Chapitre 14 : Noël et Mauvais-?il
-Pourquoi est ce qu'on est là ? demanda Harry. -Parce que je pense qu'on a tous les deux le même problème. -Je ne vois pas de quoi tu veux parler. Est ce que ça a quelque chose a voir avec Voldemort ou. -Non, non, non, tu n'y est pas du tout. C'est par rapport à notre transformation. -oh. ça fait un bout de temps que je n'ai pas travaillé. Je n'ai pas trop eu le temps, ils nous ont mis plein de travail a cause des BUSEs. -Je vois. Moi non plus je n'ai pas travaillé depuis longtemps, alors je me demande. je me demande si j'y arrive toujours. -Pourquoi pas ? -Tu vois Harry, tu dois savoir que lorsqu'un sorcier meurt il perd une bonne partie de ses pouvoirs. C'est un miracle que ta mère ai put te ramener l'autre jour, mais je ne sais pas si le vieux Cornedrue est toujours présent. -Bien sur que si il l'est ! -Qu'est ce que tu en sais ? Tu ne l'a vu qu'une fois et tu avais a peine un an ! Harry secoua la tête avec un air malicieux. Son père ne comprenait vraiment pas ou il voulait en venir. -Tu veux que je te le montre ? demanda Harry -Mais comment. -Tu veux que je te le montre ? répéta-t-il plus fermement -Vas-y toujours. Mais je ne vois pas comment Cornedrue pourrait apparaître sans que je n'ai a me transformer. Harry sourit et lança : -Spero Patronum ! Un mince filet d'argent sortit de la baguette, et finalement un magnifique cerf argenté vint s'incliner devant James et Harry. Ce dernier éclata de rire alors que son père le regardait mi-étonné mi-ému. -Harry. je. c'est. wow. -Tu vois, Cornedrue est toujours en service, donc tu peux sans problème y arriver. -Si tu le dis. Je vais essayer tout a l'heure. Sinon pour ce qui est de ta transformation incomplète, je pense que c'est parce qu'il te manque un sentiment qui se rapproche de ton animal. -C'est a dire ? -Tu te transforme en une sorte de félin c'est ça ? -Une panthère des sables. J'ai été regardé à la bibliothèque l'autre soir, ça me tracassait. -Ce qui est tout a fait compréhensible. Donc en fait, ta panthère, pour ressembler a une vrai panthère doit être guidée au départ par un sentiment fort. -Je ne te suis pas tout a fait. -Il faut que tu trouves un sentiment qui te fasse rugir, a ce moment là tu commence ta transformation. Essaye. Harry ce concentra un instant. Qu'est ce qui pouvait le faire rugir ? Sa première pensée fut pour Cho Chang. Mais est ce qu'une vrai panthère pourrait ressentir ce genre de sentiment ? Il n'en était pas si sûr que ça. Il pensa ensuite à Cornélius Fudge qui ne croyait pas Dumbledore et qui était persuadé que tout le monde était entrain de créer un énorme canular dans son dos. Sauf que le sentiment d'exaspération vis a vis de cet homme était un peu lointain maintenant qu'il était avec Dumbledore, Sirius, Lupin et surtout avec ses parents. Non. Une seule chose pouvait servir de lien entre la panthère et lui. Un sentiment qui grandissait au fur et a mesure que le temps passait et que le destin s'assombrissait. Le besoin de traquer, de chasser et de tuer sa proie. Inutile de chercher bien loin pour trouver qui Harry voulait mettre hors-jeu. La réponse était bien plus qu'évidente car il s'agissait de celui qui avait semer la terreur et la désolation pendant de longues années et qui était sur le point de recommencer. Il s'agissait bien entendu de Lord Voldemort.
Harry ferma les yeux, essayant de ressentir toute la haine qu'il avait envers Voldemort. Ce ne fut pas très difficile. Il regarda son père, et lui dit : -Ensemble ? -ensemble. James ferma les yeux, concentré comme il ne l'avait pas été depuis ses premières transformations il y a vingt ans de cela. Harry souffla un coup pour se dé-stresser et pensa à son ennemi juré. Il sentit l'habituel changement de squelette dans ses bras, sur son visages. et un nouveau : sa colonne vertébrale. Cette dernière n'avait jamais subis de métamorphose, et contre toute attente, Harry eut toutes les peines du mondes à ne pas hurler de douleur. « Pense à Voldemort.Pense à Voldemort. Ne crie pas. Pense à Voldemort. Tu vas le tuer. Pense à Voldemort. » Quelques secondes plus tard (bien que la transformation paru durer une éternité) la douleur se calma. Harry ouvrit les yeux et vit devant lui un magnifique cerf qui le ragardait avec des yeux d'ambres. Harry le regarda à la recherche d'un détail qui pourrait prouver que ce cerf était bien son père. C'était tellement flagrant pour lui. Les bois de Cornedrue. Ils partaient dans le même sens que les épis de James (et de Harry). Cornedrue regarda Harry. Il n'avait pas bronché depuis tout à l'heure. Mais pourquoi le fixait-il comme ça ? Harry regarda son père. Il avait l'air amusé. Amusé n'était peut être pas le mot qui convenait le plus, mais a-t-on déjà vu un animal être « amusé » ? Harry baissa la tête, se regarda. Il avait bien des pattes de panthère. Il en leva une, passa sa main sur sa tête et sentit de petites oreilles de félin. Son regard se posa a nouveau sur son père. Depuis tout à l'heure, il n'avait pas cillé. Cela voulait sûrement dire quelque chose. Harry s'assit pour pouvoir regarder son dos. Il avait sentit son dos se transformer. Alors pourquoi est ce que son père le regardait comme ça ? Il aurait manifesté un peu de joie si la transformation avait marché. Mais pourtant, (il tourna la tête vers ses flancs) il avait réussi ! Il était un animagus complet ! Harry était tellement content qu'il poussa un rugissement phénoménal qui le fit frémir lui même. James, quant a lui, se cabra et prit la direction de la sortie de la cabane. Arrivé à la moitié du souterrain, James barra la route à Harry. Celui-ci s'assit et regarda son père avec ce qui aurait été une impression d'incrédulité. « Quoi ? On ne vas pas dehors ? mais pourquoi ? » aurait-il voulu dire. Sauf qu'il n'en sortit qu'un étrange grognement. Cornedrue regarda son fils d'un air impérial qui lui disait clairement de ne pas discuter, et fit demi-tour vers la cabane hurlante. Une fois là-bas, Cornedrue disparu pour laisser place à James, et Harry reprit lui aussi sa forme initiale.
-Je suis désolé, Harry, mais on ne peut pas. -Pourquoi ? Tu y allais bien dans le parc, toi ? Non ? -Si bien sûr, mais j'y ai été trop tôt. Le problème, c'est qu'au début la transformation te vide de ta Magie. -Comment-ça ? -Si tu te transforme trop souvent et trop longtemps, tu finis par t'épuiser. et tu te retrouves dans une situation que je ne souhaiterais à personne. -Pourquoi ? -Au début, j'ai été trop vite. Et contrairement à Sirius qui était plus costaud, je me suis vidé peu a peu, et j'ai failli devenir un cracmol. -Vraiment ? -Je t'assure. Et être un cracmol, je peux t'assurer que ce n'est pas marrant. Demande à Arabella. -Arabella ? -Arabella Figg. tu la connais ? -C'était ma voisine à Privet Drive ! Je n'aurais jamais imaginé que. -et si. Elle aidait Mme Bathavie, la prof d'Herbologie. Mais ses chats dévastaient tout, alors elle a du partir. Harry acquiesça, ne sachant pas quoi répondre. Finalement, il promit a son père qu'il ne s'entrainerait que de temps en temps et pas très longtemps. -Si on remontait vers le château ? Je crois que tu as cours demain ? -Depuis quand est ce que tu te soucies des cours ? demanda une voix. Evidemment, il s'agissait de Sirius qui n'avait pas pu résister à l'envie de voir en quoi Harry se transformait. Ce dernier lui expliqua et comme l'avait fait James auparavant, Sirius mis son filleul en garde contre les risques auxquels il s'exposait en se transformant trop souvent.
En se réveillant, Harry constata qu'il avait peut être bien fait d'aller au château plutot que de se promener dans le parc. Il était extrêmement fatigué et n'était resté que quelques minutes transformé. Il réalisait maintenant à quel point la transformation pouvait être dangereuse. Comment son père avait il put tenir le coup à son époque ? et surtout, est ce que lui aussi il s'exposait au même risques que Harry en se re-transformant ? En descendant à la Grande Salle, Harry croisa Cho. Il ne l'avait pas revu depuis la veille, et devint légèrement rouge lorsqu'elle croisa son regard. Ils échangèrent un rapide baiser avant que les autres élèves arrivent (particulièrement les Serpentard) et commencèrent à discuter. La conversation tourna rapidement à ce que Harry devait faire la veille au soir, mais il préféra éviter la conversation en arrivant dans la Grande Salle. Cho partit rejoindre les Serdaigle alors que Harry s'assit a la table de Gryffondor. Le petit déjeuner était comme à son habitude délicieux. Et comme d'habitude, il fut interrompu par l'arrivée des hiboux qui firent un vacarme assourdissant. Hermione prit sa Gazette du Sorcier et la feuilleta rapidement avec Ron pour voir s'il n'y avait pas quelque chose au sujet de Voldemort, tandis que Harry restait stupéfait de voir quatre hiboux fondre sur lui. Il y avait Hedwige, bien entendu, Errol qui était celui de la famille Weasley, et deux autres qu'il n'avait jamais vu. Il détacha en priorité celle que lui apportait sa chouette, et commença sa lecture :
Cher Harry,
Je vois que tu as une chouette très intelligente. Je venais a peine de rentrer hier soir que Lily m'a bombardé de questions sur ta transformation. Tu sais, c'est absolument incroyable ce que tu as fait hier parce qu'il nous a fallut deux ans à Sirius et moi pour y parvenir. Encore une fois, bravo ! Cornedrue. (Sirius me dit qu'il approuve ce que j'ai marqué et qu'il n'a rien à ajouter, tout comme Rémus)
C'est vraiment magnifique, Harry, j'ai toujours rêvé d'être tu-sais-quoi, mais je suis bien meilleur en charmes. Je suis très fière de toi. Ta maman, Lily.
Harry regarda la lettre en souriant. Il était vraiment heureux. Son sourire était si immense que Ron lui demanda ce qui se passait. -Tiens, lui répondit Harry, lis ça, tu comprendras. Ron lisait la lettre avec des yeux exorbités, et n'en revenant toujours pas, il lança tout fort : -tu as réussi ? C'est fantastique !!! -Réussi quoi ? demanda Fred qui avait laissé traîner une oreille. -euh..marmonna Harry. Le sortilege de.euh.d'Apparition. -Oh, je vois. Répondit George qui n'avait pas l'air très convaincu. Harry attrapa la lettre de Errol. Le pauvre hibou était tellement fatigué du voyage qu'il s'était déjà endormi sur la table, les ailes en croix comme s'il était mort. La lettre venait évidemment du Terrier, et Harry reconnu l'écriture propre et nette de Molly Weasley, la mère de Ron.
Cher Harry, Je sais que les vacances approchent, et je me demandait si, plutôt que de rester à Poudlard une année de plus, tu préférerais venir passer les vacances chez nous avec Ron et Hermione. Répond moi par retour de Errol, mais le laisse le se reposer quelques jours quand même. Je t'embrasse,
Molly Weasley
Harry regarda la lettre. Il était invité chez Ron à Noël. C'était fantastique, mais il aurait tellement voulu passer Noël en famille. Il rangea la lettre dans sa poche, se disant qu'il avait quelques jours pour donner une réponse et en discuter avec ses parents.
La troisième lettre venait d'un hibou Grand Duc de Poudlard : Harry, Ton père m'a mis au courant de ce que ta transformation avait bien marché hier soir. J'avais pensé que tu mettrais quand même un peu plus de temps, mais je vois que je t'ai sous-estimé. Aussi, je pense que les vacances de Noël serait l'occasion rêvée de passer au niveau supérieur pour ce qui est de ta défense. Je te propose de venir me voir après les cours, à 18h15, dans mon bureau.
A ce soir,
Albus Dumbledore.
Harry resta stupéfait devant cette lettre. Comme Ron et Hermione partageait une discussion animée sur ce l'importance des BUSEs, il décida qu'il les mettrai au courant de sa provocation plus tard. Il ouvrit la lettre provenant du dernier Hiboux. En regardant l'enveloppe, il associa immédiatement l'écriture de l'expéditeur à Cho.
Mon très cher Harry, Il est tard, et je viens de rentrer. Je ne sais pas si je te verrai demain. Donc je te propose de se retrouver au sommet de la tour d'Astronomie ce soir, à 22h. J'espère que tu n'y vois pas d'inconvénients, je suis pressée d'y être.
Cho qui tient à toi.
Harry relut la lettre plusieurs fois : Cho lui proposait un rendez-vous. D'accord, ils sortaient ensemble, mais. Qu'est ce qu'il pouvait être stupide ! Il n'y avait absolument rein d'étrange à cela ! Cho et lui étaient ensemble, et tant qu'il n'y avait rien d'officiel, il devrait sortir le soir pour aller la voir en secret. Harry sourit, un rendez vous secret. C'était assez intéressant tout de même ! Il se tourna vers la table des Serdaigles, et croisa le regard de Cho. Il lui fit signe que tout était d'accord et qu'il la rejoindrai comme prévu. -Alors, demanda Hermione, ça vient de qui tout ce courrier ? -Hé bien, mes parents pour Vous-Savez-Quoi, Dumbledore qui veut que je passe le voir, et la mère de Ron qui m'invite à Noël. -Tu passes Noël a la maison ? s'étonna le rouquin. C'est fantastique ! -Oui, ça me fait très plaisir, mais le problème tu vois, c'est que j'aimerais bien le passer en famille. Ca ne m'est jamais vraiment arrivé. Et Dumbledore me parlait de je ne sais quoi pendant les vacances de Noël. Donc je ne sais pas encore ce que je vais faire. -Tu fais comme tu veux. Bien que j'aimerais bien qu'on passe Noël tous les trois. Mais cette dernière lettre, elle était de qui ? Harry rougit un peu, et détourna le sujet : -On va en cours ? on va être en retard ! En quittant la Grande Salle, Harry vérifia qu'il n'y ait personne aux alentours et dit : -C'était une lettre de. Cho -Cho ? s'étonna Hermione -Celle qui t'a accompagné au bal de Halloween et qui joue chez les Serdaigles ? -Euh.oui, cette Cho là. Il y en a d'autres ? -non, je ne crois pas. Répondit Hermione. -Qu'est ce qu'elle te voulait ?demanda Ron -Oh, rien de spécial. elle voulait juste qu'on se voit ce soir, c'est tout. -C'est tout ? s'étonna Ron. Tu as un rendez vous avec la fille que tu. et tu dis juste c'est tout ? Faut que tu m'expliques là, je ne te suis plus. -Oui, moi non plus. ajouta Hermione. -Ben.commença Harry en rougissant, depuis hier. Cho et moi. on. -Non ? s'étonnèrent Ron et Hermione d'une seule voix. -Ben si. Et comme ils arrivaient en DCFM, ils arrêtèrent de parler et allèrent s'asseoir. Le cours de Sirius porta sur les métamorphmagi. Il s'agissait de personnes qui avaient la possibilité de transformer leur corps pour prendre l'apparence d'autre personnes. Evidemment, ce genre de chose posait problème surtout du temps de Vodlemort, car on ne savait jamais si on avait à faire a un ami ou un ennemi. Ce cour fut le seul interessant de la journée, Harry passa son heure d'histoire de la Magie à penser à Cho, à Dumbledore, à Noël.
Bientôt, il fut l'heure d'aller voir le directeur. Harry était assez intrigué du sujet de la lettre. Que voulait dire Dumbledore par passer au niveau supérieur en Défense ? il allait le savoir dans quelques secondes. -Harry, je suis ravi de te voir, entre. -Bonsoir Professeur. Je me demandais pourquoi. -Assieds toi, je vais tout t'expliquer. Harry s'assit sur l'une des deux chaises qui était en face du bureau tandis que Dumbledore prit place dans son fauteuil. -James m'a dit que tu avais réussi ta transformation hier soir ? -oui, en effet. -Très bien. Je suppose qu'il t'a mis en garde contre les risques que tu prenait en te transformant trop souvent ? -Oui. -Il faut que tu saches, Harry, que je ne m'attendais pas a ce que tu parviennes a te transformer de si tôt. J'avais prévu de commencer la deuxième partie de ton entrainement cet été, mais comme tu m'a un peu pris de cours, il va falloir passer au travers des filets du Ministère de la Magie plus tôt que ce que je pensais et commencer maintenant. Et ça risque d'être dur. Tu auras trois semaines seulement, alors qu'en été tu aurais eu plus de temps. -Mais je peux m'entrainer à Poudlard, non ? -Non, justement. Cela mettrai en danger l'école car il faudrait que je lève le mur de protection. -Que voulez vous que je fasse ? -Harry, j'aimerai que tu apprennes à Transplaner. -Transplaner ? Mais il faut avoir dix-sept ans, non ? -Je sais, c'est pour ça qu'il faudra faire vite, il ne faut pas que le Ministère s'aperçoive que je te sur-entraîne. Tu sais comment est Fudge, n'est ce pas ? Il n'aimerait pas ça du tout. J'ai déjà beaucoup de chance qu'il m'ait laissé le total contrôle de l'école, alors s'il voit que. enfin, cela n'a aucune importance. -Professeur, si je ne peux pas m'entraîner à Poudlard, où est ce que je pourrais le faire ? -Peut être. à Godric Hollow ? -à Godric. mais.vous savez bien que. -Je sais, la maison de tes parents à été détruite, mais ce n'était pas irrémédiable. -Comment ça ? -J'avais posé un sortilège de conservation sur les pierres et je les ai remises en place. La maison est exactement dans l'état où vous l'avez laissé. Harry était tellement abasourdi qu'il ne savait pas quoi dire. Il avait une maison. Une vrai. Il allait apprendre a transplaner. C'était incroyable. -Donc, finit par dire Harry, je vais passer mes vacances à Godric Hollow avec mes parents, c'est ça ? -Tout à fait. -Et Sirius et Remus, qu'est ce qu'ils vont faire ? -Tes parents voulaient qu'ils viennent aussi, mais je pense qu'il serait préférable de vous laisser tous les trois, et de ne pas laisser Poudlard sans défense. Sirius reprendra le poste de tes parents et aidera Remus. J'ai peur que Voldemort ne prépare quelque chose. Il est resté silencieux depuis bien trop longtemps. Alors je préfère ne pas priver Poudlard de trop de Défense. -Bien sûr.
En retournant à la salle commune, Harry réalisa qu'il était l'heure d'aller dîner, et qu'il se trompait de chemin. Il repartit en sens inverse et rejoignit Ron, Hermione et Lilia à la Grande Salle. -Alors, demanda Lilia, qu'et ce qu'il te voulais Dumbledore ? -C'était à propos des vacances et de.autre chose. -Et il a dit quoi sur les Vacances ? demanda Ron inquiet -En fait, je ne les passerais ni à Poudlard, ni chez toi Ron. -Quoi ?s'étonnèrent les trois autres. -Mais, tu iras où ? demanda Hermione. -Chez moi. Ron, Hermione et Lilia regardèrent Harry avec des yeux grand comme des soucoupes. Harry savoura le petit effet de surprise qu'il avait eu sur ses amis et s'expliqua : « En fait. Ma maison a été reconstruite, et Dumbledore a dit qu'on la retrouverait dans le même état qu'il y a quatorze ans. -Ce qui veux dire que tu va avoir la chance de voir comment était ta chambre quand tu étais petit, commença Hermione, je me suis toujours demandé comment était la mienne, mais je n'ai aucune photo où on la voit bien. -Sauf que je sais déjà comment était ma chambre il y a quatorze ans. -Ah oui ? s'étonna Lilia. Tu es tellement intelligent que tu a trouvé un moyen de remonté dans le temps ? -Oui et non. Dumbledore m'a donné un objet pour voir mes meilleurs souvenirs de famille, et je me souviens que ma chambre avait des murs blancs et une frise avec des balais et des vifs d'or en haut. -Ce qui explique pas mal de choses, Potter. Coupa la voix trainante de Malefoy. -Comme quoi par exemple ? -Comme le fait que tu penses bien jouer au Quidditch. Cette idée venait sûrement de tes idiots de parents ! Ils ont pensés qu'en te mettant plein de vif d'or devant les yeux tu apprendrais à l'attrapper. -Ah oui, vraiment ? Tu vois Malefoy, moi au moins, quand je joue, j'attrape le Vif, contrairement à certains.
La petite altércation entre Harry et Drago se solda par les habituelles menaces sur la vie de Harry, sa famille et ses amis. Bien que n'ayant rien a faire de cela, Harry se rendit au sommet de la tour d'Astronomie quelques minutes en avances, préoccupé par les paroles du Serpentard. Il avait fait ses devoirs à la va-vite (et avec la désapprobation d'Hermione) tellement il était pressé de voir Cho. Après tout, ils étaient à moins d'une semaine des vacances, et il pouvait très bien rattraper son travail en retard à Noël. Toujours est il que Harry se trouvait à présent au sommet de la tour d'Astronomie, et qu'un vent glacial lui gelait les os. Cho malheureusement pour lui était en retard et Harry eut le temps de geler jusqu'aux os en attendant qu'elle arrive. Lorsqu'elle fut enfin là, ils discutèrent longtemps, de tout et de rien, des vacances à venir, des BUSEs (que Cho avait passé l'année précédente), de leur famille. Harry n'avait jamais ressentit ça avant. Il se sentait en parfaite osmose avec Cho. Ils avaient les mêmes goûts, le même besoin d'aventure. Durant la soirée, le sujet qui dura le plus longtemps fut celui des vacances. Harry expliqua à Cho qu'il allait passer de vrai vacances en famille pour la première fois de sa vie, et celle-ci lui annonça qu'elle resterait à Poudlard parce que ses parents ne pouvaient pas la prendre chez eux cette année. Environ deux heures plus tard, les deux adolescents échangèrent un dernier baiser avant de se quitter. Harry prit le chemin de droit pour aller à Gryffondor, et Cho celui de gauche pour rejoindre la tour des Serdaigle.
-C'est bon, demanda Lily, on peut y aller ? Harry venait de faire sa valise pour les vacances. Il se trouvait avec ses parents dans la tour de Gryffondor et s'apprêtaient à partir par la poudre de Cheminette. Harry salua tous ses amis, et leur promit qu'il n'oublieraient pas leurs cadeaux, lança une poignée de poudre de Cheminette dans l'âtre, et annonça : -Maison Potter, Godric Hollow ! Il s'avança dans la cheminée, et commença à tournoyer sur lui même. Il n'avait jamais aimé voyager par l'intermédiaire des cheminées. La sensation de chatouillis que procurait els flammes était certes très agréable, mais l'air était quasiment irrespirable en raison de la fumée. A chaque fois qu'il utilisait ce moyen de transport, Harry ne pouvait s'empêcher de repenser à la première fois qu'il l'avait fait. Il devait aller faire des courses au Chemin de Traverse avec les Weasley, mais il c'était retrouvé dansune allée parallèle, du nom d'Allée des Embrumes, qui était fraquentés par une majorité de Mages Noirs et de fréquentation douteuse. Le tourbillon ralenti progressivement, Harry rouvrit les yeux, et se retrouva dans un salon assez joli. Son salon. Il sortit de la Cheminée, posa sa valise, et regarda autour de lui. Il y avait des photos des Maraudeurs, du mariage de Lily et James, de Harry et Sirius. Tout dans la pièce montrait que le bonheur avait été l'élément le plus fort de cette maison. Lily, rapidement suivit de James arriva. Elle avait un sourire énorme, ses yeux verts brillants (qu'elle avait légué à son fils) pétillaient. James aussi était réjouit. On aurait dit qu'il venait d'arriver au Paradis. -C'est magnifique, souffla Harry. Ses parents étaient tellement heureux qu'il n'arrivèrent pas à lui répondre. -Venez, fini par dire James, on va poser nos affaires. Il prit la direction de l'escalier et les deux autres le suivirent. L'escalier menait à un couloir dans laquelle se tenait une grande vitrine avec toute sortes d'accessoire de Quidditch. Il y avait trois balais différents, un vif d'or, un souaffle, des cognards, uen tunique de Poudlard aux couleurs des Gryffondor était posé sur un mannequin, le deuxième mannequin, lui était vide. Il devait sans doute porter une robe de Quidditch à l'époque, mais elle n'y était plus. -Tu vois, dit James qui s'était également arrêté devant la robe de Quidditch, avant il y avait ma vieille robe de Quidditch. Celle avec laquelle j'ai gagné mon dernier championnat inter-maisons. Elle doit être quelque part à Poudlard maintenant. -Tu crois ? répondit Harry. -Oui, je l'avais laissé à Dumbledore un jour. Je ne sais plus très bien pourquoi. Et comme je n'ai jamais pu la récupérer. Harry acquiesça et ne dit rien. Son père le mena droit à sa chambre qui était exactement la même que quatorze ans auparavant. -Je crois qu'il y a un problème de taille. commença Lily. Je crois que Harry a grandi depuis le temps. -Oui, continua James, bien qu'il ne soit pas très grand, ça c'est sûr. -Et alors ? Qu'est ce que ça fait si je ne suis pas très grand, répondit Harry du tac au tac. Vous ne l'êtes pas non plus, vous ? n'est ce pas ? -Ce qui explique beaucoup de choses mon chéri. James, tu me laisse m'occuper de la chambre, je suis bien meilleur que toi en charmes. -Ok, d'accord. Tu viens Harry, je vais te faire visiter.
Harry suivit alors son père dans toute la maison. Plus il la découvrait, plus des bribes de souvenirs revenaient dans sa mémoire. La salle de bain au carrelage étincelant. il adorait éclabousser sa mère lorsqu'elle lui donnait le bain. Ou encore la chambre des bizarerries comme aimait l'appeler Lily, avec tout le matériel d'Auror que Harry n'avait jamais eu le droit d'approcher. Cinq minutes plus tard, le père et le fils rejoignirent Lily dans la chambre de Harry. Celle ci était littéralement transformée. Elle paraissait plus grande, et le berceau avait été remplacé par un grand lit moelleux. L'Armoire était à présent remplie de vêtements (qui ressemblaient d'ailleurs à ceux que Harry avait chez Lupin) et faisait face à un bureau surplombé d'une étagère remplie de livres de Quidditch et de magie. Harry regardait la chambre avec des yeux émerveillé. La chambre était magnifique, encore plus belle que celle de chez Sirius et Lupin qui lui avait parut hors du commun (en comparaison avec sa chambre de Privet Drive) mais une pensée lui vint à l'esprit : il manquait quelque chose. La chambre était trop parfaite. Il manquait quelque chose. -Il manque quelque chose, murmurra James. Hary regarda son père d'un air étonné. Apparemment ils avaient eu la même pensée. -Vous permettez ? reprit Mr Potter Il sortit sa baguette de sa poche, et commença a faire apparaître divers petits éléments de décoration. Il y avait donc maintenant des posters de Quidditch et des cadres avec des photos de Harry et ses amis. D'ou venaient les photos ? Harry n'en avait aucune idée. Mais une chose était certaine, il passerait de magnifique vacances dans une maison parfaite. -Et si on allait manger ?
En entrant dans la cuisine, les Potter eurent la stupéfaction de constater que la petite bouilloire bleu était encore sur le feu. -Tu avais préparé quelque chose, maman ? -En quelque sorte. C'était du lait pour ton biberon, mais tu n'en a plus besoin, n'est ce pas ? -Je ne pense pas. Merci quand même. Lily fit vite un dîner succulent. Apparemment, elle était aussi bonne cuisinière que Molly Weasley, ce qui n'était pas pour déplaire aux deux garçons. -Alors, dit Harry, je me demandais si vous pourriez me raconter votre enfance. parce que moi je vous ai tout dit, et je ne sais toujours rien de vous. -Qu'est ce que tu veux savoir ?demanda James -Je ne sais pas. comment vous vous êtes rencontrés, c'est pas mal pour démarrer je pense. -euh. fit Lily, tu veux la version officielle ou la non-officielle ? -La vrai. Répondit Harry. -tu vois, commença James, ta maman et moi nous nous sommes rencontrés dans le Poudlard Express. Elle était seule et avait l'air un peu hautain. -En fait, j'avais peur, et j'essayait de prendre de l'assurance comme je pouvais. -Et dès le début, ça n'a pas accroché. Je connaissais déjà Sirius à l'époque. On était voisin et toujours l'un chez l'autre. Quand Lily est arrivée pour nous voir, on a pas été très sympa et on s'est un peu moqué d'elle. -Juste un tout petit peu.plaisanta Lily -Et c'est comme ça que tous les deux on est devenus rivaux. Avec Sirius et Remus, on était les meilleurs élèves de l'école, et on ne supportait pas trop d'avoir une fille au même niveau que nous. Alors focrément ça n'a pas très bien marché. -Pour ma part, je trouvais que les Maraudeurs étaient trop arrogants, pas assez sérieux, immatures. Surtout James et Sirius. Et le fait que toutes les filles de l'école se pavanent devant eux m'énervait assez je dois dire. -Et nous on pensais que Lily et ses amies. -Les Mortes Vivantes ? demanda Harry. Il regretta aussitôt d'avoir dit ça, car peut être que Lily n'était pas au courant du surnom très amical que les Maraudeurs avait trouver. James le regarda d'un ?il plein de soupçons. -Comment es tu au courant de.ça ? -Sirius. -Il ne changera jamais celui la ! marmonna Lily qui n'avait pas l'air trop offensé par ce qu'avait dit Harry. -Je disais donc qu'on pensais que Lily et ses amies étaient de parfaites petite filles modèles, qui s'alliaient avec les Serpentard. -Et les hostilités ont continuées pendant cinq ans environ. reprit Lily. Sauf qu'a Halloween, en 1975. Harry n'écouta que d'une oreille ce que sa mère disait car il savait très bien ce qui c'était passé ce soir là. Terry lui avait dit dans un rêve. -Et c'est la que commence la version non officielle, conclut-elle. -Je vois. dit Harry. Et les autres, ils l'ont su quand ? -En dernière année. Les deux ans auparavant, aux yeux de tout le monde Lily était juste l'une de nos amies, c'est tout. On peut dire que ça a servit de test en quelque sorte. JE voyais comment elle s'entendrait avec mes amis qui avaient passé cinq ans à raconter les pires horreurs sur elle. -Et finalement, ça c'est bien passé. A Noël en dernière année, Sirius et Remus qui était partis cherchés à boire nous on vus, et on a juste officialiser la chose sans leur dire qu'on était ensemble depuis plus de deux ans. Harry acquiesça. C'était a peu près ce qu'il pensait depuis ce rêve sur Halloween 1975. Il était clair que cette soirée ne pouvait avoir été sans conséquence.
L'après midi, Lily et James montrèrent une nouvelle pièce à Harry. C'était une sorte de gymnase, un peu comme la salle de chez Remus. -Elle nous a servit pour notre entraînement d'Aurors. Tu vois les poupées en chiffon là bas ? demanda Mrs. Potter en montrant des énormes mannequins en taille réelle. On leur lançait des sorts, et il réagissaient à peu près comme des humains. -Quel intérêt ? questionna Harry -Tu crois qu'on allait se jeter des Sorts Impardonnables à nous même ? -Non bien sûr, mais je croyais que les Sortilèges impardonnables étaient interdits ! -Ils le sont. Mais tu vois, l'époque qui a vu l'ascension de Voldemort a vu également l'ascension rapide d'un homme au sein du Ministère. Il travaillait à la Justice Magique. Il s'appelait. -Barty Croupton ! coupa Harry. -Bien vu. Comment tu le sais? -Ben maintenant que tu m'en parles, je me rappelle que Sirius m'en avait parlé dans la Grotte l'année dernière. Vous avez reçus le droit de tuer, c'est ça ? -Oui. Même si je t'avoue que j'ai éviter le plus possible de tuer. Généralement je les attrapais vivants et je les livrait au Ministère. -Maugrey aussi faisait ça, non ? -Oui, en effet. Et ton père et Sirius également. Bref, assez parler ! Je vais t'expliquer tout ce que tu dois savoir pour Transplaner correctement. Harry s'installa sur le sol mousseux(ndla : vous savez, comme dans les salles de judo mais en plus mou) et sa mère fit de même. -Comme tu le sais, le permis de transplaner est générallement contrôlé par le ministère, et comme tu n'es qu'en premier cycle, tu ne devrais pas avoir le droit de le faire. Mais le Ministère ne vérifiera tes sorts que pensant les vacances d'été, donc tu peux t'entrainer sans risques. -D'accord. Comment je dois faire ? -Tout est une question de concentration et de détermination. -comme pour la transformation Animagus ? -En quelque sorte. Tu penses à un endroit auquel tu veux aller, et ensuite tu essaye de ressentir la sensation que tu as lorsque tu prend un portoloin. Ok ? -C'est tout ? C'est aussi simple que ça ? -Tu verras bien. Alors essaie d'aller à l'autre bout de la pièce. Harry acquiecça. Il ferma les yeux et commença à ce concentrer comme pour sa transformation Animagus. Il chercha tellement profondément au fond de lui que. -Raté ! fit Lily amusée. Est ce que Monsieur Harry-la-panthère daignerait- il reprendre forme humaine ? Harry émit un grognement qui aurait été une sorte de rire cinglant s'il avait pu en émettre un, et récupéra son aspect normal. -Je crois que tu t'es trop concentré sur ton aspect animagus. Je ne sais pas exactement ou est la limite. Attends, je sais : James ! Tu peux venir s'il te plait ? -Oui ? qu'est ce qu'il y a ? demanda James. Il avait été installer ses affaires dans sa chambre et était en train de tout remettre en état (bien qu'il n'y ait pas grand chose a faire). -Il se trouve que notre fils a un petit problème de concentration. -Je me suis transformé au lieu d'avoir tansplané. -bien sûr, j'aurais du y pensé. J'ai eu le même problème. En fait, ce n'est pas exactement de la concentration qu'il faut, mais de la relaxation. Tu dois pouvoir sentir toutes les molécules de ton corps bouger. Essaye. Harry souffla un coup. De la relaxation ! Il en avait de bonnes son père. Enfin bref. Il pouvait toujours essayer. Harry se sentait à l'aise maintenant. En confiance. Il était chez lui. Il ne pouvait rien lui arriver. Et soudain, il entendit un « Pop ! » qui le fit sursauter et ouvrit les yeux. Il se trouvait à un mètre de l'endroit ou il se trouvait auparavant. « Wow ! » fut le seul mot qu'il réussit à articuler. Transplaner procurait une sorte de fourmillement dans tout le corps, et c'était assez désagréable. Les Potter firent répéter l'exercice encore et encore jusqu'à ce qu'il arrive enfin à atteindre le bout de la pièce. L'exercice était assez contraignant, et, à bout de forces, Harry partit dîner.
Les jours qui suivirent furent extrêmement contraignants, l'entraînement se déroulait certes dans la bonne humeur, mais Harry devait fournir des efforts sans relâche. -Tu sais, lui dit un jour son père, ta forme Animagus ne te servira pas beaucoup en présence de Voldemort. Il est assez aisé pour lui de deviner qui est un animal et qui ne l'est pas, tout comme il est simple de rendre sa forme humaine à un Animagus transformé. La seule chose qui puisse te sauver, c'est le transplanage. Harry gardait cette idée en tête, constamment, pour se donner du courage. De plus, il serait préférable qu'il sache transplaner pour devenir Auror. Evidemment, Harry ne passait pas sa journée a se déplacer d'un endroit vers un autre, il discutait pas mal avec ses parents et apprenait de nouveaux sorts grâce à leur matériel d'entraînement. Harry progressait ainsi en Charmes grâce à sa mère, et réussit maintenant parfaitement son sortilège d'Apparition et de Disparition (le deuxième étant plus simple que le premier). Il s'amusait également a se battre en duel avec son père, et failli le faire mourir de peur en faisant apparaître un serpent et en le dirigeant en Fourchelang : -Approche toi de lui, claque des dents, mais surtout ne le mort pas. James était mort de peur. Amusé, Harry le fit disparaître (Finite Incantatem) et demanda : -Tu as eu peur du Serpent ? -Harry. Ne me refait jamais ça ! Je déteste les Serpents ! Et le fourchelang, c'est si. glacial comme tonalité ! -Ce n'est pas pour rien que ça me vient de Voldemort ! Le duel se finit donc sur une crise de fou rire. James en profitat pour raconter un des tours qu'il avait pu faire à Rogue lorsqu'il avait quinze ans. -tu vois, dit il, Rogue et moi on s'est toujours détesté. Si bien qu'il est devenu mon souffre douleur. Je sais, c'était un peu méchant quand même ce qu'on a fait ce jour là, mais j'avais quinze ans, j'étais un peu bête. -Hé ! J'ai quinze ans moi ! -Oui, mais tu as hérité de la sagesse de ta mère, pas comme moi. Pour en revenir à l'histoire, ça c'est passé juste après les BUSEs de Défense Contre les Forces du Mal. Ta mère et moi on était en froid à ce moment là, je ne sais plus pourquoi, mais on en était venu à ne plus se supporter. Comme avant. -Qu'est ce qu'il s'est passé ? -Patmol à dit qu'il s'ennuyait, et on a vu le vieux Roguie qui arrivait. et comme ça, juste pour m'amuser, je l'ai attaqué. -A mains nues ? -Bien sûr que non ! On voit que c'est Petunia qui t'a élevé ! Je lui ai lancé un sort tout en le charriant. Finalement, tous les élèves qui passaient par là on regardé voir ce qui se passait, et ta mère à pris la défense de Rogue. -Quoi ? -Elle l'aimait bien. Je lui ai dit que je le laisserai seulement si je pouvais sortir avec elle, et ça l'a mise hors d'elle. Tu vois, a l'époque, j'étais un peu arrogant quand même, et toutes les filles en pinçaient soit pour Sirius soit pour moi, donc la petite Evans n'était qu'une de plus. Finalement, j'ai laché Rogue et je lui ai dit qu'il avait de la chance que Lily soit la. Sauf que ta mère en prenant la défense de l'autre crétin n'avait pas prévu une chose, Voldemort était en pleine prise de pouvoir et il recrutait des futurs Mangemort, donc je suppose que Sévie en faisait partie, et il lui a répondut qu'il ne voulait pas recevoir d'aide d'une Sang de Bourbe ! -Quoi ? Il a osé ! Je vais le. -Calme toi, Harry. Finalement, ça c'est mal finit pour moi puisque ta mère m'a dit mes quatres vérités devant toute l'école. -Aïe ! Elle a dit quoi ? -Elle a dit euh. comment c'était déjà. elle a dit que je n'étais qu'un. -J'ai dit, trancha Lily qui venait d'entrer, que tu étais aussi mauvais que Rogue, que tu envoyais tes cheveux en arrière parce que tu trouvais que ça faisait bien d'avoir l'air de descendre d'un balai, que tu te baladais partout avec un stupide Vif d'or et que tu jetait des sorts à tout les gens qui t'ennuyais juste pour montrer que tu savais le faire. Et je me suis aussi demander comment tu pouvais t'envoler avec une tête aussi grosse que ça, et que. euh.tu me rendais malade. -Tu as dit ça ? s'étonna Harry -Oui, et je l'ai vraiment regretté. Mais tu vois, à ton age, ton père était assez immature, et ce jours la plus que d'habitude. Sans doute à cause des Buses, n'est ce pas. -je suppose, murmurra James qui était assez mal à l'aise. Je ne me souvenais pas avoir été aussi arrogant que ça. -Heureusement que tu as changé. Tu vois Harry, le Vif d'or qui est dans la vitrine, c'est celui avec lequel ton père passait son temps à jouer partout. -dis moi Harry, coupa James, tu ne te promènes pas en te passant la main dans les cheveux toutes les cinq minutes, n'est ce pas ? -Non, non, ne t'inquiètes pas. Mais cheveux sont tout ce qu'il y a de plus naturellement pas coiffés.
Cette veille de Noël continua sur des souvenirs de tout le monde. Harry adorait entendre parler de la vie de ses parents. Il avait toujours été fier lorsqu'on lui avait dit qu'il ressemblait à son père, et cela n'était pas près de s'arrêter. Même si toutes fois le coup des examens avec Rogue était un peu exagéré. Harry, contrairement à James, n'avait jamais aimé s'exhibé devant tout le monde. Son père qui était juste un sorcier parmis tant d'autre avait tout fait pour devenir une célébrité au sein de Poudlard (d'ailleurs il avait réussi) tandis que Harry qui avait été célèbre depuis son plus jeune age avait tout fait pour être un sorcier comme les autres. Le mardi 24 Décembre, à huit heures précise, la famille Potter était réunie dans la cuisine en train de mettre un rapide couvert et de préparer à manger, lorsque. -Aïe ! -Qu'est ce qu'il y a ? demanda James. Tu t'es brûlé ? -Non. C'est lui. c'est Voldemort, il arrive ! Il faut partir ! -Quoi ? mais comment. Il ne sait pas. -Mais bien sûr que si ! Vite, il faut y aller. -James, il a raison. On rentre directement à Poudlard. -Comment ? le raiseau de Poudre de Cheminette est coupé à Poudlard pendant les vacances. dit Harry. -On va transplaner à Pré au Lard. La cabane hurlante, c'est ce qu'il y a de mieux. -Mais James. -Faites ce que je vous dit ! ordonna-t-il. James transplana, Harry se concentra, la pression était tellement forte qu'il n'était pas sûr de pouvoir y arriver.
Lorsqu'il ouvrit les yeux, Harry se trouvait dans une petite pièce d'aspect délabrés. Quelques chaises étaient éclatées un peu partout contre les murs, sans doute les restes de la dernière transformation de Remus. -Dépêchons nous, souffla Lily qui venait d'apparaître en faisant un « pop ». Il faut aller prévenir Dumbledore. Les trois Potter se ruèrent dans le souterrain, arrivèrent au Saule Cogneur, l'immobilisèrent grâce à Harry qui, transformé en panthère, pouvait passer plus facilement à travers les branches qui essayait de le ruer de coups et se retrouvèrent au grand air, dans le Parc. -C'est bon Harry, s'inquiéta Lily, tu tiens le coup ? Ca va ? -Prévenir Dumbledore, alleta-til. Et la course effrennée dans le Parc continua. James, Lily et Harry entrèrent en courant dans le Hall, et ce n'est qu'en arrivant devant la Porte de la Grande Salle qu'il s'arrêtèrent, reprirent leur souffle, et firent une entrée calme, comme elle aurait put l'être tous les jours. Les Potter se dépêchèrent d'aller rejoindre le directeur à la table des professeurs et s'approchèrent de Dumbledore : -Professeur, commença Harry, nous sommes désolés de vous déranger, mais. tout à l'heure, j'ai eu mal à ma cicatrice. et la dernière fois, c'était parce que Voldemort se trouvait tout près, c'était le jour d'Halloween. Alors j'ai pensé. -Ne t'inquiètes pas Harry, il ne viendra pas ce soir. Noël est la fête des enfants.
Noël est la fête des enfants. Harry avait déjà entendu cette phrase quelque part. Peut être même que c'était dans son lit, et peut être même que c'était un certain Terry qui lui avait dit ça. N'ayant pas mangé, Harry partit rejoindre Lilia à la table de Gryffondor alors que ses parents faisaient apparaître des chaises pour se joindre aux professeurs. -Salut ! dit Lilia. Tu n'étais pas sensé être chez toi ? -On a du rentrer. Je t'expliquerais tout plus tard. Sinon, ça va bien toi ? -Oui, j'ai passé la journée avec Papa a discuter de choses et d'autres. Tu savais qu'il avait passé toutes ses années à Poudlard à embêter Rogue avec ton père et que une fois ils l'ont fait juste parce qu'ils. -s'ennuyait. Termina Harry. -Comment tu le sais ? -Mon père m'a raconté a peu près la même chose cette après midi. A croire qu'ils se sont passés le mot. Le diner et la soirée continua sur toutes les manières de faire renvoyer Drago Malefoy, sujet que Harry partageait d'habitude avec Ron mais pour lequel Lilia était vraisemblablement très douée. McGonagall vint interrompre les deux amis dans leur discussion et s'adressa à Harry : -Le Professeur Dumbledore préférerais que vous passiez la nuit à l'infirmerie, Potter. Vos parents nous on mit au courant de vos exploits et. -tout les professeurs savent que. -Non, rassurez vous. Seul Dumbledore et moi même. Toujours est il qu'il serait mieux pour vous d'aller chez Madame Pomfresh pour prendre une potion de récupération par ce que - elle baissa la voix - votre niveau de magie risque d'être au plus bas d'ici peu. -D'accord. -Miss Black, vous pouvez l'accompagner et faire ce que bon vous sembleras après, d'accord ? -Bien sûr Professeur.
Lilia et Harry partirent donc en direction de l'infirmerie. Madame Pomfresh râla de voir à nouveau Harry, car même si elle l'aimait bien, il passait la plus part de son temps dans la pièce pour différentes blessures. -Alors Potter, que vous arrive-t-il ? Poignet cassé ? chute de balai ? -Non. C'est le Professeur Dumbledore qui m'envoie. Il dit que j'ai besoin d'une potion de réccupération parce que mes réserves de Magie s'affaiblissent. -Je vois. Mettez ce pyjama et glissez vous dans ce lit, dit elle en tirant un rideau autour du lit de Harry. Pendant que Harry faisait cela, elle continua son sermont : -Dites moi Mr Potter, ne seriez vous pas en train de suivre les traces de votre cher père ? -Je ne vois pas ce que vous voulez dire, mentit Harry. -Oh si, vous le savez très bien. Et je suis également la seule personne de Poudlard en dehors de ses amis a connaître son secret. Je suppose que vous faites la même chose que lui, n'est ce pas ? -non. non, pas du tout. Elle donna alors un verre d'une potion bleue Azur à Harry et repartit. -Alors, demanda Lilia, qu'est ce qu'elle voulait dire ? -Elle sait que mon père est Animagus apparemment. Comme le tien d'ailleurs. -Et ? -Elle a du deviner que si j'avais besoin de cette potion c'est parce que je faisais pareil. -Tu es. C'est génial ! Mais attends une minute, comment est ce qu'elle a put faire le lien ? -Mon père a failli perdre sa Magie en se transformant au début, et moi a chaque fois que je le fais je m'affaiblit. -Je vois. c'est pour ça que vous êtes rentrés ? -Non. J'ai sentit Voldemort approcher de chez moi, et on est partit. -Comment ? -La poudre de Cheminette. -Oh. Oui, bien sûr. Lilia avait répondut d'un air distrait. Visiblement elle avait très bien compris que Harry ne lui disait pas toute la vérité puisqu'il n'avait jamais été très doué pour mentir.
-Pourquoi est ce qu'on est là ? demanda Harry. -Parce que je pense qu'on a tous les deux le même problème. -Je ne vois pas de quoi tu veux parler. Est ce que ça a quelque chose a voir avec Voldemort ou. -Non, non, non, tu n'y est pas du tout. C'est par rapport à notre transformation. -oh. ça fait un bout de temps que je n'ai pas travaillé. Je n'ai pas trop eu le temps, ils nous ont mis plein de travail a cause des BUSEs. -Je vois. Moi non plus je n'ai pas travaillé depuis longtemps, alors je me demande. je me demande si j'y arrive toujours. -Pourquoi pas ? -Tu vois Harry, tu dois savoir que lorsqu'un sorcier meurt il perd une bonne partie de ses pouvoirs. C'est un miracle que ta mère ai put te ramener l'autre jour, mais je ne sais pas si le vieux Cornedrue est toujours présent. -Bien sur que si il l'est ! -Qu'est ce que tu en sais ? Tu ne l'a vu qu'une fois et tu avais a peine un an ! Harry secoua la tête avec un air malicieux. Son père ne comprenait vraiment pas ou il voulait en venir. -Tu veux que je te le montre ? demanda Harry -Mais comment. -Tu veux que je te le montre ? répéta-t-il plus fermement -Vas-y toujours. Mais je ne vois pas comment Cornedrue pourrait apparaître sans que je n'ai a me transformer. Harry sourit et lança : -Spero Patronum ! Un mince filet d'argent sortit de la baguette, et finalement un magnifique cerf argenté vint s'incliner devant James et Harry. Ce dernier éclata de rire alors que son père le regardait mi-étonné mi-ému. -Harry. je. c'est. wow. -Tu vois, Cornedrue est toujours en service, donc tu peux sans problème y arriver. -Si tu le dis. Je vais essayer tout a l'heure. Sinon pour ce qui est de ta transformation incomplète, je pense que c'est parce qu'il te manque un sentiment qui se rapproche de ton animal. -C'est a dire ? -Tu te transforme en une sorte de félin c'est ça ? -Une panthère des sables. J'ai été regardé à la bibliothèque l'autre soir, ça me tracassait. -Ce qui est tout a fait compréhensible. Donc en fait, ta panthère, pour ressembler a une vrai panthère doit être guidée au départ par un sentiment fort. -Je ne te suis pas tout a fait. -Il faut que tu trouves un sentiment qui te fasse rugir, a ce moment là tu commence ta transformation. Essaye. Harry ce concentra un instant. Qu'est ce qui pouvait le faire rugir ? Sa première pensée fut pour Cho Chang. Mais est ce qu'une vrai panthère pourrait ressentir ce genre de sentiment ? Il n'en était pas si sûr que ça. Il pensa ensuite à Cornélius Fudge qui ne croyait pas Dumbledore et qui était persuadé que tout le monde était entrain de créer un énorme canular dans son dos. Sauf que le sentiment d'exaspération vis a vis de cet homme était un peu lointain maintenant qu'il était avec Dumbledore, Sirius, Lupin et surtout avec ses parents. Non. Une seule chose pouvait servir de lien entre la panthère et lui. Un sentiment qui grandissait au fur et a mesure que le temps passait et que le destin s'assombrissait. Le besoin de traquer, de chasser et de tuer sa proie. Inutile de chercher bien loin pour trouver qui Harry voulait mettre hors-jeu. La réponse était bien plus qu'évidente car il s'agissait de celui qui avait semer la terreur et la désolation pendant de longues années et qui était sur le point de recommencer. Il s'agissait bien entendu de Lord Voldemort.
Harry ferma les yeux, essayant de ressentir toute la haine qu'il avait envers Voldemort. Ce ne fut pas très difficile. Il regarda son père, et lui dit : -Ensemble ? -ensemble. James ferma les yeux, concentré comme il ne l'avait pas été depuis ses premières transformations il y a vingt ans de cela. Harry souffla un coup pour se dé-stresser et pensa à son ennemi juré. Il sentit l'habituel changement de squelette dans ses bras, sur son visages. et un nouveau : sa colonne vertébrale. Cette dernière n'avait jamais subis de métamorphose, et contre toute attente, Harry eut toutes les peines du mondes à ne pas hurler de douleur. « Pense à Voldemort.Pense à Voldemort. Ne crie pas. Pense à Voldemort. Tu vas le tuer. Pense à Voldemort. » Quelques secondes plus tard (bien que la transformation paru durer une éternité) la douleur se calma. Harry ouvrit les yeux et vit devant lui un magnifique cerf qui le ragardait avec des yeux d'ambres. Harry le regarda à la recherche d'un détail qui pourrait prouver que ce cerf était bien son père. C'était tellement flagrant pour lui. Les bois de Cornedrue. Ils partaient dans le même sens que les épis de James (et de Harry). Cornedrue regarda Harry. Il n'avait pas bronché depuis tout à l'heure. Mais pourquoi le fixait-il comme ça ? Harry regarda son père. Il avait l'air amusé. Amusé n'était peut être pas le mot qui convenait le plus, mais a-t-on déjà vu un animal être « amusé » ? Harry baissa la tête, se regarda. Il avait bien des pattes de panthère. Il en leva une, passa sa main sur sa tête et sentit de petites oreilles de félin. Son regard se posa a nouveau sur son père. Depuis tout à l'heure, il n'avait pas cillé. Cela voulait sûrement dire quelque chose. Harry s'assit pour pouvoir regarder son dos. Il avait sentit son dos se transformer. Alors pourquoi est ce que son père le regardait comme ça ? Il aurait manifesté un peu de joie si la transformation avait marché. Mais pourtant, (il tourna la tête vers ses flancs) il avait réussi ! Il était un animagus complet ! Harry était tellement content qu'il poussa un rugissement phénoménal qui le fit frémir lui même. James, quant a lui, se cabra et prit la direction de la sortie de la cabane. Arrivé à la moitié du souterrain, James barra la route à Harry. Celui-ci s'assit et regarda son père avec ce qui aurait été une impression d'incrédulité. « Quoi ? On ne vas pas dehors ? mais pourquoi ? » aurait-il voulu dire. Sauf qu'il n'en sortit qu'un étrange grognement. Cornedrue regarda son fils d'un air impérial qui lui disait clairement de ne pas discuter, et fit demi-tour vers la cabane hurlante. Une fois là-bas, Cornedrue disparu pour laisser place à James, et Harry reprit lui aussi sa forme initiale.
-Je suis désolé, Harry, mais on ne peut pas. -Pourquoi ? Tu y allais bien dans le parc, toi ? Non ? -Si bien sûr, mais j'y ai été trop tôt. Le problème, c'est qu'au début la transformation te vide de ta Magie. -Comment-ça ? -Si tu te transforme trop souvent et trop longtemps, tu finis par t'épuiser. et tu te retrouves dans une situation que je ne souhaiterais à personne. -Pourquoi ? -Au début, j'ai été trop vite. Et contrairement à Sirius qui était plus costaud, je me suis vidé peu a peu, et j'ai failli devenir un cracmol. -Vraiment ? -Je t'assure. Et être un cracmol, je peux t'assurer que ce n'est pas marrant. Demande à Arabella. -Arabella ? -Arabella Figg. tu la connais ? -C'était ma voisine à Privet Drive ! Je n'aurais jamais imaginé que. -et si. Elle aidait Mme Bathavie, la prof d'Herbologie. Mais ses chats dévastaient tout, alors elle a du partir. Harry acquiesça, ne sachant pas quoi répondre. Finalement, il promit a son père qu'il ne s'entrainerait que de temps en temps et pas très longtemps. -Si on remontait vers le château ? Je crois que tu as cours demain ? -Depuis quand est ce que tu te soucies des cours ? demanda une voix. Evidemment, il s'agissait de Sirius qui n'avait pas pu résister à l'envie de voir en quoi Harry se transformait. Ce dernier lui expliqua et comme l'avait fait James auparavant, Sirius mis son filleul en garde contre les risques auxquels il s'exposait en se transformant trop souvent.
En se réveillant, Harry constata qu'il avait peut être bien fait d'aller au château plutot que de se promener dans le parc. Il était extrêmement fatigué et n'était resté que quelques minutes transformé. Il réalisait maintenant à quel point la transformation pouvait être dangereuse. Comment son père avait il put tenir le coup à son époque ? et surtout, est ce que lui aussi il s'exposait au même risques que Harry en se re-transformant ? En descendant à la Grande Salle, Harry croisa Cho. Il ne l'avait pas revu depuis la veille, et devint légèrement rouge lorsqu'elle croisa son regard. Ils échangèrent un rapide baiser avant que les autres élèves arrivent (particulièrement les Serpentard) et commencèrent à discuter. La conversation tourna rapidement à ce que Harry devait faire la veille au soir, mais il préféra éviter la conversation en arrivant dans la Grande Salle. Cho partit rejoindre les Serdaigle alors que Harry s'assit a la table de Gryffondor. Le petit déjeuner était comme à son habitude délicieux. Et comme d'habitude, il fut interrompu par l'arrivée des hiboux qui firent un vacarme assourdissant. Hermione prit sa Gazette du Sorcier et la feuilleta rapidement avec Ron pour voir s'il n'y avait pas quelque chose au sujet de Voldemort, tandis que Harry restait stupéfait de voir quatre hiboux fondre sur lui. Il y avait Hedwige, bien entendu, Errol qui était celui de la famille Weasley, et deux autres qu'il n'avait jamais vu. Il détacha en priorité celle que lui apportait sa chouette, et commença sa lecture :
Cher Harry,
Je vois que tu as une chouette très intelligente. Je venais a peine de rentrer hier soir que Lily m'a bombardé de questions sur ta transformation. Tu sais, c'est absolument incroyable ce que tu as fait hier parce qu'il nous a fallut deux ans à Sirius et moi pour y parvenir. Encore une fois, bravo ! Cornedrue. (Sirius me dit qu'il approuve ce que j'ai marqué et qu'il n'a rien à ajouter, tout comme Rémus)
C'est vraiment magnifique, Harry, j'ai toujours rêvé d'être tu-sais-quoi, mais je suis bien meilleur en charmes. Je suis très fière de toi. Ta maman, Lily.
Harry regarda la lettre en souriant. Il était vraiment heureux. Son sourire était si immense que Ron lui demanda ce qui se passait. -Tiens, lui répondit Harry, lis ça, tu comprendras. Ron lisait la lettre avec des yeux exorbités, et n'en revenant toujours pas, il lança tout fort : -tu as réussi ? C'est fantastique !!! -Réussi quoi ? demanda Fred qui avait laissé traîner une oreille. -euh..marmonna Harry. Le sortilege de.euh.d'Apparition. -Oh, je vois. Répondit George qui n'avait pas l'air très convaincu. Harry attrapa la lettre de Errol. Le pauvre hibou était tellement fatigué du voyage qu'il s'était déjà endormi sur la table, les ailes en croix comme s'il était mort. La lettre venait évidemment du Terrier, et Harry reconnu l'écriture propre et nette de Molly Weasley, la mère de Ron.
Cher Harry, Je sais que les vacances approchent, et je me demandait si, plutôt que de rester à Poudlard une année de plus, tu préférerais venir passer les vacances chez nous avec Ron et Hermione. Répond moi par retour de Errol, mais le laisse le se reposer quelques jours quand même. Je t'embrasse,
Molly Weasley
Harry regarda la lettre. Il était invité chez Ron à Noël. C'était fantastique, mais il aurait tellement voulu passer Noël en famille. Il rangea la lettre dans sa poche, se disant qu'il avait quelques jours pour donner une réponse et en discuter avec ses parents.
La troisième lettre venait d'un hibou Grand Duc de Poudlard : Harry, Ton père m'a mis au courant de ce que ta transformation avait bien marché hier soir. J'avais pensé que tu mettrais quand même un peu plus de temps, mais je vois que je t'ai sous-estimé. Aussi, je pense que les vacances de Noël serait l'occasion rêvée de passer au niveau supérieur pour ce qui est de ta défense. Je te propose de venir me voir après les cours, à 18h15, dans mon bureau.
A ce soir,
Albus Dumbledore.
Harry resta stupéfait devant cette lettre. Comme Ron et Hermione partageait une discussion animée sur ce l'importance des BUSEs, il décida qu'il les mettrai au courant de sa provocation plus tard. Il ouvrit la lettre provenant du dernier Hiboux. En regardant l'enveloppe, il associa immédiatement l'écriture de l'expéditeur à Cho.
Mon très cher Harry, Il est tard, et je viens de rentrer. Je ne sais pas si je te verrai demain. Donc je te propose de se retrouver au sommet de la tour d'Astronomie ce soir, à 22h. J'espère que tu n'y vois pas d'inconvénients, je suis pressée d'y être.
Cho qui tient à toi.
Harry relut la lettre plusieurs fois : Cho lui proposait un rendez-vous. D'accord, ils sortaient ensemble, mais. Qu'est ce qu'il pouvait être stupide ! Il n'y avait absolument rein d'étrange à cela ! Cho et lui étaient ensemble, et tant qu'il n'y avait rien d'officiel, il devrait sortir le soir pour aller la voir en secret. Harry sourit, un rendez vous secret. C'était assez intéressant tout de même ! Il se tourna vers la table des Serdaigles, et croisa le regard de Cho. Il lui fit signe que tout était d'accord et qu'il la rejoindrai comme prévu. -Alors, demanda Hermione, ça vient de qui tout ce courrier ? -Hé bien, mes parents pour Vous-Savez-Quoi, Dumbledore qui veut que je passe le voir, et la mère de Ron qui m'invite à Noël. -Tu passes Noël a la maison ? s'étonna le rouquin. C'est fantastique ! -Oui, ça me fait très plaisir, mais le problème tu vois, c'est que j'aimerais bien le passer en famille. Ca ne m'est jamais vraiment arrivé. Et Dumbledore me parlait de je ne sais quoi pendant les vacances de Noël. Donc je ne sais pas encore ce que je vais faire. -Tu fais comme tu veux. Bien que j'aimerais bien qu'on passe Noël tous les trois. Mais cette dernière lettre, elle était de qui ? Harry rougit un peu, et détourna le sujet : -On va en cours ? on va être en retard ! En quittant la Grande Salle, Harry vérifia qu'il n'y ait personne aux alentours et dit : -C'était une lettre de. Cho -Cho ? s'étonna Hermione -Celle qui t'a accompagné au bal de Halloween et qui joue chez les Serdaigles ? -Euh.oui, cette Cho là. Il y en a d'autres ? -non, je ne crois pas. Répondit Hermione. -Qu'est ce qu'elle te voulait ?demanda Ron -Oh, rien de spécial. elle voulait juste qu'on se voit ce soir, c'est tout. -C'est tout ? s'étonna Ron. Tu as un rendez vous avec la fille que tu. et tu dis juste c'est tout ? Faut que tu m'expliques là, je ne te suis plus. -Oui, moi non plus. ajouta Hermione. -Ben.commença Harry en rougissant, depuis hier. Cho et moi. on. -Non ? s'étonnèrent Ron et Hermione d'une seule voix. -Ben si. Et comme ils arrivaient en DCFM, ils arrêtèrent de parler et allèrent s'asseoir. Le cours de Sirius porta sur les métamorphmagi. Il s'agissait de personnes qui avaient la possibilité de transformer leur corps pour prendre l'apparence d'autre personnes. Evidemment, ce genre de chose posait problème surtout du temps de Vodlemort, car on ne savait jamais si on avait à faire a un ami ou un ennemi. Ce cour fut le seul interessant de la journée, Harry passa son heure d'histoire de la Magie à penser à Cho, à Dumbledore, à Noël.
Bientôt, il fut l'heure d'aller voir le directeur. Harry était assez intrigué du sujet de la lettre. Que voulait dire Dumbledore par passer au niveau supérieur en Défense ? il allait le savoir dans quelques secondes. -Harry, je suis ravi de te voir, entre. -Bonsoir Professeur. Je me demandais pourquoi. -Assieds toi, je vais tout t'expliquer. Harry s'assit sur l'une des deux chaises qui était en face du bureau tandis que Dumbledore prit place dans son fauteuil. -James m'a dit que tu avais réussi ta transformation hier soir ? -oui, en effet. -Très bien. Je suppose qu'il t'a mis en garde contre les risques que tu prenait en te transformant trop souvent ? -Oui. -Il faut que tu saches, Harry, que je ne m'attendais pas a ce que tu parviennes a te transformer de si tôt. J'avais prévu de commencer la deuxième partie de ton entrainement cet été, mais comme tu m'a un peu pris de cours, il va falloir passer au travers des filets du Ministère de la Magie plus tôt que ce que je pensais et commencer maintenant. Et ça risque d'être dur. Tu auras trois semaines seulement, alors qu'en été tu aurais eu plus de temps. -Mais je peux m'entrainer à Poudlard, non ? -Non, justement. Cela mettrai en danger l'école car il faudrait que je lève le mur de protection. -Que voulez vous que je fasse ? -Harry, j'aimerai que tu apprennes à Transplaner. -Transplaner ? Mais il faut avoir dix-sept ans, non ? -Je sais, c'est pour ça qu'il faudra faire vite, il ne faut pas que le Ministère s'aperçoive que je te sur-entraîne. Tu sais comment est Fudge, n'est ce pas ? Il n'aimerait pas ça du tout. J'ai déjà beaucoup de chance qu'il m'ait laissé le total contrôle de l'école, alors s'il voit que. enfin, cela n'a aucune importance. -Professeur, si je ne peux pas m'entraîner à Poudlard, où est ce que je pourrais le faire ? -Peut être. à Godric Hollow ? -à Godric. mais.vous savez bien que. -Je sais, la maison de tes parents à été détruite, mais ce n'était pas irrémédiable. -Comment ça ? -J'avais posé un sortilège de conservation sur les pierres et je les ai remises en place. La maison est exactement dans l'état où vous l'avez laissé. Harry était tellement abasourdi qu'il ne savait pas quoi dire. Il avait une maison. Une vrai. Il allait apprendre a transplaner. C'était incroyable. -Donc, finit par dire Harry, je vais passer mes vacances à Godric Hollow avec mes parents, c'est ça ? -Tout à fait. -Et Sirius et Remus, qu'est ce qu'ils vont faire ? -Tes parents voulaient qu'ils viennent aussi, mais je pense qu'il serait préférable de vous laisser tous les trois, et de ne pas laisser Poudlard sans défense. Sirius reprendra le poste de tes parents et aidera Remus. J'ai peur que Voldemort ne prépare quelque chose. Il est resté silencieux depuis bien trop longtemps. Alors je préfère ne pas priver Poudlard de trop de Défense. -Bien sûr.
En retournant à la salle commune, Harry réalisa qu'il était l'heure d'aller dîner, et qu'il se trompait de chemin. Il repartit en sens inverse et rejoignit Ron, Hermione et Lilia à la Grande Salle. -Alors, demanda Lilia, qu'et ce qu'il te voulais Dumbledore ? -C'était à propos des vacances et de.autre chose. -Et il a dit quoi sur les Vacances ? demanda Ron inquiet -En fait, je ne les passerais ni à Poudlard, ni chez toi Ron. -Quoi ?s'étonnèrent les trois autres. -Mais, tu iras où ? demanda Hermione. -Chez moi. Ron, Hermione et Lilia regardèrent Harry avec des yeux grand comme des soucoupes. Harry savoura le petit effet de surprise qu'il avait eu sur ses amis et s'expliqua : « En fait. Ma maison a été reconstruite, et Dumbledore a dit qu'on la retrouverait dans le même état qu'il y a quatorze ans. -Ce qui veux dire que tu va avoir la chance de voir comment était ta chambre quand tu étais petit, commença Hermione, je me suis toujours demandé comment était la mienne, mais je n'ai aucune photo où on la voit bien. -Sauf que je sais déjà comment était ma chambre il y a quatorze ans. -Ah oui ? s'étonna Lilia. Tu es tellement intelligent que tu a trouvé un moyen de remonté dans le temps ? -Oui et non. Dumbledore m'a donné un objet pour voir mes meilleurs souvenirs de famille, et je me souviens que ma chambre avait des murs blancs et une frise avec des balais et des vifs d'or en haut. -Ce qui explique pas mal de choses, Potter. Coupa la voix trainante de Malefoy. -Comme quoi par exemple ? -Comme le fait que tu penses bien jouer au Quidditch. Cette idée venait sûrement de tes idiots de parents ! Ils ont pensés qu'en te mettant plein de vif d'or devant les yeux tu apprendrais à l'attrapper. -Ah oui, vraiment ? Tu vois Malefoy, moi au moins, quand je joue, j'attrape le Vif, contrairement à certains.
La petite altércation entre Harry et Drago se solda par les habituelles menaces sur la vie de Harry, sa famille et ses amis. Bien que n'ayant rien a faire de cela, Harry se rendit au sommet de la tour d'Astronomie quelques minutes en avances, préoccupé par les paroles du Serpentard. Il avait fait ses devoirs à la va-vite (et avec la désapprobation d'Hermione) tellement il était pressé de voir Cho. Après tout, ils étaient à moins d'une semaine des vacances, et il pouvait très bien rattraper son travail en retard à Noël. Toujours est il que Harry se trouvait à présent au sommet de la tour d'Astronomie, et qu'un vent glacial lui gelait les os. Cho malheureusement pour lui était en retard et Harry eut le temps de geler jusqu'aux os en attendant qu'elle arrive. Lorsqu'elle fut enfin là, ils discutèrent longtemps, de tout et de rien, des vacances à venir, des BUSEs (que Cho avait passé l'année précédente), de leur famille. Harry n'avait jamais ressentit ça avant. Il se sentait en parfaite osmose avec Cho. Ils avaient les mêmes goûts, le même besoin d'aventure. Durant la soirée, le sujet qui dura le plus longtemps fut celui des vacances. Harry expliqua à Cho qu'il allait passer de vrai vacances en famille pour la première fois de sa vie, et celle-ci lui annonça qu'elle resterait à Poudlard parce que ses parents ne pouvaient pas la prendre chez eux cette année. Environ deux heures plus tard, les deux adolescents échangèrent un dernier baiser avant de se quitter. Harry prit le chemin de droit pour aller à Gryffondor, et Cho celui de gauche pour rejoindre la tour des Serdaigle.
-C'est bon, demanda Lily, on peut y aller ? Harry venait de faire sa valise pour les vacances. Il se trouvait avec ses parents dans la tour de Gryffondor et s'apprêtaient à partir par la poudre de Cheminette. Harry salua tous ses amis, et leur promit qu'il n'oublieraient pas leurs cadeaux, lança une poignée de poudre de Cheminette dans l'âtre, et annonça : -Maison Potter, Godric Hollow ! Il s'avança dans la cheminée, et commença à tournoyer sur lui même. Il n'avait jamais aimé voyager par l'intermédiaire des cheminées. La sensation de chatouillis que procurait els flammes était certes très agréable, mais l'air était quasiment irrespirable en raison de la fumée. A chaque fois qu'il utilisait ce moyen de transport, Harry ne pouvait s'empêcher de repenser à la première fois qu'il l'avait fait. Il devait aller faire des courses au Chemin de Traverse avec les Weasley, mais il c'était retrouvé dansune allée parallèle, du nom d'Allée des Embrumes, qui était fraquentés par une majorité de Mages Noirs et de fréquentation douteuse. Le tourbillon ralenti progressivement, Harry rouvrit les yeux, et se retrouva dans un salon assez joli. Son salon. Il sortit de la Cheminée, posa sa valise, et regarda autour de lui. Il y avait des photos des Maraudeurs, du mariage de Lily et James, de Harry et Sirius. Tout dans la pièce montrait que le bonheur avait été l'élément le plus fort de cette maison. Lily, rapidement suivit de James arriva. Elle avait un sourire énorme, ses yeux verts brillants (qu'elle avait légué à son fils) pétillaient. James aussi était réjouit. On aurait dit qu'il venait d'arriver au Paradis. -C'est magnifique, souffla Harry. Ses parents étaient tellement heureux qu'il n'arrivèrent pas à lui répondre. -Venez, fini par dire James, on va poser nos affaires. Il prit la direction de l'escalier et les deux autres le suivirent. L'escalier menait à un couloir dans laquelle se tenait une grande vitrine avec toute sortes d'accessoire de Quidditch. Il y avait trois balais différents, un vif d'or, un souaffle, des cognards, uen tunique de Poudlard aux couleurs des Gryffondor était posé sur un mannequin, le deuxième mannequin, lui était vide. Il devait sans doute porter une robe de Quidditch à l'époque, mais elle n'y était plus. -Tu vois, dit James qui s'était également arrêté devant la robe de Quidditch, avant il y avait ma vieille robe de Quidditch. Celle avec laquelle j'ai gagné mon dernier championnat inter-maisons. Elle doit être quelque part à Poudlard maintenant. -Tu crois ? répondit Harry. -Oui, je l'avais laissé à Dumbledore un jour. Je ne sais plus très bien pourquoi. Et comme je n'ai jamais pu la récupérer. Harry acquiesça et ne dit rien. Son père le mena droit à sa chambre qui était exactement la même que quatorze ans auparavant. -Je crois qu'il y a un problème de taille. commença Lily. Je crois que Harry a grandi depuis le temps. -Oui, continua James, bien qu'il ne soit pas très grand, ça c'est sûr. -Et alors ? Qu'est ce que ça fait si je ne suis pas très grand, répondit Harry du tac au tac. Vous ne l'êtes pas non plus, vous ? n'est ce pas ? -Ce qui explique beaucoup de choses mon chéri. James, tu me laisse m'occuper de la chambre, je suis bien meilleur que toi en charmes. -Ok, d'accord. Tu viens Harry, je vais te faire visiter.
Harry suivit alors son père dans toute la maison. Plus il la découvrait, plus des bribes de souvenirs revenaient dans sa mémoire. La salle de bain au carrelage étincelant. il adorait éclabousser sa mère lorsqu'elle lui donnait le bain. Ou encore la chambre des bizarerries comme aimait l'appeler Lily, avec tout le matériel d'Auror que Harry n'avait jamais eu le droit d'approcher. Cinq minutes plus tard, le père et le fils rejoignirent Lily dans la chambre de Harry. Celle ci était littéralement transformée. Elle paraissait plus grande, et le berceau avait été remplacé par un grand lit moelleux. L'Armoire était à présent remplie de vêtements (qui ressemblaient d'ailleurs à ceux que Harry avait chez Lupin) et faisait face à un bureau surplombé d'une étagère remplie de livres de Quidditch et de magie. Harry regardait la chambre avec des yeux émerveillé. La chambre était magnifique, encore plus belle que celle de chez Sirius et Lupin qui lui avait parut hors du commun (en comparaison avec sa chambre de Privet Drive) mais une pensée lui vint à l'esprit : il manquait quelque chose. La chambre était trop parfaite. Il manquait quelque chose. -Il manque quelque chose, murmurra James. Hary regarda son père d'un air étonné. Apparemment ils avaient eu la même pensée. -Vous permettez ? reprit Mr Potter Il sortit sa baguette de sa poche, et commença a faire apparaître divers petits éléments de décoration. Il y avait donc maintenant des posters de Quidditch et des cadres avec des photos de Harry et ses amis. D'ou venaient les photos ? Harry n'en avait aucune idée. Mais une chose était certaine, il passerait de magnifique vacances dans une maison parfaite. -Et si on allait manger ?
En entrant dans la cuisine, les Potter eurent la stupéfaction de constater que la petite bouilloire bleu était encore sur le feu. -Tu avais préparé quelque chose, maman ? -En quelque sorte. C'était du lait pour ton biberon, mais tu n'en a plus besoin, n'est ce pas ? -Je ne pense pas. Merci quand même. Lily fit vite un dîner succulent. Apparemment, elle était aussi bonne cuisinière que Molly Weasley, ce qui n'était pas pour déplaire aux deux garçons. -Alors, dit Harry, je me demandais si vous pourriez me raconter votre enfance. parce que moi je vous ai tout dit, et je ne sais toujours rien de vous. -Qu'est ce que tu veux savoir ?demanda James -Je ne sais pas. comment vous vous êtes rencontrés, c'est pas mal pour démarrer je pense. -euh. fit Lily, tu veux la version officielle ou la non-officielle ? -La vrai. Répondit Harry. -tu vois, commença James, ta maman et moi nous nous sommes rencontrés dans le Poudlard Express. Elle était seule et avait l'air un peu hautain. -En fait, j'avais peur, et j'essayait de prendre de l'assurance comme je pouvais. -Et dès le début, ça n'a pas accroché. Je connaissais déjà Sirius à l'époque. On était voisin et toujours l'un chez l'autre. Quand Lily est arrivée pour nous voir, on a pas été très sympa et on s'est un peu moqué d'elle. -Juste un tout petit peu.plaisanta Lily -Et c'est comme ça que tous les deux on est devenus rivaux. Avec Sirius et Remus, on était les meilleurs élèves de l'école, et on ne supportait pas trop d'avoir une fille au même niveau que nous. Alors focrément ça n'a pas très bien marché. -Pour ma part, je trouvais que les Maraudeurs étaient trop arrogants, pas assez sérieux, immatures. Surtout James et Sirius. Et le fait que toutes les filles de l'école se pavanent devant eux m'énervait assez je dois dire. -Et nous on pensais que Lily et ses amies. -Les Mortes Vivantes ? demanda Harry. Il regretta aussitôt d'avoir dit ça, car peut être que Lily n'était pas au courant du surnom très amical que les Maraudeurs avait trouver. James le regarda d'un ?il plein de soupçons. -Comment es tu au courant de.ça ? -Sirius. -Il ne changera jamais celui la ! marmonna Lily qui n'avait pas l'air trop offensé par ce qu'avait dit Harry. -Je disais donc qu'on pensais que Lily et ses amies étaient de parfaites petite filles modèles, qui s'alliaient avec les Serpentard. -Et les hostilités ont continuées pendant cinq ans environ. reprit Lily. Sauf qu'a Halloween, en 1975. Harry n'écouta que d'une oreille ce que sa mère disait car il savait très bien ce qui c'était passé ce soir là. Terry lui avait dit dans un rêve. -Et c'est la que commence la version non officielle, conclut-elle. -Je vois. dit Harry. Et les autres, ils l'ont su quand ? -En dernière année. Les deux ans auparavant, aux yeux de tout le monde Lily était juste l'une de nos amies, c'est tout. On peut dire que ça a servit de test en quelque sorte. JE voyais comment elle s'entendrait avec mes amis qui avaient passé cinq ans à raconter les pires horreurs sur elle. -Et finalement, ça c'est bien passé. A Noël en dernière année, Sirius et Remus qui était partis cherchés à boire nous on vus, et on a juste officialiser la chose sans leur dire qu'on était ensemble depuis plus de deux ans. Harry acquiesça. C'était a peu près ce qu'il pensait depuis ce rêve sur Halloween 1975. Il était clair que cette soirée ne pouvait avoir été sans conséquence.
L'après midi, Lily et James montrèrent une nouvelle pièce à Harry. C'était une sorte de gymnase, un peu comme la salle de chez Remus. -Elle nous a servit pour notre entraînement d'Aurors. Tu vois les poupées en chiffon là bas ? demanda Mrs. Potter en montrant des énormes mannequins en taille réelle. On leur lançait des sorts, et il réagissaient à peu près comme des humains. -Quel intérêt ? questionna Harry -Tu crois qu'on allait se jeter des Sorts Impardonnables à nous même ? -Non bien sûr, mais je croyais que les Sortilèges impardonnables étaient interdits ! -Ils le sont. Mais tu vois, l'époque qui a vu l'ascension de Voldemort a vu également l'ascension rapide d'un homme au sein du Ministère. Il travaillait à la Justice Magique. Il s'appelait. -Barty Croupton ! coupa Harry. -Bien vu. Comment tu le sais? -Ben maintenant que tu m'en parles, je me rappelle que Sirius m'en avait parlé dans la Grotte l'année dernière. Vous avez reçus le droit de tuer, c'est ça ? -Oui. Même si je t'avoue que j'ai éviter le plus possible de tuer. Généralement je les attrapais vivants et je les livrait au Ministère. -Maugrey aussi faisait ça, non ? -Oui, en effet. Et ton père et Sirius également. Bref, assez parler ! Je vais t'expliquer tout ce que tu dois savoir pour Transplaner correctement. Harry s'installa sur le sol mousseux(ndla : vous savez, comme dans les salles de judo mais en plus mou) et sa mère fit de même. -Comme tu le sais, le permis de transplaner est générallement contrôlé par le ministère, et comme tu n'es qu'en premier cycle, tu ne devrais pas avoir le droit de le faire. Mais le Ministère ne vérifiera tes sorts que pensant les vacances d'été, donc tu peux t'entrainer sans risques. -D'accord. Comment je dois faire ? -Tout est une question de concentration et de détermination. -comme pour la transformation Animagus ? -En quelque sorte. Tu penses à un endroit auquel tu veux aller, et ensuite tu essaye de ressentir la sensation que tu as lorsque tu prend un portoloin. Ok ? -C'est tout ? C'est aussi simple que ça ? -Tu verras bien. Alors essaie d'aller à l'autre bout de la pièce. Harry acquiecça. Il ferma les yeux et commença à ce concentrer comme pour sa transformation Animagus. Il chercha tellement profondément au fond de lui que. -Raté ! fit Lily amusée. Est ce que Monsieur Harry-la-panthère daignerait- il reprendre forme humaine ? Harry émit un grognement qui aurait été une sorte de rire cinglant s'il avait pu en émettre un, et récupéra son aspect normal. -Je crois que tu t'es trop concentré sur ton aspect animagus. Je ne sais pas exactement ou est la limite. Attends, je sais : James ! Tu peux venir s'il te plait ? -Oui ? qu'est ce qu'il y a ? demanda James. Il avait été installer ses affaires dans sa chambre et était en train de tout remettre en état (bien qu'il n'y ait pas grand chose a faire). -Il se trouve que notre fils a un petit problème de concentration. -Je me suis transformé au lieu d'avoir tansplané. -bien sûr, j'aurais du y pensé. J'ai eu le même problème. En fait, ce n'est pas exactement de la concentration qu'il faut, mais de la relaxation. Tu dois pouvoir sentir toutes les molécules de ton corps bouger. Essaye. Harry souffla un coup. De la relaxation ! Il en avait de bonnes son père. Enfin bref. Il pouvait toujours essayer. Harry se sentait à l'aise maintenant. En confiance. Il était chez lui. Il ne pouvait rien lui arriver. Et soudain, il entendit un « Pop ! » qui le fit sursauter et ouvrit les yeux. Il se trouvait à un mètre de l'endroit ou il se trouvait auparavant. « Wow ! » fut le seul mot qu'il réussit à articuler. Transplaner procurait une sorte de fourmillement dans tout le corps, et c'était assez désagréable. Les Potter firent répéter l'exercice encore et encore jusqu'à ce qu'il arrive enfin à atteindre le bout de la pièce. L'exercice était assez contraignant, et, à bout de forces, Harry partit dîner.
Les jours qui suivirent furent extrêmement contraignants, l'entraînement se déroulait certes dans la bonne humeur, mais Harry devait fournir des efforts sans relâche. -Tu sais, lui dit un jour son père, ta forme Animagus ne te servira pas beaucoup en présence de Voldemort. Il est assez aisé pour lui de deviner qui est un animal et qui ne l'est pas, tout comme il est simple de rendre sa forme humaine à un Animagus transformé. La seule chose qui puisse te sauver, c'est le transplanage. Harry gardait cette idée en tête, constamment, pour se donner du courage. De plus, il serait préférable qu'il sache transplaner pour devenir Auror. Evidemment, Harry ne passait pas sa journée a se déplacer d'un endroit vers un autre, il discutait pas mal avec ses parents et apprenait de nouveaux sorts grâce à leur matériel d'entraînement. Harry progressait ainsi en Charmes grâce à sa mère, et réussit maintenant parfaitement son sortilège d'Apparition et de Disparition (le deuxième étant plus simple que le premier). Il s'amusait également a se battre en duel avec son père, et failli le faire mourir de peur en faisant apparaître un serpent et en le dirigeant en Fourchelang : -Approche toi de lui, claque des dents, mais surtout ne le mort pas. James était mort de peur. Amusé, Harry le fit disparaître (Finite Incantatem) et demanda : -Tu as eu peur du Serpent ? -Harry. Ne me refait jamais ça ! Je déteste les Serpents ! Et le fourchelang, c'est si. glacial comme tonalité ! -Ce n'est pas pour rien que ça me vient de Voldemort ! Le duel se finit donc sur une crise de fou rire. James en profitat pour raconter un des tours qu'il avait pu faire à Rogue lorsqu'il avait quinze ans. -tu vois, dit il, Rogue et moi on s'est toujours détesté. Si bien qu'il est devenu mon souffre douleur. Je sais, c'était un peu méchant quand même ce qu'on a fait ce jour là, mais j'avais quinze ans, j'étais un peu bête. -Hé ! J'ai quinze ans moi ! -Oui, mais tu as hérité de la sagesse de ta mère, pas comme moi. Pour en revenir à l'histoire, ça c'est passé juste après les BUSEs de Défense Contre les Forces du Mal. Ta mère et moi on était en froid à ce moment là, je ne sais plus pourquoi, mais on en était venu à ne plus se supporter. Comme avant. -Qu'est ce qu'il s'est passé ? -Patmol à dit qu'il s'ennuyait, et on a vu le vieux Roguie qui arrivait. et comme ça, juste pour m'amuser, je l'ai attaqué. -A mains nues ? -Bien sûr que non ! On voit que c'est Petunia qui t'a élevé ! Je lui ai lancé un sort tout en le charriant. Finalement, tous les élèves qui passaient par là on regardé voir ce qui se passait, et ta mère à pris la défense de Rogue. -Quoi ? -Elle l'aimait bien. Je lui ai dit que je le laisserai seulement si je pouvais sortir avec elle, et ça l'a mise hors d'elle. Tu vois, a l'époque, j'étais un peu arrogant quand même, et toutes les filles en pinçaient soit pour Sirius soit pour moi, donc la petite Evans n'était qu'une de plus. Finalement, j'ai laché Rogue et je lui ai dit qu'il avait de la chance que Lily soit la. Sauf que ta mère en prenant la défense de l'autre crétin n'avait pas prévu une chose, Voldemort était en pleine prise de pouvoir et il recrutait des futurs Mangemort, donc je suppose que Sévie en faisait partie, et il lui a répondut qu'il ne voulait pas recevoir d'aide d'une Sang de Bourbe ! -Quoi ? Il a osé ! Je vais le. -Calme toi, Harry. Finalement, ça c'est mal finit pour moi puisque ta mère m'a dit mes quatres vérités devant toute l'école. -Aïe ! Elle a dit quoi ? -Elle a dit euh. comment c'était déjà. elle a dit que je n'étais qu'un. -J'ai dit, trancha Lily qui venait d'entrer, que tu étais aussi mauvais que Rogue, que tu envoyais tes cheveux en arrière parce que tu trouvais que ça faisait bien d'avoir l'air de descendre d'un balai, que tu te baladais partout avec un stupide Vif d'or et que tu jetait des sorts à tout les gens qui t'ennuyais juste pour montrer que tu savais le faire. Et je me suis aussi demander comment tu pouvais t'envoler avec une tête aussi grosse que ça, et que. euh.tu me rendais malade. -Tu as dit ça ? s'étonna Harry -Oui, et je l'ai vraiment regretté. Mais tu vois, à ton age, ton père était assez immature, et ce jours la plus que d'habitude. Sans doute à cause des Buses, n'est ce pas. -je suppose, murmurra James qui était assez mal à l'aise. Je ne me souvenais pas avoir été aussi arrogant que ça. -Heureusement que tu as changé. Tu vois Harry, le Vif d'or qui est dans la vitrine, c'est celui avec lequel ton père passait son temps à jouer partout. -dis moi Harry, coupa James, tu ne te promènes pas en te passant la main dans les cheveux toutes les cinq minutes, n'est ce pas ? -Non, non, ne t'inquiètes pas. Mais cheveux sont tout ce qu'il y a de plus naturellement pas coiffés.
Cette veille de Noël continua sur des souvenirs de tout le monde. Harry adorait entendre parler de la vie de ses parents. Il avait toujours été fier lorsqu'on lui avait dit qu'il ressemblait à son père, et cela n'était pas près de s'arrêter. Même si toutes fois le coup des examens avec Rogue était un peu exagéré. Harry, contrairement à James, n'avait jamais aimé s'exhibé devant tout le monde. Son père qui était juste un sorcier parmis tant d'autre avait tout fait pour devenir une célébrité au sein de Poudlard (d'ailleurs il avait réussi) tandis que Harry qui avait été célèbre depuis son plus jeune age avait tout fait pour être un sorcier comme les autres. Le mardi 24 Décembre, à huit heures précise, la famille Potter était réunie dans la cuisine en train de mettre un rapide couvert et de préparer à manger, lorsque. -Aïe ! -Qu'est ce qu'il y a ? demanda James. Tu t'es brûlé ? -Non. C'est lui. c'est Voldemort, il arrive ! Il faut partir ! -Quoi ? mais comment. Il ne sait pas. -Mais bien sûr que si ! Vite, il faut y aller. -James, il a raison. On rentre directement à Poudlard. -Comment ? le raiseau de Poudre de Cheminette est coupé à Poudlard pendant les vacances. dit Harry. -On va transplaner à Pré au Lard. La cabane hurlante, c'est ce qu'il y a de mieux. -Mais James. -Faites ce que je vous dit ! ordonna-t-il. James transplana, Harry se concentra, la pression était tellement forte qu'il n'était pas sûr de pouvoir y arriver.
Lorsqu'il ouvrit les yeux, Harry se trouvait dans une petite pièce d'aspect délabrés. Quelques chaises étaient éclatées un peu partout contre les murs, sans doute les restes de la dernière transformation de Remus. -Dépêchons nous, souffla Lily qui venait d'apparaître en faisant un « pop ». Il faut aller prévenir Dumbledore. Les trois Potter se ruèrent dans le souterrain, arrivèrent au Saule Cogneur, l'immobilisèrent grâce à Harry qui, transformé en panthère, pouvait passer plus facilement à travers les branches qui essayait de le ruer de coups et se retrouvèrent au grand air, dans le Parc. -C'est bon Harry, s'inquiéta Lily, tu tiens le coup ? Ca va ? -Prévenir Dumbledore, alleta-til. Et la course effrennée dans le Parc continua. James, Lily et Harry entrèrent en courant dans le Hall, et ce n'est qu'en arrivant devant la Porte de la Grande Salle qu'il s'arrêtèrent, reprirent leur souffle, et firent une entrée calme, comme elle aurait put l'être tous les jours. Les Potter se dépêchèrent d'aller rejoindre le directeur à la table des professeurs et s'approchèrent de Dumbledore : -Professeur, commença Harry, nous sommes désolés de vous déranger, mais. tout à l'heure, j'ai eu mal à ma cicatrice. et la dernière fois, c'était parce que Voldemort se trouvait tout près, c'était le jour d'Halloween. Alors j'ai pensé. -Ne t'inquiètes pas Harry, il ne viendra pas ce soir. Noël est la fête des enfants.
Noël est la fête des enfants. Harry avait déjà entendu cette phrase quelque part. Peut être même que c'était dans son lit, et peut être même que c'était un certain Terry qui lui avait dit ça. N'ayant pas mangé, Harry partit rejoindre Lilia à la table de Gryffondor alors que ses parents faisaient apparaître des chaises pour se joindre aux professeurs. -Salut ! dit Lilia. Tu n'étais pas sensé être chez toi ? -On a du rentrer. Je t'expliquerais tout plus tard. Sinon, ça va bien toi ? -Oui, j'ai passé la journée avec Papa a discuter de choses et d'autres. Tu savais qu'il avait passé toutes ses années à Poudlard à embêter Rogue avec ton père et que une fois ils l'ont fait juste parce qu'ils. -s'ennuyait. Termina Harry. -Comment tu le sais ? -Mon père m'a raconté a peu près la même chose cette après midi. A croire qu'ils se sont passés le mot. Le diner et la soirée continua sur toutes les manières de faire renvoyer Drago Malefoy, sujet que Harry partageait d'habitude avec Ron mais pour lequel Lilia était vraisemblablement très douée. McGonagall vint interrompre les deux amis dans leur discussion et s'adressa à Harry : -Le Professeur Dumbledore préférerais que vous passiez la nuit à l'infirmerie, Potter. Vos parents nous on mit au courant de vos exploits et. -tout les professeurs savent que. -Non, rassurez vous. Seul Dumbledore et moi même. Toujours est il qu'il serait mieux pour vous d'aller chez Madame Pomfresh pour prendre une potion de récupération par ce que - elle baissa la voix - votre niveau de magie risque d'être au plus bas d'ici peu. -D'accord. -Miss Black, vous pouvez l'accompagner et faire ce que bon vous sembleras après, d'accord ? -Bien sûr Professeur.
Lilia et Harry partirent donc en direction de l'infirmerie. Madame Pomfresh râla de voir à nouveau Harry, car même si elle l'aimait bien, il passait la plus part de son temps dans la pièce pour différentes blessures. -Alors Potter, que vous arrive-t-il ? Poignet cassé ? chute de balai ? -Non. C'est le Professeur Dumbledore qui m'envoie. Il dit que j'ai besoin d'une potion de réccupération parce que mes réserves de Magie s'affaiblissent. -Je vois. Mettez ce pyjama et glissez vous dans ce lit, dit elle en tirant un rideau autour du lit de Harry. Pendant que Harry faisait cela, elle continua son sermont : -Dites moi Mr Potter, ne seriez vous pas en train de suivre les traces de votre cher père ? -Je ne vois pas ce que vous voulez dire, mentit Harry. -Oh si, vous le savez très bien. Et je suis également la seule personne de Poudlard en dehors de ses amis a connaître son secret. Je suppose que vous faites la même chose que lui, n'est ce pas ? -non. non, pas du tout. Elle donna alors un verre d'une potion bleue Azur à Harry et repartit. -Alors, demanda Lilia, qu'est ce qu'elle voulait dire ? -Elle sait que mon père est Animagus apparemment. Comme le tien d'ailleurs. -Et ? -Elle a du deviner que si j'avais besoin de cette potion c'est parce que je faisais pareil. -Tu es. C'est génial ! Mais attends une minute, comment est ce qu'elle a put faire le lien ? -Mon père a failli perdre sa Magie en se transformant au début, et moi a chaque fois que je le fais je m'affaiblit. -Je vois. c'est pour ça que vous êtes rentrés ? -Non. J'ai sentit Voldemort approcher de chez moi, et on est partit. -Comment ? -La poudre de Cheminette. -Oh. Oui, bien sûr. Lilia avait répondut d'un air distrait. Visiblement elle avait très bien compris que Harry ne lui disait pas toute la vérité puisqu'il n'avait jamais été très doué pour mentir.
