Deuxième chapitre, et déjà quelques révélations...
Merci, Ginny! des reviews aussi encourageantes, on en redemande!!!
Bon, je crois que vous n'êtes pas là pour me regarder parler, alors place à la lecture...
Chapitre 2: Un récit de nuit
Avant de commencer à raconter, tante Pétunia sert à Harry une tasse de thé. Puis elle se rassoit à sa place, et semble se plonger dans ses souvenirs,
comme pour rassembler les éléments nécessaires à son histoire. Harry se garde bien d'intervenir, car il sait combien il peut être éprouvant de se
transporter à une époque qui n'a plus d'existence réelle.
" A l'époque, je devais avoir dix-huit ou dix-neuf ans" la voix de tante Pétunia semble envelopper tout ce qui fait la réalité de harry.
"Lily.;. ta mère et moi étions encore deux vraies soeurs, vraiment très proches. Je me souviens de cet été-là. J'étais fascinée par son monde... ton monde, Hary.
Elle venait de rentrer à la maison pour l'été, et à peine rentrée, la première chose que ta mère a fait, c'est de m'emmener dans sa chambre, pour me parler du jeune homme qui l'avait
séduite. Il s'appelait james, James Potter. Je n'étais guère qu'une enfant, en ces temps-là, et j'étais heureuse, heureuse que ma soeur adorée ait rencontré l'amour. Elle me racontât tout. Comment
il l'avait exaspéré pendant des années, avec son arrogance et son assurance, et comment il avait changé. Moi, je buvais ses paroles, comme si elles avaient été écrites dans du marbre. Elle me raconta
tout: les maraudeurs, Rogue, qui est aujourd'hui un de tes professeurs, je crois...
Je connaissais tout de sa vie, de ses préoccupations, de ses craintes.
Mes parents, comme je te l'ai déjà fait remarquer, sans doute un peu durement, étaient très fiers de Lily. Aussi, quand elle leur demanda si elle pouvait inviter quelques amis pour son anniversaire,
mes parents n'eurent aucun problème à lui accorder ce qu'elle demandait.
Quelques jours plus tard, des jeunes gens débarquaient dans notre maison de vacances, à Plymouth.
Il y avait ton père, bien sûr, mais aussi Remus, Sirius, Severus (ta mère le considérait comme un homme bien), Peter, et le jeune Londubas, dont le prénom ne me revient pas. Tout de suite, je me suis très bien entendue avec les
maraudeurs, ce qui semblait d'ailleurs inquiéter Lily. Elle savait que je n'avais aucune aptitude pour la magie, et elle ne voulait pas que je puisse me sentir diminuée par rapport à ses invités.
Mais à cette époque, un seul d'entre eux m'intéressait et m'attirait. Un grand garçon, aux yeux et à la chevelure noirs. Il représentait tout ce à quoi je n'avais jamais espéré croire. Et, comble de l'incroyable, il ne semblait pas tout à fait à l'aise quand j'étais dans les parages.
Le deuxième jour des festivités, ma soeur me prit à l'écart, un instant, et avec un grand sourire complice, elle m'informa que ce jeune homme n'était sans doute pas indifférent à mes charmes. Je n'avais que seize ans, alors, mais les quelques jours qui passèrent furent les plus beaux de ma vie.
Peu à peu nous apprîmes à nous connaître, Sirius et moi.
Nous sommes très vite devenus inséparables. Il avait su faire sortir le meilleur de moi-même, et je me sentais heureuse, comblée, quand il me tenait par la main et me disait des mots tendres.
J'ai eu la naïveté de croire que cela ne s'arrêterait pas, que rien ne pourrait nous séparer, mais au bout de deux semaines, une jeune fille, froide, austère, débarqua à la maison.
C'était la cousine de Sirius, Bellatrix. Elle était là pour ramener son cousin à la maison, même si cela ne semblait pas l'enchanter. Après un long moment pendant lequel les deux cousins parlementèrent dans une chambre, à l'écart des oreilles indiscrètes, Ils arrivèrent devant nous, qui étions dans le salon en train de jouer
au Whist (je te rappelle que je ne suis pas une sorcière, et que je ne peux pas jouer à la bataille explosive, par exemple...).
Ils nous annoncèrent qu'ils devaient partir sur le champ. Le monde s'écroula pour moi. Je tentais de m'approcher de Sirius, mais il sembait avoir totalement changé. Sa cousine me lança un sourire assassin, puis tout les deux nous quittèrent.
Ma soeur, me voyant courir en larmes dans ma chambre, me rejoignit et tenta de me consoler. Elle m'expliqua que Sirius était membre d'une famille de sorciers qui se prétendaient de sang pur, et que je n'étais qu'une "moldu"...
Cela qui, selon ma soeur, aurait dû me rassurer, me blessa mortellement. Ainsi, je n'étais pas digne d'être l'amie d'un sorcier, selon certains critères.
Ce jour-là, je décidai de ne plus jamais avoir à affaire avec le monde des sorciers. De ne plus jamais revoir ce garçon qui m'avait tant blessée. Je me suis construit une carapace si épaisse que, au fil des années, j'en suis arrivé à me convincre que le monde de ma soeur, ton monde, n'existait pas.
La photographie que tu vois là a été prise durant cet été-là. Ce fut le meilleur été de ma vie... le dernier où j'ai pu ressentir un sentiment tel que le bonheur."
Tante Pétunia se tait. Harry n'ose pas interrompre son silence. Il est complètement retourné, après ce qu'il vient d'entendre. Sa tante, Sirius... Il n'aurait jamais pu imaginer cela!
La voix de sa tante rompt le silence.
"Non, ce n'est pas vrai. La dernière fois que j'ai eu un aperçu de ce bonheur perdu, c'est lorsque, bien des années plus tard, j'ai vu un panier devant ma porte, avec un bébé dedans.
Par dépit, j'avais épousé un homme que je n'aimais pas, que je n'ai jamais aimé. Mais quand je t'ai vu, ce soir-là, j'ai cru que tout pourrait s'effacer.
Malheureusement, j'avais sous-estimé le pouvoir de l'oubli, du ressentiment, qui est propre à nous autres, les moldus.
Je t'ai chargé de tous les griefs dont je n'avais pu charger Sirius, et je te l'ai fait payer. Très cher. Trop cher.
Aujourd'hui, je me rend compte que j'ai franchi des limites que je m'étais imposées, quand j'étais jeune. Mais ne sois pas trop dure avec moi.
Si nous t'avons accueilli dans notre maison, ce n'est pas sans savoir les risques auxquels nous nous exposion, en tous cas pas pour ma part. Je savais quel était le lien qui avait assuré ta survie. Je savais que chez nous tu trouvais un havre de paix. Mais
je n'ai jamais eu le courage de te dire tout ça, ni même de te faire sentir que j'étais proche de toi. J'ai été prise dans un engrenage.
Pour cela, harry, je te demande pardon."
Les yeux du jeune homme sont brillants, sans doute en raison des larmes qui les voilent.
Durant les dernières années, il a vu dans son parrain la seule personne qui pouvait être assimilée à une famille. Quand ce dernier à disparu dans le département des Objets Mystérieux du ministère de la magie, il a cru se retrouve seul au monde.
Or, à sa grande surprise, il se rend compte que le mot "famille" n'est pas redevenu abstrait. Sa tante a beaucoup changé et, il ne sait pas trop pourquoi, Harry lui fait confiance.
"Aujourd'hui, pour la première fois depuis un long, très long mois, je sent que le mot "bonheur" n'est pas une invention destinée aux autres." Dit Harry, avec beaucoup d'émotion.
"Je n'aurais jamais cru que cela soit possible, mais aujourd'hui ça se réalise:
Je vous remercie, Tante Pétunia. Du fond du coeur, merci."
"Non, Harry, tu n'as pas à me remercier. Les choses n'auraient jamais dû en arriver là. Mais il y a bien des choses qui vont changer, dorénavant. Et tu me connais: rien ne me résiste. Après
tout, je suis une Evans, non?"
Harry, qui n'est pas au bout de ses surprises, voit le clin d'oeil que lui adresse sa tante. Depuis la disparition de son parrain, il ne s'est jamais senti aussi heureux. Il avait oublié que ce soit possible.
Mais ce soir, il sourit en retour à sa tante. Qui aurait cru que des vacances chez les Dursley s'annoncent plaisantes?...
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Bon, j'ai plein d'idées, et le chapitre 3 (rien que pour toi, Ginny malefoy!) est en route...
Mais il me faut des reviews, encore des reviews, toujours des reviews!!!!
Critiquez, insultez-moi, mais surtout, de grâce, conseillez-moi!
Merci, Ginny! des reviews aussi encourageantes, on en redemande!!!
Bon, je crois que vous n'êtes pas là pour me regarder parler, alors place à la lecture...
Chapitre 2: Un récit de nuit
Avant de commencer à raconter, tante Pétunia sert à Harry une tasse de thé. Puis elle se rassoit à sa place, et semble se plonger dans ses souvenirs,
comme pour rassembler les éléments nécessaires à son histoire. Harry se garde bien d'intervenir, car il sait combien il peut être éprouvant de se
transporter à une époque qui n'a plus d'existence réelle.
" A l'époque, je devais avoir dix-huit ou dix-neuf ans" la voix de tante Pétunia semble envelopper tout ce qui fait la réalité de harry.
"Lily.;. ta mère et moi étions encore deux vraies soeurs, vraiment très proches. Je me souviens de cet été-là. J'étais fascinée par son monde... ton monde, Hary.
Elle venait de rentrer à la maison pour l'été, et à peine rentrée, la première chose que ta mère a fait, c'est de m'emmener dans sa chambre, pour me parler du jeune homme qui l'avait
séduite. Il s'appelait james, James Potter. Je n'étais guère qu'une enfant, en ces temps-là, et j'étais heureuse, heureuse que ma soeur adorée ait rencontré l'amour. Elle me racontât tout. Comment
il l'avait exaspéré pendant des années, avec son arrogance et son assurance, et comment il avait changé. Moi, je buvais ses paroles, comme si elles avaient été écrites dans du marbre. Elle me raconta
tout: les maraudeurs, Rogue, qui est aujourd'hui un de tes professeurs, je crois...
Je connaissais tout de sa vie, de ses préoccupations, de ses craintes.
Mes parents, comme je te l'ai déjà fait remarquer, sans doute un peu durement, étaient très fiers de Lily. Aussi, quand elle leur demanda si elle pouvait inviter quelques amis pour son anniversaire,
mes parents n'eurent aucun problème à lui accorder ce qu'elle demandait.
Quelques jours plus tard, des jeunes gens débarquaient dans notre maison de vacances, à Plymouth.
Il y avait ton père, bien sûr, mais aussi Remus, Sirius, Severus (ta mère le considérait comme un homme bien), Peter, et le jeune Londubas, dont le prénom ne me revient pas. Tout de suite, je me suis très bien entendue avec les
maraudeurs, ce qui semblait d'ailleurs inquiéter Lily. Elle savait que je n'avais aucune aptitude pour la magie, et elle ne voulait pas que je puisse me sentir diminuée par rapport à ses invités.
Mais à cette époque, un seul d'entre eux m'intéressait et m'attirait. Un grand garçon, aux yeux et à la chevelure noirs. Il représentait tout ce à quoi je n'avais jamais espéré croire. Et, comble de l'incroyable, il ne semblait pas tout à fait à l'aise quand j'étais dans les parages.
Le deuxième jour des festivités, ma soeur me prit à l'écart, un instant, et avec un grand sourire complice, elle m'informa que ce jeune homme n'était sans doute pas indifférent à mes charmes. Je n'avais que seize ans, alors, mais les quelques jours qui passèrent furent les plus beaux de ma vie.
Peu à peu nous apprîmes à nous connaître, Sirius et moi.
Nous sommes très vite devenus inséparables. Il avait su faire sortir le meilleur de moi-même, et je me sentais heureuse, comblée, quand il me tenait par la main et me disait des mots tendres.
J'ai eu la naïveté de croire que cela ne s'arrêterait pas, que rien ne pourrait nous séparer, mais au bout de deux semaines, une jeune fille, froide, austère, débarqua à la maison.
C'était la cousine de Sirius, Bellatrix. Elle était là pour ramener son cousin à la maison, même si cela ne semblait pas l'enchanter. Après un long moment pendant lequel les deux cousins parlementèrent dans une chambre, à l'écart des oreilles indiscrètes, Ils arrivèrent devant nous, qui étions dans le salon en train de jouer
au Whist (je te rappelle que je ne suis pas une sorcière, et que je ne peux pas jouer à la bataille explosive, par exemple...).
Ils nous annoncèrent qu'ils devaient partir sur le champ. Le monde s'écroula pour moi. Je tentais de m'approcher de Sirius, mais il sembait avoir totalement changé. Sa cousine me lança un sourire assassin, puis tout les deux nous quittèrent.
Ma soeur, me voyant courir en larmes dans ma chambre, me rejoignit et tenta de me consoler. Elle m'expliqua que Sirius était membre d'une famille de sorciers qui se prétendaient de sang pur, et que je n'étais qu'une "moldu"...
Cela qui, selon ma soeur, aurait dû me rassurer, me blessa mortellement. Ainsi, je n'étais pas digne d'être l'amie d'un sorcier, selon certains critères.
Ce jour-là, je décidai de ne plus jamais avoir à affaire avec le monde des sorciers. De ne plus jamais revoir ce garçon qui m'avait tant blessée. Je me suis construit une carapace si épaisse que, au fil des années, j'en suis arrivé à me convincre que le monde de ma soeur, ton monde, n'existait pas.
La photographie que tu vois là a été prise durant cet été-là. Ce fut le meilleur été de ma vie... le dernier où j'ai pu ressentir un sentiment tel que le bonheur."
Tante Pétunia se tait. Harry n'ose pas interrompre son silence. Il est complètement retourné, après ce qu'il vient d'entendre. Sa tante, Sirius... Il n'aurait jamais pu imaginer cela!
La voix de sa tante rompt le silence.
"Non, ce n'est pas vrai. La dernière fois que j'ai eu un aperçu de ce bonheur perdu, c'est lorsque, bien des années plus tard, j'ai vu un panier devant ma porte, avec un bébé dedans.
Par dépit, j'avais épousé un homme que je n'aimais pas, que je n'ai jamais aimé. Mais quand je t'ai vu, ce soir-là, j'ai cru que tout pourrait s'effacer.
Malheureusement, j'avais sous-estimé le pouvoir de l'oubli, du ressentiment, qui est propre à nous autres, les moldus.
Je t'ai chargé de tous les griefs dont je n'avais pu charger Sirius, et je te l'ai fait payer. Très cher. Trop cher.
Aujourd'hui, je me rend compte que j'ai franchi des limites que je m'étais imposées, quand j'étais jeune. Mais ne sois pas trop dure avec moi.
Si nous t'avons accueilli dans notre maison, ce n'est pas sans savoir les risques auxquels nous nous exposion, en tous cas pas pour ma part. Je savais quel était le lien qui avait assuré ta survie. Je savais que chez nous tu trouvais un havre de paix. Mais
je n'ai jamais eu le courage de te dire tout ça, ni même de te faire sentir que j'étais proche de toi. J'ai été prise dans un engrenage.
Pour cela, harry, je te demande pardon."
Les yeux du jeune homme sont brillants, sans doute en raison des larmes qui les voilent.
Durant les dernières années, il a vu dans son parrain la seule personne qui pouvait être assimilée à une famille. Quand ce dernier à disparu dans le département des Objets Mystérieux du ministère de la magie, il a cru se retrouve seul au monde.
Or, à sa grande surprise, il se rend compte que le mot "famille" n'est pas redevenu abstrait. Sa tante a beaucoup changé et, il ne sait pas trop pourquoi, Harry lui fait confiance.
"Aujourd'hui, pour la première fois depuis un long, très long mois, je sent que le mot "bonheur" n'est pas une invention destinée aux autres." Dit Harry, avec beaucoup d'émotion.
"Je n'aurais jamais cru que cela soit possible, mais aujourd'hui ça se réalise:
Je vous remercie, Tante Pétunia. Du fond du coeur, merci."
"Non, Harry, tu n'as pas à me remercier. Les choses n'auraient jamais dû en arriver là. Mais il y a bien des choses qui vont changer, dorénavant. Et tu me connais: rien ne me résiste. Après
tout, je suis une Evans, non?"
Harry, qui n'est pas au bout de ses surprises, voit le clin d'oeil que lui adresse sa tante. Depuis la disparition de son parrain, il ne s'est jamais senti aussi heureux. Il avait oublié que ce soit possible.
Mais ce soir, il sourit en retour à sa tante. Qui aurait cru que des vacances chez les Dursley s'annoncent plaisantes?...
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Bon, j'ai plein d'idées, et le chapitre 3 (rien que pour toi, Ginny malefoy!) est en route...
Mais il me faut des reviews, encore des reviews, toujours des reviews!!!!
Critiquez, insultez-moi, mais surtout, de grâce, conseillez-moi!
