Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout est à JRK ou à Silverfox, sauf la traduction
Pas grand-chose à dire, vu que c'est le second de la journée (mais pas le dernier)
Bonne lecture
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Chapitre 18 : Une décision prise.
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Draco fixa le lac, regardant les petites vagues formées par le vent soufflant sur la surface. Il se perdit dans les motifs qu'elles formaient, essayant d'oublier pourquoi il était assis ici, ce qu'il attendait. Il jeta un coup d'œil aux galets et à l'herbe à ses pieds, regarda les nuages passer dans le ciel, mais quoi qu'il fasse, il gardait son dos vers le château. Il ne voulait pas le voir, il ne voulait pas savoir ce qui se passait à l'intérieur.
Il semblait pour lui qu'il était assis depuis une éternité… ou peut-être juste quelques minutes. Il n'avait jamais vraiment pensé à l'ami qu'il était sur le point de perdre, ou à la petite voix d'espoir qui continuait de lui chuchoter quelques part profondément dans son esprit qu'il le garderait à jamais, mais la pensée était toujours avec lui.
Le soleil se reflétait sur l'eau créant des taches de lumière clignant de bonheur qui restaient seulement pendant l'espace d'un clin d'œil pour être remplacés par d'autres et encore par d'autres.
Draco essaya de les prédire, de supposer l'association de lumière et du mouvement des vagues. C'était fascinant de comment une scène aussi apaisante pouvait changé constamment de mouvements.
« Draco ? » vint une voix de derrière lui.
Il reconnut la voix, mais il souhaitait pouvoir l'ignorer, souhaitait continuer à pouvoir fixer le lac et les vagues, que ce moment se fige à jamais.
Mais il se tourna quand même combattant les larmes. 'Cela doit être fait. C'était la bonne chose à faire.' Se rappela-t-il.
« Professeur ? »
« Je crois que j'ai du te le dire à peu près une centaine de fois dans cette dernière année. Mon nom est Severus. » dit Severus Snape en souriant alors qu'il s'asseyait à côté de lui.
Et Draco sourit et jeta ses bras autour de lui le serrant fortement. C'était bon qu'il soit de retour, peu importe à quoi il ressemblait. Peut-être qu'ils ne pourraient plus aller à l'école ensemble, peut-être qu'ils ne pourraient plus faire de farces ou se battre contre les autres Slytherins, mais c'était bon de ne pas être seul.
Severus tint Draco pendant un moment jusqu'à ce qu'il trouve que le garçon s'était suffisamment calmé.
« Je serai énormément absent ce week-end. Il y a quelques petites choses que je dois mettre en ordre à Hogsmeade et à Londres, mais tu peux toujours venir me voir lorsque je serais là et tu peux tout me dire. Je sais que je suis un petit peu vieux pour toi, mais je serai toujours ton ami. »
Draco leva les yeux vers lui. Il ne semblait pas vieux pour lui, actuellement il semblait un peu plus jeune que Draco se souvenait, mais peut-être que c'était simplement parce qu'il souriait. C'était le même sourire que lorsqu'il était un garçon et Draco était sûr qu'il ne l'avait jamais vu sur l'adulte auparavant. Il avait difficilement vu Professeur Snape sourire et pendant un moment, une petite partie de lui se demanda combien d'autres enfants avaient vu ça.
« Tu n'es pas vieux. » dit-il en souriant à son ami. « Mais tu pourrais regretter cette offre après un moment. Je serai après toi jour et nuit. »
« Je serai heureux de te voir, crois-moi. Tu me trouveras dans le bureau du Professeur Calligra pendant quelques temps. Mary Sue a décidé de nous quitter vendredi soir, mais je donnerai à ma chambre le week-end pour qu'elle perde cette odeur. Cela va déjà être dur de dormir à cause de son look. Je ne veux pas rajouter l'odeur.
« Puis-je t'aider à te réinstaller ? » demanda Draco en souriant.
« Et tes classes ? »
« J'en ai manqué la plupart de toute façon. S'il te plait ? Je serai un bon garçon et travaillerai dur pour rattraper mon retard demain. »
« D'accord, mais je testerai ta connaissance. » rie Severus.
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Mary Sue était en effet partie au moment du dîner de vendredi. Elle n'allait manquer à pratiquement personne.
Lorsque le Professeur Snape arriva dans la grande salle pour le dîner, et fit valoir ses droits sur son ancienne chaise, des applaudissements se firent entendre des élèves et Draco remarqua avec satisfaction que les Gryffindors et les Hufflepuffs acclamaient aussi fort que les Slytherins.
Les Ravenclaws furent un peu moins vocal, mais c'était normal pour eux. Ils ne créaient jamais beaucoup de bruit.
Draco sourit vers son ami avec triomphe et Severus lui fit un clin d'œil avant de retourner à son repas et à nourrir Greenie.
« Hey Draco, est-ce qu'il te manque ? » demanda Vincent soudainement.
Draco regarda son ancien ami se sentant peu sûr de lui-même. Pourquoi Vincent lui avait posé cette question ? Comment devait-il réagir ?
« Je suis content qu'il soit redevenu un professeur. Il est bien mieux que Mary Sue. »
« Nous le sommes tous, mais ce n'est pas ce que je veux dire. » dit Vincent.
« Alors qu'est-ce que tu veux dire ? »
« Et bien, vous deux, vous étiez inséparables toute l'année. Vous ne vouliez même plus nous parler à un certain moment. »
Draco fixa son assiette. Oui, il avait négligé ses autres amis. D'une certaine façon c'était de sa faute s'il se sentait très seul en ce moment.
« Je pensais à comment cela paraîtrait si Greg n'était plus dans notre dortoir. » continua Vincent. « Je ne pense pas que je le supporterai. Alors est ce qu'il te manque ? »
« Un peu. » admit Draco doucement. « Il est toujours là après tout et nous pouvons toujours parler et dessiner ensemble, mais je suppose que je me sentirai seul d'aller en classe sans lui. »
« Tu peux t'asseoir à nouveau avec nous, si les professeurs te laissent. » dit Vincent. « Si tu le veux, bien sûr. »
« Ca serait gentil, mais je ne pense pas qu'ils nous autorisent à être trois sur un bureau. » dit Draco en souriant à Vincent.
Peut-être que ça ne serait pas si mauvais d'être avec ses anciens amis.
« Je sais, je pensais que tu voudrais simplement t'asseoir proche de nous. Comme nous le faisions. » expliqua Vincent.
« Ouais. » dit Grégory. « Reviens, Draco. »
« Aucun problème du moment que cela ne signifie pas que l'un de nous doive s'asseoir à côté de Blaise. Je ne lui pardonnerai jamais. »
« Donc tu resteras tout seul en métamorphose ? » demanda Grégory en fronçant des sourcils.
« McGonagall a dit que je ne pourrais plus changé de place à nouveau. Et je demanderai à Severus si je peux travailler avec vous pendant les potions. Il doit y avoir une équipe de trois après tout. Cela pourrait être nous. »
« Ouais, serre-moi la main. » dit Vincent en tendant une énorme main.
Draco la prit et rigola malgré la douleur qu'il reçut lorsque la poigne d'acier de Grégory serra sa main. Le trio était de nouveau ensemble même si Vincent semblait avoir pris la direction. Draco s'en fichait. Il ne voulait de toute façon pas prendre part dans tout ce qu'il n'aimait pas. Il serait un partenaire indépendant.
Il porta son attention vers la table des Professeur et vit Severus lui sourire. Draco le lui rendit. 'Oui, tout ira bien. Je m'entends très bien avec mes anciens amis. Ne t'inquiète pas pour moi.'
Severus hocha la tête vers lui et se leva. Il se dirigea vers la sortie de la grande salle en passant le siège du directeur, se pencha pour parler à Dumbledore un moment et alla vers la porte. Draco se demanda la signification de ce petit détour jusqu'au moment où il entendit un énorme BOOM qui l'éclaira.
Cette fois, c'était les professeurs qui étaient tous recouvert de soupe.
Dumbledore assis, cligna des yeux de surprise pendant un moment, sa barbe graisseuse. Puis il posa très, très lentement sa cuillère dans le reste de sa soupe et attrapa ce qui restait d'un pétard.
« Severus ! »
« Désolé, Albus ! »
D'un seul coup, les élèves surmontèrent leur choc et commencèrent à rire. Draco sauta de son siège et fonça aux côtés de Severus pour le féliciter de sa farce.
Les protestations de McGonagall furent étouffées par le rire d'Hagrid. Dumbledore prit une serviette et commença la tentative sans espoir de sécher son visage et sa barbe.
Filch, qui avait été assez chanceux pour s'asseoir très loin de Dumbledore resta à peu près sec, envoya un regard très noir à Severus, que le maître de potions ignora. Severus ne faisait jamais de farces sur Filch directement et le gardien le savait et l'appréciait. Il montrait bien sûr le mauvais exemple pour les étudiants, mais d'un autre côté, très peu d'élèves l'aimaient de toute façon, alors pourquoi ils l'imiteraient ?
A la table des Gryffindors, Neville Longbottom se tourna vers Harry et dit : « N'est-il pas le meilleur professeur ? Il faudra que j'essaye cette soupe au pétard sur ma grand-mère un jour. »
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A peu près une heure après le dîner, Ginny approcha Neville dans la salle commune des Gryffindors. « Hi Neville. Est-ce que tu as encore les clés du donjon des potions ? »
« Hi Ginny. » dit Neville prudemment. « De quelles clés parles-tu ? Pourquoi aurais-je les clés des donjons ? »
« Draco a dit que tu les avais et je te demande si tu les as encore. »
« Qu'est-ce que tu veux faire avec elles ? » demanda Neville.
Il pensa que c'était bien si Draco lui avait dit, mais il n'aimait pas l'idée de donner ces clés à quelqu'un sauf au Professeur Snape à qui elles appartenaient vraiment. 'Peut-être que je devrais aller le voir et les lui rendre maintenant ?'
« Et bien, nous planifions une petite surprise pour le Professeur Snape, mais nous ne pouvons pas la faire sans ces clés. Est-ce que tu les as encore ? »
« Oui. » acquiesça Neville, « mais vous allez me dire exactement ce que vous voulez faire avec elles avant que je décide si vous pouvez les avoir. »
Ginny jeta un coup d'œil nerveux à travers la pièce pour vérifier si quelqu'un écoutait. Il n'y avait personne d'assez près qui pouvait écouter leur conversation, mais ce n'était pas assez bon pour Ginny. Elle se pencha et chuchota leur plan dans l'oreille de Neville. Les yeux de Neville s'élargirent de surprise.
« C'est une grande idée Ginny, mais vous allez avoir besoin de quelques trucs pour le réaliser. Où allez-vous avoir tout ça ? »
« Draco va demandé à Mr Filch de nous prêter ses outils, mais nous avons besoin de savoir si nous pouvons avoir les clés en premier. Vas-tu nous aider ? »
Neville y pensa pendant un très court moment.
« Qui d'autre va y prendre part ? » demanda-t-il excité.
« Pour l'instant, seulement Draco et moi. Et toi si tu le veux. Nous avons planifié de demander à quelques autres une fois que nous serions sûr de pouvoir y entrer. »
« Très bien, comptez sur moi. »
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Une demi-heure plus tard, Neville et Ginny arrêtèrent Harry et son gang sur leur chemin vers le château après leur visite à Hagrid.
« Harry, est-ce vrai que tu connais un passage secret qui mène à Hogsmeade ? » demanda Ginny.
Harry et ses amis échangèrent de rapides regards nerveux.
« Tu n'as pas à nous dire où c'est, si tu ne le veux pas. » dit Neville rapidement. « Nous avons simplement besoin de quelqu'un qui irait à Hogsmeade demain matin et qui nous achèterait quelques affaires. Peux-tu faire ça pour nous ? »
« De quoi avez-vous besoin ? » demanda Harry.
Ginny lui tendit une liste de courses. Ron et Hermione regardèrent le parchemin par-dessus l'épaule d'Harry.
« Pourquoi avez-vous besoin de tout ça ? » demanda Hermione rudement.
« Nous planifions une surprise pour Professeur Snape. » expliqua Neville.
« Une sorte de cadeau de bienvenue. » ajouta Ginny.
« Qu'est-ce que vous allez faire exactement ? » demanda-t-il avec curiosité.
Ginny chuchota dans son oreille. Harry se retourna pour parler à Ron et Hermione.
Ginny et Neville attendirent avec leurs doigts croisés. S'il ne pouvait pas trouver un partenaire qui savait comment s'introduire dans le village, ils pouvaient oublié leur plan complet.
« Oh, c'est une si bonne idée ! » s'exclama Hermione.
'Oui !' pensa Ginny. 'Ils vont le faire.'
« Non, je ne vois pas pourquoi nous devrions risquer une détention pour Snape. » annonça Ron.
« Oh, allez Ron. Après tout ce que nous avons traversé avec Mary Sue, nous devrions vraiment montrer à Snape combien nous apprécions son retour. » essaya de convaincre Harry.
« Au moins, écoutes-les, Ron ! » conseilla Hermione.
« Très bien. Qui d'autre fait parti de ce plan ? » demanda Ron à sa sœur.
« En ce moment, Draco et nous, et Filch nous a promis qu'il nous prêterait quelques-uns de ses outils. »
« Nous n'avons demandé à personne d'autres encore, car nous n'avons pas tout ce dont on a besoin. » expliqua Neville. « Sans ces courses à Hogsmeade, nous ne pouvons pas travailler. »
« Pas de problème. » promit Harry. « Nous irons tout chercher juste après le petit déjeuner demain matin, comme ça nous pourrons commencer après le déjeuner. D'accord, Ron. ? »
« Non pas du tout ! » protesta Ron. « Je ne travaillerai ni avec Malfoy, ni avec Filch. »
« Oh allez, j'ai besoin de quelqu'un pour m'aider à ramener toutes ces affaires ici. » supplia Harry.
« Pas moi. Je ne veux rien à voir avec votre plan débile. »
« Ron … »
« C'est bon, Harry. » dit Hermione à la surprise de tout le monde. « Je viens avec toi. »
« Super ! » s'exclama Neville. « Maintenant, tout ce dont nous avons besoin est d'un peu plus de personnes pour aider avec le travail. »
« Allons demander à Dean et Seamus. » suggéra Harry. « Je suis sûr qu'ils aimeront votre idée. Snape leur a beaucoup manqué à eux aussi. »
En effet les deux Gryffindors rejoignirent la cause ainsi que Susan de Slytherin. Ils ne demandèrent pas aux jumeaux puisqu'ils craignaient qu'ils ajoutent de mauvaises farces à leur plan, et Vincent et Grégory avait déjà prévu quelque chose d'autre pour leur week-end.
« C'est pas grave. » leur dit Draco. « Nous avons déjà assez de personnes pour réussir. Amusez-vous et nous vous montrerons ce que nous avons fait. »
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Samedi au déjeuner, les professeurs eurent la vue surprenante de deux Slytherins en retard arrivant en compagnie d'un groupe de Gryffindors qui discutaient et rigolaient avec animation.
Etrange. Et qu'était cette étrange trace noire sur la joue de Neville Longbottom ? Cela ne ressemblait pas vraiment à de l'encre, mais peut-être que c'était juste un effet de lumière.
Le même groupe arriva en retard pour le dîner de manière similaire et cette fois plusieurs de ces enfants arboraient des traces noires qui semblaient un petit peu trop sombre pour être de l'encre.
Severus Snape était le seul professeur qui ne remarquait rien d'inhabituel. Il avait eut son déjeuner à Londres et était arrivé trop tard lors du dîner pour voir les enfants entrer. Il remarqua les traces noires sur les mains de Draco lorsque le garçon vint le voir une heure après le couvre feu, mais ne demanda rien à leur propos.
Dimanche matin, le groupe fonça hors de la grande salle après avoir attrapé quelques tranches de pain grillé chacun et beaucoup de personnes les regardèrent partir se demandant ce qu'ils pouvaient vouloir faire dans les donjons à cette heure.
Minerva McGonagall remarqua à sa surprise que Ron Weasley était assis seul sans ses amis et paraissait très boudeur. Sa tentative pour lui demander ce qui n'allait pas se solda par un échec alors que Ron grognait quelque chose à propos de personnes traînant avec des visqueux Slytherins.
Durant le déjeuner de dimanche, Draco et Susan s'assirent à la table des Gryffindors avec le reste du groupe pendant que tous les autres Gryffindors évitaient leur fin de table, et Ron refusa absolument de s'asseoir et de manger.
A nouveau, Severus Snape n'était pas présent pour voir le comportement inhabituel de ses élèves.
Cependant, il arriva avant le dîner, mais cette fois le groupe ne se montra pas du tout au repas. Lorsque les Professeurs se demandèrent à haute voix où ils pouvaient être, Mr Filch sourit simplement et les assura qu'il savait exactement où ils étaient et qu'ils n'avaient pas besoin de s'inquiéter pour eux.
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Après le dîner, Severus décida de jeter un coup d'œil rapide à son bureau déformé et d'essayer de trouver ce qui lui restait d'ingrédients pour les potions. Il aura à commencer une liste de courses puisqu'il suspectait que Mary Sue avait jeté une grande partie de sa collection pour pendre ses dessins et autres décorations.
Alors qu'il descendit vers les donjons, il eut des nerfs d'acier à la vue de sa salle de classe et de son bureau rose. La prochaine chose qu'il ferait après les achats serait de redécorer. Peut-être qu'il pouvait déjà retirer quelques objets hideux.
Severus sortit ses clés de réserve et les mit dans la serrure. Encore une chose à ajouter à sa liste. Demander à Neville de lui rendre ses clés. Et si possible le faire sans effrayer le garçon. Le pauvre Neville étourdi avait probablement voulu lui rapporter ses clés il y a longtemps. Il ne voulait pas embarrasser le garçon ou le faire se sentir comme un voleur. Il connaissait ce sentiment trop bien après tout.
Severus tourna la clé dans la serrure et…
BAM !
Neville, qui était en train de mélanger de la peinture près de la porte se tourna rapidement au son de la porte s'ouvrant et avait accidentellement tapé dans une échelle, qui était tombée sur Ginny et Susan qui avait été sur le point de la monter et avaient lâché leur pot de peinture. Par chance personne n'avait été sur l'échelle.
Voyant que les deux filles s'étaient remises sur leurs pieds, plus surprises que blessées, Severus s'introduisit complètement dans la pièce et jeta un rapide coup d'œil dedans. Les enfants avaient retiré tous les meubles sauf deux tables sur lesquelles se tenaient Draco, Harry, Dean et Seamus pour peindre le plafond. Ginny et Susan avait visiblement voulu utiliser l'échelle dans le même but, pendant que le devoir de Neville était de fournir tour le monde en peinture fraîche. Hermione se tenait dans le fond de la pièce, baguette levée, visiblement en train de jeter quelques sortilèges rapides pour sécher les murs déjà peints.
Les enfants avaient repeint la salle entière dans sa couleur noire originelle. Seul le plafond apparaissait encore être rose. Peindre au-dessus de la tête s'était trouvé visiblement être une tache difficile. La peinture gouttait des pinceaux et laissait les mains, les vêtements, et dans certains cas le visage des peintres avec des taches noires.
Draco sauta de la table et vint vers Severus.
« Je suis désolé. Nous ne pensions pas que tu viendrais ici avant demain matin. D'ici là tout aurait été fait. »
« Où sont les meubles ? » demanda Severus essayant difficilement de ne pas rire.
D'une certaine façon, Draco avait réussis à avoir une raie entière de peinture noire dans ses cheveux platine. Peut être que quelqu'un avait laissé son pinceau glisser ? La peinture sera difficile à retirer.
« Dans le bureau. Nous avions besoin d'un peu de place lorsque nous avons peint le sol. »
Severus marcha vers son bureau et trouva que les murs avaient déjà été repeints et que seul le sol et le plafond subsistaient. Les tables et les chaises de la salle de classe avaient visiblement été introduites de force rapidement. Elles avaient elles aussi retrouvé leur noir habituel et les meubles du bureau avaient simplement été mis d'un côté, non peints.
« Nous avons simplement fait les murs ici et ceux de votre chambre aussi, mais nous auront fait les sols et les plafonds dans quelques heures. Nous avons décidé de ne pas toucher les meubles, puisque nous ne savons pas si c'est vraiment les tiens. Mr Filch nous a promis de nous montrer où Mary Sue avait déplacé tes affaires une fois que nous aurons fini, nous n'avions pas planifié encore de les ramener, parce que nous ne savons pas où va quoi. » expliqua Draco.
Severus jeta un autre regard aux meubles repeints et à la pièce et à la peinture recouvrant le garçon.
« Veux-tu m'aider pour réparer le tableau noir ? »
« Bien sûr ! J'adorerai. Comment on fait ça ? »
« Avec une potion bien sûr. Et cela veut dire que nous devons ramener une des tables de travail dans la pièce et mettre un chaudron sur un feu. Et pendant que nous y sommes, je pense que nous devrions également fabriquer une potion spéciale pour retirer la peinture de toi et des autres de vos vêtements et une autre encore pour tes cheveux. »
« Pourquoi ? Celle que nous utilisons pour les vêtements pourrait très bien marché avec les cheveux, non ?»
« Avec ta couleur de cheveux ? Je doute que ça marche. Je vais devoir laver tes cheveux moi-même. »
« Hey, je sais comment laver mes propre cheveux ! »
« Oui, mais je ne vais pas te laisser manipuler une potion aussi forte que ça. Cela pourrait causer de sérieux dommages si elle atterrit dans tes yeux. » déclara Severus sèchement.
« Oh, je suis désolé. »
« Pourquoi ? Pour me sauver d'une semaine supplémentaire à vivre avec les décorations de Mary Sue ? »
« Non pour faire l'imbécile et mettre mis ça dans mes cheveux. »
« C'est bon. Je m'en fiche. Maintenant, as-tu par chance vue quelques ingrédients de potions quelque part par ici ? »
Ils cherchèrent à travers les tiroirs et le placard de Mary Sue, mais à la fin ils durent se rabattre sur les réserves des étudiants. Bien sûr, cela n'incluait pas tous les ingrédients nécessaires et Draco craignait déjà qu'ils doivent abandonner leur plan, mais à la place il fut témoin d'une démonstration d'ingéniosité d'un vrai maître de potions au travail. Les étudiants regardaient avec respect alors que Severus adaptait simplement la recette avec les ingrédients disponibles.
En moins d'une heure, il produisit quatre potions différentes. Puis il tendit le premier chaudron à Draco tel quel.
« Mets ça dans de l'eau et nettoie le tableau noir avec. Puis sèche-le et essaye d'y écrire quelque chose. Cela devrait marcher. »
Draco acquiesça, excité, et introduisit la potion dans l'un des sceaux de Filch qu'il avait déjà rempli d'eau. Pendant qu'il était occupé à laver le tableau noir, Snape glissa les deux autres potions dans de petites bouteilles.
« Très bien, les enfants, maintenant ne les confondez pas. » les avertit-il fixant Neville. « Les blanches sont à utiliser sur vos vêtements. Frottez la potion contre les traces puis lavez les vêtements. Les vertes sont pour les traces sur votre peau. A utiliser comme du savon. Blanches pour des vêtements, vertes pour vous. Compris ? »
Ils acquiescèrent.
« Et la quatrième potion ? » demanda Harry.
« Elle est pour les cheveux de Draco et je l'appliquerai moi-même, donc vous n'avez rien à voir avec ça. Pas touche ! »
« Pourquoi ? » demanda Neville regardant l'intérieur du chaudron.
Severus attrapa gentiment ses épaules et l'éloigna.
« Parce que c'est dangereux. En mettre un peu trop sur votre corps ou oublier de se rincer à temps et cela fera un trou dans votre peau. »
Neville cria et recula.
« Ce n'est pas si dangereux. Cela ne peut pas te tuer, mais les blessures seront très gênantes et elles prennent beaucoup de temps à soigner donc je préférerais que vous restiez loin de ça. »
Ils hochèrent à nouveau la tête.
« Maintenant, si je pouvais ravoir mes meubles ici, je pense que nous aurons fini avec cette pièce et que nous pourrions commencé le bureau. »
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Lundi matin, Professeur Snape arriva pour ses classes de bonne humeur. Cela fut surprenant même pour lui, puisqu'il ne pouvait même pas se rappeler de la dernière fois où c'était arrivé.
Sa salle de classe et son bureau étaient revenus à leur états d'origine sauf pour le manque de la plupart de ses ingrédients qui auraient du être dans son bureau, mais quelques sorties pour des courses à Diagon Alley (chemin de Traverse) devraient résoudre ce problème assez facilement. Sa chambre sentait toujours un peu le parfum et il devait encore y ramener la plupart de ses meubles, mais l'odeur disparaîtrait dans quelques jours et avec l'aide de ses petits amis, ses meubles seraient de retour à l'heure du dîner.
La colonie de cafards aurait pu ennuyer quelqu'un d'autre, mais pour Severus cela représentait simplement un apport de jambes et d'œil de cafards et de casse-croûte pour hérisson.
Greenie reniflait toujours avec dégoût à chaque fois que son nez sentait une once de parfum ou l'odeur de la peinture, mais sinon il semblait aimer leur nouvelle maison. Depuis que Severus refusait toujours d'avoir des céréales au petit déjeuner simplement pour embêter son hérisson et que Minerva McGonagall avait refusé strictement qu'il goûte les siennes, Greenie avait décidé que c'était maintenant le devoir de Albus de le nourrir au petit déjeuner. Cela ne semblait pas ennuyé le directeur de partager son assiette avec un petit hérisson vert. Ou peut être qu'il n'avait pas vu ? Tout était possible lorsqu'il s'agissait d'Albus Dumbledore.
La première classe de la semaine était celle des premières années Ravenclaws et Hufflepuffs. Il connaissait très peu ces enfants-là. Il leur avait enseigné pendant quelques semaines avant son accident et il trembla en pensant au peu de chose qu'ils avaient du apprendre d'Albus et de Mary Sue.
Il installa Greenie à son bureau, s'arrêtant pendant un moment pour admirer la nouvelle peinture noire. 'Merci, Draco. Tu es le meilleur'
Puis il commença à vérifier les absents. Tout le monde était là. Excellent. Maintenant vérifier leur connaissance.
Une petite fille leva timidement sa main avant qu'il n'ait pu poser de questions. Il lui signala de parler.
« Monsieur, s'il vous plait, ne riez pas, mais il y a un hérisson vert sur votre bureau. » reporta-t-elle.
« Je sais. Je l'y ai mis. »
« Oh. » dit la petite fille confuse.
Severus retint un éclat de rire et demanda aux étudiants comment fabriquer une potion de rétrécissement à la place.
Les résultats furent meilleurs qu'il ne l'avait espéré. En rassemblant leurs connaissances, les enfants avaient été capables de reconstituer la recette. Ses étudiants étaient habituellement meilleurs que ça, mais leurs connaissances étaient suffisantes. Peut-être qu'Albus était un bon professeur de potions après tout, si ce n'était pas pour le maître actuel de potions pour le rendre confus ?
'Je devrai dire à Albus qu'il a bien fait avec les enfants. Il travaillait durement pour ces leçons après tout.' Pensa-t-il. 'Bon potion suivante.'
Un petit garçon leva sa main.
« Monsieur ! Monsieur ! Le hérisson vert sur votre bureau est en train de manger vos ingrédients de potions ! »
« Je sais. Je les y ai mis. »
« Huh ? »
« C'est de la nourriture pour hérisson. Je ne comptais pas fabriquer quelque chose en classe aujourd'hui. Je dois d'abord vérifier vos connaissances en premier. Nous n'allons rien commencer de nouveau si je découvre que vous ne savez rien sur les vieilles potions. »
« Oh. »
« Bon continuons le questionnaire : Quel est le principal ingrédients pour des potions de croissance ? » demanda Severus.
Flap, Flap.
« Une dent de dragon. »
« Merci Corvus. Mais je demandais aux enfants. »
Les enfants le fixèrent et le pointèrent.
« Cet oiseau parle ! » cria quelqu'un, excité.
« Oui. C'est un corbeau. Les corbeaux parlent. » affirma Severus.
« Qu'est ce que le corbeau fait ici ? »
« Il m'apporte une lettre, il me semble. » dit Severus cherchant à détacher le ruban de la patte de Corvus.
« Est-ce que les corbeaux sont des hiboux ? » demanda l'un des garçon visiblement né de parents muggle.
« Non, ce ne sont pas des hiboux. »
« Alors pourquoi le corbeau vous apporte une lettre ? »
« Parce qu'il y a été entraîné. »
« Oh. »
« Est-ce que c'est votre corbeau ? » demanda la petite fille qui avait aperçue en premier Greenie.
« Oui, il est à moi. » soupira Severus.
N'était-ce pas lui qui était supposé poser aux enfants des questions ?
« Quel est son nom ? »
« Corvus. »
« Pourquoi son nom est Corvos ? »
« Pas Corvos, Corvus. C'est le nom latin pour corbeau. »
« Oh »
« Pourquoi avez-vous posé le hérisson sur votre bureau ? »
« Parce que je veux l'avoir avec moi lorsque j'enseigne. C'est mon animal. »
« Je pensais que Corvus était votre animal ? »
« Il l'est. J'ai deux animaux. »
« Pourquoi pouvez vous avoir deux animaux ? Nous ne sommes autorisé qu'à en avoir un chacun. »
« Parce que je suis un adulte. Et que je peux avoir autant d'animaux que je veux. »
« Oh »
« Qu'est-ce que dit la lettre ? »
« Rien. »
« Pourquoi rien ? »
« Parce que je ne l'ai pas encore lu. »
« Quand allez vous la lire ? »
« Après la leçon. »
« Oh. »
« Quel est le nom du hérisson ? »
« Greenie. »
« Pourquoi il est appelé Greenie ? » demanda un petit Hufflepuff blond.
« Visiblement parce qu'il est vert, idiot ! » cria un Ravenclaw en roulant des yeux.
« Cinq points en moins à Ravenclaw pour avoir insulter un étudiant ! » annonça Severus à la surprise de tout le monde.
Il envoya Corvus dans sa chambre, avant qu'il ne recommence à questionner les enfants. Le corbeau connaissait trop bien les potions. Il aurait répondu de façon experte à toutes les questions pour eux.
« Pourquoi Corvus ne peut-il pas rester et apprendre avec nous ? »
« Parce qu'il n'est pas de votre niveau. »
« Il ne l'est pas ? »
« Non, il est un septième année. »
« Huh ? »
Severus continua son interrogation, laissant les enfants perplexes sur sa dernière réponse.
Il arriva là où Mary Sue avait pris après Albus. Les enfants furent capables de reconstruire la plupart de ce qu'ils avaient appris de Dumbledore avec un peu d'aide par-ci, par-là. A peu près tout ce qu'ils avaient appris de Mary Sue était complètement confus. Ils avaient oublié peu de choses de ce que Albus leur avait appris mais avaient mal compris la plupart des explications de Mary Sue.
A la fin de la leçon, Severus savait qu'il devait reprendre là où Albus s'était arrêté. Essayer de reconstruire tout ce que la classe avait fait après serait futile.
Sa classe suivant, un groupe de troisième année n'était pas si différente. Ils avaient une meilleure idée de ce dont avait parlé Mary Sue, puisqu'ils avaient les bases des deux premières années, mais Severus ne leur faisait pas confiance pour fabriquer actuellement une des potions que Mary Sue leur avait apprise sans de sérieux accidents.
Il arriva au déjeuner dans une si mauvaise humeur que Dumbledore lui demanda ce qui n'allait pas. Ce n'était pas inhabituel puisque les professeurs étaient habitués à la constante mauvaise humeur de Severus. Etait-ce pire aujourd'hui ?
« Je dois recommencer pratiquement tout ce que mes élèves sont supposés apprendre cette année. Ils n'ont rien compris de leurs cours. »
« Je suis désolé, Severus. » dit Dumbledore. « J'ai fait de mon mieux, mais je n'avais aucune idée que ton travail était aussi difficile. Je n'ai simplement pas… »
« Albus, ce n'est pas de votre faute. Ils seront capables de vivre avec ce qu'ils ont appris dans vos leçons. Mary Sue est celle qui a tout mélangé. Elle ne pouvait pas expliquer ça correctement et elle a fait lire à ses pauvres enfants des livres qui étaient bien trop compliqués pour leur niveau. Vous avez bien fait, vraiment. »
« Et bien, je suis désolé pour avoir engagé Mary Sue alors, mais je ne pouvais trouver personne d'autre qui aurait voulu te remplacer. Je pense que cela prouve combien mon maître de potions est de grande valeur. »
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Dans la soirée, Albus Dumbledore fit une balade à la lisière de la forêt interdite. C'était une belle soirée, et sa première chance d'un peu se détendre depuis un long moment. L'année scolaire était pratiquement terminée et tous ses élèves et professeurs étaient saufs et entiers. Severus Snape était de retour, Mary Sue Blackwell partie et il semblait que Draco Malfoy et Harry Potter s'entendaient bien pour une fois. La vie à Hogwarts ne pouvait pas être mieux aux yeux du directeur.
Il continua de marcher, respirant profondément l'air frais, et repensa à l'année scolaire. Elle avait été pleine d'évènements et parfois, il avait sentis que c'était un peu trop, qu'elle ne pouvait pas se terminer bien. Mais elle s'était bien terminée. Severus semblait vraiment avoir appris quelque chose de son expérience, Albus lui-même avait plus de respect pour lui et avait finalement compris les problèmes de la maison Slytherin et même les élèves semblaient s'être découvert un nouveau respect pour le maître de potions. Et peut-être, simplement peut-être, que le plus jeune Malfoy n'était pas si mauvais après tout.
Un soudain bruit et un reniflement interrompirent Albus. Il se figea, baguette en main, prêt à se défendre contre le monstre approchant.
Trois petites formes apparurent au bout d'un moment de sous un buisson, mais elles décidèrent qu'elles n'aimaient pas la clairière et retournèrent dans la forêt.
Albus se moqua de lui. Le seul homme que le seigneur des ténèbres craignait, effrayé par une famille de hérisson. Secouant sa tête, il reprit sa marche en souriant à cette pensée d'une petite mère hérisson et de ses deux bébés.
Albus s'arrêta en plein milieu. Il revint vers l'endroit où il avait vu les hérissons, mais ne réussit pas à les retrouver. Avait-il vraiment vu un bébé hérisson vert ? Non, cela ne se pouvait pas. Il y avait un seul hérisson vert dans le monde et il avait déjà fini de grandir. Cela avait du être un tour du à la lumière descendante.
Avec une dernière secousse amusée de sa tête, Albus Dumbledore retourna vers le château. S'il avait vraiment vu des hérissons verts, il était temps d'aller au lit.
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A/N : Et voilà c'est fini, enfin presque, il ne reste plus que l'épilogue qui devrait être également aujourd'hui, je vous gâte.
Dod : tous en choeur « qu'est-ce qu'elle est généreuse, Leena »
Je suis triste que cela soit bientôt la fin tout comme vous. . .
Dod : Mais pleure pas, Leena, tu veux un mouchoir?
.... mais je peux vous traduire une autre histoire, suffit de demander. J'ai déjà quelques petites idées sur la question.
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A venir : Et ben l'épilogue, y'a plus que lui, qui se déroule quelques années plus tard (un paquet d'année plus tard) et y'aura plein de petits hérissons verts !!!!
Dod : oh chouette, je peux en avoir un, dis ? Hein ? Sitepléééééé.