Disclaimer : Tout appartient à JRK ou à Silverfox, rien est à moi sauf la traduc.
Encore un, j'espère que vous aurez le temps de le lire (visiblement j'écris trop vite... non je plaisante, rien ne va trop vite pour vous n'est ce pas?)
Bonne lecture
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Chapitre 9 : Severus fait une promesse.
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Albus Dumbledore avait décidé de ne plus risquer le même genre de chaos qu'il avait expérimenté la semaine dernière. Il avait préparé, tout ce dont il aurait besoin durant le cours de deux heures de potions avec les cinquièmes années de Slytherins et Gryffindors, lundi soir et il avait aussi planifié comment associer les élèves cette fois.
Il alla dans le donjon juste après le déjeuner et laissa la porte de la salle de classe grande ouverte, de cette façon, il pourrait entendre s'il y avait des problèmes dehors.
Lorsque les élèves arrivèrent, ils furent assignés immédiatement à leurs bureaux, et il leur demanda de lire encore une fois le texte sur la potion de guérison.
Ils n'avaient pas encore réussit à finir cette potion de la semaine dernière, due à tous les troubles de mardi, et Dumbledore avait seulement pensé à une théorie durant le reste de la semaine. La classe avait maintenant deux semaines de retard par rapport aux Ravenclaws et Hufflepuffs, et Albus s'était décidé à combler le trou.
Il n'était toujours pas sur quels Slytherins s'entendaient bien avec les autres, mais il avait décidé de prendre l'avertissement de Minerva, comme quoi Severus n'allait avec aucun d'eux, et il l'assigna à travailler avec Hermione Granger. Ces deux la avait semblé s'entendre très bien durant le cours des anciennes runes de la semaine dernière.
Harry Potter devait travailler avec son meilleur ami, Ron Weasley, et il avait placé Neville Longbottom et Dean Thomas entre les deux paires. Cela devrait prévenir un combat entre Harry et Severus à nouveau.
Ni Dean, ni aucun des Slytherins ne semblaient content de ses paires cependant. Draco avait été assigné à travailler avec Grégory Goyle même après une forte complainte qu'il voulait un partenaire un peu plus intelligent.
Albus soupira, prit 10 points de Slytherin et dit à Draco de se taire. Qu'est ce qu'il n'avait pas bien fait cette fois? Goyle n'était-il pas un des meilleurs amis de Draco? 'Je ne comprendrai jamais ces Slytherins!'
Draco gronda mais se fit une raison. Il était toujours de mauvaise humeur après le combat de la nuit dernière. Qui, Severus pensait-il qu'il était? Leur tête de maison?
«Et bien, actuellement il l'est.» lui rappela une petite voix dans sa tête. Furieux, il décida d'ignorer cette voix et ferma son livre avec une telle force que la table entière se secoua, pratiquement arrachant les doigts de Grégory dans la procédure.
Grégory recula rapidement à l'opposé de la table, fixant Draco avec attention. Il était un peu plus fort que son petit ami, mais il savait qu'il n'avait aucune chance contre Draco lorsqu'il était dans ce genre d'humeur. Draco avait un fort tempérament et un esprit sournois, qu'aucun des autres Slytherins ne pouvait égaler. Sauf Severus, c'était ça. Severus était aussi mauvais que Draco l'était dans ses pires journées.
De l'autre côté de la pièce, Severus s'assit gentiment avec son hérisson sur la table et commença à préparer les ingrédients pour la potion.
Greenie renifla de contentement, goûtant parmi les ingrédients un cafard, prenant un large morceau de chenille ici...
«Severus, ce hérisson mange nos réserves!» se complaignit Hermione. «S'il te plait éloigne le de là!»
Severus l'ignora. Il était dans une aussi mauvaise humeurs que Dracon et n'allait pas parler à quelque ennuyeuses Gryffindor je sais tout.
Hermione décida de prendre le problème dans ses propres mains, et attrapa Greenie essayant de le remettre dans sa cage? Mais au moment où elle toucha le hérisson, Severus cria de colère et attrapa son poignait très fortement.
«Laisse Greenie partir tout de suite!» siffla-t-il dirigeant sa baguette vers elle. «Sinon je te tourne en une limace et je te donne à lui!»
Effrayé Hermione essaya de reculer loin de Severus, mais il avait une bonne grippe sur son poignet qui ne lui permettait pas de partir.
«Lâche-moi en premier!» cria-t-elle. «Je ne vais pas lui faire du mal, mais il ne peux pas rester sur la table avec tous les ingrédients pour la potion. Tu dois le remettre dans sa cage!»
«Non!» hurla Severus. «C'est mon hérisson et il peux faire ce qu'il veux! Je ne te laisserai pas lui faire du mal!»
«Tu ne peux pas le laisser manger tous les ingrédients! Mets le dans sa cage!»
«Non!»
«Si!»
«NON!»
«SI!»
Leurs cris devenaient de plus en plus fort jusqu'à ce que la classe entière les regarde avec un silence complet. Personne ne pouvait croire que la silencieuse, amicale Hermione, de toute les personne énerverait Severus.
Albus Dumbledore soupira une nouvelle fois, et marcha vers Severus et Hermione.
«Qu'est ce qui se passe ici?» demanda-t-il.
«Elle fait peur à Greenie!» - «Il laisse ce stupide hérisson manger nos ingrédients!» hurlèrent-ils au même moment.
«Calmez vous!» ordonna Dumbledore. «Je ne peux rien comprendre si vous parlez tous les deux en même temps.»
Ils se firent silencieux jetant des éclairs à l'autres, et respirant lourdement.
«Maintenant Hermione, dit moi ce que tout cela signifie.»
«IL...» commença à crier Hermione.
«Mais ne crie pas!» ajouta Dumbledore rapidement.
Hermione prit une grande inspiration et recommença plus calmement.
«Cet hérisson est en train de manger nos ingrédients, mais Severus ne veux pas le remettre dans sa cage.» expliqua-t-elle. «J'ai essayé de demander gentiment, mais il m'ignorait, alors j'ai décidé de l'y remettre moi même.»
«Elle a fait peur à Greenie!» hurla à nouveau Severus.
Dumbledore prit gentiment la petite balle hors des mains de Hermione. Le hérisson semblait un peu effrayé, il devait l'admettre. Il le rendit à Severus et à sa surprise le garçon essaya actuellement de caresser le petite créature épineuse.
Il regarda les ingrédients alignés sur la table. Il était très visible que quelqu'un avait vraiment croqué dedans.
«Et bien Hermione, je pense que tu ferais mieux de ne pas toucher ce hérisson à nouveau.» lui conseilla Dumbledore. «Et toi, Severus, remet le dans sa cage. Nous avons vraiment besoin de ces ingrédients.»
«Non!» insista Severus. «Il a besoin d'être capable de marcher dans le coin et faire quelques exercices.»
«Pas dans ma classe.» déclara Dumbledore. «Pas s'il mange toutes les réserves.»
«Mais Albus...»
«Ne m'appelles pas Albus!»
«Très bien, Monsieur! Ce ne sont pas des ingrédients particulièrement chers, Monsieur. Cela ne pose aucun problème si Greenie en mange quelques-uns, Monsieur. Et si cela le rend content, je me fiche de...»
«Tu t'en fiche peut-être, mais moi pas!» Cria pratiquement Albus. «Maintenant: METS. CE. HERISSON. DANS. SA CAGE. Avant que je décide de le bannir de ma classe juste comme l'a fait Minerva. C'est un ordre, Severus! Est ce que tu comprends ça?»
«Oui, Monsieur!» dit Severus en saluant comme un soldat.
«Severus!»
«Mais je refuse de participer encore à VOS leçons sous ses circonstances.»
«SEVERUS!»
Severus remit gentiment Greenie, qui était toujours enroulé de peur, dans sa cage. Puis il s'assit sur sa chaise, avec la cage sur ses genoux et croisa ses bras sur sa poitrine.
Une fois encore, ses camarades furent forcés de travailler autour de lui.
Dumbledore abandonna Severus après un moment et décida de se concentrer sur enseigner au reste de la classe à la place. Au moins, Severus n'allait faire aucune farce pendant qu'il était en train de bouder.
Mais Albus rencontra cependant encore quelques problèmes. Hermione avait à travailler seul mais malgré sa connaissance supérieure elle ne pouvait pas se garder au même niveau que la classe. Dumbledore essaya de l'aider, mais il était demandé ailleurs.
Draco insista sur le fait de travailler également seul. Il laissa Grégory couper les ingrédients pour lui, mais ne le laissé pas aller à côté de la potion. Il clamait que Grégory la ferait échouer 'juste comme Neville'. Dumbledore essaya de le convaincre, mais il laissa tombé lorsque Draco commençait à montrer des signes pour suivre l'exemple de Severus.
Neville se prouva être un problème également. Il poussa accidentellement deux fois son chaudron et lui et Dean durent recommencer encore une fois. Dean essaya de le regarder constamment et de prévenir quelques grosses erreurs, mais Dumbledore gardait un oeil sur lui néanmoins pour que Dean ait tout le travail de fait à temps.
A la surprise de Dumbledore, Harry et Ron se révélèrent être un autre problème. Ils discutaient et oubliaient de remuer leurs potions, ou d'ajouter l'ingrédient suivent juste au bon moment où ils n'écoutaient tout simplement pas ce qu'il disait.
'Je n'ai aucune idée de comment associer ses enfants pour qu'ils travaillent bien ensemble.' pensa-t-il après que le chaudron ait brûler pour la troisième fois de la journée. 'Je devrais prendre ça en compte la prochaine fois.'
Au moins, cette fois aucun combat n'avait pas encore éclaté entre les Slytherins et les Gryffindors, malgré que Millicent Bulstrode et Pansy Parkinson avaient échangé quelques coups et que Lavender Brown et Parvati Pattil s'étaient hurlées dessus et ne se parlait plus mutuellement maintenant. Dans les deux cas, Dumbledore réussit à intervenir avant que la situation dégénère et il gardait maintenant un bon oeil sur ces deux paires également. Il n'avait aucune idée de comment Lavender et Parvati est réussi à travailler ensemble sans parler. 'Et bien, leur produit nous montrera si cela est possible.'
Albus était encore en train d'aider Harry et Ron à nettoyer leur dernier accident alors que Dean vint vers lui, avec une question, ce qui laissa Neville non supervisé pendant quelques secondes.
C'en était assez.
Soudainement Albus entendit Hermione crier derrière lui.
«Neville! Non!»
«Non, Neville! Ne fais pas ça!» hurla Severus à peu près au même instant.
Cependant il était déjà trop tard. Lorsque Albus se retourna, il vit ce qui ressemblait à un brouillard bleu sortant du chaudron de Neville.
«Que...» commença à demander Albus, mais fut interrompu par Severus.
«Tout le monde dehors!» ordonna le garçon. «Quittez la salle!»
Aucun des élèves ne se posa de question. Ils attrapèrent leur sac et coururent.
«Attendez une minutes! Arrêtez!» cria Dumbledore à travers le chaos, mais il fut ignoré.
Il attrapa l'épaule de Severus alors qu'il le dépassait avec la cage du hérisson sous le bras.
«Qu'est ce que tu crois que tu fais?» demanda-t-il furieux.
«Ce gaz est empoisonné, Albus! Sortez!»
«Empoisonné?»
Severus acquiesça attrapant la manche de Albus et essayant de le tirer vers la sortie.
«Très bien, tout le monde dehors!» ordonna-t-il, même si tout le monde était déjà parti. «Je vais juste ouvrir...»
«Albus! Le donjon n'a aucune fenêtre.» lui rappela Severus.
Dumbledore le suivit finalement hors de la pièce et Severus claqua la porte derrière eux.
«Alors, comment allons nous faire pour évacuer le gaz?» demanda Dumbledore.
«Il devra sortir par les trous d'aération.» expliqua Severus d'un ton sur. «Cela va prendre quelques temps bien sur. Je ne pense pas qu'il soit sage d'utiliser cette pièce jusqu'à la semaine prochaine.»
«La semaine prochaine? Comment je vais enseigner les potions sans une salle de classe pendant une semaine entière? Aucune des autres pièces n'est aussi grande et est équipée correctement!» s'exclama Dumbledore.
«Enseigne la théorie, Albus! Vous pouvez utiliser la vieille salle de classe, elle est assez grande pour ça.» lui conseilla Severus calmement.
Dumbledore soupira profondément et libéra la classe. Il n'y avait aucun moyen d'éviter ça: Ils avaient maintenant trois semaines de retard par rapport aux Hufflepuffs et Ravenclaws. Alors qu'il fermait à clé la salle de classe, il se demanda maintenant comment Severus aurait réagit à ça à sa place.
'Il ne se serait pas mit dans cette situation en premier lieu.' réalisa-t-il.
'Il n'aurait pas laissé les élèves sans surveillance rapproché la semaine dernière et il aurait gardé un oeil sur Neville pour prévenir la création de ce poison.'
Severus rassembla ses livres et son hérisson, et courut pendant que les autres se tenaient toujours devant la porte close, bouche bée.
«Hey, où est ce que tu cours comme ça?» demanda Severus après lui, à la surprise de ses compagnons de dortoir.
«La bibliothèque!» répondit Severus par dessus son épaule. «J'ai quelques études à faire!»
«Parfait!» souffla Blaise à Vincent. «Il est temps d'exécuter notre plan.»
Ils avaient été associé en paire durant la leçon et Draco les avait entendu chuchoter quelque chose pendant tout ce temps. Qu'est ce qu'il comptait faire? Et qu'est ce que Severus voulait étudier? Quelque part, Draco doutait que cela est un rapport avec des devoirs.
Il n'eut pas à attendre longtemps pour connaître la réponse à sa première réponse. Blaise et Vincent l'avait pratiquement forcer à venir lui et Grégory à leur dortoir.
«Nous avons besoin que Severus apprenne une leçon.» expliqua Blaise dès qu'ils furent seuls. «Il a fouillé dans nos malles et voler nos affaires depuis qu'il est arrivé ici. Il est temps que nous lui rendions la monnaie de sa pièce.»
«Tu veux dire que tu veux fouiller sa malle?» demanda Draco, avec incrédulité.
«Nous allons!» confirma Blaise. «Ne me dit pas que tu ne veux pas te venger aussi. Il t'a même volé de l'argent après tout!»
Draco acquiesça lentement. C'était vrai. Severus semblait penser qu'il n'y avait rien de mal à fouiller dans les valises des autres. Il l'avait pratiquement avoué. Et il ne ferait rien de mal. Juste cacher quelques unes de ses affaires, peut être même récupérer ce qu'il avait volé.
«Très bien, Allons-y.» dit-il. «Grégory, tu surveille! Retourne dans la salle commune et attend l'arrivée de Severus. S'il vient avant qu'on ait fini, tu l'insultes, commences un combat, et fais beaucoup de bruit. Sois sur que nous l'entendions.»
Grégory avala difficilement. Commencer un combat avec Severus?
«Est ce que je dois le battre tout seul?» demanda-t-il avec hésitation.
«Non, tu ne te battra pas seul.» mentit Draco. «Commence simplement le combat et nous descendrons t'aider.
Grégory semblait avoir des doutes.
«Allons, Greg.» l'encouragea Vincent. «Il ne reviendra sûrement pas. Il restera dans la bibliothèque jusqu'à la prochaine leçon après ça?»
Grégory soupira et sortit finalement.
Il doit avoir vraiment peur de Severus.» commenta Blaise en souriant.
«Oui.» dit Draco sans aucun doute. Je ne l'ai jamais vu comme ça avant.
Blaise haussa simplement les épaules et s'agenouilla près de la malle de Severus et sorti sa baguette.
«Alohomora!»
Rien ne se passa. Le verrou était toujours fermé.
Les trois garçons se regardèrent avec surprise. Avec quels sortilèges Severus avait-il enchanté sa malle?
Ils essayèrent tous les sortilèges d'ouverture qu'ils connaissaient et après à peu près une demi-heure, lorsqu'il commençait à désespérer parce que leur temps s'enfuyait, Draco lança même un 'Finite Incantatem'.
Rien n'arriva.
Vincent alla vers sa propre valise pour chercher quelque chose qui pourrait briser le verrou.
«Es tu sur que nous devrions faire ça?» demanda Draco, douteux. «Je veux dire, Severus est actuellement un professeur et...»
«Severus?» rigola Blaise. «Un professeur? Quand Severus s'est-il comporté comme un professeur? Il est juste un petit rat et il mérite ça.»
Draco vit la lueur dans les yeux des deux autres garçons et décida qu'il ferait mieux d'être d'accord avec eux, mais resta impassible autant qu'il le pouvait sans qu'il le remarque et les regarda simplement.
Vincent sortit finalement une barre en fer pour casser le verrou. Draco regarda avec surprise. Est ce qu'il transportait toujours une barre en fer dans sa malle? Quelque fois il s'inquiétait un peu à propos de Vincent. Il savait sûrement comment l'utiliser. Le verrou fut ouvert en moins d'une minute.
Avec un cri de triomphe, Blaise ouvrit la malle de Severus et attrapa le premier objet qu'il trouva à l'intérieur.
SNAP!
«Ahhhh!»
Des larmes de douleurs coulaient sur le visage de Blaise alors qu'il retirait sa main de la malle qui se referma à nouveau.
Vincent ne bougea pas et fixa la main de Blaise sur laquelle pendait un piège à souris au bout de ses doigts.
'Je n'y crois pas.' pensa Draco. 'Severus a du vraiment investir mon argent de poche en plus de piège à souris. Est ce que sa malle entière en était pleine? Mais pourquoi les avait-il installé? Et quand avait-il eut le temps de les acheter?'
Lentement Vincent commença à recouvrer du choc et retira prudemment le piège à souris de la main de Blaise. Blaise poussa de petit cri à travers ses dents serré, à chaque toucher.
Draco s'assit sur son lit et les regarda. Severus n'aurait pas pu avoir le temps d'acheter plus de pièges à souris ou même de demander à quelqu'un d'autres de le faire pour lui. Mais cela signifie que cela avait du être l'un de ceux que Susan lui avait acheter la semaine dernière, pourtant Severus avait dit qu'il n'en avait plus un seul de restant. Il l'aurait utilisé sur Draco s'il en avait eut un, n'est ce pas?
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Juste après le déjeuner, Severus se dirigea encore une fois vers la bibliothèque. Il ne comptait pas étudier. Il voulait simplement observer. Il avait besoin de savoir où Madame Pince gardait ses affaires et quand elle et Dobby quittaient la bibliothèque.
En ce moment, il avait beaucoup de temps pour l'observation, parce que sa première leçon de cet après midi aurait du être soin aux créatures magiques et Hagrid était encore 'malade'.
Il tourna un coin d'un autre couloir et se retrouva nez à nez avec un groupe de Slytherins avec des regards noirs.
Severus s'arrêta. La cinquième année au complet était là à l'exception de Blaise. Il souria légèrement à cette réalisation. Il était retourné à son dortoir avant le déjeuner pour déposer ses livres et découvrit que quelqu'un avait brisé le verrou de sa malle et que le piège à souris qu'il avait posé pour ces cas la était parti. Il s'était alors demander qui avait été la victime.
Cependant son triomphe fut de courte durée. Les Slytherins s'avancèrent vers lui des deux côtés. Bientôt ils furent également derrière lui. Severus se prépara pour un combat.
A sa surprise, cette fois ce ne fut pas Draco qui parla en premier. Ce fut Pansy Parkinson.
«Nous en avons assez de toi, Severus.» affirma-t-elle calmement.
Severus prit cette annonce avec son habituel regard froid. Pansy qui était en général le porte-parole des filles, était dans son opinion, n'était pas aussi dangereuse que Draco. Si cette attaque était son idée, et que Draco se contentait de regarder, il aurait une bonne chance de les effrayer.
Pansy était visiblement nerveuse et recula d'un pas vers le groupe de filles pour un support. Elle avait visiblement prévu de dire plus, mais elle n'osait pas le faire maintenant qu'elle était face à face avec le regard froid de Severus.
«Nous avons décider de t'apprendre une leçon.» dit-elle, ne semblant plu aussi sur d'elle-même.
'Oui, je l'ai eut!' pensa Severus. S'il continuait de la fixer encore quelques instant, et qu'elle se détourne pour fuir, les autres la suivrait. Sauf si Draco s'interposait.
Qu'est ce que Draco allait faire? Severus souhaita de pouvoir le savoir, mais il ne pouvait pas brisé le contact avec Pansy pendant un petit instant. Elle sauterait sur l'occasion le moment où il le ferait.
Pansy recula encore d'un pas, et rentra dans Millicent Bulstrode.
Millicent recula et Pansy commença à courir.
Ce fut à ce moment que Vincent et Grégory attaquèrent Severus de deux côtés. Il n'avait pas vu ça venir.
La cage de Greenie atterrit sur le sol avec beaucoup de bruit sur le sol.
«Non! Greenie!» cria Severus faisant des pieds et des mains pour atteindre son hérisson.
Mais Vincent et Grégory ne le laissèrent pas atteindre Greenie. Ils l'attrapèrent durement des deux côtés. Il était piégé et sans défense.
'Draco doit les avoir averti de se mettre derrière moi, et de m'attaquer.' réalisa Severus. Seul Draco aurait pu comprendre ce qu'il essayait de faire, Draco aurait su à ce moment la comment l'arrêter.
Maintenant, il était piégé, il n'avait plus aucune maîtrise sur Pansy. Elle s'arrêta d'un coup et dirigea le reste des Slytherins dans leur attaque.
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Dumbledore se retira dans son bureau après le déjeuner. Il avait dit à Filch de nettoyer une des vieilles salles de classe près de son bureau. Cela sera bien plus confortable pour lui que la salle de classe du donjon de Rogue, mais la pièce ne serait pas prête avant demain matin. Dans ces conditions, il n'y aurait pas de leçon de potion aujourd'hui.
Cela donna un peu de temps à Albus pour vérifier son courrier et travailler sur une solution possible pour le problème de Severus.
Il souhaitait seulement que le garçon n'était pas en colère contre lui. Dumbledore haïssait admettre ça, mais il avait perdu la main avec Severus. Et bien, le meilleur moyen de guérir ça était de trouver cet antidote.
Les lettres de Durmstrang et de Beauxbatons n'étaient pas encourageantes. Tous les animaux de laboratoires étaient encore tous morts douloureusement aussi tôt qu'ils avaient été exposés à la potion.
Le maître de potions français semblait horrifié. Elle continuait de mentionner ses inquiétudes à propos de garder une substance aussi dangereuse dans une école pleine d'enfants, et lui conseillait fortement de garder les échantillons aussi bien que la recette sous clé tout le temps et de ne laisser aucun élève près d'elles.
Son collègue de Durmstrang était visiblement fasciné par cette potion. Il avait pratiquement écrit dix pages avec des descriptions détaillées de toutes les souffrances des animaux de laboratoires et ajoutait des commentaires de quelques uns de ses élèves qui semblaient tous aussi intrigués que leur professeur.
Albus se força à lire la lettre entière même si ces horribles descriptions lui retournèrent l'estomac. Il devait y avoir un fait caché quelque part. Il se demanda s'il devait passer les avertissements qu'il avait reçus de Beauxbatons à Durmstrang, mais réalisa qu'ils seraient simplement ignorés.
Il n'aurait pas du laisser Durmstrang s'introduire dans cet bazar complet en premier lieu, réalisa-t-il. La plupart des parents des élèves étaient connus pour être des supporters de Voldemort, et s'ils donnaient la recette à... Albus pouvait simplement espérer que Voldemort était occupé avec quelque chose d'autre et qu'il ignorerait la 'potion de rajeunissement' de Neville Longbottom. Voldemort était déjà immortel de toute façon. Il n'avait aucun besoin de potion de rajeunissement.
'Oui, si nous continuons à l'appeler potion de rajeunissement, cela pourrait échapper à l'attention de Voldemort' décida Dumbledore.
Albus souhaita qu'il n'eut jamais donné à Severus la recette de cette potion.
'Je n'aurai pas du lui donner une chance de faire quelque recherche par lui même. Qui sait ce qui pourrait lui arriver!'
Lui demander de lui rendre le parchemin ne l'aiderait pas non plus. Il connaissait assez bien Severus pour savoir qu'il avait déjà apprit par coeur la recette.
Il ferma ses yeux pendant un moment, se concentrant à maintenir au calme son estomac, et prit la lettre suivante. Elle était du ministère. Ils avaient eux aussi prit part aux recherches pour un antidote à la potion de Neville, même si Albus les avait inclus lorsqu'il avait estimé leurs chances de réussir. Ils semblaient être tous terriblement incompétent.
Il ouvrit la lettre et fut surpris de voir qu'elle ne contenait qu'une seule page. Les officiers du ministère avait la faculté d'écrire le plus simple fait sur au moins deux pages avec leur 'langage officiel'. S'ils écrivaient une lettre courte, quelque chose n'allait pas.
Il n'eut pas la chance d'aller plus loin cependant. La porte de son bureau s'ouvrit brutalement et Minerva McGonagall entra dans un grand fracas en tenant la cage d'un hérisson très cabossée dans ses mains.
«Albus, j'ai envoyer vos cinquième année à l'infirmerie.» reporta-t-elle en installant la cage sur son bureau. «Voilà, vous prenez le petit monstre et le donnerez à Severus. Je n'ai aucune idée de quoi faire d'autre et cela vous donnera l'opportunité parfaite pour lui parler.»
«Vous avez envoyé mes cinquième année à l'infirmerie?» répéta Dumbledore surpris.
«Les Slytherins, Albus.» expliqua McGonagall, en respirant toujours difficilement. «Vous êtes actuellement tête de Slytherin, vous vous souvenez?»
Dumbledore assuma qu'elle avait du courir durant tout le chemin de son office jusqu'ici pour manquer tant de souffle. Soit ça, soit les nerfs, mais cela ne pouvait pas être ça. Pas avec Minerva McGonagall.
«Asseyez vous, Minerva.» dit-il calmement et elle s'affala dans une des chaises gracieusement. «Maintenant, quel cinquième année de Slytherin avez vous envoyer à l'infirmerie et pourquoi?»
«Tous.» affirma-t-elle avec brusquerie.
«Tous?» répéta Dumbledore. «Qu'est ce qui s'est passé?»
«Ils ont encore frappé Severus et il a réagit.» expliqua professeur McGonagall. «A-t-il eut un entraînement au combat à main nue à un moment?»
«Et bien, on pourrait considérer ça comme l'entraînement du à son travail.» souria Dumbledore mais redevint immédiatement sérieux. «Sont-ils blessés sérieusement?»
«Non, je pense que Severus est le plus blessé, mais ce n'est pas surprenant, considérant qu'ils étaient à neuf contre lui.» soupira Minerva. «Poppy m'a dit qu'elle les aurait tous guéris dans moins d'une heure.»
«Et bien, ce n'est pas vraiment un problème.» décida Albus, et retourna son attention vers Greenie qui commençait à se dérouler.
Le hérisson sortit son nez en premier et lorsqu'il sentit que rien n'était dangereux, le visage suivit. Il leva la tête pour voir Dumbledore le fixer.
«Sniff!» se complaignit Greenie. C'était supposé dire quelque chose comme 'Hey le drôle de gars, le monde semble être tourné sans dessus-dessous. J'aime pas ça et j'espère que ça va s'arrêter maintenant.'
Albus comprit cela comme. 'Il m'ont jeté comme ça et ont balancé des choses lourdes sur ma cage. Je n'ai pas aimé ça. S'il vous plait, faites les arrêter.' ce qui n'était pas si loin de la vérité.
Il sourit. «Ca va aller, Greenie. Tu es sauf maintenant.»
Le hérisson se sentit rassuré et se déroula complètement.
Dumbledore se pencha vers la cage pour la remettre en état.
Minerva McGonagall soupira lourdement.
«Albus, il y a un problème.» dit-elle fermement. «J'ai besoin de l'aide de Filch et de beaucoup de sortilèges pour que ces gamins ne s'attaquent plus à Severus. Personne n'a été blessé sérieusement, mais cela ne nous dit pas ce qui serait arrivé si je n'étais pas arrivé à temps. La situation entre Severus et ses camarades de classes devient dangereuse. Nous devons réussir à faire accepter Severus aux enfants et il a besoin de quelques amis avec qui il pourrait se coller lorsqu'il a des problèmes.»
«Très bien, très bien.» dit Dumbledore. «Je lui parlerai.»
Il se dirigea vers la cheminée, appela Madame Pomfrey, et lui demanda de lui envoyer Severus droit à son bureau lorsqu'elle en aurait fini avec lui.
«Dites lui que j'ai son hérisson s'il ne veux pas venir.» ajouta-t-il après réflexion.
Il se retourna vers McGonagall.
«Satisfait?» lui demanda-t-il.
«Seulement si votre discussion a quelques résultats.» soupira McGonagall et se prépara à partir. «Bonne chance, Albus.»
Dumbledore soupira également et revint vers la lettre du ministère. Cela le fit soupirer une nouvelle fois. Le ministère l'avait informé qu'il était arrivé à la conclusion qu'il n'y avait aucun antidote pour cette potion particulière et qu'en conséquences ils arrêtaient leurs recherches.
'Et bien, ils n'ont été d'aucune aide de toute façon.' pensa Dumbledore.
Il se sentait quand même trahi et laissé seul avec son problème. 'Le problème de Severus, c'est ça.'
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«Vous vouliez me voir, monsieur.» dit Severus avec sa voix glaciale.
Dumbledore flancha. Cela n'allait pas bien se passer.
«Tu peux encore m'appeler Albus lorsque nous ne sommes pas en classe, tu sais.» rappela-t-il au garçon en souriant.
«Je ne préfère pas, Monsieur.» répondit Severus ne changeant pas de ton le moins du monde.
Dumbledore devait se battre pour garder son sourire en place. Comment peut-il se rapprocher à nouveau du garçon? Severus était pratiquement un fils pour lui. 'J'aurai du lui montrer plus tôt.'
«Détends toi, je ne t'ai pas appelé pour te punir de tes farces, cette fois.» dit-il en signalant à Severus de s'asseoir.
Severus s'assit avec reluctance, se sentant visiblement inconfortable dans le bureau du directeur.
«Je voulais simplement te rendre ton hérisson.»
Severus sauta à nouveau.
«Est ce que Greenie va bien? Où est-il?»
«Juste là.» répondit Albus, souriant pour de vrai cette fois. «Il semblait un peu effrayé lorsque Minerva l'a apporté ici, mais je pense qu'il va bien maintenant.»
Severus fonça vers la cage et souleva son hérisson, et le vérifia gentiment s'il était blessé. Greenie semblait intouché. Severus retourna à sa chaise avec le hérisson dans ses bras. Il semblait un peu plus à l'aise maintenant.
Albus secoua sa tête gentiment. Il n'aurait jamais pensé qu'une telle créature piquante aurait un effet calmant sur l'un de ses élèves. Et bien, Severus n'était pas vraiment un élève.
«Ecoute, Severus, tu ne peux pas te mettre à dos tes camarades tout le temps.» dit Dumbledore aussi sérieusement qu'il le pouvait. «S'il te plait, essaye d'être un peu plus gentil avec eux.»
«Ils ne sont pas gentil avec moi.» se complaignit Severus. «Ils m'ont détesté dès le premier jour. J'essaye juste de me défendre.»
«En les provoquant et en les envoyant à l'infirmerie?»
«S'ils ont peur de moi, ils ne m'attaqueront pas. C'est simplement une mesure de précaution.»
«Severus, s'ils ont peur de toi, ils attaquerons avec de plus grand groupe, comme ils l'ont fait aujourd'hui.» corrigea Dumbledore.
«Je leur ai pratiquement fait peur.» argumenta Severus. «Je l'avais fait avec Pansy. Ils se seraient enfuit si les amis de Draco n'étaient pas venus par derrière exactement au mauvais moment.»
«Les amis de Draco? Tu sais que des amis sont un bon moyen de se protéger. Pourquoi n'essaye tu pas de te faire des amis plutôt que des ennemis.» suggéra Dumbledore.
«Des amis? Qui? Ils me détestent tous.»
«Humm... Laisse moi voir. L'un de tes compagnons de chambre serait le mieux.» médita Dumbledore. «Qu'est ce que tu dirais de Zabini. Il ne semble pas être si proche des autres. Il pourrait être également seul.»
«Blaise?» hurla Severus. «Blaise me déteste plus que tous les autres. Il est le pire de tous, vous savez. Il n'est jamais aussi discret que Draco, mais il y a une bonne raison de pourquoi les autres gardent une certaine distance avec lui, vous savez. Je déteste Blaise.»
«Très bien, alors Mr Goyle?» essaya Dumbledore. «Il ne semble pas être aussi agressif envers toi que les autres. Peut-être qu'il t'apprécie.»
«Grégory a peur de moi.» expliqua Severus avec un sourire significatif. «Il était le premier à m'attaquer et en conséquence le premier que j'ai éliminé. Nous avons établi une hiérarchie entre nous. Je ne le veux de toute façon pas comme ami. Il est encore plus idiot que Neville. Désolé, Neville n'est pas idiot. Il est juste maladroit. Grégory est un idiot et je ne l'aime pas non plus.»
«D'accord, essayons cela par un autre chemin.» décida Dumbledore. «Qui aimes tu? Qui est ton élève favoris dans cette école?»
«Draco.» dit Severus sans une seconde pensée. «J'aime bien Draco.»
Dumbledore le fixa pendant un moment, pensant qu'il n'avait pas bien entendu. Cela devait être une erreur.
«Draco?» demanda-t-il.
Severus acquiesça.
«Draco Malfoy?»
Severus acquiesça à nouveau.
«Le fils de Lucius Malfoy?»
«Oui, C'est lui. Vous connaissez un autre Draco dans cette école?» demanda Severus confus.
«Après tout ce que son père t'as fait?»
«Draco n'est pas comme son père.»
«Le mesquin, le malveillant, la taquin Draco Malfoy?» demanda Dumbledore. «Le Draco Malfoy qui est toujours trouvé là où il y a des ennuis? Ce Draco Malfoy?»
«Oui, ce Draco Malfoy.» confirma Severus. «Vous ne connaissez pas ce garçon comme je le connais. C'est un gentil garçon au fond.»
'Cela doit être très profond.' se dit Dumbledore. A voix haute il dit: «Et bien, il ne serait certainement pas mon choix, mais tu dois choisir tes propres amis. Je veux que tu essayes d'être gentil avec lui. Promet moi que tu te seras ami avec Draco Malfoy.»
«Très bien,» dit Severus. «Je promets d'essayer.»
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A/N : Et encore un, il y a des chances qu'il y en est un autre ce soir, pauvre de vous, vous allez devoir tout lire. Et merci à toutes pour toutes ses Reviews, je suis bien contente que vous aimiez (voir adorer ) cette fic (je la traduirait pas si personne l'aimait, ou je la garderai que pour moi ).
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A venir : Encore des aventures nocturnes, Severus essaye de se faire des amis, plus de baggare, Pourqupi Severus observe-t-il le personnel de la librairie?, retour au bureau de Dumbledore encore, Que sont les plans de Severus pour le cour de DADA?
Encore un, j'espère que vous aurez le temps de le lire (visiblement j'écris trop vite... non je plaisante, rien ne va trop vite pour vous n'est ce pas?)
Bonne lecture
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Chapitre 9 : Severus fait une promesse.
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Albus Dumbledore avait décidé de ne plus risquer le même genre de chaos qu'il avait expérimenté la semaine dernière. Il avait préparé, tout ce dont il aurait besoin durant le cours de deux heures de potions avec les cinquièmes années de Slytherins et Gryffindors, lundi soir et il avait aussi planifié comment associer les élèves cette fois.
Il alla dans le donjon juste après le déjeuner et laissa la porte de la salle de classe grande ouverte, de cette façon, il pourrait entendre s'il y avait des problèmes dehors.
Lorsque les élèves arrivèrent, ils furent assignés immédiatement à leurs bureaux, et il leur demanda de lire encore une fois le texte sur la potion de guérison.
Ils n'avaient pas encore réussit à finir cette potion de la semaine dernière, due à tous les troubles de mardi, et Dumbledore avait seulement pensé à une théorie durant le reste de la semaine. La classe avait maintenant deux semaines de retard par rapport aux Ravenclaws et Hufflepuffs, et Albus s'était décidé à combler le trou.
Il n'était toujours pas sur quels Slytherins s'entendaient bien avec les autres, mais il avait décidé de prendre l'avertissement de Minerva, comme quoi Severus n'allait avec aucun d'eux, et il l'assigna à travailler avec Hermione Granger. Ces deux la avait semblé s'entendre très bien durant le cours des anciennes runes de la semaine dernière.
Harry Potter devait travailler avec son meilleur ami, Ron Weasley, et il avait placé Neville Longbottom et Dean Thomas entre les deux paires. Cela devrait prévenir un combat entre Harry et Severus à nouveau.
Ni Dean, ni aucun des Slytherins ne semblaient content de ses paires cependant. Draco avait été assigné à travailler avec Grégory Goyle même après une forte complainte qu'il voulait un partenaire un peu plus intelligent.
Albus soupira, prit 10 points de Slytherin et dit à Draco de se taire. Qu'est ce qu'il n'avait pas bien fait cette fois? Goyle n'était-il pas un des meilleurs amis de Draco? 'Je ne comprendrai jamais ces Slytherins!'
Draco gronda mais se fit une raison. Il était toujours de mauvaise humeur après le combat de la nuit dernière. Qui, Severus pensait-il qu'il était? Leur tête de maison?
«Et bien, actuellement il l'est.» lui rappela une petite voix dans sa tête. Furieux, il décida d'ignorer cette voix et ferma son livre avec une telle force que la table entière se secoua, pratiquement arrachant les doigts de Grégory dans la procédure.
Grégory recula rapidement à l'opposé de la table, fixant Draco avec attention. Il était un peu plus fort que son petit ami, mais il savait qu'il n'avait aucune chance contre Draco lorsqu'il était dans ce genre d'humeur. Draco avait un fort tempérament et un esprit sournois, qu'aucun des autres Slytherins ne pouvait égaler. Sauf Severus, c'était ça. Severus était aussi mauvais que Draco l'était dans ses pires journées.
De l'autre côté de la pièce, Severus s'assit gentiment avec son hérisson sur la table et commença à préparer les ingrédients pour la potion.
Greenie renifla de contentement, goûtant parmi les ingrédients un cafard, prenant un large morceau de chenille ici...
«Severus, ce hérisson mange nos réserves!» se complaignit Hermione. «S'il te plait éloigne le de là!»
Severus l'ignora. Il était dans une aussi mauvaise humeurs que Dracon et n'allait pas parler à quelque ennuyeuses Gryffindor je sais tout.
Hermione décida de prendre le problème dans ses propres mains, et attrapa Greenie essayant de le remettre dans sa cage? Mais au moment où elle toucha le hérisson, Severus cria de colère et attrapa son poignait très fortement.
«Laisse Greenie partir tout de suite!» siffla-t-il dirigeant sa baguette vers elle. «Sinon je te tourne en une limace et je te donne à lui!»
Effrayé Hermione essaya de reculer loin de Severus, mais il avait une bonne grippe sur son poignet qui ne lui permettait pas de partir.
«Lâche-moi en premier!» cria-t-elle. «Je ne vais pas lui faire du mal, mais il ne peux pas rester sur la table avec tous les ingrédients pour la potion. Tu dois le remettre dans sa cage!»
«Non!» hurla Severus. «C'est mon hérisson et il peux faire ce qu'il veux! Je ne te laisserai pas lui faire du mal!»
«Tu ne peux pas le laisser manger tous les ingrédients! Mets le dans sa cage!»
«Non!»
«Si!»
«NON!»
«SI!»
Leurs cris devenaient de plus en plus fort jusqu'à ce que la classe entière les regarde avec un silence complet. Personne ne pouvait croire que la silencieuse, amicale Hermione, de toute les personne énerverait Severus.
Albus Dumbledore soupira une nouvelle fois, et marcha vers Severus et Hermione.
«Qu'est ce qui se passe ici?» demanda-t-il.
«Elle fait peur à Greenie!» - «Il laisse ce stupide hérisson manger nos ingrédients!» hurlèrent-ils au même moment.
«Calmez vous!» ordonna Dumbledore. «Je ne peux rien comprendre si vous parlez tous les deux en même temps.»
Ils se firent silencieux jetant des éclairs à l'autres, et respirant lourdement.
«Maintenant Hermione, dit moi ce que tout cela signifie.»
«IL...» commença à crier Hermione.
«Mais ne crie pas!» ajouta Dumbledore rapidement.
Hermione prit une grande inspiration et recommença plus calmement.
«Cet hérisson est en train de manger nos ingrédients, mais Severus ne veux pas le remettre dans sa cage.» expliqua-t-elle. «J'ai essayé de demander gentiment, mais il m'ignorait, alors j'ai décidé de l'y remettre moi même.»
«Elle a fait peur à Greenie!» hurla à nouveau Severus.
Dumbledore prit gentiment la petite balle hors des mains de Hermione. Le hérisson semblait un peu effrayé, il devait l'admettre. Il le rendit à Severus et à sa surprise le garçon essaya actuellement de caresser le petite créature épineuse.
Il regarda les ingrédients alignés sur la table. Il était très visible que quelqu'un avait vraiment croqué dedans.
«Et bien Hermione, je pense que tu ferais mieux de ne pas toucher ce hérisson à nouveau.» lui conseilla Dumbledore. «Et toi, Severus, remet le dans sa cage. Nous avons vraiment besoin de ces ingrédients.»
«Non!» insista Severus. «Il a besoin d'être capable de marcher dans le coin et faire quelques exercices.»
«Pas dans ma classe.» déclara Dumbledore. «Pas s'il mange toutes les réserves.»
«Mais Albus...»
«Ne m'appelles pas Albus!»
«Très bien, Monsieur! Ce ne sont pas des ingrédients particulièrement chers, Monsieur. Cela ne pose aucun problème si Greenie en mange quelques-uns, Monsieur. Et si cela le rend content, je me fiche de...»
«Tu t'en fiche peut-être, mais moi pas!» Cria pratiquement Albus. «Maintenant: METS. CE. HERISSON. DANS. SA CAGE. Avant que je décide de le bannir de ma classe juste comme l'a fait Minerva. C'est un ordre, Severus! Est ce que tu comprends ça?»
«Oui, Monsieur!» dit Severus en saluant comme un soldat.
«Severus!»
«Mais je refuse de participer encore à VOS leçons sous ses circonstances.»
«SEVERUS!»
Severus remit gentiment Greenie, qui était toujours enroulé de peur, dans sa cage. Puis il s'assit sur sa chaise, avec la cage sur ses genoux et croisa ses bras sur sa poitrine.
Une fois encore, ses camarades furent forcés de travailler autour de lui.
Dumbledore abandonna Severus après un moment et décida de se concentrer sur enseigner au reste de la classe à la place. Au moins, Severus n'allait faire aucune farce pendant qu'il était en train de bouder.
Mais Albus rencontra cependant encore quelques problèmes. Hermione avait à travailler seul mais malgré sa connaissance supérieure elle ne pouvait pas se garder au même niveau que la classe. Dumbledore essaya de l'aider, mais il était demandé ailleurs.
Draco insista sur le fait de travailler également seul. Il laissa Grégory couper les ingrédients pour lui, mais ne le laissé pas aller à côté de la potion. Il clamait que Grégory la ferait échouer 'juste comme Neville'. Dumbledore essaya de le convaincre, mais il laissa tombé lorsque Draco commençait à montrer des signes pour suivre l'exemple de Severus.
Neville se prouva être un problème également. Il poussa accidentellement deux fois son chaudron et lui et Dean durent recommencer encore une fois. Dean essaya de le regarder constamment et de prévenir quelques grosses erreurs, mais Dumbledore gardait un oeil sur lui néanmoins pour que Dean ait tout le travail de fait à temps.
A la surprise de Dumbledore, Harry et Ron se révélèrent être un autre problème. Ils discutaient et oubliaient de remuer leurs potions, ou d'ajouter l'ingrédient suivent juste au bon moment où ils n'écoutaient tout simplement pas ce qu'il disait.
'Je n'ai aucune idée de comment associer ses enfants pour qu'ils travaillent bien ensemble.' pensa-t-il après que le chaudron ait brûler pour la troisième fois de la journée. 'Je devrais prendre ça en compte la prochaine fois.'
Au moins, cette fois aucun combat n'avait pas encore éclaté entre les Slytherins et les Gryffindors, malgré que Millicent Bulstrode et Pansy Parkinson avaient échangé quelques coups et que Lavender Brown et Parvati Pattil s'étaient hurlées dessus et ne se parlait plus mutuellement maintenant. Dans les deux cas, Dumbledore réussit à intervenir avant que la situation dégénère et il gardait maintenant un bon oeil sur ces deux paires également. Il n'avait aucune idée de comment Lavender et Parvati est réussi à travailler ensemble sans parler. 'Et bien, leur produit nous montrera si cela est possible.'
Albus était encore en train d'aider Harry et Ron à nettoyer leur dernier accident alors que Dean vint vers lui, avec une question, ce qui laissa Neville non supervisé pendant quelques secondes.
C'en était assez.
Soudainement Albus entendit Hermione crier derrière lui.
«Neville! Non!»
«Non, Neville! Ne fais pas ça!» hurla Severus à peu près au même instant.
Cependant il était déjà trop tard. Lorsque Albus se retourna, il vit ce qui ressemblait à un brouillard bleu sortant du chaudron de Neville.
«Que...» commença à demander Albus, mais fut interrompu par Severus.
«Tout le monde dehors!» ordonna le garçon. «Quittez la salle!»
Aucun des élèves ne se posa de question. Ils attrapèrent leur sac et coururent.
«Attendez une minutes! Arrêtez!» cria Dumbledore à travers le chaos, mais il fut ignoré.
Il attrapa l'épaule de Severus alors qu'il le dépassait avec la cage du hérisson sous le bras.
«Qu'est ce que tu crois que tu fais?» demanda-t-il furieux.
«Ce gaz est empoisonné, Albus! Sortez!»
«Empoisonné?»
Severus acquiesça attrapant la manche de Albus et essayant de le tirer vers la sortie.
«Très bien, tout le monde dehors!» ordonna-t-il, même si tout le monde était déjà parti. «Je vais juste ouvrir...»
«Albus! Le donjon n'a aucune fenêtre.» lui rappela Severus.
Dumbledore le suivit finalement hors de la pièce et Severus claqua la porte derrière eux.
«Alors, comment allons nous faire pour évacuer le gaz?» demanda Dumbledore.
«Il devra sortir par les trous d'aération.» expliqua Severus d'un ton sur. «Cela va prendre quelques temps bien sur. Je ne pense pas qu'il soit sage d'utiliser cette pièce jusqu'à la semaine prochaine.»
«La semaine prochaine? Comment je vais enseigner les potions sans une salle de classe pendant une semaine entière? Aucune des autres pièces n'est aussi grande et est équipée correctement!» s'exclama Dumbledore.
«Enseigne la théorie, Albus! Vous pouvez utiliser la vieille salle de classe, elle est assez grande pour ça.» lui conseilla Severus calmement.
Dumbledore soupira profondément et libéra la classe. Il n'y avait aucun moyen d'éviter ça: Ils avaient maintenant trois semaines de retard par rapport aux Hufflepuffs et Ravenclaws. Alors qu'il fermait à clé la salle de classe, il se demanda maintenant comment Severus aurait réagit à ça à sa place.
'Il ne se serait pas mit dans cette situation en premier lieu.' réalisa-t-il.
'Il n'aurait pas laissé les élèves sans surveillance rapproché la semaine dernière et il aurait gardé un oeil sur Neville pour prévenir la création de ce poison.'
Severus rassembla ses livres et son hérisson, et courut pendant que les autres se tenaient toujours devant la porte close, bouche bée.
«Hey, où est ce que tu cours comme ça?» demanda Severus après lui, à la surprise de ses compagnons de dortoir.
«La bibliothèque!» répondit Severus par dessus son épaule. «J'ai quelques études à faire!»
«Parfait!» souffla Blaise à Vincent. «Il est temps d'exécuter notre plan.»
Ils avaient été associé en paire durant la leçon et Draco les avait entendu chuchoter quelque chose pendant tout ce temps. Qu'est ce qu'il comptait faire? Et qu'est ce que Severus voulait étudier? Quelque part, Draco doutait que cela est un rapport avec des devoirs.
Il n'eut pas à attendre longtemps pour connaître la réponse à sa première réponse. Blaise et Vincent l'avait pratiquement forcer à venir lui et Grégory à leur dortoir.
«Nous avons besoin que Severus apprenne une leçon.» expliqua Blaise dès qu'ils furent seuls. «Il a fouillé dans nos malles et voler nos affaires depuis qu'il est arrivé ici. Il est temps que nous lui rendions la monnaie de sa pièce.»
«Tu veux dire que tu veux fouiller sa malle?» demanda Draco, avec incrédulité.
«Nous allons!» confirma Blaise. «Ne me dit pas que tu ne veux pas te venger aussi. Il t'a même volé de l'argent après tout!»
Draco acquiesça lentement. C'était vrai. Severus semblait penser qu'il n'y avait rien de mal à fouiller dans les valises des autres. Il l'avait pratiquement avoué. Et il ne ferait rien de mal. Juste cacher quelques unes de ses affaires, peut être même récupérer ce qu'il avait volé.
«Très bien, Allons-y.» dit-il. «Grégory, tu surveille! Retourne dans la salle commune et attend l'arrivée de Severus. S'il vient avant qu'on ait fini, tu l'insultes, commences un combat, et fais beaucoup de bruit. Sois sur que nous l'entendions.»
Grégory avala difficilement. Commencer un combat avec Severus?
«Est ce que je dois le battre tout seul?» demanda-t-il avec hésitation.
«Non, tu ne te battra pas seul.» mentit Draco. «Commence simplement le combat et nous descendrons t'aider.
Grégory semblait avoir des doutes.
«Allons, Greg.» l'encouragea Vincent. «Il ne reviendra sûrement pas. Il restera dans la bibliothèque jusqu'à la prochaine leçon après ça?»
Grégory soupira et sortit finalement.
Il doit avoir vraiment peur de Severus.» commenta Blaise en souriant.
«Oui.» dit Draco sans aucun doute. Je ne l'ai jamais vu comme ça avant.
Blaise haussa simplement les épaules et s'agenouilla près de la malle de Severus et sorti sa baguette.
«Alohomora!»
Rien ne se passa. Le verrou était toujours fermé.
Les trois garçons se regardèrent avec surprise. Avec quels sortilèges Severus avait-il enchanté sa malle?
Ils essayèrent tous les sortilèges d'ouverture qu'ils connaissaient et après à peu près une demi-heure, lorsqu'il commençait à désespérer parce que leur temps s'enfuyait, Draco lança même un 'Finite Incantatem'.
Rien n'arriva.
Vincent alla vers sa propre valise pour chercher quelque chose qui pourrait briser le verrou.
«Es tu sur que nous devrions faire ça?» demanda Draco, douteux. «Je veux dire, Severus est actuellement un professeur et...»
«Severus?» rigola Blaise. «Un professeur? Quand Severus s'est-il comporté comme un professeur? Il est juste un petit rat et il mérite ça.»
Draco vit la lueur dans les yeux des deux autres garçons et décida qu'il ferait mieux d'être d'accord avec eux, mais resta impassible autant qu'il le pouvait sans qu'il le remarque et les regarda simplement.
Vincent sortit finalement une barre en fer pour casser le verrou. Draco regarda avec surprise. Est ce qu'il transportait toujours une barre en fer dans sa malle? Quelque fois il s'inquiétait un peu à propos de Vincent. Il savait sûrement comment l'utiliser. Le verrou fut ouvert en moins d'une minute.
Avec un cri de triomphe, Blaise ouvrit la malle de Severus et attrapa le premier objet qu'il trouva à l'intérieur.
SNAP!
«Ahhhh!»
Des larmes de douleurs coulaient sur le visage de Blaise alors qu'il retirait sa main de la malle qui se referma à nouveau.
Vincent ne bougea pas et fixa la main de Blaise sur laquelle pendait un piège à souris au bout de ses doigts.
'Je n'y crois pas.' pensa Draco. 'Severus a du vraiment investir mon argent de poche en plus de piège à souris. Est ce que sa malle entière en était pleine? Mais pourquoi les avait-il installé? Et quand avait-il eut le temps de les acheter?'
Lentement Vincent commença à recouvrer du choc et retira prudemment le piège à souris de la main de Blaise. Blaise poussa de petit cri à travers ses dents serré, à chaque toucher.
Draco s'assit sur son lit et les regarda. Severus n'aurait pas pu avoir le temps d'acheter plus de pièges à souris ou même de demander à quelqu'un d'autres de le faire pour lui. Mais cela signifie que cela avait du être l'un de ceux que Susan lui avait acheter la semaine dernière, pourtant Severus avait dit qu'il n'en avait plus un seul de restant. Il l'aurait utilisé sur Draco s'il en avait eut un, n'est ce pas?
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Juste après le déjeuner, Severus se dirigea encore une fois vers la bibliothèque. Il ne comptait pas étudier. Il voulait simplement observer. Il avait besoin de savoir où Madame Pince gardait ses affaires et quand elle et Dobby quittaient la bibliothèque.
En ce moment, il avait beaucoup de temps pour l'observation, parce que sa première leçon de cet après midi aurait du être soin aux créatures magiques et Hagrid était encore 'malade'.
Il tourna un coin d'un autre couloir et se retrouva nez à nez avec un groupe de Slytherins avec des regards noirs.
Severus s'arrêta. La cinquième année au complet était là à l'exception de Blaise. Il souria légèrement à cette réalisation. Il était retourné à son dortoir avant le déjeuner pour déposer ses livres et découvrit que quelqu'un avait brisé le verrou de sa malle et que le piège à souris qu'il avait posé pour ces cas la était parti. Il s'était alors demander qui avait été la victime.
Cependant son triomphe fut de courte durée. Les Slytherins s'avancèrent vers lui des deux côtés. Bientôt ils furent également derrière lui. Severus se prépara pour un combat.
A sa surprise, cette fois ce ne fut pas Draco qui parla en premier. Ce fut Pansy Parkinson.
«Nous en avons assez de toi, Severus.» affirma-t-elle calmement.
Severus prit cette annonce avec son habituel regard froid. Pansy qui était en général le porte-parole des filles, était dans son opinion, n'était pas aussi dangereuse que Draco. Si cette attaque était son idée, et que Draco se contentait de regarder, il aurait une bonne chance de les effrayer.
Pansy était visiblement nerveuse et recula d'un pas vers le groupe de filles pour un support. Elle avait visiblement prévu de dire plus, mais elle n'osait pas le faire maintenant qu'elle était face à face avec le regard froid de Severus.
«Nous avons décider de t'apprendre une leçon.» dit-elle, ne semblant plu aussi sur d'elle-même.
'Oui, je l'ai eut!' pensa Severus. S'il continuait de la fixer encore quelques instant, et qu'elle se détourne pour fuir, les autres la suivrait. Sauf si Draco s'interposait.
Qu'est ce que Draco allait faire? Severus souhaita de pouvoir le savoir, mais il ne pouvait pas brisé le contact avec Pansy pendant un petit instant. Elle sauterait sur l'occasion le moment où il le ferait.
Pansy recula encore d'un pas, et rentra dans Millicent Bulstrode.
Millicent recula et Pansy commença à courir.
Ce fut à ce moment que Vincent et Grégory attaquèrent Severus de deux côtés. Il n'avait pas vu ça venir.
La cage de Greenie atterrit sur le sol avec beaucoup de bruit sur le sol.
«Non! Greenie!» cria Severus faisant des pieds et des mains pour atteindre son hérisson.
Mais Vincent et Grégory ne le laissèrent pas atteindre Greenie. Ils l'attrapèrent durement des deux côtés. Il était piégé et sans défense.
'Draco doit les avoir averti de se mettre derrière moi, et de m'attaquer.' réalisa Severus. Seul Draco aurait pu comprendre ce qu'il essayait de faire, Draco aurait su à ce moment la comment l'arrêter.
Maintenant, il était piégé, il n'avait plus aucune maîtrise sur Pansy. Elle s'arrêta d'un coup et dirigea le reste des Slytherins dans leur attaque.
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Dumbledore se retira dans son bureau après le déjeuner. Il avait dit à Filch de nettoyer une des vieilles salles de classe près de son bureau. Cela sera bien plus confortable pour lui que la salle de classe du donjon de Rogue, mais la pièce ne serait pas prête avant demain matin. Dans ces conditions, il n'y aurait pas de leçon de potion aujourd'hui.
Cela donna un peu de temps à Albus pour vérifier son courrier et travailler sur une solution possible pour le problème de Severus.
Il souhaitait seulement que le garçon n'était pas en colère contre lui. Dumbledore haïssait admettre ça, mais il avait perdu la main avec Severus. Et bien, le meilleur moyen de guérir ça était de trouver cet antidote.
Les lettres de Durmstrang et de Beauxbatons n'étaient pas encourageantes. Tous les animaux de laboratoires étaient encore tous morts douloureusement aussi tôt qu'ils avaient été exposés à la potion.
Le maître de potions français semblait horrifié. Elle continuait de mentionner ses inquiétudes à propos de garder une substance aussi dangereuse dans une école pleine d'enfants, et lui conseillait fortement de garder les échantillons aussi bien que la recette sous clé tout le temps et de ne laisser aucun élève près d'elles.
Son collègue de Durmstrang était visiblement fasciné par cette potion. Il avait pratiquement écrit dix pages avec des descriptions détaillées de toutes les souffrances des animaux de laboratoires et ajoutait des commentaires de quelques uns de ses élèves qui semblaient tous aussi intrigués que leur professeur.
Albus se força à lire la lettre entière même si ces horribles descriptions lui retournèrent l'estomac. Il devait y avoir un fait caché quelque part. Il se demanda s'il devait passer les avertissements qu'il avait reçus de Beauxbatons à Durmstrang, mais réalisa qu'ils seraient simplement ignorés.
Il n'aurait pas du laisser Durmstrang s'introduire dans cet bazar complet en premier lieu, réalisa-t-il. La plupart des parents des élèves étaient connus pour être des supporters de Voldemort, et s'ils donnaient la recette à... Albus pouvait simplement espérer que Voldemort était occupé avec quelque chose d'autre et qu'il ignorerait la 'potion de rajeunissement' de Neville Longbottom. Voldemort était déjà immortel de toute façon. Il n'avait aucun besoin de potion de rajeunissement.
'Oui, si nous continuons à l'appeler potion de rajeunissement, cela pourrait échapper à l'attention de Voldemort' décida Dumbledore.
Albus souhaita qu'il n'eut jamais donné à Severus la recette de cette potion.
'Je n'aurai pas du lui donner une chance de faire quelque recherche par lui même. Qui sait ce qui pourrait lui arriver!'
Lui demander de lui rendre le parchemin ne l'aiderait pas non plus. Il connaissait assez bien Severus pour savoir qu'il avait déjà apprit par coeur la recette.
Il ferma ses yeux pendant un moment, se concentrant à maintenir au calme son estomac, et prit la lettre suivante. Elle était du ministère. Ils avaient eux aussi prit part aux recherches pour un antidote à la potion de Neville, même si Albus les avait inclus lorsqu'il avait estimé leurs chances de réussir. Ils semblaient être tous terriblement incompétent.
Il ouvrit la lettre et fut surpris de voir qu'elle ne contenait qu'une seule page. Les officiers du ministère avait la faculté d'écrire le plus simple fait sur au moins deux pages avec leur 'langage officiel'. S'ils écrivaient une lettre courte, quelque chose n'allait pas.
Il n'eut pas la chance d'aller plus loin cependant. La porte de son bureau s'ouvrit brutalement et Minerva McGonagall entra dans un grand fracas en tenant la cage d'un hérisson très cabossée dans ses mains.
«Albus, j'ai envoyer vos cinquième année à l'infirmerie.» reporta-t-elle en installant la cage sur son bureau. «Voilà, vous prenez le petit monstre et le donnerez à Severus. Je n'ai aucune idée de quoi faire d'autre et cela vous donnera l'opportunité parfaite pour lui parler.»
«Vous avez envoyé mes cinquième année à l'infirmerie?» répéta Dumbledore surpris.
«Les Slytherins, Albus.» expliqua McGonagall, en respirant toujours difficilement. «Vous êtes actuellement tête de Slytherin, vous vous souvenez?»
Dumbledore assuma qu'elle avait du courir durant tout le chemin de son office jusqu'ici pour manquer tant de souffle. Soit ça, soit les nerfs, mais cela ne pouvait pas être ça. Pas avec Minerva McGonagall.
«Asseyez vous, Minerva.» dit-il calmement et elle s'affala dans une des chaises gracieusement. «Maintenant, quel cinquième année de Slytherin avez vous envoyer à l'infirmerie et pourquoi?»
«Tous.» affirma-t-elle avec brusquerie.
«Tous?» répéta Dumbledore. «Qu'est ce qui s'est passé?»
«Ils ont encore frappé Severus et il a réagit.» expliqua professeur McGonagall. «A-t-il eut un entraînement au combat à main nue à un moment?»
«Et bien, on pourrait considérer ça comme l'entraînement du à son travail.» souria Dumbledore mais redevint immédiatement sérieux. «Sont-ils blessés sérieusement?»
«Non, je pense que Severus est le plus blessé, mais ce n'est pas surprenant, considérant qu'ils étaient à neuf contre lui.» soupira Minerva. «Poppy m'a dit qu'elle les aurait tous guéris dans moins d'une heure.»
«Et bien, ce n'est pas vraiment un problème.» décida Albus, et retourna son attention vers Greenie qui commençait à se dérouler.
Le hérisson sortit son nez en premier et lorsqu'il sentit que rien n'était dangereux, le visage suivit. Il leva la tête pour voir Dumbledore le fixer.
«Sniff!» se complaignit Greenie. C'était supposé dire quelque chose comme 'Hey le drôle de gars, le monde semble être tourné sans dessus-dessous. J'aime pas ça et j'espère que ça va s'arrêter maintenant.'
Albus comprit cela comme. 'Il m'ont jeté comme ça et ont balancé des choses lourdes sur ma cage. Je n'ai pas aimé ça. S'il vous plait, faites les arrêter.' ce qui n'était pas si loin de la vérité.
Il sourit. «Ca va aller, Greenie. Tu es sauf maintenant.»
Le hérisson se sentit rassuré et se déroula complètement.
Dumbledore se pencha vers la cage pour la remettre en état.
Minerva McGonagall soupira lourdement.
«Albus, il y a un problème.» dit-elle fermement. «J'ai besoin de l'aide de Filch et de beaucoup de sortilèges pour que ces gamins ne s'attaquent plus à Severus. Personne n'a été blessé sérieusement, mais cela ne nous dit pas ce qui serait arrivé si je n'étais pas arrivé à temps. La situation entre Severus et ses camarades de classes devient dangereuse. Nous devons réussir à faire accepter Severus aux enfants et il a besoin de quelques amis avec qui il pourrait se coller lorsqu'il a des problèmes.»
«Très bien, très bien.» dit Dumbledore. «Je lui parlerai.»
Il se dirigea vers la cheminée, appela Madame Pomfrey, et lui demanda de lui envoyer Severus droit à son bureau lorsqu'elle en aurait fini avec lui.
«Dites lui que j'ai son hérisson s'il ne veux pas venir.» ajouta-t-il après réflexion.
Il se retourna vers McGonagall.
«Satisfait?» lui demanda-t-il.
«Seulement si votre discussion a quelques résultats.» soupira McGonagall et se prépara à partir. «Bonne chance, Albus.»
Dumbledore soupira également et revint vers la lettre du ministère. Cela le fit soupirer une nouvelle fois. Le ministère l'avait informé qu'il était arrivé à la conclusion qu'il n'y avait aucun antidote pour cette potion particulière et qu'en conséquences ils arrêtaient leurs recherches.
'Et bien, ils n'ont été d'aucune aide de toute façon.' pensa Dumbledore.
Il se sentait quand même trahi et laissé seul avec son problème. 'Le problème de Severus, c'est ça.'
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«Vous vouliez me voir, monsieur.» dit Severus avec sa voix glaciale.
Dumbledore flancha. Cela n'allait pas bien se passer.
«Tu peux encore m'appeler Albus lorsque nous ne sommes pas en classe, tu sais.» rappela-t-il au garçon en souriant.
«Je ne préfère pas, Monsieur.» répondit Severus ne changeant pas de ton le moins du monde.
Dumbledore devait se battre pour garder son sourire en place. Comment peut-il se rapprocher à nouveau du garçon? Severus était pratiquement un fils pour lui. 'J'aurai du lui montrer plus tôt.'
«Détends toi, je ne t'ai pas appelé pour te punir de tes farces, cette fois.» dit-il en signalant à Severus de s'asseoir.
Severus s'assit avec reluctance, se sentant visiblement inconfortable dans le bureau du directeur.
«Je voulais simplement te rendre ton hérisson.»
Severus sauta à nouveau.
«Est ce que Greenie va bien? Où est-il?»
«Juste là.» répondit Albus, souriant pour de vrai cette fois. «Il semblait un peu effrayé lorsque Minerva l'a apporté ici, mais je pense qu'il va bien maintenant.»
Severus fonça vers la cage et souleva son hérisson, et le vérifia gentiment s'il était blessé. Greenie semblait intouché. Severus retourna à sa chaise avec le hérisson dans ses bras. Il semblait un peu plus à l'aise maintenant.
Albus secoua sa tête gentiment. Il n'aurait jamais pensé qu'une telle créature piquante aurait un effet calmant sur l'un de ses élèves. Et bien, Severus n'était pas vraiment un élève.
«Ecoute, Severus, tu ne peux pas te mettre à dos tes camarades tout le temps.» dit Dumbledore aussi sérieusement qu'il le pouvait. «S'il te plait, essaye d'être un peu plus gentil avec eux.»
«Ils ne sont pas gentil avec moi.» se complaignit Severus. «Ils m'ont détesté dès le premier jour. J'essaye juste de me défendre.»
«En les provoquant et en les envoyant à l'infirmerie?»
«S'ils ont peur de moi, ils ne m'attaqueront pas. C'est simplement une mesure de précaution.»
«Severus, s'ils ont peur de toi, ils attaquerons avec de plus grand groupe, comme ils l'ont fait aujourd'hui.» corrigea Dumbledore.
«Je leur ai pratiquement fait peur.» argumenta Severus. «Je l'avais fait avec Pansy. Ils se seraient enfuit si les amis de Draco n'étaient pas venus par derrière exactement au mauvais moment.»
«Les amis de Draco? Tu sais que des amis sont un bon moyen de se protéger. Pourquoi n'essaye tu pas de te faire des amis plutôt que des ennemis.» suggéra Dumbledore.
«Des amis? Qui? Ils me détestent tous.»
«Humm... Laisse moi voir. L'un de tes compagnons de chambre serait le mieux.» médita Dumbledore. «Qu'est ce que tu dirais de Zabini. Il ne semble pas être si proche des autres. Il pourrait être également seul.»
«Blaise?» hurla Severus. «Blaise me déteste plus que tous les autres. Il est le pire de tous, vous savez. Il n'est jamais aussi discret que Draco, mais il y a une bonne raison de pourquoi les autres gardent une certaine distance avec lui, vous savez. Je déteste Blaise.»
«Très bien, alors Mr Goyle?» essaya Dumbledore. «Il ne semble pas être aussi agressif envers toi que les autres. Peut-être qu'il t'apprécie.»
«Grégory a peur de moi.» expliqua Severus avec un sourire significatif. «Il était le premier à m'attaquer et en conséquence le premier que j'ai éliminé. Nous avons établi une hiérarchie entre nous. Je ne le veux de toute façon pas comme ami. Il est encore plus idiot que Neville. Désolé, Neville n'est pas idiot. Il est juste maladroit. Grégory est un idiot et je ne l'aime pas non plus.»
«D'accord, essayons cela par un autre chemin.» décida Dumbledore. «Qui aimes tu? Qui est ton élève favoris dans cette école?»
«Draco.» dit Severus sans une seconde pensée. «J'aime bien Draco.»
Dumbledore le fixa pendant un moment, pensant qu'il n'avait pas bien entendu. Cela devait être une erreur.
«Draco?» demanda-t-il.
Severus acquiesça.
«Draco Malfoy?»
Severus acquiesça à nouveau.
«Le fils de Lucius Malfoy?»
«Oui, C'est lui. Vous connaissez un autre Draco dans cette école?» demanda Severus confus.
«Après tout ce que son père t'as fait?»
«Draco n'est pas comme son père.»
«Le mesquin, le malveillant, la taquin Draco Malfoy?» demanda Dumbledore. «Le Draco Malfoy qui est toujours trouvé là où il y a des ennuis? Ce Draco Malfoy?»
«Oui, ce Draco Malfoy.» confirma Severus. «Vous ne connaissez pas ce garçon comme je le connais. C'est un gentil garçon au fond.»
'Cela doit être très profond.' se dit Dumbledore. A voix haute il dit: «Et bien, il ne serait certainement pas mon choix, mais tu dois choisir tes propres amis. Je veux que tu essayes d'être gentil avec lui. Promet moi que tu te seras ami avec Draco Malfoy.»
«Très bien,» dit Severus. «Je promets d'essayer.»
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A/N : Et encore un, il y a des chances qu'il y en est un autre ce soir, pauvre de vous, vous allez devoir tout lire. Et merci à toutes pour toutes ses Reviews, je suis bien contente que vous aimiez (voir adorer ) cette fic (je la traduirait pas si personne l'aimait, ou je la garderai que pour moi ).
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A venir : Encore des aventures nocturnes, Severus essaye de se faire des amis, plus de baggare, Pourqupi Severus observe-t-il le personnel de la librairie?, retour au bureau de Dumbledore encore, Que sont les plans de Severus pour le cour de DADA?
