Dans la saga : deux elfes en vadrouille, voici le premier épisode :
Le chant du silence
Auteur : Orianne et Ealeen
Série : le seigneur des anneaux
Genre : humour (on fait de notre mieux pour), un peu d'OOC, fantasy et yaoi (relation homo)
Couple : dans ce premier épisode apparition de Gimli - Legolas
Disclaimer : On a du se mettre dans la tête que les perso du sda n'était pas à nous. Pas même un tout petit peu. On ne peut promettre que d'essayer de les rendre dans le meilleur état possible. ^_^ Sinon les autres persos sont de nous, ça c'est sur !
Note : Bon c'est le premier épisode… pas terrible mais bon, c'est gentil de ne pas nous descendre de suite.
Note 2 : on n'est pas sadique du tout. Non non non… Enfin juste un petit peu sur le bords
***
Dans la belle forêt de Lorien, en ce bel après-midi d'été, tout était paisible Le vent chantait entre les branches des arbres, les buissons se balançaient dans le rythme. Les faisceaux de lumière éclairaient le sol montrant une incroyable palette de couleur. La nimrodel s'écoulait tranquille et les oiseaux chantaient de leurs si belles mélodies. Rien ne troublait cette paix, enfin rien…
– Je m'appelle Olympeuuuuuu et je suis la fille d'Apollon et tous les jours je grimpeuuuuu le mont qui port mon nooooooom…
***
Orianne : Eal… C'est pas la bonne…
Ealeen : La bonne quoi ?
Orianne : Chanson… -_-'
Ealeen : Oupssss, je change…
***
Donc presque rien ne troublait cette paix.
– j'étais dans mon village, à réparer des chaises en bois
Mais l'aventure m'appelait, l'ennui était en moi
J'avais ouï d'une tour, siégeant un peu plus loin
J'ai attrapé mon canasson, mes bottes et mon gourdin. [1]
– A l'aventure, compagnons
Je suis parti vers l'horizon
J'aurais mieux fait de rester chez moi
La suite vous le dira
Deux elfes se baignaient les pieds dans la rivière en chantant de leur belle voix [2] une chanson pour le moins inhabituel en ce lieu.
– Hey Eal on continue en cœur ?
– Ouais, pourquoi pas.
–Je
suis arrivé au lieu-dit, trempé par un orage
Ma monture s'est enfuie, mais j'ai gardé mon courage
Contournant l'édifice, dont la porte était fermée
J'ai glissé dans la boue et puis les chiens sont arrivés
A
l'aventure, compagnons
Je suis parti vers l'horizon
J'aurais mieux fait de rester au lit
Ce donjon, il est pourri
Ils
ont bouffé ma cape, mes sandwiches et mon boudin
J'ai du abandonner mon sac et fuir comme un vilain
Poursuivi par les bêtes, je suis tombé dans un trou
C'était l'entrée secrète qui passait par les égouts
A
l'aventure, compagnons
Je suis parti vers l'horizon
J'aurais mieux fait de rester au lit
Ce donjon, il est pourri
J'ai
rampé dans la fange, les vermines et les sangsues
J'ai atterri dans un cachot, où vivaient trois bossus
Ils m'ont piqué ma veste, mes bottes et mon gourdin
Et ils m'ont balancé dehors à grands coups de pied dans l'train…
Non lui de là, un buisson ne réagissait pas correctement[3]. A la place de bouger sur le rythme du vent, il paraissait sensible au chant. Mais allons voir de plus près ce curieux buisson.
– J'en peux plus ! Cette chanson et surtout la voix des chanteuses m'empêche de me concentrer, murmura une voix elfique connue.[4]
– Même les femmes nains chantent mieux que ça !
– Sure que tu dois connaître ça, nain de mon cœur.
Il y eut un bruissement de feuille indiquant un mouvement plutôt brusque de la part d'un des deux personnages[5]. On pouvait encore entendre les deux autres chanter leur chanson. Soudain, Legolas en eut marre, il se rhabilla en quatrième vitesse et se leva.
– j'en peux vraiment plus c'est insupportable ! Gimli, je reviens. Je vais faire taire les deux enquiquineuses !
Il partit donc à la recherche des chanteuses. Il réussit à les trouver sans trop de difficulté.
–J'ai
traîné dans les corridors, sans arme et déprimé
Egaré dans la tour, je suis revenu à l'entrée
Les orques m'ont vu passer, courant vers la sortie
Ils se demandent encore qui était cet abruti
A
l'aventure, compagnons
Je suis parti vers l'horizon
J'aurais mieux fait de rester au lit
Ce donjon, il est pourri
L'histoire était finie et j'ai voulu rentrer
chez moi
En courant sous la pluie, boitant comme un vieux rat
Cherchant pour une…
– Assez ! Ça suffi. Vous chantez comme des casseroles et ça fait des heures que ça dure ! Ça m'empêche de faire ce que je voudrais faire !
Orianne et Ealeen s'arrêtèrent un instant et détaillèrent l'intrus. Il était débraillé, lui l'elfe si fière de sa tenue. Sa chemise sortait de son pantalon et celui-ci était de travers. Et ses cheveux… Mon dieu ! Ils étaient tout en mêlé, et des feuilles y étaient accrochés, témoins d'une activité intense.
– Rhooooo, on ne chante pas comme des casseroles, legogo chéri, lança Ealeen. Et puis dis-moi, tu as fait du jardinage récemment ?
– Legolas, je pense que tu nous dois des excuses parce qu'on chante très bien ou sinon Gimli risque de devoir attendre encore un bout de temps.
Legolas avait subitement pris des couleurs. Allez savoir pourquoi…
– Qu'est-ce que Gimli à avoir là dedans ? Et puis non je ne m'excuserai pas.
– Tu es sur ? Legogo chéri, tu va le regretter.
Comme Legolas restait ferme sur sa position, les deux amies s'approchèrent vers lui et l'attrapèrent.
– Ah on chante mal ? Ah on en a marre de nous entendre ? Et bien… Ealeen, tu as ta corde avec toi ?
– Oui oui
– Tu vois où je veux en venir ?
– Tout à fait. A oui, fais-moi penser à ne jamais te contrarier.
Pendant qu'Orianne veillait à ce que leur prisonnier ne bouge pas d'un poil, Ealeen l'attacha. Une fois la besogne faite, elle se remirent à chanter.
– L'histoire était finie et j'ai voulu rentrer chez moi
En courant sous la pluie, boitant comme un vieux rat
Cherchant pour une auberge, une paillasse et un cruchon
Je m'suis dit "l'aventure, c'est pas fait pour les couillons"
A l'aventure, nom d'un chien
Je n'irai plus faire le malin
J'aurais mieux fait de rester chez moi
A faire des chaises en bois !
– On recommence ?
– Oui !
– j'étais dans mon village, à réparer des chaises en bois
Mais l'aventure m'appelait, l'ennui était en moi
J'avais ouï d'une tour, siégeant un peu plus loin
J'ai attrapé mon canasson, mes bottes et mon gourdin…
Pendant qu'elles continuaient de chanter, Gimli s'était rhabiller lui aussi dès qu'il avait entendu de nouveau la chanson. Le pauvre était inquiet d'entendre ses voix criardes mais il était surtout inquiet de ne pas revoir la crinière blonde de son (petit) ami [6]. Il s'en alla donc vers la rivière. Quel surprise l'attendait… Son pauvre Legolas était attaché et deux elfes étaient pendue à ses bras. Une bouffée de jalousie le prit et il piqua un sprint pour chasser les importunes et libérer l'Elfe. Lorsque celui-ci arriva à quelque pas, il fut stoppé net par une remarque des chanteuses.
– Tiens mais voilà Roméo qui viens sauver sa Juliette.
– Au fait Legogo chéri, je suppose bien que ce soit toi la Juliette ? Quoique toi actif… Mais j'imagine très mal Gimli en Juliette.[7]
Et les filles rirent se représantant la scène. Elle s'écroulèrent de rire. Gimli très rouge, mais pas autant que Legolas, en profita malgré sa gêne pour libérer l'archer.
– Eh !
Mais ils se cassent ! remarqua Eal
– De qui ? Demanda
Orianne en essuyant ses larmes de rire.
– Ah ! Mais ça va pas
se passer comme ça ! S'écria la jeune elfe, furieuse.
– Eh ! Mais où est-ce
que tu vas ? Et où y sont les amoureux ? S'interrogea Orianne, toujours aussi
larguée, Eal ! Attends-moi !
Legolas et Gimli entendirent les cris de leurs tortionnaires, se regardèrent et
piquèrent le plus beau sprint de leur vie. Eal s'élança à leur poursuite,
suivie de près par Orianne.
***
– Les deux elfes
commencent à perdre du terrain, mais. Holala ! s'exclama le journaliste sportif
sorti de nulle part [8], CHUTE ! Chute de Gimli, qui semblerait-il, s'est pris
les pieds dans sa barbe ! On dirait que son compagnon ne s'est pas aperçu de sa
disparition, il continu sa course effrénée. Ah ! Eal et Orianne ont rattrapé le
nain toujours à terre, mais que font-elles ? Eal a sorti un objet de sa poche...
euh... je ne distingue pas de quoi il s'agit... je pense à un...
***
-AAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHH !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Hurla Gimli, horrifié.
On l'entendit dans chaque recoin de la forêt, Legolas se retourna et avisa de
l'horreur de la situation : Elles avaient Gimli ! Et apparemment, il était mal
barré. N'écoutant que son courage, l'elfe se lança aux secours de son amour
poilu. Les cris du malheureux le guidaient à travers l'épaisse forêt, mais
comme il se rapprochait, il perçut un léger vrombissement.
– Oh, non ! Murmura-t-il
en reconnaissant le bruit.
Il courut de toutes ses forces pour arrêter le massacre. Mais il arriva trop tard.
Des touffes auburn maculaient le sol et les vêtements d'Eal et Orianne, qui
tenaient toujours l'arme du crime entre leurs mains. Elles l'avaient fait !
Elles avaient rasé Gimli !
[1] chanson © du donjon de Naheulbeuk pour ceux qui connaissent
[2] tout est relatif…
[3] On n'expliquera donc pas pourquoi ce buisson ne réagit pas correctement, c'est qu'il y a des jeunes dans notre comm.
[4] devinez qui c'est !
[5] idem qu'au 3. c'est explicite non ?
[6] en fait, il est même plus que ça… quoiqu'on en dise, les relations platoniques c'est pas le fort de notre couple.
[7] Oui, bon là on a mis que Gimli était l'actif. J'ai aucune certitude quant à l'exactitude de ça. Si quelqu'un à la preuve que c'est Legolas l'actif, on est tout ouïe.
[8] vive les anachronismes !
Eal : alors vous pensez quoi de notre récit ?
Legolas : comment dire…
Gimli : horrible ?
Legolas : non, non
Gimli : pire ?
Legolas : plus que pire. Mes pauvres oreilles en souffrent encore
Eal, regardant Orianne : non mais tu les entends ?
Orianne : oui, ils veulent mourir c'est ça ?
Legolas, Gimli, en cœur : Hum, on nous appelle. On a besoin de nous.
Legolas et Gimli ont battu le record du monde du course à pied.
Les deux autres : même pas drôle…
Eal : on continue ?
Orianne : oui !!!!
Orianne commence à rédiger la suite, Eal et elle discutant de leur prochain coup foireux…
