Disclaimer : ben c'est toujours pareil et c'est pour ça que je suis pauvre, tout appartient à JKR, et la Fic est à Silverfox

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Chapitre 3 : des problèmes de hérisson

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Severus se dirigea vers la classe de métamorphose avec un très mauvais pressentiment? Avait-il promis à Minerva de ne rien tourner en vert? Comment allait-il faire ça? Il n'avait jamais été capable de transfigurer quelque chose sans le tourner en vert. Habituellement il essayait de transfigurer l'objet, mais le tourner en vert était tout ce qu'il pouvait accomplir dans cette classe. Et il n'avait même pas essayé de transfigurer quelque chose depuis qu'il était gradué. Il allait faire de lui un idiot complet! En face de la classe entière! En face des Slytherins! En face de ces horribles Gryffindors! En face de Harry Potter! - En face de Draco!

Bon, peut-être que ça va lui remonter un peu le moral. Il semblait misérable lorsqu'il avait perdu ces points à cause de Flitwick. Il se demanda ce que Draco avait pu faire durant cette leçon. 'Comme je souhaite pouvoir aller le voir et lui demander' pensa-t-il. Mais il ne comprendrait pas. Ce sont des pensées et des sentiments de garçon, et seulement un garçon comprendrait. Draco comprendrait. Mais il me déteste. Je suis juste un enfant mesquin qui veut donner des détentions à tout le monde. Pourquoi est ce que je fais ça? Albus a raison. Il savait. C'était juste si facile, si tentant dans l'esprit du garçon. Je suppose qu'ils ne veulent pas comprendre à quel point je suis à nouveau un enfant. Je n'appartiens plus ni au monde des adultes ni à celui des enfants. Je suis tout seul. L'unique de mon espèce dans tout le monde. Au moins, je me suis débarrassé de la marque des ténèbres. C'est si bien. Si seulement un des garçons voulait me parler, être mon ami. Mon Dieu, Combien mes amis riraient de moi si je leur disait ça! Je dois le dire à Albus. Peut-être qu'il peut m'aider? Non, il rigolera aussi. Et il est déjà si stressé, tout ça à cause de moi. Parce que il a mon travail à faire et parce qu'il essaye de trouver un antidote, pour moi. Je ne peux pas l'ennuyer avec ça! Je suis seul.'

Minerva McGonagall entra, accompagnée d'une grande, et flottante, boite en bois. Elle avait décidé, après beaucoup de considérations, de ne pas changer ses plans pour la classe à cause de Severus. Comme l'avait dit Dumbledore : Sirius Black n'était pas là. Severus n'était plus vraiment un enfant et il ne ferait pas ce qu'il a fait la dernière fois qu'il avait appris ce sortilège. Il avait fallut beaucoup de coïncidences impliquées pour causer autant de chaos en classe après tout.

«Très bien tout le monde! Venez ici et prenez un hérisson chacun!» ordonna-t-elle.

Hérisson! Ce mot dans le contexte de la métamorphose ramenait à la surface de mauvais souvenirs pour Severus. 'S'il te plait Minerva, ne nous fait pas tourner des hérissons en cendriers!' pensa-t-il, alors qu'il se dirigea vers l'avant pour prendre son hérisson.

Lorsqu'il qu'il prit le petit animal, celui-ci se pelotonna immédiatement en une balle hérissée. 'Ils seraient mignon s'ils ne piquaient pas autant!'

Il s'assit, la boule hérisson sur son bureau et écouta, avec une peur grandissante, le professeur McGonagall expliquer comment tourner un hérisson en un cendrier. Puis elle leur dit de le faire.

Severus avala difficilement sa salive, prépara sa baguette et regarda son hérisson. Le petit compagnon s'était prudemment désenroulé et regardait maintenant autour du bureau. C'était un petit hérisson gris très ordinaire, décida Severus. Il avait un peu de fourrure jaune marron sur son ventre. Il cligna de ses grands yeux noirs vers le garçon et renifla avec son petit nez noir. Rien de spécial, mais il était toujours plus mignon qu'un cendrier stupide. Pourquoi devait-on savoir comment tourner des hérissons en cendriers?

Et bien cela ne pouvait pas l'aider. Severus devait essayer et le tourner en un cendrier. Il leva sa baguette et ...

Severus regarda misérablement le petit hérisson en vert Slytherin plus si ordinaire. Il y avait un peu de fourrure vert clair sur son ventre. Il cligna de ses grands yeux verts foncés vers le garçon et renifla avec son petit nez vert. Plus un hérisson ordinaire, mais définitivement pas un cendrier! Pourquoi devait-on savoir comment tourner des hérissons en cendriers?

Severus essaya encore...

.... et encore...

.... et encore...

Finalement il posa un coude sur son bureau, caressa sa joue avec sa main et regarda vers le petit hérisson offensant avec défaite. Le hérisson renifla avec son mignon petit nez vert, et marcha sur le bureau avec sa petite queue verte dépassant à l'arrière.

«Hum, pourquoi avez-vous tourné votre hérisson en vert, monsieur?» demanda un très confus Harry Potter.

Severus releva la tête et se trouva être le centre d'attention de beaucoup de Gryffindors casse-pieds. De mauvais souvenirs obsédant de Gryffindors remontèrent à la surface de Severus : Sirius et James écroulés de rire sur leur bureau. Remus et Peter le pointant et souriant.

«Mon nom est Severus! Pourquoi personne ne semble se souvenir de ça?» leur siffla-t-il.

«D'accord, Severus!» dit Ron Weasley roulant ses yeux d'exaspération. «Pourquoi as-tu tourné ton hérisson en vert, Severus?»

«Je pense,» Severus devint glacial, comme toujours lorsqu'il avait très peur des gens. «qu'il est devenu vert parce qu'il voulait juste être vert.»

Neville sourit triomphalement. «Il peut pas le faire! Rogue a fait une erreur! Et je l'ai fait correctement!» chantait-il pratiquement.

Severus attrapa la première chose qui était là, qui se trouva juste être un hérisson vert, et l'envoya vers le visage de Neville.

Neville jappa de surprise et s'écarta du chemin. Le hérisson passa devant lui, frôla l'oreille du professeur McGonagall, où il laissa quelques petites marques d'égratignure sanglantes et tomba par chance sur une pile de coussins qui devrait être tournée en bottes par les classes de septième année de Minerva.

Les Gryffindors répliquèrent immédiatement en renvoyant leurs cendriers à Severus. Alors que Lavender Brown reculait son bras après l'envoie, elle frappa accidentellement Millicent Bulstrode, qui marchait juste derrière, dans la tête. Millicent cria de douleur et d'outrage et les Slytherins se jetèrent dans la bagarre.

Cela prit au professeur McGonagall deux bonnes minutes pour rétablir l'ordre dans sa salle de classe. Elle fit nettoyer par les élèves le bazar qu'ils avaient fait, remballer leur affaire et s'asseoir sur leurs chaises. Puis elle se tourna vers Severus, les yeux flamboyants.

 «Combien de points t'avais-je pris la dernière fois que tu m'avais jeté un hérisson vert dans la classe, Severus Rogue?» demanda-t-elle à peine capable de se retenir de lui donner une claque sur le visage.

«C'était un accident!» clama Severus. «Je visais...»

«Sirius Black encore? Il n'est même plus à l'école!» cria Minerva McGonagall.

 «Honnêtement Minerva! Je ne voulais pas te frapper, je ne voulais pas commencer une bagarre et je ne voulais pas le tourner vert! Tu dois me croire!» plaida Severus.

«Je me fiche de savoir si tu le voulais ou pas! Je fais seulement plus attention à ce que tu fais! Combien de points était-ce Severus?»

Personne dans la classe n'osait respirer. 'Ils doivent tous l'avoir entendu jusqu'à la tour astronomie.' pensaient-il.

«V...vingt.» souffla Severus.

«Plus fort! Je ne peux pas t'entendre!» répliqua professeur McGonagall.

«20 points et une détention!» balança Severus combattant des larmes d'humiliation.

«Et bien, puisqu'il ne semble pas que ce fût pas assez pour t'apprendre à ne pas lancer des hérissons verts dans la classe, cette fois ça sera 30 points en moins pour Slytherin et une détention!» décida professeur McGonagall.

«Non! Vous ne pouvez pas faire ça!» hurla Draco sans penser. «Nous n'aurons plus que 7 points!»

«Voulez vous perdre ces 7 points pour réponse à un professeur, Mr Malfoy?» demanda professeur McGonagall.

«Je suis désolé professeur.»

«Très bien tout le monde, revenons au sujet!» ordonna le professeur McGonagall. «Montrez-moi vos cendriers!»

«Le mien s'est cassé dans la bagarre!» balança Harry.

«Le mien aussi!»

«Quelqu'un a marché sur le mien!»

«Mettez-les juste sur vos bureau et je réparerai ceux qui sont cassés.» soupira McGonagall.

Soudainement Pansy Parkinson sauta pour s'éloigner du mur, où les oreillers étaient entassés.

«Ces coussins bougent!» cria-t-elle en les montrant.

«Souris!» hurla Lavender Brown et sauta sur la table.

Plusieurs filles et Neville crièrent.

Professeur McGonagall marcha calmement vers les coussins et les souleva. En dessous elle trouva quelque chose qui semblait un peu comme un énorme marron. Elle la souleva et la posa sur le bureau de Severus.

«Ton cendrier je crois.» fut son seul commentaire.

La classe explosa de rire. Severus se réfugia derrière son livre, se cachant du mieux qu'il pouvait. La boule verte, lentement, prudemment, se déroula et renifla avec son petit nez vert.

«Et bien, je vois que vous avez tous bien fait cet exercice.» annonça McGonagall à la fin de la leçon. «Tous sauf Severus!». De nouveau la classe rigola. Severus recula et essaya de se faire encore plus petit derrière son livre. «Vous êtes très chanceux parce que cela pourrait vous être utile pour vos OWL. Donc continuez à vous entraîner!»

Severus attendit que la plupart de ses compagnons de classes soient partis avant d'aller vers McGonagall avec son hérisson dans les mains.

«Minerva?» demanda-t-il prudemment. «Peux... hum... peux-tu s'il te plait... hum... le retransformer?»

McGonagall le regarda à travers ses lunettes.

«Il semble que ça soit pour lui un petit peu inhabituel d'être vert, tu sais.» expliqua-t-il. «Cela pourrait lui faire du mal, ne penses-tu pas?»

«Tu es celui qui l'a changé en vert en premier. Tu veux le retransformer? Fais le toi-même! Maintenant vas-t-en! Je n'ai déjà plus aucune patience avec toi. Après seulement une leçon!»

 «Honnêtement, je ne l'ai pas fait exprès.» dit Severus alors qu'il sortait de la pièce.

Ses camarades de classe de Slytherins l'attendaient avec des regards accusateurs. Il devint immédiatement glacial.

«Quoi?» demanda-t-il fixant Draco droit dans les yeux. Draco était le chef. S'il pouvait faire peur à Draco, les autres le laisserait seul. Mais Draco lui rendit son regard avec une égale froideur. Il connaissait le jeu de l'intérieur. Severus savait qu'il n'avait aucune chance.

Draco lança un regard furieux à Severus. Il avait protesté la perte de points en classe. Tout le monde avait entendu. Maintenant ils espéraient qu'il fasse quelque chose. Severus avait bien besoin d'une leçon. C'était ce qu'ils pensaient et il était le seul attendu pour le lui enseigner. Sinon, ils l'abandonneraient. Il avait besoin d'effrayer Severus pour qu'il se soumette. Mais Severus était tout aussi froid que Draco prétendait toujours d'être. Draco savait qu'il n'avait aucune chance.

«C'est un avertissement, Severus!» Il souria. «Fais nous perdre plus de points et tu sera vraiment dans les ennuis. Compris?»

«Tu es celui qui sera dans les ennuis si tu te bats avec moi. Je t'ai déjà dit que je suis bien plus dangereux que vous tous réuni. Maintenant tirez-vous de mon chemin!» Severus marcha droit vers le mur de Slytherins comme s'il espérait qu'ils reculeraient. Une petite partie de lui espérait actuellement qu'ils le feraient, mais il savait que ça n'arriverait pas. Il avait été dans ce type de situation trop souvent dans sa vie pour ne pas le savoir. Il garda son regard froid sur Draco alors qu'il continuait à marcher les défiant, ne brisant jamais le contact des yeux. 'Ne les laisse pas savoir que tu as peur!' Lorsque le premier coup frappa, ce n'était pas venu comme une surprise.

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Le professeur Lupin, une nouvelle fois professeur de DADA à Hogwarts, était sur le chemin vers sa dernière leçon de la journée lorsqu'il tomba par hasard sur Dumbledore et le professeur McGonagall se disputant en face d'un grand sablier qui montrait les points donner à chacune des maisons.

«Albus? Minerva? Quelque chose ne va pas?» demanda-t-il surprit.

«C'est les Slytherins!» expliqua Dumbledore. « Les cinquième année se sont ligués et ont frappés Severus! Mr. Filch les as attrapé et a prit 5 points à tout ceux qui étaient impliqués dans la bagarre. Cela a fait 55 points, mais il s'avéra qu'ils avaient seulement que 7 points restant au départ. Nous n'avons jamais eut une maison qui ait perdu plus de points qu'ils n'en avaient avant. Donc j'ai suggéré de les mettre à 0, mais Minerva pense qu'ils seraient impossibles s'ils savaient qu'ils ne pouvaient perdre plus de points. Elle insiste sur le fait que nous avons besoin d'un moyen pour montrer un score négatif.»

«Pourquoi ne pas laissé le sablier vide et rajouter un petit en face, qui montrerai le nombre en dessous?» suggéra un Remus souriant. 'Slytherin avec un score négatif. Ha, Prends ça Severus Rogue!' pensa-t-il.

«Et bien, je pense que c'est ce que nous allons faire.» dit Dumbledore tristement.

Remus se souvint soudainement combien Dumbledore aimait Severus. Et les Slytherins s'étaient ligués pour le frapper. Tous? Dix contre un?

«Je dois partir.» dit-il à Dumbledore et à McGonagall. «J'ai précisément ces cinquième année à à enseigner et s'il y a cette grande tension parmi eux, je ferais mieux de ne pas être en retard où ils pourraient recommencer.»

Cela fut une bonne décision de se dépêcher, décida Remus alors qu'il entrait dans la salle de classe et vit les Slytherins. Ils semblaient tous agités, plusieurs boitant et Pansy Parkinson portait son bras gauche dans une écharpe de fortune. Draco avait un horrible bleue sur la joue et Severus, qui s'était assis sur le côté des Hufflepuff de la pièce, arborait un oeil au beurre noir et une lèvre fendue.

D'un seul coup, Remus se sentit inconfortable en ayant Severus dans sa classe. Il était après tout un de ses collègues. Et il l'avait énormément aidé avec la potion tue-loup. D'un autre côté, les tours que ce même garçon avait joué sur lui et ses amis!

Comment était-il supposé traiter ce nouvel 'élève'? Il décida d'ignorer le problème. Il n'allait, après tout, pas s'occuper de lui. Aussi loin qu'il était concerné, Severus Rogue n'était pas dans cette classe. Et il n'y avait définitivement pas de hérisson vert sur son bureau!

Le seul problème avec cette solution était finalement que Severus n'aimait pas être ignoré. Au contraire, il semblait très enthousiaste à l'idée de participer à la leçon, levant sa main à chaque occasion. Remus l'ignora de toute façon, mais nota que Severus semblait être de plus en plus en colère alors que la leçon passait. Remus évita de regarder dans sa direction aussi bien qu'il le pouvait, mais cela signifiait qu'il devait aussi ignorer les Hufflepuffs.

Ah, quel soulagement lorsque la leçon se termina finalement et que Severus n'avait rien fait pour la déranger! Mais il avait ce sentiment persistant qu'il ne serait pas aussi chanceux la prochaine fois. Et peut-être que Severus n'aurait fait aucune farce s'il l'avait juste laissé participer? Il avait beaucoup de connaissances qu'il aurait pu partagé avec la classe s'il l'avait voulu et si Remus l'avait laissé.

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Severus fixait son assiette au dîner. Il ne pouvait simplement pas se résoudre à manger. Moins 48 points! Et c'était entièrement sa faute!

La seule chose qui retenait ses compagnons de classes de le frapper encore était la présence des professeurs.

Le professeur McGonagall était de nouveau près de la table des Slytherins envoyant des regards furieux vers Severus toutes les cinq minutes, mais pour une fois Severus ne semblait pas être sur le point de commettre une farce. Il était en train de pousser sa nourriture, sans manger. Avait-il encore mal suite aux coups qu'il avait pris après sa leçon? Elle avait pensé qu'il desservait ça pour le tour avec le hérisson vert, mais maintenant elle commençait à se sentir désolé pour lui. Il semblait que personne ne lui parlait et qu'il n'y avait aucun progrès dans la recherche pour l'antidote. Il n'avait même pas encore été capable de reconstruire la recette de cette affreuse potion rajeunissante.

'Je suppose qu'Albus lui a déjà dit qu'il pourrait être coincé comme un enfant pendant un moment' pensa-t-elle.

L'hérisson vert, pendant ce temps, rampait sur la table du dîner, clignant des yeux et reniflant son étrange nouvel environnement. Quelque chose sentait délicieusement bon dans le coin! Le hérisson était affamé. McGonagall ne les avait pas nourri avant de les donner aux étudiants. Des cendriers ne sentaient pas la faim, après tout.

Il suivit l'odeur vers un étrange objet blanc que lequel était posé toutes sortes de choses de bonne odeur. Mmmm! Il mordit dans la première merveille : un peu chaud à son goût, mais pas mauvais! Il prit un autre morceau.

 «Hey! C'est mon dîner!» railla Draco, attrapant le petit voleur vert, qui s'enroula immédiatement sur lui même et le plaça en face du plat de Severus.

Severus leva la tête distraitement.

«Oh, désolé!» murmura-t-il.

Draco le fixa.

«Quoi?»

«Désolé!» répéta Severus toujours distrait par ses propre misérables pensées. «J'aurai pas du le laisser courir comme ça.»

«Tu me dois une patate!» clama Draco, curieux par sa réaction.

Severus poussa son plat vers lui.

 «Prends-la!»

Il la prit.

Le hérisson sortit son petit nez vert prudemment, sentit plus de patates et se résolut à retourner à son repas. Severus le regarda manger dans son plat.

«Je pensait que t'étais supposé être mangeur de viande?» demanda-t-il. (Draco lui lança un regard bizarre : Parler à des hérissons?)

Le hérisson leva la tête vers lui, et décida que Severus n'allait pas le manger (Il ne savait pourquoi une assiette était faite sinon il aurait pu changer d'avis à ce propos) et le renifla avec son petit nez vert avant de continuer sur une autre patate.

Severus soupira. Il n'aurait pas du oublier de nourrir son nouveau familier. Familier! Super, tous les autres ont un animal quelque peu utile comme un chat ou un hibou et il était coincé avec un hérisson! Un vert en plus!

En pensant aux familiers : Qu'était devenu son corbeau?

Les élèves d'Hogwarts n'étaient pas autorisés à avoir des corbeaux, parce qu'ils pouvaient être très difficiles, et causaient beaucoup d'ennuis. Mais quelqu'un avait du prendre soin de son oiseau. Albus devait savoir.

Severus souleva gentiment son hérisson en dehors de l'assiette et marcha vers la table des professeur, à une distance respectueuse de Minerva McGonagall, juste pour être sauf. Il aurait probablement faim ce soir, mais il ne pouvait pas l'empêcher.

Minerva nota la manoeuvre d'évasion avec une touche de d'inquiétude. Severus commençait-il à avoir peur d'elle? La plupart des Slytherins l'étaient. Elle était bien consciente de ça. Mais Severus n'était pas un élève! Enfin pas normalement, en tout cas. 'Peut-être que je devrais lui parler?' pensa-t-elle. Mais ici et maintenant n'était ni le lieu ni l'endroit pour une conversation privée.

Le directeur Dumbledore leva les yeux et sourit lorsqu'il vit Severus.

«Un nouvel ami?» demanda-t-il, indiquant l'hérisson.

«Plus un nouveau problème! Minerva dit qu'elle veux pas le tourner non-vert!» se complaignit Severus.

«Ne veux pas le tourner non-vert?» répéta Dumbledore. «Je pense qu'il est plus mignon comme ça. Très spécial, tu sais.»

Severus considéra cette réponse. Ca ne semblait pas être d'une aide quelconque ici.

«Je suis venu demander ce que vous avez fait de mon corbeau. Il a besoin de quelqu'un pour prendre soin de lui jusqu'à mon retour.»

«Ah oui, le corbeau !» sourit Dumbledore. «Il ne voulait pas rester à la volière...»

«Les corbeaux haïssent les hiboux!» expliqua Severus. «Ils ne vont jamais ensemble.»

«Et bien, Mr Filch a gentiment accepté de prendre soin de lui. Je pense qu'il te laissera le voir, si tu lui demandes gentiment.»

Severus remercia Dumbledore, puis quitta la grande salle. Le directeur le regarda partir se demandant ce qui n'allait pas. Il avait un sentiment distinct qu'il y avait quelque chose dont Severus avait besoin de parler, mais que quelque part il n'avait pas été capable de lui dire. Etait-il en train de perdre la confiance de son ami?

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Severus craignait trop une autre attaque de ses compagnons Slytherins aussitôt après être hors de portée de voix des professeurs pour retourner dans la salle commune, et à la place alla dehors.

Le temps était étonnamment chaud pour cette période de l'année et il pleuvait légèrement. Bien, cela signifiait que tous les autres allait plutôt rester à l'intérieur.

Severus sourit. Il aimait la pluie. Spécialement lorsque qu'il était au plus bas. C'était quelque chose de paisible et calmant, la pluie, qui l'aidait toujours à se détendre.

Il s'assit sur un banc près du mur devenant trempé et appréciant la fraîcheur de l'air et le doux son des gouttes qui tombent. Peut-être que la pluie ferait disparaître la neige et il y aurait un début printemps. Il savait qu'il était trop tôt pour ça, mais il aimait prétendre qu'il le croyait.

Pendant un moment, il ferma juste les yeux, écouta, et sentit la pluie. Son esprit erra, détaché, analysant ses problèmes sans trouver de solutions. Il savait que ça l'exacerbait mais tout de suite après il se sentait bizarrement satisfait. L'effet relaxant de la pluie et la solitude.

Il ouvrit de nouveau les yeux et regarda le hérisson dans ses bras de plus près. Le petit gars s'habituait à être transporté. Il ne s'était même pas enroulé complètement cette fois, ce qui signifiait qu'il ne piquait pas beaucoup non plus.

Severus le tourna gentiment, face à lui. Quelque chose venait-il juste de bouger sur sa tête? En effet, il y avait quelque chose de petit rampant entre les épines! Severus le souleva pour regarder de plus prêt.

«Tu sais quoi, Greenie? T'as des puces vertes!» dit-il au hérisson.

Le hérisson renifla avec son nez et cligna des yeux comme s'il disait: ' Et alors quoi? Tout le monde n'en a pas?'

«Nous allons faire quelque chose à propos de ça. Allons y!»

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Nerveusement, Severus frappa sur la porte d'Argus Filch. Filch ouvrit et le regarda, puis sourit.

«Ah, oui, Professeur Dumbledore m'a dit que tu pourrais venir voir ton oiseau. Il est juste là sur la table causant des ravages avec mes papiers de rapport.

«Oh, Je suis désolé à propos de ça!» s'excusa rapidement Severus. «C'est juste qu'il est si curieux. Il pense que tout ce que tu laisses autour est un jouet, tu sais.»

«Humm...» songea Filch intrigué. «Cela pourrait être utile! Tu penses que je pourrais l'entraîner à ramasser les papiers tombés et les plumes oubliées, pour moi?»

«Bien Sur! Nourris-le juste toute les fois qu'il attrape quelque chose et il fera tout pour toi. Il pourrait même voler aussi.» sourit Severus. «Il est toujours mon aigle, après tout, et mes familiers tendent à prendre les habitudes de leur maître, tu sais.»

«Oui, j'ai entendu à propos de cet incident.» maugréa Filch ne souriant plus du tout.

Severus marcha dans la pièce, et le corbeau lâcha immédiatement les papiers qu'il était occupé à déchirer et s'envola pour se poser sur son épaule et se faire caresser. Severus le caressa gentiment. Cela faisait du bien d'être encore reconnu!

«Tu n'aurais pas à tout hasard de la poudre pour les puces (flea-powder) que je pourrait emprunter, n'est-ce pas?» demanda-t-il à Filch.

«Pourquoi en aurais-je? Tu sais que je suis un squib! Et je ne t'en donnerais pas même si j'en avais! Tu n'es pas supposé quitter Hogwarts, souviens-toi!»le réprimanda Filch.

«Pas de la poudre de cheminette (floo-powder)! De la poudre pour les puces! Pour mon hérisson.» expliqua Severus relevant son petit ami vert. «Il a des puces!»

Filch observa le hérisson. Le hérisson observa Filch et renifla dédaigneusement.

«J'essayerai de lui donner un bon bain si j'étais toi.' recommanda Filch après un moment. «Mais enfile quelques vêtements secs d'abord! Tu vas attraper la mort à courir dans le coin comme ça!»

«Je l'ferai!» sourit Severus. «Merci!»

Il rendit le corbeau protestant à Filch et se tourna pour partir, mais hésita à la porte.

«Puis je revenir et le voir à nouveau de temps en temps?»

«Bien sur, quand tu veux. Viens juste et frappe!»

Severus sourit et avec un autre «Merci!» sprinta vers la salle commune.

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Draco entre dans la salle de bain pour trouver un Severus très trempé et recouvert de savon, nettoyant quelque chose dans le coin le plus éloigné. Il y avait de l'eau étalée partout! Jugeant combien tout était trempé, Severus devait y être depuis des heures!

Draco se glissa prudemment plus près, essayant d'éviter les plus profondes flaques aussi bien qu'il le pouvait. Bientôt il eut de l'eau dans ses deux chaussures trempant ses chaussettes. Ennuyé, il considéra faire demi-tour et obliger les premières années à utiliser leur salle de bain, mais il était trop tard maintenant qu'il était déjà trempé et il était trop curieux de découvrir ce que pouvait faire Severus. Il décida qu'il n'était d'une aucune utilité d'éviter l'eau, alors il marcha dans la plus large flaque à côté de Severus et regarda dans le bassin.

Il vit un hérisson vert couvert de savon!

«Euh... Severus, Je ne pense pas que tu vas faire partir la couleur de cette façon.» remarqua-t-il essayant avec difficulté de garder un visage neutre. Juste Combien Severus était-il désespéré? Et pourquoi n'utilisait-il pas la contre formule?

«J'essais pas de faire ça!» expliqua Severus d'une voix neutre. «J'essais juste de noyé les puces!»

«Cette chose a des puces?» cria Draco, reculant. «Ne m'en donne pas!»

«Des puces de hérisson,» clarifia Severus toujours dans son personnage neutre. «Elles n'aiment pas le sang humain.»

«Pourquoi ne le tournes-tu pas en cendrier et le donne à McGonagall?» demanda Draco. «Ca t'éviterait ça.»

«J'ai déjà essayé de le tourner en cendrier, blondinet! Il est juste devenu vert!»

«Tu veux dire, que c'était vraiment un accident?» demanda Draco surpris. «Je pensais...» Il s'arrêta. Puis commença à ricaner. C'était hilarant. Severus Rogue le plus grand maître de potions de Hogwarts, était incapable de transformer un simple hérisson en cendrier. Un sortilège que même Neville Longbottom pouvait faire sans trop de difficulté!

Severus l'entendit rire et frappa. Il envoya la brosse mouillée savonneuse, qu'il avait utilisée sur le hérisson, vers Draco, qui l'évita rapidement et s'enfuit de la pièce.

Draco se dépêcha de sortir, incapable de réagir, parce qu'il riait si fort.

«C'est inestimable!» articula-t-il entre son rire. «Notre maître de potions, collé en métamorphoses! Attendez que je dise ça à tout le monde!»

Draco sprinta vers leur dortoir pour le dire à ses amis, mais il riait si fort qu'il devait s'allonger sur son lit et se rouler, bien plus que lorsque Severus l'avait fait cette première nuit, lorsque Dumbledore se tenait debout avec un sceau sur sa tête sur le pas de la porte.

Grégory, Vincent et Blaise étaient debout autour de son lit, se regardant les uns les autres, incertain sur ce qu'il fallait faire. Draco était-il sous une sorte de sortilège? Devaient-ils allés chercher un professeur pour aider?

«Peut-être que nous devrions appeler Madame Pomfrey?» suggéra Grégory.

«Non! Je vais bien!» réussit à articuler Draco, haletant.

Les trois se tinrent là pour à peu près une minute jusqu'à ce que Draco puisse se contrôler pour s'asseoir et s'expliquer.

«C'était pas une farce!» Il suffoqua et reparti dans une crise de rire.

«Quoi? De quoi tu parles?» se renseigna Vincent pendant que Grégory et Blaise échangeaient des regards perplexes. «Qu'est-ce qui n'était pas une farce?»

Draco essaya difficilement de parler, mais ne pouvait pas. Finalement il réussit à dire : «...hérisson... peut pas le transfigurer...»

«Tu veux dire Severus?» cria Grégory de bonheur. «Il peut pas transfigurer un hérisson en cendrier?»

Draco acquiesça. C'était plus facile que de parler.

Maintenant, Grégory et Vincent commençaient aussi à rire. Blaire les fixa.

«Je ne voie pas ce qui est drôle. Nous avons toujours le record du plus petit score de la coupe des maisons!» déclara-t-il. «Mais c'est quelque chose que nous pouvons utiliser pour tourmenter Severus!» sourit-il méchamment.

Lorsque Severus revint de la salle de bain, son hérisson confortablement enroulé dans une grande et douce serviette, toute la salle commune l'accueillit avec des sourires mauvais et parfois des ricanements. C'était parti pour être une mauvaise soirée, mais il devait passer à travers. S'il partait maintenant, cela serait seulement pire dans la matinée. Combattre maintenant et ils seraient fatigués au bout d'un moment.

Il s'installa dans sa chaise favorite, asseyant le hérisson dans sa serviette sur la table, et commença à faire ses devoirs. (Quelques-uns de Susan, quelques autres d'autres personnes avec qui il avait passé un marché et une petite partie des siens, parce qu'il allait copier tout ce qui n'était pas DADA aussi tôt qu'il aurait trouvé quelqu'un qui le laisserait faire.) Il repoussa les taquineries aussi bien qu'il le pouvait, utilisant son personnage glacial et espérant qu'ils n'avaient pas encore réalisé combien misérable était ce qu'ils lui faisaient lorsqu'il devenait froid.

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Un son lourd, bruyant et un reniflement éveillèrent Draco.

«Huh, qu'est c'qui s'passe ?» murmura un Vincent endormi de l'autre lit.

«Qu'est-ce que c'est que tout ce bruit?» bailla Grégory.

«Il doit y avoir quelque chose dans la pièce.» déclara Blaise.

«Et bien, que pensez-vous que ça soit?» demanda Draco se sentant un peu nerveux. Et si c'était un serpent venimeux ou quelque chose?

«Comment veux-tu que je le sache?» demanda en retour Blaise. «Je ne peux rien voir dans cette obscurité.»

«Lumos!» dit Severus calmement.

Sa baguette s'illumina immédiatement et les cinq garçons virent le hérisson vert rampant en bas d'un des murs, émettant des sons en reniflant.

«Severus, maîtrise cette chose!» ordonna Draco avec impatience. «Je suis fatigué. Il doit être à peu près une heure du matin.»

«Ouais, le p'tit monstre est supposé dormir.» se complaignit Grégory.

«C'est pas un monstre!» cria Severus sans y penser. «Il est juste vert. Et je pense que les hérissons sont actifs la nuit par nature.»

«Peu importe. Mets-le juste dans une boite ou quelque chose avent que j'utilise le sortilège qui tue sur lui.» menaça Blaise. «Je veux retourner dormir.»

«Tu n'oserais pas le toucher.» gronda Severus mais se glissa hors du lit et souleva le hérisson. «Allez Greenie, Tu vas aller dormir.»

Il observa la pièce pour trouver quelque chose dans lequel mettre le hérisson. Il n'avait pas de cage pour lui bien sur, et aucune des boites posées autour n'étaient vides. Alors il le mit simplement dans un tiroir vide de sa table de nuit et laissa une fente ouverte pour laisser passer un peu d'air.

Soulagé, tout le monde se retourna pour retourner dormir.

Quelques secondes plus tard, un lourd grondement fracassant et grandissant pouvait être entendu, émanant du tiroir.

«Oh non!» cria Draco. «Maintenant, c'est encore plus fort qu'avant.»

«Fais le taire, Severus, ou je vais le tuer.» dit Blaise tâtonnant autour pour trouver sa baguette.

«Il ira dormir une fois qu'il réalisera qu'il ne peut pas sortir.» répondit Severus froidement. «Attends juste quelques minutes.»

A peu près une heure plus tard, Severus, finalement, sortit du lit, ouvrit le tiroir, souleva le petit hérisson vert turbulent et sortit de la pièce. Seulement quelques secondes plus tard, il revint et se remit au lit à nouveau.

«Qu'est ce que tu lui as fait?» demanda Draco endormi.

«Enfermé dans la salle de bain. Personne ne l'entendra là. Nous devons juste être prudent de ne pas le laisser fuit demain matin.» expliqua Severus.

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Le lendemain matin, Gregory fut le premier à entrer dans la salle de bain. Les autres étaient encore dans le dortoir, hésitant à quitter leur lit après leur nuit dérangée par le hérisson.

Mais le cri soudain de Grégory réussit à les mettre en dehors lit et à l'intérieur de la salle de bain en moins d'une seconde. Ils trouvèrent Goyle, assis sur le sol, serrant son pied gauche des deux mains.

«Que s'est-il passé?» demanda Vincent alors qu'ils se penchèrent pour examiner le pied de Grégory.

«J'ai marché sur ce maudit hérisson.» se complaignit Grégory proche des larmes.

«Greenie!» cria Severus d'un coup et courut vers un coin où une suspicieuse balle verte gisant sans mouvement.

Il souleva le petit hérisson effrayé et ne trouvant aucune blessure retourna son attention vers Grégory.

«Tu peux pas regarder où tu marches, grand bêta?» demanda-t-il d'une manière accusatrice. « Tu l'as pratiquement fait mourir de peur.»

Grégory, qui venait juste de découvrir qu'il ne pouvait pas marché sur son pied blessé lui lança un regard furieux et déclara :

«Je paris que t'as fait ça exprès. Il m'harcèle toujours. Premièrement, c'était mon nez, puis la douche, et maintenant il lâche son hérisson sur moi.»

«Tu veux un combat par dessus ça?» demanda le Severus froid.

Draco décida rapidement de s'interposer avant que la situation se détériore vraiment en un combat.

«Oh, allons Greg, les hérissons n'attaquent pas les gens.» dit-il calmement à son ami. «Et nous savions tous qu'il était là. Tu l'as juste oublié et eut un accident.»

«Ah, ouais? Alors pourquoi n'était-il pas enfermé dans une boite ou quelque chose?» demanda Grégory.

«Parce qu'il n'a pas encore de boîte.» déclara Severus. «J'allais lui en avoir une aujourd'hui.» ajouta-t-il un peu moins froidement.

«Tu vois, c'était un accident.» dit rapidement Draco avant que Grégory ne puisse répondre quelque chose que Severus pourrait considérer comme un défi. «Maintenant si tu mettais un bras autour des épaules de Vincent et l'autre sur celles de Blaise, ils t'aideront à aller à l'infirmerie. Madame Pomfrey guérira ton pied en un rien de temps, je paris.»

«Pourquoi est-ce que tu l'emmènes pas toi-même?» grommela Blaise alors que Vincent bougeait plus près de Grégory.

«Parce que,» sourit béatement Draco, «je suis trop petit. Toi et Vincent avez pratiquement la même taille. De cette façon, Grégory sera bien plus confortable.»

«Hah! Je paris que tu peux même pas supporter le poids.» grogna Blaise, prenant un bras de Grégory et le passant autour de ses épaules.

Draco haussa les épaules, toujours souriant, et les regarda marcher tant bien que mal hors de la pièce.

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Comme Draco l'avait prédit, Madame Pomfrey soigna Grégory facilement. Il était de retour à temps, regardant furieusement Severus durant le petit déjeuner. Severus répliqua avec son regard froid habituel. Draco, qui se sentait plutôt inconfortable assis entre les deux, fit de son mieux pour garder toute sorte de nourriture gluante en dehors de leur atteinte, mais, par chance, cela ne résulta pas par un autre combat de nourriture. (La présence menaçante de Minerva McGonagall, et seulement quelque passage derrière eux, devait avoir quelque chose à voir avec ça.)

Double heures de potions était la première leçon de la journée.

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A venir : Dumbledore enseigne les potions ; Severus travaille avec Harry ; Problèmes avec les devoirs, pièges à souris, plus de transfigurations, et quelques aventures nocturnes !