Disclaimer : Je me répète encore et encore, RIEN N'EST A MOI (de toute façon je voudrais que Greenie) tout est à JKR et le reste à Silverfox (dont Greenie, je devrait songer à avoir un hérisson vert aussi, suis pas sur qu'il s'entende avec mon chat)

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Chapitre 6 : Encore plus de problèmes pour Dumbledore

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Cela fut une bonne idée de la part de Dumbledore de donner à Severus la recette. Severus passa la plupart de son vendredi et le week-end suivant dans la bibliothèque, occupant une table entière par des livres de potions qu'il étudiait. Ses efforts restèrent vains cependant. Il n'y avait rien dans ces livres qu'il ne savait déjà. Il aurait besoin d'accéder à ses propres livres ou au moins à la section interdite, mais ces deux requêtes lui furent refusées.

Il continuait cependant à chercher, livre après livre, et cela l'empêchait, trop occupé, de faire des sottises. Il n'y eut que quelques bagarres, avec des blessures mineures, durant le week-end et plusieurs pétards ici et là. Dumbledore ne fut même pas sur que cela ait quelque chose à voir avec Severus. Cela pourrait être tout aussi bien les Weasley.

Oui, tout aurait pu aller, sauf ce qui arriva durant la dernière leçon de la semaine. Dumbledore était seulement en train d'expliquer la recette d'une potion rétrécissante à une particulièrement lente première année Hufflepuffs, lorsque la porte s'ouvrit soudainement et le professeur Callisto Calligra se précipita dans la classe.

«Albus, je démissionne!» annonça-t-elle comme moyen d'explication.

Dumbledore regarda le professeur de runes anciennes avec surprise. Ainsi que les premières années. Certains se souvenaient avoir vu cette femme à la table des professeurs au temps des repas, mais la plupart n'avaient aucune idée de qui elle était. Qu'est-ce qu'elle pouvait bien faire dans leur classe?

«Démissionner, Callisto?» demanda Dumbledore. «Démissionner de quoi?»

«Je quitte ce job!» cria professeurs Calligra. «Je vais quitter Hogwarts ce soir.»

«Allons, allons, Callisto, calmez-vous!» tranquillisa Dumbledore. «Qu'est-ce qui aurait pu être si mauvais pour...»

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase.

«Qu'est-ce qui aurait pu être si mauvais?» hurla professeur Calligra. «Comme ce gamin Malfoy! Il continue à m'insulter en face de la classe entière! Et les Slytherins ont commencé à balancer leurs livres aux Ravenclaws et Hufflepuffs qui étaient assis entre eux et furent effrayés, et j'ai du les suivre dehors et les convaincre qu'il était sauf de retourner en classe. Et puis Severus et la fille Granger ont eut un différent sur comment interpréter un texte, et la chose suivante que j'ai su, fut qu'ils enseignaient à ma classe. Ca suffit, Albus! Je vais faire mes valises et prendre le prochain train pour Londres. N'espérez pas me voir ici pour dîner!»

Avant qu'Albus ait pu dire quoique ce soit, elle tourna les talons et fonça hors de la pièce. Tout le monde regardait après elle. Albus cligna des yeux plusieurs fois. Les mots de Minerva McGonagall firent écho dans sa tête. 'Cela sera comme enseigner à une maison de fous.' Et Neville et Harry n'avaient même pas pris runes anciennes.

Il considéra courir après le professeur enragé, mais il savait qu'il n'avait aucune chance de lui faire changer d'avis. Lorsque Callisto Calligra décidait de faire quelque chose, elle le faisait, peu importe ce qui arriverait. Il aurait besoin d'un remplaçant... Et il ferait mieux d'aller vérifier sa classe.

Albus Dumbledore libéra les première années plus tôt, qui fut accompagné de lourdes acclamations, et se dépêcha d'aller vers la salle de classe des runes, sans même nettoyer le tableau noir ajouté qu'il avait apporté après que l'original ne puisse, pour quelques mystérieuses raisons, montrer ce qu'il avait écrit.

Pour une fois, il ne trouva pas les cinquième année en plein combat ou en train de s'insulter mutuellement. La porte de la salle de classe était grande ouverte, et la première chose qu'il vit lorsqu'il entra, fut les Ravenclaws occupés à étudier leurs livres. Les Hufflepuffs étaient concentrés au centre de la pièce, discutant entre eux. Les Gryffindors jouaient à la bataille explosive au fond de la pièce, tous excepter Hermione, qui se tenait près du bureau du professeur, avec Severus. Ces deux-la semblait toujours être en train de discuter sur les traductions.

Lorsque le directeur marcha au centre de la pièce, Greenie, qui avait été en train de renifler le coin sur le bureau du professeur Calligra, leva la tête vers lui et renifla avec son nez de reconnaissance. 'Ah, encore le gars drôle.'

Severus regarda en direction du son et vit Dumbledore.

«Hi, Albus!» murmura-t-il distraitement et retourna à son texte.

«Hum?» était la seule réaction d'Hermione. Elle était trop plongée dans son travail pour être distraite par de telles trivialités comme l'arrivée du directeur.

Albus, à nouveau, vérifia rapidement la classe. Où étaient les autres Slytherins? Il découvrit Draco silencieusement assis près de la fenêtre gribouillant sur un morceau de parchemin. Draco était-il actuellement en train de travailler? Et si c'était le cas, pourquoi utilisait-il des crayons de couleurs? Dumbledore ne perdit pas plus de temps sur Draco. Il rechercha d'autres Slytherins, mais n'en trouva aucun. Il essaya de se rappeler quels Slytherins étaient supposés être là. Peut-être que Severus et Draco étaient les seules? Non, ils étaient les seuls garçons, mais il devrait y avoir deux ou trois filles également.

«Où sont le reste des Slytherins ?» demanda-t-il sèchement.

La classe sursauta et leva la tête vers lui de surprise. D'où était venu d'un seul coup le directeur?

«Ils sont partis.» se fit entendre Hanna Abbot de Hufflepuff après un moment.

«Oui, ils ont dit qu'ils avaient de meilleurs choses à faire que d'attendre qu'un professeur hystérique se calme.» expliqua un Ravenclaw au cheveux noirs, dont le nom, si Dumbledore se souvenait correctement, était Boot, Terry ou Tommy Boot, ou quelque chose comme ça.

«Et bien, normalement, ils n'aurait pas du, mais cette fois je suggère que vous suiviez leur exemple. Le professeur Calligra vient juste de m'annoncer qu'elle quittait Hogwarts. Je vous promets d'essayer de trouver un remplaçant temporaire avant lundi, mais la leçon d'aujourd'hui ne continuera pas.»

Pour la seconde fois de la journée, il regarda les élèves s'exclamer et foncer hors de la classe. Maintenant il devait organiser une autre réunion urgente des professeurs dans son bureau.

«Oh Albus!» vint une voix de derrière lui. «Pourriez-vous jeter un oeil sur ce texte et nous expliquer...»

«Non Severus, je ne peux pas! Je n'enseigne pas les runes anciennes. S'il te plait, récupère tes livres et ton hérisson et pars pour que je puisse fermer cette pièce. Vous aussi, Miss Granger. Prenez vos affaires et partez!»

Grommelant à son manque de coopération, tous les deux le quittèrent.

Albus sortit de la pièce, puis décida de lancer un autre rapide coup d'oeil à travers la salle avant de la fermer. Peut-être qu'un des Ravenclaws était toujours...

«Mr. Malfoy!»

Pas de réaction.

Albus revint dans la pièce, vers le garçon.

«Mr. Malfoy!» cria-t-il. «Voulez-vous rester enfermé dans cette pièce pendant le week-end?»

«Huh?»

«Qu'est ce qui est si intéressant pour que vous ne vouliez pas quitter la classe d'ailleurs? » demanda Dumbledore regardant le morceau de parchemin sur lequel Draco avait gribouillé.

«R...r...rien du tout!» bégaya Draco, rougissant le remballant rapidement et fonçant vers la porte.

Mais Dumbledore avait réussi à avoir un petit aperçu du parchemin de toute façon. Un dessin? De Ginny Weasley?

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La réunion des professeurs n'était pas très plaisante non plus. Pratiquement tous les professeurs avaient quelques plaintes à déposer à propos de Severus. Seules Madame Hooch et professeur Trelawney souriaient de soulagement et se laissaient aller dans leurs chaises. Bien sur, Severus n'avait pas pris leur matière.

Lorsque Dumbledore leur dit à propos de Calligra, ils furent choqués. Pendant un moment personne ne parla et Dumbledore pouvait voir Hagrid se pencher en avant juste vers l'oreille de Madame Pomfrey. Madame Pomfrey secoua sa tête et chuchota vers lui. Puis Hagrid répondit. Il semblait suppliant.

Finalement Madame Pince fut d'accord pour tenir la place du professeur Calligra jusqu'à ce qu'un remplaçant puisse être trouvé sous la seule condition que quelqu'un prenne sa place à la bibliothèque durant les leçons, comme elle ne vouloir pas la fermer entièrement.

Mais qui pouvait s'occuper de ça? Tous les professeurs avaient aussi des classes, Dumbledore était déjà en train d'enseigner les potions. Filch refusa catégoriquement, clamant ne pas avoir le temps. Madame Pomfrey ne pouvait pas laisser l'infirmerie pour aussi longtemps dans le cas d'une urgence.

A la fin, ils s'accordèrent à contrecoeur de demander à un elfe de maison d'aider, et ainsi le jour suivant, une très inquiète Madame Pince montra à un très excité Dobby comment gérer la bibliothèque.

Après seulement une demi-heure après la réunion des professeurs, Dumbledore reçut un mot de Madame Pomfrey comme quoi Hagrid avait attrapé un mauvais rhume et ne serait pas capable d'enseigner pendant une semaine ou deux.

Etrange. Hagrid semblait aller bien pendant la réunion.

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Puisque Draco n'avait pas eut la chance de finir son dessin de Ginny, il décida d'aller chercher la vraie à la place. Il savait où sa classe était en ce moment et il avait plus que le temps d'arriver là-bas et de se cacher à côté de la porte.

Il devait être prudent de ne pas être vu suivant Ginny. Elle avait prit l'habitue de se coller à ses amis lorsqu'elle le voyait aux alentours. C'était pourquoi il n'avait pas été capable de l'attraper à nouveau depuis sa dernière tentative de dialogue dans la bibliothèque.

Mais cette fois, il était chanceux. Personne ne l'avait aperçu suivant Ginny. Et bien, peut-être que tout n'était pas du à la chance. Après tout, la pratique faisait la perfection et Draco avait eut beaucoup de pratique depuis lors.

Il était pratiquement l'heure du dîner lorsqu'il vit Ginny entrer dans la salle de bain des filles au troisième étage. Ses amies marchèrent en direction de la grande salle. Le couloir était désert.

Oui, il l'avait! Mais il ne pouvait pas la suivre dans la salle de bain. Il devait attendre dehors et espérer que personne n'arrive avant qu'elle ne sorte et qu'il ait une chance de lui parler.

Draco attendit, levant et baissant la tête, nerveux dans le couloir. Personne ne vint. La plus grande partie devait être au dîner maintenant, de toute façon. C'était l'opportunité parfaite.

Pourquoi Ginny prenait-elle autant de temps? Probablement à brosser ses cheveux pour paraître belle au dîner. Peut-être qu'elle les laisserait encore détachés. C'était comme ça qu'elle était la plus mignonne, décida Draco. Elle était de toute façon toujours mignonne.

Finalement, la porte s'ouvrit et Ginny sortit.

«Hi, Ginny!»

Ginny sursauta et recula dans un coin.

Oui! Draco la suivit rapidement. Maintenant elle ne pouvait plus aller nulle part. Cette fois, elle aurait à lui parler.

«Ecoute...hum...Ginny...» super, il recommençait à bégayer.

'Allez Draco! Que veux-tu lui dire?'

«...um...Ginny...Je...um...Ginny...»

'Idiot, tout ce que tu dit est son nom. Dit quelque chose d'intéressant pour qu'elle puisse donner une réponse!'

«Ginny, je ... voulais te demander...um...si tu...»

Ginny reculait de plus en plus dans le coin. Maintenant elle était pressée contre le mur avec nulle part où aller. Elle devrait passer devant Draco pour partir. Comment puis-je le faire partir?

«Laisse-moi seul ou je le dirai à mes frères!» menaça-t-elle.

Draco la fixa pendant un moment.

«Tes frères? Je me fiche de tes frères.» dit-il. «Je t'AIME!»

SLAP!

Draco recula de surprise alors que sa main se connectait rapidement avec sa joue.

Ginny saisit sa chance, se dépêcha de le dépasser et courut vers la grande salle.

Draco la regarda partir, touchant sa joue cuisante. Qu'est-ce qui était allé de travers? Pourquoi s'était-elle encore enfuie? Il avait presque réussi à dire quelque chose. Quelque chose de sympa en plus! Et elle l'avait frappé et s'était enfuie?

Il devait avoir fait quelque chose de mal. Mais quoi? Comment quelqu'un convainquait une fille de vouloir sortir avec elle? Il avait besoin de demander des conseils à quelqu'un. Un ami qui pourrait l'aider à comprendre.

Mais qui?

Habituellement, il parlerait de choses difficiles avec Blaise. Il était le plus intelligent de ses amis. Mais Blaise était absolument nul lorsque cela concernait des problèmes émotionnels et quelque part Ginny le frappant semblait très émotionnel.

Donc pas Blaise. Cela laissait seulement Crabbe et Goyle. Grégory était si stupide que personne saine d'esprit lui demanderait des conseils à propos de quelque chose. Il regardera simplement sans émotion ou suggèrera de battre Ginny. Qui n'était pas la solution que Draco recherchait.

Pas Grégory. Donc c'était Vincent. Vincent était plus intelligent que Grégory et il avait plus de coeur que Blaise, pas que ce genre de chose en dise beaucoup. Vincent n'était rien qu'une brute très stupide. Et qu'en savait-il sur les filles? Rien. Lorsqu'il entendrait que Draco aimait une fille, il le taquinerait sans merci. Et alors l'école entière le saurait.

Non, il ne pouvait pas demander à Vincent. Mais qui restait-il? Qui parmi ceux qu'il connaissait? 'Les filles ne doivent pas savoir! Elles seront même pire que Vincent.' Il ne pouvait définitivement pas demander à un professeur. A qui d'autre dans l'école? Le hérisson de Severus?...Severus! Severus devait savoir à propos des filles. Il avait du avoir des tas de petites amies à son age. Il devait définitivement savoir comment leur demander de sortir. Oui, il allait demander à Severus.

Demander à Severus! A quoi pensait-il? Severus le rembarrerait. Il avait dit. 'Je t'aurai la prochaine fois.' Il avait dit ça parce qu'il n'avait plus de piège à souris restant. Il ne pouvait visiblement pas autoriser Severus à savoir à propos de lui et de Ginny. Il l'utiliserait pour l'embarrasser en face de l'école entière. Il serait même pire que Vincent et les filles réunis.

Et puis Draco réalisa que Severus le savait déjà. Il l'avait su de ce premier moment lorsqu'il avait regardé Ginny dans la grande salle. Oh non! Que pouvait-il faire? Si seulement il avait un véritable ami à qui parler.

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«Whoa, elle semble furieuse» remarqua Vincent lorsque Ginny entra comme un ouragan dans la grande salle, et dépassa la table des Slytherin.

«J'espère qu'elle ne l'a pas tué.» dit Severus poussant une autre pièce minuscule de steak en face du nez de Greenie. Le hérisson semblait aimé le steak. Ce qui était super pour eux deux, parce que Severus ne l'aimait pas.

«Tué?» demanda Grégory, ayant entendu un de ses mots favoris. «Tuer qui?»

«Draco. Qui d'autre pourrait réussir à la mettre aussi furieuse?» répondit Severus, et retourna à couper son steak, de morceaux taillés pour la bouche de son hérisson.

«Tu ne penses pas qu'un steak entier est un peu trop pour un seul hérisson?» demanda Vincent. «Je mangerai le reste moi-même si j'étais toi.»

«Je lui donnerai autant qu'il le veut maintenant et mettrait le reste dans sa cage pour un casse-croûte de minuit.» expliqua Severus. « Je ne vais définitivement pas manger ça.»

«Qu'est-ce qui ne va pas avec manger un steak?» demanda Grégory, fourrant la moitié de son morceau de viande dans sa bouche en un coup.

«Rien.» déclara Vincent et suivant l'exemple de son ami.

Severus décida de ne plus les regarder pendant qu'ils mangeaient. Et bien, au moins, Vincent ne parlait pas la bouche pleine.

«Contrairement à deux gros débiles, je ne mange pas chaque morceau d'ordure qui me passe sous le nez.» se moqua-t-il.

«Les steak ne sont pas des ordures.» déclara Blaise.

«Cela sent comme des poubelles.»

«Je ne suis pas gros.» se complaignit Grégory, la bouche pleine.

La quatrième année assise à côté d'eux éclata de rire. Grégory l'attrapa et une autre bagarre de nourriture aurait pu commencé s'ils n'avaient pas été distraits par l'entrée de Draco.

Draco tenait toujours sa joue alors qu'il s'asseyait à la table.

«Où as-tu été pendant tout ce temps?» demanda Grégory.

«Ouais, nous ne t'avons pas vu depuis Soin aux créatures magiques.» ajouta Vincent.

«Sais pas.» murmura Draco distraitement.

«Vas-tu encore parler de Ginny?» demanda Grégory à Severus.

Severus acquiesça et lui fit un clin d'oeil. Grégory eut un large sourire. Il avait compris quelque chose : lorsque Draco donnait des réponses bizarres, Severus commençait toujours à parler de Ginny. N'était-ce pas une découverte dont il pouvait être fier?

«As-tu une rage de dent?» demanda Blaise à Severus.

«Mmmm...non.»

«Alors pourquoi te tiens-tu la joue?»

Draco baissa rapidement sa main et commença à manger.

«Humm, C'est une belle empreinte de main que tu as là.» souria Severus, inspectant la joue de Draco.

La main de Draco remonta.

«La petite Ginny est vraiment une fille farouche.» continua Severus non perturbé. «Pas étonnant avec tous ces cheveux roux. Je comprends que ça signifie qu'elle ne va pas sortir avec toi cette semaine?»

Draco sentit son visage rougir. Il se concentra sur son assiette en espérant que Severus la fermerait s'il ne réagissait pas. Puis il vit le grand sourire de Vincent. 'Oh non! C'est parti.'

«Qu'est ce que t'en sais?» sourit Vincent. «Draco est amoureux d'Weasley.»

«Félicitations, Vincent!» ricana Severus souriant sarcastiquement de la façon dont Draco le faisait habituellement. «Cela t'a pris seulement une semaine pour trouver. Et c'était très visible, aussi.»

Draco attrapa son verre de jus de citrouille et le déversa sur la tête de Severus. Ce n'était probablement pas la meilleure chose à faire, mais il voulait le faire. Il se demanda ce qui n'allait pas avec lui. Cela ne lui ressemblait pas de perdre le contrôle comme ça ou de bégayer lorsqu'il parlait à une fille ordinaire. Mais, Ginny n'était pas une fille ordinaire.

Severus était assis là, balançant le verre renversé sur sa tête, réfrénant un fou rire. Pauvre Draco! Mais il était si drôle avec son visage tout rouge.

Minerva McGonagall fonça vers la table des Slytherin pour prévenir un autre combat de nourriture. Par chance Severus ne s'était pas encore vengé, mais elle n'espérait pas que ça durerait longtemps.

«Qu'est-ce qui se passe ici?» demanda-t-elle avec une voix sévère.

«J'ai été couronné d'un verre.» répondit Severus, prétendant être sérieux.

Minerva retira le verre de sa tête et le reposa sur la table combattant son propre rire.

«Et pourquoi ça?» demanda-t-elle, ayant regagné sa posture.

«Draco est amoureux.» ricana Vincent.

«Il l'est? Vraiment?» demanda Grégory à McGonagall. Elle était un professeur. Elle devait savoir.

«Oui, il l'est» sourit Vincent.

Draco attrapa un autre verre de glace de jus de citrouille et voulait couronner Vincent aussi, mais Minerva l'attrapa par l'encolure de sa robe et le poussa vers son siège.

«Mr. Malfoy, cela fera 10 points en moins pour Slytherin pour avoir attaquer vos camarades! Maintenant mangez, avant que je ne vous donne également une détention!» Professeur McGonagall croisa ses bras sur sa poitrine et se résolut à demeurer debout juste derrière Draco pour le reste du repas.

Draco la regarda d'un air boudeur.

«J'ai pas faim.» déclara-t-il, se leva et sortit de la grande salle.

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Samedi soir, lorsqu'il fut sûr que tous ces camarades de chambre furent endormis, Severus se glissa silencieusement hors du lit et mit sa cape et ses chaussettes. Il décida cependant de ne pas prendre ses chaussures. Il pourrait se déplacer furtivement et plus confortablement s'il ne portait pas de chaussures lourdes. Il avait juste à être prudent de ne pas glisser et avoir froid pendant une heure ou un peu plus.

Il glissa dans la salle de bain et sortit rapidement Greenie de sa cage. Le hérisson, étant un animal nocturne après tout, semblait très excité à l'idée d'une aventure de nuit et cligna des yeux de contentement.

Silencieusement, il traversa la salle commune. Cela faisait seulement dix minutes que Dumbledore avait vérifié leur dortoir et s'il y avait eut quelque chose d'inhabituel dans un des autres dortoirs, il aurait pu être retenu. La dernière personne par qui Severus voulait être attrapé à sortir furtivement hors du lit était le directeur.

Filch, il le savait, ne serait pas aussi strict avec lui, et McGonagall n'aimerait absolument pas venir dans les donjons. Elle n'avait pas été là depuis probablement ses propres dernières leçons de potions, n'arriverait même probablement plus à trouver la salle de classe. Non, Dumbledore était la chose la plus dangereuse qui pourrait lui arriver cette nuit.

Doucement, il poussa la porte secrète. Il savait exactement de combien il fallait la pousser pour ne pas la faire craquer. Souriant lorsqu'il la ferma derrière lui à nouveau sans faire aucun bruit. Il se demanda combien d'enfants étaient capable d'accomplir ça. Draco en faisait partie. Mais il doutait que ces trois autres compagnons de dortoir puissent l'ouvrir sans ce dit craquement.

Il se hâta vers le coin suivant du couloir et prudemment regarda avant de sortir de derrière.

Severus atteignit la classe de potions sans incident, tel une ombre dans la nuit, et trouva la porte déverrouiller. 'Faites confiance à Albus pour oublier de fermer la classe, ainsi les derniers idiots pouvait rentrer et voler mes réserves. Espérons juste qu'aucun d'eux ne sache fabriquer des drogues.' Hermione savait probablement comment, mais ce n'était pas son genre. Non, Potter et compagnie finirait probablement avec quelque chose d'explosif ou se tournerait eux-mêmes invisible en permanence. Mais que dire de ses propres Slytherins de septième année? Ceux la seraient plus enclin à expérimenter les drogues. Peut être pas pour leur propre consommation, mais pour les vendre à de jeunes étudiants idiots.

'Je dois avertir Albus de ne pas laisser la porte ouverte de nuit. C'était simplement trop dangereux.' Mais il ne pouvait pas admettre qu'il avait été là. 'Et bien, peut-être qu'une remarque générale de combien dangereuse pouvait être quelques-unes de mes réserves, et qu'il avait besoin de les garder sous cadenas et clés.'

Il souriait lorsqu'il entra dans la salle de classe familière. C'était sa maison.

Severus marcha vers la porte de son bureau dans l'obscurité totale. Il pouvait facilement trouver son chemin même aveugle dans la plupart des donjons et c'était sa salle de classe après tout. Il marcha aussi rapidement que si la pièce était illuminée. Mais il n'aurait pas besoin d'allumer pour choisir les livres qu'il ramènerait avec lui dans son dortoir. 'Je ne peux pas trop en prendre sinon Albus ne les trouverait pas' Et il saurait certainement où ils étaient partis.

«Lumos!» chuchota Severus à sa baguette alors qu'il poussait la porte de son bureau.

Une lumière aveuglante de chandelles éclairait la pièce, illuminant le petit garçon avec sa baguette brillant faiblement. Albus Dumbledore se détourna de l'étagère que laquelle il avait été en train d'arranger les ingrédients.

Severus cligna des yeux contre la lumière aveuglante et réalisa que ses précieuses réserves avaient été sorties de leurs placards et de leurs étagères et étaient installés sur des tas désordonnés sur la table et sur le sol.

De la poussière flottait dans la pièce et causa à Greenie d'éternuer et de renifler vers Dumbledore avec dédain de sa place abrité dans les bras de Severus.

«Que faites vous là?» demanda Severus fixant la scène avec horreur.

«J'alphabétise les...» commença Dumbledore. Puis il posa les yeux sur lui. «Qu'est-ce que tu fais là? Tu es supposé être au lit!»

Oups. Attrapé.

«Somnambulisme?» un regard mignon de chien battus. Il savait que ça ne marcherait pas, mais ça ne valait rien d'essayer.

«Severus!»

«Je ne pouvais pas dormir.» sourire narquois. Il devenait vraiment bon en imitant Draco. Peut-être que ça ferait rire Albus.

«Severus!»

«C'est la vérité!» Severus fit la moue. 'Allez, Albus!' Si la moue ne réussissait pas rien ne l'aurait.

«Severus!»

«Qu'est c'que vous faites dans mon bureau? Je ne serai plus capable de trouver quoi que ce soit!» Parfois attaquer était le meilleur moyen de se défendre.

«En ce moment c'est mon bureau, et je n'étais pas capable de trouver quoi que ce soit, et, en conséquence, je réarrange systématiquement le bazar que tu as fait ici!»

«Vous êtes le seul qui faites le bazar! Vous ne pouvez pas les trier par leurs noms! Vous devez les trier selon leur utilisation et leurs besoins! Quelques-uns doivent être garder au chaud, quelques-uns au froid, d'autres au sec, ceux qui sont dangereux et ont besoin d'être enfermés ailleurs! Vous ne pouvez pas juste les jeter en tas sur le sol comme...comme...comme»

«Je peux faire ce qui me plait et ce n'est pas tes affaires!» balança Dumbledore, enragé.

Il était très fatigué et avait déjà beaucoup à l'esprit et s'était seulement souvenu qu'il n'avait pas nettoyé la salle de potion lorsqu'il avait été vérifier les Slytherins cette nuit. Il s'était précipité de nettoyer le tableau noir et retirer les ingrédients laissés sur son bureau, mais de nouveau, il ne s'était pas souvenu de quoi allait où et dans un accès de rage avait tout pris et s'était attelé à réarranger ça selon ses propres idées, alors que tout ce qu'il voulait était d'aller au lit et dormir pour au moins une semaine. Et puis Severus s'était montré, voulant clairement faire quelques expériences de son côté avec de dangereuses substances qui l'avaient pratiquement tué et commençait à l'accuser LUI de créer un chaos dans son bureau-non-ordonné!

Albus attrapa Severus par l'épaule avec une main, prenant Greenie dans l'autre et retourna vers la salle commune.

Greenie s'enroula immédiatement. Le drôle de gars l'avait! Et il ne le tenait pas très gentiment. Greenie voulait revenir avec le gentil. Ce drôle de gars était probablement dangereux.

Ayant ses doigts transpercés par le hérisson en boule effrayé n'améliorait pas l'humeur d'Albus.

Lorsque Severus essaya de dire quelque chose pour sa défense et son hérisson, il hurla juste «La ferme!» et Severus n'osait plus argumenter. Il semblait qu'il avait déjà perdu son seul ami cette fois.

Albus déposa Greenie dans sa cage (Il se passa un moment avant que le pauvre petit compagnon ose sortir son nez à nouveau) et claqua la porte de la salle de bain avec tant de force que le son réveilla la maison entière.

Quatre garçons très confus et surpris les regardèrent, alors qu'Albus poussait Severus dans le dortoir.

«Maintenant vas dans ton lit et restes-y!» cria Dumbledore assez fort pour que chaque mot soit compris aux portes suivantes. «50 points en moins de Slytherin et si jamais je t'attrape dans le bureau d'un professeur à nouveau, cela fera 100 points en moins et tu passeras le reste de ta vie en détention!»

«C'est mon bureau!» protesta Severus combattant des larmes. «Vous ne pouvez simplement pas réarranger mon bureau sans même me le demander en premier.»

Mais Dumbledore était déjà sortit et avait fermé la porte.

«Albus!» appela Severus après lui, soudainement pris par une peur irrationnelle qu'il ne le reverrait plus. «Albus?»

Si Dumbledore l'avait entendu, il ne réagit pas. Il était son seul ami, la seule personne en qui il avait confiance, le seul sur qui il avait compté. Etait-ce de sa faute? Qu'avait-il fait? Rien que Harry Potter et des centaines d'étudiants n'avaient fait avant. Et Albus leur avait tous pardonné, ne s'était jamais énervé contre eux, et continuait encore à favoriser Harry au dessus de tous les autres.

«Vous paierez pour ça Albus!» souffla-t-il dans les ténèbres se fichant que les autres puissent l'entendre.

Draco resta éveillé pendant un long moment après ça, écoutant les doux pleurs réfrénés venant du lit de Severus. Il avait voulu savoir comment les autres professeurs réagissaient à la situation inhabituelle de Severus. Maintenant il savait. Dumbledore avait-il réellement réarrangé le bureau du maître de potions? Comment pouvait-il! Il enseignait seulement pour quelques semaines. C'était le bureau de Snape. Et Dumbledore n'avait visiblement aucune idée de comment enseigner les potions. Comment pouvait-il faire ça à Severus? Et Snape n'aurait jamais ramené un élève comme ça, quel que soit ce qu'il avait fait. Il n'aurait pas réveillé la maison entière juste pour les embarrasser en face de leur dortoir au complet. Et Dumbledore n'avait-il pas remarqué qu'ils n'aimaient pas Severus? Ne pouvait-il pas deviner que les autres le harcèleraient là-dessus?

Et n'était-ce pas leur peur des professeurs qui les avaient empêché de frapper Severus? Mais McGonagall avait clairement montré qu'elle n'appréciait pas Severus. Ou l'appréciait-elle? Elle ne l'avait pas défendu de toute façon. Lupin l'ignorait. Et les autres professeurs ne comptaient pas vraiment. Seulement ces deux-la effrayaient réellement les Slytherins. Ces deux-là et Dumbledore. Cela avait été leur peur de Dumbledore qui les avait retenu. Mais maintenant que Dumbledore avait repoussé Severus, Severus avait perdu son protecteur.

Tout ce qui restait maintenant était leur peur de Severus lui-même. Il était un bon combattant et il pouvait être très mesquin, mais il était aussi très petit et il était seul. Les solitaires n'allaient pas très loin chez les Slytherins. C'était à cause de ça que Draco s'était rapproché de ces idiots de Crabbe et Goyle. Il serait capable d'aider Severus, de le défendre, mais s'il le faisait, il tournerait ses propres alliés contre lui. Tous les deux devraient faire face à la maison entière. Et si cela arrivait, pouvait-il compter sur Severus pour le défendre? Non, pas vraiment. Il finirait en portant le prochain piège à souris.

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A venir: Encore plus de problèmes avec les devoirs, le dernier piège à souris, encore plus d'aventures nocturnes, un problème de sucreries et d'argent, et Severus promet de se faire un ami.