Chapitre 10 : Le retour du Guerrier

Ron ne trouva rien à ajouter. Il pensait, au fond de lui que Harry avait raison. Content de sa petite discussion avec son meilleur ami, Harry rentra dans son lit et s'endormi, rêvant de Cho et de.

Salut ! C'est Halloween aujourd'hui. C'était le jour préféré de Lily et James. Le jour de la révélation. Tu ne te souviens pas ? non, non, non, je parle d'un événement gai, idiot. Pas du 31 Octobre 1981 ! Regarde. -Nous allons maintenant procéder à l'élection du Roi et de la Reine des Morts, annonça Dumbledore. La fille et le garçon dont les noms sortiront des deux urnes devront passer la soirée ensemble, et ne pourront se défaire de ce lien que lorsque la dernière personne aura quitté la salle. Monsieur Rusard, les urnes s'il vous plait. Tu vois, les élèves murmurent tous que c'est le beau Sirius Black(ndla : c'est vrai qu'il devait être pas mal.mais bon, c'est mon perso préféré, alors je vais pas dire le contraire.)qui sera élu. Et pourtant, écoute. -Le roi de la soirée est, clama Dumbledore, un Gryffondor. Il s'agit de James Potter ! Regarde, tu vois Sirius, il est ravi, après tout, James, c'est comme son frère, mais là je ne t'apprend pas grand chose. -La Reine de la soirée, reprit le Directeur, oh par la barbe de Merlin ça risque de faire des étincelles, mais c'est également une Gryffondor, il s'agit de. Lily Evans ! Regarde, James est perplexe, fait attention à ses yeux, la situation n'a pas l'air de lui déplaire tant que ça. Regarde aussi les Maraudeurs, ils sont morts de rire, donc ce n'était pas un coup qu'ils avaient monté pour embêter James. Et regarde Lily aussi, elle est un peu énervée d'être avec James, et lui il regarde le fil doré qui les relie avec une drôle de tête, et Dumbledore, tu vois il en sait plus que tout le monde sur l'importance de la situation, son regard en dit long.

-Harry ! -Quoi, Ron ? -Pourquoi tu applaudis ? -Oh c'est rien. Laisse moi dormir, tu veux. Il n'est que quatre heure du matin. -Ok, bonne nuit. -Bonne nuit. -Hé Harry ? -Qu'est ce qu'il y a à la fin ? -Je crois que. t'as raison.peut être que je . -J'ai toujours raison Ron. on en parlera demain. Je dors. Harry mis un peu plus de temps à s'endormir cette fois ci. Ron l'avait tiré de sa « discussion » avec Terry Hapo. Il ne connaitrait jamais la fin.

A te revoila ! C'est dommage, tu as raté une bonne soirée. Mais bon, voici la fin. Le monde réel passe beaucoup plus rapidement qu'ici. Enfin, tout dépent où tu te considère puisque je suis le Lien. Bref, comme tu le vois, Sirius et Rémus n'ont pas l'air décidé à sortir. Ils préfèrent empêcher James et Lily de se séparer. La soirée a été mouvementée, ils ont eu du mal à ne pas s'entretuer, et maintenant on dirait que ça va mieux. Tiens, Sirius et Rémus se sont calmés, mais il ne sont toujours pas monté se coucher. Ils jouent avec le feu en se mettant tout près de la porte.On dirait que James et Lily sont fatigués. Regarde, ils sont tous les deux assis par terre. Et, oh, tiens ! Comme c'est mignon. Lily vient de s'endormir sur l'épaule de James. Et regarde, elle sourit en dormant. Elle cache quelque chose. Et regarde Potter, il a poser sa tête contre la sienne et commence à somnoler. Tu comprends d'où ça vient tout ça ? Mais a tu compris que je suis le lien. Mais pas celui que tu penses.le lien.le vrai.

Harry se réveilla très tôt le dimanche matin. Il avait encore rêvé de Terry, et le message qu'il lui avait fait passer l'avait empêcher de dormir. Ainsi, ce n'était qu'un coup du sort qui avait rapproché ses parents. Et qu'est ce que c'était que cette histoire de lien entre ses parents. apparemment, ce n'était pas le fil doré. C'était quelque chose de. de quoi ? pourquoi ce Terry Hapo était il le Lien ? Toujours est il que Harry était réveillé, et qu'il décida de descendre à la Grande Salle en espérant croiser Lilia ou Sirius pour avoir quelques explications sur le mystère entourant la jeune fille. -Salut Sirius, ça va ? -Salut Harry. Je ne t'avais pas vu arriver. -Comment se fait il que tu es eu l'air aussi surpris que moi en ce qui concerne le nom de cette fille ? -Elle m'avait dit qu'elle s'appelait Emily White. C'est moi qui suit aller la chercher. Elle était à Beauxbatons. Elle m'a dit qu'elle était orpheline. C'est tout. -Et.elle est de ta famille ? C'est ta fille ? -Je ne suis pas sûr, mais il y a 80% de chance que ce soit le cas. Il faut dire qu'elle me ressemble pas mal. Et puis son nom. Mais tiens, la voilà. J'aimerais bien lui parler. Tu veux venir ? -Je t'avouerais que c'est pour ça que je suis descendu. J'ai trouvé ça bizarre hier. Tu me l'aurais dit si tu avait été marié ? -Biens sûr que oui. -Hé Lilia ! lança Harry, on peut venir manger avec toi ? la jeune fille acquiesça et demanda : -Les professeurs mangent avec les élèves ici ? A Beauxbatons. -Non, mais là c'est un cas particulier. Venez on va aller à côté. Sirius entraina donc les adolescents dans la salle où avait eu la première réunion après le lancement du tournoi des trois sorciers. Le jour même où son nom était sortit de la Coupe. A l'époque, il y avait Fleur Delacour, Viktor Krum et Cédric. D'ailleurs pour lui, ça avait été le début de la fin. -Alors Lilia, comment se fait il que tu ne m'ai pas dit ton vrai nom ? -On m'a toujours appelé Emily White. Dans la lettre que j'ai reçu avant votre arrivée, on m'a révélé ma vrai identité, et on m'a expliqué qu'elle avait été masquée à cause des mages noirs. Alors j'ai pensé. -Sirius n'est pas un mage noir, coupa Harry. D'ailleurs je ne pense pas qu'il en soit ainsi un jour. -Tu connais tes parents ? demanda Sirius la voix rauque ? -Non. Ma mère a préférer se suicider un an après ma naissance. Elle avait déjà fuit mon père. Je ne sais pas pourquoi. -Elle est décédé quand ? -Quatorze ans jours pour jour. Harry réfléchit. Sa mère s'était suicidé le jour de l'arrestation de Sirius. Ca expliquait bien des choses. Mais pourquoi l'avoir fuit ? -Sais tu ce qui c'est passé il y a quatorze ans ?murmura Sirius. -On m'a raconté qu'un sorcier avait tué douze personne d'un coup pour se remettre de la mort de Voldemort. Je pense que ma mère devait être la femme de l'un des morts. Harry et Sirius se regardèrent longuement. Ils pensaient la même chose : la vérité devait être rétablie. Cette fille ne pouvait pas croire que son père était un moldu où un sorcier déchu (c'est a dire Pettigrow) ! Harry pensa à quelque chose. Elle ne savait pas que les deux personnes qui se trouvaient en face de lui étaient Sirius Black le soit disant plus grand criminel de tout les temps (enfin jusqu'à l'été passé) et Harry Potter, le célèbre survivant. Harry décida que l'histoire serait plus objective s'il la racontait, et sur un signe de tête de son parrain il commença : -Je vais te raconter ce que je sais de l'histoire. Un homme, était le meilleur ami du couple Potter qui étaient la cible de Voldemort. Pour se cacher, ils ont décidés de recourir au sortilège de Fidélitas. Tu sais ce que c'est ? -Oui, c'est quand on cache un secret dans un être unique, et que seule cette personne peut le révéler. -Voilà. Et comme les Potter savaient qu'un de leur proche informait Voldemort, ils ont décider de bluffer et au lieu de cacher leur secret dans le meilleur ami de James Potter, il l'ont caché dans un autre de leur ami : Peter Pettigrow. Juste pour bluffer, parce qu'ils pensaient que Voldemort irait directement chez leur meilleur ami -Malheureusement, personne ne l'a jamais su. murmura Sirius qui se tut sur un regard insistant de Harry. -Et comme je le disais, Pettigrow, qui était un mangemort, à dénoncé les Potter, et ils sont mort. Je suppose que tu connais l'histoire des Potter ? -Oui, Harry Potter à mit fin au règne de Voldemort en contrant l'Avada Kedavra de on ne sait quelle manière. -C'est ça. répondit Harry légèrement troublé par le ton désinvolte de la jeune fille (ce qui le soulagea de ne pas avoir à faire à une fan surexcitée qui fixait sa cicatrice). Et tout le monde à cru que le meilleur ami des Potter les avait tué. Le lendemain, c'est à dire le premier novembre 1981, Pettigrow, pour éviter les ennuis, à coincé le prétendu assassin et a hurlé qu'il avait trahi James et Lily. Et a ce moment la, il à lancé un sort qui a dévasté toute la rue en tuant douze moldus, s'est tranché le doigt, et s'est changé en rat. Comme tout s'est passé très rapidement, les gens ont cru une fois de plus que le meilleur ami des Potter avait une fois de plus tuer un des ses amis d'enfance, et comme il riait à gorge déployé, ça a encouragé cette rumeur. Le faux assassins a donc été envoyé à Azkaban tandis que Pettigrow à passé douze ans sous sa forme animagus. Il y a deux ans, l'assassin c'est échappé de la prison, mais tu as du en entendre parler, non ? -Il n'en n'ont rien dit en France. D'ailleurs c'est bizarre. C'était une affaire très importante, non ? -Le ministère à étouffé l'affaire pour ne pas être la risée du conseil international des ministres de la magie, expliqua Sirius. -Enfin bref, il y a deux ans, trois jeunes ont retrouvés l'évadé, et dedans il y avait Harry Potter. Il croyait qu'il s'était échappé pour le tuer, et lorsque le fuyard a attrapper son meilleur ami, il a décider de le sauver en vengeant du même coup ses parents. Mais il s'est rendu compte que Pettigrow était encore en vie sous la forme du rat de son ami, et a comprit que le sois disant plus grand assassin de tous les temps était innocent, et que celui qui avait reçu l'Ordre de Merlin a titre posthume était le coupable. Il s'est donc lié d'amitié avec le vrai innocent et comme Pettigrow était partit rejoindre Voldemort (d'ailleurs je t'avouerais que c'est en partie à cause de lui que ce crétin est de retour) le meilleur ami des Potter a dut prendre la fuite. Cet été, il a été mis en liberté conditionnelle, et finalement, il a été innocenté avec les excuses du ministères. Voilà, tu sais tout. -Je ne vois pas en quoi ça m'avances pour l'instant. D'ailleurs, je ne connais même pas vos noms à tout les deux. Comment tu sais tout ça ?demanda- t-elle à Harry -Tout simplement parce que je suis Harry Potter et que lui c'est. -Le meilleur ami des Potter ? suggéra Lila. -Exactement, affirma Sirius qui n'avait pas dit grand chose, je m'appelle Sirius. Sirius Black. (et il insista particulièrement sur le Black). La jeune fille se frotta les yeux. Devant elle se tenait deux personne extrêmement importantes : le Survivant (bien qu'elle n'affectionna pas trop cette étiquette qu'on mettait a un pauvre orphelin) et Sirius Black. Son père. -Est-ce que je.balbutia-t-elle, je suis. vous êtes. -Ca ne m'étonnerais pas. Tu me ressembles un peu, j'étais pareil en mec à ton age, plaisanta-t-il. Mais parle moi de ta mère. -Je ne sais pas grand chose. Elle s'appelait Serena. Elle a vécu en Angleterre. Elle. -Tu as dit Serena ? Tu veux parler de Serena D'Asesino ? -Oui.Pourquoi ? -Il faut que tu saches. Ta mère ne s'est pas enfuit. Je l'ai chassé. Je ne savais pas qu'elle était enceinte. Je sais que ça risque de te faire un choc, mais ta mère. il fit une pause pour respirer. -ta mère.la dernière femme que j'ai aimé.m'a beaucoup déçu. Harry regarda son parrain en fronçant les sourcils, qu'avait pu faire cette Serena pour que Sirius la chasse. D'accord, il avait un tempérament fort, mais même s'il avait put être un peu macho dans sa jeunesse, il était un minimum galant, il le fallait forcément, c'était un vrai tombeur, alors il faisait très attention. -qu'a-t-elle fait pour vous.te.vous. décevoir ? -Elle nous a trahi, James, Lily et moi. Un soir. Le 24 septembre 1980, j'ai découvert qu'elle était une mangemorte. Elle avait la marque des Ténèbres gravée sous.près de. enfin à un endroit pas très courant (ndla : non, non, non, ce n'est pas sur son sexe, bande d'obsédés ! c'est sur le buste.et c'est pas sur ses seins non plus, il l'aurait déjà vu.bon d'accord je vous le dit, c'était sous son bras.) -Ta copine étais mangemorte ! s'écria Harry. Mais enfin Sirius, pourquoi l'avoir caché ? tout le monde peut faire des erreurs. -Je t'expliquerais plus tard Harry. Je ne sais même pas moi même pourquoi je ne te l'ai pas dit. -Donc ma mère était partisante de Voldemort. Ca explique beaucoup de choses. -Quoi ?demandèrent Harry et Sirius en même temps. -Ce chapeau. Il a hésité. -Toi aussi ? s'étonna Harry -Harry ! ne me dis pas que le chapeau a voulu t'envoyer chez les fous, toi aussi ! s'indigna Sirius Harry hocha la tête. Il était heureux de ne pas être le seul à avoir été un choix difficile pour le vieux morceau de tissu rapiécé. -Il a hésité avec Serpentard, expliqua Lilia. Mais en venant, vous m'aviez expliqué les maisons et j'ai compris que Serpentard c'était le rebus. Sirius sourit. Il croyait se revoir a quinze ans. Les cheveux, les yeux, ce pétillant qu'il avait perdu, cette façon de parler, ce rejet des Serpentard. Elle ne semblait rien tenir de sa mère. Heureusement. Un long silence s'imposa. Harry réfléchit au choses qui avait pu faire tourner le choixpeau en bourrique. Pour lui, c'était évident, c'était les restes de Voldemort qu'il y avait en lui (à son grand déplaisir), pour Lilia, ça devait être sa mère, ce qu'elle avait mit en elle. Et pour Sirius, ça devait être son tempérament fort et cette habitude qu'il avait d'aller au bout des choses, mêmes quand elles paraissaient impossible (comme s'évader d'Azkaban par exemple.). Le jeune sorcier regarda sa montre et pour rompre le silence, s'écria : -Bon, ce n'est pas tout, mais Ron et Hermione vont finir par croire que j'ai disparut, et à force de parler ça m'a donner faim. Quoi que c'est normal, il est midi. On sort ? -Oui, attend une seconde, répondit Lilia, je voudrais te demander un truc.euh.papa. Sirius sourit. C'était un sourire franc, tel que Harry ne lui avait pas vu depuis longtemps. Un peu du Sirius d'avant Voldemort reprenait le dessus. Inutile de dire qu'il était profondément ému. Jamais personne ne l'avait appelé comme ça. C'était une grande première. Harry, lui, se demandait ce que ça faisait de retrouver son père, bien vivant, après quatorze année orphelines. Papa. il ne prononcerait jamais ce mot. C'était impossible. A cause d'un crétin mordu de pouvoir. -Vas-y, demande, parvint à articuler Sirius. -Voilà, je voulais savoir, quoi que, je ne suis pas sûre que tu puisses me donner une réponse. D'où vient mon prénom. Est ce que ça à un rapport avec Lily Potter ? -Je pense que oui. Tu vois, Jusqu'à ce qu'elle sorte avec James, Lily avait la fâcheuse tendance de se mettre la plus part des Gryffondor, ou plutôt, tous les maraudeurs (c'est à dire Rémus, James, Pettigrow et moi) à dos. Et elle semblait prendre un malin plaisir à s'allier avec des Serpentard. Par exemple, elle s'entendait assez bien avec Rogue, dont elle prenait parfois la défense. -Oui, je ne comprend pas moi on plus Harry, ce n'est pas la peine de faire cette tête là !- En tout cas, sa meilleur amie, bien qu'étant à Gryffondor, aurait put selon moi aller à Serpentard. Et elle s'appelait Serena d'Asesino. Même quand Serena est passé du mauvais côté, elle n'a jamais voulu faire de mal à Lily et James par respect pour son amie. C'est pour ça que Lily s'en est un peu éloigné, et je pense que si elle t'a donné un nom si ressemblant, c'est parce qu'elle espérait que tu serais comme Lily plus tard, et que tu ne deviendrais pas comme elle était. Parce que je pense qu'au fond, elle avait honte. Mais lorsque quelqu'un passe du côté des forces du mal, il est très difficile de savoir s'il reste une part d'humanité et de sentiments en lui. Lilia hocha la tête et se leva. Apparament, elle avait apprit beaucoup plus de choses en une matinée qu'en un an, et paraissait un peu abasourdi. Harry se leva, et les autres suivirent. Il proposa à la jeune fille de venir manger avec Hermione, Ron et lui, et elle accepta de bon c?ur.

-Harry ! On t'a cherché partout ! Ou est-ce que tu étais passé ? demanda Hermione -Ouais, Herm' à raison, t'étais où Harry ? -J'étais dans la petite salle à côté avec Sirius et Lilia. C'est sa fille. -Enchantée, déclara Hermione d'un air souriant. -Ravi de te connaître, ajouta Ron qui semblait mieux se maitriser. -Lilia, je te présente Ron Weasley et Hermione Granger. Mes deux meilleurs amis. Le repas commença tranquillement. Le trio apprit pas mal de choses sur Lilia, et vice et versa. Ainsi, Harry apprit que Lilia adorait le Quidditch (d'ailleurs il lui promis de lui faire essayer son balai). Ron n'en croyait pas ses oreilles en entendant qu'elle avait été maltraitée dans un orphelinat de moldus (et harry pensa qu'il n'avait pas été si malchanceux que ça.) et Hermione s'extasia des connaissances de la jeune fille en potions : -Vraiment ? Tu sais faire tout ça ! Mais c'est que j'ai de la concurrence ! -On s'en fiche de la concurrence, Herm', coupa Ron. -L'avantage, c'est que je ne serais plus le seul souffre douleur de Rogue, déclara Harry avec philosophie, ce qui s'en suivit d'un éclat de rire. -Rogue, commença Lilia, c'est le prof qui est là-bas et que me regardait avec un air dégouté ? -Ah oui, expliqua Harry, Rogue t'as fait un honneur hier soir. C'est mon regard privé spécialement réservé à la célébrité de bas étages. -il ne t'aime pas Rogue ? s'étonna Lilia -Non, expliqua Ron, il détestait son père et il trouve que Harry lui.ressemble trop. -Il dit qu'il se pavane, qu'il est arrogant, qu'il contourne tous les règlements (d'ailleurs ce n'est pas tout à fait faux) -hé ! Te gènes pas surtout ! Je te signale que tu es souvent mêlé a mes petites histoires, mademoiselle préfète parfaite ! Et tout le monde partit dans un énorme fou rire. Il ne faisait aucun doute que Lilia s'entendait parfaitement avec le trio, mais comment pouvait il en être autrement lorsqu'on connaissait Sirius et James ? Hermione, qui avait bien pris la plaisanterie de tout à l'heure, n'arrivait toujours pas à s'arrêter de rire, et Ron et Harry, qui rajoutaient des commentaires sur Rogue n'étaient pas prêts de le faire non plus. Quoiqu'un événement plutôt inattendu vint semer la pagaille au dessert. -Aie ! s'écria Harry en se massant le front. -Qu'est ce qu'il y a ? tu as mal à la tête ?demanda Lilia -Non, c'est pas ça. C'est lui. Il arrive. Je le sens. Harry se tenait maintenant le front à pleines mains. Dumbledore ne semblait pas avoir remarqué (mais il ne pouvait pas passer son temps à surveiller Harry) mais Sirius avait l'air sur ses gardes, tout comme Rémus qui était assis à côté de lui. Mais qui pouvait tromper un chien et un loup garou ?

Un éclair déchira la salle. Ce n'était pas un éclair comme les autres, il ne venait pas du plafond magique de la salle, mais avait apparut au beau milieu de celle ci. Il était vert, menaçant, et présageait de bien sombres choses. L'éclair se sépara en millier de petites branches et enferma Harry dans une bulle. Ce dernier eu le réflexe de sortir sa baguette et de la pointer en face de lui. Juste en face de l'endroit où se trouvait. : -Voldemort ! -Harry Potter, comme on se retrouve. -Allez vous en ! Autour de lui, Harry voyait les élèves, terrifiés. La plus part d'entre eux n'avaient jamais vu Voldemort, et quand aux professeurs, ils n'arrivaient pas à percer la bulle. -Je t'avais dit qu'on se retrouverait, Harry. Mais on dirait que tu t'es senti protégé par ce vieux fou ! regarde le, il est pathétique, il n'arrive même pas à forcer la sphère. -C'est vous qui êtes pathétique. -Moi ? Regarde le, il ne pense même pas à utiliser la Vraie Magie. Il n'y a rien de plus simple, pourtant. -La Magie Noire est la solution de facilité pour les tueurs et les sorciers déchus ! -oh, je vois que tu n'as pas bien comprit. Endo.non, finalement,je suis pressé, choisis, tu viens avec moi ou tu meurt. -Je préfère mourir un millier de fois plûtot que de vous rejoindre. -Ah bon ? Tu es bête Potter, mais courageux. Tout comme l'était ton cher père. Je te donne une deuxième chance. Endoloris ! Et en réaction à ce sort, Harry se tordit de douleur par terre. Les yeux ruisselants de larmes, il aperçut Hermione et Ron qui frappaient la sphère comme des déments en criant son nom. Il vit Sirius entrer dans une colère folle. Dumbledore qui essayait des sorts de plus en plus puissants pour faire céder le concentré de magie noire qui l'isolait du reste du monde. Harry apperçut également Neville. Plus blême que jamais. Il voyait en vrai, sous ses propres yeux, comment étaient morts ses parents. Et là c'était sur un humain, pas sur une araignée.Il ne faisait aucun doute qu'il espérait que Harry s'en sortirait mieux que ses géniteurs, mais il ne pouvait s'empêcher de les imaginer dans la même situation. -Alors ? demanda Voldemort. Tu viens ? -Vous m'avez convaincu, déclara Harry avec un air diabolique. -tant mieux, allons y ! Nous allons faire de grandes choses toi et moi, maintenant que tu as compris. -Je crois que j'ai bien mieux compris que vous. -Comment ça ? Allez, tu m'expliqueras en chemin, viens ! -Jamais ! -impero ! J'ai dit viens ! Harry sentit son esprit se vider et une terrible envie d'obéir à l'ordre qui venait de lui être lancer envahir ses pensées. Il regarda son agresseur. -Je ne vous suivrait pas ! -Vraiment ? -J'en suis sûr. Faites moi ce que vous voulez, tuez moi si ça vous chantes, lancez moi des milliers de Doloris, mais jamais je ne vous suivrait. Harry regarda autour de lui. Il put voir les mines inquiètes (mais réjouies) de Dumbledore et Sirius. -Très bien. Si tu le veux. C'est ta vie. Enfin, ça ne l'est plus pour longtemps, je vais faire ce que tu m'as demandé et je partirais ! Avada Kedavra ! Un éclair fulgurant de lumière verte jaillit de la baguette de Voldemort. Harry sauta sur le côté en lançant un désespéré sortilège de désarmement, mais trop tard, et le sort le toucha de plein fouet. Voldemort, avec son rire glacé et déchirant eut une lueur de triomphe sur son visage (enfin, ce qui lui servait de visage) et transplana.

Harry était là, allongé sur le sol. Inconscient. Mort. Cho tanta de traverser la salle pour aller le rejoindre mais Dumbledore ordonna à tout le monde de rester calme et assis. Il couru au chevet de Harry, suivit de Sirius et Lupin. Hermione et Ron, qui avaient été déséquilibrés quand la sphère avait cédé était assis par terre, les yeux pleins de larmes. En étant de choc. L'un étant incapable de consoler l'autre. Lilia, qui était arrivé la veille avait le teint verdatre. Celui qui aurait pu devenir son frère par substitution venait de mourir et cela lui déchirait le c?ur. Dumbledore se tenait debout, l'air grave, plus vieux que jamais. Deux de ses défenses venaient de tomber : la barrière du château qui rendait la Grande Salle inattaquable, et le Survivant que tout le monde pensait capable d'éliminer Voldemort comme il l'avait fait par le passé. C'était la fin de tout. Le commencement d'une aire nouvelle. Celle du règne de la Magie Noire. Ce meurtre était l'arrêt de mort des moldus et des sorciers né moldus. Dumbledore fit apparaître une sorte de lit sur lequel était posé un drap blanc. Il fit léviter Harry et le posa dessus. Il secoua la tête. Non, ça ne pouvait pas être vrai. Et pourtant. Le jeune Harry Potter venait de sombrer dans les Abymes comme l'avaient fait ses parents quatorze ans auparavant. Dumbledore fit signe aux élèves et professeurs de s'asseoir (car tous n'avait pas obéi la première fois, évidemment). Sirius resta avec Hermione, Ron et sa fille pour tenter de les consoler, mais sa douleur était telle qu'il n'arrivait pas à dire deux mot. Un seul revenait sans cesse : Harry. Sirius culpabilisait. Sa vie n'avait été qu'une logue série d'échecs. D'abord son meilleur ami et sa femme, puis douze année à Azkaban à ruminer de sombres pensées morbides, suivies de deux années de fuite et de culpabilité devant « ce qu'il restait de James et Lily » (Harry) et aujourd'hui. Le jour où il apprenait que sa fille était vivante, il fallait que celui qu'il considérait comme son fils s'éteigne. A tout jamais. Ron et Hermione étaient vidés. Une partie d'eux même s'était enfuie lorsque Voldemort avait prononcé ces deux mots : les mots qui tuent. Cho pleurait elle aussi. Etait-elle maudite ? Est-ce que les personnes qu'elle aimait étaient destinées à se faire assassiner par Voldemort ? Tout le monde était triste. Sauf bien sûr Malefoy et sa clique de Serpentard, mais personne n'y prêtait attention. Dumbledore reprit sa place à table, bu une gorgée de vin pour se donner du courage (ce qui était assez surprenant d'ailleurs) et commença, la voix tremblotante: -Mes enfants. Un triste sort s'abat sur le monde de la Sorcellerie. Harry Potter, qui était incontestablement l'un des meilleurs atouts des forces du bien vient de s'éteindre sous nos yeux. Harry était un garçon peu gâté par la vie. Ses parents avaient été assassiné tout comme lui, lorsqu'il avait un an. Il avait été ensuite totalement écarté du monde de la Magie et était partit vivre chez les moldus le temps qu'il apprenne a assumer son rôle de Survivant. Vous ne pouvez imaginer combien je regrette d'avoir prit cette décision. J'aurais dut le prendre sous mon aile. Il aurait grandit à Poudlard, aurait eu des amis, une enfance heureuse. Mais non. Le destin à fait qu'il est allé vivre chez des moldus terre à terre, détestant tout ce qui touche à la magie et qui par dessus tout, le maltraitait. Lorsqu'il est arrivé au Collège, il a parut heureux pour la première fois de sa vie, mais se fut de courte durée. Pourquoi ? Parce qu'un mage noir rancunier lui courait après. Harry a écarté a plusieurs reprise son bonheur et à préféré frôlé la mort par quatre fois depuis qu'il est entré ici. En première année, il a empêché le retour du Seigneur des Ténèbres en sauvant de justesse la Pierre Philosophale. En deuxième année, il s'est rendu dans la chambre des Secrets pour sauver la s?ur de son meilleur ami, Ginny Weasley et a part la même occasion affronté un basilic, à ses risques et périls. L'année suivante, pour sauver Ronald Weasley, il n'a pas hésiter à rencontrer Sirius Black qui voulait soit disant le tuer et enfin, l'année dernière, il a assisté à la Renaissance de Voldemort et s'est battu en duel contre lui. Au bout de quinze ans, Voldemort à eu raison de lui, mais sachez tous que Harry restera dans nos c?urs à jamais, car c'était un élève et un joueur de Quidditch hors-pair. L'école semblera vide sans le descendant des Maraudeurs. Je vous prierai de lever vos verres en son honneur. Dumbledore attrapa alors sa coupe d'une main tremblante, et la leva en disant à haute voix : -A la mémoire de Harry Potter Cette phrase fut répétée à l'unisson par les trois quarts de l'école. Hermione, plus choquée que jamais, lâcha sa coupe qui s'échappa de sa main qui tremblait plus fort qu'un séisme. Ron la répara d'un coup de baguette, et la lui rendit. Lui aussi tremblait. Il avait perdu un frère. Il avait perdu l'Ami. Celui qu'on ne croisai qu'une seule fois dans sa vie. Celui qui était irremplaçable. La seule personne qui la comprenait et a qui il disait tout. Il ne s'en remettrai jamais.

C'est bizarre comment deux mots, deux simples mots peuvent changer un destin. Le matin même, Ron ne s'occupait que de ses futiles chamailleries avec Hermione, un quart d'heure avant, il riait à gorge déployé avec ses amis, et maintenant.celui qu'il adorait, pour qui il aurait donné sa vie était partit. A tout jamais. Il ne rirait plus. Ce mot sortirait de son vocabulaire. Et même les blagues des jumeaux ne l'aiderait pas.

-A la mémoire de Harry Potter, celui qui a osé. Murmura Dumbledore. En retenant une larme.

C'était la première fois que Dumbledore apparaissait devant ses élèves de cette manière. Il était triste, et tellement indigné qu'une auréole de puissance semblait l'entourer. Son regard était déterminé, grave, et montrait que la lutte contre Voldemort serait acharné. Sirius, lui, perdait pied. Il était en train de sombrer au fond d'un gouffre profond et n'en ressortirait probablement jamais. Peut être que c'est cette immense peine qui lui fit faire quelque chose de vraiment idiot. Il se leva, couru au chevet de Harry et se mit à pleurer plus fort que jamais. -Allez Sirius, reprenez vous. C'est dur pour tout le monde. Il faut continuer de vivre. Ce n'est pas de votre faute, tenta de dire Hermione. Mais il était clair qu'elle même n'était pas convaincu par ce qu'elle disait ressentait la même chose que son professeur. -Tu ne comprends donc pas ?explosa celui-ci le regard plein de larmes. J'ai laissé mon meilleur ami et sa femme mourir, et maintenant je viens de laisser Voldemort éliminer tout ce qu'il restait d'eux. Pleurant de plus belle, Hermione acquiesça. Sirius, dans un dernier effort désespéré, attrapa le corps inerte de Harry et le secoua par les épaules : -Pourquoi ! Harry, tu ne peux pas me laisser. Harry ! James ! Lily ! revenez. Je vous en supplie. Je ne peux pas vivre ! Je n'ai plus rien sans vous. S'il vous plait, revenez. Lilia regardait son père, il perdait complètement les pédales. Toute sa culpabilité, toute sa souffrance qu'il avait réussi à refouler pendant quatorze ans remontait à la surface.

-Harry, reviens. s'il te plait. Et voyant que ça ne servait à rien il se rassit. Tout le monde baissa les yeux vers le sol. Essayant d'oublier le terrible spectacle qui venait de se produire sous leurs yeux. Le silence, plus lourd que jamais fut rompu par un événement inattendu. Des hurlements déchirèrent la salle et tout le monde regarda d'où ils provenaient : Harry. Il était secoué de spasmes, se débattait contre quelque chose d'invisible, serrait frénétiquement sa main sur quelque chose dan le creux de son cou. Tout le monde était abasourdi. Personne ne comprenait ce qui se passait. Harry était mort, il avait prit l'Avada Kedavra de plein fouet et personne n'avait rien put faire pour le protéger. Comment était ce possible qu'il soit prit d'une crise de convulsion ? -Mon collier ! s'exclama Cho en pleurant et souriant à la fois. C'est mon collier ! regardez ! Tout le monde fixa la main de Harry. Celle qui serrait quelque chose au point que les jointures de ses doigts étaient blanches. Un instant, il se calma. Cela faisait bien deux minutes qu'il convulsait et tout s'arrêta comme par enchantement. Sa main retomba inerte, laissant voir un pendentif vert émeraude dans le creux du cou de Harry. Il était étrangement brillant, et une étrange fumée argentée semblait partir. -Ne bougez surtout pas, ordonna Dumbledore. Il ne faut surtout pas interrompre le processus. La fumée s'éleva de plus en plus haut, et prit une couleur argenté. Elle forma un silhouette énorme qui finit par se diviser en deux entités bien distinctes : un homme et une femme. Ils n'était pas très grand, et la majorité des sorciers présents dans la salle ne comprenaient pas ce qu'il se passait et qui étaient ces « fantômes ». Sirius les regardait, ne semblant pas comprendre. Ca ne pouvait pas être possible. Les morts ne revenaient à la vie que par le biais de la magie noire, mais pourtant. -J..James ??? Lily. ? Est-ce que. Les fantômes acquiescèrent et sourirent à leur ancien ami. C'était un sourire triste. Ils savaient pourquoi ils étaient revenus, leurs fils n'était plus. Lily, qui connaissait la vieille Magie, eut une idée, mais a-t-on jamais vu un fantôme lancer des sorts ? Toutefois, elle essaya. Elle n'avait plus rien a perdre à présent. -Que la vie de la mère, donné le jour de sa mort, fasse renaître le sauveur. Que l'amour du père volé a son fils lui redonne la force. Que la vie du défunt, remplacée par la tristesse de ses amis, le fasse revenir. Lily regarda son époux, Sirius, Dumbledore et McGonagall. Personne ne savait si sa tentative avait atteint son but. Et pourtant. Harry se frotta les yeux par en dessous ses lunettes, il avait l'impression d'avoir dormi pendant des heures. Il se redressa, et lorsqu'il ouvrit les yeux, ne comprit pas immédiatement pourquoi les gens le regardaient avec un regard si étrange. Il leva les yeux au ciel, se demandant s'il était toujours à Poudlard où s'il était passé dans l'autre monde. Et vit deux silhouettes au dessus de lui. Pales, fantomatiques. Il les avait déjà vu l'année précédente. Mais ne comprenait pas pourquoi elles étaient ici. Il ne se souvenait pas avoir lancé un sort en même temps que Voldemort. Il ne se souvenait que de deux mots : Avada Kedavra. Il regarda les silhouettes argentée, et murmura : -Maman ?.Papa ? et les fantômes acquiescèrent, leur joie semblant être au dessus des mots. Leurs fils avait survécu, encore. Harry détacha son regard de ses parents, et regarda autour de lui. Tout le monde se pinçait, se donnait des claques, se frottait les yeux, murmurait des « il est vivant, c'est impossible ». Mais « impossible n'est pas magique ». Sirius, qui n'en revenait pas prit Harry dans ses bras et se remit a pleurer (ndla : bon je sais, Sirius il n'est pas trop sentimental d'habitude, en tout cas moi je l'imagine pas sentimental, mais là il a des circonstances atténuantes.). Toute l'école se jeta sur lui et le prit dans ses bras, ne croyant pas que Harry avait survécu. -Assez ! coupa Dumbledore. Harry, dit il en se radoucissant, je suis très heureux de voir que tu as réussi cette épreuve. Mais si James, Lily, Sirius, Rémus, Ron, Hermione, Lilia et toi veulent bien me suivre. Harry se leva, apparemment il n'était pas trop fatigué et pouvait encore se servir de ses jambes. Il partit avec ses amis et sa famille derrière le directeur qui prit la direction de son bureau.

-Harry, c'est une grande chose que tu viens de faire. Jamais Voldemort ne s'en était prit à Poudlard, et tu viens de le défier avec plus de courage que je n'attendais de toi. Tu t'es battu une fois de plus comme un sorcier aguerri. Mais j'aimerai savoir, avant de vous laisser en famille, comment tu as fait pour survivre une nouvelle fois au sortilège de la mort sans que personne ne se sacrifie. -Je ne sais pas exactement. Quand il a lancé le sort, je n'ai pas eu peur. Je savais qu'il le ferai un jour où l'autre, et depuis mon cauchemar, l'autre jour, je me suis préparé a une éventuelle attaque. Quand il a dit la formule, j'ai senti que je me vidai d'un coup, comme si je tombai dans les pommes mais en beaucoup plus rapide. Et après. j'ai senti que je partait. Mais je ne voulait pas, j'essayai de rester, mais je ne pouvait pas bouger. J'entendais une voit qui m'appelait, qui me disait de revenir, et je me suis senti secoué aussi, mais je ne savais pas comment faire. Dans un coin de ma conscience, je me suis rappeler de ce pendentif qu'une amie m'avait offert et. Ron regarda Hermione d'un air étonné, mais comme celle ci secoua la tête, il fronça les sourcils (Harry aurait put lui dire !). -et j'ai réunit ce qui me restait de forces pour le serrer, et après, je n'ai rien comprit. -Après ma.petite crise de folie, tu as commencé a convulsé, c'était très effrayant. Et puis on a vu quelque chose sortir de ta main. Du collier, en fait. -Et c'était nous. Conclu son père. Ca faisait bizarre à Harry. Il n'avait jamais réellement entendu son père. Et le voir en fantôme lui rappelait qu'il était mort et lui serrait le c?ur, mais c'était tout de même mieux de pouvoir lui parler. Il avait une voix qui ressemblait à la sienne, mais plus grave. C'était la voix d'un homme compatissant, qui comprenait ce que pouvait faire l'Avada Kedavra lorsqu'on le prenait de plein fouet. -Ca a été très difficile, expliqua Lily. Harry, émut, regarda ses deux parents. Sa mère avait une voix douce, la même que celle qu'il avait toujours imaginé, c'était.saisissant. Il avait des frissons, sa joie était immense. Après quatorze ans de souffrances, il pouvait parler à ses parents. -Qu'est ce que. comment vous avez fait, Mrs Potter ? demanda Hermione d'une voix timide. -Hé bien tu vois.euh. -Hermione. -Tu vois Hermione, dans la pierre, nous ne faisions plus qu'un. -Nous étions mélangé et on formait une unité parfaite. Expliqua James. -Et les spasmes de Harry, mêlés à je ne sais quels pouvoir mystérieux ont libéré une énergie qui nous a propulsé dehors. -Un fois à l'air libre, il a fallu que nous reprenions nos corps distincts. C'était affreux, comme si on nous tirait en deux. -Un vrai écartèlement, reprit Lily. -Et une fois que vous êtes revenus, continua Rémus d'une voix étrangement rauque, Lily a prononcé un incantation qui. -t'as réveillé. Termina Ron. Harry paraissait troublé. Sa mère l'avait en quelque sorte fait revivre. La seule fois où il avait un « mort » revenir à la vie, c'était le 24 juin dernier, et c'était de la magie noire. -Mais.commença-t-il, ramener les gens, ce n'est pas de la magie noire ? Tout le monde parut choqué de cette question. Comment Lily Potter, qui avait été assassinée par Voldemort avait elle put faire de la Magie Noire ? Et comment Harry, qu'elle venait de sauver osait poser une telle question ? Mais après tout, il était jeune, il avait le droit de savoir et de comprendre. -D'habitude oui. Mais, tu vois, expliqua Dumbledore, une fois de plus ta mère à utilisé un procédé de vieille magie auquel je n'avais même pas pensé. Et la vieille magie ne devient noire que si celui qui la fait à des mauvaises pensées, et c'était tout le contraire à cet instant. Harry acquiesça, il avait comprit. Il regarda tour à tour ses parents, son parrain, ses amis, sa s?ur de substitution, et revint sur ses parents. Ils leur sourit comme il n'avait jamais sourit. C'était un sourire chargé de bonheur et de remerciement. -Bien, coupa Dumbledore, je pense que la famille Potter et Sirius a besoin d'être un peu seul. Remus, je suis obligé de vous demander d'aller réparer le trou dans le mur de protection du Collège, et vous les enfants, bien que vous soyez tout le temps avec Harry, je préfèrerais que vous rejoigniez la Salle Commune et ne parliez à personne de notre petit entretien. D'accord ? Les enfants et Remus acquiescèrent, ils se levèrent et quittèrent le bureau. Harry, James, Lily et Sirius quittèrent à leur tour le bureau et partirent en direction d'un petit salon que Dumbledore leur avait indiqué.

C'était une pièce avec deux canapés que Harry n'avait jamais vu. Il avait l'air d'avoir été nettoyé un instant auparavant. Il y avait des photos sur les murs, une grande armoire vieillie par les années se trouvait au fond. On aurait un squatt d'adolescents. Tout le monde s'assit sur les canapés, même Lily et James, qui étant des fantômes ne pouvaient pas réellement s'asseoir. Sirius et James regardait la salle avec une expression de nostalgie mêlait de gaieté sur le visage. Apparemment, elle ne leur était pas étrangère. -Mon fils, dit James (et à ces mots Harry senti un frisson lui parcourir l'échine), tu te trouves dans la Salle des Maraudeurs. Le visage de Harry s'éclaira tout comme celui de son père. Apparemment, il était fier que son fils sache au moins quelque chose du mythe des Maraudeurs. Il regarda longuement ses parents. Ne sachant pas quoi dire. Cent fois, il s'était imaginé qu'il retrouverait ses parents, mais jamais il n'avait jamais pensé que ce serait dans de telles conditions. Il s'était dit qu'ils auraient put être des animagi (en tout cas c'était sûr pour son père) qui s'étaient caché comme Queudver. Mais pourquoi auraient ils fait ça ? Ils auraient forcément été au courant de la chute de Voldemort et seraient revenus. Lily, qui devait avoir plein de questions à poser, rompit le silence en première : -Alors comme ça, dit-elle d'un ton consterné, Voldemort est au pouvoir depuis 26 ans ? -Non ! Heureusement. Il a été réduit à néant il y a quatorze ans, grâce à vous. Et il est revenu l'année dernière.à cause de moi. Répondit Harry. -Harry, combien de fois je t'ai dit que ce n'était absolument pas ta faute ? le reprit Sirius. -Qu'est ce qu'il s'est passé ? demanda James. -Je crois qu'il faudrait reprendre l'histoire depuis le début, commença Sirius. Tout les sorciers connaissent la fantastique histoire de Harry Potter, le garçon qui à survécu. -Donc ça a marché. murmura Lily. -Si tu penses à la même chose que moi, répondit Sirius, ton sacrifice à permit à Harry de vivre. Comme on pouvait s'y attendre, Voldemort à essayé de tuer Harry, mais pour une raison 'inconnue' le sort lancé par le Seigneur des Ténèbres à ricoché sur son front et s'est écrasé sur Voldemort lui même. Au regard étonné que firent ses parents, Harry leur expliqua que Voldemort avait été réduit à quelque chose qui n'était qu'ombre et vapeur. -Et comme personne n'a su que Peter avait été votre gardien du Secret, le rat en a profité pour me coincer dans une rue et hurlé que je vous avait trahi. Il a lancé un sort qui a dévasté la rue, c'est coupé un doigt et s'est transformé. -Non ! Peter ! Il a osé. Je n'ai jamais réalisé qu'il l'avait fait exprès. enfin, je n'ai pas vraiment eu le temps. s'emporta Lily -Oui. C'est toujours comme ça ma chérie, le meilleur ami ou la dernière roue du Carosse. Peter s'était toujours plaint qu'on ne le prenait pas assez au sérieux. -Et comme je l'ai dit, reprit Sirius, j'ai été accusé de votre meurtre et on m'a envoyé directement à Azkaban. James eut alors un mouvement pour prendre son ami dans ses bras, mais lorsqu'il s'envola, il se rappela qu'il ne pouvait matériellement pas le toucher. Il posa un regard triste et désolé sur son ami, et Harry continua l'histoire en expliquant comment il avait été maltraité par les Dursley, comment ils leur avait caché qu'il était sorcier, et les différentes tentatives de Voldemort pour revenir au pouvoir durant ses deux premières années. Il en arriva ensuite à sa troisième année. -C'était Remus le professeur de DCFM. -Vraiment ?s'étonna James. C'était son plus grand rêve ! -Mais ça n'a pas duré. expliqua Sirius. C'est l'année où je me suis évadé. -Tu t'es évadé d'Azkaban ?s'étonna Lily -Tu t'es évadé d'Azkaban ! reprit James. Patmol, mon ami, c'est le plus grand coup que tu n'es jamais fait ! -Merci, mais j'ai eu du mal. -Mais comment tu as fait ? Et pourquoi douze ans après ?demanda Lily -Sur une photo de la Gazette, on voyait Ron, l'ami de Harry et il y avait un rat sur son épaule. -Peter ?suggéra James -Oui. J'aurais put le reconnaître parmi des milliers. Et il était marqué que Ron allait poursuivre ses études à Poudlard. Ce qui voulait dire que Peter serait en très bonne position pour agir. Ca a allumé une sorte de feu dans ma tête, et quelques jours après, Patmol à reprit du service. James sourit. Il repensait sans doute à toutes les excursions qu'il avait faite avec Sirius. Patmol et Cornedrue. Les deux animaux de la nuit. -On m'a raconté que Sirius s'était évadé pour me tuer, continua Harry, alors toute l'année, j'ai été très surveillé et je n'ai pas eu le droit d'aller à Pré au Lard. -Non ! Ils n'ont pas fait ça quand même ! Ils t'ont interdit d'aller Pré au Lard ? s'indigna James -Mais, Petunia ne t'avait pas signé d'autorisation ?demanda Lily -Ben. je n'ai pas vraiment fait ce qu'il fallait pour. Il y avait la Tante Marge chez eux (et à ces mots, Lily fit une grimace) et elle n'arrêtait pas de dire que vous étiez des bons à rien, que tu étais la tare de la famille, que votre mort était une bonne chose. Et la. -Elle a vraiment dit ça, Harry ? Et Petunia aussi ? -Elle ne m'a jamais rien raconté sur vous deux. La règle numéro un chez eux, c'était ne pose pas de question et fait comme si tu étais un parfait moldu. En tout cas, ce soir là, ils m'ont tellement énervé que je n'est pas réussi à me retenir et j'ai. j'ai gonflé la tante Marge comme un ballon. Harry pensait que ses parents lui dirait qu'il n'aurait pas dut faire ça, mais c'était oublié qu'ils n'avaient jamais aimé la famille de Lily et que Harry les avaient défendu. Lily sourit, gonflée de fierté, Sirius et James se regardèrent, médusés : apparemment le petit Harry avait de qui tenir. Il fallut un temps de réaction aux quatre personnes qui se trouvaient dans la salle des Maraudeurs, qui finalement, éclatèrent de rire. C'est vrai qu'en y repensant, le spectacle de la tante Marge gonflée comme un barrique était assez amusant, mais tout de même, il avait enfreint l'une des plus grande règles en vigueurs chez les Sorciers de premier cycle. -Mais pour revenir à Pré au Lard, c'était sans compter sur une certaine carte que des amis avaient trouvé chez Rusard et m'avaient offert. -Une carte ? La carte ! Tu as la carte ? Mais c'est fantastique ! Moi qui croyait qu'on ne la retrouverait jamais quand Rusard l'a prise. Tu pourras me la montrer. -Bien sûr. Donc, avec la carte et la cape. -La cape !recommença James. Tu as la cape ? La mienne ? Ma cape d'invisibilité ? -C'est Dumbledore qui me l'a donné, en première année. enfin j'ai été à Pré au Lard, mais aux trois balais, avec Ron et Hermione, on a croisé les profs, et il y avait Fudge aussi je crois. -Fudge ?s'étonna James -Ce bon a rien du département de réparation des accidents de sorcellerie ?continua Lily -Euh.c'est le ministre de la magie maintenant.C'est vrai qu'il n'est pas très compétent.mais bon, on vous expliquera plus tard.expliqua Sirius. -Donc, reprit Harry, tous les profs étaient là, et ils ont commencés à parler de Sirius et. on va dire que j'ai apprit ce que tout le monde pensais être la vérité et que je n'ai pas très bien réagi. -Mais un jour, sous ma forme de chien, j'ai capturé Ron qui avait Queudver dans sa poche, c'était son rat, et devinez quoi, il n'avait pas changé parce qu'il m'a dit après qu'il passait son temps à manger et dormir.enfin, jusqu'à ce que je m'évade à ce que j'ai compris. En tout cas, Harry et Hermione nous ont suivit et son arrivé jusqu' a la cabane hurlante. -Et comme Sirius nous avait prit nos baguette, j'ai fait quelque chose de pas très intelligent. -Quoi ?demandèrent les parents Potter d'une même voix. -Ben.je l'ai attaqué à main nue. -C'est sûr que ce n'était pas une très bonne idée, commenta le père de Harry d'une voix amusée, à chaque fois que nous nous battions Sirius et moi, il avait toujours le dessus, alors avec vingt ans d'expérience derrière lui, il ne pouvait que te battre. -En tout cas ça a été utile jusqu'à ce que Remus débarque. C'est lui qui avait récupéré la carte. Rogue l'avait piquée à Harry je crois. -Rogue ?répéta Lily d'une voix faible -Rogue !dit James d'un air indigné. Mais qu'est ce que cet abruti viens faire ici ? -Il est professeur James. D'ailleurs deux ans après je n'arrive toujours pas à croire que cet abruti est obtenu le poste de prof de potions. Quoi que, il n'as pas vraiment changé et il est toujours aussi bête, oh désolé Lily, c'est vrai que tu l'aime bien. il a très mauvaise réputation tu sais, sauf chez les Serpentard. -Tu as dit que Rogue avait la carte ? Et.elle a fait quoi ? il a essayé de s'en servir, non ? demanda le père de Harry avec un air un peu diabolique sur le visage -Euh.oui. Je ne sais plus très biens ce qu'il a dit, mais je me souviens qu'il s'est fait insulter et que c'était assez marrant.. Lily secoua la tête d'un air consterné alors que les deux hommes souriaient de toutes leur dents. Evidemment, ils avaient pensé que Rogue chercherait à s'emparer de cette carte un jour ou l'autre, et c'est pour ça qu'il l'avait bridée contre tous les gens qu'ils n'aimaient pas. -Lupin est arrivé, et tous les deux, on a put raconter l'histoire à Harry et ses amis qui nous ont cru. Finalement, on a fait réapparaitre Peter qui a essayé de se racheter, et au lieu de le tuer, Harry nous a dit de le laisser en vie et de le livrer au détraqueurs. -Mais quand on est sorti, c'était la pleine lune et Remus s'est transformé. -Tu savais ? demanda James. Remus te l'avait dit ? -Non. c'est Hermione qui avait tout découvert. Un jour en remplaçant Lupin, Rogue nous a donné un devoir a faire sur les loups garous, et elle a tout de suite comprit. -elle me ressemble assez cette Hermione en fin de compte.dit Lily. Ben quoi ? c'est vrai. Elle est très intelligente non ? et puis elle a du sang moldu. Harry acquiesça. C'est vrai que si Hermione était la copie de sa mère, il comprenait mieux qu'ils aient eu du mal à s'entendre. Avec Hermione au début c'était pareil. Jusqu'à Halloween où il lui avait sauvé la vie. Décidément, Halloween était un jour bien spécial. Harry termina le récit de sa troisième année et raconta celle de l'année dernière. Lorsqu'il arriva au vingt quatre juin. Harry s'arrêta. Il ne se sentait pas la force de recommencer. Il regarda Sirius d'un air implorant, et celui ci dit : -Bien que vous soyez ses parents, je ne pense pas que Harry ait envie de raconter une nouvelle fois ce qui c'est passé. Vous connaissez le cinéma ? -le ciné quoi ?demanda James ? -Mais je croyais que les objet moldus ne marchaient pas ici ! déclara Lily. -Omnivisio ! Et tout recommença comme le jour du procès. Le trou dans le mur qui formait un écran. Le cimetière. La maison des Jedusor. Queudver. Cedric. La mort.

-Est-ce que quelqu'un t'avais dit que le trophée était un portoloin ? demanda un beau jeune homme de dix-sept ans. -Non. Répondit le petit brun à lunette. Les deux enfant se trouvaient dans un cimetière qui était surplombé par une maison. -Tue l'autre ! dit une voix froide Le beau jeune homme tomba par terre, mort. On vit alors Harry se faire traîner jusqu'à la tombe de Tom Jedusor, et y être attacher par un homme. Un homme qui était sensé être six pieds sous terre depuis plus de quatorze ans. Pettigrow (car c'était lui) mit alors une chose roulée en boule dans un immense chaudron, et commença un rituel : -Que les ossements du père, donnés en toute ignorance, fasse renaitre son fls ! (zt a ces mots, une fine poudre vint se verser dans le chaudron) Que la chair du serviteur, donnée volontairement, fasse revivre son maître ! (et l'homme se coupa le bras). Que le sang de l'ennemi, pris par la force, ressuscite celui qui le combat. (et l'homme trancha une veine de Harry). Un peu plus tard, on vit une chose qui n'auriat jamais du arriver : Lord Voldemort dans toute sa splendeur venait d'apparaître. Ensuite, un dizaine d'homme en cagoule noir apparurent. -Soyez les bienvenus mangemorts ! [.] Lucius, mon cher ami.tes exploits à la coupe du monde.Ici devraient se trouver les Lestranges, ils sont à Azkaban. Ils reviendront lorsque les détraqueurs se joindront à nous.Macnair.Crabbe.Goyle.Nott.Ici il manque six mangemorts, trois sont morts à mon service. Un autre à été trop lache pour revenir, il le paiera. Un autre nous a quitté définitivement.Il sera tué bien entendu. Quand au dernier, il reste mon plus fidèle serviteur et il se trouve qu'il est déjà en mission pour moi à Poudlard. [.] Harry et Voldemort apparurent sur l'écran, seuls, armés de leur baguettes magique. Puis Harry fut frapper du sortilège de Doloris. Et on comprit ensuite que Voldemort essayait vainemant de le soumettre à l'impérium. Et enfin, on entendit « Avada Kedavra » et « Expelliarmus » en même temps, et les deux sortilèges se croisèrent dans l'air. On vit ensuite Harry et Voldemort enfermés dans un dome d'or, dans les airs. Et la baguette de Voldemort qui régurjitait des sortes de fantômes. Enfin, Harry rompit le lien, et s'enfuit avec le portoloin. Juste après, on vit la scène du bureau de « Maugey » et l'interrogatoire au Véritasérum.

A la fin du « film », Lily éclata en sanglots, et James eut beaucoup de mal a la faire arrêter. Harry aurait voulu la prendre dans ses bras, lui faire des calins, comme tout enfant peut faire à sa mère, mais là, ça n'aurait servi à rien. Si, en fait, ça lui aurait juste fait l'effet d'une douche froide. Au bout d'un moment, elle posa un regart définitivement triste sur son fils. Voilà a quoi avait servi son sacrifice. Donner une vie impossible a la personne qu'elle aimait le plus sur cette bien triste terre. C'était désolant.