Chapitre 16: I wish I could be.
Les quelques mois qui suivirent le duel entre Harry et Voldemort se
passèrent très vite. Toute l'école était sur les nerfs depuis que Cornélius
Fudge était passé (le lendemain de l'accident de Harry) et avait fait un
scandale en voyant dans quel état était ce « pauvre garçon dégénéré ». En
raison de cela, tout le monde savait maintenant que Harry communiquait avec
le Seigneur des Ténèbres et que les brûlures qu'il avait sur le visage
étaient les restes de son combat. La quinzaine de jour de solitude que du
subir le jeune Potter fut entrecoupée de visites de ses parents, de Sirius,
de Remus, de Ron Lilia et Hermione, mais aussi de Cho qui venait presque
tous les jours.
Le professeur Dumbledore essayait de récupérer des informations avec ce
dont Harry se souvenait, mais comme Voldemort ne lui avait rien dit, il ne
pouvait pas aider le directeur. Celui ci avait, contrairement à son
habitude, le visage sombre et les sourcils froncés. Ses yeux si pétillants
d'habitude disparaissaient derrière un voile d'inquiétude et jetaient des
regards furtifs à droite et à gauche dès que quelque chose d'un peu
inhabituel se produisait à Poudlard.
La visite du Ministre de la Magie avait été suivit d'une longue série d'articles concernant le non-retour de Voldemort. Le plus ridicule d'entre eux (mais sans doute le plus pertinent) fut celui qui sortit en premier. Ce fut Ron, Hermione et Lilia qui l'apportèrent à Harry le matin même avant d'aller en cours.
LE MINISTRE DE LA MAGIE ATTAQUE L'ECOLE DE SORCELLERIE POUDLARD
Hier matin, Cornélius Fudge, le ministre de la Magie s'est rendu en viste à Poudlard. Il avait prévenu Albus Dumbledore de sa venue depuis quelques temps et s'attendait à trouver une école plongée dans le dur travail de ce qu'est l'apprentissage de la Magie. « Lorsque que je suis arrivé, déclare Mr Fudge, je n'ai rien remarqué de spécial, j'ai juste eu l'étonnement de voir Sirius Black en professeur de DCFM ». Sirius Black, accusé d'être un dangereux criminel et innocenté en aout dernier a donc créé la surprise en travaillant avec des enfants alors qu'il était accusé du meurtre de treize personnes. Le reste de la journée se déroula sans encombre pour le Ministre, jusqu'au moment où il souhaita se rendre à l'infirmerie pour regarder l'état des lieux. Bien entendu, cette salle aurait du contenir deux ou trois élèves mais au lieu de cela il n'y avait qu'un adolescent dans un lit entouré d'un rideau. « J'ai demandé à voir ce qu'avait le garçon derrière ce rideau, dit le Ministre, et j'ai eu la surprise de trouver Harry Potter couvert de brûlure au second degré. » Harry Potter, vainqueur de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom, à refuser de révéler ce qui lui était arrivé. Connaissant son état de santé mental, le Ministre à réussit à savoir par Dumbledore et peut désormais nous déclarer que le jeune Potter s'est brûlé en jouant avec ce que les moldus appellent une gazinière (bloc métallique pour faire la cuisine). « L'année dernière, explique Fudge, Potter tombait dans les pommes pendant les cours et répétait à qui voulait l'entendre que Vous-Savez-Qui était de retour. Evidemment, Potter ne sait plus quoi faire pour attirer l'attention sur lui et regagner en célébrité. » Bien entendu, on peut dès à présent se demander si Harry Potter est vraiment digne d'aller à Poudlard et s'il ne risque pas de mettre ses camarades en danger en étant Capitaine de l'équipe de Quidditch des Gryffondor.
La première réaction de Harry fut l'étonnement, après une relecture du papier, il éclata de rire. Décidément, on ne pouvait pas dire qu'il était très aimé du Ministre. Il n'y avait qu'a voir sa tête lorsqu'il avait découvert le visage de Harry.. Toujours est il que cela faisait maintenant trois mois que l'article avait parut et que tout le monde en rigolait encore pour diverses raisons. Les Gryffondor le tournait en dérision en imitant Fudge, et les Serpentard citaient de long passage à Harry persuader qu'il était énervé par ce qu'avait dit la presse. Cela finit par lasser notre jeune sorcier, et Hermione passait désormais son temps à lui répéter qu'il ferait mieux de travailler s'il voulait réussir ses Buses qui étaient dans peu de temps. Le cours de Rogue ne fit d'ailleurs que mettre la pression à Harry et rendre Hermione encore plus insupportable. -Comme vous le savez, déclara le professeur des Potions, je vous ai demandé en septembre de me réunir certains ingrédients. Je vous rappelle qu'il vous reste exactement une semaine pour me les rapporter. A ces mots, tous les élèves, Hermione y comprit se regardèrent avec effroi. Personne, pas même Hermione, n'avait réellement chercher ses ingrédients.
Le quatuor se demandait ou est ce qu'on pouvait se procurer de l'extrait de pelure de sabot de licorne étant donné qu'il n'y avait pas de licornes à Poudlard. Les quatres amis eurent la même idée : -Hagrid ! C'est nous, vous êtes là ? Le demi-géant apparut dans l'embrasure de la porte et invita les adolescents à entrer. -Alors ? Que me vaut l'honneur de cette visite ? -Hagrid, nous avons un problème, commença Hermione d'un air tragique et solennel qui exaspéra les trois autres. -Un problème ? s'inquiéta leur ami -En fait, expliqua Ron, Hermione exagère un peu (et à ces mots elles se renfrogna alors que les deux autres hochaient vigoureusement la tête), c'est juste que Rogue. -Le professeur Rogue, corrigea Hagrid. -Oui, lui, c'est juste qu'il nous a donné une liste d'ingrédients à réunir depuis un bout de temps et que on ne sait absolument pas où les trouver. -C'est étrange, dit Hagrid tout fort, mais je me souviens d'un certain groupe de personnes qui avaient eut exactement le même problème il y a vingt ans. Bref, qu'est ce qu'il vous faut ? Je vous ramenerai tout ça de Pré au Lard avant la fin de la semaine. Les visages des quatre élèves s'éclairèrent. C'était fantastique. Rogue ne pourrait rien leur reprocher, et pour une fois il n'auraient pas zéro (Hermione mise à part bien sûr). La soirée se prolongea jusqu'à l'heure du dîner. Les collégiens et leur professeurs parlèrent de Quidditch, de leur souvenirs d'enfances les plus insolites et tout le monde en apprit un peu plus sur les autres. Au moment de repartir, Hagrid salua les enfants en ajoutant une phrase mémorable : -c'est ça qu'il y a de bien lorsque les temps sont durs, dit il, on se rapproche de plus en plus des gens à qui ont tiens vraiment.
Cette phrase était tellement véridique que Harry se promit de s'en souvenir et de la ressortir si besoin est. Maintenant, il se sentait plus fort. Les gens avec qui il passait la plus part de son temps étaient essentiels à sa vie et il n'osa même pas imaginer ce qui pourrait se passer si l'un d'eux venait à disparaître. -Ca ne vas pas Harry ? demanda Lilia -Si bien sûr. C'est juste que je viens de réaliser que j'ai des amis formidables et que je ne pourrais jamais les oublier. Tout le monde sourit. Chacun avait l'air de ressentir la même chose. La conversation du dîner eut donc pour thème les petites disputes entre les uns et les autres. Cette discussion fascina Lilia, qui bien qu'un peu triste, parut ravie d'en savoir plus sur le passer de ses camarades. Heureusement, un événement inattendu lui redonna le sourire. D'ailleurs, toute la Grande Salle éclata de rire. Le professeur Rogue avait mystérieusement troqué son teint blafard pour une tête de Clown. Alors que tout le monde regardait ce qui c'était passé avec un air ahuri et prit une gorgée d'eau pour essayer de se réveiller (ndla : pourtant, ils n'étaient pas endormis. mais bon je m'arrête là, je suis pas très douée dans le comique. ça se voit, non ?) les élèves et les professeurs troquèrent tour à tour leur tête habituelle pour différentes variantes de celle qu'arborait Rogue. Il y eut un grand instant de silence suivit d'un grand éclat de rire. Harry n'avait jamais vu ça. Un millier de personne se tordant les côtes. Un millier ? pas tout à fait. Une certaine table à l'opposé de celle de Gryffondor et un professeur au regard sinistre installé en bout de table avaient l'air prêt à tuer. Inutile de préciser qu'il s'agisser de Rogue et de ses fidèles Serpentard, mais leur attitude rajoutait du piquant à la scène qui se déroulait. Un clown assit au centre de la tables des professeurs et qui était affublé d'une longue barbe rose fluo se leva et lorsque le fou rire se fut calmé (ce qui mit pas mal de temps) il commença : -Excellent ! Bravo ! Je dois dire que je ne me suis pas autant amusé depuis le jour un certain groupe de personne (et à ces mots il regarda en direction de James, Sirius et Remus) avait changé la couleur de peau de tous les élèves. Qui à fait cela ? Evidemment, la question était inutile puisque tout le monde savait pertinemment de qui il s'agissait. A la table des Gryffondor, les jumeaux Weasley se levèrent et dirent en c?ur : -C'est nous ! -Magnifique, dit Dumbledore. Il me semble que les maraudeurs avaient reçus vingt points pour leur farce. Je ne puis faire autre chose que de vous accorder la même somme. Je crois que vous faite une bonne relève. Parcontre, je vous prierait juste d'éviter de toucher les professeurs la prochaine fois car certains d'entre eux n'ont pas l'air d'avoir apprécier. (et à ces mots il jeta un regard appuyé à Rogue qui avait l'air de se retenir de crier sur tout le monde). A la fin du repas, James vint féliciter Fred et George et en profita pour parler à Harry de la finale de Quidditch qui aurait lieu dans moins de quinze jours.
C'est pour cela que le lendemain, il se rendirent ensemble au terrain à l'heure de l'entraînement. L'équipe s'étonna de voir le père de Harry ici et muni d'un balai car il n'avait officiellement jamais participé à un entraînement depuis sa scolarité à Poudlard. -Bien, dit il, je me suis permit de m'incruster dans votre entrainement pour vérifier le niveau de l'équipe. J'ai eu l'occasion d'observer les Serdaigles pendant que je travaillais, et leur niveau est vraiment costaud. Aussi j'ai pour objectif de vous mettre dans des situations périlleuses et plus efficaces que celles auxquelles vous êtes habitué. Tout le monde regarda James d'un air ravi. Il était de notoriété publique qu'il avait été en son temps un excellent attrapeur. L'entraînement commença ainsi. James avait trouvé un excellent stratagème qui permettait de dédoubler l'équipe. Ainsi, les Gryffondor jouaient contre une réplique d'eux même qui avait le même niveau et les mêmes attaques. Le match fut long. Harry n'arrivait pas à berner son opposant qui volait exactement comme lui. Finalement, au bout de deux heures harassantes, le réel Harry Potter attrapa le vif d'or. S'en suivit une série de tirs au but pour tester les aptitudes de Ron et de Katie, Angelina et Alicia. Une fois de plus les capacités de chacun d'entre eux furent mis à rude épreuve, mais il faut dire que le niveau des joueurs ne cessant d'augmenter il ne pouvait en être autrement. A la fin de la session d'entraînement, Harry profita que l'équipe soit réunie dans les vestiaires pour apprendre à tout le monde que la procédure qu'ils avaient suivit ce jour là serait la même jusqu'à la finale parce que les Serdaigles prenaient un malin plaisir à faire comme eux. -Je sais que les Serdaigles sont une bonne équipe, dit il, étant donné que leur capitaine est Cho Chang, il ne pourrait en être autrement. -Tu dis ça parce que c'est ta copine ! coupa Fred -Ouais, renchérit George, on vous à vu près de la statue de Jérémy le Sans Amis la semaine dernière. -Ca n'a absolument rien à voir. marmonna Harry qui était en train de devenir plus rouge qu'un Weasley. Je voulais juste signaler qu'étant donné que Cho à l'habitude de calquer son vol sur le mien, il serait fort probable qu'elle demande aussi à ses joueurs de voler comme vous. -attends Harry. tu crois qu'elle essaierait de nous copier ? -Non, je ne pense pas, mais elle est prête à tout pour gagner et je ne lui ferai pas de cadeau. On est étrangement faible face à nous même, vous l'avez vu tout à l'heure. Il faudra être plus inventif que jamais la semaine prochaine, je peux vous l'assurer. Ce fut sur cet avertissement que les joueurs reprirent la route de la tour de Gryffondor, un peu abattu par le discours de leur capitaine, mais près à tout pour se battre. -Harry ! L'interpellé se retourna (ce qui interrompit la discussion qu'il avait avec son père et Ron) et se retrouva face à face avec. : -Cho, comment tu vas ? -Très bien. on pourrait se parler une minute ? -Bien sûr. Partez devant, lança Harry à ses compagnons, je vous retrouve tout à l'heure. Il suivit Cho jusqu'à une salle de classe inutilisée (comme toutes les salles du rez de chaussé) et lui demanda : -alors, qu'est ce qu'il y a ? -rien, j'avais juste envie de te voir, c'est tout. Et à ces mots, elle l'embrassa tendrement sur les lèvres. -Ca fait du bien de te voir sans cicatrice, dit elle. -oui, on ne peut pas dire que c'était très esthétique. Elle rigola un instant ce qui emporta Harry sur un nuage. En cet instant, il ne pouvait s'empêcher de penser qu'il était l'homme le plus heureux du monde. Il avait une famille, de nombreux amis, une copine qu'il aimait et qui l'aimait en retour. -tu avais entrainement, là ? -Oui, c'était vraiment bien. On a tous beaucoup progresser. -dommage, dit elle alors que son visage s'assombrissait, j'aurais plus de mal à gagner. -C'est sûr qu'on va te donner du fil à retordre, mais je crois que vous ne vous débrouillez pas mal non plus. -Sérieusement, je pense que oui. En plus on a trouver un moyen très efficace, expliqua la jeune fille, on arrive à jouer à force égales maintenant. Harry hocha la tête, ne voyant pas spécialement ce que ce charabia voulait dire. Il lança la discussion sur un autre sujet qui était les vacances de Pâques qui approchaient à grand pas. -Je pars chez mes cousins au Japon. Ils sont sorciers eux aussi. -Ca doit être amusant. Ils ont des coutumes et des pratiques que nous n'avons pas, n'est ce pas ? -Oui, mais on s'y habitue à force. Tu fais quoi pendant les vacances ? -Moi je reste ici. Je suis déjà parti à Noël et je ne pense que Dumbledore voudra lâcher mes parents par les temps qui courent. On n'est jamais trop prudent. -C'est sûr. Je vais finir par croire que Poudlard n'est plus aussi sécurisant que ce qu'on dit. -tu ne vas pas commencer à croire le ministère tout de même ? -Non, non. Bien sûr que non. Mais des fois tu sais, j'ai peur. Regarde ce qui t'ai arrivé. Cho avait l'air tellement bouleversé qu'il était évident pour Harry qu'elle était à bout de nerf et qu'elle avait besoin de réconfort. Maladroitement, le jeune sorcier la prit dans ses bras et réussit à la calmer comme il pouvait en lui chuchotant des mots doux à l'oreille. « Je suis sûr que Sirius était très doué pour ça » pensa-t-il cyniquement. Mister Tombeur, le bourreau des c?urs à en croire ce qu'il disait cet été. Quelques minutes après, ils échangèrent un dernier baiser et repartir tous les deux en direction de la Grande Salle pour aller dîner. -Qu'est ce qu'elle te voulait Cho ? demanda Ron -Me voir. -Ah oui ? s'étonna Hermione. -On est ensemble je vous rappelle. -Difficile de l'oublier, marmonna Ron. Il était sûr qu'en comparaison à ses deux amis, Cho et Harry ne se cachaient pas. L'histoire d'amour entre les deux Gryffondor qui durait depuis plus longtemps que celle de Harry et Cho n'avait jamais été dévoilé. Pourquoi ? Personne n'en savait rien, même Harry ne se posait pas la question. Peut être était ce pour ne pas le mettre mal à l'aise puisque sa propre petite amie était dans une autre maison ce qui rendait leurs rendez vous difficiles, ou alors il s'agissait peut être d'éviter les railleries de Drago Malefoy. En parlant du Serpentard, celui s'avançait en direction de sa table accompagné des incontournables Vincent Crabbe et Gregory Goyle qui avaient l'air de deux mastodontes protégeant leur enfant. -Hé Potter ! lança Drago en passant devant eux. Elle t'aime bien Chang ? -Qu'est ce que tu veux, vieille fouine ? répondit Harry -Juste savoir si elle te préférait à Diggory. Après tout, t'as failli mourir toi aussi, peut être qu'elle à un faible pour les macchabées. -Ne répète plus jamais ça. menaça Harry en attrapa le blondinet par l'encolure de sa robe. -sinon quoi ? -Je pourrais peut être te transformer en extraordinaire fouine bondissante, suggéra Harry d'une voix un peu plus forte. Cette remarque fut suivie d'un grand éclat de rire de la part des Gryffondor qui avait assisté à la scène, et lorsque Harry lacha Malefoy, celui s'en alla en murmurrant juste assez fort pour que lui seul l'entende : -Tu auras à faire à mon père, Potter. On t'as déjà dit que tu manquais de politesse. Harry le regarda avec des yeux ronds. Comment pouvait il savoir que Voldemort en personne lui reprochait d'être discourtois ? Sûrement l'avait il répéter à Malefoy Senior qui c'était fait un plaisir de le raconter à Drago. En se rasseyant, le jeune Potter soupira : -des fois, je comprends pourquoi mon père provoquait Rogue lorsqu'il était jeune. Il leur raconta ensuite la petite bataille qui avait eu lieu après les Buses de 1975. Episode tragique au cours duquel Lily avait perdu l'un de ses amis, un certain Severus Rogue, aimablement surnommé Snivellus par les Maraudeurs. Bien entendu, Hermione fut choquée par l'attitude de James et Sirius qu'elle trouvait parfaitement irresponsable et immature, tandis que Ron et Lilia trouvaient plutôt amusant et admettait qu'ils auraient adoré voir ça, où qu'ils fassent la même chose à Drago.
Le cours de métamorphose touchait à sa fin, et Harry n'arrivait toujours pas à comprendre comment faisait Hermione pour ne pas s'ennuyer. Il avait une fois de plus fait l'exercice en un temps record et après l'avoir amélioré, il avait passé les dernières vingt minutes à regarder tout le monde essayer sans relâche (sans pour autant obtenir de résultat satisfaisant). Lorsque la cloche sonna, McGonagall retint les élèves une minutes de plus. -Un instant s'il vous plait, je voudrais juste vous signaler que les examens approchant, il vous faut désormais faire part au corps enseignant de vos choix de matière pour l'année prochaine. C'est pour cela que je vous laisse. disons trois jours. pour me rendre un dossier complet sur la carrière que vous souhaitez faire, les études nécessaires, et toutes autres informations que vous trouverez utiles. Bien évidemment, je demande au minimum deux rouleaux de parchemin, et sachez que cela sera pris en compte lors de l'examen des Buses. Le quatuor se regarda désespérément. Trois jours seulement. Heureusement, comme le fit judicieusement remarquer Lilia, le travail serait plus simple puisqu'ils voulaient tous les quatre faire le même métier. La perspective de devenir Aurors (autrement dit chasseur de mages noirs) leur paraissait alléchante et répondait tout à fait à leur soif d'aventure. Malheureusement, lorsqu'ils arrivèrent à la bibliothèque, tous les livres concernant le sujet avaient déjà été empruntés, et cela embarassa le groupe pendant un instant. Mais pourtant. -bingo ! s'écria Harry. -bingo ? répéta Hermione. On est pas à la télé moldue -C'est quoi le bingo ? demanda niaisement Ron -On s'en fout Ronnie, coupa Lilia, qu'est ce que tu voulais dire Harry ? -Je sais qui pourrait nous aider pour ce dossier. -ah bon ? Qui ? demandèrent les autres. -Mes parents ! Ils sont étaient Aurors, j'ai vu leur matériel chez nous. -Fantastique ! s'écria Lilia -Comme ça on aura la meilleur note ! s'écria Hermione. On aura de vrai témoignage et. -Hermione ? coupa Ron -Quoi ? demanda celle-ci frustrée de s'être fait interrompre -tais toi s'il te plait. Elle tira la langue à Ron ce qui eut le don de faire rire tout le monde au grand désespoir de la brunette qui se renfrogna plus que jamais. -on rigolait Mione, expliqua Ron, soit pas si fachée, j'adore quand tu parles. Elle lui répondit par un sourire sarcastique et tous deux partirent rejoindre Harry et Lilia qui les avaient laisser se quereller.
Arrivé devant la salle des Maraudeurs, le groupe s'arrêta et frappa à la porte. Les anciens élèves avaient prit l'habitude de s'y réunir après leur travail, et les jeunes ne furent pas surprit de les trouver en train de discuter et de rigoler. Etrangement, Remus Lupin n'était pas là et se fut Sirius qui en expliqua la cause : -Dumbledore l'a envoyé en mission spéciale dans le château. Il avait besoin de son flair. ils acquiescèrent silencieusement. Ce fut Lily qui rompit le silence la première : -alors, que nous vaut cette petite visite ? -hé bien, voyez vous Mrs Potter.commença Hermione -Hermione s'il te plait, appelle moi Lily. Je ne me sent pas l'âme d'une « madame ». Cette remarque fut suivit des rires de tout le monde, et Hermione attendit sagement avant de continuer : -en fait Lily, on a un dossier à faire sur nos futurs carrière, et on pensait que tous les trois vous auriez pu nous aider. -bien sûr. -Qu'est ce que vous voulez faire plus tard ? demanda James. Harry lui sourit. Sirius aussi souriait. Il savait très bien que son filleul voulait suivre les traces de son père et partir à la « chasse aux méchants » comme il disait lui-même lorsqu'il était jeune. -On voudrait être Auror. Déclara Lilia d'un ton plein d'orgueil. -Tel père telle fille ! rigola Sirius. Vous êtes bien tombé je crois. -ouais, j'ai pensé que vous sauriez comment il fallait faire, admit Harry modestement. -tout d'abord, dit lily, vous devez savoir que le métier d'Auror n'est pas de tout repos. Il faut faire des études assez poussée et obtenir des notes excellentes en DCFM, Charmes, Métamorphoses et en Potions. A ces mots, Harry, Ron et Lilia se regardèrent horrifiés. Il fallait continuer les Potions ? Passer deux ans de plus dans un cachot puant avec un crétin visqueux répondant au nom de Rogue ? (ndla : désolé les fans, mais c'est le point de vue de Harry.). Apparemment, James comprit ce que ressentait son fils et le rassura : -t'inquiètes pas, il ne prennent en compte que la note de l'examen, tout ce que ce détritus de Snivellus pourra. -James ! s'écria Lily. Il a changé, tu le sais très bien ! Regarde ce qu'il a fait pour nous. Mr Potter hocha la tête mais son regard montrait clairement qu'il n'avait pas changé d'opinion en ce qui concernait le professeur des potions. Pour couper court à la discussion Sirius (qui partageait le point de vue de James mais ne l'avait pas précisé) continua : -Une fois l'Aspic en poche, il faut entrer au Ministère, donc être en tête de promotion, et a partir de là, votre travail est séparé en trois parties. -trois ? s'étonna Lily. Tu divagues Patmol. Il n'y en a que deux : l'entraînement et la chasse. -tu oublies les vacances. Lily leva les yeux au ciel et il s'en suivit un fou rire général. Ce fut James qui continua : -La partie « chasse » est assez relax. enfin, quand Voldemort n'est pas là, ce qui veut dire que nous n'y avons jamais eu droit, mais l'entrainement n'est pas mal non plus. Vous restez chez vous ou vous rejoingez d'autres Aurors et vous vous entraînez à lancer des sortilèges sur des mannequins dans une salle spéciale où à en inventer d'autres. -on invente des sortilèges ? répéta Ron -Ouais, fit Sirius, et c'est amusant, des fois on arrive a des choses assez surprenantes. -Cool. -Je me souviens une fois, continua le parrain de Harry, j'avais voulu modifier un sortilège de lasso de façon à ce que les cordes qui s'enroulent autour de la personnes soient presque indestructibles. -evidemment, comme il n'avait pas de mannequin, j'ai servit de cobaye, ajouta James, et comme Sirius était très doué, au lieu de me ligoter, je me suis retrouvé avec des tentacules violettes un peu partout sur le corps. -C'était vraiment très sexy, commenta Lily. Un nouveau fou rire s'empara des sept amis, interrompu par l'arrivée de Remus. -Qu'est ce qu'il voulait que tu fasses Dumbledore ? quelque chose ne va pas ? -il vient d'arriver quelque chose. Tous les visages perdirent leurs sourire et des regards alarmés se braquèrent vers le loup-garou. Etant donné la tête que faisait Lupin, il était plus qu'évident qu'il ne rigolait pas. Il respira un coup, comme si ce qu'il avait à déclaré allait amener la fin du monde. Personne ne se doutait de l'importance que cette information allait avoir. Mais sans en connaître la cause, il était évident que les instincts de loup de Remus avaient pressentit le danger. -Il vient d'arriver quelque chose de grave, répétat-il.
La visite du Ministre de la Magie avait été suivit d'une longue série d'articles concernant le non-retour de Voldemort. Le plus ridicule d'entre eux (mais sans doute le plus pertinent) fut celui qui sortit en premier. Ce fut Ron, Hermione et Lilia qui l'apportèrent à Harry le matin même avant d'aller en cours.
LE MINISTRE DE LA MAGIE ATTAQUE L'ECOLE DE SORCELLERIE POUDLARD
Hier matin, Cornélius Fudge, le ministre de la Magie s'est rendu en viste à Poudlard. Il avait prévenu Albus Dumbledore de sa venue depuis quelques temps et s'attendait à trouver une école plongée dans le dur travail de ce qu'est l'apprentissage de la Magie. « Lorsque que je suis arrivé, déclare Mr Fudge, je n'ai rien remarqué de spécial, j'ai juste eu l'étonnement de voir Sirius Black en professeur de DCFM ». Sirius Black, accusé d'être un dangereux criminel et innocenté en aout dernier a donc créé la surprise en travaillant avec des enfants alors qu'il était accusé du meurtre de treize personnes. Le reste de la journée se déroula sans encombre pour le Ministre, jusqu'au moment où il souhaita se rendre à l'infirmerie pour regarder l'état des lieux. Bien entendu, cette salle aurait du contenir deux ou trois élèves mais au lieu de cela il n'y avait qu'un adolescent dans un lit entouré d'un rideau. « J'ai demandé à voir ce qu'avait le garçon derrière ce rideau, dit le Ministre, et j'ai eu la surprise de trouver Harry Potter couvert de brûlure au second degré. » Harry Potter, vainqueur de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom, à refuser de révéler ce qui lui était arrivé. Connaissant son état de santé mental, le Ministre à réussit à savoir par Dumbledore et peut désormais nous déclarer que le jeune Potter s'est brûlé en jouant avec ce que les moldus appellent une gazinière (bloc métallique pour faire la cuisine). « L'année dernière, explique Fudge, Potter tombait dans les pommes pendant les cours et répétait à qui voulait l'entendre que Vous-Savez-Qui était de retour. Evidemment, Potter ne sait plus quoi faire pour attirer l'attention sur lui et regagner en célébrité. » Bien entendu, on peut dès à présent se demander si Harry Potter est vraiment digne d'aller à Poudlard et s'il ne risque pas de mettre ses camarades en danger en étant Capitaine de l'équipe de Quidditch des Gryffondor.
La première réaction de Harry fut l'étonnement, après une relecture du papier, il éclata de rire. Décidément, on ne pouvait pas dire qu'il était très aimé du Ministre. Il n'y avait qu'a voir sa tête lorsqu'il avait découvert le visage de Harry.. Toujours est il que cela faisait maintenant trois mois que l'article avait parut et que tout le monde en rigolait encore pour diverses raisons. Les Gryffondor le tournait en dérision en imitant Fudge, et les Serpentard citaient de long passage à Harry persuader qu'il était énervé par ce qu'avait dit la presse. Cela finit par lasser notre jeune sorcier, et Hermione passait désormais son temps à lui répéter qu'il ferait mieux de travailler s'il voulait réussir ses Buses qui étaient dans peu de temps. Le cours de Rogue ne fit d'ailleurs que mettre la pression à Harry et rendre Hermione encore plus insupportable. -Comme vous le savez, déclara le professeur des Potions, je vous ai demandé en septembre de me réunir certains ingrédients. Je vous rappelle qu'il vous reste exactement une semaine pour me les rapporter. A ces mots, tous les élèves, Hermione y comprit se regardèrent avec effroi. Personne, pas même Hermione, n'avait réellement chercher ses ingrédients.
Le quatuor se demandait ou est ce qu'on pouvait se procurer de l'extrait de pelure de sabot de licorne étant donné qu'il n'y avait pas de licornes à Poudlard. Les quatres amis eurent la même idée : -Hagrid ! C'est nous, vous êtes là ? Le demi-géant apparut dans l'embrasure de la porte et invita les adolescents à entrer. -Alors ? Que me vaut l'honneur de cette visite ? -Hagrid, nous avons un problème, commença Hermione d'un air tragique et solennel qui exaspéra les trois autres. -Un problème ? s'inquiéta leur ami -En fait, expliqua Ron, Hermione exagère un peu (et à ces mots elles se renfrogna alors que les deux autres hochaient vigoureusement la tête), c'est juste que Rogue. -Le professeur Rogue, corrigea Hagrid. -Oui, lui, c'est juste qu'il nous a donné une liste d'ingrédients à réunir depuis un bout de temps et que on ne sait absolument pas où les trouver. -C'est étrange, dit Hagrid tout fort, mais je me souviens d'un certain groupe de personnes qui avaient eut exactement le même problème il y a vingt ans. Bref, qu'est ce qu'il vous faut ? Je vous ramenerai tout ça de Pré au Lard avant la fin de la semaine. Les visages des quatre élèves s'éclairèrent. C'était fantastique. Rogue ne pourrait rien leur reprocher, et pour une fois il n'auraient pas zéro (Hermione mise à part bien sûr). La soirée se prolongea jusqu'à l'heure du dîner. Les collégiens et leur professeurs parlèrent de Quidditch, de leur souvenirs d'enfances les plus insolites et tout le monde en apprit un peu plus sur les autres. Au moment de repartir, Hagrid salua les enfants en ajoutant une phrase mémorable : -c'est ça qu'il y a de bien lorsque les temps sont durs, dit il, on se rapproche de plus en plus des gens à qui ont tiens vraiment.
Cette phrase était tellement véridique que Harry se promit de s'en souvenir et de la ressortir si besoin est. Maintenant, il se sentait plus fort. Les gens avec qui il passait la plus part de son temps étaient essentiels à sa vie et il n'osa même pas imaginer ce qui pourrait se passer si l'un d'eux venait à disparaître. -Ca ne vas pas Harry ? demanda Lilia -Si bien sûr. C'est juste que je viens de réaliser que j'ai des amis formidables et que je ne pourrais jamais les oublier. Tout le monde sourit. Chacun avait l'air de ressentir la même chose. La conversation du dîner eut donc pour thème les petites disputes entre les uns et les autres. Cette discussion fascina Lilia, qui bien qu'un peu triste, parut ravie d'en savoir plus sur le passer de ses camarades. Heureusement, un événement inattendu lui redonna le sourire. D'ailleurs, toute la Grande Salle éclata de rire. Le professeur Rogue avait mystérieusement troqué son teint blafard pour une tête de Clown. Alors que tout le monde regardait ce qui c'était passé avec un air ahuri et prit une gorgée d'eau pour essayer de se réveiller (ndla : pourtant, ils n'étaient pas endormis. mais bon je m'arrête là, je suis pas très douée dans le comique. ça se voit, non ?) les élèves et les professeurs troquèrent tour à tour leur tête habituelle pour différentes variantes de celle qu'arborait Rogue. Il y eut un grand instant de silence suivit d'un grand éclat de rire. Harry n'avait jamais vu ça. Un millier de personne se tordant les côtes. Un millier ? pas tout à fait. Une certaine table à l'opposé de celle de Gryffondor et un professeur au regard sinistre installé en bout de table avaient l'air prêt à tuer. Inutile de préciser qu'il s'agisser de Rogue et de ses fidèles Serpentard, mais leur attitude rajoutait du piquant à la scène qui se déroulait. Un clown assit au centre de la tables des professeurs et qui était affublé d'une longue barbe rose fluo se leva et lorsque le fou rire se fut calmé (ce qui mit pas mal de temps) il commença : -Excellent ! Bravo ! Je dois dire que je ne me suis pas autant amusé depuis le jour un certain groupe de personne (et à ces mots il regarda en direction de James, Sirius et Remus) avait changé la couleur de peau de tous les élèves. Qui à fait cela ? Evidemment, la question était inutile puisque tout le monde savait pertinemment de qui il s'agissait. A la table des Gryffondor, les jumeaux Weasley se levèrent et dirent en c?ur : -C'est nous ! -Magnifique, dit Dumbledore. Il me semble que les maraudeurs avaient reçus vingt points pour leur farce. Je ne puis faire autre chose que de vous accorder la même somme. Je crois que vous faite une bonne relève. Parcontre, je vous prierait juste d'éviter de toucher les professeurs la prochaine fois car certains d'entre eux n'ont pas l'air d'avoir apprécier. (et à ces mots il jeta un regard appuyé à Rogue qui avait l'air de se retenir de crier sur tout le monde). A la fin du repas, James vint féliciter Fred et George et en profita pour parler à Harry de la finale de Quidditch qui aurait lieu dans moins de quinze jours.
C'est pour cela que le lendemain, il se rendirent ensemble au terrain à l'heure de l'entraînement. L'équipe s'étonna de voir le père de Harry ici et muni d'un balai car il n'avait officiellement jamais participé à un entraînement depuis sa scolarité à Poudlard. -Bien, dit il, je me suis permit de m'incruster dans votre entrainement pour vérifier le niveau de l'équipe. J'ai eu l'occasion d'observer les Serdaigles pendant que je travaillais, et leur niveau est vraiment costaud. Aussi j'ai pour objectif de vous mettre dans des situations périlleuses et plus efficaces que celles auxquelles vous êtes habitué. Tout le monde regarda James d'un air ravi. Il était de notoriété publique qu'il avait été en son temps un excellent attrapeur. L'entraînement commença ainsi. James avait trouvé un excellent stratagème qui permettait de dédoubler l'équipe. Ainsi, les Gryffondor jouaient contre une réplique d'eux même qui avait le même niveau et les mêmes attaques. Le match fut long. Harry n'arrivait pas à berner son opposant qui volait exactement comme lui. Finalement, au bout de deux heures harassantes, le réel Harry Potter attrapa le vif d'or. S'en suivit une série de tirs au but pour tester les aptitudes de Ron et de Katie, Angelina et Alicia. Une fois de plus les capacités de chacun d'entre eux furent mis à rude épreuve, mais il faut dire que le niveau des joueurs ne cessant d'augmenter il ne pouvait en être autrement. A la fin de la session d'entraînement, Harry profita que l'équipe soit réunie dans les vestiaires pour apprendre à tout le monde que la procédure qu'ils avaient suivit ce jour là serait la même jusqu'à la finale parce que les Serdaigles prenaient un malin plaisir à faire comme eux. -Je sais que les Serdaigles sont une bonne équipe, dit il, étant donné que leur capitaine est Cho Chang, il ne pourrait en être autrement. -Tu dis ça parce que c'est ta copine ! coupa Fred -Ouais, renchérit George, on vous à vu près de la statue de Jérémy le Sans Amis la semaine dernière. -Ca n'a absolument rien à voir. marmonna Harry qui était en train de devenir plus rouge qu'un Weasley. Je voulais juste signaler qu'étant donné que Cho à l'habitude de calquer son vol sur le mien, il serait fort probable qu'elle demande aussi à ses joueurs de voler comme vous. -attends Harry. tu crois qu'elle essaierait de nous copier ? -Non, je ne pense pas, mais elle est prête à tout pour gagner et je ne lui ferai pas de cadeau. On est étrangement faible face à nous même, vous l'avez vu tout à l'heure. Il faudra être plus inventif que jamais la semaine prochaine, je peux vous l'assurer. Ce fut sur cet avertissement que les joueurs reprirent la route de la tour de Gryffondor, un peu abattu par le discours de leur capitaine, mais près à tout pour se battre. -Harry ! L'interpellé se retourna (ce qui interrompit la discussion qu'il avait avec son père et Ron) et se retrouva face à face avec. : -Cho, comment tu vas ? -Très bien. on pourrait se parler une minute ? -Bien sûr. Partez devant, lança Harry à ses compagnons, je vous retrouve tout à l'heure. Il suivit Cho jusqu'à une salle de classe inutilisée (comme toutes les salles du rez de chaussé) et lui demanda : -alors, qu'est ce qu'il y a ? -rien, j'avais juste envie de te voir, c'est tout. Et à ces mots, elle l'embrassa tendrement sur les lèvres. -Ca fait du bien de te voir sans cicatrice, dit elle. -oui, on ne peut pas dire que c'était très esthétique. Elle rigola un instant ce qui emporta Harry sur un nuage. En cet instant, il ne pouvait s'empêcher de penser qu'il était l'homme le plus heureux du monde. Il avait une famille, de nombreux amis, une copine qu'il aimait et qui l'aimait en retour. -tu avais entrainement, là ? -Oui, c'était vraiment bien. On a tous beaucoup progresser. -dommage, dit elle alors que son visage s'assombrissait, j'aurais plus de mal à gagner. -C'est sûr qu'on va te donner du fil à retordre, mais je crois que vous ne vous débrouillez pas mal non plus. -Sérieusement, je pense que oui. En plus on a trouver un moyen très efficace, expliqua la jeune fille, on arrive à jouer à force égales maintenant. Harry hocha la tête, ne voyant pas spécialement ce que ce charabia voulait dire. Il lança la discussion sur un autre sujet qui était les vacances de Pâques qui approchaient à grand pas. -Je pars chez mes cousins au Japon. Ils sont sorciers eux aussi. -Ca doit être amusant. Ils ont des coutumes et des pratiques que nous n'avons pas, n'est ce pas ? -Oui, mais on s'y habitue à force. Tu fais quoi pendant les vacances ? -Moi je reste ici. Je suis déjà parti à Noël et je ne pense que Dumbledore voudra lâcher mes parents par les temps qui courent. On n'est jamais trop prudent. -C'est sûr. Je vais finir par croire que Poudlard n'est plus aussi sécurisant que ce qu'on dit. -tu ne vas pas commencer à croire le ministère tout de même ? -Non, non. Bien sûr que non. Mais des fois tu sais, j'ai peur. Regarde ce qui t'ai arrivé. Cho avait l'air tellement bouleversé qu'il était évident pour Harry qu'elle était à bout de nerf et qu'elle avait besoin de réconfort. Maladroitement, le jeune sorcier la prit dans ses bras et réussit à la calmer comme il pouvait en lui chuchotant des mots doux à l'oreille. « Je suis sûr que Sirius était très doué pour ça » pensa-t-il cyniquement. Mister Tombeur, le bourreau des c?urs à en croire ce qu'il disait cet été. Quelques minutes après, ils échangèrent un dernier baiser et repartir tous les deux en direction de la Grande Salle pour aller dîner. -Qu'est ce qu'elle te voulait Cho ? demanda Ron -Me voir. -Ah oui ? s'étonna Hermione. -On est ensemble je vous rappelle. -Difficile de l'oublier, marmonna Ron. Il était sûr qu'en comparaison à ses deux amis, Cho et Harry ne se cachaient pas. L'histoire d'amour entre les deux Gryffondor qui durait depuis plus longtemps que celle de Harry et Cho n'avait jamais été dévoilé. Pourquoi ? Personne n'en savait rien, même Harry ne se posait pas la question. Peut être était ce pour ne pas le mettre mal à l'aise puisque sa propre petite amie était dans une autre maison ce qui rendait leurs rendez vous difficiles, ou alors il s'agissait peut être d'éviter les railleries de Drago Malefoy. En parlant du Serpentard, celui s'avançait en direction de sa table accompagné des incontournables Vincent Crabbe et Gregory Goyle qui avaient l'air de deux mastodontes protégeant leur enfant. -Hé Potter ! lança Drago en passant devant eux. Elle t'aime bien Chang ? -Qu'est ce que tu veux, vieille fouine ? répondit Harry -Juste savoir si elle te préférait à Diggory. Après tout, t'as failli mourir toi aussi, peut être qu'elle à un faible pour les macchabées. -Ne répète plus jamais ça. menaça Harry en attrapa le blondinet par l'encolure de sa robe. -sinon quoi ? -Je pourrais peut être te transformer en extraordinaire fouine bondissante, suggéra Harry d'une voix un peu plus forte. Cette remarque fut suivie d'un grand éclat de rire de la part des Gryffondor qui avait assisté à la scène, et lorsque Harry lacha Malefoy, celui s'en alla en murmurrant juste assez fort pour que lui seul l'entende : -Tu auras à faire à mon père, Potter. On t'as déjà dit que tu manquais de politesse. Harry le regarda avec des yeux ronds. Comment pouvait il savoir que Voldemort en personne lui reprochait d'être discourtois ? Sûrement l'avait il répéter à Malefoy Senior qui c'était fait un plaisir de le raconter à Drago. En se rasseyant, le jeune Potter soupira : -des fois, je comprends pourquoi mon père provoquait Rogue lorsqu'il était jeune. Il leur raconta ensuite la petite bataille qui avait eu lieu après les Buses de 1975. Episode tragique au cours duquel Lily avait perdu l'un de ses amis, un certain Severus Rogue, aimablement surnommé Snivellus par les Maraudeurs. Bien entendu, Hermione fut choquée par l'attitude de James et Sirius qu'elle trouvait parfaitement irresponsable et immature, tandis que Ron et Lilia trouvaient plutôt amusant et admettait qu'ils auraient adoré voir ça, où qu'ils fassent la même chose à Drago.
Le cours de métamorphose touchait à sa fin, et Harry n'arrivait toujours pas à comprendre comment faisait Hermione pour ne pas s'ennuyer. Il avait une fois de plus fait l'exercice en un temps record et après l'avoir amélioré, il avait passé les dernières vingt minutes à regarder tout le monde essayer sans relâche (sans pour autant obtenir de résultat satisfaisant). Lorsque la cloche sonna, McGonagall retint les élèves une minutes de plus. -Un instant s'il vous plait, je voudrais juste vous signaler que les examens approchant, il vous faut désormais faire part au corps enseignant de vos choix de matière pour l'année prochaine. C'est pour cela que je vous laisse. disons trois jours. pour me rendre un dossier complet sur la carrière que vous souhaitez faire, les études nécessaires, et toutes autres informations que vous trouverez utiles. Bien évidemment, je demande au minimum deux rouleaux de parchemin, et sachez que cela sera pris en compte lors de l'examen des Buses. Le quatuor se regarda désespérément. Trois jours seulement. Heureusement, comme le fit judicieusement remarquer Lilia, le travail serait plus simple puisqu'ils voulaient tous les quatre faire le même métier. La perspective de devenir Aurors (autrement dit chasseur de mages noirs) leur paraissait alléchante et répondait tout à fait à leur soif d'aventure. Malheureusement, lorsqu'ils arrivèrent à la bibliothèque, tous les livres concernant le sujet avaient déjà été empruntés, et cela embarassa le groupe pendant un instant. Mais pourtant. -bingo ! s'écria Harry. -bingo ? répéta Hermione. On est pas à la télé moldue -C'est quoi le bingo ? demanda niaisement Ron -On s'en fout Ronnie, coupa Lilia, qu'est ce que tu voulais dire Harry ? -Je sais qui pourrait nous aider pour ce dossier. -ah bon ? Qui ? demandèrent les autres. -Mes parents ! Ils sont étaient Aurors, j'ai vu leur matériel chez nous. -Fantastique ! s'écria Lilia -Comme ça on aura la meilleur note ! s'écria Hermione. On aura de vrai témoignage et. -Hermione ? coupa Ron -Quoi ? demanda celle-ci frustrée de s'être fait interrompre -tais toi s'il te plait. Elle tira la langue à Ron ce qui eut le don de faire rire tout le monde au grand désespoir de la brunette qui se renfrogna plus que jamais. -on rigolait Mione, expliqua Ron, soit pas si fachée, j'adore quand tu parles. Elle lui répondit par un sourire sarcastique et tous deux partirent rejoindre Harry et Lilia qui les avaient laisser se quereller.
Arrivé devant la salle des Maraudeurs, le groupe s'arrêta et frappa à la porte. Les anciens élèves avaient prit l'habitude de s'y réunir après leur travail, et les jeunes ne furent pas surprit de les trouver en train de discuter et de rigoler. Etrangement, Remus Lupin n'était pas là et se fut Sirius qui en expliqua la cause : -Dumbledore l'a envoyé en mission spéciale dans le château. Il avait besoin de son flair. ils acquiescèrent silencieusement. Ce fut Lily qui rompit le silence la première : -alors, que nous vaut cette petite visite ? -hé bien, voyez vous Mrs Potter.commença Hermione -Hermione s'il te plait, appelle moi Lily. Je ne me sent pas l'âme d'une « madame ». Cette remarque fut suivit des rires de tout le monde, et Hermione attendit sagement avant de continuer : -en fait Lily, on a un dossier à faire sur nos futurs carrière, et on pensait que tous les trois vous auriez pu nous aider. -bien sûr. -Qu'est ce que vous voulez faire plus tard ? demanda James. Harry lui sourit. Sirius aussi souriait. Il savait très bien que son filleul voulait suivre les traces de son père et partir à la « chasse aux méchants » comme il disait lui-même lorsqu'il était jeune. -On voudrait être Auror. Déclara Lilia d'un ton plein d'orgueil. -Tel père telle fille ! rigola Sirius. Vous êtes bien tombé je crois. -ouais, j'ai pensé que vous sauriez comment il fallait faire, admit Harry modestement. -tout d'abord, dit lily, vous devez savoir que le métier d'Auror n'est pas de tout repos. Il faut faire des études assez poussée et obtenir des notes excellentes en DCFM, Charmes, Métamorphoses et en Potions. A ces mots, Harry, Ron et Lilia se regardèrent horrifiés. Il fallait continuer les Potions ? Passer deux ans de plus dans un cachot puant avec un crétin visqueux répondant au nom de Rogue ? (ndla : désolé les fans, mais c'est le point de vue de Harry.). Apparemment, James comprit ce que ressentait son fils et le rassura : -t'inquiètes pas, il ne prennent en compte que la note de l'examen, tout ce que ce détritus de Snivellus pourra. -James ! s'écria Lily. Il a changé, tu le sais très bien ! Regarde ce qu'il a fait pour nous. Mr Potter hocha la tête mais son regard montrait clairement qu'il n'avait pas changé d'opinion en ce qui concernait le professeur des potions. Pour couper court à la discussion Sirius (qui partageait le point de vue de James mais ne l'avait pas précisé) continua : -Une fois l'Aspic en poche, il faut entrer au Ministère, donc être en tête de promotion, et a partir de là, votre travail est séparé en trois parties. -trois ? s'étonna Lily. Tu divagues Patmol. Il n'y en a que deux : l'entraînement et la chasse. -tu oublies les vacances. Lily leva les yeux au ciel et il s'en suivit un fou rire général. Ce fut James qui continua : -La partie « chasse » est assez relax. enfin, quand Voldemort n'est pas là, ce qui veut dire que nous n'y avons jamais eu droit, mais l'entrainement n'est pas mal non plus. Vous restez chez vous ou vous rejoingez d'autres Aurors et vous vous entraînez à lancer des sortilèges sur des mannequins dans une salle spéciale où à en inventer d'autres. -on invente des sortilèges ? répéta Ron -Ouais, fit Sirius, et c'est amusant, des fois on arrive a des choses assez surprenantes. -Cool. -Je me souviens une fois, continua le parrain de Harry, j'avais voulu modifier un sortilège de lasso de façon à ce que les cordes qui s'enroulent autour de la personnes soient presque indestructibles. -evidemment, comme il n'avait pas de mannequin, j'ai servit de cobaye, ajouta James, et comme Sirius était très doué, au lieu de me ligoter, je me suis retrouvé avec des tentacules violettes un peu partout sur le corps. -C'était vraiment très sexy, commenta Lily. Un nouveau fou rire s'empara des sept amis, interrompu par l'arrivée de Remus. -Qu'est ce qu'il voulait que tu fasses Dumbledore ? quelque chose ne va pas ? -il vient d'arriver quelque chose. Tous les visages perdirent leurs sourire et des regards alarmés se braquèrent vers le loup-garou. Etant donné la tête que faisait Lupin, il était plus qu'évident qu'il ne rigolait pas. Il respira un coup, comme si ce qu'il avait à déclaré allait amener la fin du monde. Personne ne se doutait de l'importance que cette information allait avoir. Mais sans en connaître la cause, il était évident que les instincts de loup de Remus avaient pressentit le danger. -Il vient d'arriver quelque chose de grave, répétat-il.
