Chapitre 11 : « On a conclu que lorsqu'on a conclu »

(ndla : attention, pas de sous entendu. C'est une phrase de American Pie. mais n'y voyez rien de déplacé.)

-Excusez nous. C'était Ron Hermione. Apparemment, ils étaient pressés de faire la connaissance de la famille Potter. Harry les fit entrer, et ils se jetèrent littéralement sur lui. -Oh Harry, on a eu si peur. On croyait que. sanglota Hermione -T'inquiètes pas 'Mione, ça va très bien. -Tu es sûr. J'ai cru que. En plus, hier j'avais fait une gaffe. et si tu étais. je ne me le serait jamais pardonné. -Vous en faites pas. On oublie tout. Il a échoué. Les amis de Harry acquiescèrent et se tournèrent vers les deux parents fantôme. -Bonjour, commença Hermione, nous sommes -Ron et Hermione. Conclu Lily. Ravie de voir que notre fils est si bien entouré. Je suppose que tu es un Weasley ? Ron sourit. Quel sorcier aurait put croire qu'il n'était pas un Weasley 100% de chez Weasley ? Personne. Avec ses cheveux roux et ses tâches de rousseur, une taupe aurait pu trouver son nom de famille. -Heu.reprit Hermione. le professeur Dumbledore voudrait vous parler. à tous.

-Ah ! Vous voilà. Ron et Hermione, vous pouvez rester si vous voulez, bien que cela ne vous regarde pas spécialement. Hermione et Ron se regardèrent, hésitants, et sur un signe de tête de Harry ils décidèrent de rester. -Bien. Voyez vous, j'ai étudié le pendentif de Miss Chang. Il est doté de pouvoirs exceptionnels. Elle m'a d'abord dit qu'il avait appartenu à sa grand mère. Or, bizarrement, vous vous êtes retrouvés coincés à l'intérieur après la remontée des sortilèges alors que Cedric Diggory est resté fantôme, n'est ce pas ? -C'est a peu près ça.répondit James -Que c'est il passé exactement ? -Toutes les ombres qui étaient sorties ont eu le choix de rester, commença Lily, mais lorsque mon tour est venu, je me suis retrouvée coincée dans ce pendentif et James, qui aurait préféré rester sur terre, m'a suivit. -Je vois. je pense que ce pendentif devait appartenir à Voldemort et que. -Attendez ! coupa Harry. Vous ne voulez pas dire que Cho et Voldemort. -Non, ne t'en fait pas. Elle m'a dit qu'elle l'avait trouvé dans une brocante moldue. Ce qui me fait penser que Voldemort vous y a intentionellement enfermé pour que vous ne puissiez pas réellement revenir à la vie. -Mais Professeur, dit Sirius, vous savez bien que James et Lily ne sont pas. -Je sais Sirius. Harry soupira. C'était un soupir triste et infiniment las et déçu. Un instant il avait pensé que peut être. Mais non. Dumbledore venait de le dire. James et Lily n'était pas réellement revenus à la vie. C'étaient des fantômes. Des vrais. Mais a-t-on déjà vu des fantômes revivre ? Ca se serait su, non ? -Mais, reprit Dumbledore, je me suis un peu documenté cette après midi, et j'ai découvert une prophétie. -Quelle prophétie ?demanda Hermione avide d'apprendre une nouvelle chose. -Et bien voyez vous, la prophétie du retour. -La prophétie du retour ? Mais je croyais que c'était une légende. -Les légendes sont toujours basées sur des faits exacts, Lily. Je disais donc que la prophétie rapporte que 'celui qui à vécu dans la douleur verra revivre ses pères' bien évidemment ce n'est pas écrit en anglais, mais en Klichtka. -C'est quoi le Klichtka ?demanda Ron niaisement. -Une langue ancienne d'Albanie, Ron. On raconte que Serpentard la parlait couramment. Tu devrais le savoir ! Enfin, si tu avais lu l'histoire de Poudlard, bien sûr. -Tout à fait Hermione. Je n'aurais pas put donner une meilleur définition moi même. Bien que je ne parle pas le Klichtka, j'ai réussi à en traduire une partie avec l'aide d'un de vos professeurs. Et nous avons réussit à trouver une potion qui pourrait peut être vous aider. -Quel profess. Mais Harry n'eut pas le temps de finir sa phrase car Dumbledore leva la main pour lui dire de se taire. -Et ce professeur, reprit le Directeur, a accepté de réaliser cette potion. Tous les regards se tournèrent vers Remus qui secoua la tête en signe de négation. Si ce n'était pas lui qui avait accepté de faire la potion pour ramener James et Lily à la vie, qui cela pouvait-il être ? Harry eut une idée qui lui traversa l'esprit. Mais très vite il l'abandonna. C'était impossible. Ca ne pouvait pas être lui. Mais a en croire les mines dégoutées sur presque tous les visages, (sauf celui de Lily qui était plutot étonné et qui essayait de dissimuler son sourire),Harry pensa qu'il n'était pas le seul a avoir eu cette pensée. -Rogue.murmurra-t-il. -Le Professeur Rogue, mon chéri. Le reprit Lily. Hermione et Ron eurent un sourire en coin. C'était bizarre de voir Harry se faire réprimandé par sa mère-fantôme. Harry lui était un peu rouge de s'être fait reprendre devant tout le monde, et d'un côté ça lui avait procuré une sensation.magique. Combien de fois avait il rêvé que sa mère serait là pour lui dire ce qu'il fallait faire et ne pas faire ? Evidemment, c'était un rêve qu'il avait beaucoup entretenu étant jeune, mais il l'avait petit à petit écarté de son esprit : il ne servait à rien de se faire du mal inutilement. -Severus Rogue.murmurra James ? Aurait il changé à ce point ? -Oh non. Ne t'en fait pas James, il ne te porte toujours pas dans ton c?ur. Je crois que c'est d'ailleurs la même chose avec Harry, n'est ce pas ? demanda le directeur en regardant le jeune sorcier a travers ses lunettes en demi lune. Toujours est-il que je vous laisse le choix, car il existe un risque. Malheureusement. Si la potion réussit, vous retrouverez votre forme originelle, enfin avec quelques années de plus, bien sûr. Mais si elle rate. -leur esprit sera réduit a néant sans qu'aucune forme de retour ne puisse sauver celui qui a échoué, murmura Lupin. -Remus ? Vous connaissez la prophétie ? -Il se trouve que.après la mort de Lily et James j'ai cherché comment les faire revenir sans avoir recours à la magie noire, et dans un vieux grimoire, lorsque je travaillais ici en tant que professeur, j'ai trouvé cette prophétie à la quel je ne comprenais rien, et il y avait juste une petite note en bas de page qui disait : « reviendra parmi les siens ou courra a la disparition de son ombre sans que la Force ne puisse sauver celui qui a échoué». -Cet exact. Donc Je vais vous laisser quelque temps pour y réfléchir et lorsque vous aurez votre réponse, nous verrons ce que nous ferons. Mais surtout, n'en parlez à personne. Les sept personnes qui se trouvaient dans le bureau de Dumbledore hochèrent la tête et partirent. Ils se rendaient à nouveau dans la salle des Maraudeurs lorsqu'un flot d'élève partant dîner les bouscula. Harry rejoignit ses camarades et Sirius et Lupin durent se rendre à la Grande Salle également. James et Lily continuèrent leur chemin vers la Salle des Maraudeurs qu'ils avaient décider de «hanter » jusqu'à ce qu'une solution soit trouvée.

Le diner qui suivit était a gravé dans les mémoires. Lorsque Harry fit son entrée, accompagné de Ron, Hermione, Sirius et Lupin, tout le monde le regarda d'un air bizarre. Ce n'était pas très surprenant, a chaque fois qu'il lui arrivait quelque chose d'un peu hors du commun (quoi que tout compte fait, toute sa vie était hors du commun) sa première apparition « publique » était liée a un grand silence dans la Grande Salle, mais la c'était différent. Au début, tout le monde le regarda, les yeux exorbités, un peu comme au moment où il était sortit du coma. Mais là, toute la Salle se leva et l'applaudit (sauf les Serpentard, mais est ce vraiment la peine de le préciser ?). Harry, le sourire aux lèvres, bien qu'un peu étonné, vit Cho le regarder les yeux brillants, et Lilia aussi, mais ce n'était pas pareil, ils était un peu comme frère et s?ur. Une fois qu'il fut assit à table, tout le monde se calma. Bien entendu, il fut assailli de questions du côté des Gryffondor, et on pouvait y noté un certain manque de tact. Ça allait de « Ça fait quoi l'Avada Kedavra » à «C'est qui les gens qui sont sortit de toi » (ndla : très pertinente question de ce crétin de Dennis Crivey.) en passant par « Pourquoi est ce que le collier que t'avais est à Cho Chang ? ». Harry, un peu gêné par toutes ses questions, ne répondit à aucune, et, prétextant qu'il était fatigué, demanda à ce qu'on le laisse tranquille. Harry continua tout de même de parler avec Ron, Hermione et Lilia. Ces trois dernier avaient passé l'après midi ensemble, et semblaient assez bien s'entendre. Lilia leur avait un peu raconter d'où elle venait, son école. -Tu connaitrais pas une fille.commença Ron -Si j'en connais plein des filles. Je connais Hermione par exemple. -Une certaine Fleur Delacour par exemple, suggera Harry d'un air faussement innocent. -Euh.répondit Ron en rougissant jusqu'aux oreilles. -Non mais vraiment ! T'as pas finit toi. bougonna Hermione Harry et Lilia se regardèrent d'un air conspirateur. Ils pensaient tous les deux la même chose, il fallait que ce petit jeu entre eux deux cesse, autrement il louperait peut être ce qui pourrait être une belle histoire. -Si je la connais, répondit Lilia. C'est une blonde qui se pavane tout le temps, non ? elle a quitté l'école à la fin de l'année. Je sais pas ce qu'elle est devenu. En tout cas elle est très fière de ce qu'elle est et n'arrête pas d'utiliser ses dons de vélane pour avoir ce qu'elle veut. La discussion tourna alors inévitablement sur Sirius et ce qui c'était passé. -Au fait, mon père, il est prof de quoi ? -Défense contre les forces du mal, coupa Hermione. C'est le meilleur prof qu'on est jamais eu. -Je croyais que tu préférais Maugrey ? dit Ron -Il faut dire que les cours de Maugrey étaient très intéressant, mais il était effrayant, non ? et puis. c'était un mangemort. A la tête que fit Lilia, Harry expliqua qu'un mangemort avait capturé le vrai Maugrey Fol ?il et s'était infiltré à Poudlard en se servant du polynectar. -Et personne n'a rien remarqué ? -Personne. Continua Hermione. Il était vraiment très fort. -Et pour Papa, depuis quand est ce qu'il est prof ? Il a toujours voulu faire ça ? Harry, Ron et Hermione éclatèrent de rire. -Non, tu vois en fait, Sirius n'était pas un élève modèle. Tout comme le père de Harry, ou comme Lupin. Expliqua Ron. -Pas un élève modèle ?reprit Hermione. Mais ils étaient désespérants tu veux dire, ils passaient leur temps a faire des blagues et avaient les meilleurs notes de l'école. -Pour ce qui est de Sirius, commença Harry, il était adoré par la moitié des filles de l'école, c'était un vrai tombeur, mais l'autre moitié, c'était pour mon père, conclu Harry avec une pointe fierté dans la voix. -Oui, et ton père se croyait très intelligent à cause de cela , Potter. Commença une voix qui n'avait rien a faire ici. Harry se retourna et eut l'immense plaisir de se retrouver face à Drago Malefoy. -Lilia, commença Malefoy, je te présent la personne la moins fréquentable et la plus dangereuse de l'école. Potter a le don pour attirer les emmerdes à tout le monde. -Lilia, continua Harry, je te présente la personne qui se croit la plus intelligente de l'école parce qu'elle est toujours dans les bonnes grâces de Voldemort. Lilia regarda Malefoy d'un air dégouté. -Oh, je vois. Tu es un Serpentard je suppose. -Oui, d'ailleurs, je te conseille de ne pas trainer avec des racailles comme Potter et Weasley, c'est des amoureux des moldus, quand a Granger, c'est une Sang de Bourbe et. -Un problème Malefoy, coupa une voix. Drago se retourna en palissant, la voix qui se trouvait derrière lui appartenait à l'une des personne qu'il détestait le plus à Poudlard. ET ce n'était ni Harry puisqu'il était en face, ni Dumbledore parce qu'il ne se mêlait que très rarement des querelles de collègiens. -Malefoy, est ce vous pourriez rejoindre votre table ! Vous n'avez rien à faire ici. -Tu me le paieras, Black ! -vingt point de moins pour insulte envers un professeur, Drago, et quye je ne t'y reprennes plus. Sirius se tourna vers les enfants : -Qu'est ce qu'il voulait ? -Oh, t'en fais pas, il voulait que je sois son amie, il m'a fait une belle éloge de Harry, Ron et Hermione. D'ailleurs j'ai bien aimé ce que Harry lui a répondut. C'était quoi déjà ? un crétin qui colle aux baskets de Voldemort ? -c'étai pas tout a fait ça, mais l'idée est la même. Sirius sourit. Décidément Lilia tenait vraiment de lui, et Harry vraiment de James. En tout cas, tant qu'il n'y avait pas de solution pour les parents Potter, Sirius pouvait se vanter d'avoir deux supers enfants.

-Vous êtes vraiment sûr que c'est le bon choix ? demanda Harry. -Oui, mon fils, lui répondit James. Je ne supporterai pas une demi-vie. Harry et Sirius venaient juste de rejoindre les parents Potter dans la pièce des Maraudeurs, et ces derniers leurs avaient annoncé qu'ils allaient tenter le tout pour le tout avec la Potion de Rogue. -Mais.marmonna Sirius, James. Lily. on vous a déjà perdu une fois. Imaginez si. -Ne t'inquiètes pas, ça n'arrivera pas Sirius, Severus est un bon ami, je sais qu'il y mettra tout son talent, et pour ça on est tranquille. -Mais Maman, tu sais très bien que Ro. que le professeur Rogue n'aime pas Papa. Il risquerait de. -Harry ! Comment oses-tu ! Jamais Severus ne ferait ça ! Il sait que je ne lui pardonnerait pas, si c'était le cas. Harry regarda Sirius. Il semblait approuver Lily, même si au fond de lui il pensait la même chose que Harry. Il y eut un long moment de silence. Apparemment, les parents Potter n'étaient pas près de changer d'avis. James soupira et commença : -Je sais que ça vous fera de la peine si ça ne marche pas. Mais je sais que nous voir ainsi ne fait que vous rappelez que nous sommes morts, et ce n'est pas bon pour vous. Harry, même si je te connais très peu, je pense qu'on a le même caractère, et je sais que ça te désole de nous voir comme ça. -On pense que ça te montre tout le temps que tu n'as pas eu une vie très normale et que ton destin risque de ne pas l'être. C'est pour toi que nous le faisons. Mais pas seulement. Continua Lily -C'est vrai qu'il y a une part d'égoïsme dans ce geste, reprit James Potter, mais ce n'est pas un monde de se voir comme ça, et vous voir tous risquer votre vie à chaque instant nous rappelle que nous ne sommes plus de ce monde. Comprenez nous tous les deux. Si la potion n'agit pas, tout redeviendras comme avant, et si elle marche, le futur n'en sera que meilleur. Sirius acquiesça. Il était convaincu. Il comprenait ce qu'entendait James par sa demie-vie. Il avait vécu la même chose en allant à Azkaban. Il était en vie, mais voyait les gens passer, restant là en spectateur, ne pouvant rien faire pour les aider. Il ne voulait pas que son meilleur ami subisse une chose similaire pour l'éternité. C'était inhumain. Il fallait que tout redevienne aussi normal que ça pouvait l'être. Harry, lui, hésitait toujours. Un milliard de pensées bouillonnaient dans sa tête. Il repassait les mots de son père : tout redeviendra comme avant. -rien de sera jamais plus comme avant, souffla-t-il. Tout le monde le regarda, ne semblant pas comprendre pourquoi il disait cela. -Pour moi rien ne sera jamais plus comme avant. Je veux bien que vous preniez cette potion, mais si jamais elle rate, je crois que je désespérerait. Mon désir le plus cher c'était de vous revoir bien vivant, et vous avez les moyens de le faire, alors je suis d'accord. Mais. si ça échoue, je penserais tout le temps que j'aurais pu avoir un substitut de famille auprès de vous et que je ne l'aurait jamais. Les trois autres personnes présentes dans la Salle baissèrent la tête. Finalement, Harry avait dit tout haut ce que Sirius pensait tout bas, et c'était ce que craignait par dessus tout Lily. Rendre son fils malheureux. -Harry, commença-t-elle, si tu ne veux pas, c'est pas grave, on restera. -Non. Coupa-t-il. Il le faut. C'est votre seule chance alors prenez là. Foncez. Vous n'avez plus rien a perdre.

Harry ne se souvenait plus très bien comment c'était terminé la discussion, ni comment il était remonté au dortoir. Toujours est-il que lorsqu'il rentra, Ron, qui était pourtant partit en même temps que lui de la Grande Salle, n'était pas encore couché et que Hermione n'était pas en train de travailler. Sans bien y faire attention, il se changea rapidement pour se mettre dans son lit, et un quart d'heure plus tard, il tomba dans un profond sommeil.

Hello Harry ! C'est moi. Il faut absolument que je te montre un souvenir extrêmement important pour l'avenir. Qu'il s'agisse du mien. ou du tiens. C'était en 1977. Tes parents avaient dix-sept ans. Leur dernière année à Poudlard. Ils sortaient ensemble depuis plus de deux ans. En réalité, depuis ce Halloween où ils avaient été élus Roi et Reine des morts, même si au départ c'était secret, car imagine la tête qu'auraient fait les maraudeurs ou les amis de Lily. Surtout Severus Rogue. Il l'aimait beaucoup il me semble. En tout cas, ce soir c'est Noël. La fête des Enfants. Sauf que tes parents ne sont plus des enfants, tout comme la plupart des élèves de Poudlard. Oh, mais ne prend pas l'air de celui qui ne comprend pas ! A douze ans, on se considère déjà comme un adolescent, non ? Noël est la fête des enfants. Une phrase a retenir lors de cette soirée. Les collégiens ne sont pas des enfants. Les collégiens ne feront pas la fête ce soir. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'Ils arrivent, et que ce sera terrible. Tu sais très bien de qui je parle. Ils contrôlent le pays depuis quelques temps. Ils travaillent pour Lui. Personne ne sait qui Ils sont réellement. Le seul qui le sait, c'est Lui. Et Il est redoutable pour éviter que son réseau soit mis a nu. Noël 1977. Ils avaient préparés une attaque. Heureusement, Ils n'ont pas pu passer les portes, Ils sont restés coincés à la lisière de la forêt. Le mur de Dumbledore nous a tous sauvé. Enfin, c'est ce qu'on m'a raconté. Tu sais ce que ça fait, toi, lorsqu'Il est proche et particulièrement haineux. Ca fait mal, très mal. Mais à l'époque, Il était au sommet de sa puissance, et je me suis évanoui. Trois jours de coma. A cause de Lui. Tu l'avais déjà fait, toi ? Non, sûrement pas, mais fait attention, on ne sait jamais. Il sait que Noël est la fête des enfants. Mais lui, c'est un enfant, lui aussi. C'est le fils des Ténèbres.

-Non ! Harry se réveilla en sursaut. Jamais ce Terry Hapo ne lui avait parlé d'évènements sombres, et cette histoire de Noël avait l'air bien macabre. -Harry, ça ne vas pas ? demanda Ron. -t'inquiètes pas. Juste un cauchemar. -C'est encore Tu-Sais. -Non, c'est Terry. Mais ne t'inquiètes pas. C'était juste un rêve, et lui il ne montre pas des prémonitions. Rendors toi, ça va aller. Harry regrettait profondément de mentir à son meilleur ami, mais comment pouvait-il en être autrement ? Devait il lui dire que cette année ils ne pourraient pas passer Noël ensemble ? Non. Il ne devait pas rester, certes, mais comment lui faire comprendre qu'il devait rentrer. Hermione et Cho non plus, elle devait aller se cacher pour Noël, et tous les autre Gryffondor, Serdaigle et Poufsouffle aussi. Il vallait mieux renvoyer tous les Serpentard aussi, ils risquaient d'aider les partisans de voldemort, et ce ne serait certainement pas une bonne idée.

-Tiens, tiens, tiens. Je vois que nous avons une nouvelle élève. Miss. Black ! commença Rogue d'un ton amer. Sachez mademoiselle que je n'ai pas une très haute estime de votre père, et que j'espère que sa débilité n'est pas héréditaire comme dans certaines familles. (il jeta un regard appuyé à Harry). -Je ne vois pas ce que vous voulez dire professeur, seuls les idiots ne changent pas d'avis. Lilia et Harry se regardèrent, le combat allait être musclé. Rogue était seul contre six personnes. Ou peut être bientôt quatre, tout dépendait du sort de ses parents. -Harry Potter ! Veuillez bien cessez de bavarder où je prendrai les mesures necessaires qui. -quelles mesures ? demanda Harry -Il me semble avoir entendu parler d'une certaine potion particulièrement difficile à réaliser, et qui pourrait bien être votre seule chance. Alors si par mégarde je me trompais dans la composition. -non ! coupèrent Ron et Hermione. Vous n'avez pas le droit. C'est injuste. -Il ne me semble pas vous avoir donner la parole Miss Granger, et Mr Weasley, apprenez que ma potion pourrait peut être vous servir un jour. C'est à vous de voir. Ron et Hermione se regardèrent d'un air perplexe. Il ne comprenaient absolument pas ce que voulait dire leur professeur, et cette idée de potion ratée les mettaient mal à l'aise. -Alors, chuchota Hermione à Harry, ils vont le faire ? Celui ci acquiesça, et. -Potter ! Cessez de parler ! -Mais je. -Il n'y a pas de mais qui tiennes ! -professeur. -Dehors ! -Mais vous ne comprenez pas qu'il n'a rien dit ! tempêta Lilia. -Miss Black je vous prie de vous taire ! -Mais enfin, c'est vous qui n'arrêtez pas de. -Ca suffit ! Vingt points de moins à Gryffondor. Potter vous sortez tout de suite, j'ai à vous parler. Harry regarda son professeur et ses amis d'un air perplexe, et sortit tout aussi étonné sous les rires des Serpentard.

Une fois dans le couloir, Rogue se montra encore plus haineux qu'il ne l'avait jamais été. Il plaqua Harry contre le mur et s'approcha de lui en lui murmurrant : -Vous savez aussi bien que moi que l'idée de ressuciter votre crétin de père m'horripile. Alors ne. -Pourquoi le faites vous ? -Dumbledore me l'a demandé, et j'ai accepté. -Pourquoi ? -hé bien je. bafouilla-t-il. Cela ne vous regardre pas Potter ! rugit il à nouveau. Je mène ma vie comme il l'entend, et je pourrai très bien faire marche arrière si vous. -Un problème Severus ?demanda une voix de femme. -Non, non, rien. Ne t'inquiètes pas Lily. Ton fils est.charmant. Lily, ou plutot son fantôme regarda le Severus rouge de honte qui se trouvait devant elle et continua sa route. Harry allait retourner en cours, mais Rogue, passablement énervé, annula la dernière heure, et tout le monde prit le chemin des salles communes.

En chemin, Harry raconta la scène à Ron, Hermione et Lilia, ce qui fit bien rire tout le monde. A l'heure du déjeuner, les quatres compagnons étaient toujours dans cet état d'euphorie qui ressemblait étrangement à celui que procurait les sortilèges d'Allégresse. Etrangement Rogue garda les yeux baissés sur son assiette pendant toute l'heure du repas, et n'osa même pas défier Harry du regard comme il en avait l'habitude. Le midi passa trop rapidement au goût de Harry, et Ron,Lilia et lui durent se rendre au sommet de la tour Nord pour le cours de Divination. -Ne fais pas attention a ce que pourra te raconter Trelawney, expliqua Harry à Lilia -Pourquoi ? -C'est une folle, continua Ron. Elle a prédit des milliers de fois la mort de Harry depuis deux ans, et il est toujours vivant. -Oui, et l'année dernière elle a affirmé que j'étais né au beau milieu de l'hiver, alors que la vrai date c'est le 31 juillet. -Mais des fois, elle dit des choses qui sont vraies, non ? -Tu verras par toit même, Lilia. Regarde, on arrive.

-Ah. Je vois dans la Sphere que de nouveau ennuis sont arrivés.commença Trelawney. Ma chère Lilia (et à ces mots la jeune fille sursauta) je puis lire en vous que vous avez eu une enfance très heureuse, et que vous allez vivre de grands malheurs. Lilia prit un air incrédule. On en pouvait pas vraiment dire que grandir sans parents était une enfance heureuse, mais il n'était pas encore temps pour elle de révéler toutes les épreuves qu'elle avait pu endurer dans sa jeunesse. Elle alla s'assoire sur un pouf avec ses amis, et passa l'heure à somnoler pendant que leur enseignante leur faisait un cours théorique sur les objets anodins qui peuvent se révéler être des signes du destin. -Les Sinistros, récita Trelawney, sont des chiens noirs énormes, d'aspect anodins, qui représentent la mort. Personnellement je n'en ai jamais eu l'occasion d'en voir un de près, et les rares personnes qui ont eu l'occasion de le faire ne sont plus là pour le faire. -Professeur, demanda Harry qui faisait tout ce qu'il pouvait pour ne pas dormir, est-ce que les animagus qui se transforment en gros chien noirs sont des Sinistros ? Ron et Lilia étouffèrent un rire. Ils étaient les seuls à savoir que Sirius avait la faculté de se transformer en gros chien noir. -Hé bien mon petit. Ce ne sont pas des Sinistros, mais il est clair que si vous connaissez un animagus qui a cette caractéristique, c'est une personne qui a un don pour attirer le malheur sur ses proches et qui est en danger de mort imminente. Harry se tassa dans son siège, mal à l'aise. Tout bien réfléchi, elle n'était peut être pas si folle que ça cette prof. Son parrain avait eu une vie tragique, il avait perdu trois de ses meilleurs amis, sa femme, passé douze ans à Azkaban. -Je sais à quoi tu penses, lui chuchota Lilia. Il n'y est pour rien, tu l'as dit toi même l'autre jour. Tout ça c'est à cause de Voldemort. Ron, qui avait tout entendu, tressaillit à l'entente du nom du seigneur des ténèbres, et approuva. Il était de notoriété publique que Trelawney avait un don pour terrifier tout le monde, et que ses prédictions n'étaient que de la mystification.

L'heure et demi qui suivit se passa sans encombre. Les trois amis se faisaient passer des mots sur un parchemin à l'aide de leur baguette magique, de manière que leur professeur de Divination ne remarque rien. Ainsi, il passèrent leur temps à discuter de Quidditch et du match contre Serpentard qui aurait lieu dans un mois et demi. Ron disait qu'il ne laisserait passer aucune balle, et Harry se demandait qui remplacerait Marcus Flint à la place de Poursuiveur. Il en profita également pour faire à Lilia un long discours sur Drago Malefoy, et il faut dire que ce n'était pas le genre d'éloges que le Serpentard aurait apprécié. Enfin, une lointaine sonnerie les sortit de leur discussion silencieuse et leur permit d'aller enfin manger. Ron, qui n'avait rien manger à midi tellement il riait, avait eu le ventre plein de gargouillis pendant la quasi-totalité du cours, et il lui avait fallut faire des efforts surhumains pour ne pas éclater de rire. Heureusement que le repas était excellent (comme c'était toujours le cas à Poudlard) et qu'il ne s'agissait pas de ces affreuses soupes sans gout que l'on pouvait servir dans les internats moldus, parce que le pauvre Ron n'aurait sans doute pas pu se rassasier. (ndla : j'ai toujours détesté les cantines, pas vous ?). Harry commençait à peine son rôti de b?uf que Sirius vint le voir. -Harry, il faut que je te parle. Mais pas ici. Suis moi. Il salua rapidement ses amis, et suivit son parrain dans le Hall. -Alors qu'est ce que tu voulais me dire ? -Rien du tout. La potion est prête, mais je ne pense pas qu'il faille le dire à tout le monde, c'est tout. On va à l'infirmerie, suis moi. Harry connaissait par c?ur le chemin qui menait chez Mme Pomfresh. Il avait toujours eu un don pour attirer les ennuis, et ses aventure se soldaient toujours par un séjour dans un lit métallique de l'Infirmerie. -Tiens donc, Mr Potter, quel plaisir de vous voir sans blessure. J'avoue que ça fait du bien, de temps en temps. Harry sourit à l'infirmière même s'il n'appréciait pas particulièrement la remarque, et salua Dumbledore, Remus et ses parents qui se trouvaient la. A sa grande surprise, il y avait également le professeur Rogue, mais il prit soin de l'ignorer, sa petite altercation étant toujours fraiche dans sa mémoire. -Harry, je pense que Sirius t'as mit au courant, commença le directeur. La potion est prête, et elle sera administrée à tes parents dans quelques instants. Sauf si tu as changé d'avis, bien sûr. -Je maintiens ce que j'ai dit. J'espère de tout c?ur pouvoir revoir mes parents biens vivants. -Dans ce cas, Lily et James, si vous voulez bien vous allonger sur le matelat en essayant de ne pas passer au travers... Je vais vous expliquer ce qu'il va se passer. Lorsque la potion aura été versée, vous allez peu a peu retrouver une consistance de chair, ce qui est certain. Vous allez restez pendant un mois endormis, et normalement, dans trente jour, à la même heure, vous vous réveillerez si la potion à bien marché. -Harry ? Veux tu verser la potion ? -Je suis désolé, mais je ne préfère pas. Si jamais je fais une fausse man?uvre je m'en voudrait à vie. Je préfère que ce soit quelqu'un d'autre. -Comme moi, par exemple ? suggera Rogue. Harry ne répondit rien. Il savait très bien où voulait en venir son professeur. Si la potion échouait, ce serait entièremment de la faute de rogue, puisqu'il aurait été le seul à y toucher. Heureusement, Harry n'eut pas à répondre à la question puisque Dumbledore déclara que s'il y tenait tellement, Rogue n'avait verser la potion. Il commença par placer deux tuyaux dans les bouches de James et Lily (en l'y mettant plus brutalement dans celle de James, mais cela n'eut aucune insidence puisqu'il ne sentait rien), puis il les fit se rejoindre pour former un seul gros tube au bout duquel était placé quelque chose qui ressemblait à un entonnoir. Severus souleva le chaudron et versa son contenu lentement dans l'entonnoir. A en croire les têtes de ses parents, Harry put constater que la potion ne devait pas avoir un excellent gout, mais après tout, on ne lui avait jamais demandé d'être bonne, il fallait juste qu'elle ramène ses parents.

Ca y est. La dernière goûte était tombé. Harry la regarda descendre le long du tuyaux et se séparer en deux à l'intersection, jusqu'à ce que les deux moitiés tombent dans les gosiers respectifs de James et Lily exactement en même temps. -20 heures 31. souffla Dumbledore. A dans un mois.