Chapitre 12 : Un désir pour les gouverner tous et dans l'angoisse les lier.
Ndla : bon, je viens de regarder le Seigneur des anneaux, alors ne me demandez pas d'où viens le titre.
20 heures 31. Cette heure raisonnerait à jamais dans sa tête. A partir de ce moment, sa vie entamait un tournant qui allait radicalement le transformer. Il avait deux solutions. Soit ses parents revivraient et il en résulterait un bonheur infini, soit ils disparaîtraient à jamais et ce ne serait qu'un simple plongeon dans un gouffre sans fin. Etrangement, Harry avait perdu toute confiance en lui. Il était certain pour lui que la potion allait échouer. La scène à laquelle il avait assisté quelques minutes plus tôt l'avait troublé et il se sentait mal à l'aise, très mal à l'aise. En temps normal il serait retourner voir Ron et Hermione, mais là, il remonta directement au dortoir, ne faisant pas attention à ce que pouvait faire Sirius, ou Lupin ou même Rogue. Il remonta assez rapidement au sommet de la tour de Gryffondor, les marches défilant devant lui sans qu'il ne les remarque. Une fois dans son dortoir, il sortit de sa malle le vieil album photos que lui avait offert Hagrid lorsqu'il était en première année. Il le feuilleta en se disant que ses parents ne pourraient plus jamais sourire comme ici, ou bien explorer Poudlard et pire, ils n'auraient plus de vie de famille. Jamais. C'était certain. Avait on déjà ramener des personnes à la vie sans avoir recours à la Magie Noire ? Non. Dumbledore l'aurait sûrement sut. Il aurait fait quelque chose plus tôt. Il ne l'aurait pas laisser passer onze ans chez les Dursley en lui cachant le monde de la magie. Il n'aurait pas envoyé Sirius en prison en certifiant qu'il était le Gardien du Secret des Potter. Il n'aurait pas permit à Harry de retourner à Poudlard en troisième année alors qu'il avait enfreint le décret sur la restriction de l'usage de la magie chez les Sorciers de premier cycle. Il n'aurait sûrement pas eu un Mage Noir à ses trousses et n'aurait pas causé la mort de Cedric. En feuilletant le cahier, Harry se surprit à pleurer. Il n'avait jamais pleuré ses parents auparavant. Il ne s'agissait pas d'un manque d'amour envers eux, mais ne les ayants jamais connus et n'ayant jamais eu de souvenir d'eux, c'était beaucoup moins dur à supporter. Mais là, il venait de passer un été en compagnie de Remus et Sirius qui lui avaient raconté une bonne partie de l'enfance de James et les anecdotes sur Lily avant qu'elle sorte avec lui, puis leur vie de couple, la naissance de Harry. tout. C'était comme une sorte de puzzle que Harry reformait. Et puis il y avait eu les rêves de ce fameux Terry Hapo qui semblait plus que réels, et les derniers jours ou la famille Potter avait été à nouveau réunie. Et maintenant, c'était finit. Il n'y aurait plus rien. Juste un souvenir qui s'effacerait avec le temps en ne laissant qu'un brouillard.
-Harry ? C'était Ron qui revenait de la Grande Salle avec Hermione. -Tu te sens bien ? Est ce que. -Oh Harry, je suis vraiment désolée !coupa Hermione. Mais ne t'inquiètes pas, ça va s'arranger. Harry regarda ses deux amis en esquissant un sourire triste. Ça va s'arranger. Plutôt facile à dire, leurs parents étaient bien vivants, eux. Apparemment, Ron et Hermione ne savait pas quoi dire à Harry, puisqu'ils espéraient sincèrement que les parents de celui ci revivraient. Hermione souhaita une bonne nuit aux garçons et partit dans son dortoir, tandis que Ron, avant de se coucher à son tour murmura : -Si tu as besoin de parler.n'oublies pas.je suis ton ami. Harry acquiesça, mais ne dit rien. C'était le début d'un long mois de peine et de souffrance.
Il était près de deux heures du matin et Harry ne dormait toujours pas. Il se demandait ce qui allait arriver maintenant. Il avait cours de Potion demain, et appréhendait la rencontre avec le professeur Rogue. Il craignait également les autres professeurs car il ignorait s'ils étaient au courant de ce qui lui arrivait et comment ils risquaient de réagir. Il se demandait également comment réagissaient Sirius et Remus quand l'idée d'aller les voir lui vint à l'esprit. Mais une voix résonna dans sa tête et lui rappela que Voldemort pouvait l'attaquer facilement lorsqu'il était dans un tel état.
Salut, aujourd'hui il s'est passé quelque chose de terrible. la s?ur de Jane White est morte. Tu ne sais pas qui est Jane White ? C'est la copine de Londubat. Mais non, pas Neville, son père. Jane était une très bonne amie de Lily et James. Elle était aussi à Gryffondor mais en quatrième année. Sirius est sortit avec il paraît, mais je n'en sait pas plus que ça. Regarde. Tout le monde est désolé pour Jane. Tu vois comment elle est, on dirait une épave, un fantôme, elle n'existe plus, elle n'a plus de raison de vivre. Toute la joie qu'elle avait avant s'est enfuie. Elle se sent incomprise, seule au monde, mais ne se rend pas compte que tout son entourage cherche à l'aider. Voilà ce qui arrive lorsque les gens meurent.
-Harry. C'est l'heure, lèves-toi. La voix de Ron sortit le jeune homme de son rêve. Celui-ci était encore bien présent dans son esprit et une phrase lui revenait en mémoire « on dirait une épave, un fantôme [.] voilà ce qui arrive lorsque les gens meurent » Cette phrase mit longtemps avant de prendre un sens dans son esprit. Harry avait finit par comprendre que les rêves de Harry étaient en lien avec son présent, et maintenant il savait que son rêve lui montrait le chemin de sortie de ses parents. Dans un mois, il serait un fantôme. Il n'y aurait plus rien à faire pour lui.
Harry prit son petit déjeuner avec ses amis. Enfin, il était physiquement avec ses amis, par ce que son esprit était ailleurs. Où ? Personne ne le savait vraiment, même pas Harry lui même. Il était sûrement partit en vacances au Pays du Désespoir pour sonder les fonds du Lac des Pleurs. Qui sait. En tout cas, même le cours de Rogue passa devant lui sans qu'il ne le remarque. Le professeur avait l'air stressé, mais cela ne l'empêchait pas de blâmer Harry pour un oui ou pour un non. Lilia, Hermione et Ron tentait de le défendre comme ils pouvaient, mais tout ce qu'ils arrivèrent à faire, ce fut de perdre plus de 50 points pendant le cours. Toujours est il que Rogue savait pertinemment pourquoi Harry était dans cet état, et qu'il se réjouissait de sa souffrance (ndla : un peu sado-maso sur les bords, le Rogue, non ? -désolé pour les fans-) en faisant sans cesse allusion au fait qu'il était orphelin et n'aurait jamais de famille. Contrairement à d'habitude, le professeur Trelawney fut très contente de l'attitude de son élève car elle déclara que Harry acceptait pleinement le fait que sa mort était proche et qu'il se préparait à une souffrance terrible pour mieux faire face à la réalité. Bien que contrairement à Rogue, Trelawney ne sache pas un mot de ce qui arrivait à Harry, ce dernier pensa qu'elle n'était pas si folle que ça, et que allez savoir pourquoi, elle aurait bien raison un jour où l'autre.
La semaine qui suivit parut durer quinze ans. Harry ne parlait presque pas. Il s'était enfermé dans un profond mutisme et personne ne savait comment le sortir de la. Même Sirius n'y pouvait rien, il avait déjà bien trop de mal à se prendre en main lui même, alors pourquoi convaincre Harry de quelque chose au quel il ne croyait pas ? Devait il lui dire que tout irait bien ? Non. Il détestait mentir, pour lui, il n'y avait que les mages noirs et les abrutis qui mentaient. Les cours de Sirius devenaient d'un ennui égalant presque ceux du Professeur Binns. Les sujets qui auraient put être intéressant devenaient des bribes de paroles sans queue ni tête à laquelle il manquait l'étincelle de vie que Sirius y avait autrefois ajouté. Cette étincelle qui l'avait fait redevenir l'homme qu'il était vingt ans auparavant.
-Ca ne sert à rien de parler à une personne qui dort magiquement Potter. Vous devriez le savoir, le nombre de fois où vous avez vous même. Harry haussa les épaules, et voyant qu'elle ne pourrait rien en tirer, Mme Pomfresh sortit de la petite pièce où étaient entreposés les corps de James et Lily. Ces derniers étaient posés sur les mêmes lit que ceux où on les avaient endormis trois semaines avant. Maintenant, ils avaient retrouvés une consistance normale, comme de vrais humains, mais Dumbledore avait dit que le résultat ne serait visible qu'à l'instant où il s'éveillerait. Harry s'installa sur une chaise dos à la porte et commença : -Bonjour, dit-il, Mme Pomfresh m'a dit que ça ne servait à rien de vous parler, mais j'en ai besoin. Ca fait quasiment trois semaines que vous êtes ici, et je commence à désespérer. J'ai l'impression que personne ne comprend ce qui ce passe. Personne ne sait qu'il n'y a rien à faire pour vous. Je suis désolé de te dire ça maman, mais Rogue ne m'a jamais vraiment aimé, alors il se pourrait qu'il ait fait une erreur dans la composition de sa recette, ou qu'il ai mal traduit le klichtka. J'ai l'impression que le monde dans lequel nous vivons n'est qu'une illusion (ndla : ça fait pas un peu trop Matrix, ça ?) et que la possibilité de vous revoir un jour en est une de plus. Si vous saviez à quel point je regrette de vous avoir dit de prendre cette fichue potion ! Vous ressuscitez, et je ne trouve rien de mieux à faire que de vous renvoyer six pieds sous terre. Je ne me le pardonnerais jamais. Remus ne me le pardonnera jamais. Et Sirius non plus. J'ai l'impression qu'il m'en veut, qu'il m'évite. Je ne sais plus quoi faire. J'ai l'impression d'être dans un cinéma et qu'on me repasse sans cesse la même chose ; « Comment j'ai tuer mes parents ». Je n'arrive plus à faire autre chose. Personne ne peux m'aider. Même le sommeil ne m'apporte pas de réconfort, Terry me montre sans cesse des images de gens qui sont mort lorsqu'il était à Poudlard. Lorsque vous étiez à Poudlard. Et toutes mènent à la même conclusion, la mort change à jamais les gens. Regardez Sirius. Après votre mort, il a été envoyé à Azkaban parce qu'on l'avait accusé à tort. Sa vie n'en était plus vraiment une. Et maintenant ce sera mon tour. En détruisant votre vie, j'ai détruit la mienne, et j'ai fait pire encore car j'ai brisé ce qui restait de celle de mon parrain. -Ne dis pas ça. murmurra une voix rauque depuis l'ouverture de la porte. Harry se retourna et se trouva face à face avec son parrain. Il était pâle, abattu. Lui aussi devenait une sorte de fantôme, il avait les mêmes craintes et les mêmes problèmes que Harry. -S.Sirius ? je. -Chut, ne dis rien. Je comprend très bien ce que tu ressent. Moi c'est pareil. Harry regarda son parrain l'air étonné. Il avait bien eut l'impression qu'il n'était pas dans son état normal, mais pas à ce point. Il n'allait tout de même pas recommencer à culpabiliser. Pas maintenant. -Tu sais, reprit Sirius, j'ai peur pour tes parents moi aussi. Je les ai déjà vu mourir une fois et je m'en suis tenu pour responsable. Et là, c'est sur le point de recommencer. Je les ai poussé a dire oui. Donc tu comprends bien que j'en suis plus responsable que toi. Tu n'y es pour rien. Le Harry du futur en subira les conséquences, mais tu n'y es pour rien. -Non.je. c'est moi qui leur ai dit. -Tu sais, au début je pensais la même chose, j'avait perdu toute ma motivation, ma joie de vivre, c'était comme si j'étais de nouveau à Azkaban. Mais depuis hier, j'a compris quelque chose : quoi qu'il arrive, c'était ce que tes parents voulaient. Ils étaient conscients du risque qu'ils prenaient, et s'ils sont en train de mourir, il le font ensemble en ayant eu la possibilité de voir que tu avait réussi à surmonter leur première disparition, et ça, je pense que c'est un grand réconfort pour eux. -tu as raison. Je ne devrais peut être pas me laisser aller comme ça. Mais, c'est dur tu sais. Je ne les ai jamais connus, moi. Je n'ai pas de souvenir auxquels me raccrocher. Toi tu as pu passer au moins quatorze ans avec eux. Pas moi. Juste une année dont je n'ai aucun souvenir. Ce n'est pas pareil. Sirius acquiesça. Harry pouvait presque voir les rouages de son cerveau tourner sous son crâne. -tu pourrais en avoir, des souvenirs. -Oui, si quelqu'un avait tout filmé. Mais je ne pense pas que mes parents vivaient comme des moldus, non ? -Je ne te parle pas de film mais de miroir. -De miroir ? Quel mir. Celui que m'a donné Dumbledore ? Tu es au courant ? -Oui. Et d'ailleurs tu ferais bien de l'utiliser, ça te remontrais peut être le moral. Et Harry, je t'en supplie, cesse de déprimer et de culpabiliser. -C'est bien a toi de dire ça, monsieur l'assassin. -Hé ! Je n'ai pas tué tes parents, j'ai seulement. malencontreusement contribué à leur mort. -On dirait que la leçon a été bien apprise. Et sur ce, il s'en suivit un grand éclat de rire tel qu'Harry n'en avait pas subit depuis longtemps. Il allait mieux, et il devait maintenant faire des excuses à ses amis pour son attitude, mais avant, il allait regarder dans le miroir de Dumbledore.
-Août 1980, Famille Potter ! Et voilà. De nouveau il se sentait aspiré pour se retrouver dans une chambre avec un berceau. Sa chambre. La toute première chambre de sa vie. Beaucoup plus confortable que le placard dont il hériterait un an plus tard. Elle avait des murs blancs et une frise représentant des balais et des vifs d'or avait été posée en haut. A l'intérieur de la pièce se trouvait un homme et une femme : ses parents. Il y avait aussi Sirius qui était la, avec dix ans de moins, et Harry pensait ne pas se tromper en disant que les femmes devaient le trouver séduisant. (ndla :ah ben oui ! Sirius il peut être que beau.non ?). Il portait un bébé dans ses bras qui ne pouvait être que Harry. Il avait l'air émerveillé. Ce bébé c'était son filleul. Son petit protégé. Le Harry de 1980 était endormit, et Sirius le coucha dans son berceau. A la suite de cela, les trois adultes sortirent et descendirent dans un salon qui rassemblait des objets moldus et des objets sorciers. -Tu veux quelque chose à boire Sirius ? demanda Lily -Non, c'est bon. Je te remercie. J'étais juste passé pour voir comment allait Harry. Après tout je suis son parrain, et s'il devait arriver quelque chose, il faut que je sois la le plus possible. -Regardez moi ça, lança James, ce cher Sirius en papa poule ! -Papa poule ? Je ne suis que parrain, moi ! Je ne suis pas encore en train de l'imaginer Auror ou Champion de Quidditch ! Et tout le monde éclata de rire, même Harry qui n'était là qu'en spectateur. Son père l'avait bien cerner. Il serait Auror plus tard. Et accessoirement il continuerait le Quidditch, mais comme loisir, il ne fallait pas que ça devienne une contrainte.
L'image se brouilla à nouveau et Harry se retrouva sur son lit, face à face avec un Ron et une Hermione qui avaient l'air très occupés. (ndla : ne vous faites pas de films, ils se font juste des bisous.) Harry regarda ses amis effaré, car il ne pensaient pas que ces deux la sortaient déjà ensemble. Etant très mal à l'aise, Harry se permit un raclement de gorge assez bruyant, ce qui fit sursauter les deux tourtereaux. Ils se retournèrent en même temps et prirent tous les deux une teinte qui rappelait beaucoup celle des cheveux ce Ron. -euh. désolé. je vous laisse.commença Harry. -Non, reste, dit Ron, mais t'étais où ? On ne t'as pas vu au diner, et ici non plus. -Au diner ? Il est quelle heure ? -Exactement neuf heures vingt huit, lui répondit Hermione. -Le temps du miroir passe plus vite que la réalité. murmura Harry. Je l'avais complètement oublié. -Du miroir ? tu étais dedans ? -Ben oui. c'est comme la sphère que tu m'as offerte sauf que je peux voir tous les souvenirs que je veux en ce qui concerne ma famille. -et tu étais à quelle date ? demanda hasardeusement Hermione. -Aout 1980. J'avais un mois. Il y avait mes parents et Sirius aussi. Hermione et Ron hochèrent la tête sans rien dire. Ils ne voulaient mettre Harry plus mal à l'aise qu'il ne l'étais. -Harry ! s'exclama Hermione, c'est fantastique ! -De quoi ? d'aller en 1980 ? demanda niaisement Ron -Mais non ! tu parles ! Tu as réussi ! tu nous parles à nouveau ! -Mais c'est vrai ça ! reprit Ron. Tu nous avait rien dit depuis.depuis.voilà quoi ! Harry voyait très bien où son ami voulait en venir. Il est vrai qu'il les avaient un peu délaissés eux et Lilia depuis trois semaines. Mais maintenant, ça allait changer. Tout redeviendrait aussi normal que ça pouvait l'être. -Je crois que je vous doit des excuses. Je me suis un peu laisser aller. Je n'aurais pas dut. -C'est normal, expliqua Hermione, on aurait sûrement réagit pareil à ta place. On te comprend tu sais. Enfin pas complètement, mais on sait juste que tu ne te sentais pas bien à cause de. ce qui arrive et ça nous suffit, n'est pas Ron ?
Et c'est ainsi que la vie de Harry reprit un cours un peu plus normal. Evidemment, il y avait toujours cette crainte et ce malaise au fond de lui, mais il arrivait à se maitriser. Il n'y avait aucun signe de Terry dans ses rêves, a croire qu'il avait fait le tour des morts de l'école en 1975 et à maintenant une semaine du moment fatidique, il redevenait le Harry que ses amis avaient toujours connus et qu'il essayerait de rester quoiqu'il arrive.
Ndla : bon, je viens de regarder le Seigneur des anneaux, alors ne me demandez pas d'où viens le titre.
20 heures 31. Cette heure raisonnerait à jamais dans sa tête. A partir de ce moment, sa vie entamait un tournant qui allait radicalement le transformer. Il avait deux solutions. Soit ses parents revivraient et il en résulterait un bonheur infini, soit ils disparaîtraient à jamais et ce ne serait qu'un simple plongeon dans un gouffre sans fin. Etrangement, Harry avait perdu toute confiance en lui. Il était certain pour lui que la potion allait échouer. La scène à laquelle il avait assisté quelques minutes plus tôt l'avait troublé et il se sentait mal à l'aise, très mal à l'aise. En temps normal il serait retourner voir Ron et Hermione, mais là, il remonta directement au dortoir, ne faisant pas attention à ce que pouvait faire Sirius, ou Lupin ou même Rogue. Il remonta assez rapidement au sommet de la tour de Gryffondor, les marches défilant devant lui sans qu'il ne les remarque. Une fois dans son dortoir, il sortit de sa malle le vieil album photos que lui avait offert Hagrid lorsqu'il était en première année. Il le feuilleta en se disant que ses parents ne pourraient plus jamais sourire comme ici, ou bien explorer Poudlard et pire, ils n'auraient plus de vie de famille. Jamais. C'était certain. Avait on déjà ramener des personnes à la vie sans avoir recours à la Magie Noire ? Non. Dumbledore l'aurait sûrement sut. Il aurait fait quelque chose plus tôt. Il ne l'aurait pas laisser passer onze ans chez les Dursley en lui cachant le monde de la magie. Il n'aurait pas envoyé Sirius en prison en certifiant qu'il était le Gardien du Secret des Potter. Il n'aurait pas permit à Harry de retourner à Poudlard en troisième année alors qu'il avait enfreint le décret sur la restriction de l'usage de la magie chez les Sorciers de premier cycle. Il n'aurait sûrement pas eu un Mage Noir à ses trousses et n'aurait pas causé la mort de Cedric. En feuilletant le cahier, Harry se surprit à pleurer. Il n'avait jamais pleuré ses parents auparavant. Il ne s'agissait pas d'un manque d'amour envers eux, mais ne les ayants jamais connus et n'ayant jamais eu de souvenir d'eux, c'était beaucoup moins dur à supporter. Mais là, il venait de passer un été en compagnie de Remus et Sirius qui lui avaient raconté une bonne partie de l'enfance de James et les anecdotes sur Lily avant qu'elle sorte avec lui, puis leur vie de couple, la naissance de Harry. tout. C'était comme une sorte de puzzle que Harry reformait. Et puis il y avait eu les rêves de ce fameux Terry Hapo qui semblait plus que réels, et les derniers jours ou la famille Potter avait été à nouveau réunie. Et maintenant, c'était finit. Il n'y aurait plus rien. Juste un souvenir qui s'effacerait avec le temps en ne laissant qu'un brouillard.
-Harry ? C'était Ron qui revenait de la Grande Salle avec Hermione. -Tu te sens bien ? Est ce que. -Oh Harry, je suis vraiment désolée !coupa Hermione. Mais ne t'inquiètes pas, ça va s'arranger. Harry regarda ses deux amis en esquissant un sourire triste. Ça va s'arranger. Plutôt facile à dire, leurs parents étaient bien vivants, eux. Apparemment, Ron et Hermione ne savait pas quoi dire à Harry, puisqu'ils espéraient sincèrement que les parents de celui ci revivraient. Hermione souhaita une bonne nuit aux garçons et partit dans son dortoir, tandis que Ron, avant de se coucher à son tour murmura : -Si tu as besoin de parler.n'oublies pas.je suis ton ami. Harry acquiesça, mais ne dit rien. C'était le début d'un long mois de peine et de souffrance.
Il était près de deux heures du matin et Harry ne dormait toujours pas. Il se demandait ce qui allait arriver maintenant. Il avait cours de Potion demain, et appréhendait la rencontre avec le professeur Rogue. Il craignait également les autres professeurs car il ignorait s'ils étaient au courant de ce qui lui arrivait et comment ils risquaient de réagir. Il se demandait également comment réagissaient Sirius et Remus quand l'idée d'aller les voir lui vint à l'esprit. Mais une voix résonna dans sa tête et lui rappela que Voldemort pouvait l'attaquer facilement lorsqu'il était dans un tel état.
Salut, aujourd'hui il s'est passé quelque chose de terrible. la s?ur de Jane White est morte. Tu ne sais pas qui est Jane White ? C'est la copine de Londubat. Mais non, pas Neville, son père. Jane était une très bonne amie de Lily et James. Elle était aussi à Gryffondor mais en quatrième année. Sirius est sortit avec il paraît, mais je n'en sait pas plus que ça. Regarde. Tout le monde est désolé pour Jane. Tu vois comment elle est, on dirait une épave, un fantôme, elle n'existe plus, elle n'a plus de raison de vivre. Toute la joie qu'elle avait avant s'est enfuie. Elle se sent incomprise, seule au monde, mais ne se rend pas compte que tout son entourage cherche à l'aider. Voilà ce qui arrive lorsque les gens meurent.
-Harry. C'est l'heure, lèves-toi. La voix de Ron sortit le jeune homme de son rêve. Celui-ci était encore bien présent dans son esprit et une phrase lui revenait en mémoire « on dirait une épave, un fantôme [.] voilà ce qui arrive lorsque les gens meurent » Cette phrase mit longtemps avant de prendre un sens dans son esprit. Harry avait finit par comprendre que les rêves de Harry étaient en lien avec son présent, et maintenant il savait que son rêve lui montrait le chemin de sortie de ses parents. Dans un mois, il serait un fantôme. Il n'y aurait plus rien à faire pour lui.
Harry prit son petit déjeuner avec ses amis. Enfin, il était physiquement avec ses amis, par ce que son esprit était ailleurs. Où ? Personne ne le savait vraiment, même pas Harry lui même. Il était sûrement partit en vacances au Pays du Désespoir pour sonder les fonds du Lac des Pleurs. Qui sait. En tout cas, même le cours de Rogue passa devant lui sans qu'il ne le remarque. Le professeur avait l'air stressé, mais cela ne l'empêchait pas de blâmer Harry pour un oui ou pour un non. Lilia, Hermione et Ron tentait de le défendre comme ils pouvaient, mais tout ce qu'ils arrivèrent à faire, ce fut de perdre plus de 50 points pendant le cours. Toujours est il que Rogue savait pertinemment pourquoi Harry était dans cet état, et qu'il se réjouissait de sa souffrance (ndla : un peu sado-maso sur les bords, le Rogue, non ? -désolé pour les fans-) en faisant sans cesse allusion au fait qu'il était orphelin et n'aurait jamais de famille. Contrairement à d'habitude, le professeur Trelawney fut très contente de l'attitude de son élève car elle déclara que Harry acceptait pleinement le fait que sa mort était proche et qu'il se préparait à une souffrance terrible pour mieux faire face à la réalité. Bien que contrairement à Rogue, Trelawney ne sache pas un mot de ce qui arrivait à Harry, ce dernier pensa qu'elle n'était pas si folle que ça, et que allez savoir pourquoi, elle aurait bien raison un jour où l'autre.
La semaine qui suivit parut durer quinze ans. Harry ne parlait presque pas. Il s'était enfermé dans un profond mutisme et personne ne savait comment le sortir de la. Même Sirius n'y pouvait rien, il avait déjà bien trop de mal à se prendre en main lui même, alors pourquoi convaincre Harry de quelque chose au quel il ne croyait pas ? Devait il lui dire que tout irait bien ? Non. Il détestait mentir, pour lui, il n'y avait que les mages noirs et les abrutis qui mentaient. Les cours de Sirius devenaient d'un ennui égalant presque ceux du Professeur Binns. Les sujets qui auraient put être intéressant devenaient des bribes de paroles sans queue ni tête à laquelle il manquait l'étincelle de vie que Sirius y avait autrefois ajouté. Cette étincelle qui l'avait fait redevenir l'homme qu'il était vingt ans auparavant.
-Ca ne sert à rien de parler à une personne qui dort magiquement Potter. Vous devriez le savoir, le nombre de fois où vous avez vous même. Harry haussa les épaules, et voyant qu'elle ne pourrait rien en tirer, Mme Pomfresh sortit de la petite pièce où étaient entreposés les corps de James et Lily. Ces derniers étaient posés sur les mêmes lit que ceux où on les avaient endormis trois semaines avant. Maintenant, ils avaient retrouvés une consistance normale, comme de vrais humains, mais Dumbledore avait dit que le résultat ne serait visible qu'à l'instant où il s'éveillerait. Harry s'installa sur une chaise dos à la porte et commença : -Bonjour, dit-il, Mme Pomfresh m'a dit que ça ne servait à rien de vous parler, mais j'en ai besoin. Ca fait quasiment trois semaines que vous êtes ici, et je commence à désespérer. J'ai l'impression que personne ne comprend ce qui ce passe. Personne ne sait qu'il n'y a rien à faire pour vous. Je suis désolé de te dire ça maman, mais Rogue ne m'a jamais vraiment aimé, alors il se pourrait qu'il ait fait une erreur dans la composition de sa recette, ou qu'il ai mal traduit le klichtka. J'ai l'impression que le monde dans lequel nous vivons n'est qu'une illusion (ndla : ça fait pas un peu trop Matrix, ça ?) et que la possibilité de vous revoir un jour en est une de plus. Si vous saviez à quel point je regrette de vous avoir dit de prendre cette fichue potion ! Vous ressuscitez, et je ne trouve rien de mieux à faire que de vous renvoyer six pieds sous terre. Je ne me le pardonnerais jamais. Remus ne me le pardonnera jamais. Et Sirius non plus. J'ai l'impression qu'il m'en veut, qu'il m'évite. Je ne sais plus quoi faire. J'ai l'impression d'être dans un cinéma et qu'on me repasse sans cesse la même chose ; « Comment j'ai tuer mes parents ». Je n'arrive plus à faire autre chose. Personne ne peux m'aider. Même le sommeil ne m'apporte pas de réconfort, Terry me montre sans cesse des images de gens qui sont mort lorsqu'il était à Poudlard. Lorsque vous étiez à Poudlard. Et toutes mènent à la même conclusion, la mort change à jamais les gens. Regardez Sirius. Après votre mort, il a été envoyé à Azkaban parce qu'on l'avait accusé à tort. Sa vie n'en était plus vraiment une. Et maintenant ce sera mon tour. En détruisant votre vie, j'ai détruit la mienne, et j'ai fait pire encore car j'ai brisé ce qui restait de celle de mon parrain. -Ne dis pas ça. murmurra une voix rauque depuis l'ouverture de la porte. Harry se retourna et se trouva face à face avec son parrain. Il était pâle, abattu. Lui aussi devenait une sorte de fantôme, il avait les mêmes craintes et les mêmes problèmes que Harry. -S.Sirius ? je. -Chut, ne dis rien. Je comprend très bien ce que tu ressent. Moi c'est pareil. Harry regarda son parrain l'air étonné. Il avait bien eut l'impression qu'il n'était pas dans son état normal, mais pas à ce point. Il n'allait tout de même pas recommencer à culpabiliser. Pas maintenant. -Tu sais, reprit Sirius, j'ai peur pour tes parents moi aussi. Je les ai déjà vu mourir une fois et je m'en suis tenu pour responsable. Et là, c'est sur le point de recommencer. Je les ai poussé a dire oui. Donc tu comprends bien que j'en suis plus responsable que toi. Tu n'y es pour rien. Le Harry du futur en subira les conséquences, mais tu n'y es pour rien. -Non.je. c'est moi qui leur ai dit. -Tu sais, au début je pensais la même chose, j'avait perdu toute ma motivation, ma joie de vivre, c'était comme si j'étais de nouveau à Azkaban. Mais depuis hier, j'a compris quelque chose : quoi qu'il arrive, c'était ce que tes parents voulaient. Ils étaient conscients du risque qu'ils prenaient, et s'ils sont en train de mourir, il le font ensemble en ayant eu la possibilité de voir que tu avait réussi à surmonter leur première disparition, et ça, je pense que c'est un grand réconfort pour eux. -tu as raison. Je ne devrais peut être pas me laisser aller comme ça. Mais, c'est dur tu sais. Je ne les ai jamais connus, moi. Je n'ai pas de souvenir auxquels me raccrocher. Toi tu as pu passer au moins quatorze ans avec eux. Pas moi. Juste une année dont je n'ai aucun souvenir. Ce n'est pas pareil. Sirius acquiesça. Harry pouvait presque voir les rouages de son cerveau tourner sous son crâne. -tu pourrais en avoir, des souvenirs. -Oui, si quelqu'un avait tout filmé. Mais je ne pense pas que mes parents vivaient comme des moldus, non ? -Je ne te parle pas de film mais de miroir. -De miroir ? Quel mir. Celui que m'a donné Dumbledore ? Tu es au courant ? -Oui. Et d'ailleurs tu ferais bien de l'utiliser, ça te remontrais peut être le moral. Et Harry, je t'en supplie, cesse de déprimer et de culpabiliser. -C'est bien a toi de dire ça, monsieur l'assassin. -Hé ! Je n'ai pas tué tes parents, j'ai seulement. malencontreusement contribué à leur mort. -On dirait que la leçon a été bien apprise. Et sur ce, il s'en suivit un grand éclat de rire tel qu'Harry n'en avait pas subit depuis longtemps. Il allait mieux, et il devait maintenant faire des excuses à ses amis pour son attitude, mais avant, il allait regarder dans le miroir de Dumbledore.
-Août 1980, Famille Potter ! Et voilà. De nouveau il se sentait aspiré pour se retrouver dans une chambre avec un berceau. Sa chambre. La toute première chambre de sa vie. Beaucoup plus confortable que le placard dont il hériterait un an plus tard. Elle avait des murs blancs et une frise représentant des balais et des vifs d'or avait été posée en haut. A l'intérieur de la pièce se trouvait un homme et une femme : ses parents. Il y avait aussi Sirius qui était la, avec dix ans de moins, et Harry pensait ne pas se tromper en disant que les femmes devaient le trouver séduisant. (ndla :ah ben oui ! Sirius il peut être que beau.non ?). Il portait un bébé dans ses bras qui ne pouvait être que Harry. Il avait l'air émerveillé. Ce bébé c'était son filleul. Son petit protégé. Le Harry de 1980 était endormit, et Sirius le coucha dans son berceau. A la suite de cela, les trois adultes sortirent et descendirent dans un salon qui rassemblait des objets moldus et des objets sorciers. -Tu veux quelque chose à boire Sirius ? demanda Lily -Non, c'est bon. Je te remercie. J'étais juste passé pour voir comment allait Harry. Après tout je suis son parrain, et s'il devait arriver quelque chose, il faut que je sois la le plus possible. -Regardez moi ça, lança James, ce cher Sirius en papa poule ! -Papa poule ? Je ne suis que parrain, moi ! Je ne suis pas encore en train de l'imaginer Auror ou Champion de Quidditch ! Et tout le monde éclata de rire, même Harry qui n'était là qu'en spectateur. Son père l'avait bien cerner. Il serait Auror plus tard. Et accessoirement il continuerait le Quidditch, mais comme loisir, il ne fallait pas que ça devienne une contrainte.
L'image se brouilla à nouveau et Harry se retrouva sur son lit, face à face avec un Ron et une Hermione qui avaient l'air très occupés. (ndla : ne vous faites pas de films, ils se font juste des bisous.) Harry regarda ses amis effaré, car il ne pensaient pas que ces deux la sortaient déjà ensemble. Etant très mal à l'aise, Harry se permit un raclement de gorge assez bruyant, ce qui fit sursauter les deux tourtereaux. Ils se retournèrent en même temps et prirent tous les deux une teinte qui rappelait beaucoup celle des cheveux ce Ron. -euh. désolé. je vous laisse.commença Harry. -Non, reste, dit Ron, mais t'étais où ? On ne t'as pas vu au diner, et ici non plus. -Au diner ? Il est quelle heure ? -Exactement neuf heures vingt huit, lui répondit Hermione. -Le temps du miroir passe plus vite que la réalité. murmura Harry. Je l'avais complètement oublié. -Du miroir ? tu étais dedans ? -Ben oui. c'est comme la sphère que tu m'as offerte sauf que je peux voir tous les souvenirs que je veux en ce qui concerne ma famille. -et tu étais à quelle date ? demanda hasardeusement Hermione. -Aout 1980. J'avais un mois. Il y avait mes parents et Sirius aussi. Hermione et Ron hochèrent la tête sans rien dire. Ils ne voulaient mettre Harry plus mal à l'aise qu'il ne l'étais. -Harry ! s'exclama Hermione, c'est fantastique ! -De quoi ? d'aller en 1980 ? demanda niaisement Ron -Mais non ! tu parles ! Tu as réussi ! tu nous parles à nouveau ! -Mais c'est vrai ça ! reprit Ron. Tu nous avait rien dit depuis.depuis.voilà quoi ! Harry voyait très bien où son ami voulait en venir. Il est vrai qu'il les avaient un peu délaissés eux et Lilia depuis trois semaines. Mais maintenant, ça allait changer. Tout redeviendrait aussi normal que ça pouvait l'être. -Je crois que je vous doit des excuses. Je me suis un peu laisser aller. Je n'aurais pas dut. -C'est normal, expliqua Hermione, on aurait sûrement réagit pareil à ta place. On te comprend tu sais. Enfin pas complètement, mais on sait juste que tu ne te sentais pas bien à cause de. ce qui arrive et ça nous suffit, n'est pas Ron ?
Et c'est ainsi que la vie de Harry reprit un cours un peu plus normal. Evidemment, il y avait toujours cette crainte et ce malaise au fond de lui, mais il arrivait à se maitriser. Il n'y avait aucun signe de Terry dans ses rêves, a croire qu'il avait fait le tour des morts de l'école en 1975 et à maintenant une semaine du moment fatidique, il redevenait le Harry que ses amis avaient toujours connus et qu'il essayerait de rester quoiqu'il arrive.
