Chapitre 17 : Love thing
Ndla : ne m'en voulez pas pour le titre, c'est que j'ai retrouvé un vieux CD des Spice Girls et que je suis morte de rire en écoutant la chanson qui s'appelle « love thing ». En tout cas, fruit du hasard ou pas, le titre convient très bien à mon chapitre.
-Rémus, que c'est il passé ? s'inquiéta Lily -C'est Peter. une moldue l'a aperçue à quelques kilomètres d'ici. Elle savait qu'il était mort tu vois, et elle a trouvé ça. disons. bizarre. Harry, Ron, Hermione et Lilia qui savaient très bien qui était Peter Pettigrow sentirent une pierre leur tomber dans l'estomac. -Mais voyons, commença James, tout le monde le croit mort, non ? Sirius secoua la tête : -Ils savent qu'il est vivant. Je leur ai dit, mais personne ne semble s'inquiéter du fait qu'il se balade en liberté et qu'il ait conservé l'Ordre de Merlin -Il a eu l'Ordre de Merlin ? s'étonna Lilia -Ouais, répondit Harry, pour avoir trahit ses amis. James et Lily baissèrent la tête d'un air accablé. -Tout est de ma faute, fit James, j'aurait du faire plus attention à lui. Il n'aurait pas eu à. -Non ! le coupa Remus. C'est lui et lui seul qui a causé votre mort à tous les deux. Vous n'y êtes pour rien. Vous ne l'avez pas vu, il y a deux ans, ramper devant nous en disant qu'il n'avait pas eu le choix et qu'il n'avait pas fait exprès. Vous n'avez pas vu quel être répugnant il est devenu. -Il vous a tué, renchérit Sirius, et il a gâché la vie d'Harry. -Il t'a envoyé à Azkaban, ajouta Sirius, et c'est peut être même pire. James et Lily semblaient convaincus et par la même occasion plus tristes que jamais. Comment leur ami avait il put faire ça ? Il avait toujours admiré James lorsqu'ils étaient à Poudlard, et même après il ne cessait d'être avec eux. Comment le petit garçon bon a rien et un peu glouton avait il put tomber plus bas ? Mais c'était tellement évident. C'était une proie si facile. Voldemort aurait sûrement préféré avoir Sirius qui était encore plus proche d'eux, mais il n'aurait jamais trahi son « frère ». Pas après tout ce qu'il avait fait pour lui. Rémus n'était pas une bonne cible non plus. Etant un loup garou il aurait été insondable et le Seigneur des Ténèbres aurait eu du mal à le contrôler. Il était tellement évident que Peter était la proie la plus simple. Pourquoi James n'y avait pas pensé avant ? Il avait faillit faire perdre la vie à son propre fils en se trompant de gardien. Il était vraiment impardonnable. Pourquoi avait il voulu ruser alors que les solutions les plus simples sont toujours les meilleurs (ndla : ma mère et mon prof de maths disent tout le temps ça. ils n'ont pas tort). -Je suis désolé d'interrompre ce grand moment de prise de conscience, coupa Hermione, mais est ce que quelqu'un sait ce qui va se passer pour Queudver ? Ce dur retour à la réalité capta l'attention de tout le monde. Certes Hermione manquait parfois de tact, mais elle n'avait pas tort. Ce qui était fait était fait et ne pouvait rien y changer. -Je veux dire, continua la Préfète un peu gênée, si Queudver est là, c'est que V. Voldemort est dans le coin ou prépare quelque chose, non ? -C'est possible Hermione, c'est possible, répondit Lupin d'un air songeur. Mais nous n'en savons rien pour l'instant. Il s'arrêta le temps de sortir de sa rêverie et continua d'un ton plus ferme : -Les enfants, retournez dans votre tour, nous avons du travail.
Inquiets, mais surtout déçus, le quatre Gryffondor saluèrent les Maraudeurs et partirent. En passant le pas de la porte, Harry s'arrêta et s'adressa aux adultes : -Promettez moi que vous ne prendrez pas de risque. Je ne supporterai pas qu'il vous trahisse une deuxième fois. -Ne t'inquiètes pas Harry, nous savons à quoi nous en tenir avec Peter, lui répondit Remus. -Malheureusement.soupira James. Mais n'y pense plus Harry, concentre toi sur le Quidditch, gagne nous cette fichue coupe et après tu pourra nous aider. Sirius et Remus approuvèrent vivement. Seule Lily restait silencieuse. Elle n'avait pas l'air tellement d'accord. Harry ne s'apperçu pas de ce détail, et heureux de pouvoir être utile à quelque chose, il se dépêcha de rejoindre les trois autres. Après la promesse de son père, il était plus déterminé que jamais a remporté le match de samedi contre les Serdaigle. Pour cela, il lui faudrait entraîner l'équipe plus que jamais et être sans pitié avec Cho.
C'est d'ailleurs pour cette raison, que le lendemain il se leva plutôt, griffonna un mot sur un morceau de parchemin et courut le confier à Hedwige. La lettre qu'il avait écrite à sa copine (si tant est que l'on puisse appeler ça une lettre étant donné de sa longueur) disait à peu près cela :
Chère Cho, Je ne sais pas si je vais avoir le temps de te voir d'ici le match puisque je dois m'entraîner très dur. Je voulais juste te prévenir que gagner n'a jamais été aussi important pour moi. Cela n'a évident rien a voir avec toi ou une stupide question d'honneur, donc ne me fais pas de cadeau car je serait redoutable samedi. Harry.
Lorsque les hiboux firent leur entrée dans la Grande Salle ce matin là, Harry repéra Hedwige et la vit déposer la lettre à la table des Serdaigle. Malheureusement il ne put pas voir la réaction de sa petite amie parce qu'un groupe de Poufsouffles de première année passa devant au même moment, et de plus en prenant tout son temps.
Les deux jours qui suivirent furent marqué par l'absence de Cho, mais les entrainements étaient tellement fréquent et tellement harassant qu'il était impossible de déterminer si Cho évitait Harry ou bien si ce dernier était en train de devenir inaccessible. Mais là n'était pas la question, l'heure était au cour de Potions et non pas à la vie amoureuse d'un héros malgré lui. -Alors alors, fit la voix glaciale de Severus Rogue, est ce que les petits protégés de nos Maraudeurs préférés ont fait leur travail ? Le professeur s'avançait vers eux d'un air menaçant, sa cape volant derrière lui comme celle d'un loup-garou moldu, le regard haineux et le sourire mauvais. Il était clair que ce n'était pas son année. Il avait retrouvé ses pires ennemis et leurs enfants. Tout cela en une fois. Il avait hérité de deux Potter (aussi arrogant l'un que l'autre selon ses dires), du pire criminel que la terre ait portée et de sa fille (tel père telle fille, prenait il plaisir à dire) et en plus de ça d'un loup garou à l'esprit insondable qui risquait de faire les pires crasses à tout le monde. Lilia et Harry sortirent les ingrédients qu'ils avaient récupérés chez Hagrid la veille au soir. A cette occasion, ils lui avaient répété ce qu'ils avaient découvert au sujet de Peter Pettigrow, mais leur ami semblait déjà au courant et n'avait pas trouvé grand chose à dire en dehors du fait que ça ne les concernait pas et qu'il était sûrement venu pour finir son travail. Comme on pouvait s'en douté, cette phrase lancée avec désinvolture avait alarmé les enfants, tout particulièrement Lilia et Harry qui craignaient pour la vie de leur parents. Pour l'instant le problème n'était pas les bonnes intentions de Queudver, mais plutôt Rogue qui se tenait à présent devant leur table et les regardait d'un air machiavélique. -Il en manque un, dit il, ou est la racine d'Arc-en-Ciel. -On en a pas trouvé monsieur, expliqua Lilia, ils n'en ont pas dans le commerce. -Ah oui ? s'étonna Rogue en lançant à la jeune fille le regard dégouté qui avait été autrefois réservé à Harry. Peut être que votre jeune ami pour me dire comment Malefoy en a et pas lui, dans ce cas ? Les Serpentard éclatèrent de rire. Harry ne voyait vraiment pas ce qu'il y avait de drôle. Si McGonagall avait dit cela à un Serpentard, les Gryffondor n'aurait pas rigolés pour autant ! -Je ne sais pas monsieur. Répondit Harry d'un air innocent. -Quinze points de moins pour Gryffondor ! Vous avez intérêt à les avoirs pour vos BUSEs, cette racine est extrêmement importante pour. Et il continua sur sa lancée en expliquant les propriétés de cette fameuse racine d'Arc en Ciel. Lilia glissa à ses amis : -Quel crétin il fait, ce Snivellus ! Ron et Harry se retinrent de pouffer de rire. Le brun ne pouvait s'empêcher de penser à Sirius en voyant Lilia s'exprimer ainsi. Elle avait vraiment de qui tenir ! Hermione, quand à elle, ne réagit pas a l'amusante remarque de sa camarade parce qu'elle était était elle même trop occupé à boire les paroles de son professeur et à noircir des rouleaux entier de parchemins. -Je suis sûr qu'il a filé ses fichues racines d'Arc en Truc aux Serpentard. pesta Ron -C'est évident, lui répondit Harry, c'est pas demain qu'il changera, non ?
Effectivement, Rogue et sa clique de Serpentard ne changea pas d'ici le jour du match. Décidés à voir Gryffondor perdre, Malefoy s'était nommé chef des Supporters Officiels des Serdaigles, et se baladait dans tout le château en distribuant des badge avec écrit S.O.S. dessus en lettre rouge sang. -Hé Potter ! avait lancé Drago la veille du match. Regarde, c'est pour si t'as besoin d'aide pour attrapper le Vif ! -Malefoy, s'il te plait, soit un grand garçon, compte par sur moi pour te rapporter des points, je ne suis pas l'Armée du Salut. Et comme on pouvait s'y attendre, toutes les personnes ayant quelques connaissances moldues en matière d'?uvre charitative éclatèrent de rire, et les ignorants demandèrent aux instruits ce qui tourna Malefoy une fois de plus en ridicule. Le samedi matin, l'équipe se rendit sur le terrain avant le début du match pour observer les conditions météorologiques. Le ciel était clair et dégagé, le soleil n'était pas encore trop fort en cette fin de mois de Mars, et pour couronner le tout, le sol était bien ferme. Avec des conditions comme ça et deux équipes au meilleur de leur forme, il était clair qu'il y aurait du spectacle. Enfin, alors que les Gryffondor revêtaient leurs robe de Quidditch écarlates, on entendit des centaines de bruits de pas. Bientôt ce serait l'heure. Bientôt il faudrait rentrer sur le terrain et courir vers la victoire. ou la défaite. Avant de partir, Harry encouragea juste son équipe : -Il est temps de montrer que les Gryffondor sont les meilleurs. Aujourd'hui sera un très grand match. Battez vous, donnez le meilleur de vous même. Bonne chance tout le monde. Harry avait eu beaucoup de mal à parler. Il allait jouer sa première finale en temps que Capitaine. Il allait jouer contre sa petite amie. Cette raison là lui faisait sûrement plus peur que la première. Il n'avait pas vu Cho de la semaine. Ils avaient donc tous les deux sceller un accord tacite quand a la manière de jouer. Cela rappela à Harry son premier match contre Cho, lorsqu'il était en troisième année. Dubois lui avait demandé de ne pas être galant et de la faire tomber de son balai s'il le fallait. Et bien aujourd'hui, il était plus décider que jamais a suivre ses conseils. Il n'irait pas jusqu'à amocher celle qu'il aimait, mais comme il l'avait dit dans sa lettre, il serait sans pitié.
Les équipes purent en fin rentrer sur le terrain. Gryffondor et Serdaigle étant deux maisons très populaire, le publique était indécis quand à la position à adopter. Les Poufsouffle étaient partagés et seuls les Serpentard se promenaient tous avec leur badges S.O.S. Harry et Cho étant tous les deux capitaines,ils se placèrent face à face. Ils échangèrent un sourire radieux quoi qu'un peu machiavélique sur les bords pour ce qui était de Cho. Apparemment elle avait prit Harry au mot et allait lui montrer qu'elle était une vrai joueuse de Quidditch. Madame Bibine les fit se serrer la main, ce qu'ils firent avec plaisir. Lorsqu'elle donna le coup de sifflet et lança le Souaffle en l'air, la voix de Lee Jordan résonna dans les gradins : -Bienvenue pour la finale de Quidditch de Poudlard ! Ce match oppose les deux favoris du tournois, et également le couple le plus célèbre de l'année, j'ai nommé Harry Potter et Cho Chang, tous les deux capitaines. Il sembleraient qu'ils ai décider de ne pas démontrer leur amour pendant. -Jordan ! coupa McGonagall, commentez donc ce match, nous ne somme pas dans Sorcière Hebdo ! -Spinnet en possession du Souaffle elle fonce vers les buts, Serdaigle intercepte. Jordan avait beaucoup de mal à commenter. Le niveau était vraiment excellent. Harry avait l'impression de rejouer contre ses « clones ». Il faisait des cercles comme un vautour depuis maintenant quinze minutes, et le vif d'or n'était toujours pas apparut. Le score était maintenant de vingt partout. Les Poursuiveurs se prenaient la balle chacun à leur tour et devant l'extrêmement bonne défense de Ron et Figgley, il parraissait impossible de marquer. Harry avait cru voir quelque chose briller lorsque Cho l'interpella : -Hé Harry ! J'te prend au mot ! Elle plongea subitement à l'endroit précis que regardait Harry un instant plus tôt. Il la suivit de très, et remarqua qu'elle souriait en plongeant. Il se concentra sur le sol. C'était pour dans quelque instants. Bientôt ils seraient en bas. Harry remonta en chandelle quelques secondes avant son adversaire. Lorsqu'elle le vit devant lui, elle eut l'air terriblement surprise. -Magnifique ! rugit Lee Jordan. Chang a essayé de planter son copain en lui faisant la feinte de Wronski et s'est fait roulé ! Potter a fait de la suivre et se trouve maintenant devant elle ! Quel match, mais quel match !!! Harry continuait de voler vers l'opposé. Il pensait reprendre son vol lorsqu'il le vit. Etincelant, juste à sa droite, se trouvait le précieux Vif d'Or. La clé du succès. Celui pour lequel il avait entraîné une équipe durant une année entière. Celui qui pourrait lui apporter la victoire. Tout se jouait maintenant. Dans quelques secondes il serait honoré ou raillé. Sans quitter le vif des yeux, Harry fit une violent embardée sans pour autant perdre l'équilibre. Cho s'arrêta un instant et partit en diagonale pour essayer de lui couper la route. Tous les deux allaient à pleine vitesse. S'ils se manquaient, ils se percutraient inévitablement. Calculant le risque qu'il prenait, Harry lança son balai a pleine puissance. Il n'avait jamais été aussi vite en montée. C'était une sensation formidable. Il tendit son bras et au même instant Cho fit de même. Mais elle n'était pas assez proche du Vif. Il lui manquait quelques insignifiant centimètre. Harry ne put s'empêcher de penser que si elle avait eu meilleur balai, il aurait été cuit. Il se pencha en avant. Son visage devint effrayant. On aurait cru une guerrière. (ndla : un peu comme Phémie dans « 1000 femmes blanches » de Jim Fergus. Vous ne l'avez pas lu ? Vous devriez.) Harry se pencha encore plus, a tel point qu'il risquait à tout moment de basculer vers le bas. Il tendit son bras doit tellement fort qu'il pouvait sentir chaque tendons, chaque ligament, qui le parcourait. Et finalement, dans un dernier espoir, ses doigts se refermèrent sur la petite balle dorée alors que Cho poussait un cri de rage.
Il remonta en chandelle, fit le tour du stade le bras tendu, et alla se poser alors que tout le stade (excepté les Serdaigle et les Serpentard) se jetait sur lui. Lee Jordan un cri de joie tellement fort qu'on aurait cru un dément et hurla : Gryffondor l'emporte 180 à 30 !!! Gryffondor gagne la coupe ! Alors que tout le monde le portait en victoire, Harry aperçut Cho taper du pied et partir vers les vestiaires telle une furie. Après que tout le monde (ou presque) l'ai serré dans ses bras, Dumbledore, qui avait pour l'occasion assisté au match, se rendit sur le terrain, une coupe en or à la main. Son entrée fut suivie d'un long silence. -Bravo Gryffondor ! Bravo Serdaigle également. Ce match est l'un des plus spectaculaire auxquels j'ai assisté dans toute la carrière de directeur, ce qui n'est pas peu dire. Le stade éclata de rire. -Vous nous avez épatés par vos talents, que vous soyez batteurs, gardiens, poursuiveurs ou attrapeurs. Ce match montre qu'en travaillant en équipe on devient redoutable et je crois que nos deux challengers l'on bien comprit. Malheureusement pour les Serdaigle, Gryffondor l'emporte aujourd'hui, mais il y aura une revanche l'année prochaine, c'est certain. Toute fois, pour le moment, faites un honneur a la valeureuse équipe de Gryffondor. Et a ces mots, il serra la main d'Harry et lui remit le trophée. Il leva vers le ciel, et le stade s'enflamma de plus belle. Finalement, il le confia à Ron, qui le leva et le passa à Angelina.
La petite cérémonie terminée, Harry parvint à échapper à ses fans et regagna le vestiaire vers lequel il avait vu Cho entrer. Il s'arrêta devant la porte et tenta d'effacer le sourire heureux qui s'était afficher sur ses lèvres. Sans succès. Ensuite, il frappa trois coup à la porte, et une voix féminine et sèche lui répondit : -Entrez ! -Cho, est ce que. -Tais toi ! Tu n'es vraiment qu'un. tu n'avais pas le droit de faire ça ! C'était un jeu, je voyais ça comme un jeu ! Tu a tout gaché. -Cho, le quidditch est un jeu, mais il ne faut pas. -Oh arrête un peu avec tes sermons ! hurla-t-elle. -Tu vas ameuter toute l'école. je ne veux pas que. -Tu ne veux pas ? Et est ce que tu sais ce que je veux, moi ? Non bien sûr ! Tu me déçois beaucoup Harry. -Mais voyons écoute. Il tenta veinement de la calmer en la prenant dans ses bras mais elle l'envoya promener : -Lâche moi ! Tu me dégoûtes ! Toutes ces belles paroles, c'était juste pour gagner, hein ? Tu voulais remonter ta côte de popularité, n'est ce pas ? -Non, pas du tout. Tu sais très bien que. -Oui je sais, je sais très bien que Cédric était plus fair-play que toi !
Cette phrase transperça le c?ur de Harry et résonna dans la tête de Harry. Comment pouvait elle lui faire une scène pareille juste parce qu'elle avait perdu ? Lui aurait juste été un peu énervé, il l'aurait félicité. Mais non, il fallait qu'elle parle en la mémoire de Saint Cedric Diggory ! Toujours. Elle savait combien il était sensible à ce sujet. Il ne pouvait en être autrement après ce qu'il avait vécu l'année dernière. Pour Harry, cette phrase n'avait qu'une signification. Cho le regardait d'un air satisfait. Une fois le choc encaissé, il reprit la parole : -Bien. Très bien. Si c'est tout ce que tu trouves à dire. Je n'ai plus qu'a te dire ça : salut ! Et a ces mots, il claqua la porte et partit en direction du château. Il était tellement énervé qu'il se retint de ne pas brûler quelque chose en chemin. Lorsqu'il arriva à la Salle Commune, en furie, il eu droit à un tonnerre d'applaudissement. Il fendit la foule en criant un « assez ! » qui jeta un froid. Ron haussa les épaules et partit le rejoindre pour essayer de comprendre ce qui était arrivé, suivit de près par Lilia et Hermione. A peine eut il atteint le dortoir que la fête repartit. Bien que passablement irrité, Harry était content que sa mauvaise humeur n'ait pas affecté ses amis. Il s'assit sur son lit et rua son oreiller de coups de poings. Ce fut la voix de Lilia qui l'interrompit : -tu te sens mieux ? Papa m'a dit qu'il faisait souvent ça quand il était jeune et que ça servait à rien. il ne put s'empêcher de sourire et arrêta ce qu'il faisait pour se tourner vers ses amis. Ces derniers s'assirent en face de lui (c'est à dire sur le lit de Ron) et celui ci lui demanda : -Allez vieux, qu'est ce qui se passe ? (ndla : si j'avais écrit en anglais j'aurais mis « mate » personnellement, mais « camarade » ça fait con, non ?) Harry poussa un long soupir pour se calmer un peu plus, et raconta ses déboires à ses amis. Ron ne put s'empêcher de sourire, tout comme Lilia. Hermione prenant l'état de son ami très au sérieux se lança dans une théorie sur les personnes rancunières. qui eut le don d'endormir tout le monde : -.et tu vois, continua-t-elle, le problème avec ce genre de personnes c'est que. Mais personne ne sut ce qu'Hermione allait dire parce que la voix stricte de McGonagall retentit dans le dortoir : -Tous les élèves de l'école sont invités à se rendre dans la Grande Salle en n'emportant qu'un oreiller et leurs baguettes magiques dans les plus bref délais. Le quatuor se regarda effrayé. Que pouvait il bien se passer ? Ce n'était sûrement pas une petite fête organisée pour la victoire de Gryffondor. Harry avait un pressentiment. Un sombre pressentiment. Il aurait put savoir ce qui se tramait s'il avait prêté un peu plus d'attention à sa cicatrice au lieu de se disputer avec Cho. S'il avait sut ce qui l'attendait en arrivant en bas, il ne serait certainement pas remonté à la tour de Gryffondor. En descendant les marches en compagnie de Ron et Lilia (Hermione se trouvait en tête de file et essayait de faire en sorte que tout le monde garde son calme) Harry leur demanda s'ils avaient une idée de ce qui ce pourquoi on les avait fait venir. -Peut être que c'est pour faire un discours sur comment marchent les filles, suggéra niaisement Ron. -Non, on a Hermione et Lilia pour ça, ça ne sert à rien. -Ou peut être que c'est à propos de la coupe de Quidditch. -Ouais vous allez jouer contre.euh.Beauxbâtons ou Durmstrang ! s'exclama Lilia d'un air enthousiaste -Rêve pas trop, lui répondit Ron, Dumbledore l'aurait dit si c'était vrai. Tout se sait ici, donc c'est pas possible. Et alors que Ron et la jeune fille se lançait dans un débat sur les tournois de Quidditch inter-collèges, le trio entra dans la Grande Salle. Plusieurs personnes étaient déjà entrées et s'installaient à leur table regardant curieusement vers la table des professeurs. A peine fut il entré dans la Grande Salle que Harry aperçu ce qui clochait. Il s'arrêta pendant un infime moment (tellement court que Ron et Lilia ne s'en aperçurent même pas) et se dit que ça ne pouvait pas être possible. Il alla s'asseoir avec ses amis qui débattaient toujours, et lorsque Hermione les eut rejoints, il risqua à nouveau un regard vers le fond de la salle. Cette fois il en était sûr. Cet homme là-bas ne pouvait être que lui. Mais comment avait il put entré ? La sécurité ses temps ci était bien trop forte. Harry croisa le regard d'Hermione qui avait l'air aussi troublé et étonnée que lui. Pourtant, la personne en question n'avait pas franchement grand chose à voir avec elle. Elle n'était sûrement pas la cause du malheur de sa vie. -Je sais pourquoi on est ici, dit Harry à Ron et Lilia pour couper leur conversation, regardez qui est là. Ils se tournèrent et virent la personne qu'Harry avait observé un instant avant. Petit, maigre mais avec une peau distandue, comme s'il avait perdu quelque kilos en très peu de temps, il portait une robe de sorcier délabré et son visage sale était infesté de tiques (ndla : ça se dit ou pas « infesté de tiques » ?). Devant l'école entière se trouvait l'ancien ami, mais non-moins regretté Peter Pettigrow.
Le silence se fit peu à peu dans la salle. Tout le monde avait à présent remarqué cet homme d'une saleté repoussante. Peu de personnes semblaient savoir qui il était réellement, ou la raison du regard dégouté et plein de pitié que lui portait Lily, ni pourquoi James et Remus le tenaient fermement et encore moins pourquoi Sirius le regardait d'un air menaçant en pointant sa baguette sur sa tempe. La scène faisait froid dans le dos. Un parfait étranger se serait demandé pourquoi un visiteur était ainsi exhibé dans une école. Mais c'était sans connaître l'identité de cette personne. Heureusement, pour les élèves ne la connaissant pas (c'est à dire toute l'école sauf trois Gryffondor et plusieurs Serpentard) Dumbledore se leva et prit la parole : -Chers élèves, je suis désolé de vous déranger à une heure aussi tardive, mais il vient de se passer quelque chose d'extrêmement important. Vous savez tous, je pense, que Sirius Black ici présent était accusé du meurtre de Peter Pettigrow. A ces mots, Sirius enfonça sa baguette un plus profondément dans le crâne du prisonnier et celui ci frémit. -Vous avez également apprit, continua le Directeur, qu'il était vivant et se cachait quelque part avec Lord Voldemort (tressaillement des élèves). Or, il semblerait que Mr. Pettigrow ait décidé de venir faire un tour à l'école. Plusieurs élèves se retinrent de rire. La réplique du vieil homme était certes amusante, mais Harry la trouvait déplacé. Il savait très bien que c'était ironique, mais il était tellement inquiet et surpris, qu'il voulait juste savoir ce qu'ils allaient faire avec le laquais de sa majesté Voldemort. -Alors Peter, reprit Albus Dumbledore en se tournant vers lui, je pense que tu as quelque chose à nous dire, n'est ce pas ? Il se mit à trembler en l'entendant s'adresser à lui. Dumbledore dégageait une impression de puissance qui plaisait beaucoup à Harry lorsque de mauvaises personnes se trouvaient en sa présence. N'importe quel sorcier voulant s'opposer à lui aurait tremblé, et ce lâche de Peter plus que n'importe qui. Il dit d'une voix mal assuré : -Je.j'app. j'apporte un message de mon . du Seigneur des Ténèbres. Un murmure d'effroi parcourut la salle. Le directeur acquiesça, apparemment il s'attendait à ça. Voyant que personne n'essayait de le tuer (sauf Sirius si on lui en laissait la chance) Queudver continua : -Mon maître vous fait dire que Noël n'était qu'un avertissement. Il a ressurgit des ténèbres et ressortira vainqueur que vous le vouliez ou non. Il dit que pour l'instant il a d'autres choses à faire, mais qu'il compte bien parvenir à ses fins. Dumbledore hocha la tête. Harry fronça les sourcils. Tout ceci était finalement très prévisible. Peter n'avait rien dit de plus de ce qu'on s'avait déjà. Maintenant, la question était : qu'allait on faire de lui ? Harry croisa le regard de son père. Il n'avait pas lâcher celui qui fut jadis son Gardien du Secret, cette personne en qui il avait placé toute sa confiance et qui l'avait trahit. Etrangement, comme s'il avait lu dans les pensées de son fils, James chuchota quelque chose à Dumbledore et celui ci reprit : -Nous allons maintenant emmener Mr Pettigrow en lieux sûr. Les élèves qui le désirent peuvent rester dormir ici. Quoique ce sera peut être mieux finalement, vos portraits n'apprécieront peut être pas d'être dérangés en pleine nuit. Le directeur fit apparaître des matelas et des couvertures, descendit de l'estrade, et suivit de Lily qui marchait d'un pas étrangement raide, de James et Remus qui tenait fermement Queudver et de Sirius qui pointait toujours sa baguette sur lui, ils quittèrent la salle. Avant de partir, Lily fit signe à Harry de venir. -Je crois que je dois y aller, chuchota-t-il à ses amis, je vous retrouve plus tard. Il se leva et prit la direction de la sortie. Il se produit alors un événement très prévisible qui lui était sortit de la tête : -Hé Potter ! lança une voix derrière lui. Tu veux apprendre à devenir meurtrier ? Parce que, tu sais, tu n'as besoin de cours, il paraît que c'est la seule chose que tu sait faire : trahir tes amis et les tuer. Cette remarque était devenue tellement habituelle qu'il n'y fit même pas attention et continua son chemin vers les immenses portes qui menaient dans le Hall. Malefoy avait bien sûr réussit à faire rire quelque Serpentard, mais il s'était vite fait rabattre le caquet par Lilia qui ne manquait de répondant (encore un héritage de son père.).
Harry rattrapa les adultes en courant alors qu'ils se dirigeaient vers les cachots. En arrivant il demanda : -Comment vous l'avez eut ? -Un simple hasard, répondit Remus, j'avais cru le flairer et je ne me suis pas trompé. J'ai appelé James et a nous deux on l'a retrouvé. -Mais il est entré comment ? C'est sécurisé ici, non ? -Tu vois, expliqua Sirius, notre cher ami a reprit son costume de sale rat en croyant qu'il pourrait nous berner alors que. -Sirius, ça suffit ! coupa Dumbledore. Le professeur DCFM se tut mais dans ses yeux on pouvait voir une lueur démoniaque. Il voulait faire plus que ce qu'on lui autorisait. Il aimerait voir celui qui fut son ami souffrir. Mais cela n'était qu'une vieille pulsion meurtrière enfouie depuis de trop longues années à Azkaban. Harry savait pertinemment que son parrain ne ferait rien sans l'accord de Dumbledore et de ses parents. Ils continuèrent de marcher silencieusement, chacun laissant ses pensées vagabonder autour du sujet de Peter. James et Remus n'avaient toujours pas relâché leurs étreintes, Sirius pointait toujours sa baguette d'un air menaçant, Dumbledore marchait devant d'un air digne et Lily derrière d'une manière étrangement raide. Harry pensait que maintenant elle réalisait véritablement qui avait coûté sa vie et celle de son mari. Il déambulèrent encore quelques temps dans les sombres sous sols de Poudlard (que Harry n'avait jamais explorés) et s'arrêtèrent devant ce qui semblait être une ancienne prison. Il y avait la une dizaine de petites cellules avec des lits assez simple et une cabine ou se trouvait sans doute la salle d'eau. Dumbledore marmonna quelque chose dans sa barbe et l'une des portes s'ouvrit. Il y fit entrer Queudver qui tremblait de plus belle. -Je suppose que tu sais ou nous somme Peter? -euh. oui. -alors ta mémoire es aussi bonne que je le pensais. Je vais te laisser discuter avec ceux qui te comptaient comme un de leurs amis. Il se tourna ensuite vers les autres et dit : -Je vous demanderai juste de garder votre calme et de ne pas mettre sa vie en danger. D'accord ? Sirius ? -Oui professeur.
Le directeur partit en prenant soin d'enfermer le Mangemort et de laisser des sièges pour que la famille Potter, Sirius et Remus puisse s'asseoir. Ce fut James qui rompit le silence en premier : -Bonsoir Peter. Tu vas bien ? Je t'ai déjà dit que tu m'avais beaucoup déçu ? Peter se recroquevilla et fit mine de se cacher. Heureusement pour les autres, il n'y avait pas un recoin ou il pouvait le faire étant donné que la cellule formait un cercle parfait. -J. James. c'est toi ? Lily ? Tu es là aussi ? Par quel miracle. Vous m'avez manqué vous savez. Harry se retint de faire quelque chose de stupide et regarda l'homme qui se trouvait en face de lui. Comment ce traitre pouvait il s'adresser à ses parents de cette façon ? c'était de sa faute s'ils n'avaient pas été là pendant quatorze ans ! C'était lui et lui seul qui avait trahi leur secret, alors comment osait il leur dire qu'ils lui avait manqué ? Lily regardait Peter avec un air d'incompréhension sur le visage. L'expression qu'elle avait depuis le début de la soirée avait disparu et maintenant on y voyait également du dégout et de la pitié : -Peter. tu étais notre ami. comment. Mais James l'interrompit en posant la même question que Sirius un an et demi auparavant : -Il me semble que tu nous doit quelques explications en ce qui concerne la nuit ou nous sommes mort. -James.,geignit-il, je ne voulais pas. je n'avais pas le choix. Je pensais qu'il voulait juste tuer Harry. Je ne pensais pas qu'il vous ferait du mal. Les cinq sorciers furent abasourdis en entendant cela. Il pensait qu'il tuerait « juste » Harry. Après tout, tuer un bébé c'est mieux que de tuer une famille entière, non ? -Quelle espèce de rat est tu devenu ! rugit Sirius. Tu croyais qu'il allait « juste tuer Harry » ! Tu te rends compte de ce que tu dit ! Si Dumbledore ne m'avait pas. -Sirius, coupa Lupin qui avait l'air de prendre sur lui pour ne pas en faire autant, ce n'est pas à toi de régler ce problème. Apparemment, les paroles du Loup Garous avaient eu de l'effet puisque Sirius ne reprit plus la parole pendant quelques minutes. Quelques minutes pendant lesquelles planèrent un silence de mort et qui firent pénétrer la phrase de Queudver dans tous les esprits. D'ailleurs, ce fut Harry qui prit la parole, il venait de se souvenir de quelque chose : -C'est étrange, il y a deux ans vous disiez qu'on ne vous avez pas laissé le choix, et que vous étiez obligé de faire l'espion. -Mais. euh. mais. Harry ! Je suis content de voir que tu t'es remit de ton combat avec le Seigneur de Ténèbres. -De quel combat parlez vous ? Celui ou il m'a défiguré, celui ou il m'a presque tué ou bien celui ou vous m'avez attaché à une tombe pour me prendre mon sang ? Queudver se recroquevilla de plus belle. -C'est étrange, continua James, mais j'avais souvenir que les Maraudeurs s'étaient jurés fidélité. il me semble aussi que tu avais voulu être le parrain de Harry si ça avait été possible, n'est ce pas ? Harry fit des yeux grands comme des soucoupes et Sirius posa sa main sur son épaule pour l'aider à surmonter cette terrible nouvelle. Que se serait il passé si Pettigrow avait été son parrain et l'avait récupéré à la mort de ses parents ? Est-ce qu'il l'aurai tué ou bien en aurait il fait un mage noir ? Ou est ce que Sirius serait venu le sauver en découvrant la trahison ? -Peter, fit Lily, je ne sais pas si tu te rends compte de la gravité de tes actes. Je t'ai toujours prit pour une personne sympathique quoiqu'un peu gloutonne et timide, mais je pensais que tu avais un bon fond. J'étais persuadée qu'un jour tu accomplirais quelque chose de vraiment important, quelque chose d'héroïque. Tu prenait tellement James pour modèle que tu devais finir comme lui tôt ou tard. Tu aurais sûrement eut ton heure de gloire, toi aussi. Pourtant tu a choisit d'accélérer les choses. Les seules personnes qui te considéraient comme un frère on vit leur vie brisée par ta faute. Plutôt que de nous sauver comme on l'aurait fait à ta place, tu nous a coulés. Est-ce que tu t'en rends compte ? Tu as brisé des vies entières ! Tu a agit par pur égoïsme et par peur ! Tu n'as pas cru en nous alors qu'on croyait en toi ! Harry regarda sa mère, il ne l'avait jamais vue dans un tel état. Elle n'était pas en colère, elle parlait calmement, d'un ton sec et froid. Harry était certain que le rat aurait préféré qu'elle se mette à crier, mais c'était mieux ainsi. Lily tapait là ou ça faisait mal, et tout le monde en éprouvait une immense satisfaction qui s'ajoutait au dégoût du Mangemort. -Mais. Lily., répondit finalement Pettigrow, ce que j'ai fait a eu du bon, non ? Si je n'avait pas avertit le Seigneur des Ténèbres, Harry n'aurait pas pu le détruire, non ? Ce ne fut pas Lily qui répondit cette fois, mais Remus qui savait mieux se contrôler. Cette déclaration l'avait transformé en furie, et on pouvait presque voir la fumée lui sortir des oreilles. -Si tu ne nous avait pas trahi Peter, nous aurions trouvé un autre moyen d'éliminer Voldemort, Lily et James n'auraient pas perdu quatorze années de leur vie, Harry n'aurait pas été chez les moldus et Sirius à Azkaban ! Ce n'est pas la vie de ton maitre que tu as détruit ce jour la, c'est celle de quatre personnes qui t'aimaient vraiment. Est-ce que tu réalises cela Peter ? Est-ce que tu te rends compte de ce que tu as fait ? - En plus, renchérit Harry, vous ne pouviez pas savoir que j'allais le réduire à quelque chose de. pas naturel. Personne ne le savait. Voldemort lui-même s'est fait surprendre ! Et vous n'avez pas hésité a venir le rejoindre il y a deux ans, et l'année dernière vous l'avez fait revenir et vous avez tué un innocent. Est-ce que c'était vraiment une bonne action, tuer un garçon de 17 ans ? Il y eu un nouveau moment de silence interrompu par les incessants gémissement de Peter qui tremblait comme une feuille d'automne. -Venez, lança James, on s'en va Monseigneur le Rat doit attendre que son Maître vienne le sauver puisqu'il n'a plus d'amis pour ça. Et les Potter suivit de Remus et Sirius prirent la direction du Hall. Avant de franchir la porte des cachots, Sirius lança : -Méfie toi Peter, Rusard à toujours son adorable matou et je ne pense pas qu'il apprécie de voir un rat dans les couloirs. A la suite de cette phrase, les cinq compagnons éclatèrent de rire et remontèrent chacun en direction de leur chambre ou de la Grande Salle pour Harry. Ce dernier en avait apprit pas mal sur ce fameux soir d'Halloween, et avait changer d'avis en ce qui concernait le destin qu'il avait imaginé. Il ne tuerait pas le rat, cela aurait été une libération pour lui et tout le monde en aurait fait un martyr en oubliant ses trahisons passées. Non, il avait trouvé mieux que ça : Queudver resterait enfermer à ruminé sur les effet de sa lâcheté et serait finalement livré au Détraqueurs. Oui, pensa Harry, c'était beaucoup mieux comme ça. Le rat serait pire que mort.
Ndla : ne m'en voulez pas pour le titre, c'est que j'ai retrouvé un vieux CD des Spice Girls et que je suis morte de rire en écoutant la chanson qui s'appelle « love thing ». En tout cas, fruit du hasard ou pas, le titre convient très bien à mon chapitre.
-Rémus, que c'est il passé ? s'inquiéta Lily -C'est Peter. une moldue l'a aperçue à quelques kilomètres d'ici. Elle savait qu'il était mort tu vois, et elle a trouvé ça. disons. bizarre. Harry, Ron, Hermione et Lilia qui savaient très bien qui était Peter Pettigrow sentirent une pierre leur tomber dans l'estomac. -Mais voyons, commença James, tout le monde le croit mort, non ? Sirius secoua la tête : -Ils savent qu'il est vivant. Je leur ai dit, mais personne ne semble s'inquiéter du fait qu'il se balade en liberté et qu'il ait conservé l'Ordre de Merlin -Il a eu l'Ordre de Merlin ? s'étonna Lilia -Ouais, répondit Harry, pour avoir trahit ses amis. James et Lily baissèrent la tête d'un air accablé. -Tout est de ma faute, fit James, j'aurait du faire plus attention à lui. Il n'aurait pas eu à. -Non ! le coupa Remus. C'est lui et lui seul qui a causé votre mort à tous les deux. Vous n'y êtes pour rien. Vous ne l'avez pas vu, il y a deux ans, ramper devant nous en disant qu'il n'avait pas eu le choix et qu'il n'avait pas fait exprès. Vous n'avez pas vu quel être répugnant il est devenu. -Il vous a tué, renchérit Sirius, et il a gâché la vie d'Harry. -Il t'a envoyé à Azkaban, ajouta Sirius, et c'est peut être même pire. James et Lily semblaient convaincus et par la même occasion plus tristes que jamais. Comment leur ami avait il put faire ça ? Il avait toujours admiré James lorsqu'ils étaient à Poudlard, et même après il ne cessait d'être avec eux. Comment le petit garçon bon a rien et un peu glouton avait il put tomber plus bas ? Mais c'était tellement évident. C'était une proie si facile. Voldemort aurait sûrement préféré avoir Sirius qui était encore plus proche d'eux, mais il n'aurait jamais trahi son « frère ». Pas après tout ce qu'il avait fait pour lui. Rémus n'était pas une bonne cible non plus. Etant un loup garou il aurait été insondable et le Seigneur des Ténèbres aurait eu du mal à le contrôler. Il était tellement évident que Peter était la proie la plus simple. Pourquoi James n'y avait pas pensé avant ? Il avait faillit faire perdre la vie à son propre fils en se trompant de gardien. Il était vraiment impardonnable. Pourquoi avait il voulu ruser alors que les solutions les plus simples sont toujours les meilleurs (ndla : ma mère et mon prof de maths disent tout le temps ça. ils n'ont pas tort). -Je suis désolé d'interrompre ce grand moment de prise de conscience, coupa Hermione, mais est ce que quelqu'un sait ce qui va se passer pour Queudver ? Ce dur retour à la réalité capta l'attention de tout le monde. Certes Hermione manquait parfois de tact, mais elle n'avait pas tort. Ce qui était fait était fait et ne pouvait rien y changer. -Je veux dire, continua la Préfète un peu gênée, si Queudver est là, c'est que V. Voldemort est dans le coin ou prépare quelque chose, non ? -C'est possible Hermione, c'est possible, répondit Lupin d'un air songeur. Mais nous n'en savons rien pour l'instant. Il s'arrêta le temps de sortir de sa rêverie et continua d'un ton plus ferme : -Les enfants, retournez dans votre tour, nous avons du travail.
Inquiets, mais surtout déçus, le quatre Gryffondor saluèrent les Maraudeurs et partirent. En passant le pas de la porte, Harry s'arrêta et s'adressa aux adultes : -Promettez moi que vous ne prendrez pas de risque. Je ne supporterai pas qu'il vous trahisse une deuxième fois. -Ne t'inquiètes pas Harry, nous savons à quoi nous en tenir avec Peter, lui répondit Remus. -Malheureusement.soupira James. Mais n'y pense plus Harry, concentre toi sur le Quidditch, gagne nous cette fichue coupe et après tu pourra nous aider. Sirius et Remus approuvèrent vivement. Seule Lily restait silencieuse. Elle n'avait pas l'air tellement d'accord. Harry ne s'apperçu pas de ce détail, et heureux de pouvoir être utile à quelque chose, il se dépêcha de rejoindre les trois autres. Après la promesse de son père, il était plus déterminé que jamais a remporté le match de samedi contre les Serdaigle. Pour cela, il lui faudrait entraîner l'équipe plus que jamais et être sans pitié avec Cho.
C'est d'ailleurs pour cette raison, que le lendemain il se leva plutôt, griffonna un mot sur un morceau de parchemin et courut le confier à Hedwige. La lettre qu'il avait écrite à sa copine (si tant est que l'on puisse appeler ça une lettre étant donné de sa longueur) disait à peu près cela :
Chère Cho, Je ne sais pas si je vais avoir le temps de te voir d'ici le match puisque je dois m'entraîner très dur. Je voulais juste te prévenir que gagner n'a jamais été aussi important pour moi. Cela n'a évident rien a voir avec toi ou une stupide question d'honneur, donc ne me fais pas de cadeau car je serait redoutable samedi. Harry.
Lorsque les hiboux firent leur entrée dans la Grande Salle ce matin là, Harry repéra Hedwige et la vit déposer la lettre à la table des Serdaigle. Malheureusement il ne put pas voir la réaction de sa petite amie parce qu'un groupe de Poufsouffles de première année passa devant au même moment, et de plus en prenant tout son temps.
Les deux jours qui suivirent furent marqué par l'absence de Cho, mais les entrainements étaient tellement fréquent et tellement harassant qu'il était impossible de déterminer si Cho évitait Harry ou bien si ce dernier était en train de devenir inaccessible. Mais là n'était pas la question, l'heure était au cour de Potions et non pas à la vie amoureuse d'un héros malgré lui. -Alors alors, fit la voix glaciale de Severus Rogue, est ce que les petits protégés de nos Maraudeurs préférés ont fait leur travail ? Le professeur s'avançait vers eux d'un air menaçant, sa cape volant derrière lui comme celle d'un loup-garou moldu, le regard haineux et le sourire mauvais. Il était clair que ce n'était pas son année. Il avait retrouvé ses pires ennemis et leurs enfants. Tout cela en une fois. Il avait hérité de deux Potter (aussi arrogant l'un que l'autre selon ses dires), du pire criminel que la terre ait portée et de sa fille (tel père telle fille, prenait il plaisir à dire) et en plus de ça d'un loup garou à l'esprit insondable qui risquait de faire les pires crasses à tout le monde. Lilia et Harry sortirent les ingrédients qu'ils avaient récupérés chez Hagrid la veille au soir. A cette occasion, ils lui avaient répété ce qu'ils avaient découvert au sujet de Peter Pettigrow, mais leur ami semblait déjà au courant et n'avait pas trouvé grand chose à dire en dehors du fait que ça ne les concernait pas et qu'il était sûrement venu pour finir son travail. Comme on pouvait s'en douté, cette phrase lancée avec désinvolture avait alarmé les enfants, tout particulièrement Lilia et Harry qui craignaient pour la vie de leur parents. Pour l'instant le problème n'était pas les bonnes intentions de Queudver, mais plutôt Rogue qui se tenait à présent devant leur table et les regardait d'un air machiavélique. -Il en manque un, dit il, ou est la racine d'Arc-en-Ciel. -On en a pas trouvé monsieur, expliqua Lilia, ils n'en ont pas dans le commerce. -Ah oui ? s'étonna Rogue en lançant à la jeune fille le regard dégouté qui avait été autrefois réservé à Harry. Peut être que votre jeune ami pour me dire comment Malefoy en a et pas lui, dans ce cas ? Les Serpentard éclatèrent de rire. Harry ne voyait vraiment pas ce qu'il y avait de drôle. Si McGonagall avait dit cela à un Serpentard, les Gryffondor n'aurait pas rigolés pour autant ! -Je ne sais pas monsieur. Répondit Harry d'un air innocent. -Quinze points de moins pour Gryffondor ! Vous avez intérêt à les avoirs pour vos BUSEs, cette racine est extrêmement importante pour. Et il continua sur sa lancée en expliquant les propriétés de cette fameuse racine d'Arc en Ciel. Lilia glissa à ses amis : -Quel crétin il fait, ce Snivellus ! Ron et Harry se retinrent de pouffer de rire. Le brun ne pouvait s'empêcher de penser à Sirius en voyant Lilia s'exprimer ainsi. Elle avait vraiment de qui tenir ! Hermione, quand à elle, ne réagit pas a l'amusante remarque de sa camarade parce qu'elle était était elle même trop occupé à boire les paroles de son professeur et à noircir des rouleaux entier de parchemins. -Je suis sûr qu'il a filé ses fichues racines d'Arc en Truc aux Serpentard. pesta Ron -C'est évident, lui répondit Harry, c'est pas demain qu'il changera, non ?
Effectivement, Rogue et sa clique de Serpentard ne changea pas d'ici le jour du match. Décidés à voir Gryffondor perdre, Malefoy s'était nommé chef des Supporters Officiels des Serdaigles, et se baladait dans tout le château en distribuant des badge avec écrit S.O.S. dessus en lettre rouge sang. -Hé Potter ! avait lancé Drago la veille du match. Regarde, c'est pour si t'as besoin d'aide pour attrapper le Vif ! -Malefoy, s'il te plait, soit un grand garçon, compte par sur moi pour te rapporter des points, je ne suis pas l'Armée du Salut. Et comme on pouvait s'y attendre, toutes les personnes ayant quelques connaissances moldues en matière d'?uvre charitative éclatèrent de rire, et les ignorants demandèrent aux instruits ce qui tourna Malefoy une fois de plus en ridicule. Le samedi matin, l'équipe se rendit sur le terrain avant le début du match pour observer les conditions météorologiques. Le ciel était clair et dégagé, le soleil n'était pas encore trop fort en cette fin de mois de Mars, et pour couronner le tout, le sol était bien ferme. Avec des conditions comme ça et deux équipes au meilleur de leur forme, il était clair qu'il y aurait du spectacle. Enfin, alors que les Gryffondor revêtaient leurs robe de Quidditch écarlates, on entendit des centaines de bruits de pas. Bientôt ce serait l'heure. Bientôt il faudrait rentrer sur le terrain et courir vers la victoire. ou la défaite. Avant de partir, Harry encouragea juste son équipe : -Il est temps de montrer que les Gryffondor sont les meilleurs. Aujourd'hui sera un très grand match. Battez vous, donnez le meilleur de vous même. Bonne chance tout le monde. Harry avait eu beaucoup de mal à parler. Il allait jouer sa première finale en temps que Capitaine. Il allait jouer contre sa petite amie. Cette raison là lui faisait sûrement plus peur que la première. Il n'avait pas vu Cho de la semaine. Ils avaient donc tous les deux sceller un accord tacite quand a la manière de jouer. Cela rappela à Harry son premier match contre Cho, lorsqu'il était en troisième année. Dubois lui avait demandé de ne pas être galant et de la faire tomber de son balai s'il le fallait. Et bien aujourd'hui, il était plus décider que jamais a suivre ses conseils. Il n'irait pas jusqu'à amocher celle qu'il aimait, mais comme il l'avait dit dans sa lettre, il serait sans pitié.
Les équipes purent en fin rentrer sur le terrain. Gryffondor et Serdaigle étant deux maisons très populaire, le publique était indécis quand à la position à adopter. Les Poufsouffle étaient partagés et seuls les Serpentard se promenaient tous avec leur badges S.O.S. Harry et Cho étant tous les deux capitaines,ils se placèrent face à face. Ils échangèrent un sourire radieux quoi qu'un peu machiavélique sur les bords pour ce qui était de Cho. Apparemment elle avait prit Harry au mot et allait lui montrer qu'elle était une vrai joueuse de Quidditch. Madame Bibine les fit se serrer la main, ce qu'ils firent avec plaisir. Lorsqu'elle donna le coup de sifflet et lança le Souaffle en l'air, la voix de Lee Jordan résonna dans les gradins : -Bienvenue pour la finale de Quidditch de Poudlard ! Ce match oppose les deux favoris du tournois, et également le couple le plus célèbre de l'année, j'ai nommé Harry Potter et Cho Chang, tous les deux capitaines. Il sembleraient qu'ils ai décider de ne pas démontrer leur amour pendant. -Jordan ! coupa McGonagall, commentez donc ce match, nous ne somme pas dans Sorcière Hebdo ! -Spinnet en possession du Souaffle elle fonce vers les buts, Serdaigle intercepte. Jordan avait beaucoup de mal à commenter. Le niveau était vraiment excellent. Harry avait l'impression de rejouer contre ses « clones ». Il faisait des cercles comme un vautour depuis maintenant quinze minutes, et le vif d'or n'était toujours pas apparut. Le score était maintenant de vingt partout. Les Poursuiveurs se prenaient la balle chacun à leur tour et devant l'extrêmement bonne défense de Ron et Figgley, il parraissait impossible de marquer. Harry avait cru voir quelque chose briller lorsque Cho l'interpella : -Hé Harry ! J'te prend au mot ! Elle plongea subitement à l'endroit précis que regardait Harry un instant plus tôt. Il la suivit de très, et remarqua qu'elle souriait en plongeant. Il se concentra sur le sol. C'était pour dans quelque instants. Bientôt ils seraient en bas. Harry remonta en chandelle quelques secondes avant son adversaire. Lorsqu'elle le vit devant lui, elle eut l'air terriblement surprise. -Magnifique ! rugit Lee Jordan. Chang a essayé de planter son copain en lui faisant la feinte de Wronski et s'est fait roulé ! Potter a fait de la suivre et se trouve maintenant devant elle ! Quel match, mais quel match !!! Harry continuait de voler vers l'opposé. Il pensait reprendre son vol lorsqu'il le vit. Etincelant, juste à sa droite, se trouvait le précieux Vif d'Or. La clé du succès. Celui pour lequel il avait entraîné une équipe durant une année entière. Celui qui pourrait lui apporter la victoire. Tout se jouait maintenant. Dans quelques secondes il serait honoré ou raillé. Sans quitter le vif des yeux, Harry fit une violent embardée sans pour autant perdre l'équilibre. Cho s'arrêta un instant et partit en diagonale pour essayer de lui couper la route. Tous les deux allaient à pleine vitesse. S'ils se manquaient, ils se percutraient inévitablement. Calculant le risque qu'il prenait, Harry lança son balai a pleine puissance. Il n'avait jamais été aussi vite en montée. C'était une sensation formidable. Il tendit son bras et au même instant Cho fit de même. Mais elle n'était pas assez proche du Vif. Il lui manquait quelques insignifiant centimètre. Harry ne put s'empêcher de penser que si elle avait eu meilleur balai, il aurait été cuit. Il se pencha en avant. Son visage devint effrayant. On aurait cru une guerrière. (ndla : un peu comme Phémie dans « 1000 femmes blanches » de Jim Fergus. Vous ne l'avez pas lu ? Vous devriez.) Harry se pencha encore plus, a tel point qu'il risquait à tout moment de basculer vers le bas. Il tendit son bras doit tellement fort qu'il pouvait sentir chaque tendons, chaque ligament, qui le parcourait. Et finalement, dans un dernier espoir, ses doigts se refermèrent sur la petite balle dorée alors que Cho poussait un cri de rage.
Il remonta en chandelle, fit le tour du stade le bras tendu, et alla se poser alors que tout le stade (excepté les Serdaigle et les Serpentard) se jetait sur lui. Lee Jordan un cri de joie tellement fort qu'on aurait cru un dément et hurla : Gryffondor l'emporte 180 à 30 !!! Gryffondor gagne la coupe ! Alors que tout le monde le portait en victoire, Harry aperçut Cho taper du pied et partir vers les vestiaires telle une furie. Après que tout le monde (ou presque) l'ai serré dans ses bras, Dumbledore, qui avait pour l'occasion assisté au match, se rendit sur le terrain, une coupe en or à la main. Son entrée fut suivie d'un long silence. -Bravo Gryffondor ! Bravo Serdaigle également. Ce match est l'un des plus spectaculaire auxquels j'ai assisté dans toute la carrière de directeur, ce qui n'est pas peu dire. Le stade éclata de rire. -Vous nous avez épatés par vos talents, que vous soyez batteurs, gardiens, poursuiveurs ou attrapeurs. Ce match montre qu'en travaillant en équipe on devient redoutable et je crois que nos deux challengers l'on bien comprit. Malheureusement pour les Serdaigle, Gryffondor l'emporte aujourd'hui, mais il y aura une revanche l'année prochaine, c'est certain. Toute fois, pour le moment, faites un honneur a la valeureuse équipe de Gryffondor. Et a ces mots, il serra la main d'Harry et lui remit le trophée. Il leva vers le ciel, et le stade s'enflamma de plus belle. Finalement, il le confia à Ron, qui le leva et le passa à Angelina.
La petite cérémonie terminée, Harry parvint à échapper à ses fans et regagna le vestiaire vers lequel il avait vu Cho entrer. Il s'arrêta devant la porte et tenta d'effacer le sourire heureux qui s'était afficher sur ses lèvres. Sans succès. Ensuite, il frappa trois coup à la porte, et une voix féminine et sèche lui répondit : -Entrez ! -Cho, est ce que. -Tais toi ! Tu n'es vraiment qu'un. tu n'avais pas le droit de faire ça ! C'était un jeu, je voyais ça comme un jeu ! Tu a tout gaché. -Cho, le quidditch est un jeu, mais il ne faut pas. -Oh arrête un peu avec tes sermons ! hurla-t-elle. -Tu vas ameuter toute l'école. je ne veux pas que. -Tu ne veux pas ? Et est ce que tu sais ce que je veux, moi ? Non bien sûr ! Tu me déçois beaucoup Harry. -Mais voyons écoute. Il tenta veinement de la calmer en la prenant dans ses bras mais elle l'envoya promener : -Lâche moi ! Tu me dégoûtes ! Toutes ces belles paroles, c'était juste pour gagner, hein ? Tu voulais remonter ta côte de popularité, n'est ce pas ? -Non, pas du tout. Tu sais très bien que. -Oui je sais, je sais très bien que Cédric était plus fair-play que toi !
Cette phrase transperça le c?ur de Harry et résonna dans la tête de Harry. Comment pouvait elle lui faire une scène pareille juste parce qu'elle avait perdu ? Lui aurait juste été un peu énervé, il l'aurait félicité. Mais non, il fallait qu'elle parle en la mémoire de Saint Cedric Diggory ! Toujours. Elle savait combien il était sensible à ce sujet. Il ne pouvait en être autrement après ce qu'il avait vécu l'année dernière. Pour Harry, cette phrase n'avait qu'une signification. Cho le regardait d'un air satisfait. Une fois le choc encaissé, il reprit la parole : -Bien. Très bien. Si c'est tout ce que tu trouves à dire. Je n'ai plus qu'a te dire ça : salut ! Et a ces mots, il claqua la porte et partit en direction du château. Il était tellement énervé qu'il se retint de ne pas brûler quelque chose en chemin. Lorsqu'il arriva à la Salle Commune, en furie, il eu droit à un tonnerre d'applaudissement. Il fendit la foule en criant un « assez ! » qui jeta un froid. Ron haussa les épaules et partit le rejoindre pour essayer de comprendre ce qui était arrivé, suivit de près par Lilia et Hermione. A peine eut il atteint le dortoir que la fête repartit. Bien que passablement irrité, Harry était content que sa mauvaise humeur n'ait pas affecté ses amis. Il s'assit sur son lit et rua son oreiller de coups de poings. Ce fut la voix de Lilia qui l'interrompit : -tu te sens mieux ? Papa m'a dit qu'il faisait souvent ça quand il était jeune et que ça servait à rien. il ne put s'empêcher de sourire et arrêta ce qu'il faisait pour se tourner vers ses amis. Ces derniers s'assirent en face de lui (c'est à dire sur le lit de Ron) et celui ci lui demanda : -Allez vieux, qu'est ce qui se passe ? (ndla : si j'avais écrit en anglais j'aurais mis « mate » personnellement, mais « camarade » ça fait con, non ?) Harry poussa un long soupir pour se calmer un peu plus, et raconta ses déboires à ses amis. Ron ne put s'empêcher de sourire, tout comme Lilia. Hermione prenant l'état de son ami très au sérieux se lança dans une théorie sur les personnes rancunières. qui eut le don d'endormir tout le monde : -.et tu vois, continua-t-elle, le problème avec ce genre de personnes c'est que. Mais personne ne sut ce qu'Hermione allait dire parce que la voix stricte de McGonagall retentit dans le dortoir : -Tous les élèves de l'école sont invités à se rendre dans la Grande Salle en n'emportant qu'un oreiller et leurs baguettes magiques dans les plus bref délais. Le quatuor se regarda effrayé. Que pouvait il bien se passer ? Ce n'était sûrement pas une petite fête organisée pour la victoire de Gryffondor. Harry avait un pressentiment. Un sombre pressentiment. Il aurait put savoir ce qui se tramait s'il avait prêté un peu plus d'attention à sa cicatrice au lieu de se disputer avec Cho. S'il avait sut ce qui l'attendait en arrivant en bas, il ne serait certainement pas remonté à la tour de Gryffondor. En descendant les marches en compagnie de Ron et Lilia (Hermione se trouvait en tête de file et essayait de faire en sorte que tout le monde garde son calme) Harry leur demanda s'ils avaient une idée de ce qui ce pourquoi on les avait fait venir. -Peut être que c'est pour faire un discours sur comment marchent les filles, suggéra niaisement Ron. -Non, on a Hermione et Lilia pour ça, ça ne sert à rien. -Ou peut être que c'est à propos de la coupe de Quidditch. -Ouais vous allez jouer contre.euh.Beauxbâtons ou Durmstrang ! s'exclama Lilia d'un air enthousiaste -Rêve pas trop, lui répondit Ron, Dumbledore l'aurait dit si c'était vrai. Tout se sait ici, donc c'est pas possible. Et alors que Ron et la jeune fille se lançait dans un débat sur les tournois de Quidditch inter-collèges, le trio entra dans la Grande Salle. Plusieurs personnes étaient déjà entrées et s'installaient à leur table regardant curieusement vers la table des professeurs. A peine fut il entré dans la Grande Salle que Harry aperçu ce qui clochait. Il s'arrêta pendant un infime moment (tellement court que Ron et Lilia ne s'en aperçurent même pas) et se dit que ça ne pouvait pas être possible. Il alla s'asseoir avec ses amis qui débattaient toujours, et lorsque Hermione les eut rejoints, il risqua à nouveau un regard vers le fond de la salle. Cette fois il en était sûr. Cet homme là-bas ne pouvait être que lui. Mais comment avait il put entré ? La sécurité ses temps ci était bien trop forte. Harry croisa le regard d'Hermione qui avait l'air aussi troublé et étonnée que lui. Pourtant, la personne en question n'avait pas franchement grand chose à voir avec elle. Elle n'était sûrement pas la cause du malheur de sa vie. -Je sais pourquoi on est ici, dit Harry à Ron et Lilia pour couper leur conversation, regardez qui est là. Ils se tournèrent et virent la personne qu'Harry avait observé un instant avant. Petit, maigre mais avec une peau distandue, comme s'il avait perdu quelque kilos en très peu de temps, il portait une robe de sorcier délabré et son visage sale était infesté de tiques (ndla : ça se dit ou pas « infesté de tiques » ?). Devant l'école entière se trouvait l'ancien ami, mais non-moins regretté Peter Pettigrow.
Le silence se fit peu à peu dans la salle. Tout le monde avait à présent remarqué cet homme d'une saleté repoussante. Peu de personnes semblaient savoir qui il était réellement, ou la raison du regard dégouté et plein de pitié que lui portait Lily, ni pourquoi James et Remus le tenaient fermement et encore moins pourquoi Sirius le regardait d'un air menaçant en pointant sa baguette sur sa tempe. La scène faisait froid dans le dos. Un parfait étranger se serait demandé pourquoi un visiteur était ainsi exhibé dans une école. Mais c'était sans connaître l'identité de cette personne. Heureusement, pour les élèves ne la connaissant pas (c'est à dire toute l'école sauf trois Gryffondor et plusieurs Serpentard) Dumbledore se leva et prit la parole : -Chers élèves, je suis désolé de vous déranger à une heure aussi tardive, mais il vient de se passer quelque chose d'extrêmement important. Vous savez tous, je pense, que Sirius Black ici présent était accusé du meurtre de Peter Pettigrow. A ces mots, Sirius enfonça sa baguette un plus profondément dans le crâne du prisonnier et celui ci frémit. -Vous avez également apprit, continua le Directeur, qu'il était vivant et se cachait quelque part avec Lord Voldemort (tressaillement des élèves). Or, il semblerait que Mr. Pettigrow ait décidé de venir faire un tour à l'école. Plusieurs élèves se retinrent de rire. La réplique du vieil homme était certes amusante, mais Harry la trouvait déplacé. Il savait très bien que c'était ironique, mais il était tellement inquiet et surpris, qu'il voulait juste savoir ce qu'ils allaient faire avec le laquais de sa majesté Voldemort. -Alors Peter, reprit Albus Dumbledore en se tournant vers lui, je pense que tu as quelque chose à nous dire, n'est ce pas ? Il se mit à trembler en l'entendant s'adresser à lui. Dumbledore dégageait une impression de puissance qui plaisait beaucoup à Harry lorsque de mauvaises personnes se trouvaient en sa présence. N'importe quel sorcier voulant s'opposer à lui aurait tremblé, et ce lâche de Peter plus que n'importe qui. Il dit d'une voix mal assuré : -Je.j'app. j'apporte un message de mon . du Seigneur des Ténèbres. Un murmure d'effroi parcourut la salle. Le directeur acquiesça, apparemment il s'attendait à ça. Voyant que personne n'essayait de le tuer (sauf Sirius si on lui en laissait la chance) Queudver continua : -Mon maître vous fait dire que Noël n'était qu'un avertissement. Il a ressurgit des ténèbres et ressortira vainqueur que vous le vouliez ou non. Il dit que pour l'instant il a d'autres choses à faire, mais qu'il compte bien parvenir à ses fins. Dumbledore hocha la tête. Harry fronça les sourcils. Tout ceci était finalement très prévisible. Peter n'avait rien dit de plus de ce qu'on s'avait déjà. Maintenant, la question était : qu'allait on faire de lui ? Harry croisa le regard de son père. Il n'avait pas lâcher celui qui fut jadis son Gardien du Secret, cette personne en qui il avait placé toute sa confiance et qui l'avait trahit. Etrangement, comme s'il avait lu dans les pensées de son fils, James chuchota quelque chose à Dumbledore et celui ci reprit : -Nous allons maintenant emmener Mr Pettigrow en lieux sûr. Les élèves qui le désirent peuvent rester dormir ici. Quoique ce sera peut être mieux finalement, vos portraits n'apprécieront peut être pas d'être dérangés en pleine nuit. Le directeur fit apparaître des matelas et des couvertures, descendit de l'estrade, et suivit de Lily qui marchait d'un pas étrangement raide, de James et Remus qui tenait fermement Queudver et de Sirius qui pointait toujours sa baguette sur lui, ils quittèrent la salle. Avant de partir, Lily fit signe à Harry de venir. -Je crois que je dois y aller, chuchota-t-il à ses amis, je vous retrouve plus tard. Il se leva et prit la direction de la sortie. Il se produit alors un événement très prévisible qui lui était sortit de la tête : -Hé Potter ! lança une voix derrière lui. Tu veux apprendre à devenir meurtrier ? Parce que, tu sais, tu n'as besoin de cours, il paraît que c'est la seule chose que tu sait faire : trahir tes amis et les tuer. Cette remarque était devenue tellement habituelle qu'il n'y fit même pas attention et continua son chemin vers les immenses portes qui menaient dans le Hall. Malefoy avait bien sûr réussit à faire rire quelque Serpentard, mais il s'était vite fait rabattre le caquet par Lilia qui ne manquait de répondant (encore un héritage de son père.).
Harry rattrapa les adultes en courant alors qu'ils se dirigeaient vers les cachots. En arrivant il demanda : -Comment vous l'avez eut ? -Un simple hasard, répondit Remus, j'avais cru le flairer et je ne me suis pas trompé. J'ai appelé James et a nous deux on l'a retrouvé. -Mais il est entré comment ? C'est sécurisé ici, non ? -Tu vois, expliqua Sirius, notre cher ami a reprit son costume de sale rat en croyant qu'il pourrait nous berner alors que. -Sirius, ça suffit ! coupa Dumbledore. Le professeur DCFM se tut mais dans ses yeux on pouvait voir une lueur démoniaque. Il voulait faire plus que ce qu'on lui autorisait. Il aimerait voir celui qui fut son ami souffrir. Mais cela n'était qu'une vieille pulsion meurtrière enfouie depuis de trop longues années à Azkaban. Harry savait pertinemment que son parrain ne ferait rien sans l'accord de Dumbledore et de ses parents. Ils continuèrent de marcher silencieusement, chacun laissant ses pensées vagabonder autour du sujet de Peter. James et Remus n'avaient toujours pas relâché leurs étreintes, Sirius pointait toujours sa baguette d'un air menaçant, Dumbledore marchait devant d'un air digne et Lily derrière d'une manière étrangement raide. Harry pensait que maintenant elle réalisait véritablement qui avait coûté sa vie et celle de son mari. Il déambulèrent encore quelques temps dans les sombres sous sols de Poudlard (que Harry n'avait jamais explorés) et s'arrêtèrent devant ce qui semblait être une ancienne prison. Il y avait la une dizaine de petites cellules avec des lits assez simple et une cabine ou se trouvait sans doute la salle d'eau. Dumbledore marmonna quelque chose dans sa barbe et l'une des portes s'ouvrit. Il y fit entrer Queudver qui tremblait de plus belle. -Je suppose que tu sais ou nous somme Peter? -euh. oui. -alors ta mémoire es aussi bonne que je le pensais. Je vais te laisser discuter avec ceux qui te comptaient comme un de leurs amis. Il se tourna ensuite vers les autres et dit : -Je vous demanderai juste de garder votre calme et de ne pas mettre sa vie en danger. D'accord ? Sirius ? -Oui professeur.
Le directeur partit en prenant soin d'enfermer le Mangemort et de laisser des sièges pour que la famille Potter, Sirius et Remus puisse s'asseoir. Ce fut James qui rompit le silence en premier : -Bonsoir Peter. Tu vas bien ? Je t'ai déjà dit que tu m'avais beaucoup déçu ? Peter se recroquevilla et fit mine de se cacher. Heureusement pour les autres, il n'y avait pas un recoin ou il pouvait le faire étant donné que la cellule formait un cercle parfait. -J. James. c'est toi ? Lily ? Tu es là aussi ? Par quel miracle. Vous m'avez manqué vous savez. Harry se retint de faire quelque chose de stupide et regarda l'homme qui se trouvait en face de lui. Comment ce traitre pouvait il s'adresser à ses parents de cette façon ? c'était de sa faute s'ils n'avaient pas été là pendant quatorze ans ! C'était lui et lui seul qui avait trahi leur secret, alors comment osait il leur dire qu'ils lui avait manqué ? Lily regardait Peter avec un air d'incompréhension sur le visage. L'expression qu'elle avait depuis le début de la soirée avait disparu et maintenant on y voyait également du dégout et de la pitié : -Peter. tu étais notre ami. comment. Mais James l'interrompit en posant la même question que Sirius un an et demi auparavant : -Il me semble que tu nous doit quelques explications en ce qui concerne la nuit ou nous sommes mort. -James.,geignit-il, je ne voulais pas. je n'avais pas le choix. Je pensais qu'il voulait juste tuer Harry. Je ne pensais pas qu'il vous ferait du mal. Les cinq sorciers furent abasourdis en entendant cela. Il pensait qu'il tuerait « juste » Harry. Après tout, tuer un bébé c'est mieux que de tuer une famille entière, non ? -Quelle espèce de rat est tu devenu ! rugit Sirius. Tu croyais qu'il allait « juste tuer Harry » ! Tu te rends compte de ce que tu dit ! Si Dumbledore ne m'avait pas. -Sirius, coupa Lupin qui avait l'air de prendre sur lui pour ne pas en faire autant, ce n'est pas à toi de régler ce problème. Apparemment, les paroles du Loup Garous avaient eu de l'effet puisque Sirius ne reprit plus la parole pendant quelques minutes. Quelques minutes pendant lesquelles planèrent un silence de mort et qui firent pénétrer la phrase de Queudver dans tous les esprits. D'ailleurs, ce fut Harry qui prit la parole, il venait de se souvenir de quelque chose : -C'est étrange, il y a deux ans vous disiez qu'on ne vous avez pas laissé le choix, et que vous étiez obligé de faire l'espion. -Mais. euh. mais. Harry ! Je suis content de voir que tu t'es remit de ton combat avec le Seigneur de Ténèbres. -De quel combat parlez vous ? Celui ou il m'a défiguré, celui ou il m'a presque tué ou bien celui ou vous m'avez attaché à une tombe pour me prendre mon sang ? Queudver se recroquevilla de plus belle. -C'est étrange, continua James, mais j'avais souvenir que les Maraudeurs s'étaient jurés fidélité. il me semble aussi que tu avais voulu être le parrain de Harry si ça avait été possible, n'est ce pas ? Harry fit des yeux grands comme des soucoupes et Sirius posa sa main sur son épaule pour l'aider à surmonter cette terrible nouvelle. Que se serait il passé si Pettigrow avait été son parrain et l'avait récupéré à la mort de ses parents ? Est-ce qu'il l'aurai tué ou bien en aurait il fait un mage noir ? Ou est ce que Sirius serait venu le sauver en découvrant la trahison ? -Peter, fit Lily, je ne sais pas si tu te rends compte de la gravité de tes actes. Je t'ai toujours prit pour une personne sympathique quoiqu'un peu gloutonne et timide, mais je pensais que tu avais un bon fond. J'étais persuadée qu'un jour tu accomplirais quelque chose de vraiment important, quelque chose d'héroïque. Tu prenait tellement James pour modèle que tu devais finir comme lui tôt ou tard. Tu aurais sûrement eut ton heure de gloire, toi aussi. Pourtant tu a choisit d'accélérer les choses. Les seules personnes qui te considéraient comme un frère on vit leur vie brisée par ta faute. Plutôt que de nous sauver comme on l'aurait fait à ta place, tu nous a coulés. Est-ce que tu t'en rends compte ? Tu as brisé des vies entières ! Tu a agit par pur égoïsme et par peur ! Tu n'as pas cru en nous alors qu'on croyait en toi ! Harry regarda sa mère, il ne l'avait jamais vue dans un tel état. Elle n'était pas en colère, elle parlait calmement, d'un ton sec et froid. Harry était certain que le rat aurait préféré qu'elle se mette à crier, mais c'était mieux ainsi. Lily tapait là ou ça faisait mal, et tout le monde en éprouvait une immense satisfaction qui s'ajoutait au dégoût du Mangemort. -Mais. Lily., répondit finalement Pettigrow, ce que j'ai fait a eu du bon, non ? Si je n'avait pas avertit le Seigneur des Ténèbres, Harry n'aurait pas pu le détruire, non ? Ce ne fut pas Lily qui répondit cette fois, mais Remus qui savait mieux se contrôler. Cette déclaration l'avait transformé en furie, et on pouvait presque voir la fumée lui sortir des oreilles. -Si tu ne nous avait pas trahi Peter, nous aurions trouvé un autre moyen d'éliminer Voldemort, Lily et James n'auraient pas perdu quatorze années de leur vie, Harry n'aurait pas été chez les moldus et Sirius à Azkaban ! Ce n'est pas la vie de ton maitre que tu as détruit ce jour la, c'est celle de quatre personnes qui t'aimaient vraiment. Est-ce que tu réalises cela Peter ? Est-ce que tu te rends compte de ce que tu as fait ? - En plus, renchérit Harry, vous ne pouviez pas savoir que j'allais le réduire à quelque chose de. pas naturel. Personne ne le savait. Voldemort lui-même s'est fait surprendre ! Et vous n'avez pas hésité a venir le rejoindre il y a deux ans, et l'année dernière vous l'avez fait revenir et vous avez tué un innocent. Est-ce que c'était vraiment une bonne action, tuer un garçon de 17 ans ? Il y eu un nouveau moment de silence interrompu par les incessants gémissement de Peter qui tremblait comme une feuille d'automne. -Venez, lança James, on s'en va Monseigneur le Rat doit attendre que son Maître vienne le sauver puisqu'il n'a plus d'amis pour ça. Et les Potter suivit de Remus et Sirius prirent la direction du Hall. Avant de franchir la porte des cachots, Sirius lança : -Méfie toi Peter, Rusard à toujours son adorable matou et je ne pense pas qu'il apprécie de voir un rat dans les couloirs. A la suite de cette phrase, les cinq compagnons éclatèrent de rire et remontèrent chacun en direction de leur chambre ou de la Grande Salle pour Harry. Ce dernier en avait apprit pas mal sur ce fameux soir d'Halloween, et avait changer d'avis en ce qui concernait le destin qu'il avait imaginé. Il ne tuerait pas le rat, cela aurait été une libération pour lui et tout le monde en aurait fait un martyr en oubliant ses trahisons passées. Non, il avait trouvé mieux que ça : Queudver resterait enfermer à ruminé sur les effet de sa lâcheté et serait finalement livré au Détraqueurs. Oui, pensa Harry, c'était beaucoup mieux comme ça. Le rat serait pire que mort.
