Disclaimer : Surprise ici, rien ne m'appartient tout est à JRK et Silverfox sauf la traduc.

Bon rien à dire de plus aujourd'hui sauf bonne lecture !!!!!

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Chapitre 10 : Mauvaises nouvelles

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Severus arriva en retard pour la botanique. Il rentra, souriant d'un air contrit au professeur Sprout et s'installa à coté de Draco qui était en équipe avec Vincent, Grégory et Blaise.

«Hi!»

Draco le regarda interrogatif.

«Hi?» demanda-t-il. «Qu'est ce qui ne va pas avec toi?»

«J'ai promis au directeur d'être sympa avec toi.» souria Severus.

«Sympa? Toi?» rigola Draco. «Tu ne devrais jamais faire de promesse que tu ne peux pas tenir.»

«Peut-être que je le peux.»

«Toi? Tu ne sais même pas ce que sympa veux dire.» déclara Vincent.

«Comme si l'un d'entre vous le savait.» gronda Severus furieux.

«Je croyait vous avoir dit de travailler en silence.» leur rappela le professeur Sprout sèchement. «Severus, tu étais en retard. Est ce que tu as une excuse?»

«J'étais avec le directeur.» souria Severus. «Vous pouvez lui demander si vous voulez.»

Professeur Sprout soupira. Elle ne pouvait pas prendre de points de Severus pour parler avec Dumbledore. Même pas pour son comportement insolent.

«Nous allons travailler en groupe de quatre aujourd'hui, et Severus, comme tu peux le vois, il y a quatre membres dans ce groupe. Donc si tu pouvais rejoindre ce groupe là.» ordonna-t-elle, pointant vers un groupe de Ravenclaws de l'autre côté de la serre.

Severus se leva lentement et se dirigea boudeur vers le groupe désigné. Les Ravenclaws ne semblaient pas vraiment heureux de le voir et refusait absolument de lui parler.

Après avoir essayé de briser leur silence pendant un moment, Severus se leva et se dirigea vers le professeur Sprout.

«Ce groupe que vous m'avez assigné ne semble pas vouloir de moi.» se complaignit-il. «Il ne me laisse faire aucun travail du tout. Puis je travailler avec un autre des groupes? Je m'ennuis.»

Sprout le fixa pendant un moment. Quelle sorte de farce était ce?

«Non, tu ne peux pas! Retourne vers ton groupe et aide les.»

«Mais il ne me laisse pas les aider!»

«Je me fiche de ce qu'il font, Severus, aussi longtemps que tu restes avec ton groupe. Maintenant, pars!» ordonna Sprout.

Severus retourna s'asseoir à côté de son groupe et regarda Greenie creuser et dévorer un ver de terre. Le hérisson faisait de gros bruit de mastication pendant qu'il mangeait. Visiblement les vers étaient très croustillants.

Severus gratta dans la terre molle et creusa pour trouver quelques vers pour nourrir Greenie. Le hérisson les mangea d'un air heureux dans ses mains.

«Ahem!» entendit-il quelqu'un dire derrière lui.

Severus se retourna. C'était le professeur Sprout et elle semblait très en colère.

«Vous avez dit que je pouvais faire ce que je voulais si je restais avec mon groupe. Et bien, je veux nourrir mon hérisson et je suis avec mon groupe.»

«Les hérissons n'ont rien à faire dans une serre, Severus. Ils mangent des vers de terre.»

«Oui, j'ai vu ça.» dit Severus tendant un autre ver à Greenie.

«Les vers de terre ont quelque chose à faire dans la serre.» continua Sprout non perturbé. «Ils font des trou dans la terre et autorise les plantes à prendre racine. En conséquence ils sont très important.»

«Greenie pense qu'ils sont aussi important.» dit Severus. «Il dit qu'ils sont très croustillant.»

Sprout regarda le hérisson. Le hérisson regarda Sprout.

«Sniff!» commenta Greenie.

«Prends ce hérisson et remets le dans sa cage, Severus!» ordonna Sprout.

«Mais...»

«Je ne veux pas que mes vers de terre soient mangés par ton hérisson. S'il te plait, trouve une autre nourriture pour lui ailleurs et met le dans sa cage.»

Severus se soumit en serrant ses dents. Il recommença à regarder les trois Ravenclaws travailler. Ils l'ignoraient toujours. C'était très ennuyeux.

Cinq minutes plus tard, le premier pétard explosa à l'intérieur d'un des sceaux que Sprout utilisait pour arroser les plantes.

En conséquences les Slytherins quittèrent la serre avec 30 points de moins que lorsqu'ils étaient entrés (Et cela avait été quelque part autour de - 400) et de très mauvaise humeur.

Lorsque Draco revint à son dortoir, il trouva cependant sa boite de bonbons installé innocemment sur son lit. Il vérifia son contenu et trouva seulement que quelques choco-grenouilles et une boite de dragées surprise étaient manquante. Ca et 20 gallions.

'Je me demande ce que Severus a acheté' pensa-t-il alors qu'il remit la boite à sa bonne place dans sa malle. 'Cela n'a pas pu être pour ce piège à souris.'

Il considéra pendant un moment à trouver une place sauve pour cacher ses bonbons et son argent, mais décida contre ça. Severus les lui avait rendu. Il n'allait tout de même pas les lui voler à nouveau. Peut-être que Severus savait comment être gentil après tout?

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Mercredi fut une mauvaise journée pour le professeur Binns. Il était déjà de très mauvaise humeur lorsqu'il flotta dans sa salle de classe pour la leçon d'histoire de la magie avec les cinquièmes années et cela ne fit qu'empirer.

Une nouvelle fois, il trouva la porte fermée. Avec un regard rapide, il s'assura que personne ne pouvait le voir. Il essaya d'attraper la poignée et d'ouvrir la porte. Bien sur sa main passa à travers.

Il devrait flotter à travers la fenêtre à nouveau. Oh l'outrage! Il détestait ne pas être capable de toucher les choses et il haïssait lorsque ses élèves ricanaient ou rigolaient lorsqu'il était forcé de marcher à travers les objets.

Cela arrivait un peu trop souvent pendant les deux dernière semaine, décida-t-il, il n'avait jamais du rappeler aux cinquième année de laisser la porte ouverte auparavant. Comment pouvait-il oublier après qu'ils aient été ensemble depuis quatre ans?

Abandonnant le petit espoir que quelqu'un puisse lui ouvrir la porte, il rassembla autant de dignité qu'il le pouvait sous les circonstances et flotta à travers la salle de classe.

Il fut accueillit par de lourds ricanements et reniflements exactement comme il l'avait prévu. Envoyant un regard furieux dans la pièce, il aperçut le sourire triomphant sur le visage de Severus. Aha! C'était la raison de ses ennuis.

Il donna à Severus un regard de réprimande.

Severus lui retourna un sourire angélique.

Il devrait parler à Dumbledore à propos de Severus. Avec un soupir mental, Binns se retourna pour lire le registre.

Comme toujours les élèves lui disait qu'il ne disait pas leurs noms correctement. Comment cela était-ce possible? Il se le demandait toujours. Il avait tous leurs noms écrits sur sa liste et il se prisait de retenir les noms de chaque étudiant à qui il avait enseigné et après pratiquement 300 ans d'enseignement, cela faisait beaucoup de monde.

Il ignora les complaintes comme toujours. Quelques fois il se demandait pourquoi les enfants ne pouvaient jamais pensé à une nouvelle façon pour raccourcir ses leçons. Ils devraient savoir depuis le temps qu'il ne tombait pas pour le jeu «Vous ne dites pas mon nom correctement.»

Mais il n'avait pas le temps pour ça. Il avait besoin d'aller jusqu'à la moitié des guerres loups-garous/vampires pour la finir la semaine prochaine ou il ne parlerait pas de l'histoire complète de Vous-Savez-Qui avant les OWLs.

Il déposa le registre et commença sa lecture. Les élèves s'adossèrent contre leur siège pour écouter. Comme toujours quelques uns d'entre eux ne comprenait pas l'importance de ce qu'il enseignait ou ils ne pouvaient pas se concentrer pour aussi longtemps.

Et bien, ils étaient jeunes après tout. Il ne pouvait pas espérer qu'ils comprennent toutes ces choses. Binns ignora leur chuchotement comme il le faisait toujours.

Mais le chuchotement devint plus fort. Binns devait se concentrer pour ne pas en tenir compte. Non, il n'allait pas réagir à cause de leur discussion sans importance.

A quel propos était ce par ailleurs? Il écouta d'une oreille pendant un moment et entendit quelque chose comme '... père... Death-Eater... Voldemort...'

Voldemort!- Il ferait mieux de rester en dehors de ça.

Mais après un moment, il redevint curieux. La discussion était devenue de plus en plus bruyante et cela était pratiquement devenu des hurlements.

Il se tourna pour écrire sur le tableau noir (Il était spécialement enchanté pour qu'il écrive dessus sans pour autant tenir un morceau de craie, ce qu'il ne pouvait faire.) Et à nouveau il écouta. Quelque chose à propos de bonbons, argent, points de maison et un combat? Une combinaison étrange.

Et bien, ce n'était pas ses oignons.

Il retourna sa complète attention vers le tableau noir et les noms des plus important dirigeants vampires durant la première guerre loups-garous/vampires apparurent.

Soudainement il y eut un grand boum derrière lui, suivit par les sons de plusieurs objets tombant en une rapide succession et des cris excités de plusieurs étudiants.

Maintenant, c'en était trop. Binns se retourna pour voir ce qui se passait.

Deux garçons roulaient sur le sol en se battant. Plusieurs autres étaient sur le point de les rejoindre.

Pendant un moment, Binns les fixa. Jamais avant, en a peu près 300 ans en professeur un combat avait éclaté à l'intérieur de la classe. (Les étudiants étaient toujours endormis durant ses lectures barbantes.)

Criant de fureur vers les enfants, il fonça vers eux et essaya de séparer les combattants.

Le soudain éclat du fantôme habituellement flegmatique était suffisant pour arrêter Grégory, Vincent, Blaise et les filles de rejoindre la bagarre. Ils se tinrent sans bouger fixant avec la bouche pendante, pendant que Binns séparait Draco et Severus.

Cependant, cela se révéla impossible puisque ses mains passèrent à travers les garçons, qui n'avait même pas noté ça dans le coeur de la bataille.

Binns essaya de leur hurler dessus, de les menacer par des détentions et devenait de plus en plus désespérer alors qu'ils continuaient à l'ignorer.

Il réalisa pour la première fois qu'être mort était un certain désavantage pour un professeur. Que devait-il faire? Que pouvait-il faire?

Et puis, il réalisa qu'il y avait des choses qu'il pouvait faire, que des personnes vivantes ne pouvait pas. Il flotta à travers le plafond et plusieurs murs et sortit sa tête à travers le sol de la salle de classe actuel de Dumbledore.

Les élèves de Dumbledore crièrent d'excitation. La théorie des potions avait été très morne jusqu'à ce moment, pratiquement aussi morne que l'histoire de la magie.

«De l'aide!» dit Binns au directeur surpris. «Ils se battent dans ma classe, et tout ce que je peux faire est marché à travers eux.»

Pendant un moment Dumbledore fut confus. Puis il se souvint quelle classe Binns était supposé avoir.

Il jeta un regard vers ses propres élèves et prit une décision.

«Classe dissoute.» annonça-t-il.

De lourdes exclamations se répercutèrent dans la pièce et tout le monde fonça vers la porte. Le directeur réussit quand même à sortir en premier de la salle de classe.

Ce n'était pas, comme il le craignait, tous les Slytherins qui se battaient. Seulement Draco et Severus étaient sur le sol pendant que le reste encourageait Draco.

Draco pouvait utiliser les encouragements également. Il avait visiblement perdu le combat. Il semblait que seul sa rage pure le gardait de son entourage.

«SEVERUS!» cria Dumbledore attrapant le bras du garçon et le retira aussi durement que possible. «Laisse-le partir!»

Severus obéit immédiatement. Il se leva, en regardant le directeur avec un air d'excuse.

«Pardon.» dit-il doucement.

Draco se leva avec plus de difficulté. Il devait s'être blesser la jambe dans le combat. Par chance, Dumbledore réussit à attraper son bras de sa main libre avant qu'il ne se jette encore sur Severus.

'Maintenant, que vais je faire avec eux?' pensa Albus. 'Très bien! Envoie les au bureau du directeur... Attends une minutes...Je suis le directeur.»

«Très bien, vous deux allez m'accompagner à mon bureau. Le reste d'entre vous, retournez vous asseoir. Vous pouvez continuer votre leçon, professeur Binns.» dit-il en acquiesçant vers le fantôme qui était en train de regarder les actions, semblant un peu embarrassé. «Je vais prendre soin de ses faiseur de trouble.»

Severus et Draco suivirent Dumbledore à travers les couloirs vides, envoyant de rapide regards nerveux à l'autre, regardant ailleurs lorsque l'autre le notait. Après tout ils n'allaient pas se parler. L'autre n'existait même pas. Non.

«Monsieur?»

«Quoi?» demanda Dumbledore.

«J'ai oublié mon hérisson en classe. Puis je y retourner pour le prendre, Monsieur?»

«Non, tu peux aller le chercher plus tard.»

«Mais si le professeur Binns ferment sa classe? Greenie serait enfermé toute la nuit. Il pourrait être effrayé.»

«Il ne peux pas fermé la salle de classe. Vous avez tous les deux laisser vos livres là-bas.» leur rappela Dumbledore.

Ils atteignirent le bureau et Albus dit aux garçons de s'asseoir. Ils le firent nerveusement, se regardant mutuellement lorsqu'il pensait que l'autre ne le remarquait pas.

Dumbledore devait cacher un sourire. Peut-être qu'il pouvait y avoir une chance qu'il puisse être encore ami.

«Severus, ne m'avais tu pas promis d'être plus gentil avec Draco? N'avais-tu pas dit que tu allais essayer de te faire des amis?»

Draco leva les yeux vers Dumbledore surpris, puis vers Severus. Il avait pensé que la promesse de Severus d'être plus gentil avait été générale valant pour tout les Slytherins. Pourquoi Dumbledore ferait promettre à Severus d'être plus gentil à seulement lui personnellement? Ne pensait-il pas qu'il était derrière toutes les attaques sur Severus? Mais c'était la plupart du fait de Blaise!

Et que voulait dire Dumbledore par 'faire ami'. Draco savait qu'il n'était pas exactement une personne plaisante. Severus ne voulait certainement pas être son ami. Mais Rogue avait toujours été avec surprise très gentil avec Draco.

Severus regarda ses orteils, incapable de regarder Dumbledore dans les yeux. Il ne savait même pas ce qu'il avait fait de mal.

«J'ai essayé.» dit-il doucement à ses orteils. «J'ai vraiment essayé d'être gentil, mais ça n'a pas marché.»

Dumbledore commença à souhaiter qu'il ne l'ait pas laissé chercher son hérisson. Peut-être que si Severus tenait son animal, il serait capable d'éventuellement lui parler. Soupirant il reporta son attention vers Draco, un garçon qu'il n'avait jamais vraiment réussi à comprendre.

Il savait qu'il n'était pas facile d'être le fils de Lucius Malfoy et avait de la pitié envers le garçon pour ça, il réalisa soudainement qu'il n'avait jamais prit le temps et fit un effort pour actuellement connaître Draco. Il avait ignoré la plupart des Slytherins en faveur des Gryffindors. Et IL avait accusé Rogue d'être injuste? Au moins Rogue l'avait fait en pleine conscience et par choix.

Et bien, cela ne servait à rien de se lamenter sur les chances perdues maintenant. Il pouvait simplement essayer de faire mieux dans le futur.

'Et tu peux commencer par parler à Draco tout de suite!' s'ordonna-t-il. «Alors pourquoi étiez vous en train de vous battre, par ailleurs?»

«Le petit voleur a volé mon essai de métamorphose!» cria-t-il furieux.

«Je l'ai pas fait!' protesta Severus.

«Et puis, il a appelé mon père un Death-Eater.»

«Tu m'a appelé un voleur.»

«Et bien, tu es un voleur! Tout le monde sais ça!»

Soudainement Severus eut un grand sourire.

«Je n'ai jamais dit que je ne l'étais pas. Je le suis. Je n'aime pas que les gens le dise c'est tout, et ton père est un Death-Eater et tu le sais. Il n'aime simplement pas que les gens le disent.»

Dumbledore soupira fortement.

«Très bien, est ce que vous allez tous les deux arrêter de vous insulter?» demanda-t-il.

Silence.

Il décida de l'interpréter comme un oui.

«Maintenant, Severus, as volé votre devoir de métamorphose, Mr Malfoy?»

«Oui.» confirma Draco calmement.

«Non!» cria Severus. «J'ai simplement volé celui de Millicent. Je ne te volerai jamais rien.»

«Tu l'as déjà fait!» hurla Draco enragé.

«Tu ne voulais pas partager tes bonbons, et de toute façon je te les ai rendu.»

«Oh? Et à propos de mon argent?»

«Argent?» demanda Dumbledore alarmé.

«Très bien, je t'en dois. Tu la récupérera.»

«Severus! Tu as volé de l'argent d'un de tes compagnons de chambres?» cria pratiquement Dumbledore, malgré sa résolution de rester calme.

«Juste une fois, et je la rendrais. Je promets.»

Dumbledore fixa Severus, combattant sa rage, ne se faisant pas confiance pour parler.

«Ce n'est pas comme si Draco ne pouvait pas s'en passer.» protesta Severus, en faisant la moue.

«Combien as tu volé, Severus?» demanda Dumbledore avec un calme forcé.

«20 gallions» admit Severus doucement parlant à ses pieds.

Albus, sans aucun mot, tendit à Draco 20 gallions de sa propre poche, mais continua à fixer Severus de colère.

Severus ne bougea pas.

«Mr Malfoy, vous pouvez partir maintenant. Je prendrai cependant 10 points de Slytherin pour avoir commencé un combat en classe.»

Draco regarda de Dumbledore, qui réussissait difficilement à contrôler sa rage, vers Severus qui se faisait le plus petit possible et qui regardait sans bouger vers ses pieds.

Peut-être que ce ne serait pas une bonne idée de laisser ses deux là tout seul.

'Je n'aurai pas du parler de l'argent' pensa-t-il.

Est ce que quelqu'un peut-être renvoyer pour vol? Est ce que Severus peut-être renvoyer? S'il le faisait, où resterait-il jusqu'à ce qu'il redevienne normal?

Draco pouvait-il refuser de partir? Probablement pas.

«Merci, Monsieur.» murmura-t-il de défaite.

Il pouvait seulement espérait que Severus irait bien. Devait-il l'attendre dehors? Non, il ne pouvait pas faire ça. Après tout il détestait Severus.

Mais où pouvait-il aller tout seul? Puis cela le frappa : c'était le moment parfait pour aller parler à Ginny sans que ses camarades de classe ne le sachent.

Draco fonça pratiquement hors du bureau de Dumbledore, droit vers la tour des Gryffindors. Il devrait attendre à l'entrée jusqu'à ce que Ginny vienne et qu'il réussisse finalement à se faire écouter.

Dumbledore resta simplement silencieux jusqu'à ce que la porte se soit fermée derrière Draco. Puis il explosa.

«Es tu complètement fou? Voler des élèves!»

Severus bloqua la voix hors de sa tête en récitant des recettes de potions compliquées...

Finalement Dumbledore se calma. Il avait crié jusqu'à avoir la voix enrouée.

«Tu as détention avec Minerva pour le reste de la semaine.» annonça-t-il plus calmement.

«Oui, Monsieur.» murmura Severus ne levant toujours pas les yeux.

«Et tu rendras à Mr Malfoy son devoir.»

«Mais je ne l'ai pas!» hurla Severus. «Je vous le dit: Je n'ai pas touché son essai. Il l'a probablement mal placé.»

«Ne me mens pas, Severus!»

«Je ne mens pas!»

«Severus! J'en ai assez de ça. Je suis très désappointé. Maintenant, hors de ma vue!»

Severus ne dit rien. Il se leva et se glissa hors de la pièce aussi silencieusement que possible. Comment était-il supposé savoir où était le devoir de Draco. Il souhaita simplement qu'il ait Greenie avec lui.

Il retourna à la salle de classe de Binns ce qu'il trouva encore ouverte.

Binns le regarda avec colère alors qu'il soulevait Greenie et le tint serrer.

«Prends simplement les affaires de ton amis, et ferme la porte, veux tu.» siffla Binns

«Il n'est pas mon ami» dit Severus sans lever les yeux vers Binns. «Je n'ai aucun ami.»

Mais il prit tout de même le sac de Draco et ses livres comme on lui avait ordonné, et les ramena dans leur dortoir avec lui.

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Draco se montra dans la salle commune un peu plus tard semblant s'être fait battus.

«Hey, qu'est ce qui t'es arrivé?» l'accueillit Severus. «Je ne t'ai pas donné cet oeil au beurre noir.»

Prudemment Draco tata son oeil droit qui sans aucun doute tournait noir et réprimanda Severus.

«Ce n'est pas tes oignons» répliqua-t-il.

Blaise eut un grand sourire de triomphe. Finalement Draco se battait avec Severus sans stimulation extérieure. Il avait été inquiet par son manque d'intérêt dans cette bataille.

«Oh, allons, Draco!» dit Vincent de l'autre côté de la pièce. «Nous pouvons tous voir que quelqu'un t'as battus pour de bon. Dis nous qui.»

Draco ne dit rien, se sentant visiblement inconfortable.

«Nous sommes tes amis Draco.» lui rappela Grégory. «Dis nous ce qui t'es arrivé et nous t'aiderons à prendre ta revanche.»

«Ouais, allons battre ce gars!» s'exclama Vincent avec une lueur d'envie dans ses yeux.

«Très bien, je vais vous le dire.» concéda Draco, s'asseyant à côté de ses deux gardes du corps. «Mais vous devez me promettre de ne pas vous moquer de moi.»

«Rire de toi? Jamais!» promis Grégory d'un coup.

Draco eut un grand sourire malgré le fait que cela lui blessait sa lèvre fendue. Bon vieux Grégory. Stupide mais loyal.

«C'était Potty et les Weasley» dit-il rapidement pour s'en débarrasser. (A/N : j'ai mis le nom mais en anglais c'était weasels qui veux dire fouines et le jeux de mots ne fonctionnait pas)

Je pensais que tu appréciais les Weasley?» le taquina Severus qui avait rejoint le groupe sans invitation comme d'habitude. «Spécialement la plus jeune.»

«Ce n'était pas Ginny. C'était ses frères.» gronda Draco. «J'essayais simplement de lui parler, mais elle ne voulait pas s'arrêter. Alors je lui ai attrapé le bras et l'ai retenu. Elle a crié et Potty et les têtes rousses sont arrivés en courant et m'ont pratiquement tué. Ils pensaient que j'allais lui faire du mal.'

Blaise, Vincent et Grégory le regardèrent avec espérance vers Draco, en attendant plus, mais il n'avait rien d'autres à leur dire.

«Tu lui as fait peur.» expliqua Severus calmement.

«Je lui ai fait peur?» demanda Draco. «Je l'aime, Severus. Pourquoi est ce que je l'effraierai?»

«Peut-être parce que tu es un Slytherin? Et peut être par le fait que tu l'a taquiné elle et ses frères pendant des années à quelque chose à voir avec ça?» répondit Severus avec ironie. «Oh, et tu n'aurais pas du l'attraper. La plus part des personne ne réagisse pas bien a être attrapé et retenu par quelqu'un qui est plus fort qu'elles ne le sont. Cela les fait se sentir sans défense, tu sais.»

«Oh!» fut tout ce que Draco pu dire.

Il se souvint de comment Ginny l'avait frappé lorsqu'il l'avait retenu dans le coin d'un des couloirs. Soudainement cela eut du sens.

«Alors, comment puis je avoir une fille qui ne reste pas assez longtemps pour que je puisse lui demander de sortir avec moi?» demanda-t-il à Severus après un moment.

Severus éclata de rire.

«Ne me dit pas qu'elles s'enfuient à chaque fois qu'elles te voit.» ricana-t-il. «Je ne savais pas que tu étais si laid.»

Draco serra ses dents de colère. Il n'aurait vraiment pas du demander conseil à Severus.

«Elles ne s'enfuient pas. Quelque unes me courent après. Parmi toutes, Pansy le fait la plupart du temps. Mais je ne veux pas sortirent avec elle. Je veux Ginny. Et Ginny continue à me fuir.»

«Et bien, dans ce cas, tu devras la convaincre que tu n'es pas dangereux.» affirma Severus. «Bonne chance!»

«D'accord.» dit Grégory. «Maintenant que c'est réglé, allons battre les Weasley.»

Grégory, Vincent et Blaise se levèrent d'un bond, mais Severus secoua sa tête vers eux.

«Mauvaise idée.» dit-il à Draco. «Si tu veux que Ginny t'aime, tu ferais mieux d'être gentil avec sa famille.»

«Tous? Même Ron?!» s'exclama Draco horrifié.

«J'en ai peur.» acquiesça Severus.

«Et bien, d'accord.» décida Draco avec reluctance. «Si c'est le seul moyen. Allons les gars. Allons rechercher mes livres chez Binns à la place.»

A nouveau Severus secoua sa tête vers eux.

«Pourquoi pas? Qu'est ce qui ne va pas avec aller chercher mes livres?»

«Rien, Tu ne peux simplement pas le faire...»

«Pourquoi pas?» cria Draco.

«Laisse moi simplement finir ma phrase et tu le sauras! Tu ne peux pas le faire, parce que je les ai déjà prit.»

Draco fixa Severus.

«Tu les as déjà prit? Qu'est ce que tu en as fait?!» cria-t-il craignant le pire.

«Rien. Binns voulait juste s'en débarrasser et je devais récupérer Greenie. Ils sont dans le dortoir sur ton lit.»

Draco traça immédiatement pour vérifier la condition de ses livres. Il trouva tout sur son lit dans un ordre parfait. Rien ne manquait. En fait il y avait un objet de trop.

«Severus, ce n'est pas mon essai de métamorphose.»

«Je sais. C'est celui de Millicent. Je ne sais pas où est le tiens. Alors j'ai pensé que tu voudrais copier celui-là si tu ne le retrouvais pas.»

«Tu espère que je vais copier l'essai de métamorphose de Millicent? Millicent est nulle en métamorphoses. Tu n'aurais pas pu voler l'essaie de quelqu'un qui est actuellement bon à ça?»

«McGonagall n'aurait jamais cru que je l'avais écrit.»

«Oh. Et bien, peut-être que je peux l'utiliser comme base pour un nouvel essai. Je serai capable d'écrire plus vite de cette façon.» décida Draco.

«Il y a une chose que je ne comprends pas cependant.» demanda-t-il quelques minutes plus tard. «Si tu ne m'as pas volé mon devoir, alors qui l'a fait?»

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Il était pratiquement minuit lorsque Severus se leva encore et sortit avec un petit hérisson vert excité dans ses bras.

Il sortit dans les noirs, et froids couloirs écoutant prudemment les sons qui pourraient l'avertir d'une patrouille des professeur ou de Filch. Le petit corps épineux de Greenie était chaud et réconfortant. Même si Severus craignait qu'un reniflement au mauvais moment puisse les trahir, c'était quand même mieux de ne pas être complètement seul dans cette aventure.

Cette fois, c'était bien plus risqué que lorsqu'il avait fait un raid dans son propre bureau. Cette fois il allait beaucoup plus loin et se dirigeait dans des régions plus peuplées du château. La plupart des professeurs détestaient les donjons et restaient loin de la salle de classe de potions, mais la bibliothèque était un lieu très confortable et le danger de rencontrer un professeur était bien plus grand.

Même après sa rencontre nocturne avec le directeur, Severus n'osait pas retourner à son bureau s'il pouvait l'éviter et le poison dans sa salle de classe rendait cela impossible de toute façon.

Severus écouta prudemment avant de tourner un autre coin et...

....courut droit dans Miss Teigne.

Le chat le regarda avec un regard furieux. A n'importe quel moment, elle se retournerait et foncerait vers Filch. Pourquoi ne s'était-il pas souvenu que Miss Teigne pouvait bougé pratiquement sans aucun bruit. Il aurait du avoir un plan près pour le cas où il la rencontrerai.

Une idée soudaine lui vint à l'esprit alors que le chat était sur le point de partir. Rapidement il sortit sa baguette.

«Infante.» chuchota-t-il.

Mrs Teigne se retourna, vit sa propre queue bouger et l'attrapa. La queue s'en alla et elle se laissa tomber sur le sol, ses quatre pattes recherchant sa queue.

Severus eut un grand sourire alors que le chat se roulait sur le sol chassant sa propre queue.

«La, Tu devrais retourner en enfance pour changer. Bye, bye, chaton!» et Severus s'enfuit avant que quelqu'un d'autre ne l'attrape.

Le sortilège sur Mrs Teigne devrait tenir pour simplement quelques heures, mais il ne voulait pas rencontrer Filch après avoir ensorcelé son chat. Une horrible semaine de détentions avec McGonagall était tout ce qu'il pouvait prendre, et si Filch le traînait au bureau de Dumbledore au milieu de la nuit et réveillait le directeur, cette punition serait au moins doublée.

Etrange, en adulte, il appréciait McGonagall qu'il considérait pratiquement comme une amie. Bien sur, ils avaient leur petite rivalité amicale, mais ils s'entendaient très bien. Maintenant il avait terriblement peur d'elle.

Finalement il atteignit la porte de la bibliothèque. Aucune lumière ne brillait du bas de la porte.

«Bien.» souffla-t-il. «Nous l'avons fait, Greenie. Nous allons avoir les livres dans nous avons besoin et avec un peu de chance nous serons au lit très rapidement.»

«Sniff?» fit Greenie.

«Bien sur ne t'inquiète pas. Rentrons.»

Severus tourna la poignée et marcha à l'intérieur. La lumière de sa baguette éclaira le visage de Dobby. Pourquoi l'elfe de maison dormait-il sur un bureau dans la bibliothèque?

Par malchance, Dobby se montra être un dormeur léger. La lumière le réveilla instantanément.

«C'est... (bâillement)... déjà le matin?» demanda-t-il d'une voix endormie.

«Non, non, retourne dormir.» répondit Severus doucement espérant que l'elfe n'était pas totalement réveillé.

Mais Dobby tourna son attention, se souvenant de son entourage et de ses devoirs.

«Qu'est-ce que Monsieur fait à la bibliothèque de nuit?»

«Rien, nous ne pouvions simplement pas dormir.» essaya d'expliquer Severus reculant vers la porte.

«Qui nous?» demanda Dobby confus.

«Moi et Greenie ici présent.» Severus indiqua le hérisson sur son bras.

«Messieurs ne sont pas supposé être dans la bibliothèque dans la nuit. Dobby doit sonner alarme!»

«Non, Dobby! Ne le fait pas!» cria Severus fonçant vers le bureau du bibliothécaire dans un geste désespéré pour atteindre l'alarme avant Dobby.

Dobby, bien sur, était à la fois le plus rapide et le plus proche. Il sauta sur le bureau et attrapa la petite grenouille taillée. Un lourd son résonna à travers la bibliothèque, et, comme Severus le savait très bien, dans tous les quartiers des professeurs aussi bien.

Dumbledore apparu à la porte de la bibliothèque en premier portant son robe de nuit.

'Oh non!' pensa Severus. 'Deux semaines avec McGonagall'.

«Qu'est ce qui s'est passé?» demanda Dumbledore, toujours désorienté par ce réveil brusque. «Dobby?»

«Mr Rogue Monsieur, et Mr Greenie Monsieur ne sont pas supposé être dans la bibliothèque de nuit, professeur directeur Monsieur.» expliqua L'elfe de maison. «Dobby a du sonner l'alarme, professeur directeur Monsieur.»

«Mr Greenie Monsieur?» répéta Dumbledore regardant le hérisson avec un sourire amusé.

Severus fut soulagé de voir ce sourire. Peut-être que la punition ne serait pas si mauvaise après tout.

«Oui, professeur directeur Monsieur.» confirma Dobby.

«Et bien, Mr Rogue et Mr Greenie, cela fera 100 points de moins à Slytherins. Pour chacun d'entre vous.» annonça Dumbledore.

«Chacun de nous? Mais Greenie n'est même pas un Slytherin!» protesta Severus.

«Il vit dans la maison des Slytherins et il est d'un vert Slytherin.» expliqua Dumbledore les yeux pétillant. «Cela me semble très Slytherin pour moi. Dobby, s'il te plait, voit à ce que la bibliothèque reste magiquement fermé la nuit à partir de maintenant. Et toi Severus : Si tu rentre encore une fois ici, je confisquerai ta baguette. Est ce clair?»

«Oui, Monsieur.» murmura Severus.

Et bien, au moins il n'avait pas eut plus de détention.

Encore une fois les garçon Slytherin de cinquième année furent réveillé au milieu de la nuit par Dumbledore fit irruption dans la pièce et ramenant Severus au lit. Seulement cette fois Severus tenait toujours son hérisson.

«Hey, vous n'allez pas le laisser garder cette balle d'épine bruyante avec lui, n'est ce pas?» protesta un Blaise très endormi lorsque Dumbledore se retourna et marcha hors de la pièce après avoir bordé Severus.

«C'est mon hérisson. Je peux le prendre quand je veux!» protesta Severus.

«Non, tu ne peux pas!» cria Vincent.

Dumbledore lança un dernier regard aux visages furieux des trois garçons et décida de sortir et de fermer la porte derrière lui. Laissez les régler ça par le moyen qu'ils veulent. Il était trop fatigué pour ça.

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«Comme je l'ai expliqué la semaine dernière le catar comme les loups-garous sont des création de Salazar Slytherin.» dit Remus Lupin à sa classe au commencement de la dernière leçon du jeudi après-midi. «Comme les loups-garous, ils sont capable de se transformés en animaux. Principalement en grands chats sauvages tels que des panthères et des léopards...»

Severus se leva soudainement, se promena à travers la pièce vers la poubelle et y jeta quelque chose. Il se retourna et revint à sa place.

«...Slytherin les créa pour avoir de meilleurs soldats pour son armée. Les loups-garous étaient des expériences ratées pour lui. Ils ne se tournaient qu'en loups-garous durant la pleine lune et qu'ils ne pouvaient pas être contrôlé...»

La poubelle explosa en une averse de lumière de toutes les couleurs qui volèrent à travers la salle entière laissant des taches colorées où elles avaient atterrit.

Draco regarda vers Severus de surprise. Un pétard à l'everglow? Qui avait entendu parlé de ça? Ou était-ce une invention de Severus? Que genre de chose pouvait-il créer avec des potions?

«... En conséquence, il créa une autre race. Une qui pouvait se transformer à souhait et qui ne perdait pas l'esprit après transformation. Les catar ne sont pas en conséquence différent des animagi...»

«Si ils le sont!» cria Severus enragé. «Le chat est une part de leur personnalité et ils leurs instincts, qu'un animagi n'a pas!»

«... Pas différent d'animagi excepté pour le fait qu'ils ont des griffes rétractables même dans leurs formes humaines. Ces griffes cependant sont bien cachées. On ne peux pas reconnaître un catar dans leur forme humaine par leur apparence...»

Le voisin de Severus sursauta soudainement criant qu'il avait découvert que ses cheveux étaient devenus mauves.

«... en fait il est impossible de les reconnaître sans une examen médical et même alors, seulement lorsque vous savez où chercher. Il est cependant très difficile de définir si le catar est une créatures des ténèbres ou non...»

La fille assise en face de Severus pourra un petit cri et commença à se gratter le dos. 'Poudre à gratter?' pensa Draco. 'Où as-t-il eut ça?'

«... Ils furent crées à l'origines grâce à la magie noire, mais ils n'était pas des créatures mauvaises par nature. Leurs morsures n'était pas plus dangereuse que celle d'un autre chat de cette taille et ils ne sont pas habituellement agressif sauf s'ils sont menacés...»

«Un grand avion en papier vert frappa Remus droit sur le visage laissant une traînée verte sur son nez.

«... En fait, ils étaient connus pour leur extrême patiente et curiosité. Ils peuvent avoir des enfants avec des humains, muggles ou sorciers, mais ces enfants seront toujours des catars. Ils ne sont pas différents d'un catar de sang pur. La raison de cala est la dominance extrême des gènes catar qui n'a pas encore été entièrement expliqué...»

Avec un fort crash, le livre de DFCM de Remus se heurta contre le mur opposé de la pièce.

«L'église Catholique romaine, cependant, définit le catar comme montres des ténèbres et les chassait et les brûlait comme pour les sorciers et sorcières. Contrairement à leur attitude envers nous, leur vie du catar n'a pas changé et ceux qui ont été capable d'échapper à leur persécution restent caché...»

Justin Finch-Fletchley essaya de rattraper son livre des airs et de le reposer, mais le sortilège de Severus était plus fort. Le livre flotta cependant vers le bureau du professeur, au dessus de la tête de Remus pendant un moment et tomba. Remus l'évita juste à temps.

Justin sauta sur Severus et le poussa contre le mur.

«Justin, s'il te plait relâche Severus et récupère ton livre!» ordonna Remus à la surprise de tout le monde. «Classe, ouvrez votre livre à la page 346 et commencer à lire. Severus, suis moi dans mon bureau s'il te plait.»

«La page 346 est une image!» informa Pansy Parkinson à Remus.

«Alors, lisez la page 347.»

«Severus qu'est ce que tu fait?» demanda Remus aussitôt qu'il avait fermé la porte derrière eux.

«Tu m'ignore.» affirma calmement Severus. «Et j'ai des choses à dire. As tu vraiment rencontré un catar? Je ne pense pas, parce que tu as quelques un de tes faits faux. Mais je sais. J'en sais beaucoup à leur propos. Laisse moi le dire!»

«Tu n'es pas un élève, Severus. Je ne vois pas pourquoi je devrai t'enseigner. Albus peux demander à ce que tu t'asseye dans mes classes, mais je ne vois pas pourquoi je devrait te forcer à participer.»

«Parce que je le veux. Parce que je m'ennuis et parce que c'est impoli d'ignorer les gens.» cria Severus.

Remus le regarda, considérant ses mots.

«Te sens tu négligé?»

«Oui!»

«Et si je te laisse m'aider, être mon partenaire, tu arrêteras de déranger ma classe.»

«Oui!»

«Très bien partenaire, allons y.»

La classe les regarda alors qu'il revenait de la pièce côte à côte. Qu'est ce qu'avait fait le professeur Lupin à Severus? Lui avait-il donné une détention? Déduit des points de Slytherin? L'a menacé? De parler au directeur? De lui donner des devoirs supplémentaires?

Remus fixa les visages silencieux et effrayés. Puis il sourit.

«Maintenant, classe, Severus me dit qu'il a actuellement rencontré un catar. Comme je vous l'ai dit, ils sont très rare et se cachent, donc peu de personne ont eut la chance d'en rencontrer et Severus a promit de nous dire ce qu'il sait à ce propos.» annonça-t-il fièrement.

Vous auriez pu entendre une épingle tombée lorsque Severus marcha vers le bureau du professeur, s'y assit, et commença à raconter son histoire.

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Le lundi matin suivant, avant le petit déjeuner, Albus Dumbledore appela Severus à son bureau.

Severus était inquiet. Qu'est ce qu'il avait fait cette fois? Il ne pouvait pensé à aucune mauvaise farce particulière qu'il avait fait ce week-end. Aussitôt qu'il entra, il réalisa que le visage du directeur était inhabituellement sérieux.

«Qu'importe ce que c'est, je ne l'ai pas fait.» annonça-t-il espérant convaincre Dumbledore de son innocence.

«Non, tu n'a rien fait. C'est bon.» dit Dumbledore gentiment.

Ca ne pressentait rien de bon.

«Qu'est ce qui ne va pas alors? Avez vous finalement trouver l'antidote?» demanda-t-il, mais il savait que Dumbledore aurait une expression très différente si ça avait été le cas.

«Non. Humm... Comment va mon petit ami Greenie?»

«Greenie va bien.» dit Severus baissant les yeux pour regarder son petit compagnon qui était dans sa cage sur les genoux du garçon. «Arrêtez de tourner autour du pot. Dites moi ce qui se passes...Monsieur.»

Albus sentit une petite étincelle de joie à entendre que Severus avait pratiquement oublié qu'il était en colère contre lui. Peut-être que dans un petit moment, tout serait de retour à la normal. Puis il se souvint de pourquoi Severus était là.

«Alors Combien aimes tu être un enfant à nouveau? Cela doit être fun.»

«Non, ça ne l'est pas.» répondit Severus sans hésitation. «Je serai heureux de retourner à mon ancienne vie.»

«Mais tu t'es débarrassé de la marque des ténèbres et tu pourrait avoir une nouvelle chance de vivre. Tu pourrais tout recommencer. Faire des choses différentes si tu le veux.»

Ils savaient tous deux ce qu'étaient ces 'choses' dont ils parlaient.

«Essayez vous de me convaincre de ne pas reprendre ma vie normale?» demanda Severus durement.

«Et bien, il y a certains avantages à ta nouvelle vie et ...» Dumbledore se coupa soudainement.

Severus le regarda droit dans les yeux.

«Il n'y a pas d'antidote, n'est ce pas?» dit-il d'une voix tremblante de peur.

«Et bien, ils disent qu'ils continues à y travailler à Durmstrang mais je pense qu'ils ne font qu'expérimenter les qualité destructive de la potion. Les autres sont tous d'accord sur le fait qu'il n'y a pas de solution, sauf de te laisser grandir naturellement.» expliqua Dumbledore gentiment. «Severus, je...»

«NOONNN!» cria Severus, les larmes coulant sur son visage.

Il attrapa la cage de Greenie fermement avec une main et s'enfuit.

Dumbledore sauta et courut après lui mais au moment il avait fait le tour de son bureau et avait atteint la porte, Severus était déjà hors de vue. Où pouvait-il être aller?

Albus savait qu'il devait le trouver et le calmer, mais où devait-il chercher?

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A/N : Et voila encore un chapitre dans la même journée, vous remarquerez que ces chapitres sont plus long que les précédent donc ca me prend plus de temps, et les suivants sont de la même taille, mais je me dépeche de traduire.
Mais ce week end il faudra que vous attendiez car je ne serai pas là. Mais vous aurez encore quelques chapitres d'ici là