Merci à tous les revieweur !
Harry Potter et l'anneau unique
Trois anneaux pour les rois Elfes sous le ciel,
Sept pour les seigneurs Nains dans leur demeure de pierre,
Neuf pour les Hommes mortels destinés au trépas,
Un pour le Seigneur des ténèbres sur son sombre trône,
Dans le pays de Mordor où s'étendent les ombres.
Un anneau pour les gouverner tous,
Un anneau pour les trouver,
Un anneau pour les amener tous et dans les ténèbres les lier,
Au pays de Mordor où s'étendent les Ombre.
Chapitre 12 :
Le lendemain du meurtre, à l'heure du petit déjeuner, Dumbledore annonça la nouvelle :
-Hier, pendant la nuit, un meurtre a été commis.
Un silence s'installa dans la grande salle.
-Dominique Perroux, une fille de 6e année à Poufsouffle, a été assassinée.
Une partie des Poufsouffles, déjà au courant de l'histoire, se remit à pleurer.
-Nous avons fouillé l'école, continua Dumbledore, mais nous n'avons trouvé rien ni personne. Accordons à Dominique une minute de silence.
La journée se passa normalement, à part toutes les conversations qui avaient pour sujet la mort de Dominique. Harry ne cessait de repenser au message. Devait-il en parler à Dumbledore ? Devait-il attendre que les choses évoluent ? Mais il se demandait surtout comment le parchemin s'était rendu jusqu'à sa chambre, sans que personne ne s'en aperçoive.
Au cours de botanique, ils étudièrent la judrafie. C'était la première matière où ils voyaient quelque chose qui n'avait pas déjà été commencée, donc la seule matière où ils pouvaient suivre leur classe. Tout le cours, ils pressèrent des judrafies afin d'en retirer le jus, qui servait principalement à fabriquer du sérum de vérité.
La journée fut normale jusqu'au cours de divination, où le professeur Trelawney leur faisait étudier la boule de cristal. Harry et Ron s'installèrent ensemble sur une table. Ils plongèrent tous deux le regard dans leur boule.
-Tu vois quelque chose ? Demanda Lavande à Parvati.
Harry tourna sa tête vers elles.
-Oui. Ça ressemble à une personne, répondit Parvati. Et… J'ai l'impression que c'est… Harry. Il regarde dans sa boule… Ho ! Ça change ! C'est encore au même endroit, mais cette fois-ci c'est quelqu'un qui… se tient le cou. Ho ! Elle tombe par terre !
Trelawney, qui avait écouté la conversation, s'approcha précipitamment de Parvati.
-Quelqu'un est mort ? Demanda-t-elle.
-Je ne suis pas sure, répondit Parvati. Quelqu'un tombe, c'est tous ce que je sais.
-C'est un mauvais présage. Vous dites avoir vu Potter ? Sa mort approche, c'est certain. Ça fait maintenant trois ans que je vois sa mort…
Harry reporta son attention sur la boule. Cette folle n'allait pas recommencer à prédire sa mort ? Il essaya de pénétrer son esprit dans la boule, de ne penser à rien d'autre. Puis il vit quelque chose… Mais ce n'était pas normal… on aurait dit des lettres… un mot. Il distingua les premières lettres, puis les dernières. Il lit le mot en entier : étranglements. Au même moment, Ron lui donna une tape sur l'épaule.
-Harry ! lui dit-il.
Il se retourna. Parvati s'était levée, et se tenait le cou. Son visage devenait de plus en plus rouge. En un dixième de seconde, Harry repassa la scène de Parvati qui racontait sa vision à Lavande. Lui-même qui regardait dans sa boule, puis quelqu'un qui se tient le cou, puis s'écroule par terre… c'était elle. Il fallait agir. Il regarda le reste de sa classe et le professeur Trelawney, et se dit à lui-même : " Mais faites quelque chose, bande d'imbéciles ! ".
Il courut vers Parvati, lui ôta les mains du cou, puis regarda. Quelque chose poussait vers sa gorge, vu le trou (enfin, le renfoncement) qui se situait juste sous son menton. Mais cette chose était invisible, et n'avait un effet physique que sur Parvati, car Harry eut beau donner autant de coup de points qu'il le put dans le vide à coté de Parvati, ça ne servit à rien. Parvati ne cessait de jeter des regards apeurés vers derrière elle, comme si elle voyait quelque chose ou quelqu'un. Harry ne savait pas quoi faire. Ça servait à quoi d'essayer de la sauver, si, de toute façon, il ne pouvait avoir aucun contact physique avec le tueur ?
" Résonne, Harry, résonne, aller, fais quelque chose… " se dit-il.
Puis il pensa à quelque chose : Hermione lui avait montré, quand ils étaient dans le monde de l'anneau, un sortilège glaçant la personne sur laquelle on l'exerce. Et lorsque qu'on est sous l'emprise de ce sortilège, on est disons… invulnérable. On reste dans l'état où on était avant de recevoir le sort.
-Glacglocgluc ! Cria-t-il, la main pointée vers Lavande.
Sa tête cessa de gigoter, le reste de son corps aussi. Après quelques seconde, Lavande tomba par terre, signe que son agresseur l'avait lâchée, sachant qu'il ne pouvait plus rien lui faire. Harry sentit un poids tomber de son cœur. Il avait réussit. Il l'avait sauvée (bin non mic po encore !).
Il pointa sa main vers Parvati et dit :
-Deglacdeglocdegluc.
Lavande se remit à bouger. Elle toussa bruyamment, puis reporta ses mains à sa gorge. Harry l'aida à se relever, puis elle se mit à pleurer. Les autres, encore trop stupéfaits pour bouger, se contentèrent de la regarder.
-Si je peux me permettre, finit par demander Dean, qu'est-ce qui s'est passé ?
Harry se lança dans des explications, mais demanda à Lavande de l'aider.
-C'était horrible, dit-elle. Un homme est arrivé et m'a planté le doigt dans la gorge en me tenant les bras.
-Alors c'était toi-même que tu as vu mourir dans ta boule, fit remarquer Lavande.
-Mais elle n'est pas morte, dit Ron.
-En effet, je ne suis pas morte, dit Parvati.
Elle se tourna vers Harry et lui adressa un énorme sourire. Elle fit un tour autour de lui en prenant bien soin de lui effleurer les bras avec sa main.
-Merci, mon chou, dit-elle.
Au même moment, la tête Hermione apparut par le trou qui reliait l'échelle et la salle de cours.
Elle regarda Harry, puis Parvati, et dit :
-Mon cours est fini, et je suis venue attendre Harry, et j'ai cru qu'il se passait quelque chose d'anormal puisque j'ai entendu le mot " mourir " et le mot " morte " deux fois, mais j'ai l'impression que je me suis trompée.
Elle regarda encore Harry, puis Lavande, et redescendit. Harry savait ce qu'elle pensait. Elle avait sûrement entendu nettement les mots : " Merci, mon chou ". Harry regarda l'horloge et sortit en voyant que le cours était fini depuis cinq minutes. Il courut vers la salle de défense contre les forces du mal, pour trouver Hermione plus que le cours. À mi-chemin, il la vit. Elle s'était arrêtée et s'était assise contre un mur. Elle pleurait. Lorsqu'elle le vit, elle se leva, sécha ses larmes et le laissa s'approcher.
-Hermione, je…
-Non, ça va, t'as le droit de changer de nana, tu devait être tanné de moi, après presque toute une année.
Elle fit volte-face, mais se retourna presque tout de suite.
-Pas vrai, mon chou ?
Puis elle s'en alla vers le cours. Harry la rattrapa, l'attrapa par le bras, la plaqua contre un mur et l'embrassa tendrement. Elle se laissa faire, puis commença à participer au baiser. Après environ cinq minutes, Harry la lâcha.
-Tu me laisses m'expliquer, maintenant ?
Elle ne répondit rien. Harry prit ça pour un oui. Il se lança dans le récit du cours de divination.
-… et alors elle a tourné autour de moi en m'effleurant les bras, et m'a dit : Merci, mon chou. Alors, je suis pardonné ?
Hermione lui sourit, fit un tour autour de lui en lui effleurant les bras, puis lui dit :
-Bien sur, mon chou.
Ils s'embrassèrent.
-Mais Harry, dit Hermione. C'est très grave ! Elle a failli mourir. Elle serait morte si tu n'avais rien fais. Et tu dis que c'est au moment où tu as lu le mot ? Comme sur le morceau de parchemin ? Mais pourquoi c'est toi qui vois ces messages ? Et pourquoi c'est quand c'est toi qui les lis que… le meurtre est commis ?
-J'en sais rien…
-Est-ce qu'on devrait avertir Dumbledore ?
-Non. Il ne pourrait rien faire. Qu'est-ce que tu veux qu'il fasse des messages qui apparaissent n'importe où et qui produisent des crimes quand on les lit ?
-T'as raison…
-Alors pour l'instant, allons au cours de défense contre les forces du mal. Ce soir, on cherchera…des sorts qui nous rendent invisibles.
Ron, Dean, Seamus, Parvati et Lavande arrivèrent.
-Harry, dit Ron. Est-ce qu'on en parle à Dumbledore ?
-Bien sur, dit Parvati. Pas vrai, Harry ? J'ai failli me faire tuer et Harry m'a sauvé. Il faut que l'école soit au courant de ça !
Elle se mit à glousser de rire, fit un clin d'œil à Harry, et se mit à courir avec Parvati jusqu'au cours de défense contre les forces du mal avant qu'Harry n'ait pu dire quoi que ce soit. Il regarda Hermione. Elle tremblait de rage.
-Je la déteste ! dit-elle.
-Pourquoi ? Demanda Dean.
-Parce que… dit Hermione. Parce qu'elle va raconter toute l'histoire à tout le monde.
-Je ne pense pas que ce soit pour ça, dit Ron en souriant.
Hermione rougit, et ils se rendirent tous en classe de défense contre les forces du mal. Quand ils entrèrent dans la classe, Lavande et Parvati s'étaient déjà lancée dans des explications.
-… et c'est alors qu'Harry s'est mit à courir vers moi et qu'il m'a sauvée ! il m'a jeté un sort et…
Elle raconta tout. Le professeur Figg envoya Parvati tout dire à Dumbledore car c'était " peut-être la fin de Poudlard, mes enfants ! ".
Ce soir-là, Harry, Hermione, Ron et Lia se concentrèrent dans des recherches.
-D'après moi, on ne trouvera rien, dit Lia au bout d'un moment. D'après moi c'est juste un pouvoir de l'anneau que Voldemort utilise pour venir assassiner des gens sans se faire voir.
Ils continuèrent quand même à chercher un peu, mais abandonnèrent vers sept heures et travaillèrent un peu dans leurs devoirs. Vers dix heures et demie, ils montèrent tous se coucher. Harry rentra dans sa chambre avec méfiance, espérant ne pas trouver de parchemin.
Le lendemain matin, Quand ils entrèrent dans la grande salle, beaucoup de personne vinrent poser des questions à Harry du genre : " Comment tu l'as sauvée, Harry ? " où " Penses-tu que d'autres crimes vont êtres commis ? ". Elle l'avait vraiment dit à tout le monde.
Hermione reçut la gazette du sorcier. Elle se mit à lire. Soudain, elle poussa un petit cri aigu.
-Un nouvel événement au cours de divination, dit-elle. Un article porte ce titre et c'est… Rita Skeeter qui l'a écrit. J'aurais pas du la libérer!
Harry et Ron lurent par-dessus son épaule.
Un nouvel événement à eu lieu dans la classe de divination, à Poudlard, écrit Rita Skeeter. Souvenons-nous du cours de divination où Harry Potter s'était évanoui, sa cicatrice brûlante. Un article avait été publié. Cette fois-ci, notre Harry sauve courageusement la vie d'une de ses collègues de classe, Parvati Patil.
" C'était horrible, nous dit-elle. J'ai sentit quelqu'un me planter son doigt dans ma gorge. Je me suis dit que j'allais mourir, que tout était fini, mais non. Harry était là. "
Harry Potter est un peu anormal. D'une manière, il est gentil et courageux, comme Parvati nous le décrit. Mais est-ce vraiment le cas ?
" Il se prend encore la grosse tête, nous dit Draco Malefoy. C'est évident. Il n'a fait ça que pour encore être le nombril du monde, pour que les gens le considèrent encore comme s'il était un dieu. Mais d'après moi, c'est clair. Il a inventé cet événement afin de faire encore une fois la une des journaux. Mais il a peut-être fait ça pour d'autres raisons. Comme se faire une amie intime, par exemple.
D'après moi, ce sont un peu les trois hypothèses en même temps. Harry Potter à eu besoin de courage pour sauver Parvati, mais ce courage venait du but qu'il avait : passer dans les journaux et avoir une petite amie de plus. À ce que nous à dit Draco Malefoy, il en aurait trois. Ginny Weasley, Hermione Granger, et Parvati Patil. Alors, vous trois les filles, qui Harry vous trompe avec deux autres !
Harry donna un coup de poing sur la table.
-Merde ! Dit-il. Comment a-t-elle su ? Et comment ose-t-elle inventer des choses dans ma vie privée… Et Malefoy !
Il regarda à la table des Serpentards. Malefoy le regardait en pouffant de rire.
