Chapitre 15 : Walk through the fire.
Voyant qu'elle ne pourrait rien tirer de plus de son ami, Lilia repartit
laissant Harry seul avec ses sombres pensées.
Que lui voulait Voldemort ? Pourquoi s'acharnait il sur lui ? Est ce que
c'était parce qu'il détestait être mis en échec ? Peut être. Mais pourtant
il ne s'acharnait pas autant sur Dumbledore que sur lui. Mais pourquoi en
avoir voulu a ses parents et essayer de le tuer lorsqu'il avait un an ?
Le jeune sorcier passa une nuit affreuse. Il ne cessait de penser à son
pire ennemi, et la voix de Dumbledore repassait sans cesse dans sa tête :
« Il ne viendra pas ce soir, Noël est la fête des Enfants ».
Des paroles qui auraient put être rassurantes en temps normal. Pour
n'importe qui, cela aurait voulut dire que le Seigneur des Ténèbres avait
un c?ur et qu'il n'attaquerai pas une école le soir de Noël, mais pour
toutes les personnes qui avaient eu vent de Noël 1977 (bien que l'affaire
ait été étouffée) cette phrase n'était qu'un sombre présage. Noël est la
fête des Enfants. Terry Hapo l'avait dit également. Et il avait ajouté que
les collégiens n'étaient pas des enfants et que Voldemort était le fils des
Ténèbres.
-Joyeux noël ! dit Mme Pomfresh en entrant. Vous avez reçus vos cadeaux, Mr Potter, alors cessez de somnoler et ouvrez les que je puisse débarasser l'infirmerie de. -Je pourrais sortir après ? -Comment vous sentez vous ? -très bien. -Alors ouvrez ses fichus paquets et filez d'ici. Harry ouvrit alors ses paquets. Il avait reçu une boite de Chocogrenouilles de la part de Hagrid, un livre sur les animagi de la part de Hermione (décidément elle ne changera jamais), un kit d'entretien pour baguettes magiques de la part de Ron ainsi qu'un pull (rouge avec un lion doré brodé sur la poitrine) et des petits patés de Mrs Weasley, un guide des « farces pour sorciers facétieux » avec des échantillons de la part de Fred et George, un poste de radio qui captait la RITM de la part de Sirius et Lilia, une magnifique montre de la part de Cho un grand album photo avec des photos de ses ancêtres (moldus et sorciers confondus) et enfin un dernier livre sur les meilleurs sorts à utiliser face à un mage noir de la part de son père. Harry contempla tous ses cadeaux avec un air plus que joyeux. Il n'avait jamais eu autant de cadeaux ! Il se dépécha de tout prendre et de quitter l'infirmerie pour ranger ses affaires dans son dortoir. En arrivant, Harry eu la surprise de constater que toutes les affaires qu'il avait ramener chez lui étaient revenues. Comment ? Il ne savait pas , mais peu importe, du moment qu'il avait son balai, ses amis et sa famille, rien ne pouvait obscurcir sa vie. Rien ? non, pas tout à fait. Il y avait une chose qui s'insinuait dans tout ce qui pouvait lui rendre la vie plus belle. Cette chose, c'était Lord Voldemort. Toujours là pour défaire les mines réjouies et le bonheur des autres. Noël est la fête des Enfants.
Le soir venu, ce fut dans un état plus que tendu que Harry se rendit au diner. Lilia et lui était les seuls Gryffondor de cinquième année qui étaient restés, il y avait également une fille de première année dont Harry ne connaissait pas le nom qui était là avec son frère jumeau (également à Gryffondor). Harry et Lilia descendirent ensemble vers la Grande Salle. Ils avaient passés la journée à faire des batailles de boules de neige avec Lily, James et Sirius et avaient dut remonter se changer étant donné l'état pitoyable dans lequel ils se trouvaient. -change un peu de tête ! lui avait dit Lilia. On dirait que tu vas à un enterrement ! Il ne viendra pas ce soir, tu le sais très bien. Il ne tapera pas deux fois au même endroit. Dumbledore à dit que Noël était la fête des Enfants ! Il n'arrivera rien. -Justement, pensa Harry, nous en sommes plus des Enfants. Il ne répondit rien à Lilia de peur de gacher sa bonne humeur, et prit sur lui pour avoir l'air en pleine forme, heureux. Il était en train de recréer l'état d'euphorie dans lequel il était pendant la bataille de boules de neiges. -Bonsoir tout le monde ! lança Dumbledore. Asseyez vous ! Prenez place ! Harry poussa un soupir de soulagement en voyant que le directeur n'avait pas l'air inquiet pour deux sous. Comme deux ans auparavant, il n'avait placé qu'une seule grande table au centre de la Salle. Cela aurait put ressembler à une petite réunion entre amis puisqu'il y avait Dumbledore, les familles Black et Potter, les Professeurs McGonagall et Flitwick, Hagrid, Remus Lupin et deux première années de Pouffsouffle (en plus de ceux de Gryffondor). Etrangement, les autres professeurs n'étaient pas là. Au moment ou Harry fesait cette constatation, Dumbledore annonça qu'il avait permit a la majorité des professeurs d'aller rejoindre leur famille. Harry pensa amèrement que Rogue n'était sûrement chez ses parents, ou sa femme (étant donné qu'il ne devait pas en avoir) mais chez sa « famille » de Mangemort. Le diner se déroula dans la joie et la bonne humeur, tout le monde racontait des blagues, fesait exploser des Petards Mouillés du Dr Flibuste et Harry fit l'unanimité en utilisant l'une des dernières découvertes des jumeaux Weasley, qui étaient des feux d'artifices permanents. -Magnifique ! fit Sirius. -Ca vient de chez Zonko ? demanda James. Ils ont beaucoup évolués. -C'est que ce n'est pas Zonko qui les produits, avoua Harry. -C'est bien ce qu'il me semblait, confirma Dumbledore, ce sont Fred et George, n'est ce pas ? -Weasley ? s'étonna McGonagall. Ils ont inventés ça? Cela explique peut être leur désintérêt pour mes cours. Ils ont d'autres projets en tête, n'est ce pas ? -Je ne suis pas sûr, Minerva, couina le minuscule Professeur Flitwick, les Weasley sont très doués en charmes. -Là n'est pas la question, coupa Dumbledore. Ce que je me demande, c'est comment ils développent tout ça, vous savez tout comme moi que les Weasley n'ont pas beaucoup de moyens. Il regarda Harry de ses yeux perçants. Harry était assez sûr que son directeur savait qu'il savait. (ndla : vous me suivez là ?). Tout le monde le regarda d'un air suspicieux. En effet, comment Fred et George avaient- ils obtenus l'argent pour développer tant de Farces pour Sorciers Facétieux ? -euh. ben. c'est moi.qui leur ai fournit l'argent.. James, Sirius et Lilia éclatèrent de rire (Harry n'était fils de Maraudeur pour rien), Dumbledore et Flitwick avaient l'air amusé, McGonagall pinçait les lèvres car même si elle trouvait l'histoire amusante, sa conscience de professeur reprenait le dessus. Seule Lily fit un commentaire : -C'est très généreux de ta part Harry, mais tu aurais pu utiliser l'argent que nous t'avons laissé pour. -Ce ne sont pas vos Gallions, coupa Harry. Tout le monde le regarda étonné. D'ou pouvait venir cet argent ? Harry aurait il prêté des sous qui ne lui appartenait pas ? -En fait, je leur ai donné les mille Gallions du Tournoi des Trois Sorciers. Je n'en n'aurait eu aucune utilité, et je ne voulais pas les garder. -Mille Gallions ! Mais tu peux faire plein de choses avec Mille Gallions !!! -Je sais. mais j'avais envie d'aider Fred et George à démarré parce que je suis sûr que dès qu'ils seront lancés ils auront du succès. Expliqua Harry en évitant avec soin de dire qu'il voulait d'abord les laisser aux Diggory. -Ce qui est très certain, rire ne fait pas de mal, surtout en ce moment ! Harry acquiesça. Et le dîner continua bien pendant un bon moment, mais en fin de soirée. -Aïe ! Encore. -C'est Lui, Harry. n'est ce pas ? s'inquiéta sa mère. -Quoi ? aujourd'hui le jour de Noël ? commença Lilia. Mais je croyais que. il ne va quand même pas. -Tu sais Lilia, Voldemort n'hésite pas à frapper lors des fêtes de famille. Sans doute pense-t-il que ça ajoute du panache à ses crimes. Mais je ne m'en fait pas, il ne frappera pas ce soir. Il l'a déjà fait avant. Voldemort n'attaque jamais deux fois de la même manière. -Vous voulez dire que Vous-Savez-Qui a déjà attaqué Poudlard à Noël auparavant, Professeur ?couina la fille de première année de Gryffondor -Oui, Annie, malheureusement. Un vrai désastre. La fillette rougit en entendant le Directeur s'adresser à elle si familièrement, tandis que James et Sirius se regardaient avec des yeux tristes, Lilia et Harry regardaient le Professeur Dumbledore encore plus intensément qu'avant, avide d'en savoir plus (même s'ils s'attendaient à ce qui était arrivé), les premières années avaient l'air morts de peur, et Lily, Minerva McGonagall et Flitwick avaient un air affligés. -Noël 1977, souffla Harry, Noël est la fête des enfants. Les Maraudeurs regardèrent Harry avec des yeux immensément grands. Comment diable pouvait il être courant de ça alors que l'affaire avait été étouffé par le Ministère de la Magie pour que l'école ne perde pas en popularité ? -Oui, dit Dumbledore. Une bien triste histoire. Noël 1977. A l'époque, il y avait un garçon à Poudlard qui s'appelait Terry, et étrangement Harry, il réagissait comme toi lorsque Vodlemort était là. Ce soir là il est tombé dans le coma et a hurler a nous en faire exploser les tympans. Et bien entendu, Voldemort est arrivé à l'école avec une grande quantité de Mangemorts. Les élèves étaient enfermés dans la Grande Salle et les meilleurs d'entre eux étaient allés se battre et. Harry se tourna vers Lupin, son père et son parrain. -J'étais à la Cabane expliqua Remus, une chance qu'il ne m'ait pas libérés, j'aurais fait un carnage. James, plutôt que de répondre souleva une manche de sa robe de sorcier et montra une cicatrice le long du tendon de son avant bras. Apparemment, il avait participé au combat. -J'ai fait effacé mes cicatrices, ajouta Sirius, elles me barraient le visage et ça enlevait de mon charme. A ces mots, Lilia et Harry réprimèrent un éclat de rire, tandis que Lily levait les yeux au ciel. Dumbledore reprit la parole : -LA plus part des élèves doués en charme ou en soins soignaient les blessés et l'ambiance dans la Grande Salle était plus que tendue, n'est ce pas Lily ? -Oui, on était débordés, personnellement je tremblais de peur, et la plus part de mes amis étaient partis se battre ou. enfin voilà. Harry ne comprenait pas très bien ce que sa mère voulait dire. Y avait il eu des morts ? -Heureusement, on a éviter la casse. Il n'y a eu que des blessés graves, continua Sirius. N'est ce pas ? Dumbledore hocha la tête. Il n'y avait rien à ajouter. L'ambiance étant retombée, l'heure avancée, et les douleurs à la tête de Harry disparues, le Directeur envoya tout le monde se coucher. La nuit fut aussi insupportable que la dernière. Bien que Voldemort ne soit pas venu ce soir, il ne fesait aucun doute qu'il avait jeté un coup d'?il au château, ou qu'il avait ressentit une haine énorme, ou qu'il préparait quelque chose. Oui, c'était sans doute cela, Voldemort préparait quelque chose. Il était silencieux depuis bien trop longtemps. Il faisait forcément quelque chose dans le dos de Dumbledore, et comme le Ministère de la Magie ne croyait toujours pas au retour du mage noir, tout était fait dans l'ombre et en silence.
-Harry ! comment tu vas ! Hermione venait de se jeter sur lui comme si elle ne l'avait pas vu depuis plus de dix ans. -Ca va bien Herm', merci. Salut Ron. Vous avez passés de bonnes vacances ? -Magnifique ! reprit Hermione. Noël au Terrier était formidable, c'est dommage que tu n'es pas été là ! -C'était bien chez toi ? questionna Ron -Finalement, j'ai passé Noël ici. Je vous expliquerais là-haut, je n'ai pas envie que tout le monde le sache. -Ou est Lilia ? demanda Hermione -Je ne sais pas. Avec Sirius sans doute. Je crois qu'elle veut devenir Animagus, mais Sirius n'a pas l'air décidé. A croire qu'il a oublié ce que c'est d'avoir quinze ans ! -Ca m'étonnerai. Sirius n'est pas toujours très. mature. -Hermione ! s'indigna Ron. tu oublies que tu parles d'un Professeur ! Il ne faut pas critiquer ses supérieurs, Mademoiselle la Préfète, tu devrais le savoir ! Le trio éclata de rire. Tout redevenait comme avant. Les cours allaient reprendre avec du travail en plus (les Buses étaient à Pâques, après tout.). Dès demain, il faudrait se replonger dans la routine quotidienne. -Alors, dit Hermione, pourquoi tu n'as pas passé Noël chez toi ? Harry s'installa sur l'un des fauteuil près du feu (une des places qu'il préférait en ce mois de janvier) et commença : -Tout à bien commencé, jusqu'à la veille de Noël. J'étais dans la cuisine avec mes parents et. -salut ! c'était Lilia qui venait de revenir. Elle s'installa avec eux et écouta le récit de Harry -Je disais donc que j'étais chez moi et j'ai eu très mal à la tête comme ça, tout d'un coup. Je l'ai dit à mes parents et on a rejoint Poudlard. -En transpla. commença Ron -chut ! Il ne faut pas que ça se sache ! Et tu sais très bien qu'on ne peut pas le faire. -En fait, on a rejoint la Cabane et ensuite on est arrivée par le Parc. -Mais le Saule comment vous avez fait pour le passer, commença Ron, tu sais très bien qu'il n'aime pas qu'on le dérange. -Ben. je me suis servit de mes dons. Harry espérait que ses amis comprendrait par là qu'il s'était transformé, et laissa Lilia continuer : -Ils ont dit quelque chose à Dumbledore, je suppose que c'est ce que tu viens de nous raconter, n'est ce pas ? Et Harry a été directement emmené à l'Infirmerie à cause de ses réserves de magie. -Pourquoi qu'est ce qu'elles ont tes résèrves ? demanda Ron -Quand tu te transforme, au début, elles sont au plus bas, donc ce n'est pas très pratique et c'est assez dangereux.
La discussion se prolongea tard dans la nuit, ce n'est que vers minuit que les quatres Gryffondor exténués partirent se coucher.
Le lendemain matin, au petit déjeuner, lorsque Hermione attrapa la Gazette du Sorcier elle se mit à trembler et passa directement le journal à Neville. Celui ci devient plus pale que d'ordinaire et se mit à pleurer en silence. Lorsque Harry parvint à récupérer la Gazette, il fut choqué à son tour :
Drame à Ste Mangouste, un couple de patients retrouvés morts dans leur
lit
Ce matin au réveil, deux corps ont été retrouvés inanimés. Les patients en question, du nom de Frank et Alice Longdubat étaient interné dans le service des Blessures par Sortilèges à l'hôpital de Sainte Mangouste depuis quatorze ans. Les deux Aurors avaient perdus la raison suite aux innombrable Sortilège de Doloris qu'ils avaient reçus après la chute de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom par des fanatiques essayant de ramener leur maître. Hier soir, à 00h42, l'interne qui était en charge du service de nuit à entendu Frank Longdubat pousser un cri, et est arrivé à l'instant même ou le meurtrier transplanait. Malheureusement, il n'a pas eu le temps de voir qui était l'agresseur et n'a trouvé que deux corps sans vie. « Je n'ai pas eu le temps de voir l'agresseur, déclare-t-il, les Longdubat poussent souvent des cris, mais là c'était différent de d'habitude. Ils n'avaient plus toute leur tête vous savez, pourtant ils n'avaient fait de mal à personne, ils passaient leur temps à faire des cadeaux aux infirmiers qui venaient les voir. »
Cornélius, le Ministre de la Magie, s'est rendu en personne sur les lieux du drame, et a déclaré que l'auteur de ce crime pâtirait d'une pension à vie à Azkaban. Il a ajouté que ce ne pouvait être que l'?uvre d'un délinquant cherchant à faire croire que Voldemort prenait de la puissance, sans se rendre compte de la déstabilisation que ça entraînerait au sein du monde magique.
Bien entendu, la Gazette du Sorcier vous tiendra informé de l'évolution de l'enquête dès que nos journalistes auront plus d'informations.
Harry regarda Neville. Il n'arrivait pas a y croire. Le fait que les parents de son ami soit internés à l'hopital des blessures magiques ne l'étonnait pas puisqu'il l'avait incidemment découvert en pénétrant dans la pensine de Dumbledore, mais le fait qu'une personne puisse aller torturer des personnes malades le rendait fou. Il était clair que cet acte avait été commis par un Mangemort, et cela rendait Harry encore plus désireux de venger tous ces pauvres gens.
Bien entendu, personne n'osa vraiment parler avec Neville, Harry était vraiment désolé mais n'osait pas le lui dire. Il savait combien il avait en horreur que des gens s'appitoie sur son sort et pensait que Neville était sûrement pareil. En tout cas, le pauvre garçon eut bien du mal à avoir un comportement normal. Lilia et Harry (qui avait été orphelins pendant une bonne partie de leur vie) comprenait très bien ce qu'il ressentait. Ils avaient toujours espérés que l'absence de leur parents serait remplacée un jour ou l'autre, qu'ils reviendraient (d'ailleurs ça avait été le cas), et Neville avait sans doute espéré que son père et sa mère guérirait un jour, mais non, pas du tout. Et encore une fois c'était à cause de Lord Voldemort.
Depuis l'alerte de Noël, chaque nouvelle journée état marquée d'un nouveau meurtre ou d'une nouvelle disparition. Ainsi, jeudi, le gros titre de la Gazette du Sorcier fut :
Alerte au Ministère, un membre du Bureau de la Justice Magique disparaît
Lundi, après la publication de notre article concernant le meurtre des Aurors Frank et Alice Longdubat, Teddy Del Parro, membre du Bureau de la Justice Magique depuis maintenant quinze ans et chargé du dossier Longdubat à reçu des menaces de morts par hiboux et diverses beuglantes très violente. Cet homme de cinquante ans à été retrouvé mort hier soir dans son bureau, il laisse derrière sa petite fille de onze ans, Marjolaine, qui se trouve actuellement à Poudlard sous la protection de Dumbledore. (.)
L'article continuait ainsi en expliquant que cela était sûrement l'?uvre d'un fou qui voulait semer la pagaille au ministère en prenant au pied de la lettre les discours de Dumbledore sur le retour du Seigneur de Ténèbres.
Il était maintenant courant de voir des élèves éclater en sanglots au beau milieu d'un cours, de voir le professeur Rogue, Sirius, Lupin, James et Lily sur les nerfs (ils avaient tous un grand rôle face a Voldemort) ou encore de croiser une McGonagall plus compatissante que jamais. La seule personne qui semblait égale à elle même était le professeur Binns qui ne craignait rien du plus puissant mage noirs de tout les temps puisqu'il était déjà mort. Dumbledore avait récupéré cette aura de puissance qui mettait Harry en admiration. Depuis le meurtre des Longdubat, il s'était montré plus présent que jamais, surveillant de plus en plus ses élèves (sans pour autant que ces derniers ne le remarquent) et particulièrement les Serpentard. Harry, lui était à la recherche d'indices avec Hermione, Lilia et Ron pendant les cours communs de Potion et de Soins au Créatures Magiques. Etonnamment, Drago Malefoy et sa clique de Serpentard se montrait assez discret, ce qui ne laissait rien présagé de bon. Finalement, la semaine suivante, ce qui devait arriver se produit. L'affaire faisait la une de la Gazette du Sorcier et allait plonger le monde de la sorcellerie dans une effroyable torpeur. En lisant le titre, Harry se rappela une phrase prononcée par Cornélius Fudge, le ministre de la Magie : « La plus part des Sorciers ne dorment sur leurs deux oreilles que parce qu'ils savent qu'Azkaban est gardée par les Détraqueurs ». Ce soir là, il y aurait beaucoup moins de monde à bien dormir, car le titre sur la première page de la Gazette disait :
Panique à bord, Azkaban hors contrôle
Il semblerait que quelqu'un soit bien décidé à semer la pagaille dans le
monde de la Magie. Après la série de meurtre qui a eu lieu la semaine dernière, c'est au tour de la prison d'Azkaban de changer de bord puisque les Détraqueurs qui l'avaient en charges ont quittés les lieux en laissant
s'échapper quelques sorciers emprisonnés comme les Lestranges ou Rosier (anciens Mangemorts condamnés pour meurtre et l'uilisation de sortilèges impardonnablessur des êtres humains) et en tuant au passage les personnes qui étaient condamnés pour des peines mineures. La Gazette du Sorcier fait
par de ses hommages les plus sincères au familles des détenus.
Harry ne put s'empêcher de penser à son parrain. Heureusement qu'il s'était échappé un an et demi plus tôt, parce qu'autrement il serait mort, et c'était sûrement l'une des choses qu'il voulait le moins au monde. Après que tout les hiboux soient repartis, Dumbledore se leva et prit la parole : -Mes enfants, comme vous l'avez sûrement constatés, les Détraqueurs se sont évadés de la prison d'Azkaban en tuant au passage plus de la moitié des prisonniers et libérant les ex-Mangemorts. Je tiens à rappeler à ceux qui auraient la mémoire courte ou qui seraient plus décidés à croire la Gazette du Sorcier que certains témoins (et à ces mots il posa son regard sur Harry) que Lord Voldemort est de retour, et comme je l'avais dit il y a six mois, l'union fera notre force, la division notre faiblesse. Vous savez sans doute que les sorciers ayant jadis luttés contre Voldemort sont à présent divisés en deux clans : ceux qui cherchent à se battre pour éviter un nouveau règne de terreur et ceux qui sont trop égoïstes pour croire à un retour à la situation d'il y a quatorze ans. Malheureusement, la majorité du Ministère de la Magie se trouve dans ce deuxième clan et restreint énormément notre champ d'action tout en laissant la voix libre à Voldemort. C'est pour cela que Cornelius Fudge, le ministre de la Magie, viendra en inspection à Poudlard ce jour pour voir comment se déroulent les cours et peut être demander leurs avis sur la situation actuelle. C'est pour cela que je vous prierai de garder un comportement normal que vous partagiez ou non les opinions de Mr Fudge.
Harry, Ron et Hermione se regardèrent avec un air catastrophé. -Ben faites pas cette tête ! leur dit Lilia. C'est juste le ministre de la Magie, il ne va pas vous manger, non ? -On connaît Fudge, commença Hermione, enfin moi pas vraiment, mais le père de Ron travaille au Ministère et Harry a déjà eu a faire à lui plusieurs fois. -Et ? C'est mieux, non ? -Le problème, expliqua Harry, c'est que jusqu'à l'année dernière tout allait très bien puisque Voldemort n'était pas la. Fudge me prenait pour une sorte de petit héros et était très sympathique. Le problème, c'est que Rita Skeeter (et a l'entente de son nom Hermione se crispa) a écrit toute sorte de bêtises à mon sujet, et elle a été raconté partout que j'étais victime de crises et d'affreux mals de tête pendant les cours, et que le sort que Voldemort m'a lancé avait affecté mon cerveau. -Et quand Harry est revenu du tournois des trois Sorciers, continua Ron, il a expliqué que Voldemort était de retour, et Fudge qui ne voulait pas y croire a crié que Harry racontait n'importe quoi, que c'était impossible, et que ses mal de tête pouvaient peut être le rendre sujet à des hallucinations. -Donc forcément, il y a certaines personnes, conclu Hermione en regardant les Serpentard, qui vont essayer d'en profiter pour faire passer Harry pour un idiot et laisser leurs parents agir tranquillement. Lilia hocha la tête. Apparemment, elle avait compris le problème que posait la venue du Ministre et posa une autre question tout en se rendant en cours de DCFM : -Mais, si Fudge vient ici, ça va créer des tensions, non ? -Oh oui, répondit Harry. La dernière fois que j'ai vu Fudge et Dumbledore ensemble, c'était après le Tournoi des Trois Sorciers, et je peux te dire que ça faisait des étincelles. Tu as remarqué cette impression de puissance qui se dégage de Dumbledore a chaque fois qu'il sent que l'école est en danger ? -Oui, c'est assez visible. -Imagine qu'il était dans cet état pendant qu'il parlait avec Fudge, et que celui ci n'a pas cru un traitre mot de ce qu'il racontait. -Non ? -Si je t'assure, affirma Hermione, j'étais là aussi, je l'ai vu. Je n'arrivai pas y croire. J'ai toujours pensé que Fudge avait un bon fond, même s'il a des a prioris par rapport a la pureté du sang et d'autres choses insignifiantes. -Le pire, continua Ron, c'est qu'il s'entendait très bien avec Dumbledore au départ. Mon père m'a raconté qu'il lui demandait tout le temps des conseils.avant.
Comme les quatres élèves arrivaient dans la classe, ils se turent (bien que Sirius ne fut pas aussi strict que McGonagall ou Rogue) et s'installèrent au premier rang, comme pour tous les cours de Sirius. -Bonjour tout le monde ! Ca va ? lança le parrain de Harry. Aujourd'hui on va s'amuser un peu avec des sorts plus dangereux que d'habitude. Harry vit Neville blanchire derrière lui, lui lança un regard d'encouragement et reporta son attention sur Sirius. -Il s'agit du sortilège de feu, et il fait donc sortir une déflagration plus ou moins forte de la baguette du sorcier qui l'utilise. Qui peut me dire la formule ? Hermione ? -Fuego. -Exact, cinq points pour Gryffondor. Répétez après moi : fuego ! -fuego ! -D'accord. Alors chacun à votre tour vous allez venir devant moi et essayer d'allumer un feu dans cheminée. A ces mots, Lavande Brown fronça les sourcils et leva la main : -Professeur Black ? (Harry ne put s'empêcher de sourire en entendant ça, car il ne s'était toujours pas habitué à voir son parrain professeur). Ne sommes nous pas sensés utiliser ce sort pour nous défendre ? -Si bien sûr Lavande. Mais avant de l'utiliser contre quelqu'un et de lui faire d'horribles brûlures sur le visage, il faut déjà apprendre à canaliser les flammes, d'ou la necessité d'utiliser une cheminée. Et puis, en plein hiver c'est agréable de se réchauffer, non ? Tout le monde éclata de rire. Sirius commença à appeler les élèves un par un. La majorité des élèves produirent un petit feu de bois (sans bois) qui mourrait au bout de quelques instants. Puis ce fut le tour d'Hermione. -Fuego ! Un feu d'une taille assez conséquente se forma alors, et sous l'admiration des élèves, Sirius donna cinq nouveau points à Gryffondor. Vint ensuite le tour de Ron qui ne fit pas mieux qu'Hermione, suivit par Lilia qui produit un vrai feu comme on les utilise pour voyager par la poudre de Cheminette. -Magnifique ! fit Sirius. Tu as apprit ça à Beauxbâtons ? -Oui, on s'en servait pas mal l'hiver comme il faisait froid. -Dix points pour Gryffondor. Harry, a ton tour s'il te plait. Harry s'avança vers la cheminée, se plaça à deux ou trois mètres d'elle, la main fermement serrée sur sa baguette, et prononça : -Fuego ! Et contre toute attente (ndla : je suis sûre que vous vous y attendiez, vous.) ce ne fut pas un simple feu qui apparut dans la cheminée, et encore moins une gerbe de flamme, mais une véritable déflagration, si énorme qu'on l'aurait crue sorite d'un lance flamme. -Magnifique ! lança Sirius alors que tout le monde regardait Harry avec des yeux exhorbités. Recommence un coup pour voir. Tiens, essaye avec ces mannequins, vise la tête et fait le prendre feu ici. -fuego ! Le sort de Harry s'écrasa en plein dans la figure du mannequin qui s'enflamma brusquement. Harry imaginait très bien la douleur que pouvait provoquer ce genre de sort, et espérait ne jamais le subir. Le reste du cours ne fut pas très intéressant pour Harry puisqu'il maitrisait bien le sortilège. Il s'amusa juste à en faire varier l'intensité à sa guise alors que les autres (Hermione y comprit) essayaient tant bien que mal à obtenir un sort qui pourrait ne serait ce que brûler quelqu'un au second degré.
-Oh la la, je suis crevée ! soupira Hermione. Comment est ce que tu fais Harry ? Normalement on attaque avec ce sort que vers la fin de la sixième année, voir le début de la septième. -Je sais pas. Mais en ce moment je suis en forme, alors je fais des miracles, répondit le sorcier en rigolant. Le diner qui suivit fut passablement agréable. Bien sûr il y avait les habituelles rumeurs concernant les exploits de Harry Potter, mais ce dernier n'y faisait aucunement attention. Il passa une agrble soirée avec ses amis à parler de choses et d'autres qu'il s'agisse de Rogue, de Sirius, des familles des uns et des autres ou encore des habituels tourment d'adolescents. Ron fit un énorme effort pour en pas traiter Hermione d'égoïste car celle ci avait décrété qu'elle ne laisserait plus Ron et Harry pompé des idées sur ses rédactions. L'ambiance n'était plus au beau fixe ce soir la, et énervé des chamailleries de ses amis, Harry monta se coucher très rapidement, laissant les deux autres s'envoyer des piques. Vers onze heures du soir, il entendit à peine Ron et Neville remonter. Seamus et Dean s'étaient couchés peut après lui et il avait fait semblant de dormir pour ne pas crouler sous les questions de ses deux camarades en ce qui concernait sa relation avec Cho ou le fait qu'il n'était pas avec Ron et Hermione.
-Alors, tu viens ?demanda Ron -Une minute j'arrive. -Allez, dépêches toi ! On va être en retard, Il nous attend Ron courait de plus en plus vite, il arrivait à peine à l'atteindre. Il se trouvait au sommet d'un escalier délabré dans une maison lugubre. -Mais attend moi Ron, qu'est ce que tu racontes ? Qui nous attend ? Qu'est ce qu'on fait là ? -Viens, je te dis, suis moi, il nous attend ! -Mais qui ? Harry ne comprit pas tout à fait ce qui se passa ensuite. Le visage de Ron se tordit dans tous les sens pour laisser place à une grande ombre noire avec des yeux rouges sang et de longues mains blanches et osseuses telles de grandes araignées blafarde. -Ron. qu'est ce que. Vous ! Bien évidemment, Harry se trouvait face à Lord Voldemort. Comment il était arrivé là, il n'en avait aucune idée, mais de toutes les manières, il se trouvait dans cette escalier face à face avec son pire ennemi. -Alors Potter, je vois que tu es toujours en vie ? -Et alors ? -Ca ne me va pas du tout. Tu vois Potter, j'ai toujours pensé que tu étais courageux -Vous ne m'aurez pas comme ça. -tout comme ton père. D'ailleurs il faudra que je lui règle son compte une bonne fois pour toute à celui là. -Vous n'y arriverez pas. -N'en soit pas si sûr. Dis moi, tu es à Gryffondor, n'est ce pas ? La maison du lion. -Toujours meilleur que celle du Serpent visqueux. -La politesse, Potter, la politesse. Il paraît que ce crétin était très doué pour maitriser le feu. -Vous voulez vous battre ? -Avec plaisir, on utilise que le feu, mon cher Potter, pour voir si tu es digne d'être dans cette maison de fous. L'escalier autour de Harry disparut et ils se retrouvèrent dans un espace éblouissant de pureté. Tout était blanc. Il n'y avait ni ciel ni terre, juste du blanc, Harry et Lord Voldemort. -Plus pratique, n'est ce pas ? demanda ce dernier. Je ne tenais a ce que tu brûles ma maison. Harry ne répondit rien. Il attendait un signe pour commencer. -Alors, tu es prêt petit Gryffondor ? Tu vas pouvoir montrer a tes parents que tu es fort, n'est ce pas ? Mais tu n'y arriveras pas. Lord Voldemort est plus fort que toi. -Pourtant, ça fait quatorze ans que vous essayez de me tuer, et vous ne m'avez rien fait. -Fuego ! Le sort de Voldemort fut tellement inattendu que Harry eut à peine le temps de l'esquiver. Il effleura sa main gauche en lui procurant une douleur attroce. Harry lança le même sort, et y mit toute la puissance qu'il pouvait. La déflagration partit droit sur Voldemort qui esquiva. -Tu as encore pas mal de choses à apprendre, Potter. Tu es vraiment bon à rien. La puissance ne sert à rien, il suffit juste de savoir viser. Et a ces mots, le mage noir relança le sort sur Harry, ce fut un simple jet de flamme qui lui balaya le visage. Harry porta sa main sur sa figure. Il avait attrocement mal. Il ne devait pas crier, surtout ne pas crier. Voldemort serait trop content. -Tu as mal ? Non ? Vraiment ? Fuego ! Et un autre jet de flamme lui balaya le visage, suivit d'un qui mit le feu à sa robe et d'un qui lui balaya le bras droit en le forçant à lacher sa baguette. Harry n'en pouvait plus. Il tomba sur le sol, tremblant, et alors que Voldemort lançait un Doloris pour l'achever, il se mit à hurler à plein poumon, ne pouvant plus supporter la douleur. Il voulait que tout finisse, que tout s'arrête. L'espace autour de lui s'assombrit, des formes apparaissaient. Etait il en train de mourir ? Pourtant la douleur était toujours aussi présente, son c?ur battait encore, les silhouettes se faisaient de plus en plus distincte.
-Harry ! Réveille toi ! Harry ! Pompom, allez chercher quelque chose pour les brûlures de Mr Potter. Harry sentit quelque chose lui bloquer la respiration, comme une compression au niveau des poumons. Encore endormit, il se sentit soulevé et un coup dans le dos lui permit de reprendre son souffle. Lorsque le jeune Potter ouvrit les yeux, il mit quelques secondes à se rendre compte qu'il se trouvait à l'infirmerie devant un petit de groupe de personne qui réunissait Ron, Hermione, Remus, Sirius, James et Lily, et bien évidemment, Dumbledore. -Harry ! Ca va ? s'inquiéta son père. -Bien sûr que non ça ne va pas, répondit sa mère, tu vois bien qu'il est brûlé de partout ! Dumbledore se racla la gorge pour les faire taire. Madame Pomfresh en profita pour recouvrir le visage de son patient avec quelque chose qui avait la même consistance que la boue. -Harry, dis Dumbledore d'une voix assez inquiète, tu peux parler ? Que c'est il passé ? -Qui me dit que c'est bien vous ? demanda Harry. -Si je te dis que tu es tombé dans ma pensine l'année dernière, ça te suffit comme preuve ? Harry acquiesça, il était bien avec le vrai Albus Dumbledore et non pas une des apparences multiples de son pire ennemi. -Voldemort. murmura Harry. Je dormais. Je me suis retrouvé avec Ron dans une maison. Ron à disparu. Voldemort. Dans une salle blanche. duel. sortilège. feu. Harry avait beaucoup de mal à parler. Les traces de son combat avec Voldemort le faisait énormément souffrir malgré la pâte de l'infirmière. -Tu dormais ? demanda Dumbledore. Voldemort a réussi à percer la barrière de ton esprit. Pompom, il nous faudrait une potion de la plus grande puissance pour éviter que Harry ait à subir de nouvelles attaques comme celle ci. Le directeur se retourna vers Harry et continua : -Tu as subi des dommages considérable et c'est une chance que Ron et Hermione ait réussi à te porter. Bien évidemment, tu vas rester défiguré pour un moment, mais ne t'en fait pas. Je pense que tu devrais rester une quinzaine de jours ici. Il ne serait pas bon que toute l'école soit au courant de ce qui t'ai arrivé. Seul tes amis pourront passer te voir, et Miss Chang aussi, je suppose. Harry regarda Dumbledore avec des yeux ronds. Comment savait il que Harry avait pensé à Cho a ce moment là. Avait il le pouvoir de lire dans les pensées des gens ?
Tour à tour, les quelques personnes qui se trouvaient dans l'infirmerie partirent, laissant Harry s'endormir avec ses parents pour veiller sur lui. Avant de s'endormir, il avait eu le temps de réaliser une chose, Voldemort était réellement très puissant puisqu'il avait réussi à lui infliger des blessures à travers son rêve, et ce n'était certainement pas une bonne chose. Que feraient ses amis s'il s'en prenaient à eux ? Il ne pourrait pas les aide s'ils étaient endormit, et la puissance magique qu'ils avaient développés pour l'instant n'était certainement pas aussi forte que la sienne puisqu'il n'avaient pas la capacité de se transformer en animaux.
-Joyeux noël ! dit Mme Pomfresh en entrant. Vous avez reçus vos cadeaux, Mr Potter, alors cessez de somnoler et ouvrez les que je puisse débarasser l'infirmerie de. -Je pourrais sortir après ? -Comment vous sentez vous ? -très bien. -Alors ouvrez ses fichus paquets et filez d'ici. Harry ouvrit alors ses paquets. Il avait reçu une boite de Chocogrenouilles de la part de Hagrid, un livre sur les animagi de la part de Hermione (décidément elle ne changera jamais), un kit d'entretien pour baguettes magiques de la part de Ron ainsi qu'un pull (rouge avec un lion doré brodé sur la poitrine) et des petits patés de Mrs Weasley, un guide des « farces pour sorciers facétieux » avec des échantillons de la part de Fred et George, un poste de radio qui captait la RITM de la part de Sirius et Lilia, une magnifique montre de la part de Cho un grand album photo avec des photos de ses ancêtres (moldus et sorciers confondus) et enfin un dernier livre sur les meilleurs sorts à utiliser face à un mage noir de la part de son père. Harry contempla tous ses cadeaux avec un air plus que joyeux. Il n'avait jamais eu autant de cadeaux ! Il se dépécha de tout prendre et de quitter l'infirmerie pour ranger ses affaires dans son dortoir. En arrivant, Harry eu la surprise de constater que toutes les affaires qu'il avait ramener chez lui étaient revenues. Comment ? Il ne savait pas , mais peu importe, du moment qu'il avait son balai, ses amis et sa famille, rien ne pouvait obscurcir sa vie. Rien ? non, pas tout à fait. Il y avait une chose qui s'insinuait dans tout ce qui pouvait lui rendre la vie plus belle. Cette chose, c'était Lord Voldemort. Toujours là pour défaire les mines réjouies et le bonheur des autres. Noël est la fête des Enfants.
Le soir venu, ce fut dans un état plus que tendu que Harry se rendit au diner. Lilia et lui était les seuls Gryffondor de cinquième année qui étaient restés, il y avait également une fille de première année dont Harry ne connaissait pas le nom qui était là avec son frère jumeau (également à Gryffondor). Harry et Lilia descendirent ensemble vers la Grande Salle. Ils avaient passés la journée à faire des batailles de boules de neige avec Lily, James et Sirius et avaient dut remonter se changer étant donné l'état pitoyable dans lequel ils se trouvaient. -change un peu de tête ! lui avait dit Lilia. On dirait que tu vas à un enterrement ! Il ne viendra pas ce soir, tu le sais très bien. Il ne tapera pas deux fois au même endroit. Dumbledore à dit que Noël était la fête des Enfants ! Il n'arrivera rien. -Justement, pensa Harry, nous en sommes plus des Enfants. Il ne répondit rien à Lilia de peur de gacher sa bonne humeur, et prit sur lui pour avoir l'air en pleine forme, heureux. Il était en train de recréer l'état d'euphorie dans lequel il était pendant la bataille de boules de neiges. -Bonsoir tout le monde ! lança Dumbledore. Asseyez vous ! Prenez place ! Harry poussa un soupir de soulagement en voyant que le directeur n'avait pas l'air inquiet pour deux sous. Comme deux ans auparavant, il n'avait placé qu'une seule grande table au centre de la Salle. Cela aurait put ressembler à une petite réunion entre amis puisqu'il y avait Dumbledore, les familles Black et Potter, les Professeurs McGonagall et Flitwick, Hagrid, Remus Lupin et deux première années de Pouffsouffle (en plus de ceux de Gryffondor). Etrangement, les autres professeurs n'étaient pas là. Au moment ou Harry fesait cette constatation, Dumbledore annonça qu'il avait permit a la majorité des professeurs d'aller rejoindre leur famille. Harry pensa amèrement que Rogue n'était sûrement chez ses parents, ou sa femme (étant donné qu'il ne devait pas en avoir) mais chez sa « famille » de Mangemort. Le diner se déroula dans la joie et la bonne humeur, tout le monde racontait des blagues, fesait exploser des Petards Mouillés du Dr Flibuste et Harry fit l'unanimité en utilisant l'une des dernières découvertes des jumeaux Weasley, qui étaient des feux d'artifices permanents. -Magnifique ! fit Sirius. -Ca vient de chez Zonko ? demanda James. Ils ont beaucoup évolués. -C'est que ce n'est pas Zonko qui les produits, avoua Harry. -C'est bien ce qu'il me semblait, confirma Dumbledore, ce sont Fred et George, n'est ce pas ? -Weasley ? s'étonna McGonagall. Ils ont inventés ça? Cela explique peut être leur désintérêt pour mes cours. Ils ont d'autres projets en tête, n'est ce pas ? -Je ne suis pas sûr, Minerva, couina le minuscule Professeur Flitwick, les Weasley sont très doués en charmes. -Là n'est pas la question, coupa Dumbledore. Ce que je me demande, c'est comment ils développent tout ça, vous savez tout comme moi que les Weasley n'ont pas beaucoup de moyens. Il regarda Harry de ses yeux perçants. Harry était assez sûr que son directeur savait qu'il savait. (ndla : vous me suivez là ?). Tout le monde le regarda d'un air suspicieux. En effet, comment Fred et George avaient- ils obtenus l'argent pour développer tant de Farces pour Sorciers Facétieux ? -euh. ben. c'est moi.qui leur ai fournit l'argent.. James, Sirius et Lilia éclatèrent de rire (Harry n'était fils de Maraudeur pour rien), Dumbledore et Flitwick avaient l'air amusé, McGonagall pinçait les lèvres car même si elle trouvait l'histoire amusante, sa conscience de professeur reprenait le dessus. Seule Lily fit un commentaire : -C'est très généreux de ta part Harry, mais tu aurais pu utiliser l'argent que nous t'avons laissé pour. -Ce ne sont pas vos Gallions, coupa Harry. Tout le monde le regarda étonné. D'ou pouvait venir cet argent ? Harry aurait il prêté des sous qui ne lui appartenait pas ? -En fait, je leur ai donné les mille Gallions du Tournoi des Trois Sorciers. Je n'en n'aurait eu aucune utilité, et je ne voulais pas les garder. -Mille Gallions ! Mais tu peux faire plein de choses avec Mille Gallions !!! -Je sais. mais j'avais envie d'aider Fred et George à démarré parce que je suis sûr que dès qu'ils seront lancés ils auront du succès. Expliqua Harry en évitant avec soin de dire qu'il voulait d'abord les laisser aux Diggory. -Ce qui est très certain, rire ne fait pas de mal, surtout en ce moment ! Harry acquiesça. Et le dîner continua bien pendant un bon moment, mais en fin de soirée. -Aïe ! Encore. -C'est Lui, Harry. n'est ce pas ? s'inquiéta sa mère. -Quoi ? aujourd'hui le jour de Noël ? commença Lilia. Mais je croyais que. il ne va quand même pas. -Tu sais Lilia, Voldemort n'hésite pas à frapper lors des fêtes de famille. Sans doute pense-t-il que ça ajoute du panache à ses crimes. Mais je ne m'en fait pas, il ne frappera pas ce soir. Il l'a déjà fait avant. Voldemort n'attaque jamais deux fois de la même manière. -Vous voulez dire que Vous-Savez-Qui a déjà attaqué Poudlard à Noël auparavant, Professeur ?couina la fille de première année de Gryffondor -Oui, Annie, malheureusement. Un vrai désastre. La fillette rougit en entendant le Directeur s'adresser à elle si familièrement, tandis que James et Sirius se regardaient avec des yeux tristes, Lilia et Harry regardaient le Professeur Dumbledore encore plus intensément qu'avant, avide d'en savoir plus (même s'ils s'attendaient à ce qui était arrivé), les premières années avaient l'air morts de peur, et Lily, Minerva McGonagall et Flitwick avaient un air affligés. -Noël 1977, souffla Harry, Noël est la fête des enfants. Les Maraudeurs regardèrent Harry avec des yeux immensément grands. Comment diable pouvait il être courant de ça alors que l'affaire avait été étouffé par le Ministère de la Magie pour que l'école ne perde pas en popularité ? -Oui, dit Dumbledore. Une bien triste histoire. Noël 1977. A l'époque, il y avait un garçon à Poudlard qui s'appelait Terry, et étrangement Harry, il réagissait comme toi lorsque Vodlemort était là. Ce soir là il est tombé dans le coma et a hurler a nous en faire exploser les tympans. Et bien entendu, Voldemort est arrivé à l'école avec une grande quantité de Mangemorts. Les élèves étaient enfermés dans la Grande Salle et les meilleurs d'entre eux étaient allés se battre et. Harry se tourna vers Lupin, son père et son parrain. -J'étais à la Cabane expliqua Remus, une chance qu'il ne m'ait pas libérés, j'aurais fait un carnage. James, plutôt que de répondre souleva une manche de sa robe de sorcier et montra une cicatrice le long du tendon de son avant bras. Apparemment, il avait participé au combat. -J'ai fait effacé mes cicatrices, ajouta Sirius, elles me barraient le visage et ça enlevait de mon charme. A ces mots, Lilia et Harry réprimèrent un éclat de rire, tandis que Lily levait les yeux au ciel. Dumbledore reprit la parole : -LA plus part des élèves doués en charme ou en soins soignaient les blessés et l'ambiance dans la Grande Salle était plus que tendue, n'est ce pas Lily ? -Oui, on était débordés, personnellement je tremblais de peur, et la plus part de mes amis étaient partis se battre ou. enfin voilà. Harry ne comprenait pas très bien ce que sa mère voulait dire. Y avait il eu des morts ? -Heureusement, on a éviter la casse. Il n'y a eu que des blessés graves, continua Sirius. N'est ce pas ? Dumbledore hocha la tête. Il n'y avait rien à ajouter. L'ambiance étant retombée, l'heure avancée, et les douleurs à la tête de Harry disparues, le Directeur envoya tout le monde se coucher. La nuit fut aussi insupportable que la dernière. Bien que Voldemort ne soit pas venu ce soir, il ne fesait aucun doute qu'il avait jeté un coup d'?il au château, ou qu'il avait ressentit une haine énorme, ou qu'il préparait quelque chose. Oui, c'était sans doute cela, Voldemort préparait quelque chose. Il était silencieux depuis bien trop longtemps. Il faisait forcément quelque chose dans le dos de Dumbledore, et comme le Ministère de la Magie ne croyait toujours pas au retour du mage noir, tout était fait dans l'ombre et en silence.
-Harry ! comment tu vas ! Hermione venait de se jeter sur lui comme si elle ne l'avait pas vu depuis plus de dix ans. -Ca va bien Herm', merci. Salut Ron. Vous avez passés de bonnes vacances ? -Magnifique ! reprit Hermione. Noël au Terrier était formidable, c'est dommage que tu n'es pas été là ! -C'était bien chez toi ? questionna Ron -Finalement, j'ai passé Noël ici. Je vous expliquerais là-haut, je n'ai pas envie que tout le monde le sache. -Ou est Lilia ? demanda Hermione -Je ne sais pas. Avec Sirius sans doute. Je crois qu'elle veut devenir Animagus, mais Sirius n'a pas l'air décidé. A croire qu'il a oublié ce que c'est d'avoir quinze ans ! -Ca m'étonnerai. Sirius n'est pas toujours très. mature. -Hermione ! s'indigna Ron. tu oublies que tu parles d'un Professeur ! Il ne faut pas critiquer ses supérieurs, Mademoiselle la Préfète, tu devrais le savoir ! Le trio éclata de rire. Tout redevenait comme avant. Les cours allaient reprendre avec du travail en plus (les Buses étaient à Pâques, après tout.). Dès demain, il faudrait se replonger dans la routine quotidienne. -Alors, dit Hermione, pourquoi tu n'as pas passé Noël chez toi ? Harry s'installa sur l'un des fauteuil près du feu (une des places qu'il préférait en ce mois de janvier) et commença : -Tout à bien commencé, jusqu'à la veille de Noël. J'étais dans la cuisine avec mes parents et. -salut ! c'était Lilia qui venait de revenir. Elle s'installa avec eux et écouta le récit de Harry -Je disais donc que j'étais chez moi et j'ai eu très mal à la tête comme ça, tout d'un coup. Je l'ai dit à mes parents et on a rejoint Poudlard. -En transpla. commença Ron -chut ! Il ne faut pas que ça se sache ! Et tu sais très bien qu'on ne peut pas le faire. -En fait, on a rejoint la Cabane et ensuite on est arrivée par le Parc. -Mais le Saule comment vous avez fait pour le passer, commença Ron, tu sais très bien qu'il n'aime pas qu'on le dérange. -Ben. je me suis servit de mes dons. Harry espérait que ses amis comprendrait par là qu'il s'était transformé, et laissa Lilia continuer : -Ils ont dit quelque chose à Dumbledore, je suppose que c'est ce que tu viens de nous raconter, n'est ce pas ? Et Harry a été directement emmené à l'Infirmerie à cause de ses réserves de magie. -Pourquoi qu'est ce qu'elles ont tes résèrves ? demanda Ron -Quand tu te transforme, au début, elles sont au plus bas, donc ce n'est pas très pratique et c'est assez dangereux.
La discussion se prolongea tard dans la nuit, ce n'est que vers minuit que les quatres Gryffondor exténués partirent se coucher.
Le lendemain matin, au petit déjeuner, lorsque Hermione attrapa la Gazette du Sorcier elle se mit à trembler et passa directement le journal à Neville. Celui ci devient plus pale que d'ordinaire et se mit à pleurer en silence. Lorsque Harry parvint à récupérer la Gazette, il fut choqué à son tour :
Drame à Ste Mangouste, un couple de patients retrouvés morts dans leur
lit
Ce matin au réveil, deux corps ont été retrouvés inanimés. Les patients en question, du nom de Frank et Alice Longdubat étaient interné dans le service des Blessures par Sortilèges à l'hôpital de Sainte Mangouste depuis quatorze ans. Les deux Aurors avaient perdus la raison suite aux innombrable Sortilège de Doloris qu'ils avaient reçus après la chute de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom par des fanatiques essayant de ramener leur maître. Hier soir, à 00h42, l'interne qui était en charge du service de nuit à entendu Frank Longdubat pousser un cri, et est arrivé à l'instant même ou le meurtrier transplanait. Malheureusement, il n'a pas eu le temps de voir qui était l'agresseur et n'a trouvé que deux corps sans vie. « Je n'ai pas eu le temps de voir l'agresseur, déclare-t-il, les Longdubat poussent souvent des cris, mais là c'était différent de d'habitude. Ils n'avaient plus toute leur tête vous savez, pourtant ils n'avaient fait de mal à personne, ils passaient leur temps à faire des cadeaux aux infirmiers qui venaient les voir. »
Cornélius, le Ministre de la Magie, s'est rendu en personne sur les lieux du drame, et a déclaré que l'auteur de ce crime pâtirait d'une pension à vie à Azkaban. Il a ajouté que ce ne pouvait être que l'?uvre d'un délinquant cherchant à faire croire que Voldemort prenait de la puissance, sans se rendre compte de la déstabilisation que ça entraînerait au sein du monde magique.
Bien entendu, la Gazette du Sorcier vous tiendra informé de l'évolution de l'enquête dès que nos journalistes auront plus d'informations.
Harry regarda Neville. Il n'arrivait pas a y croire. Le fait que les parents de son ami soit internés à l'hopital des blessures magiques ne l'étonnait pas puisqu'il l'avait incidemment découvert en pénétrant dans la pensine de Dumbledore, mais le fait qu'une personne puisse aller torturer des personnes malades le rendait fou. Il était clair que cet acte avait été commis par un Mangemort, et cela rendait Harry encore plus désireux de venger tous ces pauvres gens.
Bien entendu, personne n'osa vraiment parler avec Neville, Harry était vraiment désolé mais n'osait pas le lui dire. Il savait combien il avait en horreur que des gens s'appitoie sur son sort et pensait que Neville était sûrement pareil. En tout cas, le pauvre garçon eut bien du mal à avoir un comportement normal. Lilia et Harry (qui avait été orphelins pendant une bonne partie de leur vie) comprenait très bien ce qu'il ressentait. Ils avaient toujours espérés que l'absence de leur parents serait remplacée un jour ou l'autre, qu'ils reviendraient (d'ailleurs ça avait été le cas), et Neville avait sans doute espéré que son père et sa mère guérirait un jour, mais non, pas du tout. Et encore une fois c'était à cause de Lord Voldemort.
Depuis l'alerte de Noël, chaque nouvelle journée état marquée d'un nouveau meurtre ou d'une nouvelle disparition. Ainsi, jeudi, le gros titre de la Gazette du Sorcier fut :
Alerte au Ministère, un membre du Bureau de la Justice Magique disparaît
Lundi, après la publication de notre article concernant le meurtre des Aurors Frank et Alice Longdubat, Teddy Del Parro, membre du Bureau de la Justice Magique depuis maintenant quinze ans et chargé du dossier Longdubat à reçu des menaces de morts par hiboux et diverses beuglantes très violente. Cet homme de cinquante ans à été retrouvé mort hier soir dans son bureau, il laisse derrière sa petite fille de onze ans, Marjolaine, qui se trouve actuellement à Poudlard sous la protection de Dumbledore. (.)
L'article continuait ainsi en expliquant que cela était sûrement l'?uvre d'un fou qui voulait semer la pagaille au ministère en prenant au pied de la lettre les discours de Dumbledore sur le retour du Seigneur de Ténèbres.
Il était maintenant courant de voir des élèves éclater en sanglots au beau milieu d'un cours, de voir le professeur Rogue, Sirius, Lupin, James et Lily sur les nerfs (ils avaient tous un grand rôle face a Voldemort) ou encore de croiser une McGonagall plus compatissante que jamais. La seule personne qui semblait égale à elle même était le professeur Binns qui ne craignait rien du plus puissant mage noirs de tout les temps puisqu'il était déjà mort. Dumbledore avait récupéré cette aura de puissance qui mettait Harry en admiration. Depuis le meurtre des Longdubat, il s'était montré plus présent que jamais, surveillant de plus en plus ses élèves (sans pour autant que ces derniers ne le remarquent) et particulièrement les Serpentard. Harry, lui était à la recherche d'indices avec Hermione, Lilia et Ron pendant les cours communs de Potion et de Soins au Créatures Magiques. Etonnamment, Drago Malefoy et sa clique de Serpentard se montrait assez discret, ce qui ne laissait rien présagé de bon. Finalement, la semaine suivante, ce qui devait arriver se produit. L'affaire faisait la une de la Gazette du Sorcier et allait plonger le monde de la sorcellerie dans une effroyable torpeur. En lisant le titre, Harry se rappela une phrase prononcée par Cornélius Fudge, le ministre de la Magie : « La plus part des Sorciers ne dorment sur leurs deux oreilles que parce qu'ils savent qu'Azkaban est gardée par les Détraqueurs ». Ce soir là, il y aurait beaucoup moins de monde à bien dormir, car le titre sur la première page de la Gazette disait :
Panique à bord, Azkaban hors contrôle
Il semblerait que quelqu'un soit bien décidé à semer la pagaille dans le
monde de la Magie. Après la série de meurtre qui a eu lieu la semaine dernière, c'est au tour de la prison d'Azkaban de changer de bord puisque les Détraqueurs qui l'avaient en charges ont quittés les lieux en laissant
s'échapper quelques sorciers emprisonnés comme les Lestranges ou Rosier (anciens Mangemorts condamnés pour meurtre et l'uilisation de sortilèges impardonnablessur des êtres humains) et en tuant au passage les personnes qui étaient condamnés pour des peines mineures. La Gazette du Sorcier fait
par de ses hommages les plus sincères au familles des détenus.
Harry ne put s'empêcher de penser à son parrain. Heureusement qu'il s'était échappé un an et demi plus tôt, parce qu'autrement il serait mort, et c'était sûrement l'une des choses qu'il voulait le moins au monde. Après que tout les hiboux soient repartis, Dumbledore se leva et prit la parole : -Mes enfants, comme vous l'avez sûrement constatés, les Détraqueurs se sont évadés de la prison d'Azkaban en tuant au passage plus de la moitié des prisonniers et libérant les ex-Mangemorts. Je tiens à rappeler à ceux qui auraient la mémoire courte ou qui seraient plus décidés à croire la Gazette du Sorcier que certains témoins (et à ces mots il posa son regard sur Harry) que Lord Voldemort est de retour, et comme je l'avais dit il y a six mois, l'union fera notre force, la division notre faiblesse. Vous savez sans doute que les sorciers ayant jadis luttés contre Voldemort sont à présent divisés en deux clans : ceux qui cherchent à se battre pour éviter un nouveau règne de terreur et ceux qui sont trop égoïstes pour croire à un retour à la situation d'il y a quatorze ans. Malheureusement, la majorité du Ministère de la Magie se trouve dans ce deuxième clan et restreint énormément notre champ d'action tout en laissant la voix libre à Voldemort. C'est pour cela que Cornelius Fudge, le ministre de la Magie, viendra en inspection à Poudlard ce jour pour voir comment se déroulent les cours et peut être demander leurs avis sur la situation actuelle. C'est pour cela que je vous prierai de garder un comportement normal que vous partagiez ou non les opinions de Mr Fudge.
Harry, Ron et Hermione se regardèrent avec un air catastrophé. -Ben faites pas cette tête ! leur dit Lilia. C'est juste le ministre de la Magie, il ne va pas vous manger, non ? -On connaît Fudge, commença Hermione, enfin moi pas vraiment, mais le père de Ron travaille au Ministère et Harry a déjà eu a faire à lui plusieurs fois. -Et ? C'est mieux, non ? -Le problème, expliqua Harry, c'est que jusqu'à l'année dernière tout allait très bien puisque Voldemort n'était pas la. Fudge me prenait pour une sorte de petit héros et était très sympathique. Le problème, c'est que Rita Skeeter (et a l'entente de son nom Hermione se crispa) a écrit toute sorte de bêtises à mon sujet, et elle a été raconté partout que j'étais victime de crises et d'affreux mals de tête pendant les cours, et que le sort que Voldemort m'a lancé avait affecté mon cerveau. -Et quand Harry est revenu du tournois des trois Sorciers, continua Ron, il a expliqué que Voldemort était de retour, et Fudge qui ne voulait pas y croire a crié que Harry racontait n'importe quoi, que c'était impossible, et que ses mal de tête pouvaient peut être le rendre sujet à des hallucinations. -Donc forcément, il y a certaines personnes, conclu Hermione en regardant les Serpentard, qui vont essayer d'en profiter pour faire passer Harry pour un idiot et laisser leurs parents agir tranquillement. Lilia hocha la tête. Apparemment, elle avait compris le problème que posait la venue du Ministre et posa une autre question tout en se rendant en cours de DCFM : -Mais, si Fudge vient ici, ça va créer des tensions, non ? -Oh oui, répondit Harry. La dernière fois que j'ai vu Fudge et Dumbledore ensemble, c'était après le Tournoi des Trois Sorciers, et je peux te dire que ça faisait des étincelles. Tu as remarqué cette impression de puissance qui se dégage de Dumbledore a chaque fois qu'il sent que l'école est en danger ? -Oui, c'est assez visible. -Imagine qu'il était dans cet état pendant qu'il parlait avec Fudge, et que celui ci n'a pas cru un traitre mot de ce qu'il racontait. -Non ? -Si je t'assure, affirma Hermione, j'étais là aussi, je l'ai vu. Je n'arrivai pas y croire. J'ai toujours pensé que Fudge avait un bon fond, même s'il a des a prioris par rapport a la pureté du sang et d'autres choses insignifiantes. -Le pire, continua Ron, c'est qu'il s'entendait très bien avec Dumbledore au départ. Mon père m'a raconté qu'il lui demandait tout le temps des conseils.avant.
Comme les quatres élèves arrivaient dans la classe, ils se turent (bien que Sirius ne fut pas aussi strict que McGonagall ou Rogue) et s'installèrent au premier rang, comme pour tous les cours de Sirius. -Bonjour tout le monde ! Ca va ? lança le parrain de Harry. Aujourd'hui on va s'amuser un peu avec des sorts plus dangereux que d'habitude. Harry vit Neville blanchire derrière lui, lui lança un regard d'encouragement et reporta son attention sur Sirius. -Il s'agit du sortilège de feu, et il fait donc sortir une déflagration plus ou moins forte de la baguette du sorcier qui l'utilise. Qui peut me dire la formule ? Hermione ? -Fuego. -Exact, cinq points pour Gryffondor. Répétez après moi : fuego ! -fuego ! -D'accord. Alors chacun à votre tour vous allez venir devant moi et essayer d'allumer un feu dans cheminée. A ces mots, Lavande Brown fronça les sourcils et leva la main : -Professeur Black ? (Harry ne put s'empêcher de sourire en entendant ça, car il ne s'était toujours pas habitué à voir son parrain professeur). Ne sommes nous pas sensés utiliser ce sort pour nous défendre ? -Si bien sûr Lavande. Mais avant de l'utiliser contre quelqu'un et de lui faire d'horribles brûlures sur le visage, il faut déjà apprendre à canaliser les flammes, d'ou la necessité d'utiliser une cheminée. Et puis, en plein hiver c'est agréable de se réchauffer, non ? Tout le monde éclata de rire. Sirius commença à appeler les élèves un par un. La majorité des élèves produirent un petit feu de bois (sans bois) qui mourrait au bout de quelques instants. Puis ce fut le tour d'Hermione. -Fuego ! Un feu d'une taille assez conséquente se forma alors, et sous l'admiration des élèves, Sirius donna cinq nouveau points à Gryffondor. Vint ensuite le tour de Ron qui ne fit pas mieux qu'Hermione, suivit par Lilia qui produit un vrai feu comme on les utilise pour voyager par la poudre de Cheminette. -Magnifique ! fit Sirius. Tu as apprit ça à Beauxbâtons ? -Oui, on s'en servait pas mal l'hiver comme il faisait froid. -Dix points pour Gryffondor. Harry, a ton tour s'il te plait. Harry s'avança vers la cheminée, se plaça à deux ou trois mètres d'elle, la main fermement serrée sur sa baguette, et prononça : -Fuego ! Et contre toute attente (ndla : je suis sûre que vous vous y attendiez, vous.) ce ne fut pas un simple feu qui apparut dans la cheminée, et encore moins une gerbe de flamme, mais une véritable déflagration, si énorme qu'on l'aurait crue sorite d'un lance flamme. -Magnifique ! lança Sirius alors que tout le monde regardait Harry avec des yeux exhorbités. Recommence un coup pour voir. Tiens, essaye avec ces mannequins, vise la tête et fait le prendre feu ici. -fuego ! Le sort de Harry s'écrasa en plein dans la figure du mannequin qui s'enflamma brusquement. Harry imaginait très bien la douleur que pouvait provoquer ce genre de sort, et espérait ne jamais le subir. Le reste du cours ne fut pas très intéressant pour Harry puisqu'il maitrisait bien le sortilège. Il s'amusa juste à en faire varier l'intensité à sa guise alors que les autres (Hermione y comprit) essayaient tant bien que mal à obtenir un sort qui pourrait ne serait ce que brûler quelqu'un au second degré.
-Oh la la, je suis crevée ! soupira Hermione. Comment est ce que tu fais Harry ? Normalement on attaque avec ce sort que vers la fin de la sixième année, voir le début de la septième. -Je sais pas. Mais en ce moment je suis en forme, alors je fais des miracles, répondit le sorcier en rigolant. Le diner qui suivit fut passablement agréable. Bien sûr il y avait les habituelles rumeurs concernant les exploits de Harry Potter, mais ce dernier n'y faisait aucunement attention. Il passa une agrble soirée avec ses amis à parler de choses et d'autres qu'il s'agisse de Rogue, de Sirius, des familles des uns et des autres ou encore des habituels tourment d'adolescents. Ron fit un énorme effort pour en pas traiter Hermione d'égoïste car celle ci avait décrété qu'elle ne laisserait plus Ron et Harry pompé des idées sur ses rédactions. L'ambiance n'était plus au beau fixe ce soir la, et énervé des chamailleries de ses amis, Harry monta se coucher très rapidement, laissant les deux autres s'envoyer des piques. Vers onze heures du soir, il entendit à peine Ron et Neville remonter. Seamus et Dean s'étaient couchés peut après lui et il avait fait semblant de dormir pour ne pas crouler sous les questions de ses deux camarades en ce qui concernait sa relation avec Cho ou le fait qu'il n'était pas avec Ron et Hermione.
-Alors, tu viens ?demanda Ron -Une minute j'arrive. -Allez, dépêches toi ! On va être en retard, Il nous attend Ron courait de plus en plus vite, il arrivait à peine à l'atteindre. Il se trouvait au sommet d'un escalier délabré dans une maison lugubre. -Mais attend moi Ron, qu'est ce que tu racontes ? Qui nous attend ? Qu'est ce qu'on fait là ? -Viens, je te dis, suis moi, il nous attend ! -Mais qui ? Harry ne comprit pas tout à fait ce qui se passa ensuite. Le visage de Ron se tordit dans tous les sens pour laisser place à une grande ombre noire avec des yeux rouges sang et de longues mains blanches et osseuses telles de grandes araignées blafarde. -Ron. qu'est ce que. Vous ! Bien évidemment, Harry se trouvait face à Lord Voldemort. Comment il était arrivé là, il n'en avait aucune idée, mais de toutes les manières, il se trouvait dans cette escalier face à face avec son pire ennemi. -Alors Potter, je vois que tu es toujours en vie ? -Et alors ? -Ca ne me va pas du tout. Tu vois Potter, j'ai toujours pensé que tu étais courageux -Vous ne m'aurez pas comme ça. -tout comme ton père. D'ailleurs il faudra que je lui règle son compte une bonne fois pour toute à celui là. -Vous n'y arriverez pas. -N'en soit pas si sûr. Dis moi, tu es à Gryffondor, n'est ce pas ? La maison du lion. -Toujours meilleur que celle du Serpent visqueux. -La politesse, Potter, la politesse. Il paraît que ce crétin était très doué pour maitriser le feu. -Vous voulez vous battre ? -Avec plaisir, on utilise que le feu, mon cher Potter, pour voir si tu es digne d'être dans cette maison de fous. L'escalier autour de Harry disparut et ils se retrouvèrent dans un espace éblouissant de pureté. Tout était blanc. Il n'y avait ni ciel ni terre, juste du blanc, Harry et Lord Voldemort. -Plus pratique, n'est ce pas ? demanda ce dernier. Je ne tenais a ce que tu brûles ma maison. Harry ne répondit rien. Il attendait un signe pour commencer. -Alors, tu es prêt petit Gryffondor ? Tu vas pouvoir montrer a tes parents que tu es fort, n'est ce pas ? Mais tu n'y arriveras pas. Lord Voldemort est plus fort que toi. -Pourtant, ça fait quatorze ans que vous essayez de me tuer, et vous ne m'avez rien fait. -Fuego ! Le sort de Voldemort fut tellement inattendu que Harry eut à peine le temps de l'esquiver. Il effleura sa main gauche en lui procurant une douleur attroce. Harry lança le même sort, et y mit toute la puissance qu'il pouvait. La déflagration partit droit sur Voldemort qui esquiva. -Tu as encore pas mal de choses à apprendre, Potter. Tu es vraiment bon à rien. La puissance ne sert à rien, il suffit juste de savoir viser. Et a ces mots, le mage noir relança le sort sur Harry, ce fut un simple jet de flamme qui lui balaya le visage. Harry porta sa main sur sa figure. Il avait attrocement mal. Il ne devait pas crier, surtout ne pas crier. Voldemort serait trop content. -Tu as mal ? Non ? Vraiment ? Fuego ! Et un autre jet de flamme lui balaya le visage, suivit d'un qui mit le feu à sa robe et d'un qui lui balaya le bras droit en le forçant à lacher sa baguette. Harry n'en pouvait plus. Il tomba sur le sol, tremblant, et alors que Voldemort lançait un Doloris pour l'achever, il se mit à hurler à plein poumon, ne pouvant plus supporter la douleur. Il voulait que tout finisse, que tout s'arrête. L'espace autour de lui s'assombrit, des formes apparaissaient. Etait il en train de mourir ? Pourtant la douleur était toujours aussi présente, son c?ur battait encore, les silhouettes se faisaient de plus en plus distincte.
-Harry ! Réveille toi ! Harry ! Pompom, allez chercher quelque chose pour les brûlures de Mr Potter. Harry sentit quelque chose lui bloquer la respiration, comme une compression au niveau des poumons. Encore endormit, il se sentit soulevé et un coup dans le dos lui permit de reprendre son souffle. Lorsque le jeune Potter ouvrit les yeux, il mit quelques secondes à se rendre compte qu'il se trouvait à l'infirmerie devant un petit de groupe de personne qui réunissait Ron, Hermione, Remus, Sirius, James et Lily, et bien évidemment, Dumbledore. -Harry ! Ca va ? s'inquiéta son père. -Bien sûr que non ça ne va pas, répondit sa mère, tu vois bien qu'il est brûlé de partout ! Dumbledore se racla la gorge pour les faire taire. Madame Pomfresh en profita pour recouvrir le visage de son patient avec quelque chose qui avait la même consistance que la boue. -Harry, dis Dumbledore d'une voix assez inquiète, tu peux parler ? Que c'est il passé ? -Qui me dit que c'est bien vous ? demanda Harry. -Si je te dis que tu es tombé dans ma pensine l'année dernière, ça te suffit comme preuve ? Harry acquiesça, il était bien avec le vrai Albus Dumbledore et non pas une des apparences multiples de son pire ennemi. -Voldemort. murmura Harry. Je dormais. Je me suis retrouvé avec Ron dans une maison. Ron à disparu. Voldemort. Dans une salle blanche. duel. sortilège. feu. Harry avait beaucoup de mal à parler. Les traces de son combat avec Voldemort le faisait énormément souffrir malgré la pâte de l'infirmière. -Tu dormais ? demanda Dumbledore. Voldemort a réussi à percer la barrière de ton esprit. Pompom, il nous faudrait une potion de la plus grande puissance pour éviter que Harry ait à subir de nouvelles attaques comme celle ci. Le directeur se retourna vers Harry et continua : -Tu as subi des dommages considérable et c'est une chance que Ron et Hermione ait réussi à te porter. Bien évidemment, tu vas rester défiguré pour un moment, mais ne t'en fait pas. Je pense que tu devrais rester une quinzaine de jours ici. Il ne serait pas bon que toute l'école soit au courant de ce qui t'ai arrivé. Seul tes amis pourront passer te voir, et Miss Chang aussi, je suppose. Harry regarda Dumbledore avec des yeux ronds. Comment savait il que Harry avait pensé à Cho a ce moment là. Avait il le pouvoir de lire dans les pensées des gens ?
Tour à tour, les quelques personnes qui se trouvaient dans l'infirmerie partirent, laissant Harry s'endormir avec ses parents pour veiller sur lui. Avant de s'endormir, il avait eu le temps de réaliser une chose, Voldemort était réellement très puissant puisqu'il avait réussi à lui infliger des blessures à travers son rêve, et ce n'était certainement pas une bonne chose. Que feraient ses amis s'il s'en prenaient à eux ? Il ne pourrait pas les aide s'ils étaient endormit, et la puissance magique qu'ils avaient développés pour l'instant n'était certainement pas aussi forte que la sienne puisqu'il n'avaient pas la capacité de se transformer en animaux.
