Titre: Les Chroniques des Maraudeurs à Poudlard
Auteures: Tangerine Dream, Cammy (Mystina sur ce site), JukeBox, Lolli
Adresses E-mail:
- Cammy: camille.lauzinwanadoo.fr
- Juke Box: melaniedriouxhotmail.com
- Lolli: Lollilolaaol.com
- Tangerine Dream: fergithenoodlehotmail.com
Avertissement: G
Sujet: La première année à Poudlard des Maraudeurs, de Lily, de son amie Elly
et de Rogue,...
Disclamer: Cette histoire n'a pas été écrite pour faire des sous. Tous les personnages de cette histoire appartiennent
à JKR. (Eh oui, Cammy, même
Sirius! Eh même Mumus, Tan!!) Tan et
Cam :'( Tous? Noooooon! Elly et Kash ont été créés par nous-même! tout le monde se jete sur Kash
Note: Cette histoire se réfère à de nombreux points de vue: James, Sirius,
Remus, Lily, Rogue, Pettigrow, Elly (une amie de Lily) et Kash (le frère
d'Elly). Chacun d'eux est séparé par une étoile (certes, il faut être un peu
idiot pour ne pas s'en rendre compte). Cette fic étant écrite par quatre
personne à la fois, le ton ne sera pas toujours le même. Tangerine Dream fait
en majorité Remus, Cammy fait Sirius, Lily par Lolli et Juke fait Elly. Les
autres personnages sont faits par tout le monde, et même les persos cités
ci-dessus ont parfois été repris par d'autres (aha).
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Chapitre
1: La lettre de Poudlard
Le soleil était à peine levé lorsque le jeune James Potter se réveilla. Il
s'aperçut bien vite que ses parents dormaient encore, alors il décida d'aller
faire un tour dehors. La villa des Potter était située au milieu d'une immense
forêt. Entre les chênes, les mélèzes, les sapins et les bouleaux se dressait cette
somptueuse demeure en briques couleur vanille. Les contours en bois des
fenêtres, la porte d'entrée et le toit étaient vert forêt, ce qui s'agençait
parfaitement avec les longues lianes qui grimpaient à la façade. En résumé,
cette maison au style victorienne était ravissante! Et de plus, elle était
parfaitement bien cachée. Cela permettait à Mark Potter, à sa femme Dylane et à
son fils James de bien vivre leur magie...
Au même moment, quelques centaines miles plus loin, un autre jeune garçon
faisait la grasse matinée. Malgré le fait que cela ne soit pas dans ses
habitudes, aujourd'hui c'était bien différent car on était un lendemain de
pleine lune. Le garçon s'appelait Rémus Lupin. Il avait de superbes yeux ambrés
et les cheveux courts et bruns. On ne pouvait pas dire qu'il avait toujours
l'air au sommet de sa forme quoiqu'il était plutôt bien bâti et avait, selon
les dires des filles de son entourages, un charme dément. C'est sur qu'elles
diraient autrement si elles le voyaient sous son vrai jour, se répétait sans
cesse Rémus. Et oui le pauvre enfant avait un (très) gros manque de confiance
en lui... c'était peut-être parce qu'il était loup- garou ou peut-être
seulement parce qu'il était très timide et enclin a la déprime. En effet, Lupin
était un loup-garou depuis sa tendre enfance déjà et ceci resta toujours très
dur à accepter pour lui. Le jeune loup habitait un quartier moldu nommé "
le parc-Aix-Té-Rix" c'était un coin plutôt inconnu de tous et cela
convenait parfaitement a sa mère qui ne pouvait vivre n'importe ou avec un
loup-garou à la charge. Ce jour-là, quelque chose de fou se produisit. Il avait
reçu un hibou de Poudlard ! Enfin une école l'acceptait . Et soudainement, il
se mit à danser dans la cuisine, lui qui était habituellement si peu sujet aux
démonstrations de joie. Par contre aussi subitement qu'il avait commencé, il
s'arrêta de danser pour penser, oui, peut-être qu'il était admis à l'école.
mais comment allait-il se faire des amis, comment des gens censés voudraient
être camarade avec lui !! ?? À cette idée, un frisson le parcourut. En début
d'après-midi, lui et sa mère se mirent en route pour le Chemin De Traverse
malgré les réticences de son fils.
Ce matin là, comme à l'accoutumée, Sirius Black fut réveillé brusquement par sa
mère dans son lit du 12, place Grimmault, à Londres. -Debout, paresseux! Ça
fait déjà deux heures que ton frère est réveillé, lui! Hurla
Estella Black. Sirius soupira: Ses parents lui préféraient de très loin son frère
Regulus, et ce depuis aussi loin que remontaient ses souvenirs. Il faut dire
que Sirius était moins sage que Regulus: si le premier passait son temps à
rechercher des Doxys dans les rideaux, le second restait toujours dans les bras
de sa "môman". De plus, quand ils allaient rendre visite à leurs
cousines, Sirius passait son temps avec Andromeda, l'aînée. Si Sirius préférait
Andromeda, c'était sans doute parce que celle-ci ne passait pas son temps à
vanter les mérites de la famille Black, contrairement à peu près tous les
autres Black. La famille Black avait en effet la très mauvaise réputation de
n'accepter que les "Sang-pur" dans son entourage. D'ailleurs,
toujours pur était la devise de la famille. Mais Andromeda et Sirius ne
voyaient pas les choses de cet oeil là.
-Allez! Qu'est-ce que tu attends? Aboya sa mère.
Sirius se leva en grognant, ses cheveux noirs tous emmêlés. Il ne ressemblait
pas du tout à sa mère, qui ressemblait singulièrement à l'idée que les Moldus
se faisaient de "sorcière". Il tenait un peu plus de son père, même
s'il ne lui ressemblait pas tellement non plus. Il était plutôt
"mignon", lui, comme les filles s'amusaient à le qualifier. Il fit sa
toilette, s'habilla puis alla prendre le petit déjeuner avec les autres qui
l'attendaient. Kreacher, l'elfe de maison, servait le petit déjeuner.
-Tu as reçu ta lettre de Poudlard, ce matin, dit Alphonse Black, son père.
Sirius allait être admis à Poudlard. Bien sûr, il s'en doutait. Grâce au
mémorable moment où, alors que sa cousine Bellixta était en train, comme toujours,
de décortiquer des mouches, l'une d'elles qu'elle venait tout juste d'attrapée
fut soudainement si lourde que sa cousine s'était retrouvée suspendue dans les
airs, la mouche à la main. Mais si Sirius avait été crackmol, il aurait été
d'office effacé de l'Arbre généalogique de la famille, et ses parents
n'auraient pas supporté cela et l'auraient sans doute banni. Bellixta entrait
aussi en première année, pensa-t-il avec amertume. Et il était à moitié sûr de
finir à Serpentard comme toute la famille, même s'il aurait préféré aller
n'importe où sauf là. Il n'y avait que Andromeda qui était allée à Gryffondor
(fait considéré comme un sacrilège dans la famille, car aller à Gryffondor
était synonyme d'une certaine tolérance). Mais à présent, elle était partie
habiter dans une maison pour elle-seule. Sirius décida de lui écrire dès qu'il
aurait fini ses emplettes, au chemin de Traverse, l'après-midi même.
Comme à son habitude, Lily Evans s'était levé tôt. Il ne fallait pas qu'elle
fasse de bruit pour réveiller sa soeur, sa chère soeur, Pétunia. Elles
dormaient ensemble depuis qu'elles étaient toute petite. Toutes les deux, elles
ne s'étaient jamais très bien entendues, non pas qu'elles étaient ennemies,
loin de là, mais il y avait toujours de la compétions entre elles, de la
jalousie. Elles étaient si différentes, elles ne se comprenaient pas, ne se
confier jamais de secret comme le font entre elles les vraies soeurs. Lily
était une grande aventurière tandis que Pétunia avait toujours peur et se cachait
toujours derrière sa soeur. Lily soupira, après tout c'était sa soeur, elles
étaient de la même famille Lily la regarda, elle et ouvrit tout doucement la
porte. Elle alla à la salle de bain pour se regarder dans le miroir. Elle avait
de magnifiques yeux verts étincelants. Ses délicieux cheveux auburn lui
tombaient sur ses épaules. C'était une très jolie fille. Les garçons lui
couraient souvent après, une autre raison qui provoquait la jalousie de sa
soeur, mais elle les repoussait gentiment. Ceux-là n'étaient que des garçons
vantards, qui n'avaient aucune valeurs morales, ils ne l'aimaient que pour son
physique et ne l'appréciait pas à sa juste valeur. Et puis après tout elle
avant encore le temps, elle venait tout juste d'avoir ses 11 ans le mois dernier.
Elle descendit les escaliers, et aperçut dans la cuisine une femme. Décidément
elle et sa mère se ressemblaient beaucoup, elles avaient toutes les deux des
cheveux auburn, et aimaient se lever tôt. Pétunia ressemblait plus à son père,
elle avait les cheveux blonds, coupé court et les même yeux gris que son père.
Sa mère était tranquillement assise, en train de lire un livre.
Bonjour Maman...
Bonjour Lily, est-ce que ça va ?
Oui, oui je vais bien.
-Va faire un tour l'interrompit sa mère, en souriant. Je t'appellerai pour
manger.
Lily se levait toujours tôt pour aller prendre l'air seul, et se promener. Elle
vivait à Seriagton, c'était un joli village, où tous les habitants se
connaissaient avec de grandes prairies. Lily aimait se promener, c'était sa
façon de s'évader. Elle rêvait tout le temps d'aventures et lui arrivait des
choses peu banales. Elle était assez excentrique, ce qui lui donnait encore
plus de charme auprès des garçons. Sa mère s'évadait en lisant des livres,
elle, en rêvassant seule. Un cri lui fit interrompre ses pensées, sa mère
l'appelait. Lily arriva à la maison son père était déjà levé, ainsi que sa
soeur. Il l'entendit dire :
« Si, Kitty! ... c'est ce qu'il m'a dit! » Toute la famille éclata de rire,
apparemment son père avait encore dit une blague. Il était un grand farceur,
c'est pour cela qu'elle l'aimait. Sa mère et lui étaient différent pourtant ils
se complétaient. La famille Evans allait se mettre a table, quand subitement un
grand hibou apparut, très rapidement et reparti aussi vite qu'il était venu. Il
avait déposé devant Lily une enveloppe de parchemin jauni où il était écrit à
l'encre vert émeraude :
« Miss L. Evans
20, rue de la Gaiet
Seriagton »
Celle-ci, surprise, l'examina de près, mais qui pouvait donc lui écrire ? Et
puis sur un parchemin, ce n'était pas banal, et pourquoi un hibou ? Mais
l'excitation pris le dessus elle déchira le papier et lu la lettre. Son père,
sa mère et sa soeur la regardaient très surpris.
-Quu'est qu'est ce que c'est ? Balbutia Pétunia.
Lily après avoir lu, le regard radieux lui répondit simplement :
-Je suis une sorcière !
Ses beaux yeux verts étincelaient encore plus lorsqu'elle était heureuse.
C'était comme deux émeraudes sur son doux visage.
-Tu es quoi ? Lui répéta son père, apparemment lui aussi surexcité. Montre-
moi! Lily tendit à sa lettre à son père, Pétunia et Kitty en profitèrent pour
regarder par-dessus son épaule, après avoir relu plusieurs fois la lettre, son
père lui dit :
-Mais comment est-ce possible Lily ? Il avait l'air fou de joie. C'est
merveilleux... fantastique!
Sa mère aussi semblait heureuse et sa soeur également!
-Mais où vas-tu acheter tout ça ? Lui demanda cette dernière.
-C'est marqué là, dit Lily, au Chemin de Traverse. Tu dois aller à Londres, et
passer par cette rue.
-Mais tu devras rester toute la semaine ! L'interrompit sa mère.
Un lumière passa dans les yeux de Pétunia, si sa soeur restait là-bas, elle
pourrait enfin être seule à la maison.
-Mais je reviendrai pendant les vacances, rassure-toi maman.
-Alors quand est-ce qu'on va acheter tes fournitures? Demanda Pétunia.
-La rentrée, c'est le 1er septembre répondit Lily tout relisant le papier, on
pourrait peut être y aller demain ? Lily ne cachait plus son excitation, elle
était si heureuse. La voilà, sa grande aventure, son rêve qui allait changer sa
vie. Elle était une sorcière.
Ce fut ainsi décidé, Lily, la sorcière, irait avec sa famille au Chemin de
Traverse cette après-midi même.
Severus en avait assez. Il en avait assez d'attendre sa lettre. Cette lettre
qui l'autorisait à aller à Poudlard, la célèbre école de Sorcellerie comme
toute sa famille.
Severus Rogue était un sorcier. Depuis sa tendre enfance, il avait grandi avec
la magie, elle était partout autour de lui. Il vivait dans une ville où il n'y
avait que des sorciers comme lui. C'était un jeune homme aux cheveux noirs,
avec un air sinistre bien qu'il ne soit âgé que de 11 ans. Son père venait de
l'appeler. Enfin. Elle était là. Il alla au salon, son père lui aboya :
-Tiens, la voilà ta lettre !
-Merci père, répondit Severus, et il monta en hâte dans sa chambre.
La perspective d'aller à Poudlard de pratiquer enfin la magie, fut un des rares
moment de bonheur du jeune Severus.
Sa famille était austère, mais ça ne le dérangeait pas, il aimait ça et il en
avait pris l'habitude. Il entendit sa mère et alla lui demander quel jour il
pourrait acheter ses fournitures, celle-ci lui répondit mercredi. Mercredi,
dans 2 jours, maintenant qu'il avait sa lettre, après l'avoir longuement lu et
relu, après l'avoir longuement attendue, il n'avait plus rien à faire. Vivement
mercredi, pensa-t-il.
Ellia Predington entra dans sa chambre en courant. Elle ouvrit tous ses
tiroirs, toutes ses armoires et souleva les couvertures de son lit. Elle
cherchait son pendentif porte-bonheur. Dès qu'elle l'eut trouvé, elle
redescendit dans la cuisine à une vitesse fulgurante. Pourquoi crois-tu avoir
besoin de ce pendentif pour ouvrir une lettre? Tu as peur de te casser le pouce
en l'ouvrant? Argua son grand frère Kashell.
Imbécile.
Pfff. Tu manques d'expérience, ma chère, lui soupira-t-il en guise de réponse.
Ils allèrent dans la cuisine.
Kashell prit une bouchée de rôti, pendant que Ellia, plus communément appelée
Elly, admirait la lettre, SA lettre, sa lettre venant de Poudlard, là où elle
avait des chances d'être admise, tout comme Kash. Elle était nerveuse, mais
prit son courage à deux mains et ouvrit l'enveloppe. Elle lut attentivement ce
qui était écrit sur le parchemin. À la fin de sa lecture, un sourire illumina
son visage. Son frère se boucha les oreilles. Elly hurla de toute ses forces en
sautillant: "Je l'ai! Je l'ai!" -Argh, tu pourrais pas arrêter de
chanter pendant que je suis à table? Demanda-t-il en mimant une atroce souffrance.
Sa soeur lui répondit par une gifle qu'il évita. Sa mère les calma en
promettant à sa fille qu'elle et Kashell iraient faire leurs emplettes au
Chemin de Traverse le jour même.
Il était lundi après-midi, et comme l'avait prévue la mère de Rémus, ceux- ci
allèrent faire quelques achats au Chemin de Traverse. Là-bas, on pouvait y
trouver des livres emplis de formules plus difficiles les une que les autres,
des hiboux volaient en tout sens, tout était si magique! Malgré le fait que le
jeune loup y soit déjà allé auparavant, tout ceci l'excitait au plus haut
point, surtout qu'aujourd'hui c'est pour lui qu'ils étaient là. La première
chose qu'ils firent fut d'aller acheter une baguette magique a Rémus, car,
comme on dit, un sorcier sans baguette c'est comme un Anglais sans accent. Le
loup-garou fut donc assorti d'une baguette en bois de cerisier contenant un
ventricule de c?ur de dragon. Lorsqu'il sortit de la boutique du bon vieux
Ollivander, le garçon ouvrit la porte dans le front d'un autre qui allait
l'ouvrir. Le jeune homme fut plutôt étourdi, pendant qu'il reprenait ses
esprits, Rémus put mieux le détailler. Celui-ci avait les cheveux noirs tous
emmêlés d'un garçon qui n'avait pas pris la peine de se peigner et le regard
tout aussi sombre que sa chevelure. Lorsqu'il se releva, il regarda le
loup-garou de haut en bas et jugea qu'il vaudrait mieux s'expliquer avant
d'essayer de le battre, car on ne pouvait pas dire qu'il était réellement de
taille à argumenter. Ce fut le jeune loup qui prit la parole : -OHHHH...
dit-il, honteux. Pardonne-moi, vraiment !! Je n'ai pas fait exprès je te le
jure ! Pardonne-moi... je suis sur que tu dois m'en vouloir mais, je ne l'ai
vraiment pas fait exprès !!! Je ne suis vraiment qu'un pauvre lourdaud qui ne fait
attention a rien. Orghhhhh . Puis il détourna la tête et baissa le regard.
-Mais... ça ne fait rien, c'est... commença le garçon en haussant les sourcils.
Une femme aillant l'air détestable qui devait être sa mère le tira par l'épaule
pour le faire entrer dans la boutique.
Sirius se retourna pour regarder le garçon et il haussa les épaules.
Dépêche-toi! Aboya sa mère.
Il soupira et entra dans la boutique. Depuis sa plus tendre enfance, Sirius
avait toujours rêvé d'avoir sa propre baguette magique. Il avait même un jour
essayé de dérober celle de son père, mais sa mère l'avait puni en lui jetant un
sortilège de danse effrénée, alors il s'était abstenu depuis et avait pris son
mal en patience jusqu'à ce jour.
-Bonjour, dit une voix. Sirius sursauta. M. Ollivander était un homme qui
devait avoir la soixantaine. Il avait des yeux pâles qui lui faisaient froid
dans le dos, bien que peu de choses puissent effrayer le garçon.
-Aaaahhh, encore un Black. Vous rentrez en première année? Votre cousine est
passée avant-hier...
Sirius fronça les sourcils.
-Sa baguette fait 18 centimètres et demi, en bois de saule, très souple,
excellente pour les sortilèges. Elle contient un ventricule de c?ur de dragon.
L'homme ne semblait pas réaliser que ses dires ne faisaient que rendre Sirius
encore plus malade qu'il l'était à cause de la chaleur.
-Avez-vous une baguette qui convient à mon... fils? Demanda Mme Black d'un ton
froid.
-Ahhh, Estella. Je me souviens. Votre baguette faisait 24,9 cm, plume de Phénix
et bois chêne n'est-ce pas?
-En effet, répondit-elle d'un ton pressé.
-Bien, dit Ollivander en cherchant dans les innombrables boîtes celle qui
contenait la baguette qui appartiendrait bientôt à Sirius.
-Avec quelle main tenez-vous la baguette? Demanda l'homme.
-Droite, répondit Sirius.
Un mètre prenait toutes sortes de mesures, de la longueur des cheveux jusqu'aux
trous de nez.
-Ça suffit, fit le vendeur de baguettes et le ruban tomba brusquement. 21cm,
crin de licorne, bois de châtaigner, excellente les métamorphoses. Agitez-la.
Sirius l'agita, sans résultat.
Il en essaya 5 autres sans résultats plus performants.
-Hmmm... Essayez... Celle-ci, je serais assez étonné qu'elle vous convienne...
mais... Elle fait 31 cm, bois de pin... Efficace pour la défense (la mère de
Sirius fit une moue de dégoût) et pour la métamorphose, et elle contient... Une
écaille de sirène.
-Une écaille de sirène? Demanda Sirius, stupéfait.
-En effet, c'est un ingrédient très puissant mais peu couramment utilisé car il
est très rare de rencontrer des sirènes en Méditerranée, et encore plus
qu'elles daignent à vous offrir l'une de leur écailles.
Sirius agita la baguette, et sentit une étrange chaleur.
-Ahhh... J'avais donc raison... Cette baguette détermine un destin un peu
particulier... dit le vendeur d'un ton léger en allant au comptoir. Vous aurez
nombre d'épreuves à surpasser. Mais je ne doute pas que vous y parviendrez. 20
gallions, dit-il brusquement en voyant l'expression de Mme Black.
-Aurevoir, M. Ollivander, dit celle-ci en payant. Tandis qu'ils sortaient,
Sirius se rendit compte qu'un garçon assez grand et séduisant, qui devait avoir
14 ans et une fille qui semblait être sa soeur attendaient. Le garçon avait des
cheveux si noirs que leurs reflets étaient bleus, ils étaient attachés en
catogan avec deux mèches qui lui retombaient devant. Ses yeux étaient bleus eux
aussi, seule sa robe était noire. La fille, elle, était vraiment belle! Elle
avait de longs cheveux fins de la même teinte que ceux de son frère. Cependant,
ses yeux étaient verts. Sirius la fixait lorsqu'elle se retourna vers lui.
-Bonjour! S'exclama-t-elle.
-Euh Salut! Bafouilla Sirius.
-Comment tu t'appelles?
-Hum, Sirius et toi?
-Ellia, mais on me surnomme Elly.
-Tu vas... à Poudlard?
-Oui! J'entre en première année et je suis très impatiente! Et toi?
-Hmmm... Moi aussi!
-On se reverra là-bas alors! Au revoir!
-Salut, euh... Elly?!
-Sirius dépêche-toi! Hurla sa mère. -Euh, oui, oui ! J'arrive! Répondit Sirius
en se détachant de sa rêverie.
Tout était indiqué dans sa lettre, où était situé le Chaudron Baveur, quelle
brique il fallait taper pour accéder à "l'autre monde". Le premier
magasin qu'elle vit était une boutique où s'étalait des balais ! Plusieurs
adolescents étaient devant et parlaient d'un air surexcité. Derrière elle une
dame appelait l'un d'eux :
-Allez James on y va, tu sais très bien qu'il est interdit d'avoir un balai
pour les premières années.
Ce dernier gémit :
-Mais maman, c'est le même que ceux des Appleby Arrows, des Wigtown Wanderers,
et des équipes nationales de Nouvelle Zélande, de Bulgarie, d'Irlande, de
Fran... Sa mère le regarda sévèrement ce qui fit rompre toute dernière
protestation du jeune homme. Et ils s'éloignèrent. Lily remarqua également que
presque tous les gens dans cette rue étaient habillé différemment d'elle, ils
avaient tous une robe de sorcier. Elle vit une personne qui était habillé comme
elle, ce qui la rassura. Elle alla acheter ses livres, ses parents et sa soeur
ne disaient rien, sûrement trop émerveillé par tout ce qu'ils voyaient. Il ne
lui manquait plus que sa baguette, l'instrument que tous sorciers devaient
avoir à Poudlard. Mais elle ne trouvait pas le magasin, « Chez M. Ollivander »,
et regarda plusieurs fois son plan qui lui avait été donné avec sa lettre mais
en vain. C'est alors qu'elle vit sortir de la boutique « Mlle Guipure, les
meilleurs uniformes » le garçon aperçu quelques minutes avant. Lily se dirigea
alors tout droit vers sa mère, laissant sa famille derrière qui n'avait même
pas regardé sa absence. Elle interpella la dame et lui demanda :
-Euh excusez-moi, je cherche la boutique de M. Ollivander.
-C'est un peu plus loin à droite dit le garçon ne laissant même pas le temps à
sa mère de répondre. Comment tu t'appelles ? lui dit-il, avec un grand sourire.
-Ah, ok, merci. Je m'appelle Lily.
-Moi c'est.
-James l'interrompit Lily. J'ai entendu ta mère dire ton nom devant la boutique
de balai. Bon je dois y aller ma famille m'attend. James regarda sa famille et
dit :
-Ah tu viens d'une famille de Moldue ?
-Oui, oui c'est ça.
-James, laisse-la s'en aller tu voit bien qu'elle est pressée dit sa mère, tout
en souriant à Lily alla donc chez Ollivander, et eut sa première baguette du
premier coup ce qui était assez rare d'après ce qu'elle avait vu. La fille
accompagnée d'un garçon devant elle, avaient essayé trois reprises. D'après ce
qu'elle avait compris la fille s'appelait Elly mais, pour le garçon, elle en
avait aucune idée. Ils n'arrêtaient pas de sa chamailler, mais ce n'était pas
comparable à elle et Pétunia, eux ils se taquinaient (même s'ils avaient une
violente tendance à se donner des gifles sous les yeux ébahis du vendeur. M.
Ollivander avait dit que sa baguette est excellente pour les enchantements,
elle avait hâte de pouvoir l'utiliser. Elle finit ses derniers achats en rentra
chez elle.
-Elly! Kash! Sortez de là immédiatement! Ordonna leur mère.
-Mais maman, on ne fait qu'admirer ce balai enfin! Rouspéta Elly.
-Votre père nous attend pour souper. Dépêchez-vous!
-Oh, d'accord! Soupira Kashell.
-Tu obéis comme un chien, dit sa soeur.
Elle reçut une gifle, et la rendit à son frère, tandis que leur mère ne
cherchait même plus à les arrêter. Depuis qu'il était tout petit, Kash rêvait
de jouer dans une équipe professionnelle de Quidditch. (Même si le métier
d'auror n'était pas pour lui déplaire non plus) C'était vraiment un aventurier.
Il se voyait déjà sur un Comète 10, le tout nouveau balais super performant qui
venait de sortir. D'ailleurs, il était déjà le batteur de l'équipe de
Gryffondor. Dès la deuxième année, peu avaient cette opportunité, et il était
déjà doué. Chaque jour, il lisait la rubrique Quidditch de la Gazette du
sorcier et il s'était même aménagé un « terrain d'entraînement » dans le pré
derrière la maison. Des bornes fluorescentes indiquaient le contour du terrain
et Kashell s'entraînait à envoyer des cognards. Il pratiquait également ses
accélérations et des feintes. Cette passion qu'il avait pour le Quidditch, il
l'avait transmise à Elly dès sa naissance. D'ailleurs, elle était assez douée,
car elle aidait son frère dans ses entraînements. Elle le chronométrait lui
renvoyait les cognards Elly rêvait de jouer un jour dans l'équipe de son frère.
Estella Black laissa Sirius devant la boutique de Mlle Guipure, pour les
uniformes.
-Je vais aller chercher des ingrédients pour potions, lui dit-elle sèchement.
Va acheter une robe en attendant, et sois sage.
Sirius entra dans la boutique.
-Ah! dit la jeune femme qui vendait les robes. C'est pour Poudlard?
-Oui, répondit Sirius. J'entre en première année.
Mlle Guipure prit ses mesures, quand la porte s'ouvrit. Le garçon qui entrait
devait avoir à peu près l'âge de Sirius. Il était petit et gringalet, avait des
cheveux noirs en batailles et des lunettes rondes.
-Salut, dit-il.
-Toi aussi c'est pour Poudlard? Va attendre avec le jeune homme un instant,
soupira mme Guipure.
James s'approcha du garçon. Il avait des cheveux aussi noirs que les siens mais
étaient un peu mieux peignés. (Impossible de trouver des cheveux rivalisant
avec les miens, pensa James avec fierté) Ses yeux étaient sombres.
-Salut, dit-il.
-Salut, répondit l'autre. Comment tu t'appelles?
-James. James Potter.
Le garçon ouvrit un peu les yeux à la mention de son nom.
-Potter? Cette grande famille de...
-Oui, cette famille d'aurors, répondit fièrement James. C'est vrai que je suis
de bonne lignée, commenta-t-il d'un air ironiquement modeste. Et toi? Comment
tu t'appelles?
-Sirius, répondit ce dernier d'un ton bref.
James trouva son ton bizarre: il semblait vouloir éviter la conversation.
-Tu aimes le Quidditch? Demanda Sirius.
-Oh oui! S'exclama James, enthousiaste. C'est quoi ton équipe préférée? -Les
Appleby Arrows et toi?
-Moi aussi! Superbe, leur dernier match!
-Oui, et... commença Sirius, les yeux brillants, mais il fut interrompu par
mlle Guipure.
-C'est prêt mon garçon!
-Ah... Bon. On se reverra à Poudlard alors!
-Oui! À... dans deux semaines!
James trouvait que le garçon avait l'air sympathique (le fait qu'il supporte
lui aussi les Appleby Arrows n'y était peut être pas pour rien) mais cependant,
il trouvait bizarre qu'il refuse de donner son nom de famille.
Le soir, la discussion fut portée que sur Lily et sa nouvelle école, Poudlard.
(au grand agacement de Pétunia )
Lily alla se coucher, Pétunia dormait déjà ou plutôt elle en avait l'air. Lily
ouvrit sa fenêtre pour respirer l'air, elle était vraiment heureuse. Voilà
l'explication à toutes les choses étranges qui s'étaient produites. Elle était
une sorcière. Sa soeur l'interrompit dans ses pensées.
-Tu n'as pas peur ? Demanda-elle abruptement.
-Ah, je croyais que tu dormais... Peur ? Oh non ! Je suis tellement impatiente.
La rentrée est dans deux semaines...
-Bonne chance alors, dit Pétunia d'une étrange voix.
Lily connaissait sa soeur, et savait très bien qu'elle ne pensait pas un mot
qu'elle venait de dire. Elle ne cesserait donc jamais d'être jalouse...
En rentrant chez lui, Sirius soupira. Quelle journée! Après avoir écrit en
cachette à Andromeda avec le hibou de sa mère (il n'aurait qu'à lui dire qu'il
lui faisait prendre l'air), il s'allongea sur son lit. Il allait avoir un
Potter dans sa classe... Les Potter était peut être la famille la plus critiquée
par les Blacks. La tante de Sirius avait eu la mère de James dans sa classe, et
selon ses dires, ce n'était qu'une "garce amoureuse des
sang-de-bourbe". Non pas que Sirius eut, lui, quelque chose contre les
"sang-de-bourbe", mais à force d'entendre sa famille parler en mal
des Potter, il s'était sans doute malgré lui laissé influencer. Cependant,
James lui paraissait sympathique. Beaucoup plus en tout cas que sa cousine
Bellixta, avec ses regards hautains, ses paupières tombantes, et, surtout, sa
manie de torturer tout ce qui bouge. Selon Andromeda, elle devrait avoir une
chambre à Ste Mangouste avant d'avoir fini ses études, et Sirius ne pouvait que
l'approuver. Narcissa entrait en 7ème année à Poudlard. Elle n'était pas très
sympathique non plus, mais Sirius passait rarement du temps avec elle. Il se
sentait intrus dans cette famille. Regulus entra en trombe.
-Oui? Demanda Sirius.
-Euh... rien, dit son frère en refermant la porte. "Il voulait sans doute
essayer ma baguette en cachette", pensa Sirius. Il lui tardait de plus en
plus d'entrer à Poudlard, malgré le fait qu'il ne savait pas s'il pourrait
supporter ses cousines vingt-quatre heure sur vingt-quatre, et toute l'année
qui plus est. Ses cousines! Il aurait pu en parler pendant des heures! Leur seule
qualité était d'être "belles" (selon toute sa famille) Mais pas
autant que cette... Elly... Sirius rougit à cette pensée.
Severus alla au Chemin de Traverse avec sa mère, son père «avait bien autre
chose à faire que de l'accompagner », selon ses dires. En sortant de la
boutique de livres, il reconnut Alfan Nott, son père et le sien se connaissait
bien mais ce n'est pas pour cette raison qu'ils étaient amis Alfan alla vers
lui.
-Salut Severus ça va ?
-Ouais, ouais Alfan je dois y aller, salut.
IL s'éclipsa vite et aperçut deux rouquins qui devaient avoir la vingtaine
s'embrasser. Pour lui, ce spectacle était éc?urant. La fille gloussa :
-Oh, arrête Arthur on nous regarde.
Severus parti aussi loin possible de ce couple de peur qu'ils le contaminent.
Il acheta sa baguette magique et alla s'asseoir avec sa mère à une table, il
ouvrit son livre de Défense Contre les Forces du Mal, il avait vraiment hâte
d'étudier cette matière, de jeter des sorts. Espérons que ce ne sera plus
Mr.Horn qui enseigne cette matière, selon son père ce n'était qu'un incompétent
et qui n'enseignait la magie noire qu'à partir de la 5eme année! Mais,
pensa-t-il en esquissant un rictus, si le poste était aussi maudit qu'on le
racontait, il était sans doute mort depuis bien longtemps. Quelques minutes
plus tard, lui et sa mère repartirent acheter son uniforme. En chemin il croisa
un garçon gras qui avait un air ahuri. Il se faisait gronder par sa mère :
-Peter ! Combien de fois t'ai-je dit de bien refermer le sachet !
Le dénommé Peter se mit à pleurer comme un nourrisson. On reconnaît déjà les
hommes des gamins, pensa Rogue.
Peter Pettigrow était un
garçon timide et facilement influençable. Il était en train de faire les
courses au chemin de Traverse avec sa mère, Gena Pettigrow. Il allait aller à
Poudlard, et il en était plutôt fier, car son père, Alceste, était un crackmol.
Sa mère, elle, était une sorcière. Peter avait les cheveux blonds foncé, des
yeux marrons humides et un petit nez pointu, seul point commun avec sa mère. Il
ressemblait davantage à son père, et il en avait même hérité le besoin de
manger sans arrêt, et donc le ventre, par conséquent. Sa mère en avait assez de
le voir manger "comme un cochon". Et avait ce jour là cédé aux
demandes désespérées de son fils pour qu'il ait des bonbons, mais refusa de lui
en donner: -Tu vas devenir aussi gros que ton père, si tu continues, lui
disait-elle. Allons d'abord acheter ta baguette magique.
Peter poussa un murmure de terreur: Ollivander était bien connu pour faire des
prophéties une fois que son client obtenait la baguette.
Lui et sa mère entrèrent dans la boutique. Après les avoir salués, Ollivander
prit les mesures de Peter après que ce dernier ait certifié qu'il était
gaucher.
-Essayez donc celle-ci, dit le vendeur en lui tendant une baguette. 16,5 cm,
bois de houx et plume de phénix.
Peter la remua. Elle lui convenait parfaitement.
-Hmmm, je vois... dit Ollivander d'un ton mystérieux.
Peter se mit à trembler. Qu'allait-il lui prédire de terrible?
-Bien. C'est 20 gallions.
Une fois la boîte de sa baguette en main, Peter partit de la boutique aussi
vite qu'il pouvait. Il bouscula un adolescent qui devait avoir 17 ans sur le
passage. Il était grand, blond, et avait des yeux gris terrifiants. Il eut un
petit rire.
-Hors de mon passage, sale gosse.
-O...oui... d'ac...cord... bégaya Peter.
Sa mère le prit par la main.
-Ne fait pas attention à ce garçon, ça m'a tout l'air d'être un Malefoy.
Rogue termina d'acheter ses fournitures, et rentra chez lui avec sa mère. Il
alla s'admirer dans sa glace, Severus adorait sa terrifiante apparence, il
avait un nez crochu et des cheveux huileux. Il ricana et descendit en bas pour
manger. Pendant le repas son père l'informa qu'il prendrait le Magicobus, le
jour de la rentrée. « Pas la peine de se déranger pour l'emmener » avait été
les paroles de son père. Ce qui n'avait pour rien au monde étonné Severus, tant
qu'il allait à Poudlard retrouver Rodolfus Lestrange. Rodolfus était comme
Severus un enfant très sinistre. Severus savait déjà ce qu'il ferait à son
arrivée à Poudlard, se trouverait un ou deux amis de 4eme année pour, qu'au cas
où il aurait des ennuis, il soit protégé. Et au milieu de l'année, lorsqu'il se
serait fait une réputation de dure, il s'en débarrasserait. Il alla se coucher
en ruminant de sombres pensées comme il avait pour habitude.
Le soir, Peter repassa les évènements de la journée dans sa tête. Décidément,
cette première année allait être très bien! Les autres jeunes qu'il avait vu
avaient tous l'air sympathiques et il avait hâte de pouvoir exercer sa magie!
« Pourquoi pas essayer tout de suite? » Pensa-t-il.
Ce ne devait pas être trop compliqué! Il prit sa baguette et une balle de
base-ball.
« Abracadabra, en souris tu te changeras! » Dit-il en agitant la baguette vers
la balle. BOUM La balle explosa. Peter se retrouva tout sale et sa mère entra
en courant dans sa chambre. « Mais qu'est-ce qui t'a pris? Tu ne connais encore
rien à la magie! » Aboya-t-elle en nettoyant le dégât de son fils. « Je te
confisque ta baguette jusqu'à ton départ! Et qu'on ne m'apprenne pas que tu
t'en es servi dans le train, sinon! »