Chapitre 20 : Le mystère de Terry Hapo
Ndla : je crois que le titre en dit long.
La nuit de Harry fut peuplée de cauchemars sur ses amis, ses parents, Voldemort et Hermione. Le matin, il se leva de mauvaise humeur. Les préparations au niveau de 6e année, autrement dit des heures a s'ennuyer en plus alors que les examens étaient passés commençaient. Il ne savait pas comment affronter cette nouvelle journée de cours. Devoir supporter les autres qui le regarderait tristement. ou avec mépris. Tout était de sa faute. Il le savait. Il n'y avait rien à faire àpart se venger. Toute la semaine qui vint fut ainsi. Harry n'arrivait pas a savoir s'il fallait mieux dormir ou vivre. Dans le premier cas, il voyait ses amis mourir les uns après les autres, et était accablé par les représailles, et dans le second, les gens lui adressait des regards de pitié,de dégout ou se moquaient ouvertement de lui et Hermione. -Hé Potter, avait lancé Malefoy le lendemain de l'enterrement, t'as pas honte qu'une sang-de-bourbe t'es sauvé la vie ? tu te rends compte, tu n'as même pas pus te défendre toi-même. Cette phrase mesquine et puérile n'aurait pas eu tellement d'effet en d'autres circonstances, mais là, c'en était trop. Harry ne savait pas ce qui le retenait de sauter sur Malefoy. En fait, si. Il savait : c'était cette conscience qui ne le quittait plus, qui le faisait souffrir, et qui essayait de lui montrer (même s'il ne s'en rendait pas compte) qu'Hermione serait toujours avec lui. Les cours avaient été insupportables. Toute la journée, il voyait la place vide d'Hermione devant lui. Il regrettait d'avoir été énervé par ses réponses immédiates, sa manie de tout savoir, ses bonnes notes. Maintenant, rien n'était plus pareil. Rien ne serait jamais plus pareil. Les recherches à la bibliothèque n'avaient plus aucun intérêt. Elles étaient toutes infructueuses et rappelaient a Harry la trahison de sa mère. D'ailleurs, il ne lui en avait pas parlé. Il avait juste soigneusement éviter ses parents en les laissant penser que c'était le choc des récents évènements qui le rendait distant. Après tout, lorsque ses parents avaient été en « cours de résurrection » (ndla : c'est un peu barbare comme terme, ça.) il n'avait parlé a personne pendant un mois. Il était évidant qu'il ne pouvait se comporter normalement en ce moment ! Décidément, rien n'allait plus pour Harry. L'autre jour, il avait croisé Cho main dans la main avec le Capitaine des Poufsouffles, et ça lui avait brisé le c?ur. Même s'il y avait eu un froid entre eux, il n'avait jamais réellement considéré qu'ils fussent séparés et de la voir comme ça lui avait jeté un coup au c?ur. En le voyant, la jeune fille lui avait jeté un regard étonné, et avait dit : -Bonjour Harry ! Tu vas bien ? Harry avait trouvé la question complètement déplacée. Bien sûr qu'il allait bien quand sa meilleure amie venait de mourir, quand il apprenait que sa mère avait trompé son père, et que la fille qu'il aimait se promenait accompagné de quelqu'un d'autre. Harry l'avait regardé un instant, se retenant de ne pas l'envoyer balader tellement sa question était nulle. Il avait juste secoué la tête avec une expression d'incompréhension mêlée de dégoût et avait continué sa route vers le cours de Potion. Celui-ci aussi avait été catastrophique. Rogue, aussi cassant que d'habitude, (comme quoi son c?ur de pierre ne pouvait même pas être affecté par la mort d'une élève) avait lancé à Neville une réplique qui avait horrifié les Gryffondor et fait mourir de rire les Serpentard. L'élève avait une fois de plus complètement raté sa potion, et sa préparation avait une teinte rose marbrée au lieu de bleu outre mer. Cela avait tellement exaspéré Rogue, qu'il n'avait put s'empêcher de s'exclamer : -Longdubat, quand est ce que vous comprendrez que la racine de Riktal doit être ajoutée à la dix septième minute, après avoir effectué trois tour dans le sens inverse des aiguilles d'une montre ? Mais évidemment, je comprends que vous n'arriviez a rien maintenant que Miss Granger n'est plus la pour vous souffler la marche à suivre ! Harry avait éprouvé une telle haine envers son professeur a cet instant, qu'il n'avait put s'empêcher de lui répondre : -Ca vous amuse de critiquer les absents ? Le silence s'était fait instantanément dans la salle. Tous les élèves regardaient et souhaitaient connaître l'issue de la nouvelle confrontation entre Rogue et Harry -Monsieur Potter, dit le Professeur, il ne me semble pas vous avoir autorisé à prendre la parole. Bien évidemment, Harry fit la sourde oreille et continua : -Je commence a comprendre pourquoi on ne vous aimait pas, lorsque vous étiez ici ! Vous tirez satisfaction du malheur des autres ! C'est mesquin, c'est. -Potter ! Ca suffit ! Cinquante points de moins pour Gryffondor et une retenue ! -Vous pouvez toujours retirer autant de points que vous le souhaitez, mais.
Harry sembla réfléchir un instant, et reprit : -D'accord Snivellus. Tous les Gryffondor éclatèrent de rire alors que Rogue se mettait a trembler d'énervement. -Ca suffit Potter ! Vous allez sortir de cette salle tout de suite et vous n'y reviendrez pas d'ici l'année prochaine. Harry sortit précipitamment. Il savait que sa mère n'allait pas être contente, mais après tout, il valait mieux ça qu'autre chose, non ? Harry erra dans le château pendant de longue minutes, et finit par remonter a la tour de Gryffondor. Il s'installa dans un fauteuil confortable près de la fenêtre ouverte, et apprécia la calme brise d'été qui lui soufflait sur le visage. La, sans doute en raison des trop fortes émotions qu'il avait ressentit pendant les derniers jours, il s'endormit profondément. Il rêva d'abord de choses farfelues, ou plutôt de souvenirs qu'il avait eu. Il vit son père dire à un Rogue de quinze ans « Ca va, Snivellus ? » puis son père fut remplacer par une Hermione un peu plus jeune que dans le monde réel (si on considère qu'Hermione est encore réelle.) à laquel l'adolescent au nez crochu répondit : « Miss Je Sais Tout aurait elle quelque chose à dire ? » et la, Hermione se transforma en Lily Potter qui criait à Harry (que faisait il dans cette époque ?) « Laisse le tranquile ! J'ai dit laisse le tranquile ! » et Rogue (décidément, c'était le seul a être la depuis le début) lui répondit : « je ne reçoit pas d'aide d'une Sang de Bourbe ! ». Ensuite, la scène changea, il se retrouva à un bal de Noël, accompagné des Maraudeurs qui devaient avoir dans les dix sept ans. James et Sirius étaient magnifiquement vêtu (robe de soirée verte pour l'un et bleu sombre pour l'autre) et Harry pensait qu'ils devaient avoir toutes les filles à leur pieds, ce qui fut confirmé lorsqu'il vu que tous les regards se tournaient vers les deux Maraudeurs. (ndla : comment Sirius aurait il put ne pas être beau ? manquerai plus que ça.). Sa mère était accroché au bras de son père, et Harry se dit qu'elle était magnifique elle aussi, et que ses yeux étaient envoutants (tout comme ceux de Sirius d'ailleurs) parce qu'il n'avaient pas encore subit de grand malheur dans leur vie. « Au fait Terry, lui demanda James, ce n'est pas Adeline Rose qui devait t'accompagné ce soir ? -si. mais au dernier moment elle s'est remise avec son ex. (ndla : ça vous rappelle pas un peu Les Portes, ça ? moi si.) Tant pis pour moi, je suis aussi bien tout seul ! -Comme sa on sera deux, renchérit un Rémus assez séduisant pourtant.Quoi que. moi je vais devoir aller faire un tour, je ne me sens pas très bien. Harry se retrouva donc tout seul avec Lily, James, Sirius et une ravissante jeune femme brune qui ne pouvait être que Serena, la mère de Lilia, et a son grand déplaisir, Peter Pettigrow accompagné d'une fille assez commune dans son genre. Ils s'installèrent tous les sept à l'une des petites tables et parlèrent de tout et de rien. Harry se sentait vraiment à l'aise avec ses parents, mais se demandait tout de même pourquoi ils ne cessaient de l'appeler Terry. Bizarrement, il savait exactement tout ce qu'il devait dire, faire, où avait toute une série de souvenirs en tête alors qu'il savait qu'il n'avait jamais réellement fait ça. Cette étrange sensation lui fit pensé qu'il devait être mythomane pour parler d'une fille avec qui il devait aller au bal, alors qu'il savait pertinemment que les gens qui étaient en face de lui devaient avoir trente cinq ans aujourd'hui. Harry passa ce détail, et ce comportant normalement, ou plutôt de la manière dont sa mère et les Maraudeurs avaient l'habitude de voir agir Terry. La soirée débuta donc sans anicroches et la soirée dévia inévitablement sur le Quidditch et les favoris pour la coupe. Harry sentait monté en lui un sentiment envieux. Le garçon qu'il était avait envie de jouer au Quidditch mais n'avait pas trouvé de poste vacant. Tout à coup, un picotement assez habituel se fit sentir, sauf que normalement, la potion qu'il avait prit après son dernier combat avec Lord Voldemort devait l'empêcher de le faire rentrer en contact avec lui par le biais de son sommeil. Mais alors, pourquoi cette douleur devenait de plus en plus présente, de plus en plus forte, Pourquoi sa tête menaçait elle de se fendre en deux ? Harry reteint un hurlement en faisant une espèce de grimace. -Ca ne va pas Terry ? lui demanda Lily Pour toute réponse Harry secoua la tête portant ses mains à son front. Il ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais un long hurlement s'échappa de sa gorge. Il eut a peine le temps de voir toutes les têtes se tourner vers lui qu'il sentit son esprit se vider, et tout devint blanc, comme de la neige. Plus de son, plus de grande salle festive, plus de Maraudeurs, plus de parents, plus rien. Sauf le néant. (ndla : j'ai failli coupé mon chapitre ici, mais ça aurait été trop court. n'empêche que ça aurait été une bonne fin.)
Le néant. Total. Rien de plus qu'une infinité d'un blanc pur (ndla : j'ai toujours imaginé qu'au bout de l'univers c'était blanc. me demandez pas pourquoi ou je vais me lancer dans mes grandes questions sur tout et rien, et ça peut durer longtemps, n'est ce pas Albus ?). Harry était debout au milieu de rien, se demandant comment il pouvait s'échapper de cet endroit. Il tournait la tête dans tous les sens, mais ne trouvait rien. La douleur qu'il avait à la tête ne cessait de croître et il avait l'impression que Voldemort, peut importe l'endroit ou il se trouvait, était en train de faire un grand massacre. Harry fut prit d'un élan de panique. Non pas pour lui, mais plutôt pour ses amis. Il se demanda immédiatement si James et Sirius étaient en sécurité, si Remus était bien à la cabane et que les trois autres ne voudraient pas aller le prévenir. Il pensa ensuite à Lily, qui avait été si gentille avec lui ces deux dernières années, ou a tous les amis qu'il avait depuis qu'il était ici. Il se dit que la clique de Serpentard menée par Rogue et Rosier devait être quelque part en sécurité et échapper a ce massacre. Comment aurait il put en être autant pour de futurs Mangemorts ? Futurs Mangemorts ? Rogue avait été mangemort, mais il ne l'était plus. comment pouvait il être avant et après à la fois. Et pourquoi James et Lily étaient ses amis et pas ses parents ? Ou étaient Ron et Lilia ? Est-ce que Hermione était de retour ? Harry ne comprenait vraiment plus rien a ce qui se passait dans sa tête. Il ne savait pas si c'était dut au fait qu'il était perdu au milieu de rien, ou tout simplement a cause de sa cicatrice. -Qu'est ce qu'il se passe ? hurla t il au néant. -On dirait que tu commence à comprendre. lui dit une voix dans son esprit -Terry ? interrogea t il. C'est toi ? -Bien vu mon vieux. On dirait qu'il commence à comprendre, pas vrai Herm' ? -Oui, ce n'est pas trop tôt ! On dirait qu'il ne peut vraiment plus se débrouiller tout seul. -Hermione ? Tu es là ? -Oui et non. Je suis là ou vous avez mit mon corps, mais tu tenais tellement a moi, qu'apparemment ton esprit a réussit à assimiler une partie de ma personnalité. -Tu sais, avoua Harry, quand il. j'ai cru que je perdai une partie de moi. ? -C'est un peu ça, répondit Terry, nous sommes des parties de toi. -Hermione je veux bien, mais toi ? Je ne te connais presque pas. Je t'ai juste rêvé. -Le Lien Harry, le Lien. murmurra Hermione -Elle a raison, renchérit Terry. Mais mon aventure ici arrive à sa fin. Tu n'as toujours pas comprit n'est ce pas ? -Pas vraiment non. souffla Harry un peu honteux. -C'est pourtant très simple. Une seule personne peut t'aider. Comme tu le sais, il faut qu'elle est un lien physique avec les personnes concernés autrement dit toi et moi. Et je crois que tu vois de qui je veux parler. -Maman. -Oui, cette très chère Lily, répondit Terry d'un air rêveur qui en disait long. (ou du moins c'est ce que crut Harry.) -Attends une minute. Tu n'es quand même pas mon vrai père, non ? Terry et Hermione éclatèrent d'un rire sonore incontrôlable qui se répercutait dans toute l'infinité blanche. Harry était persuadé que s'il avait put voir ses interlocuteurs ils auraient été pliés en deux et en train de se tenir les côtes étant donné l'intensité de leurs gloussements. -Rassure toi. finit par dire Terry. Je n'ai jamais touché un cheveu de ta mère, enfin pas du sens ou tu l'entends. Ca aurait été malsain sinon. Harry sentait que Terry allait en dire plus long qu'il ne le pensait, et espérait qu'il continuerait son explication sur le lien qui les unissait. Malheureusement pour lui, Hermione fut la pour lui couper la parole : -Harry, tu devrais te réveiller maintenant. Il est presque l'heure d'aller dîner chez toi, je crois, mais si tu veux mon avis, tu devrais aller voir Dumbledore ou ta mère. Encore mieux : les deux à la fois ! Harry eut a peine le temps de hocher la tête, qu'il sentit il était déjà en train de se réveiller. Il entendit juste une voix lointaine lui crier : -Dit à Ron que je l'aime et qu'il doit continuer à vivre. On se reverra bientôt.
De retour dans son état normal, il mit un quart d'heure a se demander s'il était en 1995 ou en 1977. Lorsque la réponse la plus évidente lui vint, il descendit et partit s'asseoir avec Lilia et Ron à la table de Gryffondor. -Ou étais tu ? demanda Lilia -Vous n'allez pas me croire. murmurra Harry -Vas y tu étais ou ? -J'étais à la salle commune, et je me suis endormit. -Particulièrement exceptionnel ! coupa Lilia qui commençait un peu a reprendre une vie « normale ». -Tu me laisse finir ? Et là, j'ai fait pleins de rêve bizarres. Et je me suis retrouvé en 1977. -Ce n'était qu'un rêve. lui dit Ron. -Attends, laisse le finir ! -C'était le jour de Noël, et il y avait un bal. Ils étaient tous là : mes parents, sirius et sa copine. Lilia devint plus pale que jamais. -Tu. tu as vu. Tu as vu ma. Tu as vu ma mère ? -Oui, enfin je pense que c'était elle parce qu'elle me rappelait toi. En tout cas, je ne sais pas pourquoi, ils pensaient tous que j'étais Terry. Et ma cicatrice a finit par me faire mal. Très mal. Je n'avais jamais vécu ça avant, un doloris c'était rien à côté. -Tu as rêvé, répéta Ron. -Et je suis, ou plutôt Terry est tombé dans les pommes. et je me suis retrouvé je ne sais pas ou. Et je ne savais plus si j'étais Terry ou Harry. Et puis j'ai entendu des voix. -Des voix ? s'étonna Ron. Comme en deuxième année ? Il y avait un. -Non, c'était des voix que je connaissais bien. Même très bien. La première, c'était bien évidemment Terry, et la deuxième. Avant de prononcer son nom, sa voix s'étrangla, comme s'il ne pouvait pas dire le nom d'Hermione. Il regarda Ron et Lilia intensément, cherchant à leur faire comprendre sans pour autant parvenir à prononcer son nom. Au bout d'un instant, Lilia fronça les sourcils et Ron devint livide. Apparemment ils avaient compris. -Tu lui as. parlé ? finit par articuler le rouquin Harry hocha la tête. -Elle avait vraiment tout comprit. Elle m'a dit d'en parler avec ma mère et Dumbledore, et elle a aussi dit. -Quoi ? Qu'est ce qu'elle t'as dit ? s'impatientèrent les deux autres qui étaient à présent suspendus aux lèvres de Harry et ne doutaient plus l'espace d'une minute de la véracité de son rêve. -Elle m'a dit. Elle m'a dit qu'elle t'aimait Ron. Et qu'on se reverrait tous bientôt. Harry se tut, laissant aux autres le temps de comprendre sa dernière phrase. Au bout d'un instant, il reprit : -Vous comprenez ce que ça veut dire ? Ron, qui était plus livide que jamais, murmurra : -Elle n'est pas morte. On l'a enterrée vivante. -Non. ne t'en fait pas. Ca veut dire qu'elle va revenir.. (ndla : j'ai encore failli couper ici, mais le titre n'avait plus de raison d'être. mais juste un ptit mot au fans d'hermione : ça va mieux ?) Cette lueur d'espoir redonna du beaume au c?ur a tout le monde, et en sortant de la grande salle, Harry arrêta sa mère alros qu'elle se levait : -Maman ! je pourrais te parler -Oui. Qu'est ce qui ne va pas ? -il faut qu'on ait une petite discutions, toi, moi et Dumbledore. -A quel sujet ? -Tu comprendras très vite.
Lily ne demanda pas plus d'explications et rejoignit le directeur. Ni une ni deux, ils prirent la direction du bureau du vieil homme, et Harry arriva alors dans cette pièce qu'il connaissait si bien maintenant. -Alors Harry, pourquoi est ce que tu veux nous parler ? -Terry Hapo. Répondit simplement Harry. Sa mère hocha la tête. Apparemment, elle voyait très bien ou voulait en venir son fils. Le regard de Dumbledore s'illumina un instant, et il demanda : -Que veux tu savoir ? -Qui est Terry Hapo ? -Le lien. -Je sais, mais je veux dire, comment est il arrivé à Poudlard ? -Il venait d'Antigua et. -Professeur, l'interrompit Harry, je sais que cette histoire n'est pas réelle. Je ne sais pas pourquoi, mais quelque chose à l'intérieur de moi me dit que vous ne dites pas la stricte vérité. -Quelque chose. à l'intérieur de toi ? lui dit Lily -Oui. comme ma conscience ou plutôt une partie de moi. -Une partie de toi ? répéta Lily avec un air de plus en plus malicieux. -Harry, coupa Dumbledore, que penses tu du temps ? -Il fait beau. répondit niaisement Harry Dumbledore eut l'air amusé et Lily désespéré par le manque perspicacité de son fils. -Harry, je veux dire le temps qui s'écoule. pas la météo ! -Oh. je pense que c'est une droite infinie qui n'a ni début ni fin. (ndla : est ce que la personne qui m'a dit cette phrase ce reconnaît ? dit le moi dans ta review *****.) -Mauvais raisonnement. répondit Dumbledore. Tu vois, beaucoup de sorciers pensent comment toi. Or ils se trompent. Le temps forme une boucle Harry. Un grand cercle immensément long. On fini toujours par revenir d'où on est partit. (ndla : *****, ça te rappelle pas MON raisonnement ? en tout cas pour les autres, je ne l'ai pas trouvé après avoir vu matrix reloaded, non non et non !!!!) -Je ne vois pas ou est la différence. -Elle est invisible pour les moldus. Mais pour les sorciers, elle a toute sa logique. Connais tu des moyens de remonter le temps ? -Oui, les retourneurs de temps. -Exactement. Sauf que tu vois, certains objets magiques, comme la sphère de l'Ascendant que ta offert ton ami Ronald, peuvent avoir des défauts de fabrication, et a ce moment, une personne rentre en connexion avec une autre. Ici, tu t'es retrouvé avec Terry. -Et ? -Attends. Tu vois, lors du premier cycle du temps, Terry venait effectivement d'Antigua. ce qui n'empêche pas qu'il était naturellement doté de pouvoirs étranges-autrement dit les mêmes que les tiens par rapport à Voldemort-. Je pense qu'il s'agissait juste d'un coup du destin pour que ce qui se passe par la suite reste réalisable et ne sème pas le chaos. Le premier Harry a avoir vécu, a reçut pour ses quinze ans une sphère de l'ascendant. et en l'utilisant trop, il est rentré en connexion avec Terry Hapo. -Mais pourquoi lui ? -Les points communs Harry. Les mêmes facultés, les mêmes goûts, les mêmes but, la même destinée, et le même nom. -Le même nom ? répéta Harry. Il s'appelle Terry et moi Harry, ce n'est pas pareil ! Comme pour répondre a sa question, Dumbledore fit apparaître dans les airs des lettres dorées qui disaient « HARRY POTTER ». En voyant cela, Harry ne put s'empêcher de repenser à Tom Jedusor lors de sa deuxième année à Poudlard (ndla : juste avant le combat contre le basilic, si vous ne savez plus, lorsqu'il a révéler l'anagramme de son nom.). Dumbledore agita encore une fois sa baguette magique et les lettres se déplacèrent lentement pour former ceci : « TERRY HAPO » Harry regarda les lettres d'un air éberlué. C'était tellement simple finalement. lui et Terry ne faisait qu'un. Mais lequel des deux était réel ? -Donc je suis lui, et il est moi, c'est ça ? -Parfaitement, répondit Lily. C'est comme ça que j'ai confirmé mes recherches... mais je te raconterai plus tard. -D'accord. mais, lequel de nous deux est réel ? -Les deux ! répondit simplement Dumbledore. Lors du premier cycle, vous étiez deux personnes bien distinctes, avec juste des ressemblance, mais lorsque le premier Harry Potter a abusé de sa sphère, il s'est fondu dans Terry pour ne former qu'un. C'est une sorte d'erreure due a la magie. C'est comme si on avait créé un cercle parallèle, dont la période 1975-1977 correspondrait à 1995 dans notre cercle. tu me suis ? -Je crois. C'est pour ça que je pouvais communiquer avec Terry ? -Je pense. -Mais, et pour mon rêve cette après midi, comment ce fait il que je me sois retrouvé en 1977 ? -Je pense que c'est du au fait que tu as vécu trop d'émotions ces derniers temps, et qu'en te reposant tu avait besoin d'oublier qui tu étais. Et Terry, qui est ta deuxième personnalité t'as pour ainsi dire inviter à passer du bon temps. -Mais c'était Noël 1977. -Je sais, mais il fallait qu'il puisse aussi rentrer en contact avec toi et pour cela,il fallait que tu dormes. -Mais je dormais déjà ! j'étais à la salle commune et je. -Oui et non. A notre époque tu dormais. Mais Terry devait rentrer en contact avec toi dans la dimension, ou l'époque si tu préfères ou ton esprit ce trouvait, autrement dit en 1977. Donc l'évanouissement était idéal puisqu'il avait durer trois jours. Harry avquiesça. Il ne comprenait pas très bien tout le charabia de Dumbledore, mais saisissait l'idée générale (ndla : vous me suivez ou pas ? si ce n'est pas le cas, laissez une review et je mettrai un petit mot au début du prochain chapitre.) -Professeur ? -Oui Harry. -On en est à quel cycle là ? -Approximativement, je dirai le 241e. Mais je ne suis pas certain, c'est peut être 240 ou 242. -Mais si vous savez, ça veut dire que vous connaissez toute l'histoire de la terre ? -Oui et Non. Mon subconscient le sait puisqu'il a déjà vécu 240 fois cette histoire. Ca explique les impressions de déjà vu. Mais moi, a l'heure ou je te parle, je suis incapable de te dire ce que tu mangeras demain au déjeuner. Harry hocha la tête une nouvelle fois. Décidément, tout ceci était bien compliqué. Il finit par revenir au sujet initial et demanda a sa mère : -Comment tu as sus pour moi ? enfin pour Terry. Harry avait utilisé le mot « moi » puisque dès l'instant qu'il avait comprit le discours de son directeur, toute une ribambelle de souvenirs ayant été ceux de Terry lui étaient revenus à l'esprit. Il connaissait mieux ses parents maintenant, et penser à leur vie d'avant lui procurait un sentiment de légèreté incomparable. -J'ai toujours trouvé Terry bizarre. Je ne sais pas comment ça s'est déroulé pour la première Lily, mais pour moi, j'ai senti qu'il y avait un lien entre nous deux. Tu avais l'air d'apprécier James et de détester Peter. Tu avais toujours cet air mélancolique lorsque tu voyais certaines personnes, et particulièrement ton père, Sirius et moi. Et tu t'es toujours refusé de sortir avec des filles pendant les trois années que tu as passés avec nous. je comprend pourquoi maintenant. Et puis, il y a des choses qui ne trompent pas. les cours de divinations par exemple : tu était doué pour lire l'avenir de James, Sirius, Lupin ou Peter, mais tu étais incapable de dire un traitre mot à Serena. Ou encore cette histoire a propose de ton arrivée. Antigua n'était pas tellement possible. Et puis, tu dégageais quelque chose de. différent.tu semblais heureux comme personne dès que je me trouvais avec James. Et c'était pire encore quand tu as sus que nous sortions ensemble. En fait, tous ces petits détails m'ont permis d'arriver a une hypothèse : tu n'étais pas de notre époque. Et puis j'ai cherché pas mal de détail ensuite. et j'ai trouvé l'anagramme, un soir ou je m'amusait a chercher des surnoms à tout le monde, et là. en inversant les syllabes j'ai trouvé : Harry Potter. Il n'y avait qu'une seule solution possible : tu étais le fils de James. Comme il n'avait pas de cousins ou de frères ça ne pouvait être que cela. Et pour la mère. Il n'y avait qu'a observer ton attitude. C'était flagrant ! A quinze ans et demi, j'ai comprit que le nouvel élève de l'école était le fils que j'aurait cinq ans plus tard avec James Potter. -Wow. fit Harry. Mais, il y a une chose dont je ne me souviens plus. Comment j'ai.enfin, comment Terry a-t-il sut que tu savait ? -Je l'ai croisé un soir, je rentrai d'un rendez vous avec ton père. Et il avait encore cet air de bienheureux mélancolique comme a chaque fois qu'il me voyait. A cette époque, je venais de comprendre. Et j'ai dit a Terry : je sais tout, j'ai tout découvert. Et il m'a fait promettre de ne rien dire. Et je n'ai rien dit.
Plus tard, dans la salle des maraudeurs, Harry expliquait aux Maraudeurs ce qu'il s'était passé la veille. -Elle a dit qu'on se reverrait bientôt. -Harry. il n'y a qu'un seul moyen pour ramener les morts, Magie Noire ou pas. Il faut que la personne soit au moins un fantôme. J'ai tout lu la dessus. expliqua Rémus -Mais elle a dit que. -Je pense, commença timidement Lily, je pense que. Oh Harry, tu vas être déçu. Je pense qu'elle voulait dire que si vous profitez de votre vie. le temps passera plus vite. Une vie, c'est court par rapport à l'éternité. Harry regarda sa mère d'un air abattu. Elle ne savait pas ce que c'était de perdre quelqu'un qu'on aime, de devoir continuer à vivre sans lui. La seule fois ou elle avait perdu quelqu'un de très proche, c'était le jour de sa mort à elle. Comme pour encourager Harry (ou le décourager ?) Sirius murmurra à son amie : -Tu ne peux pas savoir comment le temps passe lentement sans les gens qu'on aime. Lily baissa la tête. Sirius avait raison. Elle ne savait pas. -Il n'y a plus rien a faire pour sauver Hermione, reprit Remus. La seule chose qu'il nous reste a faire, c'est nous battre et la venger. Un instant de silence plana sur la salle. Harry réfléchit un instant à ce qu'il pouvait bien répondre. La réponse était évidente, il savait très bien ce qu'il voulait faire. Il ressentait cette pulsion au plus profond de lui- même depuis ses onze ans. Mais il se doutait que les adultes ne le laisserait pas. C'était dangereux, très dangeureux. Harry prit une grande inspiration, de toute façon, il n'avait plus grand-chose à perdre. Il regarda Rémus droit dans les yeux, puis chacune des personnes qui se trouvaient là. Il se leva, peut être pour se donner plus d'importance, ou pour paraître plus déterminé, et déclara : -Alors j'irai trouvé Voldemort et je lui règlerai son compte ! -Harry ! s'écria sa mère. Non. pas maintenant. tu n'es pas prêt. -Tu crois que je vais rester a attendre sagement en me tournant les pouces ? Tu crois que je vais attendre qu'il tue Ron, Lilia ou d'autres enfants ? Tu crois que je vais attendre qu'il Te tue, pour lui dire : euh. Monsieur Voldemort, il faut que je venge mes amis ? Harry était hors de lui maintenant. Toute la colère qu'il avait contenu depuis qu'il avait apprit l'existence de Voldemort était sur le point d'éclater. Rien ne pourrait plus l'arrêter a part un appuit de ses parents et de ses amis. Lily se tut. elle ne laissa échapper qu'un : -Harry, je t'en supplie. -Non ! ce fut James qui, au grand étonnement de sa femme, lui coupa la parole. Je le comprend. Il faut qu'il essaie. On va désigner l'un de nous pour l'accompagner et. tuer Voldemort. Harry regarda son père avec étonnement. Son propre père l'envoyait se battre avec le plus grand mage noir de tous les temps. -Mais voyons, James il n'a que quinze ans ! gémit Lily. Tu ne peux pas faire ça. Pas à ton fils. James soupira, lui attrapa les bras de manière a ce qu'elle ne puisse pas se retourner et la regarda droit dans les yeux d'un air presque menaçant : -Tu sais aussi bien que moi ce qui doit arriver. Tu sais ce qu'Elle a dit. Tu sais pourquoi on est revenu. Nous n'avons pas le choix. Lily prit un air résigné. Elle savait qu'elle n'avait pas le choix. -Maintenant, il faut décider qui va t'accompagner Harry. Nous ne te laisserons sûrement pas y aller tout seul. dit James d'un ton sans réplique. -je pense, coupa Sirius, qu'il faut d'abord décider d'un plan. A ce moment là, nous choisirons qui est la personne la plus apte à aider Harry. -Je sais très bien ce que tu vas dire. lui dit James. Tu veux y aller n'est ce pas ? -Bien vu. Lily et toi ne pouvez pas y aller. Vous êtes ses parents, il aura besoin de vous quoiqu'il arrive et vous savez très bien pourquoi. Harry regarda Sirius d'un air étonné. Pourquoi faisait il tant de mystère ? Enfin, passons, se dit il. -Il ne reste donc plus que Remus et moi. Et c'est bientôt la pleine lune. Quoique nous fassions, si tu vas avec lui Lunard, tu ne seras pas au meilleur de ta forme et Harry sera en danger. Rémus acquiesça. Il était coincé. Il n'y avait que Sirius... -Au moins, dit il en rigolant, tout le monde comprendra que je ne suis pas un Mangemort ! Et puis ça fait trop longtemps que je n'ai rien fait. Harry acquiesça d'un air déterminé alors que les trois autres le firent d'un air triste. Ensuite, on décida d'un plan (ndla : si vous croyez que je vais vous le dire dans ce chapitre !!! faudra attendre un peu, mais pas très longtemps, c'est promis. un ou deux chapitres maximum !!!) et Harry remonta à la salle commune expliquer les évènements à ses deux amis. Il trouva Ron et Lilia installés dans des fauteuils, l'air pensif. Lorsque la jeune fille s'apperçut de son ami, elle lui demanda, avide de savoir : -alors ? Que t'as dit Dumbledore ? -Attends. Ca n'est pas très important. si ç'a l'est. mais ce n'est pas le plus important. -qu'est ce que tu veux dire ? demanda Ron qui avait immédiatement pensé a sa petite amie. -Je suis Terry Hapo. Enfin, je suis sa réincarnation ou plutôt nous partageons les même souvenirs. Grâce à toi Ron. Mais sinon, j'ai parlé à propos Voldemort. Le regard de Ron se fit plein d'espoir. Et Harry se rembrunit en secouant la tête. Je pars bientôt pour un petit combat pas très amical. -Tout seul ? demanda Ron. Harry. on a déjà perdu Hermione et si tu. -Je n'y vais pas tout seul, l'interrompit Harry, Sirius vient avec moi. Le visage de Lilia devint livide. -Non.murmurat-elle. Je veux dire, soyez prudent, je vous en prie. -Ne t'inquiètes pas, reprit Harry, nous avons un plan. -tu sais les plans sa. -Un plan infaillible. un vrai plan de Maraudeur. Ron hocha la tête vigoureusement, et Lilia eut l'air aussi convaincue que ce que l'avait été Lily Potter quelques instants plus tôt. Elle ne put s'empêcher de penser que son père et son meilleur ami courraient au massacre.
Ndla : je crois que le titre en dit long.
La nuit de Harry fut peuplée de cauchemars sur ses amis, ses parents, Voldemort et Hermione. Le matin, il se leva de mauvaise humeur. Les préparations au niveau de 6e année, autrement dit des heures a s'ennuyer en plus alors que les examens étaient passés commençaient. Il ne savait pas comment affronter cette nouvelle journée de cours. Devoir supporter les autres qui le regarderait tristement. ou avec mépris. Tout était de sa faute. Il le savait. Il n'y avait rien à faire àpart se venger. Toute la semaine qui vint fut ainsi. Harry n'arrivait pas a savoir s'il fallait mieux dormir ou vivre. Dans le premier cas, il voyait ses amis mourir les uns après les autres, et était accablé par les représailles, et dans le second, les gens lui adressait des regards de pitié,de dégout ou se moquaient ouvertement de lui et Hermione. -Hé Potter, avait lancé Malefoy le lendemain de l'enterrement, t'as pas honte qu'une sang-de-bourbe t'es sauvé la vie ? tu te rends compte, tu n'as même pas pus te défendre toi-même. Cette phrase mesquine et puérile n'aurait pas eu tellement d'effet en d'autres circonstances, mais là, c'en était trop. Harry ne savait pas ce qui le retenait de sauter sur Malefoy. En fait, si. Il savait : c'était cette conscience qui ne le quittait plus, qui le faisait souffrir, et qui essayait de lui montrer (même s'il ne s'en rendait pas compte) qu'Hermione serait toujours avec lui. Les cours avaient été insupportables. Toute la journée, il voyait la place vide d'Hermione devant lui. Il regrettait d'avoir été énervé par ses réponses immédiates, sa manie de tout savoir, ses bonnes notes. Maintenant, rien n'était plus pareil. Rien ne serait jamais plus pareil. Les recherches à la bibliothèque n'avaient plus aucun intérêt. Elles étaient toutes infructueuses et rappelaient a Harry la trahison de sa mère. D'ailleurs, il ne lui en avait pas parlé. Il avait juste soigneusement éviter ses parents en les laissant penser que c'était le choc des récents évènements qui le rendait distant. Après tout, lorsque ses parents avaient été en « cours de résurrection » (ndla : c'est un peu barbare comme terme, ça.) il n'avait parlé a personne pendant un mois. Il était évidant qu'il ne pouvait se comporter normalement en ce moment ! Décidément, rien n'allait plus pour Harry. L'autre jour, il avait croisé Cho main dans la main avec le Capitaine des Poufsouffles, et ça lui avait brisé le c?ur. Même s'il y avait eu un froid entre eux, il n'avait jamais réellement considéré qu'ils fussent séparés et de la voir comme ça lui avait jeté un coup au c?ur. En le voyant, la jeune fille lui avait jeté un regard étonné, et avait dit : -Bonjour Harry ! Tu vas bien ? Harry avait trouvé la question complètement déplacée. Bien sûr qu'il allait bien quand sa meilleure amie venait de mourir, quand il apprenait que sa mère avait trompé son père, et que la fille qu'il aimait se promenait accompagné de quelqu'un d'autre. Harry l'avait regardé un instant, se retenant de ne pas l'envoyer balader tellement sa question était nulle. Il avait juste secoué la tête avec une expression d'incompréhension mêlée de dégoût et avait continué sa route vers le cours de Potion. Celui-ci aussi avait été catastrophique. Rogue, aussi cassant que d'habitude, (comme quoi son c?ur de pierre ne pouvait même pas être affecté par la mort d'une élève) avait lancé à Neville une réplique qui avait horrifié les Gryffondor et fait mourir de rire les Serpentard. L'élève avait une fois de plus complètement raté sa potion, et sa préparation avait une teinte rose marbrée au lieu de bleu outre mer. Cela avait tellement exaspéré Rogue, qu'il n'avait put s'empêcher de s'exclamer : -Longdubat, quand est ce que vous comprendrez que la racine de Riktal doit être ajoutée à la dix septième minute, après avoir effectué trois tour dans le sens inverse des aiguilles d'une montre ? Mais évidemment, je comprends que vous n'arriviez a rien maintenant que Miss Granger n'est plus la pour vous souffler la marche à suivre ! Harry avait éprouvé une telle haine envers son professeur a cet instant, qu'il n'avait put s'empêcher de lui répondre : -Ca vous amuse de critiquer les absents ? Le silence s'était fait instantanément dans la salle. Tous les élèves regardaient et souhaitaient connaître l'issue de la nouvelle confrontation entre Rogue et Harry -Monsieur Potter, dit le Professeur, il ne me semble pas vous avoir autorisé à prendre la parole. Bien évidemment, Harry fit la sourde oreille et continua : -Je commence a comprendre pourquoi on ne vous aimait pas, lorsque vous étiez ici ! Vous tirez satisfaction du malheur des autres ! C'est mesquin, c'est. -Potter ! Ca suffit ! Cinquante points de moins pour Gryffondor et une retenue ! -Vous pouvez toujours retirer autant de points que vous le souhaitez, mais.
Harry sembla réfléchir un instant, et reprit : -D'accord Snivellus. Tous les Gryffondor éclatèrent de rire alors que Rogue se mettait a trembler d'énervement. -Ca suffit Potter ! Vous allez sortir de cette salle tout de suite et vous n'y reviendrez pas d'ici l'année prochaine. Harry sortit précipitamment. Il savait que sa mère n'allait pas être contente, mais après tout, il valait mieux ça qu'autre chose, non ? Harry erra dans le château pendant de longue minutes, et finit par remonter a la tour de Gryffondor. Il s'installa dans un fauteuil confortable près de la fenêtre ouverte, et apprécia la calme brise d'été qui lui soufflait sur le visage. La, sans doute en raison des trop fortes émotions qu'il avait ressentit pendant les derniers jours, il s'endormit profondément. Il rêva d'abord de choses farfelues, ou plutôt de souvenirs qu'il avait eu. Il vit son père dire à un Rogue de quinze ans « Ca va, Snivellus ? » puis son père fut remplacer par une Hermione un peu plus jeune que dans le monde réel (si on considère qu'Hermione est encore réelle.) à laquel l'adolescent au nez crochu répondit : « Miss Je Sais Tout aurait elle quelque chose à dire ? » et la, Hermione se transforma en Lily Potter qui criait à Harry (que faisait il dans cette époque ?) « Laisse le tranquile ! J'ai dit laisse le tranquile ! » et Rogue (décidément, c'était le seul a être la depuis le début) lui répondit : « je ne reçoit pas d'aide d'une Sang de Bourbe ! ». Ensuite, la scène changea, il se retrouva à un bal de Noël, accompagné des Maraudeurs qui devaient avoir dans les dix sept ans. James et Sirius étaient magnifiquement vêtu (robe de soirée verte pour l'un et bleu sombre pour l'autre) et Harry pensait qu'ils devaient avoir toutes les filles à leur pieds, ce qui fut confirmé lorsqu'il vu que tous les regards se tournaient vers les deux Maraudeurs. (ndla : comment Sirius aurait il put ne pas être beau ? manquerai plus que ça.). Sa mère était accroché au bras de son père, et Harry se dit qu'elle était magnifique elle aussi, et que ses yeux étaient envoutants (tout comme ceux de Sirius d'ailleurs) parce qu'il n'avaient pas encore subit de grand malheur dans leur vie. « Au fait Terry, lui demanda James, ce n'est pas Adeline Rose qui devait t'accompagné ce soir ? -si. mais au dernier moment elle s'est remise avec son ex. (ndla : ça vous rappelle pas un peu Les Portes, ça ? moi si.) Tant pis pour moi, je suis aussi bien tout seul ! -Comme sa on sera deux, renchérit un Rémus assez séduisant pourtant.Quoi que. moi je vais devoir aller faire un tour, je ne me sens pas très bien. Harry se retrouva donc tout seul avec Lily, James, Sirius et une ravissante jeune femme brune qui ne pouvait être que Serena, la mère de Lilia, et a son grand déplaisir, Peter Pettigrow accompagné d'une fille assez commune dans son genre. Ils s'installèrent tous les sept à l'une des petites tables et parlèrent de tout et de rien. Harry se sentait vraiment à l'aise avec ses parents, mais se demandait tout de même pourquoi ils ne cessaient de l'appeler Terry. Bizarrement, il savait exactement tout ce qu'il devait dire, faire, où avait toute une série de souvenirs en tête alors qu'il savait qu'il n'avait jamais réellement fait ça. Cette étrange sensation lui fit pensé qu'il devait être mythomane pour parler d'une fille avec qui il devait aller au bal, alors qu'il savait pertinemment que les gens qui étaient en face de lui devaient avoir trente cinq ans aujourd'hui. Harry passa ce détail, et ce comportant normalement, ou plutôt de la manière dont sa mère et les Maraudeurs avaient l'habitude de voir agir Terry. La soirée débuta donc sans anicroches et la soirée dévia inévitablement sur le Quidditch et les favoris pour la coupe. Harry sentait monté en lui un sentiment envieux. Le garçon qu'il était avait envie de jouer au Quidditch mais n'avait pas trouvé de poste vacant. Tout à coup, un picotement assez habituel se fit sentir, sauf que normalement, la potion qu'il avait prit après son dernier combat avec Lord Voldemort devait l'empêcher de le faire rentrer en contact avec lui par le biais de son sommeil. Mais alors, pourquoi cette douleur devenait de plus en plus présente, de plus en plus forte, Pourquoi sa tête menaçait elle de se fendre en deux ? Harry reteint un hurlement en faisant une espèce de grimace. -Ca ne va pas Terry ? lui demanda Lily Pour toute réponse Harry secoua la tête portant ses mains à son front. Il ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais un long hurlement s'échappa de sa gorge. Il eut a peine le temps de voir toutes les têtes se tourner vers lui qu'il sentit son esprit se vider, et tout devint blanc, comme de la neige. Plus de son, plus de grande salle festive, plus de Maraudeurs, plus de parents, plus rien. Sauf le néant. (ndla : j'ai failli coupé mon chapitre ici, mais ça aurait été trop court. n'empêche que ça aurait été une bonne fin.)
Le néant. Total. Rien de plus qu'une infinité d'un blanc pur (ndla : j'ai toujours imaginé qu'au bout de l'univers c'était blanc. me demandez pas pourquoi ou je vais me lancer dans mes grandes questions sur tout et rien, et ça peut durer longtemps, n'est ce pas Albus ?). Harry était debout au milieu de rien, se demandant comment il pouvait s'échapper de cet endroit. Il tournait la tête dans tous les sens, mais ne trouvait rien. La douleur qu'il avait à la tête ne cessait de croître et il avait l'impression que Voldemort, peut importe l'endroit ou il se trouvait, était en train de faire un grand massacre. Harry fut prit d'un élan de panique. Non pas pour lui, mais plutôt pour ses amis. Il se demanda immédiatement si James et Sirius étaient en sécurité, si Remus était bien à la cabane et que les trois autres ne voudraient pas aller le prévenir. Il pensa ensuite à Lily, qui avait été si gentille avec lui ces deux dernières années, ou a tous les amis qu'il avait depuis qu'il était ici. Il se dit que la clique de Serpentard menée par Rogue et Rosier devait être quelque part en sécurité et échapper a ce massacre. Comment aurait il put en être autant pour de futurs Mangemorts ? Futurs Mangemorts ? Rogue avait été mangemort, mais il ne l'était plus. comment pouvait il être avant et après à la fois. Et pourquoi James et Lily étaient ses amis et pas ses parents ? Ou étaient Ron et Lilia ? Est-ce que Hermione était de retour ? Harry ne comprenait vraiment plus rien a ce qui se passait dans sa tête. Il ne savait pas si c'était dut au fait qu'il était perdu au milieu de rien, ou tout simplement a cause de sa cicatrice. -Qu'est ce qu'il se passe ? hurla t il au néant. -On dirait que tu commence à comprendre. lui dit une voix dans son esprit -Terry ? interrogea t il. C'est toi ? -Bien vu mon vieux. On dirait qu'il commence à comprendre, pas vrai Herm' ? -Oui, ce n'est pas trop tôt ! On dirait qu'il ne peut vraiment plus se débrouiller tout seul. -Hermione ? Tu es là ? -Oui et non. Je suis là ou vous avez mit mon corps, mais tu tenais tellement a moi, qu'apparemment ton esprit a réussit à assimiler une partie de ma personnalité. -Tu sais, avoua Harry, quand il. j'ai cru que je perdai une partie de moi. ? -C'est un peu ça, répondit Terry, nous sommes des parties de toi. -Hermione je veux bien, mais toi ? Je ne te connais presque pas. Je t'ai juste rêvé. -Le Lien Harry, le Lien. murmurra Hermione -Elle a raison, renchérit Terry. Mais mon aventure ici arrive à sa fin. Tu n'as toujours pas comprit n'est ce pas ? -Pas vraiment non. souffla Harry un peu honteux. -C'est pourtant très simple. Une seule personne peut t'aider. Comme tu le sais, il faut qu'elle est un lien physique avec les personnes concernés autrement dit toi et moi. Et je crois que tu vois de qui je veux parler. -Maman. -Oui, cette très chère Lily, répondit Terry d'un air rêveur qui en disait long. (ou du moins c'est ce que crut Harry.) -Attends une minute. Tu n'es quand même pas mon vrai père, non ? Terry et Hermione éclatèrent d'un rire sonore incontrôlable qui se répercutait dans toute l'infinité blanche. Harry était persuadé que s'il avait put voir ses interlocuteurs ils auraient été pliés en deux et en train de se tenir les côtes étant donné l'intensité de leurs gloussements. -Rassure toi. finit par dire Terry. Je n'ai jamais touché un cheveu de ta mère, enfin pas du sens ou tu l'entends. Ca aurait été malsain sinon. Harry sentait que Terry allait en dire plus long qu'il ne le pensait, et espérait qu'il continuerait son explication sur le lien qui les unissait. Malheureusement pour lui, Hermione fut la pour lui couper la parole : -Harry, tu devrais te réveiller maintenant. Il est presque l'heure d'aller dîner chez toi, je crois, mais si tu veux mon avis, tu devrais aller voir Dumbledore ou ta mère. Encore mieux : les deux à la fois ! Harry eut a peine le temps de hocher la tête, qu'il sentit il était déjà en train de se réveiller. Il entendit juste une voix lointaine lui crier : -Dit à Ron que je l'aime et qu'il doit continuer à vivre. On se reverra bientôt.
De retour dans son état normal, il mit un quart d'heure a se demander s'il était en 1995 ou en 1977. Lorsque la réponse la plus évidente lui vint, il descendit et partit s'asseoir avec Lilia et Ron à la table de Gryffondor. -Ou étais tu ? demanda Lilia -Vous n'allez pas me croire. murmurra Harry -Vas y tu étais ou ? -J'étais à la salle commune, et je me suis endormit. -Particulièrement exceptionnel ! coupa Lilia qui commençait un peu a reprendre une vie « normale ». -Tu me laisse finir ? Et là, j'ai fait pleins de rêve bizarres. Et je me suis retrouvé en 1977. -Ce n'était qu'un rêve. lui dit Ron. -Attends, laisse le finir ! -C'était le jour de Noël, et il y avait un bal. Ils étaient tous là : mes parents, sirius et sa copine. Lilia devint plus pale que jamais. -Tu. tu as vu. Tu as vu ma. Tu as vu ma mère ? -Oui, enfin je pense que c'était elle parce qu'elle me rappelait toi. En tout cas, je ne sais pas pourquoi, ils pensaient tous que j'étais Terry. Et ma cicatrice a finit par me faire mal. Très mal. Je n'avais jamais vécu ça avant, un doloris c'était rien à côté. -Tu as rêvé, répéta Ron. -Et je suis, ou plutôt Terry est tombé dans les pommes. et je me suis retrouvé je ne sais pas ou. Et je ne savais plus si j'étais Terry ou Harry. Et puis j'ai entendu des voix. -Des voix ? s'étonna Ron. Comme en deuxième année ? Il y avait un. -Non, c'était des voix que je connaissais bien. Même très bien. La première, c'était bien évidemment Terry, et la deuxième. Avant de prononcer son nom, sa voix s'étrangla, comme s'il ne pouvait pas dire le nom d'Hermione. Il regarda Ron et Lilia intensément, cherchant à leur faire comprendre sans pour autant parvenir à prononcer son nom. Au bout d'un instant, Lilia fronça les sourcils et Ron devint livide. Apparemment ils avaient compris. -Tu lui as. parlé ? finit par articuler le rouquin Harry hocha la tête. -Elle avait vraiment tout comprit. Elle m'a dit d'en parler avec ma mère et Dumbledore, et elle a aussi dit. -Quoi ? Qu'est ce qu'elle t'as dit ? s'impatientèrent les deux autres qui étaient à présent suspendus aux lèvres de Harry et ne doutaient plus l'espace d'une minute de la véracité de son rêve. -Elle m'a dit. Elle m'a dit qu'elle t'aimait Ron. Et qu'on se reverrait tous bientôt. Harry se tut, laissant aux autres le temps de comprendre sa dernière phrase. Au bout d'un instant, il reprit : -Vous comprenez ce que ça veut dire ? Ron, qui était plus livide que jamais, murmurra : -Elle n'est pas morte. On l'a enterrée vivante. -Non. ne t'en fait pas. Ca veut dire qu'elle va revenir.. (ndla : j'ai encore failli couper ici, mais le titre n'avait plus de raison d'être. mais juste un ptit mot au fans d'hermione : ça va mieux ?) Cette lueur d'espoir redonna du beaume au c?ur a tout le monde, et en sortant de la grande salle, Harry arrêta sa mère alros qu'elle se levait : -Maman ! je pourrais te parler -Oui. Qu'est ce qui ne va pas ? -il faut qu'on ait une petite discutions, toi, moi et Dumbledore. -A quel sujet ? -Tu comprendras très vite.
Lily ne demanda pas plus d'explications et rejoignit le directeur. Ni une ni deux, ils prirent la direction du bureau du vieil homme, et Harry arriva alors dans cette pièce qu'il connaissait si bien maintenant. -Alors Harry, pourquoi est ce que tu veux nous parler ? -Terry Hapo. Répondit simplement Harry. Sa mère hocha la tête. Apparemment, elle voyait très bien ou voulait en venir son fils. Le regard de Dumbledore s'illumina un instant, et il demanda : -Que veux tu savoir ? -Qui est Terry Hapo ? -Le lien. -Je sais, mais je veux dire, comment est il arrivé à Poudlard ? -Il venait d'Antigua et. -Professeur, l'interrompit Harry, je sais que cette histoire n'est pas réelle. Je ne sais pas pourquoi, mais quelque chose à l'intérieur de moi me dit que vous ne dites pas la stricte vérité. -Quelque chose. à l'intérieur de toi ? lui dit Lily -Oui. comme ma conscience ou plutôt une partie de moi. -Une partie de toi ? répéta Lily avec un air de plus en plus malicieux. -Harry, coupa Dumbledore, que penses tu du temps ? -Il fait beau. répondit niaisement Harry Dumbledore eut l'air amusé et Lily désespéré par le manque perspicacité de son fils. -Harry, je veux dire le temps qui s'écoule. pas la météo ! -Oh. je pense que c'est une droite infinie qui n'a ni début ni fin. (ndla : est ce que la personne qui m'a dit cette phrase ce reconnaît ? dit le moi dans ta review *****.) -Mauvais raisonnement. répondit Dumbledore. Tu vois, beaucoup de sorciers pensent comment toi. Or ils se trompent. Le temps forme une boucle Harry. Un grand cercle immensément long. On fini toujours par revenir d'où on est partit. (ndla : *****, ça te rappelle pas MON raisonnement ? en tout cas pour les autres, je ne l'ai pas trouvé après avoir vu matrix reloaded, non non et non !!!!) -Je ne vois pas ou est la différence. -Elle est invisible pour les moldus. Mais pour les sorciers, elle a toute sa logique. Connais tu des moyens de remonter le temps ? -Oui, les retourneurs de temps. -Exactement. Sauf que tu vois, certains objets magiques, comme la sphère de l'Ascendant que ta offert ton ami Ronald, peuvent avoir des défauts de fabrication, et a ce moment, une personne rentre en connexion avec une autre. Ici, tu t'es retrouvé avec Terry. -Et ? -Attends. Tu vois, lors du premier cycle du temps, Terry venait effectivement d'Antigua. ce qui n'empêche pas qu'il était naturellement doté de pouvoirs étranges-autrement dit les mêmes que les tiens par rapport à Voldemort-. Je pense qu'il s'agissait juste d'un coup du destin pour que ce qui se passe par la suite reste réalisable et ne sème pas le chaos. Le premier Harry a avoir vécu, a reçut pour ses quinze ans une sphère de l'ascendant. et en l'utilisant trop, il est rentré en connexion avec Terry Hapo. -Mais pourquoi lui ? -Les points communs Harry. Les mêmes facultés, les mêmes goûts, les mêmes but, la même destinée, et le même nom. -Le même nom ? répéta Harry. Il s'appelle Terry et moi Harry, ce n'est pas pareil ! Comme pour répondre a sa question, Dumbledore fit apparaître dans les airs des lettres dorées qui disaient « HARRY POTTER ». En voyant cela, Harry ne put s'empêcher de repenser à Tom Jedusor lors de sa deuxième année à Poudlard (ndla : juste avant le combat contre le basilic, si vous ne savez plus, lorsqu'il a révéler l'anagramme de son nom.). Dumbledore agita encore une fois sa baguette magique et les lettres se déplacèrent lentement pour former ceci : « TERRY HAPO » Harry regarda les lettres d'un air éberlué. C'était tellement simple finalement. lui et Terry ne faisait qu'un. Mais lequel des deux était réel ? -Donc je suis lui, et il est moi, c'est ça ? -Parfaitement, répondit Lily. C'est comme ça que j'ai confirmé mes recherches... mais je te raconterai plus tard. -D'accord. mais, lequel de nous deux est réel ? -Les deux ! répondit simplement Dumbledore. Lors du premier cycle, vous étiez deux personnes bien distinctes, avec juste des ressemblance, mais lorsque le premier Harry Potter a abusé de sa sphère, il s'est fondu dans Terry pour ne former qu'un. C'est une sorte d'erreure due a la magie. C'est comme si on avait créé un cercle parallèle, dont la période 1975-1977 correspondrait à 1995 dans notre cercle. tu me suis ? -Je crois. C'est pour ça que je pouvais communiquer avec Terry ? -Je pense. -Mais, et pour mon rêve cette après midi, comment ce fait il que je me sois retrouvé en 1977 ? -Je pense que c'est du au fait que tu as vécu trop d'émotions ces derniers temps, et qu'en te reposant tu avait besoin d'oublier qui tu étais. Et Terry, qui est ta deuxième personnalité t'as pour ainsi dire inviter à passer du bon temps. -Mais c'était Noël 1977. -Je sais, mais il fallait qu'il puisse aussi rentrer en contact avec toi et pour cela,il fallait que tu dormes. -Mais je dormais déjà ! j'étais à la salle commune et je. -Oui et non. A notre époque tu dormais. Mais Terry devait rentrer en contact avec toi dans la dimension, ou l'époque si tu préfères ou ton esprit ce trouvait, autrement dit en 1977. Donc l'évanouissement était idéal puisqu'il avait durer trois jours. Harry avquiesça. Il ne comprenait pas très bien tout le charabia de Dumbledore, mais saisissait l'idée générale (ndla : vous me suivez ou pas ? si ce n'est pas le cas, laissez une review et je mettrai un petit mot au début du prochain chapitre.) -Professeur ? -Oui Harry. -On en est à quel cycle là ? -Approximativement, je dirai le 241e. Mais je ne suis pas certain, c'est peut être 240 ou 242. -Mais si vous savez, ça veut dire que vous connaissez toute l'histoire de la terre ? -Oui et Non. Mon subconscient le sait puisqu'il a déjà vécu 240 fois cette histoire. Ca explique les impressions de déjà vu. Mais moi, a l'heure ou je te parle, je suis incapable de te dire ce que tu mangeras demain au déjeuner. Harry hocha la tête une nouvelle fois. Décidément, tout ceci était bien compliqué. Il finit par revenir au sujet initial et demanda a sa mère : -Comment tu as sus pour moi ? enfin pour Terry. Harry avait utilisé le mot « moi » puisque dès l'instant qu'il avait comprit le discours de son directeur, toute une ribambelle de souvenirs ayant été ceux de Terry lui étaient revenus à l'esprit. Il connaissait mieux ses parents maintenant, et penser à leur vie d'avant lui procurait un sentiment de légèreté incomparable. -J'ai toujours trouvé Terry bizarre. Je ne sais pas comment ça s'est déroulé pour la première Lily, mais pour moi, j'ai senti qu'il y avait un lien entre nous deux. Tu avais l'air d'apprécier James et de détester Peter. Tu avais toujours cet air mélancolique lorsque tu voyais certaines personnes, et particulièrement ton père, Sirius et moi. Et tu t'es toujours refusé de sortir avec des filles pendant les trois années que tu as passés avec nous. je comprend pourquoi maintenant. Et puis, il y a des choses qui ne trompent pas. les cours de divinations par exemple : tu était doué pour lire l'avenir de James, Sirius, Lupin ou Peter, mais tu étais incapable de dire un traitre mot à Serena. Ou encore cette histoire a propose de ton arrivée. Antigua n'était pas tellement possible. Et puis, tu dégageais quelque chose de. différent.tu semblais heureux comme personne dès que je me trouvais avec James. Et c'était pire encore quand tu as sus que nous sortions ensemble. En fait, tous ces petits détails m'ont permis d'arriver a une hypothèse : tu n'étais pas de notre époque. Et puis j'ai cherché pas mal de détail ensuite. et j'ai trouvé l'anagramme, un soir ou je m'amusait a chercher des surnoms à tout le monde, et là. en inversant les syllabes j'ai trouvé : Harry Potter. Il n'y avait qu'une seule solution possible : tu étais le fils de James. Comme il n'avait pas de cousins ou de frères ça ne pouvait être que cela. Et pour la mère. Il n'y avait qu'a observer ton attitude. C'était flagrant ! A quinze ans et demi, j'ai comprit que le nouvel élève de l'école était le fils que j'aurait cinq ans plus tard avec James Potter. -Wow. fit Harry. Mais, il y a une chose dont je ne me souviens plus. Comment j'ai.enfin, comment Terry a-t-il sut que tu savait ? -Je l'ai croisé un soir, je rentrai d'un rendez vous avec ton père. Et il avait encore cet air de bienheureux mélancolique comme a chaque fois qu'il me voyait. A cette époque, je venais de comprendre. Et j'ai dit a Terry : je sais tout, j'ai tout découvert. Et il m'a fait promettre de ne rien dire. Et je n'ai rien dit.
Plus tard, dans la salle des maraudeurs, Harry expliquait aux Maraudeurs ce qu'il s'était passé la veille. -Elle a dit qu'on se reverrait bientôt. -Harry. il n'y a qu'un seul moyen pour ramener les morts, Magie Noire ou pas. Il faut que la personne soit au moins un fantôme. J'ai tout lu la dessus. expliqua Rémus -Mais elle a dit que. -Je pense, commença timidement Lily, je pense que. Oh Harry, tu vas être déçu. Je pense qu'elle voulait dire que si vous profitez de votre vie. le temps passera plus vite. Une vie, c'est court par rapport à l'éternité. Harry regarda sa mère d'un air abattu. Elle ne savait pas ce que c'était de perdre quelqu'un qu'on aime, de devoir continuer à vivre sans lui. La seule fois ou elle avait perdu quelqu'un de très proche, c'était le jour de sa mort à elle. Comme pour encourager Harry (ou le décourager ?) Sirius murmurra à son amie : -Tu ne peux pas savoir comment le temps passe lentement sans les gens qu'on aime. Lily baissa la tête. Sirius avait raison. Elle ne savait pas. -Il n'y a plus rien a faire pour sauver Hermione, reprit Remus. La seule chose qu'il nous reste a faire, c'est nous battre et la venger. Un instant de silence plana sur la salle. Harry réfléchit un instant à ce qu'il pouvait bien répondre. La réponse était évidente, il savait très bien ce qu'il voulait faire. Il ressentait cette pulsion au plus profond de lui- même depuis ses onze ans. Mais il se doutait que les adultes ne le laisserait pas. C'était dangereux, très dangeureux. Harry prit une grande inspiration, de toute façon, il n'avait plus grand-chose à perdre. Il regarda Rémus droit dans les yeux, puis chacune des personnes qui se trouvaient là. Il se leva, peut être pour se donner plus d'importance, ou pour paraître plus déterminé, et déclara : -Alors j'irai trouvé Voldemort et je lui règlerai son compte ! -Harry ! s'écria sa mère. Non. pas maintenant. tu n'es pas prêt. -Tu crois que je vais rester a attendre sagement en me tournant les pouces ? Tu crois que je vais attendre qu'il tue Ron, Lilia ou d'autres enfants ? Tu crois que je vais attendre qu'il Te tue, pour lui dire : euh. Monsieur Voldemort, il faut que je venge mes amis ? Harry était hors de lui maintenant. Toute la colère qu'il avait contenu depuis qu'il avait apprit l'existence de Voldemort était sur le point d'éclater. Rien ne pourrait plus l'arrêter a part un appuit de ses parents et de ses amis. Lily se tut. elle ne laissa échapper qu'un : -Harry, je t'en supplie. -Non ! ce fut James qui, au grand étonnement de sa femme, lui coupa la parole. Je le comprend. Il faut qu'il essaie. On va désigner l'un de nous pour l'accompagner et. tuer Voldemort. Harry regarda son père avec étonnement. Son propre père l'envoyait se battre avec le plus grand mage noir de tous les temps. -Mais voyons, James il n'a que quinze ans ! gémit Lily. Tu ne peux pas faire ça. Pas à ton fils. James soupira, lui attrapa les bras de manière a ce qu'elle ne puisse pas se retourner et la regarda droit dans les yeux d'un air presque menaçant : -Tu sais aussi bien que moi ce qui doit arriver. Tu sais ce qu'Elle a dit. Tu sais pourquoi on est revenu. Nous n'avons pas le choix. Lily prit un air résigné. Elle savait qu'elle n'avait pas le choix. -Maintenant, il faut décider qui va t'accompagner Harry. Nous ne te laisserons sûrement pas y aller tout seul. dit James d'un ton sans réplique. -je pense, coupa Sirius, qu'il faut d'abord décider d'un plan. A ce moment là, nous choisirons qui est la personne la plus apte à aider Harry. -Je sais très bien ce que tu vas dire. lui dit James. Tu veux y aller n'est ce pas ? -Bien vu. Lily et toi ne pouvez pas y aller. Vous êtes ses parents, il aura besoin de vous quoiqu'il arrive et vous savez très bien pourquoi. Harry regarda Sirius d'un air étonné. Pourquoi faisait il tant de mystère ? Enfin, passons, se dit il. -Il ne reste donc plus que Remus et moi. Et c'est bientôt la pleine lune. Quoique nous fassions, si tu vas avec lui Lunard, tu ne seras pas au meilleur de ta forme et Harry sera en danger. Rémus acquiesça. Il était coincé. Il n'y avait que Sirius... -Au moins, dit il en rigolant, tout le monde comprendra que je ne suis pas un Mangemort ! Et puis ça fait trop longtemps que je n'ai rien fait. Harry acquiesça d'un air déterminé alors que les trois autres le firent d'un air triste. Ensuite, on décida d'un plan (ndla : si vous croyez que je vais vous le dire dans ce chapitre !!! faudra attendre un peu, mais pas très longtemps, c'est promis. un ou deux chapitres maximum !!!) et Harry remonta à la salle commune expliquer les évènements à ses deux amis. Il trouva Ron et Lilia installés dans des fauteuils, l'air pensif. Lorsque la jeune fille s'apperçut de son ami, elle lui demanda, avide de savoir : -alors ? Que t'as dit Dumbledore ? -Attends. Ca n'est pas très important. si ç'a l'est. mais ce n'est pas le plus important. -qu'est ce que tu veux dire ? demanda Ron qui avait immédiatement pensé a sa petite amie. -Je suis Terry Hapo. Enfin, je suis sa réincarnation ou plutôt nous partageons les même souvenirs. Grâce à toi Ron. Mais sinon, j'ai parlé à propos Voldemort. Le regard de Ron se fit plein d'espoir. Et Harry se rembrunit en secouant la tête. Je pars bientôt pour un petit combat pas très amical. -Tout seul ? demanda Ron. Harry. on a déjà perdu Hermione et si tu. -Je n'y vais pas tout seul, l'interrompit Harry, Sirius vient avec moi. Le visage de Lilia devint livide. -Non.murmurat-elle. Je veux dire, soyez prudent, je vous en prie. -Ne t'inquiètes pas, reprit Harry, nous avons un plan. -tu sais les plans sa. -Un plan infaillible. un vrai plan de Maraudeur. Ron hocha la tête vigoureusement, et Lilia eut l'air aussi convaincue que ce que l'avait été Lily Potter quelques instants plus tôt. Elle ne put s'empêcher de penser que son père et son meilleur ami courraient au massacre.
