Chapitre 13 : Le Retour du Roi
-Le sortilège d'Apparition est un acte assez difficile à réaliser, récitait le Professeur Flitwick, il demande une concentration extrême jusqu'à en avoir une parfaite maîtrise et ensuite il devient très facilement réalisable. Qui peut me dire comment fonctionne ce sort ? Miss Granger ? -Le sortilège d'Apparition consiste en un mouvement spécial du poignet et une concentration sur la hcose que l'on veut créer. Par exemple pour faire apparaître un lit, il faut pouvoir se le représenter exactement dans sa tête. -Tout à fait, cinq point pour Gryffondor. Donc pour ce qui est du mouvement à effectuer, c'est une spirale comme. Entrez ! Une personne venait de frapper à la porte et d'interrompre le cours d'Enchantement. C'était le professeur McGonagall. -Excusez moi professeur Flitwick, mais le professeur Dumbledore souhaiterait s'entretenir avec Harry Potter. -Aucun problème, allez y Potter, vous n'aurez qu'a rattraper la leçon, ce sortilège est primordial pour tout sorcier. Harry acquiesça, se leva, et suivit le Professeur McGonagall à travers la dédale de couloir qui menait au bureau de Dumbledore. Une fois devant la statue qui bloquait l'entrée de l'escalier, McGonnagall prononça le mot de passe (Plume en Sucre) et laissa Harry rejoindre le Directeur. -Entre, Harry, entre. -Bonjour Professeur, vous vouliez me parler ? -Assied toi. Avant toute chose je voudrais savoir comment tu vas, j'ai eu des échos par certains professeur qui me disaient que tu étais démotivé. -C'est passé, c'était juste. une petite crise d'appréhension. -Je vois. Sache que quoi qu'il arrive, personne ici à Poudlard ne te laissera tomber, et que pour Sirius comme pour toi même, tu dois continuer à vivre aussi normalement que possible. -Je sais. Sirius m'a tenu à peu près le même discours la semaine dernière. Maintenant ça va beaucoup mieux. Je pense que je tiens le coup. -Très bien. Sinon, je t'ai fait venir pour te parler de Voldemort. -Voldemort ? Est-ce qu'il à commencer à agir publiquement ? -Non, pas le moins du monde. Et c'est bien cela qui m'inquiète. J'ai peur qu'il prépare quelque chose pour très prochainement. -Professeur ? Vous vous souvenez de Terry Hapo, n'est ce pas ? -Oui, bien sûr, le Lien. -Et bien, je vous avait dit qu'il m'envoyait des rêves et l'autre jour, il y a un peu plus d'un mois, il m'a envoyé un rêve au sujet d'un certain Noël 1977. -Oh. Je vois. C'était très peu de temps avant qu'il ne reparte à Antigua. Il est repartit à Pâques justement. Ne voyant pas où son professeur voulait en venir, Harry continua son raisonnement : -et donc, le lendemain, j'ai pensé qu'une nouvelle attaque de Voldemort à Noël n'était pas négligeable. -Je suis tout à fait d'accord avec toi, et c'est pour cela que je prends les mesures nécessaires en ce qui concerne Noël, mais ne t'inquiètes pas, Voldemort n'est pas le genre de personne qui attaque deux fois de la même manière. La surprise et la désorganisation sont ses deux plus puissants atouts. Voyant que Dumbledore ne s'étendait pas sur le sujet, Harry comprit qu'il devait retourner en cours. Il salua son Directeur et repartit. Avant de retourner en cours, Harry regarda sa montre. Il était 18h55, dans une et trente sept minute, sa vie allait changer. Etant donné que le diner approchait, Harry se rendit à la Grande Salle pour voir si ses amis y étaient, mais comme ce n'était pas le cas, il décida d'aller faire un tour aux cuisines pour rendre visite à Dobby. -Harry Potter est venu voir Dobby ! Oh monsieur, Dobby est si content ! -Je me demandais comment tu allais Dobby. Et aussi ce que devenait Winky. Elle n'allait pas très bien la dernière fois que je l'ai vu. -Winky a complètement changé monsieur. Winky n'allait pas bien du tout après la mort de son jeune maitre, oh non, pas bien du tout Harry Potter. Et puis Winky a réalisé que son jeune maître était un mauvais sorcier et elle a finalement recommencer à travailler bien. -Ca me ait plaisir ce que tu me dis Dobby. Mais ou est elle ? -Winky est en vacances monsieur. Le Professeur Dumbledore lui a dit qu'elle devait se reposer et qu'elle ne viendrait que pour Noël. Au début, Winky n'était pas très contente, mais comme c'est un ordre, elle a obéit, et elle est partie en vacances monsieur. Harry discuta encore un peu avec Dobby et repartit en direction de la Grande Salle. Il était bientôt huit heures. Harry voulait juste dire à Lilia, Ron et Hermione qu'il ne dinerait pas avec eux ce soir, qu'il se rendait directement à l'infirmerie. -Bonne chance Harry, lui dit Ron. -Viens nous voir après, si. ça ne vas pas. Tu auras peut être besoin de parler. -Harry, commença Lilia, fait attention à mon père s'il te plait. J'ai peur de sa réaction. Il est tout ce qu'il me reste. -D'accord, je te promet. A tout à l'heure.
Harry était le premier à l'infirmerie. Il se rassit sur la même chaise que celle sur laquelle il s'était assit la semaine précédente, lors de sa discussion avec Sirius. A tout hasard, Harry s'approcha de ses parents pour voir s'ils respiraient. Après tout, ils n'étaient pas encore mort, donc il fallait bien qu'ils vivent non ? D'ailleurs, en effet, ils respiraient. C'était un spectacle assez étrange. Lily et James Potter, mort le 31 Octobre 1981 étaient couchés sur ce lit en parfait état de conservation (avec même quelques rides en plus) et respiraient. -Tu es déjà là, harry ? Je pensais qu'on serait les premiers. C'était Remus et Sirius qui venaient juste d'entrer. Ils avaient eux aussi cet air anxieux que Harry arborait depuis le matin même. -Comment vont ils ?demanda Remus -Je ne sais pas. Ils respirent, mais ça ne prouve rien, non ? Remus et Sirius secouèrent la tête. Non, ça ne prouvait rien. Tout se jouerait dans moins d'une demi heure. Rogue et Dumbledore devaient sûrement être en train de dîner. Ils n'étaient pas autant affectés que Harry, Remus et Sirius. En tout cas pour ce qui était de Rogue. Dumbledore serait très triste lui aussi si le couple Potter venait à mourir une deuxième fois, mais pour lui, il ne s'agissait pas de son père ou de son meilleur ami.
Cinq minutes avant l'heure fatidique, Dumbledore et Rogue arrivèrent enfin. Durant tout le temps que les trois autres avaient passés ensemble, ils n'avaient pas beaucoup parler, regardant sans cesse les corps sur les lits, à le recherche d'un signe, d'un mouvement. Rogue se plaça entre les deux lits et posa chacune de ses mains sur les fronts des dormeurs. Il n'eut aucun problème à faire ce geste pour Lily, mais pour James il prit une inspiration aussi grande que s'il devait plonger au fond du lac et une espèce de grimace de dégout apparut sur son visage. Quoi que tout compte fait, il y avait aussi des air de répugnance sur les visage de Remus (« je parie qu'il ne s'est même pas lavé les mains »), de Sirius (« Comment ce déchet aux cheveux gras ose-t-il toucher Lily et James ? ») et de Harry (« A quoi il joue a prendre cet air là ?. S'il se loupe, je le tue. »). -Arghun el clochkva !commença Rogue. Arghun la veidha ! Kish wallak armetum, po lé sarcadochk !. (ndla : ne me demandez pas ce que ça veux dire, c'est purement inventé) Pendant que Rogue faisait son petit discours en klichkta, Harry et Sirius se regardaient d'un air qui voulait dire que Rogue n'était pas un Serpentard pour rien. Après tout Salazard Serpentard parlait couramment cette langue et Voldemort étant son descendant devait le parler aussi. Alors quoi de plus évident qu'un ex-Mangemort passionné de Magie Noire la parle aussi ?
Dumbledore leva les yeux en direction de la pendule. Il était 20h30. Dans une minute ils seraient fixés. -Il est temps, dit-il, de savoir comment tournera le combat contre les forces du mal, et de savoir quelle orientation risque de prendre la vie de plusieurs personnes ici présente. Son regard se posa alternativement sur Remus, Sirius et Harry. Il les regarda intensément de ses yeux bleus. C'était un regard qui leur disait clairement que quoiqu'il arrive, ils ne devaient pas se laisser aller. Plus que quelques secondes. La tension était tellement grande qu'elle en était presque palpable. Harry serrait ses mains sur le dossier de la chaise sur laquelle il était assis auparavant (il s'était levé quand Dumbledore était arrivé), Sirius avait la main posée sur l'épaule de son filleul et la serrait tellement fort qu'il allait finir par lui faire exploser la clavicule. Quand à Remus, il fixait le corps de James en essayant de sonder quelque chose avec ses sens de Loup-Garou, mais étant donné son visage impassible, il ne devait pas trouver grand chose. Et enfin ce fut l'heure. Le moment fatidique qu'ils attendaient depuis si longtemps. Le mois qui venait de passer paraissait avoir durer un million de fois plus. Et pourtant. Ce n'était qu'un simple mois, une poignée de secondes à l'échelle de l'univers. Des secondes qui changeraient toute une vie radicalement.
Harry regarda ses parents en se demandant quand est ce qu'ils allaient se réveiller. Apparemment, ils ne semblaient pas vouloir bouger. Ils respiraient toujours, mais pour combien de temps ? La minute qui était sensée les ramener à la vie était presque écoulée. Dans dix secondes il serait trop tard. Harry regarda son parrain et vit que tout comme lui, des larmes arrivaient dans ses yeux. Ils avait tirés la même conclusion : tout était finit. La Potion de Rogue avait échouée. Ne tenant plus, Harry s'effondra dans les bras de son parrain. Tous deux étaient désespérés. Sirius secouait la tête comme s'il voulait en déloger quelque chose, et Harry répétait sans cesse des « je le savais ». Rogue tremblait, bien que James fut son ennemi, il tenait beaucoup à Lily, et avait espérer plus que tout la revoir vivante. Remus s'était laissé tombé par terre, contre le mur, la tête dans les mains. Il n'y avait plus d'issue. Dumbledore était désemparé, il était aussi certain du bon fonctionnement de la potion que de la couleur de sa barbe. Pour la première fois depuis très longtemps, il baissa la tête face à la défaite. Les quelques secondes qui passèrent étaient remplies de larmes de désespoir. Ses larmes étaient tellement lourdes qu'elles couleraient pendant longtemps. A moins que. un toussotement. une prise de respiration énorme. des souffles semi-asthmatiques. Mais personne ne remarque se changement de situation. Toutes les personnes présentes dans la pièce étaient bien trop occupée par leur chagrin. Même Rogue ne vit rien. Il était pourtant juste à côté. James et Lily ouvrirent finalement les yeux et battirent des paupières. Il se redressèrent lentement et finalement, se levèrent, un peu chancelant mais en forme tout de même. Personne n'avait rien remarqué. Le spectacle qui s'ouvrait sous les yeux des parents Potter était désolant. Leurs meilleurs amis et leur fils en train de pleurer leur disparition. Voilà ce qui se serait passé si. Et pourtant. Ce n'était pas le cas. James regarda l'heure : 20h33. Exactement deux minutes qu'il aurait dut être ressuscité. Voilà pourquoi ils pleuraient tous. Ils n'avaient pas compris. Il n'avaient pas vu. Dumbledore releva la tête. Il fallait qu'il aide les autres à se prendre en main. Sauf qu'il n'avait pas prévu que Lily et James arriveraient en retard. Le directeur regarda James et Lily, leur fit un clin d'?il, et sourit. Apparemment ils avaient la même idée en tête. Le couple s'approcha de Harry et Sirius, et après un raclement de gorge de James, Lily demanda : -On peut se joindre à vous ? Sirius, Remus et Harry sursautèrent comme s'ils avaient été électrocutés (ndla : je viens de re-regarder la Ligne Verte, alors les électrocutions.). Leurs visages se tournèrent lentement vers le fond de la pièce et leurs expressions si triste devinrent complètement opposées à ce qu'elles étaient un instant plus tôt. Tandis que Remus et Sirius sautaient dans les bras de Lily et James, fous de joie, Harry restait sur place, immobile, ne croyant pas au spectacle qu'il venait de voir. Il regarda Dumbledore, et ce dernier acquiesça pour lui confirmer que ses parents étaient bien vivants. Les deux Maraudeurs lachèrent le couple Potter, et Harry put enfin faire une chose dont il rêvait depuis quatorze ans : il sauta au cou de ses parents et les serra dans ses bras tellement fort que ces derniers en suffoquèrent presque. C'était vraiment un instant magique. Jamais Harry n'avait ressenti autant de chaleur, autant d'amour qu'on lui donnait. Pas même l'année dernière après la troisième tâche lorsque Mrs Weasley l'avait pris dans ses bras, ni lorsqu'il se trouvait avec Cho. Aucun souvenir n'était comparable à celui ci. Ce qu'il vivait en cet instant dépassait ses rêves les plus fous : il serrait dans ses bras ses parents qu'il n'avait pas vu depuis quatorze ans et qui étaient sensés être mort. Après cette longue étreinte, Dumbledore prit la parole : -Lily. James. Je suis ravi de vous revoir parmi nous ! L'espace d'un instant. j'ai cru que. Sirius acquiesça, tout comme les trois autres. -Merci Severus, dit Lily. -James se tourna vers son ennemi et hocha la tête. Même s'il devait beaucoup à Rogue, il n'était pas près d'oublier leur rancune et tout ce qu'il avait put faire subir à son fils. Harry regarda son professeur et murmurra « merci » à peine audible. Ensuite il se tourna vers le directeur et lui dit : -Un jour, un homme m'a dit que pour un esprit équilibré, la mort n'était qu'une aventure de plus. Je crois que nous en avons la preuve vivante ! Dumbledore sourit. Il invita ensuite tout le monde à se rendre dans son bureau, mais Harry, ayant promis à ses amis qu'il leur dirait le résultat le plus tôt possible, demanda la permission de partir et de rejoindre les autres chez Dumbledore. -Aucun problème, mais dit le juste à Ron, Hermione et Lilia. -Lilia ? S'étonna Lily. C'est une de tes amies ? Tu ne nous en a pourtant pas parlé hier. Harry et Sirius échangèrent un regard amusé. Ils avaient complètement oubliés de dire à James et Lily que le vieux Patmol avait une fille. -En fait. commença Harry, c'est parce qu'elle est arrivée le soir d'Halloween. Elle vient de Beauxbâtons. Elle s'appelle Lilia.Black ! Les Potter regardèrent Sirius avec des yeux grands comme des soucoupes. Sirius avait une fille ? A moins que ce soit une cousine éloignée ou. -Black ? Lilia. Black ? s'étonna James. Sirius, est ce que. -Lilia est ma fille. Je l'ai apprit le jour de son arrivée. -Mais sa mère, continua Lily, est ce que c'est. ce n'est pas. pourtant le prénom. Ca ne serait pas. Serena ? Sirius et Dumbledore acquiescèrent et expliquèrent un peu ce qu'ils savaient de Lilia. Harry en profita pour aller rejoindre ses amis. Ils courut tellement vite pour leur annoncer la bonne nouvelle qu'il n'entendit même pas la remarque de Malefoy (« Regardez, Potter court il a peur du grand méchant Voldy ! »). Arrivé dans la Salle Commune, il repéra ses amis tout au fond, l'air stressé, angoissé. N'arrivant même pas à parler. Harry courut jusqu'à eux et leurs chuchota : -Ne le dites pas aux autres, mais ça à marché ! Leurs visages s'éclairèrent comme l'avait fait celui de Harry quelques instants plus tôt. -Bon. Je dois y aller, Dumbledore m'attend, il a dit qu'il devait nous parler. A plus tard !
-Te voilà Harry ! Je suppose que tes amis étaient contents ? Bien. Il y a une chose que vous devez savoir : ce ne sera pas facile de faire avaler au monde de la Sorcellerie qu'on vous a ressusciter. C'est pour cela que demain midi, je ferais une déclaration à l'école qui dira que Voldemort vous avait enfermés dans ce pendentif et qu'exactement un mois après le jour de votre sortie, vous avez mystérieusement repris forme humaine. D'accord ? Toutes les personnes présentes dans le bureau acquiescèrent. Une question brulait les lèvres de Harry : -Professeur, je me demandais ou est ce que mes parents allaient habiter comme leur maison à été détruite. -C'est une excellente question. Je pense qu'ils peuvent rester à Poudlard. Cela vous pose-t-il un problème ?demanda t il a James et Lily. -Non pas du tout. Au contraire. -Très bien. Et pour cet été. nous verrons d'ici là, d'accord ? Une fois de plus tout le monde approuva et Sirius, Remus, Lily, James et Harry purent enfin regagner leur dortoir.
Arrivé devant le portrait de la Grosse Dame, Lily dit à Harry : -Nous nous verrons demain soir, Harry. Entre les cours et le dîner, ça te va ? -Oui bien sûr, mais j'ai entrainement de Quidditch après les cours. Et je ne peux pas me permettre de ne pas venir. On joue contre Serpentard dans quinze jours et comme je suis Capitaine. James sourit. Harry était une réplique de lui à son âge, le Quidditch d'abord. Il fallait rabattre le caquet des Serpentard. -Mais, je vous verrais après ! se rattrapa Harry. On a pas beaucoup de travail en ce moment, alors il n'y a pas de problème. Lily regarda son fils d'un air suspicieux. Apparemment son penchant pour le travail acharné n'avait pas été transmis à son fils. Mais après tout, cela lui éviterait sûrement de passer à côté de bonne choses comme elle à son âge.
A l'heure du déjeuner, Harry était assez tendu. Il avait déjà expliqué à Ron et Hermione ce q'allait dire Dumbledore, et il craignait la réaction des autres. Les Serpentard ne se gêneraient pas pour le charrier en disant que le Saint Petit Potter avait besoin de ses parents pour arrêter de pleurer, mais les autres. Comment réagiraient tous ceux qui avaient perdus leurs parents au temps de Voldemort ? Cela attiserait sûrement des jalousies, c'était certain. Qui ne rêvait pas de voir ses parents ressusciter ? Une fois que tous les élèves furent entrés et assis, le directeur se leva et pris la parole : -Avant de vous laisser entamer ce délicieux repas, je voudrais vous faire part d'une information qui vous concerne indirectement. Comme vous le savez tous, le 1er Novembre dernier, Lord Voldemort (et à ce mot, quasiment toute la salle frémit) a réussi à s'introduire à Poudlard, causant une perte de connaissance chez Harry Potter. Harry baissa les yeux, et sentit que tout le monde le regardait intensément. -Quelques minutes après, vous avez sans doute vu des ombres sortir du collier de Harry. Il s'agissait de ses parents : Lily et James Potter. Mystérieusement, ce matin, ils se sont « réveillés » et ont pu constater qu 'ils avaient repris forme humaine. J'ai donc décidé qu'étant donné le départ de Mondingus Fletcher le mois dernier, les Potter pourraient reprendre le poste de protection de l'école. Donc si vous avez un doute sur des événements qui se passent à Poudlard, vous pouvez aller les voir. Sur ce,je vous souhaite un bon appétit. Toute la Grande Salle applaudit, et les Gryffondor posèrent une nouvelle fois des tonnes de questions à Harry. Celui ci déclara qu'il n'en savait pas plus que ce que lui avait dit Dumbledore, et qu'il était vraiment intrigué lui aussi.
-Aujourd'hui, commença McGonagall nous allons commencer la métamorphose d'animaux plus gros que des cochons d'Inde ou des oiseaux. Pour cela, il va falloir que vous puisiez au centre de votre Magie pour en dégager assez de force. Bien évidemment vous aurez du mal à vous concentrer au départ, mais après cela sera quasiment instantané. Donc pour vous concentrer, je vous demanderais de vous asseoir aussi confortablement que vous le pouvez, de fermer les yeux, et de laisser votre esprit trouver la source de votre Magie. Une fois que vous l'aurez fait, vous sentirez une étrange chaleur vous envahir. Restez concentrer, et venez vous placer devant moi. Vous essayerez de transformer cette grosse pierre en renard, en utilisant les procédés de métamorphose classique. Harry s'assit par terre, en tailleur, et commença à ce concentrer. Cette phase ressemblait étrangement à celle de l'apprentissage Animagus qu'il suivait (bien qu'il l'ait négligé depuis un bout de temps). Il laissa son esprit dériver. Ne pensant à rien d'autre qu'a sa source de Magie. Dix minutes plus tard, il sentit une chaleur dégager de son front, à l'endroit exact ou se trouvait sa cicatrice. Lentement, en essayant de ne pas perdre le contact, il se leva, se plaça devant McGonagall et fit une spirale avec sa baguette. Imaginez sa surprise lorsque devant lui, à l'endroit exact ou se trouvait la pierre un instant plus tôt, il vit un magnifique petit renard roux, qui le regardait avec ses grand yeux ambres. -Mr Potter, je vois que vous faites des progrès magnifiques. Je suppose que cette montée en puissance est due (elle baissa la voix et vérifia que personne n'écoute) au programme spécial que vous suivez en ce moment. n'est ce pas ? -J'imagine que oui. -Très bien Potter, vingt points pour Gryffondor. Harry regarda son professeur avec étonnement. Vingt points ! Il était rare qu'elle fasse de tels cadeaux à ses élèves ! A la sortie du cour, Hermione demanda à Harry : -Comment as-tu fait pour aller aussi vite ? Je n'ai pas réussi à trouver mon centre de magie avant au moins quarante minutes, et pourtant je suis passée en deuxième ! -Je suppose que c'est grâce à vous savez quoi. En tout cas c'est ce que m'a dit McGonagall -McGonagall ?s'étonna Ron. Elle sait ? Elle t'as dit quoi ? -Ca fait un bout de temps qu'elle a deviné. Je lui ai dit que Sirius m'aidait, et ça ma amener à lui expliquer pour mon père et Queudver, et je lui avait aussi montré mon Patronus. -Ah bon ? et elle a dit quoi ?demanda Hermione -Elle avait l'air. troublée. Mais ça fait longtemps, elle a dut encaisser qu'il n'y avait pas que moi à contourner les règlements, plaisanta Harry. Sinon, tu vas faire quoi Hermione ce soir ? -Je pense que je vais commencer à réviser pour les BUSEs ! C'est dans six mois, ça va arriver vite ! Ron et Harry se regardèrent d'un air qui voulait dire : « celle là elle ne changera jamais », et partirent chercher leur matériel de Quidditch.
Dans les vestiaires, Harry décida qu'il était temps de faire des excuses à l'équipe pour son attitude ces derniers temps. -Ecoutez,dit-il, je tenais a m'excuser pour ce que j'ai fait le mois dernier. J'ai un peu négliger le Quidditch et l'entrainement. C'est a cause de. certains problèmes personnels. qui ont prit une ampleure exagérée. Donc, je voulais vous dire qu'a partir d'aujourd'hui nous allons nous entrainer plus fort que jamais pour battre les Serpentard.
Et sur ces paroles prometteuses, les joueurs s'élevèrent dans les airs. Katie, Angelina et Alicia feintaient tellement bien que Ron rattrapait les balles de justesse. Les jumeaux faisaient exprès de viser à côter des joueurs pour ne pas les faire tomber, si bien que Harry dut avoir recours à un système de cibles pour qu'il ne perdent pas la main. Harry, lui battait tout les records de vitesse. Jamais il n'avait voler aussi vite et aussi bien. Il maitrisait parfaitement la feinte de Wronski et fesait des changements de directions si soudains qu'il était impossible qu'un adversaire adverse puisse le suivre. Au bout d'une heure et demi de jeu, tout le monde se posa sur le sol, le sourire au lèvres, épatés par ses propres performances. Harry quitta le terrain en dernier, le temps de refermer la porte des vestiaires. Il avait dit à Ron de partir devant puisqu'il devait aller voir ses parents dans la salle des Maraudeurs. En sortant du stade, il entendit des applaudissements. Il se retourna, et vit son père, le sourire aux lèvres. -Bravo ! tu voles très bien ! et tu es un excellent capitaine ! Je ne sais pas si j'aurais eu l'idée d'utiliser des cibles pour empêcher les batteurs de faire tomber les poursuiveurs. Mais, c'est quoi ton balai ? Il va extrêmement vite, non ? -C'est un Eclair de Feu. Le plus performant du marché. Sirius me l'a offert lorsque j'étais en troisième année. A l'époque je croyais encore qu'il voulait me tuer, alors McGonagall l'a confisqué et lui a fait subir une ribambelle de contre sorts pour voir s'il n'avait pas été trafiqué. James regarda son fils avec un air horrifié : -Ils ont démontés un balai flambant neuf ? Mais c'est absurde ! c'est un sacrilège ! -Je sais, c'est ce que je leur ai dit, mais il n'y avait rien a faire. Heureusement, il n'avait rien et ils me l'ont rendus en parfait état. Harry et son père parlèrent ainsi en rejoignant la salle des Maraudeurs dans laquelle ils avaient prévus de se réunir. En chemin, Harry expliqua un peu a son père comment jouait les Serpentard, et celui ci lui fit remarquer qu'avant ils prenaient des joueurs vicieux qui faisaient des coups par derrière sans jamais se faire prendre. -Harry ! Comment vas tu ? demanda Lily. -Je vais bien, merci. -J'aimerais bien que tu nous racontes un peu ce que tu fait, qui sont tes amis, tes ennemis, parce que l'autre jour avec Sirius, on a beaucoup parler de Voldemort. Et même si tu es notre fils, on ne te connais pas beaucoup. -Oui, bien sûr. J'ai vraiment eu des amis lorsque je suis arrivé ici. A Privet Drive, je ne pouvais pas en avoir à cause de Dudley, mon cousin. J'ai rencontré Ron dans le train qui nous amenait ici en première année, et on a tout de suite accroché. Le même jour j'ai rencontrer Hermione, mais je ne la supportais pas. Elle était trop à cheval sur le règlement, et ça m'énervait. Lily et James se regardèrent en souriant. -C'est marrant, dit Lily, mais je crois que j'ai connu quelqu'un comme ça. Harry sourit à sa mère et reprit : -Finalement, à Halloween, Ron et moi on l'a sauvé d'un troll des montagnes, et elle a mentit a McGonagall pour nous défendre. Et a partir de ce moment là on est devenus amis. Sinon j'ai d'autres amis comme les Weasley, la plus part des Gryffondor, certains Poufsouffles et Serdaigle. Mais les Serpentard ne me supporte pas, et d'ailleurs, c'est tout a fait réciproque. -Je vois que Monsieur a de qui tenir, commenta James. Je n'aimais pas beaucoup les Serpentard moi non plus. -Je sais, répondit Harry, Sirius me l'a dit, et Fred et George m'ont fait découvrir les Maraudeurs en troisième année, avec la carte. -Ah oui, les Maraudeurs. Dis moi Harry, est ce que tu as la carte ? J'aimerais bien la revoir. -Désolé Papa, mais elle rangée au dortoir. Je te la montrerais un autre jour. Pour revenir à Serpentard, celui que j'aime le moins c'est Drago Malefoy. -Malefoy ? Le fils de Lucius ? -Tu connais Lucius Malefoy ? s'étonna Harry. -Oui. Il avait quelques années de plus que nous et terrorisait tout le monde.expliqua Lily. -Tout le monde ? s'étonna James. Je devais être une exception alors. La discussion continua ainsi pendant assez longtemps. Harry raconta qu'il était en train de devenir Animagus, et James, ravi de constater que son fils suivait ses traces, lui demanda de se transformer : -Le problème, c'est que je n'y arrives pas en entier. J'ai, les yeux, les bras, la queue, une partie des jambes, mais je bloque. Il me manque quelque chose, mais je ne sais pas ce que c'est. James acquiesça, l'air pensif. Il regarda l'heure sur l'horloge qui était placardé au mur, et annonça qu'il était temps d'aller se coucher. Harry embrassa ses parents, et son père le raccompagna jusqu'à la porte. -Il faudra que je te dise quelque chose, Harry.
Harry était intrigué par cette phrase, mais n'eut pas tellement le temps d'y réfléchir les jours suivants. Le temps passait incroyablement vite en ce début décembre, et Harry ne croisait que de temps en temps ses parents dans un couloir ou en allant prendre son petit déjeuner. Aujourd'hui était un samedi, et pas n'importe quel samedi. Il allait jouer son premier match en tant que Capitaine contre les Serpentard entrainés par Malefoy. Avant le match, personne ne parlait dans les vestiaires. Tout le monde était tendu, ne sachant pas trop quoi faire pour faire retomber la tension. Et enfin se fut l'heure. Les Gryffondor, vêtus de leur habituelle robe rouge et or se placèrent sur le terrain. Madame Bibine demanda aux Capitaines de se serrer la main, ce qui était presque un miracle, puisque Harry, tout comme Drago, aurait préférer subir un Doloris plutôt que de faire ça. Pendant ce temps, Lee Jordan assurait le commentaire : -Bienvenue sur le terrain de Quidditch de Poudlard ! En vert nous avons l'équipe des Serpentard menées par Drago Malefoy, et en rouge, la fabuleuse équipe de Gryffondor détentrice de la dernière Coupe de Poudlard, avec Spinnet, Holmes, Bell, les trois frères Weasley et .Potter ! Les trois quart du stade applaudirent à l'annonce des joueurs de Gryffondor. Il était de notoriété publique que les Serpentard n'étaient pas très populaires, surtout maintenant que Voldemort était revenu au pouvoir. Mme Bibine lacha les balles, donna un coup de sifflet strident et les quatorze joueurs s'envolèrent. Dès le début du match, Harry remarqua que Malefoy le suivait, tout en conservant ses distances. Il devait se rappeler de la feinte de Wronski qu'il avait utilisé lors du match contre Poufsouffle. -Alors Potter, tu vas essayer de gagner aujourd'hui ? Il ne faudrait pas que tes parents voient le « grand Harry Potter » perdre, n'est ce pas ? En tout cas, laisse moi te prévenir, je. Drago n'eut même pas le temps de finir sa phrase que Harry fit un brusque demi-tour en manquant faire tomber son adversaire de son balai. Cela ne faisait même pas cinq minutes que le match avait commencé, et le Vif d'Or était déjà là, quelques dizaines de mètres au dessus de lui. Il remonta en piqué, passa au milieu d'un groupe de Serpentard qui s'était réuni pour le bloquer, mais qui s'écartèrent dès qu'il virent qu'il n'était pas près de ralentir. Quelques secondes plus tard, Malefoy essayait toujours de rattraper Harry, mais sans succès puisque. -Ouuuuuuuaaaaaaaaaaaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis !!!!!!!!! Harry atterrit vite fait tandis que toute l'équipe se jetait sur lui et que Lee Jordan hurlait : -C'est incroyable, Harry Potter met fin au match en deux minutes trente deux secondes avec un score de 150 à 0, Serpentard n'avait pas connu de pareille défaite depuis au moins un siècle ! C'est magnifique !
Heureux, Harry rentra au château, en se faisant féliciter par toutes les personnes qu'il croisait. Il aperçut Cho, de loin, le regarder avec des yeux brillants de bonheur, et ses parents aussi qui étaient venus assister au match. D'ailleurs, en parlant des parents Potter, ils arrivaient à l'instant accompagnés de Dumbledore. -Harry, je pense que je ne peux rien te dire de plus que félicitations ! Avant de te laisser faire la fête avec tes amis, je voudrais que tu viennes un instant dans mon bureau. Il faut que je te parle. Harry fit signe à ses amis pour leur dire qu'il était désolé et les rejoindrait tout à l'heure. Ces derniers le regardèrent bizarrement, pourquoi Dumbledore voudrait-il le voir ? Il venait de gagner un match de Quidditch, et alors ? Il n'avait rien fait d'illégal, non ?
-Entre Harry. Je suppose que tu te demandes pourquoi je t'ai fait venir. Tu vois, comme l'a dit Lee Jordan, tu as été extrêmement brillant aujourd'hui. Tellement brillant que tu viens d'introduire un nouveau record. Personne, en Angleterre, n'avait réussi à attraper un vif d'or en moins d'exactement quatre minutes douze. tu vois, par un procédé magique, les résultats sont directement envoyé au bureau de rédaction des affaires magique, qui se trouve dans les mêmes locaux que la Gazette du Sorcier. C'est pour cela, que dans quelques instants, tu risque de voir un journaliste arrivé. Dis lui toute la vérité mis a part les choses confidentielles que tu connais. Harry comprit que le vieil homme faisait allusion à son entrainement Animagus et ses parents. Lily et James qui étaient venu également dans le bureau, passèrent dans une pièce à coté de façon a ce que le journaliste ne s'aperçoive pas de leur présence.
Un instant plus tard, quelqu'un frappa à la porte, et un homme brun d'un quarantaine d'année fit son apparition. -Installez vous ici, lui dit Dumbledore, je ne vous dérangerais pas. -Très bien. Ils installèrent alors des chaises au fond du bureau, et le journaliste commença : -Bonjour Harry, je m'appelle Brian Idaho (ndla : petit clin d'?il au livre Dune de Frank Herbert qui est trop bien) et je suis reporter à la Gazette du Sorcier. Je suppose que le Professeur Dumbledore t'a expliqué pourquoi je venais te voir. -Oui, c'est à cause du match, n'est ce pas ? -exactement, donc je vais te poser des questions et tu vas y répondre le plus sincèrement possible. Ça te dérange si j'utilise une plume à papotte ? Harry regarda la plume avec un air méfiant. Il ne faisait pas tellement confiance à ce genre d'objet depuis qu'il avait rencontré Rita Skeeter. -Oh, je vois où est le problème. Tiens, dis quelque chose, regarde. -Je m'appelle Harry Potter. Et vit alors la plume écrire quelque chose sur le parchemin :
Véritable légende vivante, Harry Potter est un garçon.
-Tu vois ? elle écrit la pure vérité. Et bien sûr, tu auras un droit de modification avant que je ne publie l'article. -Dans ce cas, c'est d'accord. Je vous écoute. -Très bien, alors dit moi Harry, depuis combien de temps pratique tu le Quidditch ? -J'ai découvert ce sport il y a cinq ans, lorsque j'étais en première année. A la suite de mon premier cours de vol, le Professeur McGonagall m'a directement amené au Capitaine de Gryffondor, Olivier Dubois, pour que je fasse partie de l'équipe. -Selon toi, le Quidditch, tu as ça dans le sang ? -C'est vraiment une passion pour moi, d'ailleurs je n'aime pas en être privé pendant l'été ou comme l'année dernière à cause du tournoi des Trois Sorciers. -Est ce que tu penses avoir hérité ça de quelqu'un de ta famille ? -Mon père sûrement. Tout le monde me dit que je vole comme lui. Et a ce qu'il paraît il faisait des prouesses en tant que Poursuiveur. -Selon toi, ta feinte la lus redoutable, c'est laquelle ? -La feinte de Wronski. J'ai vu Krum l'utiliser à la Coupe du Monde, et j'ai essayé de la refaire. Maintenant j'y arrive à peu près bien. -Est-ce que tu penses que le tournoi des Trois Sorciers t'a apporté quelque chose ? -J'ai appris pas mal de sorts, et j'en ai tiré des leçons. -Par exemple ? -Le temps est une chose précieuse, il ne faut pas le gaspiller. -Pour revenir à ton record, penses tu que ça va changer quelque chose dans ta vie ? -Je ne sais pas, mais j'espère que non. Quoiqu'il arrive j'essaie de rester moi même, d'être juste Harry, rien de plus. -En ce qui concerne l'équipe, penses-tu qu'elle soit aussi bonne que celle des années passées ? -Tout à fait. Le seul point notable entre l'équipe de 93 et celle de 95 est le gardien. A l'époque c'était Olivier Dubois, un remarquable gardien qui joue maintenant à Flaquemare en gardien titulaire. Il était aussi Capitaine. Maintenant, j'ai reprit son poste, et mon ami Ron Weasley est notre nouveau gardien. Il joue très bien lui aussi, aussi bien que Dubois, je pense.
L'interview se continua, et à la fin, Brian Idaho montra le parchemin à Harry : Harry Potter, vainqueur du Tournois des Trois Sorciers l'année dernière, est aussi un excellent joueur de Quidditch. Découvert en première année par Minerva McGonagall, Harry a tout de suite intégré l'équipe des Gryffondor ou il joue au poste d'attrapeur. D'année en année, le jeune Potter c'est amélioré et est maintenant devenu un attrapeur hors-pair. Depuis Septembre, suite au départ d'olivier Dubois, l'ancien gardien et capitaine des Gryffondor, Harry a récupérer ce poste capital, laissant la place de gardien à Ron Weasley. Il mène son équipe avec passion pour arriver à la victoire. Potter fait en effet des prouesses, il a avoué maitriser la feinte de Wronski, qui avait été utilisé par l'attrapeur bulgare Viktor Krum au la Coupe du Monde de Quidditch, et aujourd'hui, il a ajouté un nouvelle décoration à son palmarès. Lors du match opposant Gryffondor à Serpentard samedi matin, Harry a réussi la performance d'attraper le Vif d'Or en deux minutes trente deux seconde, alors que le dernier record britannique était de quatre minutes douze et datait d'il y a exactement cent deux ans. Le jeune Harry a avoué qu'il tenait sans doute sa passion et son talent pour le Quidditch de son père qui était de son temps un célèbre Poursuiveur de Gryffondor, et qu'il avait appris, grâce au Tournois des trois Sorciers que le temps était une chose précieuse à ne pas gaspiller. On peut dire qu'en ce samedi 15 Décembre, Harry Potter a vraiment assimilé la leçon en attrapant directement le Vif d'Or.
-Alors, demanda Idaho, ça te plait ? -Oui, j'aime bien. C'est la pure vérité et ça me plait. Il y a juste une chose que je voudrais changer. Au départ, vous avez dit que j'étais vainqueur du Tournoi des Trois Sorciers. Ce n'est pas tout a fait vrai. J'étais ex aequo avec Cedric Diggory. -Diggory ? Qui est ce ? -L'autre champion de Poudlard. Au début, ça devait être le seul, mais par un phénomène que je ne m'explique toujours pas, mon nom est sortit de la Coupe sans que je ne l'y ai déposé, et j'ai participé au Tournoi. Dans ses article, Rita Skeeter n'a parlé que de moi, et a oublié de préciser que Cedric participait. -Ah je vois. Bon et bien, si c'est tout, je vais y aller. Au revoir Harry. Professeur Dumbledore, merci de m'avoir accueillit. -Il n'y a pas de quoi. Au revoir Bryan. Et a ces mots, le journaliste quitta le bureau. Dès qu'il eut refermé la porte derrière lui, James et Lily rejoignèrent leur fils et le directeur. -Fantastique, Harry, lui dit sa mère. Tu t'exprimes vraiment bien. Tu n'as rien laissé sortir, je suis épatée. -Oui, non seulement tu voles bien, mais en plus tu es le digne fils de ton père Harry. -Merci papa, c'est très gentil. Le sang de Harry, comme celui des autres personnes présentes dans la pièce, se glaça. Ils venaient d'entendre quelqu'un entrer. La porte s'ouvrit doucement, et Bryan Idaho passa sa tête dans l'encadrement de la porte. -Excusez moi, j'ai oublié de prendre une photo de Harry et je voudrais savoir si. Il s'interrompit tout a coup lorsque son regard se posa sur le couple Potter. -Oh mon dieu.murmurra-t-il. Vous n'êtes pas. comment est ce que. Lily et James Potter ? C'est impossible. Vous êtes mort, normalement. -Asseyez vous, Bryan ? Demanda Dumbledore. Maintenant que vous avez tout découvert, je vais vous révéler quelque chose. Vous devriez même en faire un article de manière a ce que nous n'ayons plus de frayeur de ce genre. -D'accord. -Vous vous souvenez que Rita Skeeter avait écrit que Harry était soumit à d'étrange crises suivit de douleurs à sa cicatrice, n'est ce pas ? -Oui, bien sûr. Cela est du, a une erreur de la part de Voldemort. En tuant les Potter, il a enfermé leurs âmes dans un collier. Sauf que ce collier est revenu entre les mains de Harry. Il y a un mois et demi de ça, Harry a fait une nouvelle crise, et les fantômes de James et Lily sont apparus. Tout le monde pensais qu'ils allaient rester dans cet état là, mais il y a quinze jours, au réveil, ils avaient mystérieusement repris forme humaine. Idaho avait l'air secoué. Apparemment, toute les notions de choses rationnelles et irrationnelles qu'il connaissait venait d'être chamboulée par cette révélation. -Reprit forme humaine ? répéta-t-il. Comment cela se fait il ? -J'ai bien une idée, mais je ne suis pas encore sûr, donc je ne vous la ferait pas partager. Mais ce que je viens de vous dire est suffisant pour que les Potter ne soit pas montrés du doigt et regardés comme des fantômes lorsqu'ils regagneront leur domicile. Idaho accepta, prit des photos de Harry, James et Lily, toujours en état de choc. Une fois son travail terminé, il repartit en murmurant des « incroyables. insensé. » pour essayer de se convaincre.
Avant d'aller rejoindre ses amis, Harry salua ses parents et Dumbledore car ils voulaient rester discuter dans le bureau. Une fois que ce fut fait, Harry repartit à la Salle Commune pour tout raconter à Ron et Hermione.
-Alors, demanda Ron, il voulait quoi Dumbledore ? -Me présenter à un journaliste, dit Harry embarassé. Il dit que j'ai battu le record d'Angleterre en attrapant le Vif aujourd'hui. Harry regarda Ron et Hermione anxieusement. Il savait très bien que son meilleur ami avait toujours été un peu jaloux de sa célébrité, et que le fait que Harry donne des interviews l'énervait plus que tout. -J'ai parler de toi, Ron. Il t'as cité dans l'article. Il m'a demandé si l'équipe était meilleur que l'ancienne et je lui ai dit qu'en tant que Capitaine, je ne pouvais pas me juger moi même mais que j'essayait de faire de mon mieux, et que notre nouveau gardien, Ron Weasley avait un très bon niveau. Ron sourit alors, et pardonna le coup de l'interview à Harry. Il en profita donc pour révéler ce qu'il s'était passé après. -Il va parler de tes parents ? demanda Hermione abasourdi. -Oui.Il est rentré, et ils étaient là. Dumbledore a tout fait pour rattraper le coup, et il s'en est bien sortit. -C'est sûr que si Dumbledore à parlé, personne ne cherchera à aller voir plus loin.
Le lendemain matin, alors que Harry allait se servir de jus de citrouille, des centaines de hiboux firent leur apparition. Hermione reçut un exemplaire de la Gazette du Sorcier, Ron une lettre de ses parents et Harry reçut Hedwige, sa chouette. Comme Harry l'avait prévu, l'article qui apparaissait n'était pas différent de celui que Bryan Idaho lui avait montré et le paragraphe sur ces parents était un rapport fidèle de ce que Dumbledore avait dit. Soulagé, Harry rendit son journal à Hermione et s'interressa à Hedwige. Ça faisait longtemps qu'il ne l'avait pas vu, et pour la remercier d'avoir apporté une lettre, Harry lui donna un morceau de bacon. Il ouvrit l'envellope, et lu : Harry, L'autre soir, je t'ai dis qu'il fallait qu'on se parle. Je ne peux pas tout te dire dans la lettre au cas elle tomberai entre les mains d'un prof, mais rendez vous dans le passage qui mène à la cabane hurlante mercredi soir à 22heures. A bientôt, Ton Papa.
Intrigué, Harry se retourna vers son père et lui fit signe que c'était d'accord. Il vit Sirius lui demander quelque chose, et James lui souffler quelque chose à l'oreille, suite à qui il sourit. Aparemment, le parrain de Harry venait d'être mis au courant et avait l'air ravi de ce qui se passait. Cette idée rassura Harry qui ne comprenait toujours pas pourquoi son père faisait tant de mystères.
Le soir tant attendu arriva enfin. Après le diner, il expliqua à Ron et Hermione qu'il devait aller faire un tour à la Cabane avec son père et partit. Comme il était encore tôt, Harry décida d'aller s'installer quelque part ou il pourrait être tranquille, et jeta son dévolu sur le bord du lac. Il aimait bien aller dans le parc, seul. Il se sentait calme et apaisé. Il était loin de ses problèmes, de ses amis, et il fallait avouer, que même s'il n'était pas un solitaire dans l'âme, ça lui faisait beaucoup de bien. Au moment même ou il avait cette pensée, une voix derrière lui lui demanda : -Je te dérange ? -Non pas du tout. Ça va Cho ? -Oui, et toi ? -Très bien. Ça fait longtemps qu'on ne s'était pas vus tous les deux. -Pas depuis Halloween, en fait. Harry acquiesça. Il avait été très déçu par Dumbledore le jour de Halloween, lorsqu'il l'avait interrompu. -tu sais, repris la jeune fille, lorsque Voldemort t'a. enfin tu vois. J'ai eu très peur. Vraiment. J'ai cru que tout était fini et que tu. -chut. Je suis là maintenant. Il n'a pas réussi a faire ce qu'il voulait. Tout va bien. Grâce à toi. -Moi ? -Mais oui, si tu ne m'avais pas offert ce collier. -Merci. Harry, je voulais te féliciter aussi. -pourquoi ? -Pour ton match, l'autre jour. Tu as été grandiose. Je n'avais jamais vu quelqu'un voler comme ça. Harry sourit. Il se souvenait du regard que lui avait lancé Cho. Le même que celui qu'elle avait lancé à Cédric après la deuxième tache du tournoi des Trois Sorciers. Ne sachant plus quoi dire, Harry regarda un peu autour de lui. Le ciel, la nuit étoilé, le parc endormi, un ombre furtive qui passe. Tout était parfait. Une ombre furtive ? Est ce que son père était déjà là ? Apparamment oui, car la silhouette prenait la direction du Saule Cogneur. Harry regarda sa montre, et murmura : -Je suis désolé Cho, mais je dois y aller. J'avais rendez vous avec mon père. -Ah bon.dans ce cas.minauda Cho, un peu déçue. -A bientôt. Harry se leva et commença à marcher en direction du Saule Cogneur, mais Cho l'interrompit : -Attends ! Il se retourna, et vit Cho que Cho l'avait rejoint. -Je voulais.J'aimerais.balbutia-t-elle. Harry la regarda intensément, et finalement, ce qui devait arriver arriva. Cho et Harry échangèrent un baiser timide, puis finalement un autre un peu plus long et passionné. -Je dois y aller, murmurra Harry. Je suis désolé. Et a ces mots, le c?ur bondissant dans sa poitrine. C'était un vrai feu d'artifice. Cho Chang l'avait embrassé. Cho qu'il aimait depuis deux ans. Cho qui l'avait déçu. Cho. Sa Cho.
Harry se dépêcha d'aller au Saule Cogneur. Il attrapa une longue branche que son père avait laisser traîner et s'engouffra dans le passage. Cala faisait maintenant deux ans qu'il n'était pas passé par la. La dernière fois, c'était lorsqu'il avait rencontré Sirius et Pettigrow. -Ah te voilà ! Je me demandais si tu allais finir par laisser cette fille pour venir me rejoindre! Harry se sentit mal à l'aise et fut content qu'il ne fasse pas trait clair dans le couloir, sinon son père l'aurait sans doute vu rougir jusqu'au oreilles.
-Le sortilège d'Apparition est un acte assez difficile à réaliser, récitait le Professeur Flitwick, il demande une concentration extrême jusqu'à en avoir une parfaite maîtrise et ensuite il devient très facilement réalisable. Qui peut me dire comment fonctionne ce sort ? Miss Granger ? -Le sortilège d'Apparition consiste en un mouvement spécial du poignet et une concentration sur la hcose que l'on veut créer. Par exemple pour faire apparaître un lit, il faut pouvoir se le représenter exactement dans sa tête. -Tout à fait, cinq point pour Gryffondor. Donc pour ce qui est du mouvement à effectuer, c'est une spirale comme. Entrez ! Une personne venait de frapper à la porte et d'interrompre le cours d'Enchantement. C'était le professeur McGonagall. -Excusez moi professeur Flitwick, mais le professeur Dumbledore souhaiterait s'entretenir avec Harry Potter. -Aucun problème, allez y Potter, vous n'aurez qu'a rattraper la leçon, ce sortilège est primordial pour tout sorcier. Harry acquiesça, se leva, et suivit le Professeur McGonagall à travers la dédale de couloir qui menait au bureau de Dumbledore. Une fois devant la statue qui bloquait l'entrée de l'escalier, McGonnagall prononça le mot de passe (Plume en Sucre) et laissa Harry rejoindre le Directeur. -Entre, Harry, entre. -Bonjour Professeur, vous vouliez me parler ? -Assied toi. Avant toute chose je voudrais savoir comment tu vas, j'ai eu des échos par certains professeur qui me disaient que tu étais démotivé. -C'est passé, c'était juste. une petite crise d'appréhension. -Je vois. Sache que quoi qu'il arrive, personne ici à Poudlard ne te laissera tomber, et que pour Sirius comme pour toi même, tu dois continuer à vivre aussi normalement que possible. -Je sais. Sirius m'a tenu à peu près le même discours la semaine dernière. Maintenant ça va beaucoup mieux. Je pense que je tiens le coup. -Très bien. Sinon, je t'ai fait venir pour te parler de Voldemort. -Voldemort ? Est-ce qu'il à commencer à agir publiquement ? -Non, pas le moins du monde. Et c'est bien cela qui m'inquiète. J'ai peur qu'il prépare quelque chose pour très prochainement. -Professeur ? Vous vous souvenez de Terry Hapo, n'est ce pas ? -Oui, bien sûr, le Lien. -Et bien, je vous avait dit qu'il m'envoyait des rêves et l'autre jour, il y a un peu plus d'un mois, il m'a envoyé un rêve au sujet d'un certain Noël 1977. -Oh. Je vois. C'était très peu de temps avant qu'il ne reparte à Antigua. Il est repartit à Pâques justement. Ne voyant pas où son professeur voulait en venir, Harry continua son raisonnement : -et donc, le lendemain, j'ai pensé qu'une nouvelle attaque de Voldemort à Noël n'était pas négligeable. -Je suis tout à fait d'accord avec toi, et c'est pour cela que je prends les mesures nécessaires en ce qui concerne Noël, mais ne t'inquiètes pas, Voldemort n'est pas le genre de personne qui attaque deux fois de la même manière. La surprise et la désorganisation sont ses deux plus puissants atouts. Voyant que Dumbledore ne s'étendait pas sur le sujet, Harry comprit qu'il devait retourner en cours. Il salua son Directeur et repartit. Avant de retourner en cours, Harry regarda sa montre. Il était 18h55, dans une et trente sept minute, sa vie allait changer. Etant donné que le diner approchait, Harry se rendit à la Grande Salle pour voir si ses amis y étaient, mais comme ce n'était pas le cas, il décida d'aller faire un tour aux cuisines pour rendre visite à Dobby. -Harry Potter est venu voir Dobby ! Oh monsieur, Dobby est si content ! -Je me demandais comment tu allais Dobby. Et aussi ce que devenait Winky. Elle n'allait pas très bien la dernière fois que je l'ai vu. -Winky a complètement changé monsieur. Winky n'allait pas bien du tout après la mort de son jeune maitre, oh non, pas bien du tout Harry Potter. Et puis Winky a réalisé que son jeune maître était un mauvais sorcier et elle a finalement recommencer à travailler bien. -Ca me ait plaisir ce que tu me dis Dobby. Mais ou est elle ? -Winky est en vacances monsieur. Le Professeur Dumbledore lui a dit qu'elle devait se reposer et qu'elle ne viendrait que pour Noël. Au début, Winky n'était pas très contente, mais comme c'est un ordre, elle a obéit, et elle est partie en vacances monsieur. Harry discuta encore un peu avec Dobby et repartit en direction de la Grande Salle. Il était bientôt huit heures. Harry voulait juste dire à Lilia, Ron et Hermione qu'il ne dinerait pas avec eux ce soir, qu'il se rendait directement à l'infirmerie. -Bonne chance Harry, lui dit Ron. -Viens nous voir après, si. ça ne vas pas. Tu auras peut être besoin de parler. -Harry, commença Lilia, fait attention à mon père s'il te plait. J'ai peur de sa réaction. Il est tout ce qu'il me reste. -D'accord, je te promet. A tout à l'heure.
Harry était le premier à l'infirmerie. Il se rassit sur la même chaise que celle sur laquelle il s'était assit la semaine précédente, lors de sa discussion avec Sirius. A tout hasard, Harry s'approcha de ses parents pour voir s'ils respiraient. Après tout, ils n'étaient pas encore mort, donc il fallait bien qu'ils vivent non ? D'ailleurs, en effet, ils respiraient. C'était un spectacle assez étrange. Lily et James Potter, mort le 31 Octobre 1981 étaient couchés sur ce lit en parfait état de conservation (avec même quelques rides en plus) et respiraient. -Tu es déjà là, harry ? Je pensais qu'on serait les premiers. C'était Remus et Sirius qui venaient juste d'entrer. Ils avaient eux aussi cet air anxieux que Harry arborait depuis le matin même. -Comment vont ils ?demanda Remus -Je ne sais pas. Ils respirent, mais ça ne prouve rien, non ? Remus et Sirius secouèrent la tête. Non, ça ne prouvait rien. Tout se jouerait dans moins d'une demi heure. Rogue et Dumbledore devaient sûrement être en train de dîner. Ils n'étaient pas autant affectés que Harry, Remus et Sirius. En tout cas pour ce qui était de Rogue. Dumbledore serait très triste lui aussi si le couple Potter venait à mourir une deuxième fois, mais pour lui, il ne s'agissait pas de son père ou de son meilleur ami.
Cinq minutes avant l'heure fatidique, Dumbledore et Rogue arrivèrent enfin. Durant tout le temps que les trois autres avaient passés ensemble, ils n'avaient pas beaucoup parler, regardant sans cesse les corps sur les lits, à le recherche d'un signe, d'un mouvement. Rogue se plaça entre les deux lits et posa chacune de ses mains sur les fronts des dormeurs. Il n'eut aucun problème à faire ce geste pour Lily, mais pour James il prit une inspiration aussi grande que s'il devait plonger au fond du lac et une espèce de grimace de dégout apparut sur son visage. Quoi que tout compte fait, il y avait aussi des air de répugnance sur les visage de Remus (« je parie qu'il ne s'est même pas lavé les mains »), de Sirius (« Comment ce déchet aux cheveux gras ose-t-il toucher Lily et James ? ») et de Harry (« A quoi il joue a prendre cet air là ?. S'il se loupe, je le tue. »). -Arghun el clochkva !commença Rogue. Arghun la veidha ! Kish wallak armetum, po lé sarcadochk !. (ndla : ne me demandez pas ce que ça veux dire, c'est purement inventé) Pendant que Rogue faisait son petit discours en klichkta, Harry et Sirius se regardaient d'un air qui voulait dire que Rogue n'était pas un Serpentard pour rien. Après tout Salazard Serpentard parlait couramment cette langue et Voldemort étant son descendant devait le parler aussi. Alors quoi de plus évident qu'un ex-Mangemort passionné de Magie Noire la parle aussi ?
Dumbledore leva les yeux en direction de la pendule. Il était 20h30. Dans une minute ils seraient fixés. -Il est temps, dit-il, de savoir comment tournera le combat contre les forces du mal, et de savoir quelle orientation risque de prendre la vie de plusieurs personnes ici présente. Son regard se posa alternativement sur Remus, Sirius et Harry. Il les regarda intensément de ses yeux bleus. C'était un regard qui leur disait clairement que quoiqu'il arrive, ils ne devaient pas se laisser aller. Plus que quelques secondes. La tension était tellement grande qu'elle en était presque palpable. Harry serrait ses mains sur le dossier de la chaise sur laquelle il était assis auparavant (il s'était levé quand Dumbledore était arrivé), Sirius avait la main posée sur l'épaule de son filleul et la serrait tellement fort qu'il allait finir par lui faire exploser la clavicule. Quand à Remus, il fixait le corps de James en essayant de sonder quelque chose avec ses sens de Loup-Garou, mais étant donné son visage impassible, il ne devait pas trouver grand chose. Et enfin ce fut l'heure. Le moment fatidique qu'ils attendaient depuis si longtemps. Le mois qui venait de passer paraissait avoir durer un million de fois plus. Et pourtant. Ce n'était qu'un simple mois, une poignée de secondes à l'échelle de l'univers. Des secondes qui changeraient toute une vie radicalement.
Harry regarda ses parents en se demandant quand est ce qu'ils allaient se réveiller. Apparemment, ils ne semblaient pas vouloir bouger. Ils respiraient toujours, mais pour combien de temps ? La minute qui était sensée les ramener à la vie était presque écoulée. Dans dix secondes il serait trop tard. Harry regarda son parrain et vit que tout comme lui, des larmes arrivaient dans ses yeux. Ils avait tirés la même conclusion : tout était finit. La Potion de Rogue avait échouée. Ne tenant plus, Harry s'effondra dans les bras de son parrain. Tous deux étaient désespérés. Sirius secouait la tête comme s'il voulait en déloger quelque chose, et Harry répétait sans cesse des « je le savais ». Rogue tremblait, bien que James fut son ennemi, il tenait beaucoup à Lily, et avait espérer plus que tout la revoir vivante. Remus s'était laissé tombé par terre, contre le mur, la tête dans les mains. Il n'y avait plus d'issue. Dumbledore était désemparé, il était aussi certain du bon fonctionnement de la potion que de la couleur de sa barbe. Pour la première fois depuis très longtemps, il baissa la tête face à la défaite. Les quelques secondes qui passèrent étaient remplies de larmes de désespoir. Ses larmes étaient tellement lourdes qu'elles couleraient pendant longtemps. A moins que. un toussotement. une prise de respiration énorme. des souffles semi-asthmatiques. Mais personne ne remarque se changement de situation. Toutes les personnes présentes dans la pièce étaient bien trop occupée par leur chagrin. Même Rogue ne vit rien. Il était pourtant juste à côté. James et Lily ouvrirent finalement les yeux et battirent des paupières. Il se redressèrent lentement et finalement, se levèrent, un peu chancelant mais en forme tout de même. Personne n'avait rien remarqué. Le spectacle qui s'ouvrait sous les yeux des parents Potter était désolant. Leurs meilleurs amis et leur fils en train de pleurer leur disparition. Voilà ce qui se serait passé si. Et pourtant. Ce n'était pas le cas. James regarda l'heure : 20h33. Exactement deux minutes qu'il aurait dut être ressuscité. Voilà pourquoi ils pleuraient tous. Ils n'avaient pas compris. Il n'avaient pas vu. Dumbledore releva la tête. Il fallait qu'il aide les autres à se prendre en main. Sauf qu'il n'avait pas prévu que Lily et James arriveraient en retard. Le directeur regarda James et Lily, leur fit un clin d'?il, et sourit. Apparemment ils avaient la même idée en tête. Le couple s'approcha de Harry et Sirius, et après un raclement de gorge de James, Lily demanda : -On peut se joindre à vous ? Sirius, Remus et Harry sursautèrent comme s'ils avaient été électrocutés (ndla : je viens de re-regarder la Ligne Verte, alors les électrocutions.). Leurs visages se tournèrent lentement vers le fond de la pièce et leurs expressions si triste devinrent complètement opposées à ce qu'elles étaient un instant plus tôt. Tandis que Remus et Sirius sautaient dans les bras de Lily et James, fous de joie, Harry restait sur place, immobile, ne croyant pas au spectacle qu'il venait de voir. Il regarda Dumbledore, et ce dernier acquiesça pour lui confirmer que ses parents étaient bien vivants. Les deux Maraudeurs lachèrent le couple Potter, et Harry put enfin faire une chose dont il rêvait depuis quatorze ans : il sauta au cou de ses parents et les serra dans ses bras tellement fort que ces derniers en suffoquèrent presque. C'était vraiment un instant magique. Jamais Harry n'avait ressenti autant de chaleur, autant d'amour qu'on lui donnait. Pas même l'année dernière après la troisième tâche lorsque Mrs Weasley l'avait pris dans ses bras, ni lorsqu'il se trouvait avec Cho. Aucun souvenir n'était comparable à celui ci. Ce qu'il vivait en cet instant dépassait ses rêves les plus fous : il serrait dans ses bras ses parents qu'il n'avait pas vu depuis quatorze ans et qui étaient sensés être mort. Après cette longue étreinte, Dumbledore prit la parole : -Lily. James. Je suis ravi de vous revoir parmi nous ! L'espace d'un instant. j'ai cru que. Sirius acquiesça, tout comme les trois autres. -Merci Severus, dit Lily. -James se tourna vers son ennemi et hocha la tête. Même s'il devait beaucoup à Rogue, il n'était pas près d'oublier leur rancune et tout ce qu'il avait put faire subir à son fils. Harry regarda son professeur et murmurra « merci » à peine audible. Ensuite il se tourna vers le directeur et lui dit : -Un jour, un homme m'a dit que pour un esprit équilibré, la mort n'était qu'une aventure de plus. Je crois que nous en avons la preuve vivante ! Dumbledore sourit. Il invita ensuite tout le monde à se rendre dans son bureau, mais Harry, ayant promis à ses amis qu'il leur dirait le résultat le plus tôt possible, demanda la permission de partir et de rejoindre les autres chez Dumbledore. -Aucun problème, mais dit le juste à Ron, Hermione et Lilia. -Lilia ? S'étonna Lily. C'est une de tes amies ? Tu ne nous en a pourtant pas parlé hier. Harry et Sirius échangèrent un regard amusé. Ils avaient complètement oubliés de dire à James et Lily que le vieux Patmol avait une fille. -En fait. commença Harry, c'est parce qu'elle est arrivée le soir d'Halloween. Elle vient de Beauxbâtons. Elle s'appelle Lilia.Black ! Les Potter regardèrent Sirius avec des yeux grands comme des soucoupes. Sirius avait une fille ? A moins que ce soit une cousine éloignée ou. -Black ? Lilia. Black ? s'étonna James. Sirius, est ce que. -Lilia est ma fille. Je l'ai apprit le jour de son arrivée. -Mais sa mère, continua Lily, est ce que c'est. ce n'est pas. pourtant le prénom. Ca ne serait pas. Serena ? Sirius et Dumbledore acquiescèrent et expliquèrent un peu ce qu'ils savaient de Lilia. Harry en profita pour aller rejoindre ses amis. Ils courut tellement vite pour leur annoncer la bonne nouvelle qu'il n'entendit même pas la remarque de Malefoy (« Regardez, Potter court il a peur du grand méchant Voldy ! »). Arrivé dans la Salle Commune, il repéra ses amis tout au fond, l'air stressé, angoissé. N'arrivant même pas à parler. Harry courut jusqu'à eux et leurs chuchota : -Ne le dites pas aux autres, mais ça à marché ! Leurs visages s'éclairèrent comme l'avait fait celui de Harry quelques instants plus tôt. -Bon. Je dois y aller, Dumbledore m'attend, il a dit qu'il devait nous parler. A plus tard !
-Te voilà Harry ! Je suppose que tes amis étaient contents ? Bien. Il y a une chose que vous devez savoir : ce ne sera pas facile de faire avaler au monde de la Sorcellerie qu'on vous a ressusciter. C'est pour cela que demain midi, je ferais une déclaration à l'école qui dira que Voldemort vous avait enfermés dans ce pendentif et qu'exactement un mois après le jour de votre sortie, vous avez mystérieusement repris forme humaine. D'accord ? Toutes les personnes présentes dans le bureau acquiescèrent. Une question brulait les lèvres de Harry : -Professeur, je me demandais ou est ce que mes parents allaient habiter comme leur maison à été détruite. -C'est une excellente question. Je pense qu'ils peuvent rester à Poudlard. Cela vous pose-t-il un problème ?demanda t il a James et Lily. -Non pas du tout. Au contraire. -Très bien. Et pour cet été. nous verrons d'ici là, d'accord ? Une fois de plus tout le monde approuva et Sirius, Remus, Lily, James et Harry purent enfin regagner leur dortoir.
Arrivé devant le portrait de la Grosse Dame, Lily dit à Harry : -Nous nous verrons demain soir, Harry. Entre les cours et le dîner, ça te va ? -Oui bien sûr, mais j'ai entrainement de Quidditch après les cours. Et je ne peux pas me permettre de ne pas venir. On joue contre Serpentard dans quinze jours et comme je suis Capitaine. James sourit. Harry était une réplique de lui à son âge, le Quidditch d'abord. Il fallait rabattre le caquet des Serpentard. -Mais, je vous verrais après ! se rattrapa Harry. On a pas beaucoup de travail en ce moment, alors il n'y a pas de problème. Lily regarda son fils d'un air suspicieux. Apparemment son penchant pour le travail acharné n'avait pas été transmis à son fils. Mais après tout, cela lui éviterait sûrement de passer à côté de bonne choses comme elle à son âge.
A l'heure du déjeuner, Harry était assez tendu. Il avait déjà expliqué à Ron et Hermione ce q'allait dire Dumbledore, et il craignait la réaction des autres. Les Serpentard ne se gêneraient pas pour le charrier en disant que le Saint Petit Potter avait besoin de ses parents pour arrêter de pleurer, mais les autres. Comment réagiraient tous ceux qui avaient perdus leurs parents au temps de Voldemort ? Cela attiserait sûrement des jalousies, c'était certain. Qui ne rêvait pas de voir ses parents ressusciter ? Une fois que tous les élèves furent entrés et assis, le directeur se leva et pris la parole : -Avant de vous laisser entamer ce délicieux repas, je voudrais vous faire part d'une information qui vous concerne indirectement. Comme vous le savez tous, le 1er Novembre dernier, Lord Voldemort (et à ce mot, quasiment toute la salle frémit) a réussi à s'introduire à Poudlard, causant une perte de connaissance chez Harry Potter. Harry baissa les yeux, et sentit que tout le monde le regardait intensément. -Quelques minutes après, vous avez sans doute vu des ombres sortir du collier de Harry. Il s'agissait de ses parents : Lily et James Potter. Mystérieusement, ce matin, ils se sont « réveillés » et ont pu constater qu 'ils avaient repris forme humaine. J'ai donc décidé qu'étant donné le départ de Mondingus Fletcher le mois dernier, les Potter pourraient reprendre le poste de protection de l'école. Donc si vous avez un doute sur des événements qui se passent à Poudlard, vous pouvez aller les voir. Sur ce,je vous souhaite un bon appétit. Toute la Grande Salle applaudit, et les Gryffondor posèrent une nouvelle fois des tonnes de questions à Harry. Celui ci déclara qu'il n'en savait pas plus que ce que lui avait dit Dumbledore, et qu'il était vraiment intrigué lui aussi.
-Aujourd'hui, commença McGonagall nous allons commencer la métamorphose d'animaux plus gros que des cochons d'Inde ou des oiseaux. Pour cela, il va falloir que vous puisiez au centre de votre Magie pour en dégager assez de force. Bien évidemment vous aurez du mal à vous concentrer au départ, mais après cela sera quasiment instantané. Donc pour vous concentrer, je vous demanderais de vous asseoir aussi confortablement que vous le pouvez, de fermer les yeux, et de laisser votre esprit trouver la source de votre Magie. Une fois que vous l'aurez fait, vous sentirez une étrange chaleur vous envahir. Restez concentrer, et venez vous placer devant moi. Vous essayerez de transformer cette grosse pierre en renard, en utilisant les procédés de métamorphose classique. Harry s'assit par terre, en tailleur, et commença à ce concentrer. Cette phase ressemblait étrangement à celle de l'apprentissage Animagus qu'il suivait (bien qu'il l'ait négligé depuis un bout de temps). Il laissa son esprit dériver. Ne pensant à rien d'autre qu'a sa source de Magie. Dix minutes plus tard, il sentit une chaleur dégager de son front, à l'endroit exact ou se trouvait sa cicatrice. Lentement, en essayant de ne pas perdre le contact, il se leva, se plaça devant McGonagall et fit une spirale avec sa baguette. Imaginez sa surprise lorsque devant lui, à l'endroit exact ou se trouvait la pierre un instant plus tôt, il vit un magnifique petit renard roux, qui le regardait avec ses grand yeux ambres. -Mr Potter, je vois que vous faites des progrès magnifiques. Je suppose que cette montée en puissance est due (elle baissa la voix et vérifia que personne n'écoute) au programme spécial que vous suivez en ce moment. n'est ce pas ? -J'imagine que oui. -Très bien Potter, vingt points pour Gryffondor. Harry regarda son professeur avec étonnement. Vingt points ! Il était rare qu'elle fasse de tels cadeaux à ses élèves ! A la sortie du cour, Hermione demanda à Harry : -Comment as-tu fait pour aller aussi vite ? Je n'ai pas réussi à trouver mon centre de magie avant au moins quarante minutes, et pourtant je suis passée en deuxième ! -Je suppose que c'est grâce à vous savez quoi. En tout cas c'est ce que m'a dit McGonagall -McGonagall ?s'étonna Ron. Elle sait ? Elle t'as dit quoi ? -Ca fait un bout de temps qu'elle a deviné. Je lui ai dit que Sirius m'aidait, et ça ma amener à lui expliquer pour mon père et Queudver, et je lui avait aussi montré mon Patronus. -Ah bon ? et elle a dit quoi ?demanda Hermione -Elle avait l'air. troublée. Mais ça fait longtemps, elle a dut encaisser qu'il n'y avait pas que moi à contourner les règlements, plaisanta Harry. Sinon, tu vas faire quoi Hermione ce soir ? -Je pense que je vais commencer à réviser pour les BUSEs ! C'est dans six mois, ça va arriver vite ! Ron et Harry se regardèrent d'un air qui voulait dire : « celle là elle ne changera jamais », et partirent chercher leur matériel de Quidditch.
Dans les vestiaires, Harry décida qu'il était temps de faire des excuses à l'équipe pour son attitude ces derniers temps. -Ecoutez,dit-il, je tenais a m'excuser pour ce que j'ai fait le mois dernier. J'ai un peu négliger le Quidditch et l'entrainement. C'est a cause de. certains problèmes personnels. qui ont prit une ampleure exagérée. Donc, je voulais vous dire qu'a partir d'aujourd'hui nous allons nous entrainer plus fort que jamais pour battre les Serpentard.
Et sur ces paroles prometteuses, les joueurs s'élevèrent dans les airs. Katie, Angelina et Alicia feintaient tellement bien que Ron rattrapait les balles de justesse. Les jumeaux faisaient exprès de viser à côter des joueurs pour ne pas les faire tomber, si bien que Harry dut avoir recours à un système de cibles pour qu'il ne perdent pas la main. Harry, lui battait tout les records de vitesse. Jamais il n'avait voler aussi vite et aussi bien. Il maitrisait parfaitement la feinte de Wronski et fesait des changements de directions si soudains qu'il était impossible qu'un adversaire adverse puisse le suivre. Au bout d'une heure et demi de jeu, tout le monde se posa sur le sol, le sourire au lèvres, épatés par ses propres performances. Harry quitta le terrain en dernier, le temps de refermer la porte des vestiaires. Il avait dit à Ron de partir devant puisqu'il devait aller voir ses parents dans la salle des Maraudeurs. En sortant du stade, il entendit des applaudissements. Il se retourna, et vit son père, le sourire aux lèvres. -Bravo ! tu voles très bien ! et tu es un excellent capitaine ! Je ne sais pas si j'aurais eu l'idée d'utiliser des cibles pour empêcher les batteurs de faire tomber les poursuiveurs. Mais, c'est quoi ton balai ? Il va extrêmement vite, non ? -C'est un Eclair de Feu. Le plus performant du marché. Sirius me l'a offert lorsque j'étais en troisième année. A l'époque je croyais encore qu'il voulait me tuer, alors McGonagall l'a confisqué et lui a fait subir une ribambelle de contre sorts pour voir s'il n'avait pas été trafiqué. James regarda son fils avec un air horrifié : -Ils ont démontés un balai flambant neuf ? Mais c'est absurde ! c'est un sacrilège ! -Je sais, c'est ce que je leur ai dit, mais il n'y avait rien a faire. Heureusement, il n'avait rien et ils me l'ont rendus en parfait état. Harry et son père parlèrent ainsi en rejoignant la salle des Maraudeurs dans laquelle ils avaient prévus de se réunir. En chemin, Harry expliqua un peu a son père comment jouait les Serpentard, et celui ci lui fit remarquer qu'avant ils prenaient des joueurs vicieux qui faisaient des coups par derrière sans jamais se faire prendre. -Harry ! Comment vas tu ? demanda Lily. -Je vais bien, merci. -J'aimerais bien que tu nous racontes un peu ce que tu fait, qui sont tes amis, tes ennemis, parce que l'autre jour avec Sirius, on a beaucoup parler de Voldemort. Et même si tu es notre fils, on ne te connais pas beaucoup. -Oui, bien sûr. J'ai vraiment eu des amis lorsque je suis arrivé ici. A Privet Drive, je ne pouvais pas en avoir à cause de Dudley, mon cousin. J'ai rencontré Ron dans le train qui nous amenait ici en première année, et on a tout de suite accroché. Le même jour j'ai rencontrer Hermione, mais je ne la supportais pas. Elle était trop à cheval sur le règlement, et ça m'énervait. Lily et James se regardèrent en souriant. -C'est marrant, dit Lily, mais je crois que j'ai connu quelqu'un comme ça. Harry sourit à sa mère et reprit : -Finalement, à Halloween, Ron et moi on l'a sauvé d'un troll des montagnes, et elle a mentit a McGonagall pour nous défendre. Et a partir de ce moment là on est devenus amis. Sinon j'ai d'autres amis comme les Weasley, la plus part des Gryffondor, certains Poufsouffles et Serdaigle. Mais les Serpentard ne me supporte pas, et d'ailleurs, c'est tout a fait réciproque. -Je vois que Monsieur a de qui tenir, commenta James. Je n'aimais pas beaucoup les Serpentard moi non plus. -Je sais, répondit Harry, Sirius me l'a dit, et Fred et George m'ont fait découvrir les Maraudeurs en troisième année, avec la carte. -Ah oui, les Maraudeurs. Dis moi Harry, est ce que tu as la carte ? J'aimerais bien la revoir. -Désolé Papa, mais elle rangée au dortoir. Je te la montrerais un autre jour. Pour revenir à Serpentard, celui que j'aime le moins c'est Drago Malefoy. -Malefoy ? Le fils de Lucius ? -Tu connais Lucius Malefoy ? s'étonna Harry. -Oui. Il avait quelques années de plus que nous et terrorisait tout le monde.expliqua Lily. -Tout le monde ? s'étonna James. Je devais être une exception alors. La discussion continua ainsi pendant assez longtemps. Harry raconta qu'il était en train de devenir Animagus, et James, ravi de constater que son fils suivait ses traces, lui demanda de se transformer : -Le problème, c'est que je n'y arrives pas en entier. J'ai, les yeux, les bras, la queue, une partie des jambes, mais je bloque. Il me manque quelque chose, mais je ne sais pas ce que c'est. James acquiesça, l'air pensif. Il regarda l'heure sur l'horloge qui était placardé au mur, et annonça qu'il était temps d'aller se coucher. Harry embrassa ses parents, et son père le raccompagna jusqu'à la porte. -Il faudra que je te dise quelque chose, Harry.
Harry était intrigué par cette phrase, mais n'eut pas tellement le temps d'y réfléchir les jours suivants. Le temps passait incroyablement vite en ce début décembre, et Harry ne croisait que de temps en temps ses parents dans un couloir ou en allant prendre son petit déjeuner. Aujourd'hui était un samedi, et pas n'importe quel samedi. Il allait jouer son premier match en tant que Capitaine contre les Serpentard entrainés par Malefoy. Avant le match, personne ne parlait dans les vestiaires. Tout le monde était tendu, ne sachant pas trop quoi faire pour faire retomber la tension. Et enfin se fut l'heure. Les Gryffondor, vêtus de leur habituelle robe rouge et or se placèrent sur le terrain. Madame Bibine demanda aux Capitaines de se serrer la main, ce qui était presque un miracle, puisque Harry, tout comme Drago, aurait préférer subir un Doloris plutôt que de faire ça. Pendant ce temps, Lee Jordan assurait le commentaire : -Bienvenue sur le terrain de Quidditch de Poudlard ! En vert nous avons l'équipe des Serpentard menées par Drago Malefoy, et en rouge, la fabuleuse équipe de Gryffondor détentrice de la dernière Coupe de Poudlard, avec Spinnet, Holmes, Bell, les trois frères Weasley et .Potter ! Les trois quart du stade applaudirent à l'annonce des joueurs de Gryffondor. Il était de notoriété publique que les Serpentard n'étaient pas très populaires, surtout maintenant que Voldemort était revenu au pouvoir. Mme Bibine lacha les balles, donna un coup de sifflet strident et les quatorze joueurs s'envolèrent. Dès le début du match, Harry remarqua que Malefoy le suivait, tout en conservant ses distances. Il devait se rappeler de la feinte de Wronski qu'il avait utilisé lors du match contre Poufsouffle. -Alors Potter, tu vas essayer de gagner aujourd'hui ? Il ne faudrait pas que tes parents voient le « grand Harry Potter » perdre, n'est ce pas ? En tout cas, laisse moi te prévenir, je. Drago n'eut même pas le temps de finir sa phrase que Harry fit un brusque demi-tour en manquant faire tomber son adversaire de son balai. Cela ne faisait même pas cinq minutes que le match avait commencé, et le Vif d'Or était déjà là, quelques dizaines de mètres au dessus de lui. Il remonta en piqué, passa au milieu d'un groupe de Serpentard qui s'était réuni pour le bloquer, mais qui s'écartèrent dès qu'il virent qu'il n'était pas près de ralentir. Quelques secondes plus tard, Malefoy essayait toujours de rattraper Harry, mais sans succès puisque. -Ouuuuuuuaaaaaaaaaaaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis !!!!!!!!! Harry atterrit vite fait tandis que toute l'équipe se jetait sur lui et que Lee Jordan hurlait : -C'est incroyable, Harry Potter met fin au match en deux minutes trente deux secondes avec un score de 150 à 0, Serpentard n'avait pas connu de pareille défaite depuis au moins un siècle ! C'est magnifique !
Heureux, Harry rentra au château, en se faisant féliciter par toutes les personnes qu'il croisait. Il aperçut Cho, de loin, le regarder avec des yeux brillants de bonheur, et ses parents aussi qui étaient venus assister au match. D'ailleurs, en parlant des parents Potter, ils arrivaient à l'instant accompagnés de Dumbledore. -Harry, je pense que je ne peux rien te dire de plus que félicitations ! Avant de te laisser faire la fête avec tes amis, je voudrais que tu viennes un instant dans mon bureau. Il faut que je te parle. Harry fit signe à ses amis pour leur dire qu'il était désolé et les rejoindrait tout à l'heure. Ces derniers le regardèrent bizarrement, pourquoi Dumbledore voudrait-il le voir ? Il venait de gagner un match de Quidditch, et alors ? Il n'avait rien fait d'illégal, non ?
-Entre Harry. Je suppose que tu te demandes pourquoi je t'ai fait venir. Tu vois, comme l'a dit Lee Jordan, tu as été extrêmement brillant aujourd'hui. Tellement brillant que tu viens d'introduire un nouveau record. Personne, en Angleterre, n'avait réussi à attraper un vif d'or en moins d'exactement quatre minutes douze. tu vois, par un procédé magique, les résultats sont directement envoyé au bureau de rédaction des affaires magique, qui se trouve dans les mêmes locaux que la Gazette du Sorcier. C'est pour cela, que dans quelques instants, tu risque de voir un journaliste arrivé. Dis lui toute la vérité mis a part les choses confidentielles que tu connais. Harry comprit que le vieil homme faisait allusion à son entrainement Animagus et ses parents. Lily et James qui étaient venu également dans le bureau, passèrent dans une pièce à coté de façon a ce que le journaliste ne s'aperçoive pas de leur présence.
Un instant plus tard, quelqu'un frappa à la porte, et un homme brun d'un quarantaine d'année fit son apparition. -Installez vous ici, lui dit Dumbledore, je ne vous dérangerais pas. -Très bien. Ils installèrent alors des chaises au fond du bureau, et le journaliste commença : -Bonjour Harry, je m'appelle Brian Idaho (ndla : petit clin d'?il au livre Dune de Frank Herbert qui est trop bien) et je suis reporter à la Gazette du Sorcier. Je suppose que le Professeur Dumbledore t'a expliqué pourquoi je venais te voir. -Oui, c'est à cause du match, n'est ce pas ? -exactement, donc je vais te poser des questions et tu vas y répondre le plus sincèrement possible. Ça te dérange si j'utilise une plume à papotte ? Harry regarda la plume avec un air méfiant. Il ne faisait pas tellement confiance à ce genre d'objet depuis qu'il avait rencontré Rita Skeeter. -Oh, je vois où est le problème. Tiens, dis quelque chose, regarde. -Je m'appelle Harry Potter. Et vit alors la plume écrire quelque chose sur le parchemin :
Véritable légende vivante, Harry Potter est un garçon.
-Tu vois ? elle écrit la pure vérité. Et bien sûr, tu auras un droit de modification avant que je ne publie l'article. -Dans ce cas, c'est d'accord. Je vous écoute. -Très bien, alors dit moi Harry, depuis combien de temps pratique tu le Quidditch ? -J'ai découvert ce sport il y a cinq ans, lorsque j'étais en première année. A la suite de mon premier cours de vol, le Professeur McGonagall m'a directement amené au Capitaine de Gryffondor, Olivier Dubois, pour que je fasse partie de l'équipe. -Selon toi, le Quidditch, tu as ça dans le sang ? -C'est vraiment une passion pour moi, d'ailleurs je n'aime pas en être privé pendant l'été ou comme l'année dernière à cause du tournoi des Trois Sorciers. -Est ce que tu penses avoir hérité ça de quelqu'un de ta famille ? -Mon père sûrement. Tout le monde me dit que je vole comme lui. Et a ce qu'il paraît il faisait des prouesses en tant que Poursuiveur. -Selon toi, ta feinte la lus redoutable, c'est laquelle ? -La feinte de Wronski. J'ai vu Krum l'utiliser à la Coupe du Monde, et j'ai essayé de la refaire. Maintenant j'y arrive à peu près bien. -Est-ce que tu penses que le tournoi des Trois Sorciers t'a apporté quelque chose ? -J'ai appris pas mal de sorts, et j'en ai tiré des leçons. -Par exemple ? -Le temps est une chose précieuse, il ne faut pas le gaspiller. -Pour revenir à ton record, penses tu que ça va changer quelque chose dans ta vie ? -Je ne sais pas, mais j'espère que non. Quoiqu'il arrive j'essaie de rester moi même, d'être juste Harry, rien de plus. -En ce qui concerne l'équipe, penses-tu qu'elle soit aussi bonne que celle des années passées ? -Tout à fait. Le seul point notable entre l'équipe de 93 et celle de 95 est le gardien. A l'époque c'était Olivier Dubois, un remarquable gardien qui joue maintenant à Flaquemare en gardien titulaire. Il était aussi Capitaine. Maintenant, j'ai reprit son poste, et mon ami Ron Weasley est notre nouveau gardien. Il joue très bien lui aussi, aussi bien que Dubois, je pense.
L'interview se continua, et à la fin, Brian Idaho montra le parchemin à Harry : Harry Potter, vainqueur du Tournois des Trois Sorciers l'année dernière, est aussi un excellent joueur de Quidditch. Découvert en première année par Minerva McGonagall, Harry a tout de suite intégré l'équipe des Gryffondor ou il joue au poste d'attrapeur. D'année en année, le jeune Potter c'est amélioré et est maintenant devenu un attrapeur hors-pair. Depuis Septembre, suite au départ d'olivier Dubois, l'ancien gardien et capitaine des Gryffondor, Harry a récupérer ce poste capital, laissant la place de gardien à Ron Weasley. Il mène son équipe avec passion pour arriver à la victoire. Potter fait en effet des prouesses, il a avoué maitriser la feinte de Wronski, qui avait été utilisé par l'attrapeur bulgare Viktor Krum au la Coupe du Monde de Quidditch, et aujourd'hui, il a ajouté un nouvelle décoration à son palmarès. Lors du match opposant Gryffondor à Serpentard samedi matin, Harry a réussi la performance d'attraper le Vif d'Or en deux minutes trente deux seconde, alors que le dernier record britannique était de quatre minutes douze et datait d'il y a exactement cent deux ans. Le jeune Harry a avoué qu'il tenait sans doute sa passion et son talent pour le Quidditch de son père qui était de son temps un célèbre Poursuiveur de Gryffondor, et qu'il avait appris, grâce au Tournois des trois Sorciers que le temps était une chose précieuse à ne pas gaspiller. On peut dire qu'en ce samedi 15 Décembre, Harry Potter a vraiment assimilé la leçon en attrapant directement le Vif d'Or.
-Alors, demanda Idaho, ça te plait ? -Oui, j'aime bien. C'est la pure vérité et ça me plait. Il y a juste une chose que je voudrais changer. Au départ, vous avez dit que j'étais vainqueur du Tournoi des Trois Sorciers. Ce n'est pas tout a fait vrai. J'étais ex aequo avec Cedric Diggory. -Diggory ? Qui est ce ? -L'autre champion de Poudlard. Au début, ça devait être le seul, mais par un phénomène que je ne m'explique toujours pas, mon nom est sortit de la Coupe sans que je ne l'y ai déposé, et j'ai participé au Tournoi. Dans ses article, Rita Skeeter n'a parlé que de moi, et a oublié de préciser que Cedric participait. -Ah je vois. Bon et bien, si c'est tout, je vais y aller. Au revoir Harry. Professeur Dumbledore, merci de m'avoir accueillit. -Il n'y a pas de quoi. Au revoir Bryan. Et a ces mots, le journaliste quitta le bureau. Dès qu'il eut refermé la porte derrière lui, James et Lily rejoignèrent leur fils et le directeur. -Fantastique, Harry, lui dit sa mère. Tu t'exprimes vraiment bien. Tu n'as rien laissé sortir, je suis épatée. -Oui, non seulement tu voles bien, mais en plus tu es le digne fils de ton père Harry. -Merci papa, c'est très gentil. Le sang de Harry, comme celui des autres personnes présentes dans la pièce, se glaça. Ils venaient d'entendre quelqu'un entrer. La porte s'ouvrit doucement, et Bryan Idaho passa sa tête dans l'encadrement de la porte. -Excusez moi, j'ai oublié de prendre une photo de Harry et je voudrais savoir si. Il s'interrompit tout a coup lorsque son regard se posa sur le couple Potter. -Oh mon dieu.murmurra-t-il. Vous n'êtes pas. comment est ce que. Lily et James Potter ? C'est impossible. Vous êtes mort, normalement. -Asseyez vous, Bryan ? Demanda Dumbledore. Maintenant que vous avez tout découvert, je vais vous révéler quelque chose. Vous devriez même en faire un article de manière a ce que nous n'ayons plus de frayeur de ce genre. -D'accord. -Vous vous souvenez que Rita Skeeter avait écrit que Harry était soumit à d'étrange crises suivit de douleurs à sa cicatrice, n'est ce pas ? -Oui, bien sûr. Cela est du, a une erreur de la part de Voldemort. En tuant les Potter, il a enfermé leurs âmes dans un collier. Sauf que ce collier est revenu entre les mains de Harry. Il y a un mois et demi de ça, Harry a fait une nouvelle crise, et les fantômes de James et Lily sont apparus. Tout le monde pensais qu'ils allaient rester dans cet état là, mais il y a quinze jours, au réveil, ils avaient mystérieusement repris forme humaine. Idaho avait l'air secoué. Apparemment, toute les notions de choses rationnelles et irrationnelles qu'il connaissait venait d'être chamboulée par cette révélation. -Reprit forme humaine ? répéta-t-il. Comment cela se fait il ? -J'ai bien une idée, mais je ne suis pas encore sûr, donc je ne vous la ferait pas partager. Mais ce que je viens de vous dire est suffisant pour que les Potter ne soit pas montrés du doigt et regardés comme des fantômes lorsqu'ils regagneront leur domicile. Idaho accepta, prit des photos de Harry, James et Lily, toujours en état de choc. Une fois son travail terminé, il repartit en murmurant des « incroyables. insensé. » pour essayer de se convaincre.
Avant d'aller rejoindre ses amis, Harry salua ses parents et Dumbledore car ils voulaient rester discuter dans le bureau. Une fois que ce fut fait, Harry repartit à la Salle Commune pour tout raconter à Ron et Hermione.
-Alors, demanda Ron, il voulait quoi Dumbledore ? -Me présenter à un journaliste, dit Harry embarassé. Il dit que j'ai battu le record d'Angleterre en attrapant le Vif aujourd'hui. Harry regarda Ron et Hermione anxieusement. Il savait très bien que son meilleur ami avait toujours été un peu jaloux de sa célébrité, et que le fait que Harry donne des interviews l'énervait plus que tout. -J'ai parler de toi, Ron. Il t'as cité dans l'article. Il m'a demandé si l'équipe était meilleur que l'ancienne et je lui ai dit qu'en tant que Capitaine, je ne pouvais pas me juger moi même mais que j'essayait de faire de mon mieux, et que notre nouveau gardien, Ron Weasley avait un très bon niveau. Ron sourit alors, et pardonna le coup de l'interview à Harry. Il en profita donc pour révéler ce qu'il s'était passé après. -Il va parler de tes parents ? demanda Hermione abasourdi. -Oui.Il est rentré, et ils étaient là. Dumbledore a tout fait pour rattraper le coup, et il s'en est bien sortit. -C'est sûr que si Dumbledore à parlé, personne ne cherchera à aller voir plus loin.
Le lendemain matin, alors que Harry allait se servir de jus de citrouille, des centaines de hiboux firent leur apparition. Hermione reçut un exemplaire de la Gazette du Sorcier, Ron une lettre de ses parents et Harry reçut Hedwige, sa chouette. Comme Harry l'avait prévu, l'article qui apparaissait n'était pas différent de celui que Bryan Idaho lui avait montré et le paragraphe sur ces parents était un rapport fidèle de ce que Dumbledore avait dit. Soulagé, Harry rendit son journal à Hermione et s'interressa à Hedwige. Ça faisait longtemps qu'il ne l'avait pas vu, et pour la remercier d'avoir apporté une lettre, Harry lui donna un morceau de bacon. Il ouvrit l'envellope, et lu : Harry, L'autre soir, je t'ai dis qu'il fallait qu'on se parle. Je ne peux pas tout te dire dans la lettre au cas elle tomberai entre les mains d'un prof, mais rendez vous dans le passage qui mène à la cabane hurlante mercredi soir à 22heures. A bientôt, Ton Papa.
Intrigué, Harry se retourna vers son père et lui fit signe que c'était d'accord. Il vit Sirius lui demander quelque chose, et James lui souffler quelque chose à l'oreille, suite à qui il sourit. Aparemment, le parrain de Harry venait d'être mis au courant et avait l'air ravi de ce qui se passait. Cette idée rassura Harry qui ne comprenait toujours pas pourquoi son père faisait tant de mystères.
Le soir tant attendu arriva enfin. Après le diner, il expliqua à Ron et Hermione qu'il devait aller faire un tour à la Cabane avec son père et partit. Comme il était encore tôt, Harry décida d'aller s'installer quelque part ou il pourrait être tranquille, et jeta son dévolu sur le bord du lac. Il aimait bien aller dans le parc, seul. Il se sentait calme et apaisé. Il était loin de ses problèmes, de ses amis, et il fallait avouer, que même s'il n'était pas un solitaire dans l'âme, ça lui faisait beaucoup de bien. Au moment même ou il avait cette pensée, une voix derrière lui lui demanda : -Je te dérange ? -Non pas du tout. Ça va Cho ? -Oui, et toi ? -Très bien. Ça fait longtemps qu'on ne s'était pas vus tous les deux. -Pas depuis Halloween, en fait. Harry acquiesça. Il avait été très déçu par Dumbledore le jour de Halloween, lorsqu'il l'avait interrompu. -tu sais, repris la jeune fille, lorsque Voldemort t'a. enfin tu vois. J'ai eu très peur. Vraiment. J'ai cru que tout était fini et que tu. -chut. Je suis là maintenant. Il n'a pas réussi a faire ce qu'il voulait. Tout va bien. Grâce à toi. -Moi ? -Mais oui, si tu ne m'avais pas offert ce collier. -Merci. Harry, je voulais te féliciter aussi. -pourquoi ? -Pour ton match, l'autre jour. Tu as été grandiose. Je n'avais jamais vu quelqu'un voler comme ça. Harry sourit. Il se souvenait du regard que lui avait lancé Cho. Le même que celui qu'elle avait lancé à Cédric après la deuxième tache du tournoi des Trois Sorciers. Ne sachant plus quoi dire, Harry regarda un peu autour de lui. Le ciel, la nuit étoilé, le parc endormi, un ombre furtive qui passe. Tout était parfait. Une ombre furtive ? Est ce que son père était déjà là ? Apparamment oui, car la silhouette prenait la direction du Saule Cogneur. Harry regarda sa montre, et murmura : -Je suis désolé Cho, mais je dois y aller. J'avais rendez vous avec mon père. -Ah bon.dans ce cas.minauda Cho, un peu déçue. -A bientôt. Harry se leva et commença à marcher en direction du Saule Cogneur, mais Cho l'interrompit : -Attends ! Il se retourna, et vit Cho que Cho l'avait rejoint. -Je voulais.J'aimerais.balbutia-t-elle. Harry la regarda intensément, et finalement, ce qui devait arriver arriva. Cho et Harry échangèrent un baiser timide, puis finalement un autre un peu plus long et passionné. -Je dois y aller, murmurra Harry. Je suis désolé. Et a ces mots, le c?ur bondissant dans sa poitrine. C'était un vrai feu d'artifice. Cho Chang l'avait embrassé. Cho qu'il aimait depuis deux ans. Cho qui l'avait déçu. Cho. Sa Cho.
Harry se dépêcha d'aller au Saule Cogneur. Il attrapa une longue branche que son père avait laisser traîner et s'engouffra dans le passage. Cala faisait maintenant deux ans qu'il n'était pas passé par la. La dernière fois, c'était lorsqu'il avait rencontré Sirius et Pettigrow. -Ah te voilà ! Je me demandais si tu allais finir par laisser cette fille pour venir me rejoindre! Harry se sentit mal à l'aise et fut content qu'il ne fasse pas trait clair dans le couloir, sinon son père l'aurait sans doute vu rougir jusqu'au oreilles.
