Chapitre 8 : .Used to be together
Le temps avait passé à une vitesse incroyable depuis que Dumbledore avait convoqué Harry. Ce dernier ne comprenait toujours pas cette histoire de lien, et n'osait pas utiliser le miroir de peur de se faire surprendre par ses camarades. Depuis bientôt un mois, les entrainements de Quidditch avaient repris, et ce jour là, Harry avait apprit contre qui ils joueraient le premier match de la saison, et s'apprêtait à en informer l'équipe. -On va jouer contre les Poufsouffle la semaine prochaine, annonça-t-il, je pense que c'est une bonne chose parce qu'il non jamais eu une excellente équipe. Je ne sais pas qui est leur nouvel attrapeur, mais je ne pense pas qu'il puisse être aussi bon que Diggory. Mais il faut quand même se préparer à toutes les éventualités. Alors on va faire une simulation de match. Les filles vous essayer de marquer. Je vous conseil d'essayer l'attaque en faucon, elle est assez intimidante et pourrait être très utile. Ron essaye de nouvelles tactiques, plus rapides pour bloquer le Souaffle, Fred et George, chercher a nous déstabiliser, moi je vais essayer la feinte Wronski. -La feinte de Wronski ?s'étonna Fred -Celle que Krum a faite à la coupe du monde ? demanda Alicia -La même. Je pense que je devrais être capable de la faire. Je n'arriverais sûrement pas à remonter à dix centimètres du sol, mais un peu plus haut ça devrait être possible. L'entrainement commença alors. L'équipe se débrouillait excellemment bien et semblait quasiment invincible. Les joueurs évoluaient plus vite que jamais, c'était du Quidditch comme on n'en avait jamais vu à Poudlard : Harry traversait le terrain en piqué pour remonter à la dernière minute, les jumeaux étaient obligés de viser légèrement à coté des joueurs pour ne pas les faire tomber, les trois filles se montraient de plus en plus féroces à l'attaque et semblaient communiquer par télépathie, et Ron ne laisser passer que quelques rares balles très difficiles. Exténués, mais heureux, les joueurs quittèrent le terrain pour aller dîner. A table, Ron et Harry racontaient avec enthousiasme leur entraînement à Hermione qui semblait émerveillée, Neville écoutait fortement impressionné et les Fred et Georges racontaient de nouvelles blagues à qui voulait l'entendre. La table de Gryffondor était de loin la plus bruyante, et Dumbledore dut se lever et se racler la gorge pour avoir l'attention de toute la Salle. -Chers élèves, le bal de Noël ayant été une réussite l'an dernier, nous avons décider de réitérer l'événement à l'occasion d'Halloween. Je vous demande donc de bien vouloir vous y rendre en tenue de soirée accompagné d'un cavalier ou d'une cavalière. Bon appétit ! Harry et Ron se lancèrent un regard désepérés. L'année dernière, ils n'avaient pas osés demander assez tôt au jeunes filles avec qui ils voulait y aller (à savoir Cho et Hermione) et s'étaient retrouvés avec les jumelles Patil (qui étaient aussi jolies, mais pas autant que leur premier choix). Harry se dit que cette fois-ci il s'y prendrait plus tôt, et pensa avec soulagement que cette fois ci, il n'y aurait plus Diggory pour le devancer. A moins que les élèves soient autorisés à s'y rendre avec des fantômes, pensa Harry sombrement.
Au grand déplaisir de Harry, tout était en train de recommencer comme l'an passé. Les filles se baladaient dans le château par groupes de cinq ou six et il n'y avait aucun moyen de les approcher ou de passer devant elles sans qu'elles se mettent à glousser avec cet air idiot qui avait le don d'exaspérer Hermione. Plusieurs fois, Harry avait aperçu Cho, mais il n'avait jamais trouvé le temps d'aller lui parler. Avec Ron, il s'était posé un ultimatum, il fallait que le lendemain il aient demandé à la personne qui les intéressait. Le soir, Harry n'arrivait pas à dormir (décidément, depuis qu'il avait commencé son entrainement Animagus, ses nuits étaient de plus en plus courtes) et il décida d'aller faire un tour dans le parc. Il revêtit sa cape d'invisibilité et sortit. Dehors, il décida d'aller s'assoier au bord du lac pour réfléchir, mais il s'arrêta soudainement. Il y avait déjà quelqu'un. Il s'approcha par derrière, et la vit.Il aurait pu la reconnaître parmi des milliers. Ces cheveux noirs et soyeux, ce visage. C'était elle. -Bonsoir, dit Harry, tu vas bien ? -Bonsoir, répondit Cho (car c'était elle), je vais.bien. -Tu es sûre ? T'as pas l'air dans ton assiette. -Je t'assure que ça va, mais c'est cette histoire de bal qui me tracasse. -Pourquoi ? C'est à cause de Cédric ? -Non, non, il n'y a aucun problème avec Cédric, on est juste amis, c'est tout, et je n'ai pas très envie d'aller au bal avec lui. -Qu'est ce qui ne vas pas ; alors ? -C'est ce garçon. Il m'intéresse vraiment, mais j'ai l'impression qu'il ne fait plus tellement attention à moi. Il est distant. Mais toi, qu'est-ce qui t'amène ? -Je voulais réfléchir. C'est le bal aussi. -Tu ne vas pas y retourner avec cette fille de Gryffondor ? -Non. Ce n'est pas avec elle que j'aimerai y aller. C'est avec quelqu'un d'un peu plus mature, mais on dirait que son c?ur est déjà prit. -Tente ta chance, lui conseilla Cho, tu n'as rien à perdre. Harry ne répondit rien. Ce que lui avait dit Cho un peu plus tôt l'avait troublé, il pensait que sans Diggory, la voie serait libre. Mais il venait de se rendre compte qu'il y aurait toujours un Diggory pour prendre sa place. Il regarda Cho. Elle semblait être partie dans ses pensées. -Cho ? -Oui. -Est-ce que. tu voudrais pas. -Avec plaisir, Harry. Répondit elle en souriant. Et à ces mots, ils se souhaitèrent une bonne nuit, chacun d'eux repartant dans son dortoir avec un grand poids en moins sur les épaules.
Pourquoi.pensa James Potter. Pourquoi Evans va-t-elle au bal avec ce crétin de John Anderson ! Elle ferait mieux d'y aller avec quelqu'un d'autre, comme moi. Hé James ! Mais qu'est ce qui t'arrives ! C'est de Evans du club des Mortes Vivantes que tu parles ! Il est hors de question que tu ailles au bal avec elle. Non, Tullia Georges est bien plus intéressante.
-Ron ! Ron ! ça y est ! s'exclama Harry en se réveillant. -Ca y est quoi ? -Je lui ai demandé ! -Demandé quoi ? A qui ? Tout à coup, le visage de Ron s'éclaira. Il avait comprit. -Tu vas au bal avec. Tu lui a demandé ? s'étonna-t-il -Oui. -Mais comment tu as fait ? -Ben je l'ai apperçu, elle était toute seule.et j'ai pris mon courage à deux mains. D'ailleurs tu ferais bien de faire pareil si tu veux mon avis. Mais au fait. Avec qui veux tu y aller ? -Tu verras bien. Harry regarda Ron d'un air suspicieux, et décida de descendre prendre son petit déjeuner. Aujourd'hui il avait DCFM, et il voulait demander à Sirius quelque chose sur ce fameux Terry Hapo.
Lorsqu'il arriva en classe, Harry s'assit comme à son habitude au premier rang (chose qu'il faisait seulement pour le cours de Sirius) et attendit que son professeur arrive. Tout le monde s'installa en classe, bavardant et se demandant pourquoi Sirius était en retard. -Silence ! ordonna une voix froide. Tous les élèves se retournèrent et regardèrent avec des yeux exorbités la personne qui se trouvait en face : c'était le professeur Rogue ! -Il semblerait que ce bon à rien de Black qui vous sert de professeur ait négligé le cours de son filleul préféré. -Sirius n'aurait jamais. commença Harry -Silence Potter ! Cinq points de moins à Gryffondor. Je disais donc que comme ce très cher professeur Lupin, il semblerait que Black fasse preuve d'une grande désorganisation. Nous allons donc étudier les Patronus, qui ne sont généralement abordés qu'en septième année. Harry, Ron et Hermione se regardèrent malicieusement, et il semblait en être de même pour tous les autres élèves. -Qu'est ce que vous attendez ! rugit Rogue. Allez, en ligne ! Je veux tous voir vos Patronus ! Et le spectacle qui avait eu lieu un mois auparavant recommença, chacun à leur tour les élèves essayait de faire sortir une masse argentée de leur baguette, mais seul les trois quarts arrivaient à produire quelques paillettes, Ron un mince filet qui le vidait de ses forces, Hermione (qui avait énormément travaillé) produisait une masse informe de la taille d'un ballon de football, et Harry. -Potter ! A vous ! -Spero Patronum Et Cornedrue apparut alors. Rogue le regarda avec étonnement, sembla réfléchir un instant et pinça les lèvres. -Regardez moi ça, un crétin de cerf défenseur du petit Potter. Ca mérite des explications n'est ce pas Potter ? -Pour moi c'est très clair, ce cerf n'est pas un crétin ! -Oh si, ça l'est ! Tout comme vous ! Dix points de moins à Gryffondor. Harry était éc?uré, il perdait dix points parce qu'il savait faire l'exercice demandé ! Rogue était vraiment injuste. Mais il pensait savoir pourquoi il avait fait ça. Ce n'était pas une raison valable, c'était juste cette vieille rancune contre son père qui revenait. -Vous me ferez trois rouleaux de parchemin sur le Patronus pour vendredi ! Dehors ! Harry était désespéré. Il ne pourrait jamais faire ce travail, sachant que le match contre Poufsouffle avait lieu le samedi. Mais c'était sans compté ses courtes nuits !
Le lendemain, à contre c?ur, il se leva aux aurores, et commença son devoir. Heureusement, il lui restait quelques bribes du discours que lui avait tenu le professeur Lupin, et il avait toujours les notes du premier cours de Sirius. Harry réfléchit un instant et commença sa rédaction : Le Sortilège du Patronus est un moyen de défense contre les Détraqueurs. Il consiste en la création d'un concentré de joie intense qui attaque la créature en question. Ce sortilège est très difficile à réaliser car il demande une énorme concentration et une volonté de fer. En effet, plus les Détraqueurs sont nombreux, plus le Patronus doit être chargé d'une grande joie. C'est pour cela que certains sorciers se retrouvent incapable d'en produire un convenable et préfèrent transplaner à l'approche de leur opposant.
-On dirait qu'Hermione détint sur toi, lança Ron. -Oh salut Ron ! Je me suis dit qu'en m'y prenant maintenant je n'aurais pas à me coucher tard ce soir. -Si tu le dis. Mais c'est bizarre, j'ai l'impression que tu dors de moins en moins, tu vas finir par mourir de fatigue. -Je ne sais pas. Je dors moins, mais je suis toujours en pleine forme ! Je pense que c'est.(il baissa la voix pour que celle ci ne devienne qu'un chuchotement) ma transformation qui fait ça. -Tu crois ? Pourtant Sirius il dort bien lui, non ? -Oui, mais il est déjà plus vieux et ce n'est pas tout. mais je te raconterais ça avec Hermione tout à l'heure. -Me raconter quoi ? demanda la jeune fille qui venait de faire son apparition. -Pourquoi il dort pas ! répondit Ron. On pourquoi tu t'es levé si tôt ? -J'ai entendu du bruit. Bon alors, Pourquoi tu dors pas, Harry ? Il fit signe à ses amis de venir s'asseoir et commença : -Depuis la rentrée, je rêve de quelqu'un. -Et ? C'est ton amoureuse ? Tu rêves de Chang ?demanda Ron innocemment -Crétin ! Si c'était ça je vous le dirait peut être pas ! Non, je rêves d'un mec qui -T'es pédé ?s'étonna le rouquin -Non mais ça va pas ! Tu me laisses finir, oui ! -Harry as raison, tais toi Ron, t'es énervant. -Donc je disais, reprit Harry, que je rêve d'un garçon de quinze ans, qui a vécu en 1975 et qui connaissait mes parents. -Ca doit être ton imagination, expliqua Hermione, tu souffres de ne rien savoir sur eux et tu t'invente quelqu'un qui les as connus ! -Je ne pense pas. Sirius et Lupin sont là, il me suffit de leur parler pour en savoir plus, et Sirius m'a déjà dit que ce garçon existait vraiment puisque c'est grâce à lui que mes parents sont devenus amis. -C'est bizarre.murmura Ron -Oui, c'est que je me dis. Mais ce que vous ne savez pas, c'est que ce garçon me parle. Il me dit qu'il est le lien, je ne sais pas ce que ça veut dire. Mais a chaque fois, il me dit ça au début, et je vois une scène qui concerne mes parents et après il me répète encore qu'il est le lien. -Le lien de quoi ? s'étonna Ron -Je pense que c'est justement ce qui tracasse Harry, n'est ce pas ?demanda Hermione. Et je pense qu'on devrait faire des recherches sur les liens magiques entre deux personnes et ce garçon. -Pour faire des recherches sur quelqu'un faudrait peut être connaître son nom ! lança Ron -On mais je le connais. Il s'appelle Terry. Terry Hapo. Tout le monde acquiesça et avant d'aller manger, il décidèrent donc de continuer leur recherche (qui furent bien évidemment infructueuses).
Le reste de la semaine se passa très vite. Sirius n'étant toujours pas là, Harry décida de demander à Rémus ou il était passé, t lorsqu'il partit voir celui-ci, il lui répondit -Désolé Harry, je ne peux rien te dire. Il est en mission pour Dumbledore. Il devrait rentrer la semaine prochaine je pense. -Est ce que ça a quelque chose a voir avec Voldemort ? -Non, rien du tout, ne t'inquiètes pas. C'est sans danger. Il doit aller récupéréer quelque chose pour le Directeur. Harry fit signe qu'il avait compris, et ne put s'empêcher de penser que la dernière fois que Dumbledore avait envoyer quelqu'un en mission pour récupérer un objet c'était pour aller chercher la pierre philosophale et que ça avait failli faire renaitre Voldemort. -Oui, mais la ça ne risque rien puisqu'il est de retour, murmura t il amèrement -Qu'est ce que tu dis ? demanda Rémus -Rien, rien du tout. Et il partit, légèrement abattu. Son parrain n'avait pas eu une vie facile et on lui demandait encore des services. N'avait il pas assez de soucis a cause de son filleul ! Il fallait le laisser tranquille pour qu'il reprenne goût a la vie ! -Hé Harry ! Dépèche toi, tu vas être en retard ! C'était encore le professeur Lupin. Harry avait complètement oublié son match. Bizarrement, il ne ressentait aucun stress. Il n'avait pas peur de perdre. Les Poufsouffles avaient perdus leur meilleur attrapeur. Mais le choc allait être dur, pensa Harry, il jouait dans moins d'une heure face à l'ex équipe de Cédric.
-Bien. C'est l'heure. Faites comme à l'entrainement d'hier. Allez l'équipe, en avant ! Et les joueurs firent leur entrée sous les acclamations de la foule. Les joueurs se positionnèrent sur le terrain, et Mme Bibine, toujours fidèle au poste, demanda aux capitaine de ce serrer la main. Harry tendit une main tremblante au jeune garçon qui se tenait devant lui, mais aperçu Cédric dans la foule qui lui fit un sourire pour l'encourager. Harry en oublia ses remords, et maintenant on pouvait lire la détermination sur son visage. Il serait meilleur que d'habitude, il fallait qu'il le soit. L'Arbitre siffla un coup et tout le monde s'élança dans les airs. Les poursuiveurs de Poufsouffle n'arrivaient pas à toucher la balle, mais le gardien était relativement doué. Au bout d'une demi heure, Gryffondor avait marqué cinq buts et pouffsoufle, qui n'avait que quelque rares fois la balle, avait réussi a déjouer les tours de Ron qu'une seule et unique fois. Lee Jordan, le commentateur, était étrangement calme, comme si le match était sans intérêt. Ses commentaires étaient plats, McGonagall ne le réprimandait pas et il ne faisait aucune pub pour le fantastique balai de Harry. Soudain, il sembla tout excité, et se mit à crier : -Regardez ! Potter à vu le vif d'or ! il fonce en piqué et Duncan Leto a du mal à le suivre ! C'est fantastique, il va à une vitesse virtigineuse ! Mais où est e vif d'or ? Harry piquait en souriant. Il était toujours aussi concentré evidemment (on ne rigole pas avec le quidditch) mais il savait que ça allait marché. Il le savait parce qu'il l'avait déjà fait et parce que Leto calcait son jeu sur lui (aucune imagination, c'était vraiment digne de Malefoy de faire ça.) -Attendez un instant, reprit Lee, Potter et Leto vont s'écraser ! C'est impossible, non. C'est digne de Viktor Krum ! Potter vient de remonter en piqué alors que Leto s'écrase sur le sol ! La feinte de Wronski vient d'être effectué à Poudlard, c'est magnifique ! Personne n'en revenait. Tous les spectateurs se frottait les yeux, ne pensant qu'un élève de quinze ans puisse réussir une feinte du niveau d'un joueur international ! Harry rayonnant, recommença à tournoyer au dessus du stade. Leto venait de se relever et remontait courageusement dans les airs. Il avait apparament décider de changer de tactique puisque maintenant il restait à une distance de sécurité non négligeable. -Tu t'es pas fait mal ? -Non c'est bon, mais s'il te plait, occupes toi de tes affaires, tu veux ? Harry acquiesça. Apparemment Leto lui en voulait, mais il fallait savoir assumer ! Il avait voulu faire du Quidditch, alors il fallait apprendre à se faire mal ! Harry allait dire ça à Leto lorsqu'il le vit. Il était à vingt mètres plus bas, au pied des but de Gryffondor. Il regarda l'attrapeur adverse et fonça en piqué. Leto continua de faire un cercle croyant à une nouvelle feinte, mais en regardant la direction de Harry, il comprit qu'il était trop tard. Harry avait déjà parcouru la moitié du chemin et étant donné l'allure à laquelle il avançait, c'était impossible de le rattraper. Harry n'était plus qu'a un mètre. Sa main tendu en direction de la petite balle dorée. Et tout à coup, une grande acclamation sortit du côté des Gryffondor. Il l'avait eu ! Harry avait gagné son premier match en tant que Capitaine. Il descendit de son balai et toute l'équipe et tous les supporters se jetèrent sur lui. Tout le monde était content de cette victoire hormis les Serpentard qui semblaient vivre pour voir perdre les Gryffondor.
En remontant au dortoir, Harry entendit quelqu'un l'appeler. C'était Cho. -Salut Cho, dit il. -Harry, je voulais te féliciter pour le match. Tu as vraiment bien volé, on aurait dit Viktor Krum ! -Merci, mais tu sait, ce n'est pas très compliqué, tu devrais essayer toi aussi, je suis sûr que tu y arriverais ! -Si tu le dis ! Mais je ne vais pas te piquer ta tactique, et mon balai n'est pas assez rapide. -Pourtant, il n'est pas si mal ton balai. -On voit ien que tu ne l'as jamais monté ! Bon, je dois y aller, on m'attend. Et a ce moment là, la jeune Serdaigle fit quelque chose qu'elle n'avait encore jamais fait à Harry : elle l'embrassa sur la joue. -Au revoir. Répondit-il d'une voix rauque. Il regarda Cho s'éloigner et se décida à remonter dans sa salle commune. Dans sa tête s'était un vrai feu d'artifice. Cho l'avait embrassé sur la joue. Cho, la jeune fille inaccessible qui lui faisait tourner la tête depuis un bon bout de temps. Certe, un simple bisou sur la joue ce n'était pas grand chose, mais c'était un bon début. Et puis demain, ils passeraient toute la soirée ensemble, non ? En tant normal, il y aurait eu une fête à Gryffondor, mais le bal étant le lendemain soir, McGonagall c'était fermement opposé à ce qu'il y ait une fête. Harry resta donc discuter toute la soirée avec Ron et Hermione, parlant essentiellement du match. Cette discution dura jusqu'à ce que le jeune fille en ait marre et décida de partir réviser (ndla : comme si elle en avait besoin !!!!). Les jumeaux, qui étaient arrivés peu de temps avant expliquèrent à Ron et Harry comment il 'fallait faire pour trouver une cavalière'. Ron et Harry firent signe d'avoir comprit et d'être épaté mais il se moquèrent bien de Fred et George à la fin en leur disant qu'ils était déjà accompagnés. -Et vous y allez avec qui ? demanda Fred -Moi ? avec la plus belle fille de l'école, plaisanta Harry (même si selon lui ce n'était pas tout à fait faux.), et Ron il y va avec. -Top Secret ! Je ne vous dirai rien ! Vous le découvrirez bien assez tôt ! Apparemment, Fred, George et Harry ne comprenait pas pourquoi Ron faisant tant de mystère. Après tout, il était libre d'y aller avec qui il voulait même s'il s'agissait d'Eloïse Midgen !
Le temps avait passé à une vitesse incroyable depuis que Dumbledore avait convoqué Harry. Ce dernier ne comprenait toujours pas cette histoire de lien, et n'osait pas utiliser le miroir de peur de se faire surprendre par ses camarades. Depuis bientôt un mois, les entrainements de Quidditch avaient repris, et ce jour là, Harry avait apprit contre qui ils joueraient le premier match de la saison, et s'apprêtait à en informer l'équipe. -On va jouer contre les Poufsouffle la semaine prochaine, annonça-t-il, je pense que c'est une bonne chose parce qu'il non jamais eu une excellente équipe. Je ne sais pas qui est leur nouvel attrapeur, mais je ne pense pas qu'il puisse être aussi bon que Diggory. Mais il faut quand même se préparer à toutes les éventualités. Alors on va faire une simulation de match. Les filles vous essayer de marquer. Je vous conseil d'essayer l'attaque en faucon, elle est assez intimidante et pourrait être très utile. Ron essaye de nouvelles tactiques, plus rapides pour bloquer le Souaffle, Fred et George, chercher a nous déstabiliser, moi je vais essayer la feinte Wronski. -La feinte de Wronski ?s'étonna Fred -Celle que Krum a faite à la coupe du monde ? demanda Alicia -La même. Je pense que je devrais être capable de la faire. Je n'arriverais sûrement pas à remonter à dix centimètres du sol, mais un peu plus haut ça devrait être possible. L'entrainement commença alors. L'équipe se débrouillait excellemment bien et semblait quasiment invincible. Les joueurs évoluaient plus vite que jamais, c'était du Quidditch comme on n'en avait jamais vu à Poudlard : Harry traversait le terrain en piqué pour remonter à la dernière minute, les jumeaux étaient obligés de viser légèrement à coté des joueurs pour ne pas les faire tomber, les trois filles se montraient de plus en plus féroces à l'attaque et semblaient communiquer par télépathie, et Ron ne laisser passer que quelques rares balles très difficiles. Exténués, mais heureux, les joueurs quittèrent le terrain pour aller dîner. A table, Ron et Harry racontaient avec enthousiasme leur entraînement à Hermione qui semblait émerveillée, Neville écoutait fortement impressionné et les Fred et Georges racontaient de nouvelles blagues à qui voulait l'entendre. La table de Gryffondor était de loin la plus bruyante, et Dumbledore dut se lever et se racler la gorge pour avoir l'attention de toute la Salle. -Chers élèves, le bal de Noël ayant été une réussite l'an dernier, nous avons décider de réitérer l'événement à l'occasion d'Halloween. Je vous demande donc de bien vouloir vous y rendre en tenue de soirée accompagné d'un cavalier ou d'une cavalière. Bon appétit ! Harry et Ron se lancèrent un regard désepérés. L'année dernière, ils n'avaient pas osés demander assez tôt au jeunes filles avec qui ils voulait y aller (à savoir Cho et Hermione) et s'étaient retrouvés avec les jumelles Patil (qui étaient aussi jolies, mais pas autant que leur premier choix). Harry se dit que cette fois-ci il s'y prendrait plus tôt, et pensa avec soulagement que cette fois ci, il n'y aurait plus Diggory pour le devancer. A moins que les élèves soient autorisés à s'y rendre avec des fantômes, pensa Harry sombrement.
Au grand déplaisir de Harry, tout était en train de recommencer comme l'an passé. Les filles se baladaient dans le château par groupes de cinq ou six et il n'y avait aucun moyen de les approcher ou de passer devant elles sans qu'elles se mettent à glousser avec cet air idiot qui avait le don d'exaspérer Hermione. Plusieurs fois, Harry avait aperçu Cho, mais il n'avait jamais trouvé le temps d'aller lui parler. Avec Ron, il s'était posé un ultimatum, il fallait que le lendemain il aient demandé à la personne qui les intéressait. Le soir, Harry n'arrivait pas à dormir (décidément, depuis qu'il avait commencé son entrainement Animagus, ses nuits étaient de plus en plus courtes) et il décida d'aller faire un tour dans le parc. Il revêtit sa cape d'invisibilité et sortit. Dehors, il décida d'aller s'assoier au bord du lac pour réfléchir, mais il s'arrêta soudainement. Il y avait déjà quelqu'un. Il s'approcha par derrière, et la vit.Il aurait pu la reconnaître parmi des milliers. Ces cheveux noirs et soyeux, ce visage. C'était elle. -Bonsoir, dit Harry, tu vas bien ? -Bonsoir, répondit Cho (car c'était elle), je vais.bien. -Tu es sûre ? T'as pas l'air dans ton assiette. -Je t'assure que ça va, mais c'est cette histoire de bal qui me tracasse. -Pourquoi ? C'est à cause de Cédric ? -Non, non, il n'y a aucun problème avec Cédric, on est juste amis, c'est tout, et je n'ai pas très envie d'aller au bal avec lui. -Qu'est ce qui ne vas pas ; alors ? -C'est ce garçon. Il m'intéresse vraiment, mais j'ai l'impression qu'il ne fait plus tellement attention à moi. Il est distant. Mais toi, qu'est-ce qui t'amène ? -Je voulais réfléchir. C'est le bal aussi. -Tu ne vas pas y retourner avec cette fille de Gryffondor ? -Non. Ce n'est pas avec elle que j'aimerai y aller. C'est avec quelqu'un d'un peu plus mature, mais on dirait que son c?ur est déjà prit. -Tente ta chance, lui conseilla Cho, tu n'as rien à perdre. Harry ne répondit rien. Ce que lui avait dit Cho un peu plus tôt l'avait troublé, il pensait que sans Diggory, la voie serait libre. Mais il venait de se rendre compte qu'il y aurait toujours un Diggory pour prendre sa place. Il regarda Cho. Elle semblait être partie dans ses pensées. -Cho ? -Oui. -Est-ce que. tu voudrais pas. -Avec plaisir, Harry. Répondit elle en souriant. Et à ces mots, ils se souhaitèrent une bonne nuit, chacun d'eux repartant dans son dortoir avec un grand poids en moins sur les épaules.
Pourquoi.pensa James Potter. Pourquoi Evans va-t-elle au bal avec ce crétin de John Anderson ! Elle ferait mieux d'y aller avec quelqu'un d'autre, comme moi. Hé James ! Mais qu'est ce qui t'arrives ! C'est de Evans du club des Mortes Vivantes que tu parles ! Il est hors de question que tu ailles au bal avec elle. Non, Tullia Georges est bien plus intéressante.
-Ron ! Ron ! ça y est ! s'exclama Harry en se réveillant. -Ca y est quoi ? -Je lui ai demandé ! -Demandé quoi ? A qui ? Tout à coup, le visage de Ron s'éclaira. Il avait comprit. -Tu vas au bal avec. Tu lui a demandé ? s'étonna-t-il -Oui. -Mais comment tu as fait ? -Ben je l'ai apperçu, elle était toute seule.et j'ai pris mon courage à deux mains. D'ailleurs tu ferais bien de faire pareil si tu veux mon avis. Mais au fait. Avec qui veux tu y aller ? -Tu verras bien. Harry regarda Ron d'un air suspicieux, et décida de descendre prendre son petit déjeuner. Aujourd'hui il avait DCFM, et il voulait demander à Sirius quelque chose sur ce fameux Terry Hapo.
Lorsqu'il arriva en classe, Harry s'assit comme à son habitude au premier rang (chose qu'il faisait seulement pour le cours de Sirius) et attendit que son professeur arrive. Tout le monde s'installa en classe, bavardant et se demandant pourquoi Sirius était en retard. -Silence ! ordonna une voix froide. Tous les élèves se retournèrent et regardèrent avec des yeux exorbités la personne qui se trouvait en face : c'était le professeur Rogue ! -Il semblerait que ce bon à rien de Black qui vous sert de professeur ait négligé le cours de son filleul préféré. -Sirius n'aurait jamais. commença Harry -Silence Potter ! Cinq points de moins à Gryffondor. Je disais donc que comme ce très cher professeur Lupin, il semblerait que Black fasse preuve d'une grande désorganisation. Nous allons donc étudier les Patronus, qui ne sont généralement abordés qu'en septième année. Harry, Ron et Hermione se regardèrent malicieusement, et il semblait en être de même pour tous les autres élèves. -Qu'est ce que vous attendez ! rugit Rogue. Allez, en ligne ! Je veux tous voir vos Patronus ! Et le spectacle qui avait eu lieu un mois auparavant recommença, chacun à leur tour les élèves essayait de faire sortir une masse argentée de leur baguette, mais seul les trois quarts arrivaient à produire quelques paillettes, Ron un mince filet qui le vidait de ses forces, Hermione (qui avait énormément travaillé) produisait une masse informe de la taille d'un ballon de football, et Harry. -Potter ! A vous ! -Spero Patronum Et Cornedrue apparut alors. Rogue le regarda avec étonnement, sembla réfléchir un instant et pinça les lèvres. -Regardez moi ça, un crétin de cerf défenseur du petit Potter. Ca mérite des explications n'est ce pas Potter ? -Pour moi c'est très clair, ce cerf n'est pas un crétin ! -Oh si, ça l'est ! Tout comme vous ! Dix points de moins à Gryffondor. Harry était éc?uré, il perdait dix points parce qu'il savait faire l'exercice demandé ! Rogue était vraiment injuste. Mais il pensait savoir pourquoi il avait fait ça. Ce n'était pas une raison valable, c'était juste cette vieille rancune contre son père qui revenait. -Vous me ferez trois rouleaux de parchemin sur le Patronus pour vendredi ! Dehors ! Harry était désespéré. Il ne pourrait jamais faire ce travail, sachant que le match contre Poufsouffle avait lieu le samedi. Mais c'était sans compté ses courtes nuits !
Le lendemain, à contre c?ur, il se leva aux aurores, et commença son devoir. Heureusement, il lui restait quelques bribes du discours que lui avait tenu le professeur Lupin, et il avait toujours les notes du premier cours de Sirius. Harry réfléchit un instant et commença sa rédaction : Le Sortilège du Patronus est un moyen de défense contre les Détraqueurs. Il consiste en la création d'un concentré de joie intense qui attaque la créature en question. Ce sortilège est très difficile à réaliser car il demande une énorme concentration et une volonté de fer. En effet, plus les Détraqueurs sont nombreux, plus le Patronus doit être chargé d'une grande joie. C'est pour cela que certains sorciers se retrouvent incapable d'en produire un convenable et préfèrent transplaner à l'approche de leur opposant.
-On dirait qu'Hermione détint sur toi, lança Ron. -Oh salut Ron ! Je me suis dit qu'en m'y prenant maintenant je n'aurais pas à me coucher tard ce soir. -Si tu le dis. Mais c'est bizarre, j'ai l'impression que tu dors de moins en moins, tu vas finir par mourir de fatigue. -Je ne sais pas. Je dors moins, mais je suis toujours en pleine forme ! Je pense que c'est.(il baissa la voix pour que celle ci ne devienne qu'un chuchotement) ma transformation qui fait ça. -Tu crois ? Pourtant Sirius il dort bien lui, non ? -Oui, mais il est déjà plus vieux et ce n'est pas tout. mais je te raconterais ça avec Hermione tout à l'heure. -Me raconter quoi ? demanda la jeune fille qui venait de faire son apparition. -Pourquoi il dort pas ! répondit Ron. On pourquoi tu t'es levé si tôt ? -J'ai entendu du bruit. Bon alors, Pourquoi tu dors pas, Harry ? Il fit signe à ses amis de venir s'asseoir et commença : -Depuis la rentrée, je rêve de quelqu'un. -Et ? C'est ton amoureuse ? Tu rêves de Chang ?demanda Ron innocemment -Crétin ! Si c'était ça je vous le dirait peut être pas ! Non, je rêves d'un mec qui -T'es pédé ?s'étonna le rouquin -Non mais ça va pas ! Tu me laisses finir, oui ! -Harry as raison, tais toi Ron, t'es énervant. -Donc je disais, reprit Harry, que je rêve d'un garçon de quinze ans, qui a vécu en 1975 et qui connaissait mes parents. -Ca doit être ton imagination, expliqua Hermione, tu souffres de ne rien savoir sur eux et tu t'invente quelqu'un qui les as connus ! -Je ne pense pas. Sirius et Lupin sont là, il me suffit de leur parler pour en savoir plus, et Sirius m'a déjà dit que ce garçon existait vraiment puisque c'est grâce à lui que mes parents sont devenus amis. -C'est bizarre.murmura Ron -Oui, c'est que je me dis. Mais ce que vous ne savez pas, c'est que ce garçon me parle. Il me dit qu'il est le lien, je ne sais pas ce que ça veut dire. Mais a chaque fois, il me dit ça au début, et je vois une scène qui concerne mes parents et après il me répète encore qu'il est le lien. -Le lien de quoi ? s'étonna Ron -Je pense que c'est justement ce qui tracasse Harry, n'est ce pas ?demanda Hermione. Et je pense qu'on devrait faire des recherches sur les liens magiques entre deux personnes et ce garçon. -Pour faire des recherches sur quelqu'un faudrait peut être connaître son nom ! lança Ron -On mais je le connais. Il s'appelle Terry. Terry Hapo. Tout le monde acquiesça et avant d'aller manger, il décidèrent donc de continuer leur recherche (qui furent bien évidemment infructueuses).
Le reste de la semaine se passa très vite. Sirius n'étant toujours pas là, Harry décida de demander à Rémus ou il était passé, t lorsqu'il partit voir celui-ci, il lui répondit -Désolé Harry, je ne peux rien te dire. Il est en mission pour Dumbledore. Il devrait rentrer la semaine prochaine je pense. -Est ce que ça a quelque chose a voir avec Voldemort ? -Non, rien du tout, ne t'inquiètes pas. C'est sans danger. Il doit aller récupéréer quelque chose pour le Directeur. Harry fit signe qu'il avait compris, et ne put s'empêcher de penser que la dernière fois que Dumbledore avait envoyer quelqu'un en mission pour récupérer un objet c'était pour aller chercher la pierre philosophale et que ça avait failli faire renaitre Voldemort. -Oui, mais la ça ne risque rien puisqu'il est de retour, murmura t il amèrement -Qu'est ce que tu dis ? demanda Rémus -Rien, rien du tout. Et il partit, légèrement abattu. Son parrain n'avait pas eu une vie facile et on lui demandait encore des services. N'avait il pas assez de soucis a cause de son filleul ! Il fallait le laisser tranquille pour qu'il reprenne goût a la vie ! -Hé Harry ! Dépèche toi, tu vas être en retard ! C'était encore le professeur Lupin. Harry avait complètement oublié son match. Bizarrement, il ne ressentait aucun stress. Il n'avait pas peur de perdre. Les Poufsouffles avaient perdus leur meilleur attrapeur. Mais le choc allait être dur, pensa Harry, il jouait dans moins d'une heure face à l'ex équipe de Cédric.
-Bien. C'est l'heure. Faites comme à l'entrainement d'hier. Allez l'équipe, en avant ! Et les joueurs firent leur entrée sous les acclamations de la foule. Les joueurs se positionnèrent sur le terrain, et Mme Bibine, toujours fidèle au poste, demanda aux capitaine de ce serrer la main. Harry tendit une main tremblante au jeune garçon qui se tenait devant lui, mais aperçu Cédric dans la foule qui lui fit un sourire pour l'encourager. Harry en oublia ses remords, et maintenant on pouvait lire la détermination sur son visage. Il serait meilleur que d'habitude, il fallait qu'il le soit. L'Arbitre siffla un coup et tout le monde s'élança dans les airs. Les poursuiveurs de Poufsouffle n'arrivaient pas à toucher la balle, mais le gardien était relativement doué. Au bout d'une demi heure, Gryffondor avait marqué cinq buts et pouffsoufle, qui n'avait que quelque rares fois la balle, avait réussi a déjouer les tours de Ron qu'une seule et unique fois. Lee Jordan, le commentateur, était étrangement calme, comme si le match était sans intérêt. Ses commentaires étaient plats, McGonagall ne le réprimandait pas et il ne faisait aucune pub pour le fantastique balai de Harry. Soudain, il sembla tout excité, et se mit à crier : -Regardez ! Potter à vu le vif d'or ! il fonce en piqué et Duncan Leto a du mal à le suivre ! C'est fantastique, il va à une vitesse virtigineuse ! Mais où est e vif d'or ? Harry piquait en souriant. Il était toujours aussi concentré evidemment (on ne rigole pas avec le quidditch) mais il savait que ça allait marché. Il le savait parce qu'il l'avait déjà fait et parce que Leto calcait son jeu sur lui (aucune imagination, c'était vraiment digne de Malefoy de faire ça.) -Attendez un instant, reprit Lee, Potter et Leto vont s'écraser ! C'est impossible, non. C'est digne de Viktor Krum ! Potter vient de remonter en piqué alors que Leto s'écrase sur le sol ! La feinte de Wronski vient d'être effectué à Poudlard, c'est magnifique ! Personne n'en revenait. Tous les spectateurs se frottait les yeux, ne pensant qu'un élève de quinze ans puisse réussir une feinte du niveau d'un joueur international ! Harry rayonnant, recommença à tournoyer au dessus du stade. Leto venait de se relever et remontait courageusement dans les airs. Il avait apparament décider de changer de tactique puisque maintenant il restait à une distance de sécurité non négligeable. -Tu t'es pas fait mal ? -Non c'est bon, mais s'il te plait, occupes toi de tes affaires, tu veux ? Harry acquiesça. Apparemment Leto lui en voulait, mais il fallait savoir assumer ! Il avait voulu faire du Quidditch, alors il fallait apprendre à se faire mal ! Harry allait dire ça à Leto lorsqu'il le vit. Il était à vingt mètres plus bas, au pied des but de Gryffondor. Il regarda l'attrapeur adverse et fonça en piqué. Leto continua de faire un cercle croyant à une nouvelle feinte, mais en regardant la direction de Harry, il comprit qu'il était trop tard. Harry avait déjà parcouru la moitié du chemin et étant donné l'allure à laquelle il avançait, c'était impossible de le rattraper. Harry n'était plus qu'a un mètre. Sa main tendu en direction de la petite balle dorée. Et tout à coup, une grande acclamation sortit du côté des Gryffondor. Il l'avait eu ! Harry avait gagné son premier match en tant que Capitaine. Il descendit de son balai et toute l'équipe et tous les supporters se jetèrent sur lui. Tout le monde était content de cette victoire hormis les Serpentard qui semblaient vivre pour voir perdre les Gryffondor.
En remontant au dortoir, Harry entendit quelqu'un l'appeler. C'était Cho. -Salut Cho, dit il. -Harry, je voulais te féliciter pour le match. Tu as vraiment bien volé, on aurait dit Viktor Krum ! -Merci, mais tu sait, ce n'est pas très compliqué, tu devrais essayer toi aussi, je suis sûr que tu y arriverais ! -Si tu le dis ! Mais je ne vais pas te piquer ta tactique, et mon balai n'est pas assez rapide. -Pourtant, il n'est pas si mal ton balai. -On voit ien que tu ne l'as jamais monté ! Bon, je dois y aller, on m'attend. Et a ce moment là, la jeune Serdaigle fit quelque chose qu'elle n'avait encore jamais fait à Harry : elle l'embrassa sur la joue. -Au revoir. Répondit-il d'une voix rauque. Il regarda Cho s'éloigner et se décida à remonter dans sa salle commune. Dans sa tête s'était un vrai feu d'artifice. Cho l'avait embrassé sur la joue. Cho, la jeune fille inaccessible qui lui faisait tourner la tête depuis un bon bout de temps. Certe, un simple bisou sur la joue ce n'était pas grand chose, mais c'était un bon début. Et puis demain, ils passeraient toute la soirée ensemble, non ? En tant normal, il y aurait eu une fête à Gryffondor, mais le bal étant le lendemain soir, McGonagall c'était fermement opposé à ce qu'il y ait une fête. Harry resta donc discuter toute la soirée avec Ron et Hermione, parlant essentiellement du match. Cette discution dura jusqu'à ce que le jeune fille en ait marre et décida de partir réviser (ndla : comme si elle en avait besoin !!!!). Les jumeaux, qui étaient arrivés peu de temps avant expliquèrent à Ron et Harry comment il 'fallait faire pour trouver une cavalière'. Ron et Harry firent signe d'avoir comprit et d'être épaté mais il se moquèrent bien de Fred et George à la fin en leur disant qu'ils était déjà accompagnés. -Et vous y allez avec qui ? demanda Fred -Moi ? avec la plus belle fille de l'école, plaisanta Harry (même si selon lui ce n'était pas tout à fait faux.), et Ron il y va avec. -Top Secret ! Je ne vous dirai rien ! Vous le découvrirez bien assez tôt ! Apparemment, Fred, George et Harry ne comprenait pas pourquoi Ron faisant tant de mystère. Après tout, il était libre d'y aller avec qui il voulait même s'il s'agissait d'Eloïse Midgen !
