Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout est à JRK ou à Silverfox, sauf la traduction.

Merci pour toutes ces reviews (8!!!!!!) ca m'a fait énormément plaisir (pendant quelques temps on pouvait croire que plus personne ne lisait, mais bon c'est les vacances !!!)

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Dod : Oh la la seulement 8 reviews ?

Mais que font les lecteurs?

Savent-ils seulement tapoter sur leurs claviers pour écrire des reviews toutes mimis qui font super plaisir à leurs auteurs lorsqu'ils les reçoivent ?

C'est la dépression nerveuse qui les guette lorsqu'ils n'en reçoivent pas. Ils se croient abandonner.

Mais il ne faut pas désespérer.

Un jour viendra où un gentil reviewer laissera une review à notre petite Leena qui se décarcasse (pas touche Ducros) pour vous traduire une super fic et ainsi vous en faire profiter.

Reviewer, Revieweuses (voix d'Arlette Laguiller)

Laissez des reviews, encouragez nos jeunes prodiges à exprimer tout leur talent. Ne les laissez pas sombrer dans la misère.

C'était un communiqué de association Dod-je-remonte-le-moral-des-poves-auteurs-qui-n'ont-pas-de-reviews.

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Chapitre 16 : La première farce de Neville

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Draco et Severus se dépêchèrent d'aller au donjon de potions juste après le petit déjeuner du mardi matin avec la boîte en bois de Draco. Ils espéraient qu'à ce moment-là les couloirs seraient vides pour qu'ils puissent installer leur prochaine farce en paix, mais lorsqu'ils se rapprochèrent du bureau de Mary Sue, ils entendirent des voix.

« Allez, Neville. Frappe simplement à la porte et dis-lui que tu les as trouvé quelque part sur le sol. Elle ne croira pas que toi, parmi tous les autres, les aurais volé. »

« Si elle le croira. Elle ne me connaît pas encore Harry. » vint la réponse très nerveuse de Neville. « Et je ne les ai pas volé. Je ne peux pas simplement y aller et les lui rendre. Je voulais montrer quelque chose lorsque je les ai volé pour jouer un tour sur elle et maintenant je dois le faire. Je souhaite juste savoir quoi faire. »

Neville secoua sa tête en fixant le sol.

« Il y a tellement de choses qui peuvent mal tourner, Neville. Tu veux vraiment risquer la détention avec Mary Sue ? »

Neville frissonna.

« Non, mais je ne peux pas abandonner. Je veux faire quelque chose contre elle et c'est ma meilleure chance. »

« Et bien, pourquoi ne pas les avoir donné à Fred et Georges ? » suggéra Harry. « Je paris qu'ils seront exactement à quoi elles correspondent et comment les utiliser. »

« Fred et Georges ? Une farce de Fred et Georges n'a rien de spécial. Elle a déjà probablement été avertie à propos de tous leurs plans habituels. Je veux faire quelque chose de spécial. Je veux le faire moi-même.

« Neville, tu ne sais même pas ce que tu veux faire. » essaya de le convaincre Harry. « Donne-les à des experts. C'était déjà très courageux de les voler. »

« Peut-être que nous pouvons aider. » dit Severus se plaçant en vue, derrière eux.

« Nous sommes très bons pour les tours également. » dit Draco en rejoignant son ami.

Neville leur jeta un coup d'œil de l'un à l'autre nerveusement. C'était sa faute si Severus était devenu un garçon à nouveau et Draco n'était pas vraiment un ami non plus.

« Nous vous laisserions nous aider avec la farce aussi. Les Weasley ne feraient jamais ça. Ils travaillent seuls, tu sais. » l'amadoua Severus.

Neville se tortilla fixant ses points très fermés.

« Allez, montre-nous ce que tu as dans le ventre. » le pressa Draco.

« Non, ne le fais pas. » chuchota Harry. « Ces deux-là t'attireront des ennuis Neville. Leurs farces sont trop risquées. Tu sais combien de fois Severus s'est fait prendre. »

« Et alors, qu'est-ce qu'une petite détention ou une perte de quelques points comparé à une chance de mettre en colère Mary Sue ? » commenta Draco.

« Nous nous en fichons de nous faire attraper. Cela vaut le coup. » dit Severus en souriant. « Allez, Harry, tu as déjà travaillé avec moi et c'était un grand succès. Pourquoi Neville ne devrait-il pas le faire ? »

« Parce que Neville n'est pas moi. Il a peur de se faire attraper. Mes parents se fichent de ce que je fais du moment que ce n'est pas dans leur maison. Sa grand-mère lui enverrait sans aucun doute une Beuglante et Mary Sue le punirait. Neville a trop peur de ça. Il ne le fera pas. »

« As-tu vraiment peur d'une petite détention, Neville ? Et que peut te faire une petite Beuglante ? A part montrer à toute l'école que tu n'es pas le petit trouillard que tout le monde pense que tu es. »

« Si tu nous montres ce que tu as, nous te montrerons ce que l'on a. » offrit Draco.

« Qu'est-ce que vous avez ? » demanda Neville avec curiosité.

« C'est juste là. » Draco montra à Neville la boîte fermée. « Notre Prochaine farce sur Mary Sue, courtoisie d'Hermione. »

« Hermione ?! » cria Harry.

« Oui Hermione. Vous voulez voir ce qu'elle nous a eut ? »

« Je… J'ai les clés de Mary Sue. » expliqua Neville. « Je ne sais pas à quoi elles servent, mais elle les avait laissé sur notre table de travail lors de la dernière leçon, et je les ai prise… Maintenant qu'est-ce que vous avez ? »

« Des cafards. » dit Severus avec un sourire. « A peu près cinquante cafards. Assez pour commencer une belle colonie dans les donjons. »

« Etes-vous sur que Mary Sue a peur des cafards ? » demanda Harry, surpris. « Elle est notre professeur de potions. Elle est capable de manipuler toute sorte d'ingrédients dégoûtants tout le temps. »

« Je l'ai observé. Elle porte toujours des gants lorsqu'elle sort les bouteilles et elle n'a pas touché une seule partie d'insecte durant notre leçon jusqu'à maintenant. » expliqua Severus.

« Je parie que des cafards ne vont pas avec des jolies robes et du maquillage. » ajouta Draco.

« Donc, vous allez juste libérer les cafards quelque part dans les donjons ? Ou allez vous-les déposer dans cette classe ? » leur demanda Neville.

« Et bien, nous étions partis pour simplement les laisser devant la porte de son bureau et les laisser trouver leur propre chemin vers l'intérieur. Si nous les lâchons dans la classe, il finirait comme repas pour Greenie. » admit Severus en regardant le petit hérisson dans ses bras.

Greenie notant l'attention, leva son petit nez vert vers lui avec curiosité.

« Sniff ? » 'C'est déjà l'heure du repas ?' Ils étaient près de la porte avec de délicieux cafards. Il pouvait les sentir.

« Mais puisque vous avez ses clés… » Draco laissa sa phrase en suspend.

« Je ne sais même pas quelles clés ce sont. » Neville soupira. « Je sais simplement que Mary Sue les a oublié sur notre table. Elles pourraient être très bien ses clés de maisons d'Australie. »

« Ou elles pourraient être celle de sa voiture. » dit Severus avec un sourire. « Et nous pourrions déposer cette boîte dans sa voiture et lorsqu'elle voudra conduire… »

« Voiture ? » demanda Draco. « Pourquoi aurait-elle une voiture ? C'est une sorcière. »

« Elle en a une. Je l'ai vu conduire le week-end dernier. Elle est garée près de la hutte de Hagrid et j'allais juste lui rendre une petite visite lorsqu'elle partait. »

« Je me demande ce qu'Hagrid pense de cette voiture. » se demanda Severus.

« Il essaye probablement de trouver un moyen de la nourrir. » renifla Draco.

« La nourrir ? »

« Bien sûr, je parie qu'il pense que c'est une sorte d'animal. Peut-être que nous devrons la balader durant soin aux créatures magiques. »

« Oh, j'espère que nous n'aurons pas ça pour nos NEWTS. » s'exclama Neville.

« Pourquoi pas ? Ca ne peut pas être si difficile ? »

« Hagrid ne pense pas que la voiture du Professeur Blackwell est un animal. » déclara Harry furieux. « Nous avons parlé de ça et il a dit que cela effrayait ses pauvres animaux et qu'il souhaitait qu'elle est un balai comme toutes les autres sorcières normales. »

« Et bien, elle n'est pas une sorcière normale. » décida Severus. « Elle est une muggle avec des pouvoirs magiques. Peut-être que c'est l'opposé d'un squib ? »

« Ne deviens pas philosophique Severus. » le gronda Draco. « Où est ce qu'on pose nos blattes ? »

« Si seulement je savais pour quoi ces clés sont faites! » soupira Neville.

« Montre-moi. » ordonna Harry. « Je saurais s'il y a une clé de voiture parmi elle. Elles sont différentes des autres. »

Neville ouvrit finalement sa main et lui présenta les clés sur sa paume. Harry les observa. Elles ne ressemblaient pas à des clés de voitures.

« Non. » dit-il déçu. « Ce ne sont pas des clés de voitures. Elles sont sûrement pour le placard des réserves dans son bureau. »

« Pas toutes. » affirma Severus qui était de plus en plus excité. « Celles-là sont les clés du maître de potions. Celle-la nous amènera dans son bureau, celle-la dans la salle de classe, et celle-là dans ses appartements privés. »

« Tu veux dire qu'on peut mettre des cafards dans son lit ? » demanda Neville avec un respect mêlé de crainte.

« Hey, tu n'es pas si mauvais à planifier des farces après tout ! » dit Draco avec un sourire. « C'est exactement ce que nous allons faire. Donne-moi ces clés. »

« Oh non, je ne le ferai pas ! J'ai volé ces clés et je serai celui qui les utilisera. » déclara Neville fermement.

Il prit la clé que Severus avait identifiée comme celle de son bureau et l'introduit dans la serrure.

« Non ! Neville, ne fais pas ça. Et si nous nous faisons prendre là ? » protesta Harry.

« Et bien, Albus sera un petit peu en colère contre vous, très contre moi et nous donnera tous des détentions. » répondit Severus, heureux.

Neville tourna lentement la clé et ouvrit sans bruit la porte.

« Hey Neville, tu te débrouilles bien. » commenta Draco, surpris. « Tu n'es pas un très bon sorcier, mais tu ferais un grand voleur. »

Neville lui sourit fièrement.

« Très bien, allons-y. »

Harry semblait horrifié alors que Draco, Neville et Severus se glissaient à travers la porte du bureau vide. Severus regarda par-dessus son épaule.

« Allez Harry ! » appela-t-il. « Dépêche-toi avant que quelqu'un ne te voie. »

« Je ne vais pas là-dedans ! »

« Oh allez, ne me dis pas que tu as peur ! » ricana Severus.

« Sniff ! » dit Greenie dans ses bras.

Harry serra des poings de colère. Maintenant le hérisson le reniflait !

« Je n'ai pas peur ! » clama-t-il. « C'est juste que ce que vous faites n'est pas bien, c'est de la violation. »

« Oh et faire exploser des potions est bien ? »

« C'est juste une farce. Ca c'est un crime. Ce sont ses appartements privés. Nous ne pouvons pas y aller ! »

« C'est aussi une farce. Nous n'allons rien voler Harry. Ne sois pas un trouillard. Viens ! »

« Non, je ne viendrai pas, ce n'est pas bien. »

« Très bien, si tu fais le bébé, tu surveilles. Retourne au coin et avertis-nous si quelqu'un vient. »

Harry fixa Severus de colère se sentant honteux et insulté, mais il ne voulait vraiment pas violer les appartements privés d'un professeur et en ronchonnant fut d'accord pour surveiller le couloir.

Severus suivit rapidement les deux autres dans le bureau de Mary Sue et se tint figé de choc pendant un moment.

Tous ses précieux ingrédients étaient partis ainsi que les étagères sur lesquelles ils étaient habituellement rangés. A leur place, Mary Sue avait accroché des dessins de fleurs. Des fleurs dans des vases, des fleurs dans des prairies, des fleurs sans arrière plan. La pièce elle-même était peinte en couleur lavande et les meubles étaient maintenant roses.

« Mon bureau ! Noooonnn ! »

Draco posa une main rassurante sur son épaule.

« Allez, commençons. »

Neville avait déjà utilisé la clé sur la porte suivante et quelques secondes plus tard les trois garçons étaient entrés dans une pièce bleue claire avec un peu de rose.

« Oh non ! » s'exclama Neville. « Comment peut-elle supporter de vivre ici ? »

Draco jeta un rapide coup d'œil à travers la pièce.

« Et bien, celle-là n'est pas pleine de dessins de fleurs. » affirma-t-il.

« Tu penses que des couples qui s'embrassent sont mieux ? » demanda Neville sarcastiquement.

Severus cacha simplement son visage dans ses mains.

« Comment a-t-elle pu faire ça à ma maison ? »

Neville et Draco échangèrent un regard. Peut-être qu'ils auraient du laisser Severus dehors ? Ils auraient du savoir à quoi s'attendre dans cette pièce et quels effets dévastateurs cela aurait sur Severus.

« Qu'est-ce que c'est que cette odeur dégoûtante ? » demanda Neville.

« Parfum. » souffla Severus sans retirer ses mains de son visage. « Cela doit venir de la salle de bain. »

« Uh, on aurait du amené quelques bombes puantes. » commenta Draco.

« Je suis sur que tout pourra être réparé avec un peu de peinture et quelques sortilèges mineurs Severus. » essaya Neville pour consoler son précédent professeur. « Enfin, sauf pour l'odeur, mais peut-être qu'une potion peut fixer ça. »

« Rien n'est aussi fort, mais je suppose que cela partira quelques jours après le départ de Mary Sue. » décida Severus.

« Alors, où est-ce que nous posons nos petits amis ? » demanda Draco fixant un oreiller en forme de cœur rose sur le lit de Mary Sue. « Pensez-vous qu'on arrivera à convaincre l'un deux de s'asseoir sous ça ? »

« Pose-les tout simplement tous sur le lit. » lui conseilla Severus. « Ils trouveront sûrement de bons endroits pour se cacher. »

Greenie se débattit fortement pour se libérer lorsqu'ils les laissèrent fuir, mais Severus le retint.

« Non, Greenie, ils ne sont pas pour toi. Je t'attraperai quelques bonnes limaces du placard aussitôt que nous irons en classe. Laisse les cafards tranquilles. »

« Sniff ! » protesta Greenie. 'Pourquoi je ne peux pas avoir des cafards et des limaces ? Ils vont très bien ensemble.' Mais les garçons le ramenèrent simplement dans le couloir.

« Vas-tu lui rendre ses clés maintenant ? » demanda Harry à Neville immédiatement.

« Non, cela serait trop suspicieux. Je les trouverai simplement dans quelques semaines. » dit Neville avec un sourire.

Harry fixa son ami avec surprise. Tout d'un coup, Neville ne paraissait plus maladroit et non sûr de lui. Il semblait fier et machiavélique et prêt à prendre le monde. Qu'était-il arrivé à Neville pendant les quelques minutes où ils étaient partis ?

En tout cas la montre de Harry indiquait que cela faisait que quelques minutes. Cela lui était paru comme une éternité.

Ils furent bien sûr les premiers à arriver dans la salle de classe de Potions et Severus alla chercher immédiatement les limaces promises à Greenie.

Mary Sue avait repeint encore une fois la salle de classe et avait tiré l'une des tables de travail pour cacher le second trou dans le mur.

« Bon, quelle est la stratégie d'aujourd'hui pour les explosions ? » demanda Draco lorsque Severus revint avec le casse-croûte de Greenie.

« Des pétards. Susan m'en a donné une boîte pleine pour son dernier devoir de DADA. Nous en glissons simplement le plus possible dans les chaudrons. »

« Super ! » s'exclama Neville. « Puis-je en avoir un ? »

« Bien sûr. Te voilà servis. » Severus lui tendit un pétard et puis en tendit un autre à Draco.

« Devoir de DADA ? Tu n'écris plus ses essais de potions ? »

« Des essais de potions ? Quels essais de potions ? Qui fait encore ses devoirs de potions ? » demanda Severus prétendant être confus.

« Tu as convaincu le reste de ta maison de ne plus faire des devoirs de potions ? » demanda Harry surpris.

Il n'avait pas pensé que Severus détenait autant d'influence sur ses camarades de maison après la façon dont il les voyait le traiter au départ. Il devait admettre que cela faisait un moment maintenant qu'il avait entendu qu'une horde de Slytherins s'était rassemblée pour battre Severus.

« La plupart. Mary Sue a quelques fans dans chaque classe, mais quelques Ravenclaws et la plupart des quatrièmes années de Gryffindor ne les font pas. »

« Tu as convaincu des Gryffindors de prendre part dans un plan des Slytherins ? » Maintenant Harry était vraiment surpris.

« C'est Draco, pas moi. » affirma Severus comme si cela expliquait tout.

Harry porta son regard d'incrédulité vers Draco qui haussa les épaules.

« Et bien, en fait c'est Ginny qui leur a parlé. Je lui ai simplement demandé d'aider. »

« Ginny ? Qu'as-tu fait à Ginny pour qu'elle soit d'accord ? »

« Je ne sais pas. » demanda Draco innocemment. « Je lui ai montré quelques dessins, partagé quelques choco-grenouilles, chanté une petite chanson…. Rien de spécial. »

« Une chanson ? »

« Une chanson. » confirma Draco alors que le reste de la classe rentrait.

Mary Sue se montra rapidement et de très mauvaise humeur. Elle avait finalement abandonné de sécher ses cheveux et Mr Filch avait eut l'honneur de les raser ce matin. Il avait bien sur partagé son opinion comme quoi c'était le destin qui lui avait fait ça comme punition pour avoir maltraiter un pauvre et pauvre chat innocent ce qui n'avait pas améliorer son humeur. Maintenant, elle devait à nouveau faire face sa classe qu'elle détestait le plus.

« Bonjour les enfants. Avant que nous commençons notre travail : j'ai perdu les clés de mon bureau et je pense que cela a du arrivé pendant votre dernière leçon. Est-ce que quelqu'un les a vu ? »

Personne ne répondit.

« Et bien, si vous voyez un trousseau de clés quelque part, s'il vous plait soyez gentil et de me les ramener directement. »

« Est-ce que cela signifie que vous ne pouvez plus allé dans votre bureau, Mary Sue ? » demanda Lavender horrifié.

« Oh non ma chéri ! J'ai un trousseau de clés de rechange donc la situation n'est pas si mauvaise, mais j'aimerai également récupérer les originaux. » dit Mary Sue en souriant à Lavender. « Maintenant, qui veut rendre ses devoirs ? »

Quatre mains impatientes se levèrent en l'air. Mary Sue récolta les essais de Lavender, Parvati, Pansy et Millicent et se retourna pour fixer le reste de la classe.

« Et le reste d'entre vous ? Pourquoi n'avez-vous pas vos devoirs ? »

« Oh, je l'ai fait, Professeur. » dit Neville à la surprise de tout le monde. « Je ne veux simplement pas vous le donner. »

« Très bien. Tout le monde, rendez-moi vos devoirs. » gronda Mary Sue.

Le devoir de Neville bien sûr n'était pas assez bien, ni celui de Dean et de Seamus. Le reste de la classe ne rendit rien.

« Avez-vous déjà pensé à écrire vos devoirs vous-même, Malfoy ? » Mary grondait férocement lorsque Draco clamait son manque d'elfe de maison pour excuse.

« Non. » répondit calmement Draco.

« J'ai simplement oublié. » dit Ron en haussant les épaules lorsque Mary Sue se tourna vers lui.

« Et bien, essaye de t'en rappeler la prochaine fois, parce que ton nombre de mauvais points grandit énormément. Oui Snape, je sais que tu n'as pas fait ton devoir de potion, mais tu as gagné un devoir supplémentaire maintenant. »

« Aucun problème, je ne le ferai simplement pas. » affirma Severus.

« Si tu ne le fais pas, je le rapporterais au directeur. Je crois que Professeur Dumbledore espère que tu apprennes les potions que tu le veuilles ou non. »

« Bon vieux Albus. Je n'ai pas été dans son bureau depuis plus d'une semaine. Je me demande si je lui manque. »

Mary Sue décida de ne pas répondre à cette folle remarque et tourna son attention vers Harry à la place.

« Je suis sur que je l'ai fait, mais je ne peux pas le trouver. Peut-être que le hérisson de Severus l'a mangé ? »

Mary Sue fixa Greenie. Greenie renifla vers Mary Sue. Il n'aimait toujours pas l'odeur de celle-là. Aussi terrible que la pièce dans laquelle il n'avait pas été autorisé à manger les cafards. Le petit hérisson vert se détourna et marcha vers l'autre côté de la table pour avoir de l'air frais.

« Ne peux-tu pas inventer une excuse plus plausible ? » demanda Mary Sue à Harry.

« Um… Non ? »

« Granger, et le votre ? »

« Mon quoi ? »

« Votre devoir. Pourquoi ne l'avez-vous pas fait ? »

« Oh ça ! Emploi du temps plein, vous savez. »

« Crabbe ? »

« C'est trop compliqué. Je ne comprends rien. »

« Alors demande à un étudiant plus vieux de t'aider. Je n'ai pas le temps de donner des leçons supplémentaires pour des débiles. Goyle, quel est votre excuse ? »

« Um… er… j'ai besoin d'en avoir une ? Je ne l'ai pas fait. C'est tout. »

Mary Sue se dirigea vers le tableau noir pour actualiser sa liste.

« Et bien, Mr Snape est le seul pour l'instant à avoir un devoir supplémentaire, mais Malfoy et Granger sont très près et plusieurs pas très loin derrière. » conclut-elle. « Tu as une semaine pour me rendre ce devoir. Si tu ne le fais pas je le rapporterai au directeur. La même chose arrivera à n'importe qui, qui attendra les dix mauvais points. »

Severus sourit et haussa les épaules vers Draco. Mary Sue n'avait-elle pas encore remarqué qu'il n'avait pas peur de Dumbledore ? Severus attendait avec impatiente sa punition. Il voulait voir le visage d'Albus. 'Comme je souhaite pouvoir être là lorsqu'elle lui dira.'

« Comme il y a eut trop d'accident avec la potion de sommeil dans cette classe dernièrement, j'ai décidé que vous concocterez l'antidote à la place aujourd'hui. Vous pouvez trouver la recette dans votre livre à la page 369. Vous noterez que nous n'avons pas le dernier ingrédient ici. Je vous fournirais un remplaçant plus tard, une fois que vous aurez mélangé tous les autres ingrédients proprement. »

Encore une fois, le début de la leçon se passa bien et Mary Sue commença à se détendre. Elle n'osait pas commencer à noter des devoirs cependant elle tourna dans la salle de classe pour garder un œil sur les élèves.

Soudainement Pansy cria. Mary Sue avait espéré voir un chaudron encore fondu. A la place, elle vit que la potion de Pansy et d'Hermione changeait de couleur et émettait une fumée verte. Une petite tornade montait du chaudron.

Alors que Mary Sue s'approchait, Hermione 'accidentellement' poussa le chaudron et envoya la tornade dans sa direction. Mary Sue cria alors que le châle tomba de sa tête chauve. La classe éclata de rire.

« Oh non ! » cria Pansy. « Qu'est-ce qui est arrivé à vos cheveux ? »

Mary Sue ramassa son châle et le reste de sa dignité du sol et envoya un regard meurtrier dans la direction de Draco et de Ron.

« Votre couleur verte ne voulait pas partir donc j'ai du les raser. Maintenant s'il vous plait retourner travailler. Granger et Pansy, recommencez ! Et faites vite. Je vais chercher l'ingrédient final. »

Severus suivit Mary Sue dans son bureau et la regarda essayer de remettre son châle. Ses doigt tremblant nerveusement rendait la tâche difficile et elle du recommencer.

« Professeur ? »

Mary Sue se retourna. Elle n'avait pas remarqué qu'il l'ait suivit.

« Qu'est-ce que tu veux ? » cria-t-elle.

« Harry m'a envoyé chercher l'ingrédient final. Nous avons pratiquement terminé, il a dit. »

Mary Sue prit une bouteille de son bureau et la jeta dans les mains de Severus.

« Alors donne à chaque paire, deux unités de cet ingrédient à ajouter pour la fin. » dit-elle en le balançant hors de son bureau.

Severus obéissant la laissa et retourna au côté de Harry. Harry regarda avec curiosité la bouteille.

« Qu'est ce que c'est ? »

« Notre ingrédient final. »

Harry regarda dans la bouteille. Quoi que ce soit, cela ressemblait à des racines bleues épaisses.

Severus les sortit une par une et leur fit de petits trous dans lesquels il introduisit un pétard. Après un sourire de triomphe vers Harry, il commença à les distribuer à travers la pièce, deux pour chaque paire.

BOOM !

La première explosion fit revenir Mary Sue de son bureau. Elle fonça pour voir que la table de travail de Harry et de Severus ainsi que ses alentours étaient couverts par des tâches bleu foncé.

Avant qu'elle puisse faire quelque chose, la potion suivante explosa. Et une autre … et une autre et …

Moins d'une minute plus tard, Mary Sue se tenait bouche ouverte face à sa salle de classe à pois bleu ainsi qu'à ses élèves dans le même état.

« Etait-ce vraiment supposé arrivé Professeur Blackwell ? » demanda Draco. « Cela ne me semble pas assez prudent à faire en classe. »

Mary Sue se retourna vers lui, toujours la bouche pendante. Elle la ferma.

Un BOOM vint du chaudron d'Hermione et de Pansy derrière elle la recouvrant de potion bleue.

« Classe dissoute. » fut tout ce que Mary Sue réussit à dire.

Les élèves, bien sûr, ne se posèrent pas de question sur leur chance. Ils attrapèrent leur sac et coururent. Au moins cela leur donnait une chance de se changer avant leur leçon suivante.

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Alors que Mr Filch était encore une fois nulle part en vu, Mary Sue avait attrapé un sceau et une brosse et commençait à nettoyer la salle de classe par elle-même dès qu'elle eut fini les leçons de la matinée. Elle avait considéré laisser tel quel et trouver Filch pour qu'il nettoie plus tard, mais elle craignait que les traces bleues, une fois complètement sèches ne soient plus si facilement effaçables.

Se souvenant des horreurs qui étaient arrivées à ses cheveux, elle se remit au travail. Les traces sur les meubles se révélaient facile à enlever, mais celles sur les murs restèrent. Mary Sue soupira. Elle devrait encore repeindre la pièce entière.

'Je ne peux pas continuer à peindre la salle de classe trois fois par semaine.' Pensa-t-elle alors qu'elle retournait dans sa chambre pour s'allonger et se reposer pendant un moment. 'Il doit y avoir un moyen d'enseigner les potions sans détruire la salle tout le temps.'

Elle jeta un coup d'œil à sa montre. Il ne restait plus beaucoup de temps avant le déjeuner et elle devait refaire son maquillage avant qu'elle puisse se rendre dans la grande salle. Mary Sue jeta un dernier coup d'œil dans la direction de son lit… Venait-elle juste de voir quelque chose de noir foncer sous sa couverture ? Non, elle devait avoir tord… et elle alla dans la salle de bain.

Vérifiant son visage dans le miroir, elle prit son rouge à lèvres et …

« AAAAAAAHHHHHHHHHHHH ! »

Mary Sue s'évanouit.

Le cafard, qui venait juste d'entrer pour explorer la salle de bain, cherchait un bon endroit pour faire sa maison lorsqu'il entendit un son à l'extérieur. Il était agréable de pouvoir bouger à nouveau. La boîte avait été bien trop petite et encombré à son goût et il détestait abandonner sa chance de se balader. C'était un bel endroit. Tant d'objets à explorer ! Il pensa qu'il aimerait sa nouvelle maison.

Mais lorsque le son se rapprocha. Quelque chose de grand bougea dans la pièce. Les grandes choses étaient des mauvaises nouvelles, et le cafard se cacha sous un objet bien placé. La grande chose s'arrêta très près de sa cachette et il fut heureux d'avoir une couverture.

Et puis sa couverture fut soudain bougée et retirée loin de lui ! Le cafard leva les yeux et…

'AAAAAAHHHHHHHHHHH !' pensa-t-il lorsqu'il vit le monstre géant.

Il fonça hors de la pièce aussi vite que ses jambes pouvait le porter.

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Draco attendait près de l'entrée habituelle des Gryffindors de la grande salle. Ginny était en retard pour le petit déjeuner aujourd'hui. Ainsi que ses frères et il pouvait imaginer pourquoi, mais il devenait impatient.

Les Slytherins jetaient des regards là où il se tenait puis vers Severus qui mangeait son petit déjeuner sans s'occuper de ça. Qu'est-ce qui se passait ? S'étaient-ils disputés ? Personne n'osait approcher Severus à ce propos et Draco était pour le moment hors de portée. En tout cas, aucun d'eux n'était assez curieux pour aller vers le côté de la pièce réservé aux Gryffindors.

Finalement Ginny arriva accompagnée par ses frères et Harry. Draco tressaillit. Ce n'était pas le meilleur moment pour l'approcher, mais il voulait faire ça maintenant. Elle penserait qu'il aurait oublié sinon s'il ne le faisait pas.

« Ginny ? »

« Bonjour Draco ! » appela Ginny avec bonne humeur.

Sa famille et ses amis le regardèrent avec des expressions très acides. Draco décida de les ignorer. Après tout il n'était pas venu avec de mauvaises intentions. Même les Gryffindors auraient à accepter ça… n'est ce pas ?

Draco sortit un petit paquet de son sac et conjura rapidement un bouquet de fleurs roses avec sa baguette. Cela semblait facile de la façon dont il le faisait. Personne n'aurait deviné qu'il avait passé des heures avec Severus hier soir ainsi que dans la nuit pour apprendre à faire ce sortilège.

« Je voulais juste te souhaiter un bon anniversaire. » dit-il en tendant ses cadeaux à Ginny.

Ginny rougit fortement.

« Oh Draco ! Comme c'est gentil ! Je n'avais aucune idée que tu le savais. Oh quelles jolies fleurs ! » s'exclama Ginny.

C'était si romantique. Comment pouvait-elle le remercier ? Ginny suivit simplement sa première impulsion. Elle attacha ses bras autour de Draco et l'embrassa.

Draco sentit soudainement les lèvres de Ginny sur les siennes. Oh wow ! Pendant un moment il fut trop surpris pour réagir. Puis il mit gentiment ses bras sur elle et l'embrassa.

Des bouches tombèrent tout autour de la grande salle. Un Malfoy et une Weasley ?

Les cinquièmes années de Slytherin avaient commencé à l'encourager et bientôt la table entière des Slytherins applaudissait. Les Gryffindors cependant avaient un regard meurtrier. Harry Potter retenait Ron Weasley avec un effort visible.

« Retire tes mains de ma sœur ! » hurla Ron combattant la grippe de Harry.

Hermione fonça vers Harry pour l'aider à le retenir.

« Ron, il me semble que c'est plutôt Ginny qui a embrassé Malfoy et pas dans l'autre sens. » essaya Harry d'expliquer à Ron. « Elle n'apprécierait certainement pas que tu frappes son petit ami pour l'avoir embrassé. »

« Petit ami ? Je vais le tuer ! » gronda Ron.

Mais avec des forces jointes, Hermione, Harry et les jumeaux réussirent à le tirer et à le faire asseoir.

Les Slytherins acclamèrent plus fort lorsque Draco revint à leur table et s'assit à côté de Severus pour avoir son petit déjeuner.

Greenie leva les yeux vers lui lorsqu'il s'assit.

« Sniff ! » 'Oh tu es là. Puis-je avoir mes céréales s'il te plait ? J'ai faim.'

« Est-ce que je suis responsable pour ton petit déjeuner maintenant ? » demanda Draco au petit hérisson vert.

« Sniff ! » 'Oui tu l'es. Et maintenant dépêches-toi s'il te plait.'

Severus lui sourit.

« Mes familiers t'adorent. Tu devrais être fier. Ils ne parlent pas à tout le monde tu sais. »

« Seulement à tous les gens qui les nourrissent ? » demanda Draco.

« Non, Corvus est en fait un oiseau très réservé. »

« Mais Greenie ne l'est pas. »

« N'est pas quoi ? Un oiseau ? J'espère bien. » demanda Severus combattant un rire. « Au fait tu as bien fait avec Ginny. Cette fille t'adore tu sais. »

« Et bien, ses frère non. Et maintenant toute l'école le sait. Tu penses qu'il y aura des problèmes ? »

« Ton père va le découvrir. Tu penses qu'il s'attendra avec une Weasley ? »

« Ils sont des sang purs. Mais il s'attend à ce que je me marie avec une fille d'un quelconque riche Death-Eater. »

« Peut-être que tu devrais lui écrire une lettre » dit Draco avec un sourire. « Dis-lui que Pansy t'a quitté pour Blaise et que tu es maintenant amoureux de Hermione. »

« Hermione ? Hermione ne m'intéresse pas. Elle est une mudblood. Père me tuera. » protesta Draco.

« Exactement. Pense simplement à combien il sera soulagé lorsqu'il entendra que tu as changé d'avis et pris une Weasley à la place. »

« Je ne sais pas. C'est très sournois. »

« Draco ? »

« Oui ? »

« Nous sommes des Slytherins. Nous sommes supposés être sournois. »

Draco soupira. Il ne voulait pas écrire du tout chez lui, mais s'il pouvait changer l'opinion de son père envers Ginny, il devait essayer.

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Albus Dumbledore fut surpris de voir Mary Sue l'attendant en face de son bureau. Elle l'avait évité depuis l'incident de la fuite d'eau désastreuse dans la salle commune des Slytherins.

Albus n'était pas vraiment sûr de quoi penser sur un professeur qui ne pouvait pas penser à utiliser un simple sortilège comme reparo pour réparer la fuite d'eau. Mais ce n'était pas à lui de juger les gens et il n'avait pas choisis ce professeur pour son intelligence. Il avait simplement besoin de quelqu'un pour enseigner les potions jusqu'à ce que Severus soit assez vieux pour reprendre son travail. En d'autres mots : Il aurait seulement à supporter Mary Sue pendant trois ans.

« Mary Sue ! Heureux de vous voir. » dit-il en lui souriant.

Seulement très peu de personnes qui l'avaient connu depuis des années auraient pu dire que son sourire était faux.

« Directeur, j'ai besoin de vous parler. »

« Ah oui, et bien entrez. » Albus lui indiqua son bureau et lui demanda de s'asseoir. « Que puis-je faire pour vous ? »

« C'est à propos des cinquièmes années Slytherins et Gryffindors. »

« Oui, c'est une classe très difficile, mais je croyais vous avoir averti dès le début. »

« Vous m'avez averti qu'ils ne s'entendaient pas entre eux, mais je n'avais aucune idée de combien ils étaient incompétents et paresseux. »

« Incompétents et paresseux ? Je suppose que vous vous référez aux accidents fréquents de Mr Longbottom ? »

« Longbottom ? Longbottom est impertinent et aime tout gâcher. J'ai remarqué ça, mais je peux le maîtriser, sans aucun doute. »

Neville Longbottom impertinent ? Albus se souvint que beaucoup de professeurs rapportaient combien Neville s'était amélioré durant la dernière semaine et n'était plus timide. Albus suspectait que le garçon était amoureux. Avoir une petite amie pouvait être une source pour accroître l'ego d'un garçon timide. Mais impertinent ?

« Non, j'ai des problèmes avec des élèves qui refusent de faire leurs devoirs. Ils fabriquent de ridicules excuses et quelques-uns ne me donnent même pas d'excuse. Du à leur manque d'intérêt pour le sujet, ils sont très loin derrière les autres classes et aucune leçon ne passe sans plusieurs accidents. Tôt ou tard quelqu'un finira par être sérieusement blessé. C'est un miracle que cela ne soit pas encore arrivé. »

« Et qu'espérez vous me voir faire à propos de ça ? »

« Et bien, je les ai averti, je les ai menacé, et je leur ai donné des devoirs supplémentaires, mais rien n'aide. En conséquence, j'ai décidé que les élèves qui n'apporteraient pas leurs devoirs supplémentaires sous une semaine devraient répondre devant vous. »

« Ah, et ce cas là est arrivé ? »

« Oui, Mr Snape refuse absolument de faire ses devoirs. Il dit que le cours de potions est ennuyeux et il ne voit pas pourquoi il aurait besoin de ça plus tard dans sa vie. Il n'a pas la moindre idée des bases les plus simples en potions et tout ce qu'il touche fini dans une explosion. Je n'ai aucune idée de comment le garçon a atteint sa cinquième année sans rien apprendre. Il ne pourrait pas passé les examens de première année avec la connaissance qu'il a. »

Albus Dumbledore éclata de rire.

Mary Sue le fixa.

« Directeur ? »

Albus essaya de parler mais il riait si fort qu'il n'arrivait pas à prononcer un mot. Des larmes coulaient sur ses joues.

Mary Sue le regarda pendant un moment se demandant si elle devait prévenir Madame Pomfrey.

« Mary Sue, » réussit finalement Albus. « Vous vous êtes fait avoir. »

« Quoi ? »

« Severus Snape en connaît plus sur les potions que personne de ce château, vous et moi inclus. »

« Oh vraiment ? L'enfant avec le hérisson vert ? »

« Oui, l'enfant avec le hérisson vert. Il est un farceur, absolument sans aucun respect et il vole, mais excepté pour la métamorphose, il est l'étudiant numéro un dans toutes les classes. Je suis sur qu'il pourrait vous apprendre quelques faits, à propos des potions que vous n'avez jamais entendu, et s'il veut que quelque chose explose, ça arrive. »

Mary Sue semblait très douteuse. Albus sourit.

« Très bien, je lui parlerai à propos de ses devoirs de potions, mais je doute qu'il soit impressionné. Quelqu'un d'autre dont vous voulez me parler ? »

« Pas sur le moment, mais Malfoy et Granger n'ont plus que deux jours pour m'amener ce devoir et je doute qu'aucun de ses petits gamins paresseux le fera. »

« Granger ? Hermione Granger ? »

« Oui Granger. Elle clame que sa vie sociale ne lui laisse pas assez de temps pour faire ses devoirs. »

A ça, Albus Dumbledore souffrit d'une autre crise de fou rire. Mary Sue le regarda pendant un moment. Puis elle décida de partir. Bonne chose qu'elle n'est signée que jusqu'à la fin de cette année. Elle ne pouvait attendre de quitter cette maison de fous et de retourner à sa petite école sympathique pour filles en Australie avec une directrice saine d'esprit et de gentilles élèves respectueuses.

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Juste après la dernière leçon de la journée, Albus appela Severus à son bureau.

« Um… Suis-je là à cause de Blaise ? » demanda Severus lorsqu'il entra.

« Blaise ? Blaise Zabini ? »

« Oui, Zabini. Est-ce qu'il a quelque chose à voir avec ça ? »

« Non. Pourquoi ? Qu'est ce que tu lui as fait ? » demanda Albus intrigué.

« Rien. » Voyant le regard que lui donnait Albus il ajouta. « Et bien, je pense que j'ai du lui casser le nez. Il est allé voir Poppy après la pause déjeuner et je ne l'ai pas vu depuis. »

« Dans ce cas, je te suggère que tu ailles à l'infirmerie après notre petite discussion et que tu lui dises que tu es désolé. » commenta Dumbledore.

« Définitivement pas. Je ne suis absolument pas désolé et je ne prétendrai pas l'être. »

« Severus… »

« Il est celui qui a essayé de me faire accusé du vol du devoir de Draco simplement pour que tout le monde me déteste. Je ne suis pas désolé pour tout ce qui pourrait lui arriver. » dit Severus en souriant. « Je peux faire que les gens me haïssent par moi-même. Je n'ai besoin de personne pour m'aider. »

Albus soupira. La situation dans la maison des Slytherins s'était calmée. Il semblait qu'ils avaient rétabli leur système de rang maintenant. Il y avait toujours des combats occasionnels, mais il semblait qu'ils acceptaient maintenant généralement Severus. Draco Malfoy avait prouvé être un bon choix d'ami pour Severus après tout. 

« Et bien, Blaise n'est pas la raison pour laquelle je t'ai appelé ici aujourd'hui. D'autres idées ? » demanda Dumbledore en souriant.

Il pourrait obtenir d'intéressantes informations à propos des activités de Severus durant ces derniers jours. Severus cependant avait maintenant deviné.

« Mary Sue ne m'aime pas ? »

« Non, pas du tout. »

« Bien. Je ne l'aime pas non plus. »

« Severus, elle ne prend pas ton travail. Elle n'est même pas assez qualifiée pour faire ça. »

« J'ai vu ça. » remarqua Severus sèchement.

« Elle est une remplaçante temporaire. Aussitôt que tu es gradué, tu récupères ton travail et je me fiche de ce qui peut lui arriver après ça, mais nous avons besoin d'elle maintenant. Donc s'il te plait, montre-lui un peu de respect et essaye de discuter avec tes camarades de classe pour qu'ils fassent leurs devoirs. »

« Elle ne me montre aucun respect non plus. Elle a des préjugés, est méchante et trop stricte. »

« Il me semble que je me souviens d'un autre professeur dont on disait ça. »

« Elle a peint ma salle de classe et mon bureau en rose, Albus ! ROSE ! Même les Gryffindors ont été choqués à la vue de ça. Les seules potions qu'elle comprend sont les parfums. Vous ne pouvez pas respirer à côté d'elle. »

« C'est ce que j'ai remarqué, mais elle a le droit de porter autant de parfum qu'elle veut. C'est seulement une question de goût personnel. »

« Goût ? Elle n'a aucun goût. Honnêtement ! Est-ce que vous avez vu ce qu'elle a fait à mon donjon ? C'est horrible. Elle a même commencé à peindre le dortoir des filles. Susan dit qu'elle a peint son dortoir en rose avec des lapins blancs sur les murs. Des lapins, Albus ! Les pauvres filles en ont des cauchemars. »

« Oh, allons ! Qui aurait des cauchemars avec des gentils et doux petits lapins blancs ? »

« N'importe quel vrai Slytherin en aurait. Nous ne sommes pas de gentilles personnes, Albus. Et nous n'aimons pas les gentils lapins aux pelages duveteux dans nos chambres. Des serpents, des dragons ou des panthères d'accord mais pas des lapins. »

« J'ai entendu que certaines filles apprécient beaucoup les décorations de Mary Sue. »

« Oui les mêmes filles qui imitent ses peintures de guerre, font leur devoirs et peuvent faire tout ce qu'elles veulent dans la classe sans être punies. Elles sont complètement folles. Elles ont eut un lavage de cerveau. »

« Peut-être qu'elles ont besoin d'une figure de mère ? » suggéra Dumbledore. « La plupart des Slytherins semblent être des enfants négligés qui ont besoin d'une main pour les guider. Peut-être qu'une touche féminine est ce dont votre maison a toujours eut besoin. »

« La plupart d'entre eux sont négligés d'une façon ou d'une autre. Mais Mary Sue n'est définitivement pas ce dont ils ont besoin. Donnez-leur quelqu'un comme Minerva ou Poppy… peut-être même Sprout comme figure de mère et cela pourrait marcher, mais Mary Sue est trop de peinture avec peu de cerveau – Les Hufflepuffs pourrait l'apprécier cependant. »

« Severus, Mary Sue était tout ce que je pouvais avoir. Personne avec de la raison ne voulait le job pour enseigner les potions. Ils pensent que tu leur ferais honte. Et je ne pouvais pas continuer à le faire moi-même. Pas pour trois ans. Je suis surchargé de travail. Donc s'il te plait sois gentil avec Mary Sue. »

« Désolé Albus, je ne peux pas. Je ne peux pas la supporter. S'il vous plait, trouvez quelqu'un d'autre, n'importe qui. Je préférerai même avoir Lucius Malfoy comme professeur qu'elle. » supplia Severus.

« Lucius ? Très bien, je demanderai à Lucius. Je ne peux pas imaginer pourquoi il voudrait être un enseignant par contre. »

« Merci ! » et avec ça, Severus glissa hors du bureau d'Albus Dumbledore sans avoir été puni.

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A/N : Et voilà encore un chapitre, plus que trois. Je me suis bien amusé en le traduisant celui-là, un de mes préférés. L'histoire touche à sa fin. Vous êtes heureux ? Moi je le suis. J'ai reçu plein de review aujourd'hui

Melepha : Oh que j'aimerai la faire tourner en bourrique y'a pas photo mais ça ne dépends pas de moi, je change pas l'histoire mais … elle se fait déjà mené en bateau ici.

Virgin Rogue : Merci d'avoir faire une review avant la fin, je suis contente, et je pense que tu sera satisfait et j'attend ton avis final

Mme Creed : Vas-t-il redevenir adulte, mystère qui sera peut être dévoilé dans le chapitre suivant (mais je le laisserai bien en petit ^_^)

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A venir : Severus va-t-il trouver un moyen de redevenir adulte ? Dumbledore a une surprise pour Severus, ainsi que Draco et un paquet de Gryffindors. Est-ce que Lucius va commencer à enseigner à Hogwarts ? Ou va-t-il essayer d'interférer entre Draco et Ginny ?