Chapitre 7 : You and me.
-Harry ! réveille-toi ! Harry ! Qu'est-ce qui se passe ? Seamus ! va chercher Dumbledore et Pomfresh ! vite ! Ron semblait paniqué. Harry était secoué de spasmes et de tremblement. Il hurlait en s'en arracher les poumons. Peu à peu, les spasmes devinrent de moins en moins fréquents. Il semblait se calmer. Et c'est dans cet état que le vit Dumbledore en arrivant dans le dortoir des cinquièmes années de Gryffondor. Tous les élèves qui étaient présents (donc quasiment tous les Gryffondor) s'écartèrent pour laisser passer le directeur. Il avait l'air grave et, lorsque Harry ne fut saisis que de tremblements, il demanda à Mme Pomfresh qui se trouvait derrière lui de bien vouloir le conduire à l'infirmerie. Ron, qui était inquiet, demanda à l'accompagner, et malgré les protestations de l'infirmière, il se rendit au chevet de son ami. Quand Harry reprit ses esprits, il ne comprit pas pourquoi il se trouvait à l'infirmerie, ni pourquoi Sirius et Ron se trouvait à son chevet, mais une douleur lancinante à la tête lui rappela qu'il venait de faire un cauchemar. Mais tout ceci n'était donc pas le fruit de son imagination ? -Ah Harry, tu es réveillé ! dit le professeur Dumbledore. Je peux dire que tu nous a fait une belle frayeur. Que c'est il passé exactement ? Est-ce que Voldemort. -Oui, coupa Harry, je me suis endormi, et pour je ne sais quelle raison, je me suis retrouvé dans un cercle de feu. Voldemort était en face de moi, et il m'a parlé et je pouvais lui répondre. D'ailleurs, c'était passablement arrogant, constata Harry. C'était des choses que je pensais, mais je n'aurais jamais cru que je serais capable de les lui dire. -C'est normal, si tu rêvais, c'est que ton subconscient parlait pour toi. Tu ne te contrôlais pas vraiment. Mais ce n'est pas ce qui m'inquiète le plus. Qu'a t-il dit ? -Je sais plus très bien. Il m'a dit que j'avais le choix entre mourir ou le rejoindre. Et je lui ai dit que je ne le rejoindrai pas. Et a ce moment là, il a dit qu'il me laissait du temps pour réfléchir, et il m'a lancé un doloris. Et.euh.c'est tout. En face de lui, Harry pouvait observer trois visages avec des expressions différentes. Dumbledore, comme à chaque fois que Voldemort s'en prenait au siens, dégageait cette impression de puissance qui aurait fait frémir un Détraqueur. Sirius paraissait blème. Il prononça quelque chose comme « tout ça s'est passé il y a si longtemps » et Ron tremblait rien qu'a l'idée que Harry est reçu un Doloris. Il l'avait vu réagir au sort, et n'osait imaginer ce que ça aurait pu faire sur lui. -Bon je vois. Je pense qu'il serait préférable que tu passes le reste de la nuit ici, Harry. Sirius va veiller sur toi. Ca ne te dérange pas Sirius. -Non,non. Répondit son parrain rauque. -Parfait. Et Ron, tu remontes au dortoir, tu vas aider Hermione à calmer les autres et tu ne répètes rien de ce que tu as entendu ici. Sauf à Miss Granger si elle y tient. Je suppose que j'ai raison, n'est ce pas Harry ? Le garçon acquiesça et sourit à Ron. Il ne fallait surtout pas qu'il s'inquiète. -J'insiste bien sur ce point, Mr Weasley, ne dites rien à personne. Rita Skeeter s'en donnerai à c?ur joie. Bien qu'étrangement elle n'ai rien écrit depuis la troisième la tache du tournois des trois sorciers. Nouveau sourire entre Ron et Harry. Le 24 juin dernier, Rita Skeeter, la journaliste de la Gazette du Sorcier, avait fait paraître un article qui disait que Harry était perturbé et dangereux. Et pour ce qui était de sa disparition, Hermione avait découvert qu'elle était une animagus non déclarée et l'avait fait promettre de ne rien écrire. -Pour en revenir à toi Harry, reprit le directeur, en temps normal, je t'aurais fait prendre une potion de sommeil, mais elle risque d'annuler les effets de celle que madame Pomfresh t'a administré. C'est une potion qui empêchera Voldemort et ses partisans de s'introduire dans tes rêves, et son efficacitée est réduite par les racines de pissenlis qui se trouve dans la potion de sommeil. Maintenant que chacun d'entre vous sait ce qu'il a à faire, je pense que je vais pouvoir vous laisser. Et à ces mots, le directeur partit en souhaitant bonne nuit à tout le monde, suivit de près par Ron qui devait rejoindre la tour de Gryffondor pour aider Hermione à ramener le calme. Sirius fit venir une chaise et s'assit auprès de Harry. Soudainement, il se souvint de certaines paroles de Voldemort. -Sirius, demanda-t-il, c'est vrai que Voldemort à voulu que tu le rejoigne ? -En effet Harry. Il voulait quelqu'un qui puisse attirer ton père dans son camp. Il a commencer par me demander, et il n'a pas réussi. Ensuite il a demander à Lunard, mais il n'a pas réussi non plus. Et en dernier, tu devines bien à qui il a demander. -Pettigrow. Cette ordure, je te promet qu'un jour où l'autre je l'aurai. -Faut pas être rancunier Harry, ça n'apporte que des mauvaises choses. -Et c'est toi qui dit ça ? Et ils partirent dans un grand fou rire que ni l'un ni l'autre ne put contenir, tant et si bien que Madame Pomfresh arriva en colère et leur fit remarquer que Harry avait besoin de repos.
Le lendemain matin, Harry se réveilla à la même heure que d'habitude. Sirius était à moitié endormi sur sa chaise, et il le réveilla en disant avec la voix de Rogue : -Oh, black ! toujours en train de dormir ! C'est sûr laisser les autres mourir ça te connais ! D'abord ce crétin de Potter et ensuite son imbécile de fils. Quoi je me demande si ce. -Rogue, cretin laisse moi tranquille j'ai envie de dormir! gronda Sirius qui avait les yeux fermés. Et puis qu'est-ce que tu fous là ? Harry éclata de rire à la tête de son parrain. Il n'avait pas l'air de réaliser qu'il s'était bien moqué de lui. Après s'être habillé de son uniforme (que Ron lui avait apporté alors qu'il dormait en core) Harry partit dans la Grande Salle tandis que Sirius partait prendre une douche froide pour enlever la voix de Rogue de sa tête (« Quelle bonne manière de commencer la journée ! » avait-il dit d'un air cynique). Lorsqu'il arriva dans la Grande Salle, tout le monde était déjà à table. D'habitude, son arrivée serait passée inaperçue, mais là, tous les regards se tournèrent vers lui et la Salle devint soudainement silencieuse. Apparament, la rumeur selon laquelle il avait eu une crise s'était vite répandue, et tout le monde le regardait comme un animal de zoo. Le jeune sorcier décida de prendre un air décontracté (après tout, Voldemort ne viendrait pas au milieu de la Grande Salle en plein petit déjeuner et devant tous les profs, non ?) et gagna sa place à la table des Gryffondor. Lorsque les autres virent qu'il n'avait rien fait d'inhabituel (ils s'attendait à ce que je m'évanouisse ? avait demandé Harry en arrivant à table) les conversations reprirent et tous les gryffondor s'inquiétèrent de l'état de santé de Harry. Quand chacun reprit la conversation qu'il avait entamé avec son voisin avant qu'Harry arrive, Hermione lui demanda : -Qu'est-ce qui s'est passé hier ? J'ai eu trop de travail avec tous les petits, et j'ai pas eu le temps de demander à Ron. -C'était lui. Répondit-il. Il m'a parlé. -Et quand on te parles tu hurles ? -Non.Au début c'était une conversation normale mais à la fin il m'a lancé un sort. -Le Doloris, chuchota Ron à l'oreille d'Hermione pour que personne n'entende. A coté de lui, Neville qui avait laissé trainé imperceptiblement une oreille, devint blanc et tout tremblant et regarda Harry comme s'il venait de signer son arrêt de mort. Harry qui avait vu cela lui dit : -T'inquiètes pas Neville, je vais très bien maintenant. Haryr savait pourquoi le pauvre Neville réagissait ainsi : ses parents (qui étaient Aurors) avaient été attaqués par des Mangemorts après la chute de leur maître parce qu'ils croyaient que les Longdubat savaient où il se cachait. Pour les faire parler, ils avaient subit un grand nombre de Doloris et avait perdu la raison. Harry savait tout cela depuis le jour où il était tombé par accident dasn la pensine de Dumbledore. Il avait eu accès alors à ce triste souvenir. Mais bien évidemment, il s'était gardé de répéter tout cela et n'avait jamais dit à Neville qu'il savait tout.
Deux jours plus tard, la vie reprenait son cours normal et plus personne ne se demandait si Harry allait être pris d'étrange crise. Les premières années le regardait tout de même bizarrement, mais il ne fesait plus attention. Il avait l'habitude. Il était le « Grand Harry Potter », il avait survecu à Voldemort plusieurs fois, il avait sauvé Ginny Weasley de la chambre des secrets, il était Fourchelang. avec tout ça, il y en avait des choses qui pouvaient donner naissances à des chuchotements où des rumeurs lorsqu'il passait. En tout cas, aujourd'hui était le jour de la sélection de Quidditch et il espérait qu'il trouverait un gardien à la hauteur. Il y avait quelques noms sur la liste, et il espérait que d'autres s'inscriraient à la dernière minute. Après le déjeuner, il se rendit au terrain de Quidditch. Pour l'instant, il était tout seul avec les membres de l'équipes. Ces derniers rentreraient sur le terrain que pour l'épreuve où il y avait les cognards et les trois poursuiveuses. Mc Gonagall n'était pas encore arrivé, et pour l'instant il ne savait toujours pas si Olivier Dubois, leur ancien capitaine, serait présent. Mais quand Alicia Spinnet, l'une des attrappeuses pointa quelque chose dans le ciel, Harry reconnu tout de suite l'ancien gardien de Gryffondor qui jouait maintenant en réserve pour le club de Flaquemare. Un instant plus tard, le jeune homme se posa sur le sol et rejoignit le reste de l'équipe dans la tribune d'honneur. -Salut l'équipe ! Ca va ? demanda-t-il. -Ca va ! répondit Fred. Mais toi qu'est-ce que tu fait maintenant ? -Je joue toujours à Flaquemare, mais je suis passé titulaire ! Vous rendez compte ! -Félicitations Olivier. Lui dit Harry. -Non, toi, félicitations. Avec un capitaine comme toi, vous allez gagner la coupe ; c'est obligé ! -Tu te souviens que tu disais la même chose quand tu m'a pris dans l'équipe ? Et tout le monde éclata de rire. Ce ne fut que deux ans auparavant que Gryffondor avait enfin pu décrocher le titre suprème. Lorsque Harry était en première année, ils étaient la meilleure équipe mais il n'avait pas pu jouer car il venait d'affronter Voldemort et était à l'infirmerie. Lors de sa deuxième année, la chambre des secrets avait été ouverte, et McGonangall avait fait annuler le tournoi car ça devenait trop dangereux. Tout ça pour dire que l'équipe avait eu toutes les misères du monde, et que Harry espérait qu'avec le retour de Voldemort ça n'allait pas recommencer. Au fur et à mesure qu'ils évoquaient leurs souvenirs, le stade se remplissait de Gryffondor. Certains d'entre eux étaient venus avec un balai, et d'autre était juste venu pour regarder comment se débrouillait les postulants. A quinze heures précises, McGonagall arriva et fit signe à Harry qu'il pouvait commencer. -Bienvenue au terrain de Quidditch de Poudlard, dit Harry (qui avait lancé un sonorus à sa voix pour augmenter le volume), les sélections pour le poste de gardien vont commencer dans un instant. Les candidats devront effectuer trois épreuves sur les quelles ils seront notés, et si le score obtenu est insuffisant, ils seront automatiquement éliminés. La première épreuve consistera à un test d'aisance au vol, la seconde sera une série de cinq tirs avec un seul poursuiveur et la dernière un simulation de match, trois poursuiveurs, deux cognard et des batteurs. Avant de commencer, votre épreuve, vous volerez jusque ici pour nous donner votre age, et nous dire vos motivations. Avant de laisser place au premier candidat, je souhaiterais informer tout le monde que le jury est composé du professeur McGonagall, de l'ancien Capitaine de l'équipe : Olivier Dubois, des joueurs de Gryffondor ne participant pas aux épreuves c'est à dire d'Alicia Spinnet, Angelina Johnson, Katie Bell, des jumeaux Fred et Georges Weasley, et de moi même. Bonne chance à tous ! Tout le stade applaudit le discours de Harry. D'habitude, il n'était pas très doué, mais peut être que le fait de vouloir faire aussi bien que son ancien capitaine lui avait donné de l'inspiration. En tout cas, après que McGonagall est donné le premier nom, une candidate de deuxième année s'envola et se plaça devant le jury. Elle n'avait pas l'air très à l'aise et ne cessait de regarder le sol, comme si elle avait le vertige. Apparament, son petit discours n'avait convaincu personne puisqu'elle n'avait pas l'air de bien connaître le quidditch, et lorsqu'elle s'envola sur son balai, elle fit une démonstration désastreuse. Les candidats se succédèrent alors en un carnaval de perte d'équilibres, de visages tétanisés et de réponses idiotes au question. Harry cru qu'il allait faire une crise cardiaque lorsqu'il vit que Colin Crivey, un garçon de quatrième année qui lui vouait une dévotion plus qu'inimaginable. -salut Harry, dit-il, euh.bonjour euh.l'équipe de Gryffondor. J'veux faire du Quidditch pour.euh.être avec Harry plus souvent.et parce que c'est marrant. -Quelle sont les balles du Quidditch, Crivey ?demanda le professeur McGonagall -Ben.Le Souffle, les cognards et la petite balle dorée c'est euh.je sais plus. Tout le monde semblait d'accord pour dire que le jeune Colin était un cas désespéré, mais McGonagall parut assez contente de sa prestation. Colin avait l'air assez à l'aise en vol, mais pour l'instant il n'avait pas de balle à bloquer et de cognard à éviter. Une demi-heure après, il ne restais qu'un seul candidat pour la première épreuve : Ron Weasley. Quand Harry vit son nom, il fut fou de joie. Si Ron faisait partie de l'équipe, ça serait fantastique ! Mais comme c'était son meilleur ami, il fallait qu'il soit exceptionnellement bon, et que tout le monde soit d'accord pour dire qu'il était le meilleur concurrent, car sinon on crierait au favoritisme. Ron s'empara d'un des balais de l'école (une comète 200, c'est à dire rien d'exceptionnel) et décola comme une flèche jusqu'au jury. Il fit un arrêt stable à la hauteur de celui-ci, et commença : -Bonjour à tous. Je sui Ron Weasley, et je vsouhaiterais concourir pour le poste de gardien. Je n'ai jamais joué au Quidditch dans une véritable équipe mais depuis que je suis petit on y joue l'été avec mes frères, et même des fois avec Bill ou Charlie quand ils sont là. Mon équipe prédérée c'est les Canon de Chudley, et pour ce qui est des matchs auquel j'ai assisté, le dernier en date est la demi finale des Canons de Chudley contre les Frelons de Wimbourne, et celui d'avant la finale de la coupe du monde l'an dernier. Et autrement mon joueur préféré est Viktor Krum, et le meilleur gardien selon moi est Jean Menvolle, de l'équipe d'Ecosse. Ron avait dit ça d'une traite, avec un naturel remarquable. Apparemment toute l'équipe fut impressionée par son discours, et Dubois avait l'air plus que satisfait. McGonagall regardait Harry d'un air suspicieux, elle avait l'air de penser qu'Harry favoriserait osn ami. Pour couper court cette idée, il déclara : -Ron, comm nous nous connaissons bien, je voulais que tu saches que je serais plus exigeant avec toi qu'avec les autres candidats. On ne rigole pas avec le Quidditch. Bien entendu, ron savait cela, mais McGonagall semblait rassurée et avait un petit sourire en coin. Apparemment, son nouveau Capitaine ne prenait l'équipe à la légère. La démonstration qui suivit fut fantastique : Ron accélérait, frenait, faisait des pirouettes. Et lorsque vint le moment de nommer les candidats sélectionnés, le jury ne retint que Ron, Emily (un fille de troisième année), Seamus Finnigan, et au grand désespoir de Harry, les deux frères Crivey. La deuxième épreuve commença donc. Katie avait prit place en face des buts, et devait faire cinq tentatives. Dennis Crivey fut éliminé pour quatres balles perdues, tout comme son frère ainé qui en avait laisser passer deux. A la deuxième place ex-aequo, on retrouvait Ron et Seamus avec quatre balles bloquées, et en première Emily, qui les avaient toutes arrêtées. On décida donc que Ron, Seamus et Emily tenterait l'épreuve de simulation de match. La première a passer fut Emma. Elle ne se débrouillait pas trop mal, mais elle fut touchée par un cognard de George et manqua tomber de son balai en laissant passer un but. Vint ensuite le tour de Ron. Il volait avec aisance, inventant sans cesse de nouvelles tactiques pour mettre en échec les poursuiveurs. Les jumeaux ne parvinrent pas à le toucher, et il ne laissa passer aucune fois le Souafle à travers les cerceaux dorées. Pour l'instant, il fut celui qui restait le plus longtemps en l'air et il donnait du fil à retordre aux poursuiveurs. A la fin de sa prestation, tout le monde l'applaudit, et on laissa la place à Seamus pour qu'il puisse tenter sa chance. Ce dernier ne se débrouilla pas trop mal, mais ne fut pas aussi bon que Ron. Il faut dire qu'étant fils unique il n'avait pas beaucoup de gens avec qui il pouvait jouer au Quidditch, et que l'entraînement au poste de gardien ne pouvait se faire tout seul. Toujours est il qu'il ne laissa passer qu'une seule fois le Souafle, et, même si ce ne fut pas suffisant, il eut droit lui aussi à une salve d'applaudissement de la par des Gryffondor. Après ces trois prestations, le jury se réunit pour savoir qui devait rester dans l'équipe. -Bien, dit le professeur Mc Gonagall, je vous demande de me dire, à tour de rôle qui vous aimeriez voir rester dans l'équipe. -Je pense que Ronald Weasley serait le plus approprié, il vole bien, feinte et n'a pas peur des cognard. -Je suis d'accord ! affirma Angelina -Moi aussi, reprit Katie -Pareil pour moi, finit Alicia, mais je pense que Finnigan pourrait faire un bon remplaçant. -On n'as pas le droit aux remplaçant à Poudlard, Mrs Spinnet, c'est le nouveau règlement en vigueur, je pensais que vous étiez au courant. Weasley et Weasley, qu'en pensez vous ? -On pense que Ron se débrouille bien, commença Fred -C'est normal puisqu'on lui a tout apprit avec Charlie et Bill, marmonna George avec une pointe d'orgueil. -Mais le problème, dit Fred, c'est que si Ron entre dans l'équipe, il y aura trois Weasley ! Imaginez un peu le désastre ! On ne saura jamais qui commet la faute ! -C'est déjà le cas, coupa McGonagall, et puis vous êtes une équipe, non ? Harry, qu'en pensez vous ? -Je suis tout à fait d'accord à ce que l'on prenne Ron dans l'équipe. Mais je veux qu'il soit bien clair que cette décision n'est en aucun cas du favoritisme. Je la prend parce qu'il me semble qu'il est le meilleur candidat en lys pour ce poste. D'accord ? Tout le monde acquiesça. Ron était le nouveau gardien de Gryffondor, mais il ne le savait pas encore. Harry relança un « sonorus » sur sa voix, et demanda le silence. -Voilà, dit-il, le jury vient de choisir qui serait le nouveau gardien. Bien entendu, il n'y en aura qu'un seul puisque le nouveau règlement de Poudlard ne permet pas les remplaçants sauf cas d'extrême urgence. Chers élèves de Gryffondor, je vous prie d'acclamer le nouveau capitaine de Gryffondor qui est. qui est. Vous voudriez bien le savoir, hein ? Ah.J'aime bien faire durer le suspens.Je me demande même si je dois vous le dire. -Ca suffit Potter ! Dites leur, à la fin ! -Bon, d'accord. Le nouveau gardien de Gryffondor est : Ron Weasley ! Tout le monde explosa de joie. Il était clair que Ron avait fait l'unanimité, même au près de ses concurents. Tous les Gryffondor portèrent Ron en triomphe, Harry en était ravi pour lui. Autant l'année dernière il s'était plein du fait qu'on ne lui accorde pas beaucoup d'importance car il n'était que le meilleur ami de Harry, qu'il était le septième de frères Weasley à passer par Gryffondor, parce qu' il était pauvre et pas spécialement beau. Mais aujourd'hui ce n'était pas le cas. Aujourd'hui il était le grand Ronald Weasley, nouveau gardien de Gryffondor.
Dans la Salle Commune, tout le monde festoyait en l'honneur de l'équipe. Il était clair qu'avec es joueurs de choix comme ceux de cette année la coupe porterait le nom des Lions, et que les Serpentard seraient écrasés pour la quatrième année consécutive. Le jumeaux avaient apporté des provisions des cuisines et les éternelles crème canaries avaient du succès, mais pas autant que les chocofouines qui avaient été élaborées au cours de l'été. Pendant que tout le monde était occupé, Harry décida d'aller voir son parrain pour lui annoncer la nouvelle. Il était à peine sortit de la Salle Commune qu'une ombre argentée apparue devant lui et lui adressa la parole : -tiens, salut Harry ! Ce dernier sursauta ne s'attendant pas du tout à voir surgir devant lui son ancien rival du tournois : Cédric Diggory. -Cédric ? Mais.Comment se fait-il.Je croyais. -Hé non ! D'ailleurs je trouve que c'est bien mieux comme ça ! On peut dire qu'en quelque sorte j'ai moi aussi réussi à résister à l'Avada Kedavra ! Harry acquiesça silencieusement. Il ne comprenait pas comment Cédric pouvait rester joyeux alors qu'il était mort, qu'il resterait là éternellement à voir mourir ses anciens amis, ses parents, toute la descendance de sa famille. -Bref, je ne suis pas venu pour te parler de la mort, mais de quelqu'un. -Qui ça ? -Cho. Harry fit une tête étonnée, et son regard s'assombrit. Pourquoi Cédric lui parlerait-il de Cho ? Cette même Cho avec qui il était sortit l'année précédente, celle qu'il avait invité au bal (au grand déplaisir de Harry), cette Cho qui avait un an de plus que lui, Harry. Cho qu'il aimait secrètement depuis sa troisième année, Cho qu'il n'osait plus regarder en face depuis le soir de la troisième où il avait brisé son c?ur. -Viens, par là Harry, nous serons plus tranquilles. Il se trouvait maintenant dans une salle de classe désaffectée. Les bureaux étaient recouverts d'une épaisse couche de poussière, et il y avait de vieilles étagères qui menaçaient de s'écrouler contre les murs. Harry souffla sur l'une des tables et s'assis dessus. -Qu'est ce que tu veux me dire sur Cho ? demanda Harry. -Bien voilà. Je ne veux pas que tu arrêtes de la voir par ma faute. -Par ta faute ? Tu n'as rien fait, que je saches. -Si. C'est à cause de moi si Cho est triste. C'est à cause de ma mort. -Mais tu ne t'es pas suicidé, tu as été assassiné ! C'est ma faut si tu est mort ! Je n'aurais jamais dut te dire de rendre le trophée avec moi ! J'aurais dut être égoïste, j'aurais dut penser que le trophée ne pouvait pas être un Portoloin. -Qu'est ce que tu racontes ? Tu n'y es pour rien ! C'ets une noble action que de m'avoir fait prendre le trophée ! Peut être que si je n'avais pas été là ce soir là, Tu-Sais-Qui m'aurait tué à un autre moment, et je ne serais pas devenu un fantôme. -Si tu le dis. -En tout cas, je ne veux pas que tu te sentes coupable. Tu n'as rien à voir dans cette histoire. Enfin si, mais pas beaucoup. En tout cas, je ne veux en parler, je ne veux pas que tu te sentes coupable, d'accord ? Mais pour revenir à Cho, elle est triste, mais pas seulement à cause de moi. -Qu'est-ce que tu veux dire ? -Tu comprendras complètement par toi même, mais saches qu'elle n'aime pas que tu l'ignore. Elle n'apprécie pas que tu cherches à l'éviter. D'ailleurs tu ferais mieux d'en parler avec elle, à mon avis. Je l'ai vue tout à l'heure à la bibliothèque. A ces mots, Cédric disparu, laissant Harry face à ses pensées et son destin. Devait-il rester là et ignorer le conseil de son ancien rival, ou l'écouter et aller faire un petit tour à la bibliothèque ? Le sorcier opta pour la seconde solution. Après tout, Cédric et Cho avait été très proche, donc il était mieux placé que Harry pour savoir ce qui pouvait la rendre triste. Mais là se posait un autre dilemme : que pouvait- il lui dire ? Il préféra ne pas y penser, il improviserai.
Au fond de la bibliothèque était assise une jeune fille, à demi cachée par un épais volume sur le Quidditch. Lorsque Harry apparut, elle ne sembla pas le remarquer tout de suite, mais dès qu'elle s'en rendit compte, son visage s'illumina. Harry et elle se regardèrent longuement dans les yeux, l'un attendant que l'autre parle. -Salut, dit Harry, je te dérange ? -non pas du tout. Qu'est-ce qui t'amène ? -J'allais prendre un livre sur le Quidditch, et en te voyant, je me suis rappelé que je ne t'avais pas remercier pour ton cadeau d'anniversaire. -Il te plait ? -Il est très beau, ça m'a flatté. -Je suis ravie. J'ai apprit que tu étais Capitaine de Gryffondor ? -euh.oui.mais toi aussi je crois, non ? -Oui, c'est d'ailleurs pour ça que je suis là. C'est super d'être Capitaine, mais je ne sais pas trop comment m'y prendre. J'ai peur d'être trop laxiste, ou au contraire, trop exigeante. -Je te comprends, je ressent exactement la même chose. Surtout qu'il faut que je sois au moins aussi bon que Dubois, ou pire, que mon père. -Ton père était Capitaine ? Il jouait à quel poste ? -Il était Poursuiveur. D'après ce que m'a dit Sirius, il l'a été en cinquième année, comme moi, et durant trois années consécutives, les Serpentards se sont fait battre à plates coutures. -Tu doit avoir ça dans le sang, alors. Mais comment ça se fiat que Black t'ai dit ça ? -C'est mon parrain, et c'était le meilleur ami de mon père. -Oh, je vois. -Bon, ce n'est pas que je m'ennuie avec toi, mais si je suis absent trop longtemps, il vont penser que le nouveau capitaine est un déserteur ! On vient de choisir le nouveau gardien, c'est mon ami Ron Weasley ; ils font la fête là haut, je ferais mieux d'aller les rejoindre. -Pas de problème ! A bientôt Harry ! -A bientôt Cho !
Harry sortit de la bibliothèque, un sourire lui fendant le visage jusqu'aux oreilles. Il avait réussi à parler à Cho comme s'ils avaient toujours été amis, sans rougir et surtout sans bafouiller. Pour une fois, il était content d'avoir laisser son orgueil de côté et d'avoir écouter Cédric. Il remonta à la Salle Commune où la fête battait son plein et personne (sauf Ron) n'avait remarquer son absence. La soirée se prolongea tard dans la nuit. Personne n'avait envie de monter se coucher, pas même Hermione, qui avait décrété qu'elle s'amuserait un peu plus cette année sans pour autant délaisser son travail. Vers trois heure du matin, se fut une McGonagall en chemise de nuit verte avec une robe de chambre écossaise et un bonnet de nuit jaune qui vint leur dire de monter se coucher, car même si c'était dimanche, il ne fallait pas se coucher trop tard. Tout le monde partit donc dans son dortoir et on entendit plus un mot. Avant de s'endormir, Harry demanda à Ron s'il était content : -tu peux pas savoir comment ça me fait plaisir, Harry ! tu te rends compte, je suis le premier gardien de la famille ! Quand je vais dire ça à Charlie ! -Franchement Ron, pour les délibérations, tout le monde était d'accord pour te prendre, on n'a pas eu à discuter, mais on voulait aussi prendre Seamus en remplaçant, mais comme le règlement l'interdit, on a pas pu. -C'est vrai qu'il vole super bien Seamus.Au fait Harry, je me demandais, qu'est ce que tu es partit faire tout à l'heure ? -Tout à l'heure ?Je ne suis pas sortit de la soirée, mentit Harry en rougissant -Joue pas à ça avec moi, je t'ai vu. Allez Dis moi, ls autres ne sont pas encore montés ! -D'accord. Au début je voulais aller voir Sirius pour lui annoncer la nouvelle, mais en sortant, j'ai croisé Diggory. -Diggory ? Mais Harry, il est. -Oui et non. C'est un fantôme. -Non ? -si je t'assure. Et on a parlé, il m'a dit que je ne devait pas me sentir coupable de sa mort, que ce n'était pas de ma faute. Harry ne s'étendit pas sur le sujet. Il avait envie de parler de Cho à Ron, mais à Poudlard, les murs avaient des oreilles, et il ne voulait pas que ses sentiments pour la jeune fille fasse le tour de l'école avant qu'elle soit au courant.
Salut Harry. C'est moi, Terry.Tu sais qui je suis, n'est-ce pas ? je suis le lien, tu te souviens, le lien. Tu n'as toujours pas comprit ? Tu n'es pas très perspicace, regarde. -Aujourd'hui nous allons étudier les lames du destin, dit le professeur Trelawney, mettez vous par deux [.] -Ca ne te dérange pas si c'est moi qui lit et qui choisis une question sur toi, Terry ? -Non. Les cartes sortirent, une valise, un arbre et un trophée -La valise signifie que tu es un voyageur, l'arbre à l'envers signifie la descendance et le trophée le champion. Tout ceci est bien mystérieux. Attends, j'ai compris ! Tu es. Alors Harry, sait tu qui je suis ? Ce tirage devrait te le prouver. Cherche et tu sauras. N'oublie pas, c'est moi le lien.
Harry se réveilla en sursaut, il était sept heure du matin et tout le monde dormait encore. Etrangement, il se sentait en pleine forme. Il avait encore fait se rêve étrange sur ce Terry. Il pensa qu'il faudrait qu'il en parle à quelqu'un un jour. Ne pouvant plus dormir, l'adolescent se leva et partit déjeuner. Il marchait à travers les couloirs, perdu dans ses pensées, quand : -Aie ! Regarde ou tu vas, Crétin ! -Sirius ? -Oh escuse moi Harry, e croyais que c'étais encore cet imbécile de Rusard. -Merci du compliment. -Désolé, je te cherchais justement. -Pourquoi ? -Dumbledore veut te voir. -Maintenant ? -Oui, je sais que ça paraît bizarre, mais il dit que c'est important.
Un instant plus tard, Harry se retrouva devant la porte du bureau du directeur. Il n'avait pas eu à chercher longtemps le mot de passe qui était « Dragibus » (comme il ne conaissait pas bien les bonbons sorciers, il avait essayé les bonbons moldus, et contre toute attente, ça s'était révélé concluant. Harry frappa trois coups à la porte, et celle-ci s'ouvrit -Ah, te voilà Harry, je t'attendais. -Bonjour Professeur. -Entre, assieds-toi. -Harry, si je t'ai fait venir, c'est que je pense savoir que quelque chose te tracasse. -Vous parlez de Voldemort ? Je n'y fait même plus attention. -Non, je ne parle pas de ça, mais reste quand même vigilant. Je me suis souvenu ce matin d'une chose qui s'est produite il y a de cela vingt ans. Connais-tu Terry Hapo ? -Terry Hapo ? C'est bizarre, mais je.je rêve de lui en ce moment. Il me parle. -Ah je vois, répondit Dumbledore avec un air malicieux, et bien écoute Harry, Terry est le lien. -Le lien ? Mais qu'est ce que vous avez avec ce fichu lien ? Je ne comprends rien du tout. -Je ne peux malheureusement pas t'expliquer, car c'est à toi de comprendre. Mais je peux te donner quelque chose pour t'aider. Dumbledore ouvrit un tiroir, et en sortit un sorte de miroir qui ressemblait à la glace à l'ennemi qu'Hermione lui avait offert. -Ca s'appelle le miroir de l'ascendant. C'est un peu comme la sphère que Mr. Ronald Weasley t'a offert, sauf que tu peux voir n'importe quel moment de la vie de ta famille, à condition que ce se soit produit. Mais il faut que je te mettes en garde : ne l'utilise pas trop, tu risquerais de t'exposer aux mêmes risques qu'avec le miroir du Risèd. Alors n'en abuse pas. -D'accord, je vous le promet. -Bien. Maintenant, pour l'utiliser, tu n'as cas prononcer le nom de quelqu'un de ta famille et une date. Harry acquiesça. Il sentait bien que l'entretien avec Dumbledore était terminé, mais il voulait lui poser une dernière question : -Professeur ? -Oui Harry. -Je voulais vous demander quelque chose. -Oui, je t'écoute. -Et bien voilà, Cedric et mes parents ont été tué de la même manière, mais seul Cédric est devenu un fantôme. Comment cela se fait-il ? -Ce n'est pas la cause de la mort qui fait qu'une personne devient un fantôme, mais dans le cas de Cédric, c'est ce qui s'est passé après la mort. -Comment ça ? -Tu te souviens du jour o tu as rencontré Voldemort. Il y a eu le Priori Incantatum, n'est ce pas ? -Oui. -Je ne te l'avais pas dit pour ne pas te faire de faux espoirs, mais généralement, les échos qui sortent de ce phénomène revienne sur terre sous forme de fantôme. -Alors dans ce cas, mes parents devraient être des fantômes eux aussi, non ? -Oui, bien sûr. Bertha Jorkins l'est devenu elle aussi, mais elle a préféré s'exiler, elle ne se pardonne pas son erreur. Le moldu que tu as vu sortir n'est pas revenu car les moldus ne peuvent as être des fantômes, et pour tes parents, je ne comprend pas. J'ai bien une idée, mais je ne suis pas sûr. Je t'en ferai part quand ce sera plus clair. -D'accord. Merci Professeur, Au revoir.
Et il se retrouva au sommet de l'escalier qui menait chez Dumbledore. Ne comprenant pas pourquoi ses parents n'étaient pas des fantômes.
-Harry ! réveille-toi ! Harry ! Qu'est-ce qui se passe ? Seamus ! va chercher Dumbledore et Pomfresh ! vite ! Ron semblait paniqué. Harry était secoué de spasmes et de tremblement. Il hurlait en s'en arracher les poumons. Peu à peu, les spasmes devinrent de moins en moins fréquents. Il semblait se calmer. Et c'est dans cet état que le vit Dumbledore en arrivant dans le dortoir des cinquièmes années de Gryffondor. Tous les élèves qui étaient présents (donc quasiment tous les Gryffondor) s'écartèrent pour laisser passer le directeur. Il avait l'air grave et, lorsque Harry ne fut saisis que de tremblements, il demanda à Mme Pomfresh qui se trouvait derrière lui de bien vouloir le conduire à l'infirmerie. Ron, qui était inquiet, demanda à l'accompagner, et malgré les protestations de l'infirmière, il se rendit au chevet de son ami. Quand Harry reprit ses esprits, il ne comprit pas pourquoi il se trouvait à l'infirmerie, ni pourquoi Sirius et Ron se trouvait à son chevet, mais une douleur lancinante à la tête lui rappela qu'il venait de faire un cauchemar. Mais tout ceci n'était donc pas le fruit de son imagination ? -Ah Harry, tu es réveillé ! dit le professeur Dumbledore. Je peux dire que tu nous a fait une belle frayeur. Que c'est il passé exactement ? Est-ce que Voldemort. -Oui, coupa Harry, je me suis endormi, et pour je ne sais quelle raison, je me suis retrouvé dans un cercle de feu. Voldemort était en face de moi, et il m'a parlé et je pouvais lui répondre. D'ailleurs, c'était passablement arrogant, constata Harry. C'était des choses que je pensais, mais je n'aurais jamais cru que je serais capable de les lui dire. -C'est normal, si tu rêvais, c'est que ton subconscient parlait pour toi. Tu ne te contrôlais pas vraiment. Mais ce n'est pas ce qui m'inquiète le plus. Qu'a t-il dit ? -Je sais plus très bien. Il m'a dit que j'avais le choix entre mourir ou le rejoindre. Et je lui ai dit que je ne le rejoindrai pas. Et a ce moment là, il a dit qu'il me laissait du temps pour réfléchir, et il m'a lancé un doloris. Et.euh.c'est tout. En face de lui, Harry pouvait observer trois visages avec des expressions différentes. Dumbledore, comme à chaque fois que Voldemort s'en prenait au siens, dégageait cette impression de puissance qui aurait fait frémir un Détraqueur. Sirius paraissait blème. Il prononça quelque chose comme « tout ça s'est passé il y a si longtemps » et Ron tremblait rien qu'a l'idée que Harry est reçu un Doloris. Il l'avait vu réagir au sort, et n'osait imaginer ce que ça aurait pu faire sur lui. -Bon je vois. Je pense qu'il serait préférable que tu passes le reste de la nuit ici, Harry. Sirius va veiller sur toi. Ca ne te dérange pas Sirius. -Non,non. Répondit son parrain rauque. -Parfait. Et Ron, tu remontes au dortoir, tu vas aider Hermione à calmer les autres et tu ne répètes rien de ce que tu as entendu ici. Sauf à Miss Granger si elle y tient. Je suppose que j'ai raison, n'est ce pas Harry ? Le garçon acquiesça et sourit à Ron. Il ne fallait surtout pas qu'il s'inquiète. -J'insiste bien sur ce point, Mr Weasley, ne dites rien à personne. Rita Skeeter s'en donnerai à c?ur joie. Bien qu'étrangement elle n'ai rien écrit depuis la troisième la tache du tournois des trois sorciers. Nouveau sourire entre Ron et Harry. Le 24 juin dernier, Rita Skeeter, la journaliste de la Gazette du Sorcier, avait fait paraître un article qui disait que Harry était perturbé et dangereux. Et pour ce qui était de sa disparition, Hermione avait découvert qu'elle était une animagus non déclarée et l'avait fait promettre de ne rien écrire. -Pour en revenir à toi Harry, reprit le directeur, en temps normal, je t'aurais fait prendre une potion de sommeil, mais elle risque d'annuler les effets de celle que madame Pomfresh t'a administré. C'est une potion qui empêchera Voldemort et ses partisans de s'introduire dans tes rêves, et son efficacitée est réduite par les racines de pissenlis qui se trouve dans la potion de sommeil. Maintenant que chacun d'entre vous sait ce qu'il a à faire, je pense que je vais pouvoir vous laisser. Et à ces mots, le directeur partit en souhaitant bonne nuit à tout le monde, suivit de près par Ron qui devait rejoindre la tour de Gryffondor pour aider Hermione à ramener le calme. Sirius fit venir une chaise et s'assit auprès de Harry. Soudainement, il se souvint de certaines paroles de Voldemort. -Sirius, demanda-t-il, c'est vrai que Voldemort à voulu que tu le rejoigne ? -En effet Harry. Il voulait quelqu'un qui puisse attirer ton père dans son camp. Il a commencer par me demander, et il n'a pas réussi. Ensuite il a demander à Lunard, mais il n'a pas réussi non plus. Et en dernier, tu devines bien à qui il a demander. -Pettigrow. Cette ordure, je te promet qu'un jour où l'autre je l'aurai. -Faut pas être rancunier Harry, ça n'apporte que des mauvaises choses. -Et c'est toi qui dit ça ? Et ils partirent dans un grand fou rire que ni l'un ni l'autre ne put contenir, tant et si bien que Madame Pomfresh arriva en colère et leur fit remarquer que Harry avait besoin de repos.
Le lendemain matin, Harry se réveilla à la même heure que d'habitude. Sirius était à moitié endormi sur sa chaise, et il le réveilla en disant avec la voix de Rogue : -Oh, black ! toujours en train de dormir ! C'est sûr laisser les autres mourir ça te connais ! D'abord ce crétin de Potter et ensuite son imbécile de fils. Quoi je me demande si ce. -Rogue, cretin laisse moi tranquille j'ai envie de dormir! gronda Sirius qui avait les yeux fermés. Et puis qu'est-ce que tu fous là ? Harry éclata de rire à la tête de son parrain. Il n'avait pas l'air de réaliser qu'il s'était bien moqué de lui. Après s'être habillé de son uniforme (que Ron lui avait apporté alors qu'il dormait en core) Harry partit dans la Grande Salle tandis que Sirius partait prendre une douche froide pour enlever la voix de Rogue de sa tête (« Quelle bonne manière de commencer la journée ! » avait-il dit d'un air cynique). Lorsqu'il arriva dans la Grande Salle, tout le monde était déjà à table. D'habitude, son arrivée serait passée inaperçue, mais là, tous les regards se tournèrent vers lui et la Salle devint soudainement silencieuse. Apparament, la rumeur selon laquelle il avait eu une crise s'était vite répandue, et tout le monde le regardait comme un animal de zoo. Le jeune sorcier décida de prendre un air décontracté (après tout, Voldemort ne viendrait pas au milieu de la Grande Salle en plein petit déjeuner et devant tous les profs, non ?) et gagna sa place à la table des Gryffondor. Lorsque les autres virent qu'il n'avait rien fait d'inhabituel (ils s'attendait à ce que je m'évanouisse ? avait demandé Harry en arrivant à table) les conversations reprirent et tous les gryffondor s'inquiétèrent de l'état de santé de Harry. Quand chacun reprit la conversation qu'il avait entamé avec son voisin avant qu'Harry arrive, Hermione lui demanda : -Qu'est-ce qui s'est passé hier ? J'ai eu trop de travail avec tous les petits, et j'ai pas eu le temps de demander à Ron. -C'était lui. Répondit-il. Il m'a parlé. -Et quand on te parles tu hurles ? -Non.Au début c'était une conversation normale mais à la fin il m'a lancé un sort. -Le Doloris, chuchota Ron à l'oreille d'Hermione pour que personne n'entende. A coté de lui, Neville qui avait laissé trainé imperceptiblement une oreille, devint blanc et tout tremblant et regarda Harry comme s'il venait de signer son arrêt de mort. Harry qui avait vu cela lui dit : -T'inquiètes pas Neville, je vais très bien maintenant. Haryr savait pourquoi le pauvre Neville réagissait ainsi : ses parents (qui étaient Aurors) avaient été attaqués par des Mangemorts après la chute de leur maître parce qu'ils croyaient que les Longdubat savaient où il se cachait. Pour les faire parler, ils avaient subit un grand nombre de Doloris et avait perdu la raison. Harry savait tout cela depuis le jour où il était tombé par accident dasn la pensine de Dumbledore. Il avait eu accès alors à ce triste souvenir. Mais bien évidemment, il s'était gardé de répéter tout cela et n'avait jamais dit à Neville qu'il savait tout.
Deux jours plus tard, la vie reprenait son cours normal et plus personne ne se demandait si Harry allait être pris d'étrange crise. Les premières années le regardait tout de même bizarrement, mais il ne fesait plus attention. Il avait l'habitude. Il était le « Grand Harry Potter », il avait survecu à Voldemort plusieurs fois, il avait sauvé Ginny Weasley de la chambre des secrets, il était Fourchelang. avec tout ça, il y en avait des choses qui pouvaient donner naissances à des chuchotements où des rumeurs lorsqu'il passait. En tout cas, aujourd'hui était le jour de la sélection de Quidditch et il espérait qu'il trouverait un gardien à la hauteur. Il y avait quelques noms sur la liste, et il espérait que d'autres s'inscriraient à la dernière minute. Après le déjeuner, il se rendit au terrain de Quidditch. Pour l'instant, il était tout seul avec les membres de l'équipes. Ces derniers rentreraient sur le terrain que pour l'épreuve où il y avait les cognards et les trois poursuiveuses. Mc Gonagall n'était pas encore arrivé, et pour l'instant il ne savait toujours pas si Olivier Dubois, leur ancien capitaine, serait présent. Mais quand Alicia Spinnet, l'une des attrappeuses pointa quelque chose dans le ciel, Harry reconnu tout de suite l'ancien gardien de Gryffondor qui jouait maintenant en réserve pour le club de Flaquemare. Un instant plus tard, le jeune homme se posa sur le sol et rejoignit le reste de l'équipe dans la tribune d'honneur. -Salut l'équipe ! Ca va ? demanda-t-il. -Ca va ! répondit Fred. Mais toi qu'est-ce que tu fait maintenant ? -Je joue toujours à Flaquemare, mais je suis passé titulaire ! Vous rendez compte ! -Félicitations Olivier. Lui dit Harry. -Non, toi, félicitations. Avec un capitaine comme toi, vous allez gagner la coupe ; c'est obligé ! -Tu te souviens que tu disais la même chose quand tu m'a pris dans l'équipe ? Et tout le monde éclata de rire. Ce ne fut que deux ans auparavant que Gryffondor avait enfin pu décrocher le titre suprème. Lorsque Harry était en première année, ils étaient la meilleure équipe mais il n'avait pas pu jouer car il venait d'affronter Voldemort et était à l'infirmerie. Lors de sa deuxième année, la chambre des secrets avait été ouverte, et McGonangall avait fait annuler le tournoi car ça devenait trop dangereux. Tout ça pour dire que l'équipe avait eu toutes les misères du monde, et que Harry espérait qu'avec le retour de Voldemort ça n'allait pas recommencer. Au fur et à mesure qu'ils évoquaient leurs souvenirs, le stade se remplissait de Gryffondor. Certains d'entre eux étaient venus avec un balai, et d'autre était juste venu pour regarder comment se débrouillait les postulants. A quinze heures précises, McGonagall arriva et fit signe à Harry qu'il pouvait commencer. -Bienvenue au terrain de Quidditch de Poudlard, dit Harry (qui avait lancé un sonorus à sa voix pour augmenter le volume), les sélections pour le poste de gardien vont commencer dans un instant. Les candidats devront effectuer trois épreuves sur les quelles ils seront notés, et si le score obtenu est insuffisant, ils seront automatiquement éliminés. La première épreuve consistera à un test d'aisance au vol, la seconde sera une série de cinq tirs avec un seul poursuiveur et la dernière un simulation de match, trois poursuiveurs, deux cognard et des batteurs. Avant de commencer, votre épreuve, vous volerez jusque ici pour nous donner votre age, et nous dire vos motivations. Avant de laisser place au premier candidat, je souhaiterais informer tout le monde que le jury est composé du professeur McGonagall, de l'ancien Capitaine de l'équipe : Olivier Dubois, des joueurs de Gryffondor ne participant pas aux épreuves c'est à dire d'Alicia Spinnet, Angelina Johnson, Katie Bell, des jumeaux Fred et Georges Weasley, et de moi même. Bonne chance à tous ! Tout le stade applaudit le discours de Harry. D'habitude, il n'était pas très doué, mais peut être que le fait de vouloir faire aussi bien que son ancien capitaine lui avait donné de l'inspiration. En tout cas, après que McGonagall est donné le premier nom, une candidate de deuxième année s'envola et se plaça devant le jury. Elle n'avait pas l'air très à l'aise et ne cessait de regarder le sol, comme si elle avait le vertige. Apparament, son petit discours n'avait convaincu personne puisqu'elle n'avait pas l'air de bien connaître le quidditch, et lorsqu'elle s'envola sur son balai, elle fit une démonstration désastreuse. Les candidats se succédèrent alors en un carnaval de perte d'équilibres, de visages tétanisés et de réponses idiotes au question. Harry cru qu'il allait faire une crise cardiaque lorsqu'il vit que Colin Crivey, un garçon de quatrième année qui lui vouait une dévotion plus qu'inimaginable. -salut Harry, dit-il, euh.bonjour euh.l'équipe de Gryffondor. J'veux faire du Quidditch pour.euh.être avec Harry plus souvent.et parce que c'est marrant. -Quelle sont les balles du Quidditch, Crivey ?demanda le professeur McGonagall -Ben.Le Souffle, les cognards et la petite balle dorée c'est euh.je sais plus. Tout le monde semblait d'accord pour dire que le jeune Colin était un cas désespéré, mais McGonagall parut assez contente de sa prestation. Colin avait l'air assez à l'aise en vol, mais pour l'instant il n'avait pas de balle à bloquer et de cognard à éviter. Une demi-heure après, il ne restais qu'un seul candidat pour la première épreuve : Ron Weasley. Quand Harry vit son nom, il fut fou de joie. Si Ron faisait partie de l'équipe, ça serait fantastique ! Mais comme c'était son meilleur ami, il fallait qu'il soit exceptionnellement bon, et que tout le monde soit d'accord pour dire qu'il était le meilleur concurrent, car sinon on crierait au favoritisme. Ron s'empara d'un des balais de l'école (une comète 200, c'est à dire rien d'exceptionnel) et décola comme une flèche jusqu'au jury. Il fit un arrêt stable à la hauteur de celui-ci, et commença : -Bonjour à tous. Je sui Ron Weasley, et je vsouhaiterais concourir pour le poste de gardien. Je n'ai jamais joué au Quidditch dans une véritable équipe mais depuis que je suis petit on y joue l'été avec mes frères, et même des fois avec Bill ou Charlie quand ils sont là. Mon équipe prédérée c'est les Canon de Chudley, et pour ce qui est des matchs auquel j'ai assisté, le dernier en date est la demi finale des Canons de Chudley contre les Frelons de Wimbourne, et celui d'avant la finale de la coupe du monde l'an dernier. Et autrement mon joueur préféré est Viktor Krum, et le meilleur gardien selon moi est Jean Menvolle, de l'équipe d'Ecosse. Ron avait dit ça d'une traite, avec un naturel remarquable. Apparemment toute l'équipe fut impressionée par son discours, et Dubois avait l'air plus que satisfait. McGonagall regardait Harry d'un air suspicieux, elle avait l'air de penser qu'Harry favoriserait osn ami. Pour couper court cette idée, il déclara : -Ron, comm nous nous connaissons bien, je voulais que tu saches que je serais plus exigeant avec toi qu'avec les autres candidats. On ne rigole pas avec le Quidditch. Bien entendu, ron savait cela, mais McGonagall semblait rassurée et avait un petit sourire en coin. Apparemment, son nouveau Capitaine ne prenait l'équipe à la légère. La démonstration qui suivit fut fantastique : Ron accélérait, frenait, faisait des pirouettes. Et lorsque vint le moment de nommer les candidats sélectionnés, le jury ne retint que Ron, Emily (un fille de troisième année), Seamus Finnigan, et au grand désespoir de Harry, les deux frères Crivey. La deuxième épreuve commença donc. Katie avait prit place en face des buts, et devait faire cinq tentatives. Dennis Crivey fut éliminé pour quatres balles perdues, tout comme son frère ainé qui en avait laisser passer deux. A la deuxième place ex-aequo, on retrouvait Ron et Seamus avec quatre balles bloquées, et en première Emily, qui les avaient toutes arrêtées. On décida donc que Ron, Seamus et Emily tenterait l'épreuve de simulation de match. La première a passer fut Emma. Elle ne se débrouillait pas trop mal, mais elle fut touchée par un cognard de George et manqua tomber de son balai en laissant passer un but. Vint ensuite le tour de Ron. Il volait avec aisance, inventant sans cesse de nouvelles tactiques pour mettre en échec les poursuiveurs. Les jumeaux ne parvinrent pas à le toucher, et il ne laissa passer aucune fois le Souafle à travers les cerceaux dorées. Pour l'instant, il fut celui qui restait le plus longtemps en l'air et il donnait du fil à retordre aux poursuiveurs. A la fin de sa prestation, tout le monde l'applaudit, et on laissa la place à Seamus pour qu'il puisse tenter sa chance. Ce dernier ne se débrouilla pas trop mal, mais ne fut pas aussi bon que Ron. Il faut dire qu'étant fils unique il n'avait pas beaucoup de gens avec qui il pouvait jouer au Quidditch, et que l'entraînement au poste de gardien ne pouvait se faire tout seul. Toujours est il qu'il ne laissa passer qu'une seule fois le Souafle, et, même si ce ne fut pas suffisant, il eut droit lui aussi à une salve d'applaudissement de la par des Gryffondor. Après ces trois prestations, le jury se réunit pour savoir qui devait rester dans l'équipe. -Bien, dit le professeur Mc Gonagall, je vous demande de me dire, à tour de rôle qui vous aimeriez voir rester dans l'équipe. -Je pense que Ronald Weasley serait le plus approprié, il vole bien, feinte et n'a pas peur des cognard. -Je suis d'accord ! affirma Angelina -Moi aussi, reprit Katie -Pareil pour moi, finit Alicia, mais je pense que Finnigan pourrait faire un bon remplaçant. -On n'as pas le droit aux remplaçant à Poudlard, Mrs Spinnet, c'est le nouveau règlement en vigueur, je pensais que vous étiez au courant. Weasley et Weasley, qu'en pensez vous ? -On pense que Ron se débrouille bien, commença Fred -C'est normal puisqu'on lui a tout apprit avec Charlie et Bill, marmonna George avec une pointe d'orgueil. -Mais le problème, dit Fred, c'est que si Ron entre dans l'équipe, il y aura trois Weasley ! Imaginez un peu le désastre ! On ne saura jamais qui commet la faute ! -C'est déjà le cas, coupa McGonagall, et puis vous êtes une équipe, non ? Harry, qu'en pensez vous ? -Je suis tout à fait d'accord à ce que l'on prenne Ron dans l'équipe. Mais je veux qu'il soit bien clair que cette décision n'est en aucun cas du favoritisme. Je la prend parce qu'il me semble qu'il est le meilleur candidat en lys pour ce poste. D'accord ? Tout le monde acquiesça. Ron était le nouveau gardien de Gryffondor, mais il ne le savait pas encore. Harry relança un « sonorus » sur sa voix, et demanda le silence. -Voilà, dit-il, le jury vient de choisir qui serait le nouveau gardien. Bien entendu, il n'y en aura qu'un seul puisque le nouveau règlement de Poudlard ne permet pas les remplaçants sauf cas d'extrême urgence. Chers élèves de Gryffondor, je vous prie d'acclamer le nouveau capitaine de Gryffondor qui est. qui est. Vous voudriez bien le savoir, hein ? Ah.J'aime bien faire durer le suspens.Je me demande même si je dois vous le dire. -Ca suffit Potter ! Dites leur, à la fin ! -Bon, d'accord. Le nouveau gardien de Gryffondor est : Ron Weasley ! Tout le monde explosa de joie. Il était clair que Ron avait fait l'unanimité, même au près de ses concurents. Tous les Gryffondor portèrent Ron en triomphe, Harry en était ravi pour lui. Autant l'année dernière il s'était plein du fait qu'on ne lui accorde pas beaucoup d'importance car il n'était que le meilleur ami de Harry, qu'il était le septième de frères Weasley à passer par Gryffondor, parce qu' il était pauvre et pas spécialement beau. Mais aujourd'hui ce n'était pas le cas. Aujourd'hui il était le grand Ronald Weasley, nouveau gardien de Gryffondor.
Dans la Salle Commune, tout le monde festoyait en l'honneur de l'équipe. Il était clair qu'avec es joueurs de choix comme ceux de cette année la coupe porterait le nom des Lions, et que les Serpentard seraient écrasés pour la quatrième année consécutive. Le jumeaux avaient apporté des provisions des cuisines et les éternelles crème canaries avaient du succès, mais pas autant que les chocofouines qui avaient été élaborées au cours de l'été. Pendant que tout le monde était occupé, Harry décida d'aller voir son parrain pour lui annoncer la nouvelle. Il était à peine sortit de la Salle Commune qu'une ombre argentée apparue devant lui et lui adressa la parole : -tiens, salut Harry ! Ce dernier sursauta ne s'attendant pas du tout à voir surgir devant lui son ancien rival du tournois : Cédric Diggory. -Cédric ? Mais.Comment se fait-il.Je croyais. -Hé non ! D'ailleurs je trouve que c'est bien mieux comme ça ! On peut dire qu'en quelque sorte j'ai moi aussi réussi à résister à l'Avada Kedavra ! Harry acquiesça silencieusement. Il ne comprenait pas comment Cédric pouvait rester joyeux alors qu'il était mort, qu'il resterait là éternellement à voir mourir ses anciens amis, ses parents, toute la descendance de sa famille. -Bref, je ne suis pas venu pour te parler de la mort, mais de quelqu'un. -Qui ça ? -Cho. Harry fit une tête étonnée, et son regard s'assombrit. Pourquoi Cédric lui parlerait-il de Cho ? Cette même Cho avec qui il était sortit l'année précédente, celle qu'il avait invité au bal (au grand déplaisir de Harry), cette Cho qui avait un an de plus que lui, Harry. Cho qu'il aimait secrètement depuis sa troisième année, Cho qu'il n'osait plus regarder en face depuis le soir de la troisième où il avait brisé son c?ur. -Viens, par là Harry, nous serons plus tranquilles. Il se trouvait maintenant dans une salle de classe désaffectée. Les bureaux étaient recouverts d'une épaisse couche de poussière, et il y avait de vieilles étagères qui menaçaient de s'écrouler contre les murs. Harry souffla sur l'une des tables et s'assis dessus. -Qu'est ce que tu veux me dire sur Cho ? demanda Harry. -Bien voilà. Je ne veux pas que tu arrêtes de la voir par ma faute. -Par ta faute ? Tu n'as rien fait, que je saches. -Si. C'est à cause de moi si Cho est triste. C'est à cause de ma mort. -Mais tu ne t'es pas suicidé, tu as été assassiné ! C'est ma faut si tu est mort ! Je n'aurais jamais dut te dire de rendre le trophée avec moi ! J'aurais dut être égoïste, j'aurais dut penser que le trophée ne pouvait pas être un Portoloin. -Qu'est ce que tu racontes ? Tu n'y es pour rien ! C'ets une noble action que de m'avoir fait prendre le trophée ! Peut être que si je n'avais pas été là ce soir là, Tu-Sais-Qui m'aurait tué à un autre moment, et je ne serais pas devenu un fantôme. -Si tu le dis. -En tout cas, je ne veux pas que tu te sentes coupable. Tu n'as rien à voir dans cette histoire. Enfin si, mais pas beaucoup. En tout cas, je ne veux en parler, je ne veux pas que tu te sentes coupable, d'accord ? Mais pour revenir à Cho, elle est triste, mais pas seulement à cause de moi. -Qu'est-ce que tu veux dire ? -Tu comprendras complètement par toi même, mais saches qu'elle n'aime pas que tu l'ignore. Elle n'apprécie pas que tu cherches à l'éviter. D'ailleurs tu ferais mieux d'en parler avec elle, à mon avis. Je l'ai vue tout à l'heure à la bibliothèque. A ces mots, Cédric disparu, laissant Harry face à ses pensées et son destin. Devait-il rester là et ignorer le conseil de son ancien rival, ou l'écouter et aller faire un petit tour à la bibliothèque ? Le sorcier opta pour la seconde solution. Après tout, Cédric et Cho avait été très proche, donc il était mieux placé que Harry pour savoir ce qui pouvait la rendre triste. Mais là se posait un autre dilemme : que pouvait- il lui dire ? Il préféra ne pas y penser, il improviserai.
Au fond de la bibliothèque était assise une jeune fille, à demi cachée par un épais volume sur le Quidditch. Lorsque Harry apparut, elle ne sembla pas le remarquer tout de suite, mais dès qu'elle s'en rendit compte, son visage s'illumina. Harry et elle se regardèrent longuement dans les yeux, l'un attendant que l'autre parle. -Salut, dit Harry, je te dérange ? -non pas du tout. Qu'est-ce qui t'amène ? -J'allais prendre un livre sur le Quidditch, et en te voyant, je me suis rappelé que je ne t'avais pas remercier pour ton cadeau d'anniversaire. -Il te plait ? -Il est très beau, ça m'a flatté. -Je suis ravie. J'ai apprit que tu étais Capitaine de Gryffondor ? -euh.oui.mais toi aussi je crois, non ? -Oui, c'est d'ailleurs pour ça que je suis là. C'est super d'être Capitaine, mais je ne sais pas trop comment m'y prendre. J'ai peur d'être trop laxiste, ou au contraire, trop exigeante. -Je te comprends, je ressent exactement la même chose. Surtout qu'il faut que je sois au moins aussi bon que Dubois, ou pire, que mon père. -Ton père était Capitaine ? Il jouait à quel poste ? -Il était Poursuiveur. D'après ce que m'a dit Sirius, il l'a été en cinquième année, comme moi, et durant trois années consécutives, les Serpentards se sont fait battre à plates coutures. -Tu doit avoir ça dans le sang, alors. Mais comment ça se fiat que Black t'ai dit ça ? -C'est mon parrain, et c'était le meilleur ami de mon père. -Oh, je vois. -Bon, ce n'est pas que je m'ennuie avec toi, mais si je suis absent trop longtemps, il vont penser que le nouveau capitaine est un déserteur ! On vient de choisir le nouveau gardien, c'est mon ami Ron Weasley ; ils font la fête là haut, je ferais mieux d'aller les rejoindre. -Pas de problème ! A bientôt Harry ! -A bientôt Cho !
Harry sortit de la bibliothèque, un sourire lui fendant le visage jusqu'aux oreilles. Il avait réussi à parler à Cho comme s'ils avaient toujours été amis, sans rougir et surtout sans bafouiller. Pour une fois, il était content d'avoir laisser son orgueil de côté et d'avoir écouter Cédric. Il remonta à la Salle Commune où la fête battait son plein et personne (sauf Ron) n'avait remarquer son absence. La soirée se prolongea tard dans la nuit. Personne n'avait envie de monter se coucher, pas même Hermione, qui avait décrété qu'elle s'amuserait un peu plus cette année sans pour autant délaisser son travail. Vers trois heure du matin, se fut une McGonagall en chemise de nuit verte avec une robe de chambre écossaise et un bonnet de nuit jaune qui vint leur dire de monter se coucher, car même si c'était dimanche, il ne fallait pas se coucher trop tard. Tout le monde partit donc dans son dortoir et on entendit plus un mot. Avant de s'endormir, Harry demanda à Ron s'il était content : -tu peux pas savoir comment ça me fait plaisir, Harry ! tu te rends compte, je suis le premier gardien de la famille ! Quand je vais dire ça à Charlie ! -Franchement Ron, pour les délibérations, tout le monde était d'accord pour te prendre, on n'a pas eu à discuter, mais on voulait aussi prendre Seamus en remplaçant, mais comme le règlement l'interdit, on a pas pu. -C'est vrai qu'il vole super bien Seamus.Au fait Harry, je me demandais, qu'est ce que tu es partit faire tout à l'heure ? -Tout à l'heure ?Je ne suis pas sortit de la soirée, mentit Harry en rougissant -Joue pas à ça avec moi, je t'ai vu. Allez Dis moi, ls autres ne sont pas encore montés ! -D'accord. Au début je voulais aller voir Sirius pour lui annoncer la nouvelle, mais en sortant, j'ai croisé Diggory. -Diggory ? Mais Harry, il est. -Oui et non. C'est un fantôme. -Non ? -si je t'assure. Et on a parlé, il m'a dit que je ne devait pas me sentir coupable de sa mort, que ce n'était pas de ma faute. Harry ne s'étendit pas sur le sujet. Il avait envie de parler de Cho à Ron, mais à Poudlard, les murs avaient des oreilles, et il ne voulait pas que ses sentiments pour la jeune fille fasse le tour de l'école avant qu'elle soit au courant.
Salut Harry. C'est moi, Terry.Tu sais qui je suis, n'est-ce pas ? je suis le lien, tu te souviens, le lien. Tu n'as toujours pas comprit ? Tu n'es pas très perspicace, regarde. -Aujourd'hui nous allons étudier les lames du destin, dit le professeur Trelawney, mettez vous par deux [.] -Ca ne te dérange pas si c'est moi qui lit et qui choisis une question sur toi, Terry ? -Non. Les cartes sortirent, une valise, un arbre et un trophée -La valise signifie que tu es un voyageur, l'arbre à l'envers signifie la descendance et le trophée le champion. Tout ceci est bien mystérieux. Attends, j'ai compris ! Tu es. Alors Harry, sait tu qui je suis ? Ce tirage devrait te le prouver. Cherche et tu sauras. N'oublie pas, c'est moi le lien.
Harry se réveilla en sursaut, il était sept heure du matin et tout le monde dormait encore. Etrangement, il se sentait en pleine forme. Il avait encore fait se rêve étrange sur ce Terry. Il pensa qu'il faudrait qu'il en parle à quelqu'un un jour. Ne pouvant plus dormir, l'adolescent se leva et partit déjeuner. Il marchait à travers les couloirs, perdu dans ses pensées, quand : -Aie ! Regarde ou tu vas, Crétin ! -Sirius ? -Oh escuse moi Harry, e croyais que c'étais encore cet imbécile de Rusard. -Merci du compliment. -Désolé, je te cherchais justement. -Pourquoi ? -Dumbledore veut te voir. -Maintenant ? -Oui, je sais que ça paraît bizarre, mais il dit que c'est important.
Un instant plus tard, Harry se retrouva devant la porte du bureau du directeur. Il n'avait pas eu à chercher longtemps le mot de passe qui était « Dragibus » (comme il ne conaissait pas bien les bonbons sorciers, il avait essayé les bonbons moldus, et contre toute attente, ça s'était révélé concluant. Harry frappa trois coups à la porte, et celle-ci s'ouvrit -Ah, te voilà Harry, je t'attendais. -Bonjour Professeur. -Entre, assieds-toi. -Harry, si je t'ai fait venir, c'est que je pense savoir que quelque chose te tracasse. -Vous parlez de Voldemort ? Je n'y fait même plus attention. -Non, je ne parle pas de ça, mais reste quand même vigilant. Je me suis souvenu ce matin d'une chose qui s'est produite il y a de cela vingt ans. Connais-tu Terry Hapo ? -Terry Hapo ? C'est bizarre, mais je.je rêve de lui en ce moment. Il me parle. -Ah je vois, répondit Dumbledore avec un air malicieux, et bien écoute Harry, Terry est le lien. -Le lien ? Mais qu'est ce que vous avez avec ce fichu lien ? Je ne comprends rien du tout. -Je ne peux malheureusement pas t'expliquer, car c'est à toi de comprendre. Mais je peux te donner quelque chose pour t'aider. Dumbledore ouvrit un tiroir, et en sortit un sorte de miroir qui ressemblait à la glace à l'ennemi qu'Hermione lui avait offert. -Ca s'appelle le miroir de l'ascendant. C'est un peu comme la sphère que Mr. Ronald Weasley t'a offert, sauf que tu peux voir n'importe quel moment de la vie de ta famille, à condition que ce se soit produit. Mais il faut que je te mettes en garde : ne l'utilise pas trop, tu risquerais de t'exposer aux mêmes risques qu'avec le miroir du Risèd. Alors n'en abuse pas. -D'accord, je vous le promet. -Bien. Maintenant, pour l'utiliser, tu n'as cas prononcer le nom de quelqu'un de ta famille et une date. Harry acquiesça. Il sentait bien que l'entretien avec Dumbledore était terminé, mais il voulait lui poser une dernière question : -Professeur ? -Oui Harry. -Je voulais vous demander quelque chose. -Oui, je t'écoute. -Et bien voilà, Cedric et mes parents ont été tué de la même manière, mais seul Cédric est devenu un fantôme. Comment cela se fait-il ? -Ce n'est pas la cause de la mort qui fait qu'une personne devient un fantôme, mais dans le cas de Cédric, c'est ce qui s'est passé après la mort. -Comment ça ? -Tu te souviens du jour o tu as rencontré Voldemort. Il y a eu le Priori Incantatum, n'est ce pas ? -Oui. -Je ne te l'avais pas dit pour ne pas te faire de faux espoirs, mais généralement, les échos qui sortent de ce phénomène revienne sur terre sous forme de fantôme. -Alors dans ce cas, mes parents devraient être des fantômes eux aussi, non ? -Oui, bien sûr. Bertha Jorkins l'est devenu elle aussi, mais elle a préféré s'exiler, elle ne se pardonne pas son erreur. Le moldu que tu as vu sortir n'est pas revenu car les moldus ne peuvent as être des fantômes, et pour tes parents, je ne comprend pas. J'ai bien une idée, mais je ne suis pas sûr. Je t'en ferai part quand ce sera plus clair. -D'accord. Merci Professeur, Au revoir.
Et il se retrouva au sommet de l'escalier qui menait chez Dumbledore. Ne comprenant pas pourquoi ses parents n'étaient pas des fantômes.
