçèrent. Il savait très bien pourquoi, ou plutot pour qui étaient venues ses personnes. Toujours à cause de lui, le célèbre Harry Potter. A cause de lui, des dizaines d'enfants de moldus allaient mourir. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il se trouvait dans ce train avec eux, et que les mages noirs n'allaient sûrement pas perdre une occasion de s'amuser. Tout à coup, alors qu'il vit une silhouette se rapprocher, il eut l'idée de faire un Patronus pour éloigner un tant soit peu les Mangemorts. -Spero Patronum ! Il vit alors Cornedrue se matérialiser devant sous forme d'une brume argentée. Le cerf commença à galoper en direction de la porte mais fut interrompu par une voix rauque : -Remarquable patronus Harry ! Je me demande bien où tu as appris à faire ça ! Lorsque le train redémarra, Harry vit très bien qui était l'homme qui avait parlé. Il avait un air un peu amusé sur le visage. Ce dernier avait l'air bien fatigué d'ailleurs. En tout cas, cette personne était amusée car c'était elle même qui avait apprit Harry le sortilège du patronus. Cet homme, c'était Rémus Lupin. -Professeur Lupin ! Que faites vous ici ? demanda Hermione d'un air soulagé -Hé bien, je surveille Miss Granger, je surveille. -Vous allez reprendre les cours de DCFM ? demanda Ron -Malheureusement non. Pensez bien que si Dumbledore me l'avait demandé je ne serais pas ici. D'ailleurs je ne sais absolument pas qui est le nouveau professeur de cette année. -Mais alors qu'est ce que vous faites ici ? demanda Fred (ou George ?) -Je vous l'ai déjà dit, mais Dumbledore éclaircira pour vous se mystère. Regardez, on arrive ! En effet, le train ralentissait à nouveau mais parce qu'il était vraiment arrivé cette fois. Les élèves se ruèrent hors de leurs wagons. Tous ? non ! Un trio d'élèves de cinquième année accompagné d'un professeur sortit en dernier, en rigolant. La vrai rentrée commençait ce soir.
Quelques minutes plus tard, tous les élèves qui n'entraient pas en première année étaient installé à leurs tables respectives. Du côté des Gryffondor, tous les élèves regardaient un peu partout en se racontant leurs vacances, leurs appréhensions.mais l'un d'entre eux ne paraissait pas participer à cette allégresse générale. Pourtant c'était de loin celui qui en aurait eu le plus besoin. Et s'il n'avait pas été si occupé à regarder si tristement la table des Poufsouffle (on se demande bien pourquoi.), il aurait entendues les rumeurs qui couraient quelques sièges plus loin. Rumeurs qui se verraient sans doute confirmées dans un bon moment. De leur côté, Ron qui semblait affamé jetait des regards impatient vers le centre de la salle qui était désespérément vide jusqu'à ce qu'un groupe d'enfants d'une douzaine d'année entre. Ils regardait le plafond qui représentait le ciel étoilé qui flottait au dessus du château, les professeurs qui devaient leur paraître impressionnants (surtout celui qui avait les cheveux gras, un nez crochu, et un regard prêt à tuer celui lui soufflerait le moindre mot). Le professeur McGonagall qui avait accompagné les élèves jusqu'à l'estrade où se trouvait un tabouret et un vieux chapeau pointu tout rapiécé, pris un long parchemin et regarda le chapeau comme s'il allait lui souhaiter le bonjour. Ce dernier se fendit en deux pour laisser apparaître un bouche de laquelle s'éleva une voix criarde :
P't'être que vous n'en revenez pas Mais pourquoi ne parlerai-je pas Je suis la pour vous dire Ou se jouera votre avenir Pour les sept prochaines années Ou moins si vous êtes renvoyés ! En attendant cette heure A Poudlard vous n'a urez peur Car avec le sage Dumbledore Je déciderai de votre sort A Gryffondor vous irez Si vous êtes fort et respecté. Rendez vous chez les Serdaigle Là-bas c'ets le parchemin et la plume d'aigle Ou bien alors a poufsouffle Si le travaille ne vous essouffle Mais peut-être que chez les Serpentard Vous aurez votre part de pouvoir Alors sur ta tête pose moi cinq minutes Et n'est pas peur, je connais ton but Car au fond de ton c?ur je puis lire Quelle maison va t'accueillir.
Toure la Salle applaudie. Le choixpeau avait vraiment fait du bon travail pendant les vacances ! Mais ce ne fut que le seul événement notable dans la répartition. De Emma Bulton (Poufsouffle) à Jacky Zgloupovski (serpentard) rien ne sembla intéresser Harry. Il avait l'air hagard, les yeux fixant quelque chose au fond de la salle. Non. Il avait rêvé.Cédric ne pouvait pas être ici. C'était impossible ! Il l'avait vu mourir ! Il avait vu de quelle manière Voldemort (ou plutôt Queudver) l'avait assassiné. Il aurait su si il était devenu. A moins que la remontée des sortilèges du 24 juin n'est. Mais non ! Il l'aurait su ! Ses parents seraient revenus. -Harry ! La voix d'Hermione le ramena à la réalité. Dumbledore venait de se lever. Il avait fait son habituel discours sur le règlement de Poudlard,et s'apprêtait à dire autre chose : -Bien.Sinon, comme certains d'entre vous l'ont sûrement remarqué, il n'y a pas de nouveau professeur de DCFM à cette table (ces mots furent suivis d'exclamation de crainte de toute parts). Et cela est dut au fait, que. -Oh non ! c'était l'un des jumeaux Weasley qui venait de couper la parole au directeur. Ne me dites pas que Ro. -ne vous égarez pas Mr. Weasley, le professeur auquel vous pensez n'a pas hérité du poste. Coupa le directeur en jetant un regard a Rogue qui paraissait de plus en furieux. Je disait donc que notre nouveau professeur n'était pas là tout à l'heure parce qu'il n'était pas encore arrivé. D'ailleurs regardez, le voilà ! En effet, les immenses portes de la pièce venait de s'ouvrir, et dans l'encadrement se trouvait un homme. Brun, les cheveux mi-long, des yeux noirs flamboyants, un assez beau visage, de même que le physique. Enfin, ça c'est ce que l'on peut voir après, parce que le nouveau professeur était à demi-caché par l'ombre que faisait les portes sur son visage. Il s'avança vers la table des professeurs, et l'une des nombreuses bougie illumina son visage. Au même moment, plusieurs personnes poussèrent des cris d'effrois, d'autres paraissaient surpris, certains ne semblait pas comprendre les réactions des autres, un quart de la pièce frappa la tête contre la table et une certaine personne que nous connaissons bien oublia toute retenue et se rua hors de sa table en criant : -Sirius ! Harry et son parrain s'étreignirent et après un petit raclement de gorge de Dumbledore pour les rappeler à l'ordre, il retourna à sa table tandis que l'adulte allait prendre place entre le Professeur McGonagall qui le regardait sévèrement et le professeur Flitwick qui avait un air amusé.
-comme vous l'avez peut-être compris, j'ai l'honneur d'accueillir parmi nous le professeur Black ! Pour ceux qui seraient resté éloigné du monde Magique pendant les vacances, Sirius Black n'a absolument pas été accusé d'avoir vendu James et Lily Potter à Voldemort, d'avoir assassiné Pettigrow et d'avoir voulu tuer Harry. J'espère que vous voudrez bien ne pas avoir de préjugé à ce sujet.
Harry rayonnait. Il n'avait jamais pensé que Sirius serait professeur ! D'accord il était raisonnable, attentif, compréhensif (enfin quand il s'agissait de Harry) mais de là à devenir professeur ! Il était vrai que ça n'enchantait pas forcément certaines personnes présentes ici. A commencé par Rogue qui haïssait Sirius depuis qu'ils avaient été ensemble à Poudlard. Dumbledore reprit la parole une fois que le calme fut revenu. Les élèves semblaient croire Dumbledore mais semblaient un peu méfiant. Qui pourrait croire que le plus grand assassin de tous les temps était innocent ! -Comme la plus part d'entre vous s'en sont aperçus, le Poudlard Express s'est arrêté avant d'entrer en gare de Pré au Lard. Cela est dut à notre nouvelle sécurité afin de vérifier que personne ne puisse s'introduire clandestinement à Poudlard. Cette nouvelle sécurité nous permet également d'accueillir, bien que le ministère le désapprouve totalement, deux nouveaux membres parmi nous. Je vous prie de bien vouloir accueillir Mondingus Fletcher et Rémus Lupin ! Toute l'école se répendit en applaudissement. Tous les élèves à partir de la 3e année connaissait Lupin qui avait été prof de DCFM deux ans auparavant. Malheureusement, il n'avait pu rester qu'un an car Rogue avait bien évidemment laissé échappé que Rémus était un Loup-Garou. Le banquet commença enfin. Tout le monde avait faim. Harry se sentait de meilleur humeur que tout à l'heure. Il apperçut Cho Chang, la belle attrapeuse de l'équipe de Serdaigle et eu un petit pincement au c?ur. Il ne pourrait jamais plus la regarder en face maintenant qu'il avait causé la mort de son petit ami. -Hé Harry ! lança Fred Weasley, je voulais savoir, il a quel age Black? -Il a trente cinq ans pourquoi ? -Trente cinq ans ?s'écria George comme si le jour de noël avait été avancé, Mais c'est magnifique ! -Pourquoi ? Il y a plein de gens qui ont trente-cinq ans ! Lupin, Sirius, Rogue, Pettigrow, mes parents auraient eu trente cinq ans. -ben tu vois. Si ils ont trente cinq ans, c'est qu'ils étaient à Poudlard en 1975. -Et ? -Donc ils ont connus les Maraudeurs ! s'exclama George avec une pointe de triomphe dans la voix. Harry, Ron et Hermione éclatèrent de rire. Les jumeaux ne comprenant pas, prirent un air indigné et demandèrent ce qu'il y avait de faux dans leur raisonnement. -Tu vois, expliqua Hermione, il ne « connaissait » pas les Maraudeurs. -Mais pourtant.coupa George -Ils « étaient » les Maraudeurs ! s'exclama Ron -Quoi ? Rogue ? Un Maraudeur ?Mais vous êtes cinglés tous les trois !cria Fred -C'est toi qui est cinglé ! Je vois plutot mal Rogue ami avec Sirius, Lupin, mon père et.Pettigrow.
Le banquet continua, Harry raconta le peu de chose qu'il savait sur les Maraudeurs (sauf peut-être qu'ils étaient animagi) et finit par dire au jumeaux qu'ils n'auraient qu'a demander à Sirius après l'un de ses cours. A la fin du repas, tout le monde partit se coucher. Hermione, en bonne préfète, accompagna les premières années de Gryffondor et leur donna le mot de passe. Harry et Ron l'accompagnèrent, en tête, et pendant que la brune expliquait le fonctionnement de la salle commune, ils montèrent se coucher. Pour la première fois depuis longtemps, Harry s'endormit très rapidement, heureux d'être en compagnie des gens qu'il aime.
Les quelques semaines qui suivirent le procès furent très rapides pour Harry. Dès le lendemain du procès, il s'était rendu sur le chemin de Traverse avec Sirius pour profiter du premier jour de réelle liberté de celui-ci. Là-bas, il avait croisé Néville Longdubat, un ami de Poudlard, qui était resté tétanisé devant Sirius. Harry comprenait très bien sa réaction bien que son parrain fut un peu vexé. En effet, les parents de Neville avaient été soumis au sortilège de Doloris après la chute de Voldemort, et ils étaient maintenant incapable de reconnaître leur propre fils et d'agir convenablement. C'était évidemment pour cela que Neville avaient une peur bleue de tout ce qui touchait de près où de loin à la magie noire, et sûrement une des raisons de sa crainte du professeur Rogue. Sirius et lui avaient créé une émeute dans la boutique de Ollivander, ce qui était assez rare. Sirius devait s'y rendre pour se racheter une baguette magique (la sienne avait été confisquée et détruite lors de sa capture) et on ne sait par quel miracle, une foule de badauds et de sorciers de toutes sortes s'y étaient rendu pour voir l'achat de la nouvelle baguette du faux mage noir. Les jours qui suivirent furent harassant. C'était une sorte de rentrée avant l'heure. Harry s'entrainait très dur pour devenir animagus, et n'avait presque pas le temps d'aller chez Ron ou Hermione. De toute manière, il n'était pas sur d'en avoir eu l'autorisation en raison des temps qui courent. Toujours est il que Voldemort oeuvrait en secret, depuis sa vieille batisse de Little Hangleton. Personne ne savait ce qu'il mijotait en dehors du fait que son but final était de régner sur le monde et que pour cela il devait détruire Harry qui était à ses yeux un obstacle sur le chemin menant au pouvoir. La veille de la rentrée, Harry discutait avec Sirius et Rémus dans le salon. -Tu vas rentré en cinquième année, maintenant.commença Rémus -Oui, et c'était de loin notre meilleur année, tu ne trouves pas Rémus ? -Oh si. Tant de choses ont changé cette année là. -Qu'est-ce qu'y a changé ? interrogea Harry -Et bien, comme tu le sais, James, Sirius et Peter sont devenus animagi, ton père est devenu ami avec Lily, puis un peu. -Quoi ? Il sont juste devenus AMIS en cinquième année ? Mais je pensais qu'ils se connaissaient depuis leur rentrée et qu'ils s'étaient toujours bien entendus et que. Rémus et Sirius partirent d'un rire franc. -Tes parents ? Amis avant la cinquième année ? Non mais tu rigole ! Jamais James, ou Lily ou même nous n'aurions pu imaginer que ces deux là formerait le couple parfait. -C'est sûr qu'ils ne s'entendaient pas très bien Lily Evans et James Potter.reprit Rémus avec nostalgie. Harry avait l'air vexé. Tout ce qu'il s'était toujours imaginé s'écroulait. Jamais il n'aurait pensé que ses parents n'étaient pas amis au début. Il avait souvent imaginé la première rencontre de ses parents. Il voyait bien Lily sur le quai 9 ¾, complètement perdue, déboussolée par le monde des sorciers. Et puis James, déjà bien au courant de tout ce qui se passe à Poudlard, serait venu et l'aurait traitée comme une véritable sorcière. Ils auraient mieux fait connaissance dans le train, puis à Poudlard ils se seraient retrouvés dans la même maison, et alors leur amitié aurait continuer jusqu'a devenir un peu plus qu'amis. Mais non. -En fait, repris Sirius, nous avions une réputation de farceur, jamais sérieux, je suppose que tu connais le mythe des Maraudeurs ? -Oui, bien sûr -Et bien.Les Maraudeurs, c'est a dire nous, avaient une sorte de.d'antipathie envers un autre groupe de Gryffondor qui s'appelait. -Que nous appelions, Sirius, on était les seuls à les appeler comme ça. -Bref, on les appelait les Mortes Vivantes (ndla : petit clin d'?il à la fic « Les Portes » qui est trop bien et que je vous conseille à tous). Et dedans -Ma mère était une Morte Vivant ? s'étonna Harry. -Oui, répondit Rémus, mais c'était la plus vivante des Mortes Vivantes. Et tu ne peux pas savoir à quel point nous avons regretté de l'avoir rejetée quand elle est devenue notre amie. -Mais pour revenir à ta mère, son petit groupe était composé de deux autres filles qui donnaient la chair de poule ! Lily et ses amies passaient leur temps à travailler, elles étaient dans les meilleurs élèves. Comme ton père, Rémus et moi. Et ça ajoutait sans doute à notre rivalité. Toujours est il que vers la cinquième année, tes parents sont devenus amis. -Comment est-ce que ça s'est passé ? -Il y avait un nouvel élève à Poudlard.Il venait d'Antigua je crois. Il s'appelait Terry Hapo. -Et Sirius ! Elle est passée ou ta mémoire ? il est pas arrivé comme tout le monde, celui-là. Il est rentré en retard -Oui c'est vrai. Continue Rémus, si t'as plus de mémoire. -Donc Terry est arrivé. Il était à Gryffondor. Ils était très bizarre. En tout cas, il est devenus notre ami. Bien sûr ce n'était pas un Maraudeur à part entière, mais il s'est très vite intégré, et on le considérait comme notre ami. Terry agissait bizarrement avec James et Lily. Il avait l'air désolé de les vois séparés. Un jour, il est tombé « malade » il faisait d'étranges crises quand Voldemort était à proximité. Il faisait souvent des cauchemars. Et Lily et James en étaient très affectés. Et c'est comme ça qu'ils ont compris qu'ils étaient fait pour s'entendre. Lily a commencé à traîner avec nous, et elle devenue notre amie, et la suite tu la connais. Harry acquiesça. Il trouvait étrange que Terry fasse des cauchemars suivit de sortes de crises lorsque Voldemort se trouvait à proximité. Il n'en dit rien aux adultes et conitnua : -Et vous, vous étiez comment quand vous étiez jeunes ? -Un vrai tombeur ! s'exclama Sirius avec une pointe d'orgueil. La moitié des filles me couraient après. L'autre moitié était évidemment pour James, bien sûr. En tout cas, j'avais la réputation du beau gosse rieur, généreux.Enfin la totale quoi ! S'ils avaient u ce que deviendrait le séduisant Sirius Black. -Et toi Rémus ? -Moi ? J'étais assez sérieux, calme. Un peu comme maintenant. En tout cas, j'étais le seul à vraiment bien m'entendre avec Lily. Jusqu'en cinquième année bien sûr.
La discussion se prolongea jusqu'à une heure assez avancée, et bientôt tout le monde partit se coucher. Harry se demandait qui pouvait bien être Terry Hapo. Il lui paraissait étrange qu'un garçon venu d'Antigua à une époque où Voldemort commençait à peine à prendre une véritable puissance puisse faire des sortes de crises et des cauchemars lorsque Voldemort n'était pas loin. Le plus étrange était que la seule personne a avoir ce type de réaction, c'était lui-même, et que si Dumbledore ne lui avait rien dit en ce qui concerne le mystère de sa cicatrice, s'était bien parce que personne d'autre n'avait d'alarme au milieu du front ! Alors, pourquoi ? Qui était ce Terry Hapo? Le lendemain, Harry se réveilla de bonne heure. Ses affaires étaient prètes depuis la veille. Il avait tout rangé dans sa malle depuis la veille. Pour la première fois de sa vie, il était triste que ce soit la rentrée car il ne reverrai ni Sirius, ni Remus d'ici les prochaines vacances. -Sirius, comment on va aller jusqu'à king's Cross ? demanda le garçon -Je ne sais pas. Qu'est ce que tu dirais si on y allait.disons, par la poudre de Cheminette ? -On peut aller à King's Cross par la poudre de Cheminette ? -Oui et non ! Nous, nous pouvons, mais les autres sorciers ne le peuvent pas. -Comment ça se fait ? -Ah. Ca c'est juste une sécurité mise en place par Dumbledore. Il ne veut pas que tu prennes le risque de te faire remarquer avec une voiture du ministère. Bon, va vérifier tes bagages et nous partirons après. Quelques minutes plus tard, Harry et son parrain se trouvaient devant un feu ronflant qui propageait une chaleur étouffante dans la maison. -Quai 9 ¾ ! s'exclama Sirius. Il fut très vite suivit de Harry et de Rémus qui fermait la marche en portant la malle de Harry. Le contraste entre la maisons et le quai de gare était frappant. Chez Remus, il régnait une chaleur étouffante, pire qu'a midi en plein été, et là, il y avait un vent d'automne, froid, qui vous glaçait les os. Heureusement qu'il y avait du soleil, parce que sinon on se serait déjà cru en novembre. Harry repéra vite Ron et Hermione parmi la foule. Ils restèrent un moment à discuter entre eux avec Sirius. Hermione parut ravie de la libération de Sirius, tout comme Ron. En revanche, les parents Weasley bien que très polis, regardait Sirius avec une certaine méfiance. -Ne vous inquiétez pas, dit Harry. Toutes les accusations portées contre lui étaient fausses, il n'y a rien à craindre ! A partir de ce moment là, ils devinrent beaucoup plus chaleureux envers Sirius, et discutèrent de choses et d'autres qu'ils avaient vu dans la Gazette du Sorcier. Très vite vint le moment des adieux.
Voilà.Ca y est. Le train démarrait, Harry allait bientôt retourner à Poudlard. Il ses sentait un peu mal à l'aise a cette idée. Non pas qu'il n'aimait plus ce cher vieux château, pas du tout.mais il pensait qu'une certaine personne n'y retournerait plus jamais. Pourquoi ? Parce qu'il avait été assassiné par le plus grand mage noir de tous les temps. -ah ça fait du bien de retourner à Poudlard ! Pas vrai les garçons ? Reprendre les cours, la métamorphose, l'arithmancie.Tiens, au fait vous savez qui est le nouveau prof de DFCM (Défense Contre les Forces du Mal) ? -Aucune idée Hermione, répondit Ron, tnat que ce n'est ni Rogue, ni un abruti, ni un Mangemort. -Tiens, en parlant de Rogue, il ne doit plus beaucoup m'aimer, commença Harry. -Plus beaucoup t'aimer ? Est-ce que tu crois que cette ordure t'as porté dans son c?ur ne serait-ce qu'une minute dans sa triste vie ? Hermione fut prise d'un four rire silencieux. Elle n'aimait pas trop qu'on critique les professeurs, mais lorsqu'il s'agissait du Maître des Potions, elle changeait du tout au tout. Une fois calmée, elle reprit : -Ca me fait penser, il va faire quoi Sirius maintenant ? Parce que comme il est réhabilité, il peut utiliser son compte en banque, et s'il utilise son compte, il va se vider et s'il se vide il va falloir le remplir, et pour le remplir il va devoir travailler. Alors ? -Ben, je sais pas trop, répondit Harry. Je pense qu'il va sûrmenent. -Devenir tueur à gages ? Cette voix. C'était celle qu'il vuolait le moins entendre. Celle de son pire ennemi. Voldemort mis à part, bien sûr. C'était une voix trainante appartenant à un blondinet très prétentieux. Comme vous l'avez deviné, il s'agissait de. : -Malefoy ! Qu'est-ce que tu fous là ? Casse-toi, on t'as pas sonné ! -ah bon. Je me demandais juste un truc. Est-ce que c'est pour ressembler à ton parrain que tu as tué Diggory ? C'est vrai, ça doit être psychologique chez toi. Tu peux pas t 'empêcher de copier. -Qu'est-ce que tu insinues ? s'indigna Hermione -Toi la sang de bourbe, on t'as pas parlé ! Alors Potter, pourquoi quand t'as appris qu'un crétin avait ouvert la Chambre des Secrets, t'as voulu faire pareil ? Pourquoi quand l'autre débile est devenu champion de Poudlard tu l'as imité ? Et pourquoi quand tu as appris que Black était un assassin t'as voulu faire pareil ? -La ferme Malefoy ! s'indigna Hermione -Je ne parle pas à des sorciers de second rang, continua le blond d'un air assez snob. -Ah bon, le coupa Harry qui pouvait enfin en placer une (c'est son problème pas celui des autres après tout.), Hé bien dans ce cas là, Au revoir ! Et à ces mots il poussa Malefoy dans le couloir et lui claqua la porte au nez. Celui-ci ne s'y attendant pas, se retrouva assis sur le derrière avec un air hébété. Etrangement, comme le fit remarqué Hermione, il était venu suel. Il n'avait pas avec lui ses deux gorilles de Vincent Crabbe et Grégory Goyle. Un peu plus tard, la conversation dévia sur le Quidditch car Fred, George, Angelina, Alicia et Katie venait d'entrer. Harry leur fit part de la lettre de McGonagall parce que les trois filles n'étaient pas encore au courant, et étant donné les cris de joie qu'elles poussaient, elles avaient l'air ravies. L'équipe décida ensuite de faire des sélections pour le poste de gardien. Le jury pourrait être composé de deux poursuiveuses, un batteur, de Mc Gonagall et d'Olivier Dubois, l'ancien capitaine de l'équipe qui serait de bon conseil. La poursuiveuse restante devrait essayer de marquer contre le candidat dans un premier temps, ensuite elle serait aidée par l'un es batteurs, et enfin, il y aurait une épreuve d'aisance au vol. Bien sûr toute ces décisions mirent un certain temps avant de faire l'unanimité, et quelques heures plus tard, le train approchait de Pré au Lard. Evidemment, le quidditch n'avait pas été le seul sujet de conversation du voyage, (heureusement pour Hermione qui venait de finir son nouveau livre de métamorphose pour la deuxième fois depuis qu'elle l'avait acheté) ils parlèrent aussi des farces et attrapes des jumeaux, et Ron leur montra la somptueuse robe de bal que ces derniers lui avait offert avec leur gains pour qu'ils ne soient pas aussi ridicule que l'an passé avec sa vieille tenue. Etrangement, le train venait de s'arrêter au milieu de nulle part. -Tu crois qu'ils ont remis des Détraqueurs ? s'inquiéta Ron -Ne dit pas de bêtises ! Tu sais très bien que Dumbledore ne les aimes pas, demanda une petite voix pointue, et puis avec le retour de Tu Sais Qui, ça n'aurait pas été une bonne idée.Pas vrai Harry ? -Oui, oui. Tu as sans doute raison Hermione. Il avait l'air absent. Il venait d'apercevoir deux silhouettes sombres monter dans le train. Cela l'inquiétait beaucoup. Que pouvait faire des élèves ignorants des Mangemorts ? Les entrailles du garçon se glaçèrent. Il savait très bien pourquoi, ou plutot pour qui étaient venues ses personnes. Toujours à cause de lui, le célèbre Harry Potter. A cause de lui, des dizaines d'enfants de moldus allaient mourir. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il se trouvait dans ce train avec eux, et que les mages noirs n'allaient sûrement pas perdre une occasion de s'amuser. Tout à coup, alors qu'il vit une silhouette se rapprocher, il eut l'idée de faire un Patronus pour éloigner un tant soit peu les Mangemorts. -Spero Patronum ! Il vit alors Cornedrue se matérialiser devant sous forme d'une brume argentée. Le cerf commença à galoper en direction de la porte mais fut interrompu par une voix rauque : -Remarquable patronus Harry ! Je me demande bien où tu as appris à faire ça ! Lorsque le train redémarra, Harry vit très bien qui était l'homme qui avait parlé. Il avait un air un peu amusé sur le visage. Ce dernier avait l'air bien fatigué d'ailleurs. En tout cas, cette personne était amusée car c'était elle même qui avait apprit Harry le sortilège du patronus. Cet homme, c'était Rémus Lupin. -Professeur Lupin ! Que faites vous ici ? demanda Hermione d'un air soulagé -Hé bien, je surveille Miss Granger, je surveille. -Vous allez reprendre les cours de DCFM ? demanda Ron -Malheureusement non. Pensez bien que si Dumbledore me l'avait demandé je ne serais pas ici. D'ailleurs je ne sais absolument pas qui est le nouveau professeur de cette année. -Mais alors qu'est ce que vous faites ici ? demanda Fred (ou George ?) -Je vous l'ai déjà dit, mais Dumbledore éclaircira pour vous se mystère. Regardez, on arrive ! En effet, le train ralentissait à nouveau mais parce qu'il était vraiment arrivé cette fois. Les élèves se ruèrent hors de leurs wagons. Tous ? non ! Un trio d'élèves de cinquième année accompagné d'un professeur sortit en dernier, en rigolant. La vrai rentrée commençait ce soir.
Quelques minutes plus tard, tous les élèves qui n'entraient pas en première année étaient installé à leurs tables respectives. Du côté des Gryffondor, tous les élèves regardaient un peu partout en se racontant leurs vacances, leurs appréhensions.mais l'un d'entre eux ne paraissait pas participer à cette allégresse générale. Pourtant c'était de loin celui qui en aurait eu le plus besoin. Et s'il n'avait pas été si occupé à regarder si tristement la table des Poufsouffle (on se demande bien pourquoi.), il aurait entendues les rumeurs qui couraient quelques sièges plus loin. Rumeurs qui se verraient sans doute confirmées dans un bon moment. De leur côté, Ron qui semblait affamé jetait des regards impatient vers le centre de la salle qui était désespérément vide jusqu'à ce qu'un groupe d'enfants d'une douzaine d'année entre. Ils regardait le plafond qui représentait le ciel étoilé qui flottait au dessus du château, les professeurs qui devaient leur paraître impressionnants (surtout celui qui avait les cheveux gras, un nez crochu, et un regard prêt à tuer celui lui soufflerait le moindre mot). Le professeur McGonagall qui avait accompagné les élèves jusqu'à l'estrade où se trouvait un tabouret et un vieux chapeau pointu tout rapiécé, pris un long parchemin et regarda le chapeau comme s'il allait lui souhaiter le bonjour. Ce dernier se fendit en deux pour laisser apparaître un bouche de laquelle s'éleva une voix criarde :
P't'être que vous n'en revenez pas Mais pourquoi ne parlerai-je pas Je suis la pour vous dire Ou se jouera votre avenir Pour les sept prochaines années Ou moins si vous êtes renvoyés ! En attendant cette heure A Poudlard vous n'a urez peur Car avec le sage Dumbledore Je déciderai de votre sort A Gryffondor vous irez Si vous êtes fort et respecté. Rendez vous chez les Serdaigle Là-bas c'ets le parchemin et la plume d'aigle Ou bien alors a poufsouffle Si le travaille ne vous essouffle Mais peut-être que chez les Serpentard Vous aurez votre part de pouvoir Alors sur ta tête pose moi cinq minutes Et n'est pas peur, je connais ton but Car au fond de ton c?ur je puis lire Quelle maison va t'accueillir.
Toure la Salle applaudie. Le choixpeau avait vraiment fait du bon travail pendant les vacances ! Mais ce ne fut que le seul événement notable dans la répartition. De Emma Bulton (Poufsouffle) à Jacky Zgloupovski (serpentard) rien ne sembla intéresser Harry. Il avait l'air hagard, les yeux fixant quelque chose au fond de la salle. Non. Il avait rêvé.Cédric ne pouvait pas être ici. C'était impossible ! Il l'avait vu mourir ! Il avait vu de quelle manière Voldemort (ou plutôt Queudver) l'avait assassiné. Il aurait su si il était devenu. A moins que la remontée des sortilèges du 24 juin n'est. Mais non ! Il l'aurait su ! Ses parents seraient revenus. -Harry ! La voix d'Hermione le ramena à la réalité. Dumbledore venait de se lever. Il avait fait son habituel discours sur le règlement de Poudlard,et s'apprêtait à dire autre chose : -Bien.Sinon, comme certains d'entre vous l'ont sûrement remarqué, il n'y a pas de nouveau professeur de DCFM à cette table (ces mots furent suivis d'exclamation de crainte de toute parts). Et cela est dut au fait, que. -Oh non ! c'était l'un des jumeaux Weasley qui venait de couper la parole au directeur. Ne me dites pas que Ro. -ne vous égarez pas Mr. Weasley, le professeur auquel vous pensez n'a pas hérité du poste. Coupa le directeur en jetant un regard a Rogue qui paraissait de plus en furieux. Je disait donc que notre nouveau professeur n'était pas là tout à l'heure parce qu'il n'était pas encore arrivé. D'ailleurs regardez, le voilà ! En effet, les immenses portes de la pièce venait de s'ouvrir, et dans l'encadrement se trouvait un homme. Brun, les cheveux mi-long, des yeux noirs flamboyants, un assez beau visage, de même que le physique. Enfin, ça c'est ce que l'on peut voir après, parce que le nouveau professeur était à demi-caché par l'ombre que faisait les portes sur son visage. Il s'avança vers la table des professeurs, et l'une des nombreuses bougie illumina son visage. Au même moment, plusieurs personnes poussèrent des cris d'effrois, d'autres paraissaient surpris, certains ne semblait pas comprendre les réactions des autres, un quart de la pièce frappa la tête contre la table et une certaine personne que nous connaissons bien oublia toute retenue et se rua hors de sa table en criant : -Sirius ! Harry et son parrain s'étreignirent et après un petit raclement de gorge de Dumbledore pour les rappeler à l'ordre, il retourna à sa table tandis que l'adulte allait prendre place entre le Professeur McGonagall qui le regardait sévèrement et le professeur Flitwick qui avait un air amusé.
-comme vous l'avez peut-être compris, j'ai l'honneur d'accueillir parmi nous le professeur Black ! Pour ceux qui seraient resté éloigné du monde Magique pendant les vacances, Sirius Black n'a absolument pas été accusé d'avoir vendu James et Lily Potter à Voldemort, d'avoir assassiné Pettigrow et d'avoir voulu tuer Harry. J'espère que vous voudrez bien ne pas avoir de préjugé à ce sujet.
Harry rayonnait. Il n'avait jamais pensé que Sirius serait professeur ! D'accord il était raisonnable, attentif, compréhensif (enfin quand il s'agissait de Harry) mais de là à devenir professeur ! Il était vrai que ça n'enchantait pas forcément certaines personnes présentes ici. A commencé par Rogue qui haïssait Sirius depuis qu'ils avaient été ensemble à Poudlard. Dumbledore reprit la parole une fois que le calme fut revenu. Les élèves semblaient croire Dumbledore mais semblaient un peu méfiant. Qui pourrait croire que le plus grand assassin de tous les temps était innocent ! -Comme la plus part d'entre vous s'en sont aperçus, le Poudlard Express s'est arrêté avant d'entrer en gare de Pré au Lard. Cela est dut à notre nouvelle sécurité afin de vérifier que personne ne puisse s'introduire clandestinement à Poudlard. Cette nouvelle sécurité nous permet également d'accueillir, bien que le ministère le désapprouve totalement, deux nouveaux membres parmi nous. Je vous prie de bien vouloir accueillir Mondingus Fletcher et Rémus Lupin ! Toute l'école se répendit en applaudissement. Tous les élèves à partir de la 3e année connaissait Lupin qui avait été prof de DCFM deux ans auparavant. Malheureusement, il n'avait pu rester qu'un an car Rogue avait bien évidemment laissé échappé que Rémus était un Loup-Garou. Le banquet commença enfin. Tout le monde avait faim. Harry se sentait de meilleur humeur que tout à l'heure. Il apperçut Cho Chang, la belle attrapeuse de l'équipe de Serdaigle et eu un petit pincement au c?ur. Il ne pourrait jamais plus la regarder en face maintenant qu'il avait causé la mort de son petit ami. -Hé Harry ! lança Fred Weasley, je voulais savoir, il a quel age Black? -Il a trente cinq ans pourquoi ? -Trente cinq ans ?s'écria George comme si le jour de noël avait été avancé, Mais c'est magnifique ! -Pourquoi ? Il y a plein de gens qui ont trente-cinq ans ! Lupin, Sirius, Rogue, Pettigrow, mes parents auraient eu trente cinq ans. -ben tu vois. Si ils ont trente cinq ans, c'est qu'ils étaient à Poudlard en 1975. -Et ? -Donc ils ont connus les Maraudeurs ! s'exclama George avec une pointe de triomphe dans la voix. Harry, Ron et Hermione éclatèrent de rire. Les jumeaux ne comprenant pas, prirent un air indigné et demandèrent ce qu'il y avait de faux dans leur raisonnement. -Tu vois, expliqua Hermione, il ne « connaissait » pas les Maraudeurs. -Mais pourtant.coupa George -Ils « étaient » les Maraudeurs ! s'exclama Ron -Quoi ? Rogue ? Un Maraudeur ?Mais vous êtes cinglés tous les trois !cria Fred -C'est toi qui est cinglé ! Je vois plutot mal Rogue ami avec Sirius, Lupin, mon père et.Pettigrow.
Le banquet continua, Harry raconta le peu de chose qu'il savait sur les Maraudeurs (sauf peut-être qu'ils étaient animagi) et finit par dire au jumeaux qu'ils n'auraient qu'a demander à Sirius après l'un de ses cours. A la fin du repas, tout le monde partit se coucher. Hermione, en bonne préfète, accompagna les premières années de Gryffondor et leur donna le mot de passe. Harry et Ron l'accompagnèrent, en tête, et pendant que la brune expliquait le fonctionnement de la salle commune, ils montèrent se coucher. Pour la première fois depuis longtemps, Harry s'endormit très rapidement, heureux d'être en compagnie des gens qu'il aime.
