Chapitre 9 :.All days

-Monsieur Potter! Même si vous avez fini de transformer votre lampe de bureau en écureuil, je vous prierai de bien vouloir cesser de bavarder avec Weasley ! Harry était en cours de métamorphose, et bizarrement il avait réussi sa transformation du premier coup. Il se demandait bien pourquoi ses pouvoirs augmentait de la sorte, et se dit que c'était sûrement la transformation animagus qui en était la cause. Comme il devait se taire, il commença à regarder les autres écureuils de la classe et constata avec amusement que Neville avait créé une lampe avec une tête d'écureuil alors que Seamus avait un écureuil lumineux (comme s'il avait mangé un lampe allumée.) Le cours fut extrêmement long pour Hermione et Harry qui avaient fini les premiers, et à la fin du cours, comme s'il n'était pas resté assez longtemps dans la classe, le professeur McGonagall lui demanda de rester un peu plus. -Harry, j'ai vu les merveilleux progrès que vous faites en ce moment, et je ne pense pas me tromper en disant que vous suivez actuellement un programme de transformation animagus, n'est ce pas ? -Oui, vous avez raison. -Bien. Je suppose que c'est Mr Black qui vous surveille ? -Oui. -Savez vous en quoi vous vous transformez ? -Je ne connais pas le nom de cet animal, c'est un mélange de puma et de lion. -Expliquez mieux. -Et bien, c'est le corps du lion mais sans la crinière et la couleur d'un puma. Mais d'après Hermione les pattes sont plus grosse que la normale. -Les pattes ? Vous maitrisez déjà la transformation ? -Pas tout à fait. Quand j'en ai parler à Ron et Hermione je ne maitrisait que les pattes avant, mais maintenant j'arrive aussi la tête, les pattes arrières et la queue. -Faites voir. Harry ferma les yeux et instantanément, on pu voir un félin avec un buste humain au beau milieu de la salle de classe. McGonagall eut un regard étonné qui laissait pointer de l'admiration (ce qui était rare chez elle). Une fois qu'elle eut repris ses esprits et que Harry ait repris sa forme humaine, elle s'exclama : -Harry, c'est magnifique ! sincèrement ! Je te félicite. Je crois bien que tu es le premier sorcier mineur à réussir une transformation animagus ! -Vous croyez ? -Evidemment ! Si d'autres personnes avaient réussit, ça se serait sut ! -Excusez moi de vous contre dire, mais je ne pense pas. -Ah bon ? Expliquez vous. -Sirius y est arrivé en cinquième année lui aussi. Vous n'avez pas lu le commentaire de son procès ? -Si, mais ce n'était pas mentionné. J'ai toujours pensé qu'il avait apprit ça après Poudlard. -Non.Mais il n'était pas le seul. -Vous voulez dire que James. -Oui, et l'autre aussi, Pettigrow. -En quoi se transformaient-ils ? -Pettigrow en rat et mon père. Attendez, je vais vous montrer. -Qu'est ce que. -Spero Patronum ! Et pour énième fois depuis le début de l'année, Cornedrue apparut devant Harry. McGonagall regarda la masse brillante abasourdie. Elle venait de réaliser trois choses : Plusieurs élève avait contournés le règlement sous son nez sans qu'elle s'en aperçoive, Harry était capable de pratiquer des actes de haute magie tels que le Patronus et la transformation Animagus et enfin elle s'était rendu compte que la forme animale des Animagi reflétaient réellement leur personnalité. Légèrement troublée, elle congédia Harry prétextant qu'il devait allait se préparer pour le bal, et se rendit dans son bureau sans avoir perdu pour autant son air perplexe. Ce dernier remonta rapidement les escaliers se demandant s'il avait bien fait de 'dénoncer' Sirius et son père. Non pas que cela fasse perdre des points à Gryffondor puisqu'ils n'y était plus depuis dix sept ans environ, mais il craignait que Sirius ait droit à des remarque de la part de son ex professeur. Une fois au dortoir, il se doucha rapidement, et réfléchit à quelle robe de soirée il allait mettre. Il avait le choix entre la verte de Mrs Weasley qui était très belle mais légèrement trop courte, et la bleu nuit brodée de fils d'or qu'il avait trouvé chez Sirius. Pour ne pas donner une impression de déjà-vu à Cho, il opta finalement pour la robe bleu qui était magnifique. Il tenta veinement de se coiffer, ce qui provoqua une grande exaspération chez lui et une crise de fou-rire de la part de son reflet dans le miroir, et lorsqu'il fut sept heure et demi, il sortit du dortoir pour aller rejoindre Cho dans le Hall d'entrée.

Harry n'avait jamais su où se trouvait la salle commune des Serdaigle, mais il savait qu'elle arriverait par le grand escalier de marbre. Lorsqu'il vit Cho apparaître en haut de celui-ci, il fut effaré. La jeune fille était resplendissante, bien plus que pour le bal de l'an dernier. Elle portait une robe de bal rose et argent qui tombait sur ses pieds avec panache. Harry la regarda, les yeux pleins d'admiration et ne parvint qu'a laisser échapper qu'un timide. -Cho, ta robe est magnifique. -Merci, tu est très bien toi aussi ! Oh mais regarde ! Ce ne serait pas Ron et. -Hermione ! Haryr vit arriver ses deux meilleurs amis, bras dessus-bras dessous, apparemment ravi d'y aller l'un avec l'autre. Harry ne put s'empêcher de penser que Krum serait jaloux, mais son esprit rectifia: Krum n'a jamais été jaloux de Ron. Lorsque les portes de la Grande Salle s'ouvrirent, les élèves purent constater que comme l'année passée, les longues tables avaient disparues pour laisser place à une ribambelle de tables d'une douzaine de place et un énorme buffet dans le fond. Toutefois, il restait la table des professeurs qui était resté à sa place et un grand espace ainsi qu'une estrade avait été mis en place pour la piste de danse et le nouveau groupe à la mode (les Strange brothers). Harry, Cho, Ron et Hermione partirent s'asseoir ensemble, et une fois n'es pas coutume, la conversation tourna autour du Quidditch (au grand déplaisir d'Hermione qui fit tout de même des efforts pour en pas aller faire un tour ailleurs). Le festin commença et tout le monde se régala. -J'adore Halloween, commença Ron, on mange bien et puis c'est le jour où Vous-Savez-Qui à disparu.oops, excuse moi Harry. Harry devint pâle. Il n'avait jamais réellement réalisé que c'était le jour où ses parents étaient morts. Il repoussa son assiette, et demanda à partir prendre l'air. Cho le suivit en laissant Hermione réprimander Ron qui ne faisait pas le fier. Harry partit s'asseoir sur un banc au bord du lac. Pour l'instant il n'y avait personne. Tout le monde se régalait à l'intérieur. Personne n'était dans le même cas que lui, aucun n'élève n'avait perdu ses parents un jour de fête. Harry n'était pas en train de ruminer de sombres pensées depuis plus de cinq minutes, que Cho apparut et vint s'asseoir à côté de lui. -Harry, je suis vraiment désolée. -Ce n'est pas ta faute, Cho. Ron vient de me rendre un grand service : il m'a fait réaliser que je ne devrai pas faire la fête le jour de Halloween. -Harry, Halloween c'est la fête des morts. Dis toi que là où ils sont tes parents font la fête. -Je ne sais pas. Ce n'est pas facile tu sais. Je ne les ai jamais connus. Mais je pense que tu connais l'histoire, comme tout le monde. -Bien sûr Harry. Mais à la différence des autres je ne te vois pas comme un petit héros qui a battu Voldemort lorsqu'il avait un an. -Tu veux dire ? -Pour moi, tu es un charmant jeune homme de quinze ans doublé d'un excellent attrapeur. -Vraiment ? C'est bizarre, parce que pour moi tu es exactement la même chose. -Un charmant jeune homme de quinze ans ? plaisanta-t-elle -Mais non, une ravissante jeune fille. Et comme en réponse à ce qu'il venait de dire, elle lui prit les mains et les serra dans les siennes. Leurs yeux se fixaient, brillants, attendant que l'autre fasse le premier pas.Finalement, ils se lancèrent tout les deux en même temps. Leurs têtes s'approchèrent, légèrement de travers, ils fermèrent les yeux, entrouvrirent les lèvres et. -Tous les élèves doivent se rendre immédiatement dans la Grande Salle. Les retardataires seront punis. C'était la voix Dumbledore. Pour la première fois de toute sa vie, Harry détesta le directeur. Il venait d'interrompre le moment qu'il attendait depuis si longtemps, de mettre fin à cette magie qui bouillonnait en lui. Un dixième de seconde de plus et c'était dans la poche. Depuis le temps qu'il attendait ce moment. Cho, l'air consterné elle aussi, se leva, pris Harry par la main (ce qui redonna le sourire à celui-ci) et commença à retourner dans le château.

Lorsqu'il entra dans la grande salle, Harry remarqua que les quatres longues tables habituelles avaient été remises en place, et que les élèves, intrigués, s'installaient à leurs places habituelles. Déçu, il laissa Cho rejoindre ses amis de Serdaigle pour aller rejoindre Ron et Hermione qui étaient déjà assis. -Ah te voilà ! Où était tu? Demanda Hermione -J'étais dehors, je vais bien, ne vous en faites pas. -Harry, balbutia Ron, je voulais m'excuser. J'aurais dût penser que. je suis. -C'est pas grave, laisse tombé. D'un côté, tu m'as bien aidé ; je t'expliquerai plus tard. Hermione, pourquoi Dumbledore nous a fait entrer ? Est ce que Voldemort. -Non, ne t'inquiète pas. Je crois que c'est parce qu'il y a une nouvelle élève. -Quoi ? tu le savais et tu ne nous as rien dit ! s'emporta Ron. -Non, pas du tout.C'est juste que McGonagall vient d'entrer avec un fille, répondit elle en souriant. Harry et Ron se retournèrent en même temps pour voir entrer un jeune fille d'une quinzaine d'année, avec de long cheveux d'un noir de jais savamment coiffés et des yeux de la même couleur, pétillants, remplis de gaieté. La jeune fille s'avançait, un peu anxieuse, mais déterminée derrière le professeur McGonagall qui portait un tabouret et le Choixpeaux magique. Elle lui fit signe de s'arrêter et annonça : -Chers élèves, bien que ce ne soit pas courant, je vous prierai de bien vouloir accueillir parmi mlle Lilia Black qui entrera en cinquième année. Harry croisa le regard de Sirius, qui venait juste de rentrer (et Lilia devait justement être la cause de son absence.). Apparemment, il était aussi surpris que son filleul et les autres élèves en raison du nom de la jeune fille. Le professeur Rogue, assit à l'autre bout de la table professorale, regardait Sirius et la jeune fille d'un air dégouté, sans doute ne comprenait il pas comment un tel imbécile avait pu se reproduire.. (ndla : quel crétin ce Rogue.) Lilia s'assit sur le tabouret et la sous directrice posa le chapeau sur sa tête. Il resta ainsi pendant de longue secondes, Lilia ne semblait pas être d'accord avec la décision du chapeau. Harry imaginait sans problème le genre de discours qu'on lui tenait : le même que le sien (qu'il n'avait d'ailleurs révélé à personne) : « Serpentard t'aiderais singulièrement sur le chemin de la grandeur. Pas Serpentard, tu es sûr ? dans ce cas, il vaut mieux t'envoyer à Gryffondor ! » Oui, c'était sans doute ça. Le choixpeau hésitait. Personne n'était tout blanc où tout noir. Voldemort étant de retour, on ne pouvait pas savoir qui était bon où mauvais, il fallait se méfier de gens même ses meilleurs amis (et les Potter en avaient fait l'expérience). Les gens se déclinaient tous en nuances de gris.(ndla : j'ai entendu cette phrase là l'autre jour, je sais plus où, et j'ai eu envie de la remettre) Lilia était toujours assise. Un instant, son visage s'éclaira et le chapeau s'écria : « Gryffondor ! » La nouvelle arrivante se leva du siège, et le sourire aux lèvres, partit rejoindre la table d'où s'élevaient les applaudissements. Il restait deux places à la table : l'une d'entre elle se trouvait à côté de Parvati Patil, et la seconde à côté de Ron. Ce dernier semblait émerveillé par la beauté de Lilia et ne la quittait pas des yeux, la bouche grand ouverte, l'air niais. D'ailleurs, Harry pensa que c'est surtout cela qui poussa Lilia à aller s'assoire à côté de Parvati. Evidemment, il n'était pas insensible au charme de celle-ci, mais par politesse et surtout respect envers Cho, il préférait rester dans son état normal et mettre ses hormones de côté. Pendant tout le dîner, Ron ne détacha pas une fois son regard de Lilia (qui heureusement pour Ron, ne sembla pas le remarquer) et ne porta pas attention à la discutions, pourtant intéressante, qui avait lieu entre ses deux meilleurs amis. -C'est bizarre, elle porte le même nom que ton parrain. -Oui, et à son air troublé, on dirait qu'il vient de l'apprendre lui aussi. Ou alors qu'il a vu un fantôme. -Black, c'est un nom courant, mais il faut dire qu'ils ont quand même des points communs. Mais pourtant, Rogue et Sirius ont des cheveux et des yeux de la même couleur mais ils ne sont pas de la famille pour autant. -Ne va pas dire à Sirius qu'il a des point commun avec Rogue, je ne pense pas qu'il aprécierai. Mais Lilia à les cheveux brillants et soyeux et des étincelles dans les yeux, tout comme Sirius à son âge. -Tu as vu Sirius quand il avait notre age dans tes. -Chut ! mais de toutes façons, c'est sur des photos que je l'ai vu, il y en a dans l'album de photos de mes parents que m'a offert Hagrid. -C'est vrai que ça pourrait être possible, mais tu l'aurais sut si Sirius avait été marié où avait eu une fille, j'ai pas raison ? -Si sûrement, répondit Harry d'un ton las en pensant que sa dernière chance d'avoir une « s?ur » venait de s'envoler. Le dîner ne dura pas très longtemps et la fête ne continua pas. Après tout, même si c'était dimanche le lendemain, ils n'étaient pas en vacances, et comme l'avait remarqué McGonagall, il fallait « garder un rythme scolaire soutenu pour ne pas chuter en fin de trimestre ». Hermione remonta très vite, et Ron la suivit. Visiblement, son amie avait l'air énervée, et il ne faisait aucun doute que Ron en était la cause. Harry resta un moment pour essayer de parler à Sirius, mais celui-ci, prétexta qu'il était fatigué de son voyage et monta se coucher à son tour. Harry fut donc obligé de remonter, mais en essayant de parler à Sirius, il avait raté Cho qui était partie elle aussi.

Lorsqu'il entra dans le dortoir, Harry eut le droit d'assister à ce qui aurait put être une vrai scène de ménage si ses deux amis étaient mariés (sauf qu'ils ne l'étaient pas). -Tu m'as déçu, je te pensais au dessus de ça Ron ! -Mais je la regardait juste, je ne lui ai même pas parlé ! -Dès qu'elle est arrivé c'est comme si Harry et moi on existait plus ! tu te rends compte, on est tes amis et tu nous délaisse pour la première personne qui passe ! Harry pensait que Hermione le mêlait à l'affaire pour que ça fasse moins sentimental. Il était à peu près sûr qu'il se tramait quelque chose entre ses deux là, mais préférai laisser les choses se faire toutes seules. Il reporta son attention sur la dispute lorsque le ton monta d'un cran : -Tu es jalouse, c'est tout Hermione. -Moi ? Jalouse ! s'indigna-t-elle d'une voix étrangement pointue. Comment est ce que je pourrais être jalouse ? Et puis parlons en de jalousie, tu n'étais pas mieux que moi l'an dernier lorsque Viktor était là ! -Mais tu ne vas pas remettre ça sur le tapis ! tu t'y accroches à ton Vicky ! Tiens mais d'ailleurs, tu n'as pas de nouvelles, il t'as sûrement plaqué pour une. Ron se tut en plein milieu de sa phrase, interrompu par une magistrale giffle d'Hermione. Il faut dire qu'il avait poussé le bouchon un peu trop loin. Rouge de colère, Hermione tourna les talons et s'enfuit vers son dortoir, laissant Ron debout, tout seul au beau milieu de la pièce, la main sur la joue. Harry préféra monter discrètement et attendre que Ron remonte pour lui donner son avis sur leur petite dispute. -Tiens, t'es déjà monté, dit Ron en se massant la joue, je ne t'avais pas vu. -Je pense que tu n'y faisait pas trop attention, Ron. -peut être. Mais qu'est ce qu'elle peut être énervante Hermione. Il suffit que quelqu'un arrive et elle me pique une crise de jalousie ! On ne sort même pas ensemble ! -Tu n'as pas été très gentil l'année dernière non plus Ron. -Ce n'est pas pareil ! Là elle pactisait avec l'ennemi ! Elle risquait de te faire du tort ! -Mais non. Moi je crois tout cette histoire te tiens à c?ur parce que. -Parce que quoi ? -peut être que tu ne considères pas Hermione comme une amie. -Non mais ça va pas ! J'adore Hermione ! C'est une fille remarquable ! D'accord elle est énervante des fois, et puis elle travaille tout le temps, mais elle est très jolie quand elle veut, et puis elle est sympa et. -Ben tu vois ! Qu'est ce que je disais ! -Je ne te suis plus ! Tu viens de dire que je n'aimais pas Hermione. -Tu crois ? Il ne se passe rien de.bizarre.chez toi quand tu la vois ? -ben. -qu'est ce que je disais ! tu es amoureux ! lança Harry d'un ton triomphant. -Mais qu'est ce que tu racontes. Harry, c'est Hermione ! tu te rends compte, Hermione! -et alors? Mes parents se déstestait quand ils étaient au collège, jusqu'en cinquième année ils ne se voyaient que pour se crier dessus, alors je pense que Hermione et toi, c'est très possible.